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La ligne verte

Paul Edgecombe est gardien-chef au bloc E (surnommé la ligne verte), celui des
condamnés à la chaise électrique, du pénitencier de Cold Mountain en Louisiane.
Un jour, un nouveau détenu arrive. Il s'agit de John Coffey, un colosse, condamné pour
le viol et le meurtre de deux fillettes, sœurs jumelles. Cependant, ces faits offrent un
contraste très troublant avec la douceur et la gentillesse de John qui est, semble-t-il, doté
de pouvoirs surnaturels. De leur côté, à part le jeune et cynique Percy Wetmore, toujours
prêt à satisfaire ses instincts sadique, Edgecombe et son équipe doutent que John soit
coupable.
Dans le bloc E, celui des condamnés à morts, que Paul Edgecombe dirige, il tient à ce
que les prisonniers jouissent malgré tout d'un environnement paisible et humain.
Percy, nouveau gardien sous les ordres de Paul, perturbe cette organisation bien huilée,
notamment par la perversité dont il fait preuve envers les détenus.
Paul souffre quant à lui d'une infection urinaire qui, non seulement le fait terriblement
souffrir, mais en plus met à mal sa vie de couple.
Un jour, John le soigne d'une manière miraculeuse : il l'empoigne et pose sa main sur
l'endroit atteint, puis recrache le mal sous forme de particules noires.
John lui explique qu'il a ce don depuis tout petit, et qu'il ne sait pas d'où il vient. C'est le
début des doutes de Paul, il commence à penser que John n'est pas coupable.
Un prisonnier, Édouard Delacroix, se lie d'amitié avec une souris, qu'il nomme Mister
Jingles.
Percy profite de la première occasion qui s'offre à lui pour écraser sauvagement le
malheureux compagnon d’Ed. Mais John le ressuscite, faisant preuve une seconde fois de
ses pouvoirs surnaturels.
Quand ils le prennent en charge, Wharton semble complètement anéanti, probablement
drogué par une forte dose de calmants. En réalité il simule, et en arrivant dans le bloc E,
il se jette sournoisement sur un gardien, Dean Stanton, pour l'étrangler.
Alors que Percy pourrait maîtriser William Wharton, il ne fait rien, de toute évidence
tétanisé par sa lâcheté. Heureusement, les autres gardiens font preuve de plus de sang-
froid et réussissent finalement à délivrer leur collègue et à maîtriser le nouveau venu.
En contrepartie, Paul fait jurer à Percy de demander sa mutation à l'hôpital psychiatrique
de Briar Ridge dans un poste administratif, Percy accepte si Paul le laisse diriger la
prochaine exécution.
Lors de l'exécution de Delacroix, Percy prend donc les commandes.
Poussé par sa méchanceté perverse, il s'abstient de mouiller l'éponge, que l'on pose
habituelle sur le crâne des condamnés afin que la décharge électrique aille directement au
cerveau et les tue le plus rapidement possible.
Delacroix meurt finalement carbonisé, après de très longues minutes d'une torture
inhumaine, provoquant l'indignation des témoins de l'exécution, la haine de tous ses
collègues et l'immense douleur de John (qui, grâce à ses pouvoirs, a ressenti toute la
douleur de Delacroix).
John guérit Melinda Moores, sous les yeux de son mari, mais cette fois, il ne recrache pas
le mal. En effet, juste avant cette expédition, William Wharton a attrapé John par le bras,
à travers ses barreaux, et ce contact a permis à Coffey d'avoir la révélation suivante :
Wharton est coupable du double viol et assassinat pour lequel John a été condamné.
Ayant conservé en lui le mal de la femme de Hal Moores, John le transmet alors à Percy,
prenant ainsi le contrôle sur lui : Percy abat alors sauvagement William Wharton.
Percy finit par recracher le mal, mais ne s'en remettra pas : il restera toute sa vie dans un
état catatonique et finira à l'hôpital psychiatrique de Briar Ridge... non pas en tant
qu'employé, comme prévu après l'exécution de Delacroix, mais en tant que patient.
Paul ne peut se résoudre à l'idée d'exécuter John, qu'il sait dorénavant, de manière
certaine, innocent. Il est hanté par l'idée du jugement dernier, celui au cours duquel il devra
lui-même rendre compte de ses actes.
La veille de son exécution, Paul et ses collègues demandent donc à John s'il veut qu'ils le
fassent évader. Mais John refuse. Il déclare ressentir la haine de l'humanité, ce qui lui
procure une souffrance physique et morale atroce. Il pense que seule la mort peut le
délivrer de ces maux.
Sur la chaise électrique, John refuse la cagoule que l'on pose sur la tête des exécutés. Il a
toujours peur du noir. Paul accepte cette dernière volonté et lui serre une dernière fois la
main.
Paul et ses collègues du bloc E n'accepteront plus jamais de tenir le rôle de bourreaux.
Paul et Brutus demandent leur mutation dans une maison pour jeunes délinquants,
préférant dorénavant éduquer les enfants plutôt que d'avoir à les exécuter une fois devenus
criminels.
Paul, qui trouve parfois que la ligne verte, celle qui est tracée pour chacun de nous et qui
relie notre naissance à notre mort, est bien longue, n'a plus qu'à patienter que son heure
vienne, en se demandant combien de temps il peut encore vivre si une souris vit depuis
plus de 80 ans.

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