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Les fautes constituent une réalité inévitable dans le processus de tout apprentissage.
Le phénomène de commettre des fautes continue de susciter l'intérêt des linguistes et
didacticiens. Le dictionnaire Larousse définit la faute comme << Manquement à une
norme, à un principe, à une procédure>. La faute manifeste un écart, une déviation de
la norme et peut entraîner des conséquences coûteuses sur le plan scolaire,
professionnel et social. L'enseignement d'une langue fondé sur le conditionnement
s'engage dans une approche qui ne laisse aucune place à la faute. A travers la
procédure stimuls/réponse/ renforcement, l'apprenant est inscrit dans la réussite
résultant d'une progression qui atomise les difficultés et où la faute n'existe pas.
D'autre part, dans l'approche communicative, la faute est considérée comme une étape
transitoire dans l'apprentissage et représente des constructions momentanées de
l'apprenant. Les études contrastives essaient de poser un traitement spécifique à la
faute qui est vue comme un point d'appui de l'apprentissage. Comprendre pourquoi et
quand les fautes se manifestent est ce qui doit intéresser tout enseignant et didacticien.
Le locuteur non confirmé ne commet pas les mêmes types de fautes que le locuteur
confirmé. Le locuteur non confirmé commet des fautes à cause de sa maîtrise
déficitaire du système linguistique. Ses fautes procèdent de la compétence dans le
sens Chomskyen. Le locuteur non confirmé ne peut corriger ses erreurs étant donné
qu'il n'est pas capable de repérer le dysfonctionnement qui est le résultat de la
grammaire intériorisée de sa langue in esse. En revanche, il peut corriger ses fautes
qui sont dues à des facteurs psychologiques comme la fatigue, le chagrin et
l'inhibition.