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Pour débuter, Patrick faisait Je tout possible afin d’éviter le jugement des gens autour de
Jui, Premigrement, il a commencé & passer du tem des amis qui ne le jugeaient pas.
Selon l'autewr: « I's’était acoquiné avec ividus de Ja méme trempe que lui mais
plus dgés et avec eux, il partageait son c cinéma, Ia salle de billard et les débits de
boissons clandestins appelés "bootleggers". mnt, ses nouveaux amis étaient des
criminels et l’ont encouragé a se joindre dans leurs activités illégales. On pout voir que Patrick
cherchait des personnes comme lui parce qu’il savait que ceux-ci ne le jugeraient pas et il
pourrait trouver ce sentiment de famille qu'il avait manqué pendant sa jemesse. D'ailleurs,
quand le jugement des autres était devenu trop pour supporter, il a décidé de quitter Hearst et
aller vivre dans une plus grande ville, Dans les mots de Patrick Ini-méme: « Je m’en vas d'icitte,
‘Andréanne, pis chus ben content. Icitle, y’a pas moyen de rien faire que t'as tout le monde
su'Pdos. Dans grosse ville, c’est pas pareil. (Pigibe que la police et a méte avaient tout fat
pour iui donner une chance & une vie sans crime, il a quitté Hearst afin de devenir un anonyme
dans une grande ville, De cette fagon, personne ne le jugerait parce que personne ne le
‘connaitrait. C’esttrés facile & voir que Patrick ne cherche pas aide des gens autour de lui parce
qu'il Vinterpréte comme du jugement, Dernigrement, il devenait enragé contre tout le monde
dans sa vie s'il avait le sentiment d°étre jugé. Dorie Germain décrit ceci d'une trés bonne fapon:
« Patrick était en seogpunge cone le [Annette], contre I'école, contre les adultes, contre la
société tout entiére. »({ ‘avec tous ces efforts, Patrick ne pouvait pas toujours éviter le
jgement des gens autour de Iui. Il se montrait Je plus malicieux envers les personnes qui
aimait le plus parce qu'il voyeit l'aide qu’on Vofftait comme un jugement sur son
‘comportement. La pire chose c’est que le plus qu'il révoltait, le plus on le jugeait, donc c’ était
‘un cycle interminable, En somme, le jugement des personnes autour de lui a seulement empiré le
‘comportement de Patrick.
En ce qui conceme Andréanne, son comportement était micux que celui de de son ffére,
ais son déni de ses nombreux problémes était beaucoup plus pire quand elle croyait que les
jugeaient. Pour commencer, apres avoir perdu conscience pour la premiére fois,
it été amenée a I’hOpital, mais elle n’a pas pu reconnaltre qu’elle avait un
probe dev! e dot, up, Andranne Iuja dit: « Pavais mal digéré mon souper. Pen
mangerai plus de pizza, » ispdléanne powvait voir que le docteur Gait au courant qu'elle
‘manta, mais elle ne pouvait pas avouer sa dépendance parce que le jugement du docteur était
évident dans ses yeux. Elle a done continué & mentir et n’a pas regu l'aide qui laurait libéré de
sa dépendance. Deuxitmement, lorsqu’Andréanne ne pouvait rien faire contre le jugement des
gens, elle so fichait envers eux. Dans les pensées d’Andréanne, sa rage contre le jugement est
Et e a
garts fades 04 Lub Ja promidxe
Sprit, Toutefois, dans Te livre Poison 44pour méme'mériter une seule mention.
Avidence, od
éxidento: « Ca dovait Site 1a vjjlle Spipie de madame Cormier qui Vavait dénoncée. “La weille
crisse. Elle, a 1a pas fini." {eee voir oun confirmation quo voisine éait celle qu
avait dénoncé, Andréanne a fait une crise & cause du jugement qu'elle voyait. Elle ne pensait
pas au fait que ia madame voulait seulement assurcr la sécurité de sa fille, La rage qu'elle avait
{ui faisait incapable d’accepter ce que la travailleuse sociale disoit. Finalement, toute l'aide qui
était offerte A Andréanne ne I’a pas aidée jusqu’a temps qu'elle a rencontré Victor. On peut
facilement voir le manque de jagement dans ses paroles: « Je te blame pas, je te juge méme pas.
Je sais mous que tpg pabyfait exprés. as plus que moue pis pas plas que des mitlions d'autres
qui ont fait parel.(W-C°éuit les paroles sans jugement de Victor qui ont permis Andréanne de
Vraiment écouter ef accepter ce qu’on lui disait. Quand il a expliqué qu'il a véeu a travers les
mémes problémes, Andréanne savait qu’il voulait seulement V'sider a se rétablir et ses
expétiences Jui donneraient les outils pour le faire, En conclusion, Andréanne était incapable
@avouer ses problémes aux autres quand elle se sentait jugée. :
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Bob bt
En demier lieu, tous les personnes qui venaient a l'Hétel Windsor étaient IA parce que
c*était un endroit of personne ne les jugeaient pour leurs problémes. Premiézement, tout le
‘monde avait un sentiment d’étre en famille. Selon Doric Germain: « Les hotels, encore plus que
les restaurants ow ee lieux publics, sont fréquentés par des habitués qui forment une
spice de conficrie. vf Les gens comme Oiseau, Fond-de-Tombe et Paquette-les-Oreilles, ainsi
‘qu’Andréanne, 160 Ia P'tite formaient une famille od tout le monde était accepts.
Andréanne avait trouvé ce groupe durant sa grossesse et elle est restée avec eux parce qu’elle
“m'avait pas le sentiment ’étre & part. De plus, personne a I'Hotel Windsor avait le seutiment
d’@tre jugé parce qu’ils avaient tous les mémes difficultés dans leurs vies. Selon Pauteur: « ...
personne ou & peu prés ne parlait du présent. Tous étaient tournés vers le passé pour le regretter
‘ou l'avenir pour l’embellir ou le redoutpr mai)e présent n'avait pas assez. de valeur & leurs yeux
(i Bens a I’Hotel pouvaient jazzer avec des personnes
‘qui ne Jes laissaient pas savoir qu’ils étaient différents des gens normaux. A PH6tel, chacun était
capable de nier A ses problémes devant les autres parce que personne ne les affontait & ce sujet.
‘Malheureusement, le jugement poussait Jes clients a rester 1a au liew de sortir dans le monde et
aborder lours problémes d’aloool, de drogues ou suites. Demnitxement, Hotel offtuit a sa
clientéle une protection du jugement continuel des autres. Selon Andréanne: « ... parce qu'elle
trouvait dans ces rejetés, o6s déseuvrés, cos mal-simés et ces sans-familles dont chacun en avait
au moins aussi long qu'elle sur le coeur ou Ia gonsciance, une tréve de barrage continuel du
‘bldme qu’elle avait subi depuis quelques mois, (Gite Risement des autres était ce qui poussait
‘ces personnes a 'Htel qui ne faisait rien qu’empiter leurs difficultés. Si on avait offert de aide
au lieu du jugement, ga les aurait beaucoup aidés avec leurs problémes. Bref, le jugement
‘poussait Andréanne et les autres rejetés & I’HOtel ou. ils se trouvaient un refuge temporaire, mais