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par
R. Bonnifet
R. Berenguer
Direction des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-Muros)
G. Sanglerat
Professeur à I'Ecole Centrale de Lyon
MM. Durand, Carlier, Rousseau de la Direction des Télécommunications de la Région de Paris (Extra-Muros) ont réalisé
vivement.
les essais qui ont permis de mettre au point la méthodologie objet de cet article. Les auteurs les en remercient
f ai b le la rgeu r,
et souvent, grande Profondeur.
ll en résulte que les méthodes traditionnelles ne sont prati-
quement pas applicables pou r effectuer le contrÔle du rem-
blaiement des tranchées.
Essais réalisés
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Fig. 8
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mière couche
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w=20%
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On remarque que la résistance de pointe en fonction de la Les courbes de pénétration obtenues indiquent la présence
profondeur s'effectue pratiquement par paliers. d'un extrémum qui n'est pas imputable à une Surcompac-
En examinant attentivement les courbes de pénétration, on tion mis à la faible résistance du terrain sous-jacent (fig. 1B).
constate que la résistance de pointe croît, non Seulement en
fonction du compactage, mais également par suite de la - Troisième trancitée
simple adjonction du sablon dans les couches supérieures
même torsque cêlles-ci ne Sont pas encore compactées. Afin d'analyser la répartition de la résistance de pointe le
long du profil en travers de la fouille et mettre en évidence
les zones délicates à remblayer dans les tranchées, il a été
La f igure 16 met clairement en évidence les modalités de cet procédé à I'installation d'un ouvrage conformément aux
acc ro isse m en t. spécif ications des P. et T. (rappelons que la f igu re 12 don ne
Pour effectuer les mesures au grammadensimètre des les caractéristiques de cette tranchée).
couches sous-jacentes, il a été nécessaire de réaliser diffé- Pour se rapprocher des conditions pratiques des chantiers
rents sondages manuels préliminaires. habituels, il a été utilisé un sablon à la teneur en eau natu-
La figure 17 montre qu'il n'a pas été possible de mettre en retle soit 5o/o et celui-ci a été mis en place en une seule
évidencede de corrélations intéressantes entre Rpet 7 d. A couche d'un mètre d'épaisseur comme cela arrive très (et
notre avis, cette absence de corrélation provient du fait que trop) f réquemment sur les chantiers.
les mesures de pénétration et celles faites au grammadensi- Pour examiner I'influence des modalités de remplissage et
mètre ne sont pas à la même échelle. En effet, si les moin- de compactage des parties latérales inférieu res voisines du
dres variations Rp sont enregistrées, tous les 5 cffi, par bloc béton, trois cas (f ig. 19) peuvent être distingués :
contre, les mesures du grammadensimètre "intègrent" o Remblaiement des parties latérales sans compactage, par
nécessairement un volume important de remblais Sur une
hauteur non négligeable, et naturellement sur cette der- simple déversement du sablon (c'est le processus très Sou-
nière la densité peut varier notablement. vent utilisé dans la pratique par les entreprises).
o Mise en place d'un sablon compacté dans les parties laté-
Par ailleurs, une faible variation de 7 o p€ut impliquer une
rales à I'aide d'une petite dame à main
variation relativement importante de Rp' or, la sensibilité
des mesures faites avec le gammadensimètre utilisé n'est o Remblaiement des parties latérales avec une grave natu-
pas suffisante à notre avis pour détecter de très faibles relle, légèrement damée à la main.
variations de densité dans des couches successives. Après que ces trois opérations aient été effectuées dans les
trois parties différentes de la tranchée, le remblaiement de
- Deuxième tranchée la f ou ille est ensu ite réalisé en u ne seu le fois sans com pac-
Cette deuxième tranchée est sans fond bétonné, le sablon a tage, puis on procède alors au compactage, à partir de la
une teneur en eau optimale, étant déversé manuellement à surface, successivement avec 2, 4, 10,20 et 40 passes du
la pelle pour éviter toute surcompaction. rouleau.
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F ig. 22 Tranchée no 3. lsobares à 30 jours
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Tranchées expérimentâles de
Décembre 1978
Après l'étude de la variation de la résistance de pointe en
fonction de la teneur en eau et de l'énergie de compactage,
il était intéressant d'analyser le cas de tranchées de plus
grande profondeur et de conf irmer I'absence d'évolution
des caractéristiques du remblai sableux en fonction du
temps. En conséquence, nous avons réalisé une tranchée
de 1,50 m de profondeur (f ig .23), le sabon ayant une teneur
en eau naturelle de 60/o a été mis en place par couches de
30 cm et compacté à I'aide du rouleau vibrant Dupleix, uti-
lisé lors de la série d'essais de Septembre 1978.
Les courbes obtenues (fig. 24) ,ndiquent que la résistance f,snai aprâ* miæen f*ar,;e * cpçctrc
de pointe augmente avec la profondeu r puis tend pratique-
ment vers une asymptote verticale à partir d'une profondeur Essai vé:rificatiqn,aprè* 2& p*xr* l
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