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EPREUVE DE RATTRAPAGE
(DUREE : 02H00)
Exercice 2 (5 pts)
Dans un solide homogène et isotrope à comportement élastique linéaire, le champ des déplacements 𝑢 est
donné en fonction d’un vecteur 𝑤 par l’expression suivante :
2(1 − 𝜈) 1
𝑢𝑖 = 𝑤𝑖,𝑗𝑗 − 𝑤𝑗,𝑗𝑖
𝐺 𝐺
Exercice 3 (5 pts)
Une rosette de déformations rectangulaire à trois jauges collée en un point 𝑃 à la surface d’un solide
homogène isotrope donne les dilatations : 𝜀0 = 1.24 𝜊⁄𝜊𝜊 , 𝜀45 = 0.4 𝜊⁄𝜊𝜊 et 𝜀90 = 0.2 𝜊⁄𝜊𝜊 mesurées selon les
angles de 0°, 45° et 90° par rapport à l’axe 𝑂𝑋1 respectivement. Déterminer le coefficient de Poisson du solide
si dans la direction perpendiculaire à la surface de mesure on constate un rétrécissement 𝜀33 = −0.617 𝜊⁄𝜊𝜊 .
Rappels :
1+𝜈 𝜈 𝐸 𝜈𝐸 1 𝐸
𝜎𝑖𝑗 = 2𝜇𝜀𝑖𝑗 + 𝜆𝜀𝑘𝑘 𝛿𝑖𝑗 ; 𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝜎𝑘𝑘 𝛿𝑖𝑗 ; 2𝐺 = 2𝜇 = ; 𝜆 = (1+𝜈)(1−2𝜈) ; 𝐾 = ; 𝜇 Δ𝑢 + (𝜆 + 𝜇) ∇(∇T 𝑢) = 0
𝐸 𝐸 1+𝜈 3 1−2𝜈
Exercice N°1
1) Contraintes et directions principales
1
𝜎𝐼 = 29 𝑀𝑃𝑎 𝑋𝐼 = ± [0]
0
1 0 0
𝜎𝐼𝐼 = 10 𝑀𝑃𝑎 𝑋𝐼𝐼 = ± [1] = [0.1644]
√37 6 0.9864
1 0 0
𝜎𝐼𝐼𝐼 = −27 𝑀𝑃𝑎 𝑋𝐼𝐼𝐼 = ± [−6] = [−0.9864]
√37 6 0.1644
2) Description de la rotation
Il s’agit d’une rotation autour de l’axe 𝑂𝑋3 d’angle
0.8964
𝜃 = arctan ≈ 80.54° (9.46°)
0.1644
1 0 0
La matrice de rotation d’axes est : [𝐴] = [0 1⁄√37 6⁄√37]
0 −6⁄√37 1⁄√37
29
1
Le vecteur contrainte : 𝑇 = 𝜎 ∙ 𝑛 = [−46]
√6
21
La composante normale 𝜎𝑛 = 𝑛 ∙ 𝑇 = −7 𝑀𝑃𝑎
(𝑠) (𝑠) 2
La composante tangentielle : 𝜎𝑡 = √|𝑇 (𝑠) |2 − (𝜎𝑛 ) = 0 𝑀𝑃𝑎
(𝑑) (𝑑) 2
La composante tangentielle : 𝜎𝑡 = √|𝑇 (𝑑) |2 − (𝜎𝑛 ) = 22.745 𝑀𝑃𝑎
8) Commentaires
Le vecteur contraintes est la somme des deux vecteurs sphérique et déviateur
La composante normale est la somme des deux composantes normales
La composante tangentielle est due uniquement au déviateur.
Exercice N°2
1) Ecritures indicielles :
𝜕
𝑤𝑗,𝑗𝑘𝑘𝑖 = [Δ(𝑤𝑗,𝑗 )] = grad(Laplacien(div 𝑤))
𝜕𝑥𝑖
𝜕 𝜕
𝑤𝑖,𝑗𝑗𝑘𝑘 = ∑ 2 (∑ ) 𝑤𝑖 = Laplacien(Laplacien(𝑤𝑖 )
𝜕𝑥𝑘 𝜕𝑥𝑗2
2) Fonction 𝑤 bi-harmonique :
L’équation de Navier pour les déplacements s’écrie en absence des forces de volume :
𝜇 Δ𝑢 + (𝜆 + 𝜇) ∇(∇T 𝑢) = 0
En écriture indicielle :
𝜇 𝑢𝑖,𝑗𝑗 + (𝜆 + 𝜇)𝑢𝑗,𝑗𝑖 = 0
En utilisant un indice 𝑘 différent de 𝑗 :
𝜇 𝑢𝑖,𝑘𝑘 + (𝜆 + 𝜇)𝑢𝑘,𝑘𝑖 = 0
avec
𝐸 𝐺
(𝜆 + 𝜇) = =
2(1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 1 − 2𝜈
En remplaçant 𝑢 en fonction 𝑤 on peut écrire :
𝜇 𝑢𝑖,𝑘𝑘 = 2(1 − 𝜈) 𝑤𝑖,𝑗𝑗𝑘𝑘 − 𝑤𝑗,𝑗𝑖𝑘𝑘
𝐺 2(1 − 𝜈) 𝐺 1
(𝜆 + 𝜇)𝑢𝑘,𝑘𝑖 = ∙ 𝑤𝑘,𝑗𝑗𝑘𝑖 − ∙ 𝑤𝑗,𝑗𝑘𝑘𝑖
1 − 2𝜈 𝐺 1 − 2𝜈 𝐺
2(1 − 𝜈) 1
= 𝑤 − 𝑤
1 − 2𝜈 𝑘,𝑗𝑗𝑘𝑖 1 − 2𝜈 𝑗,𝑗𝑘𝑘𝑖
2(1 − 𝜈) 1
2(1 − 𝜈) 𝑤𝑖,𝑗𝑗𝑘𝑘 − 𝑤𝑗,𝑗𝑖𝑘𝑘 + 𝑤 − 𝑤 =0
1 − 2𝜈 𝑘,𝑗𝑗𝑘𝑖 1 − 2𝜈 𝑗,𝑗𝑘𝑘𝑖
Or :
𝑤𝑗,𝑗𝑖𝑘𝑘 = 𝑤𝑘,𝑗𝑗𝑘𝑖 = 𝑤𝑗,𝑗𝑘𝑘𝑖 = grad(Laplacien(div 𝑤))
Ce qui donne :
2(1 − 𝜈) 1
2(1 − 𝜈) 𝑤𝑖,𝑗𝑗𝑘𝑘 + 𝑤𝑗,𝑗𝑖𝑘𝑘 (−1 + − )=0
1 − 2𝜈 1 − 2𝜈
2(1−𝜈) 1
Comme : −1 + − = 0 ; on obtient 𝑤𝑖,𝑗𝑗𝑘𝑘 = 0 ; soit : ΔΔ𝑤 = 0 d’où 𝑤 bi-harminique
1−2𝜈 1−2𝜈
Exercice N°3
Le solide étant en état de contraintes plan, la contrainte tangentielle maximale au point 𝑃 est :
𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝜎𝐼 − 𝜎𝐼𝐼
𝜎𝐼 et 𝜎𝐼𝐼 sont les contraintes principales majeure et mineure.
Le tenseur des contraintes est fonction du tenseur des déformations qui est lui-même donné avec les trois
mesures.
En posant :
𝜀11 𝜀12 0
𝜺 = [𝜀12 𝜀22 0]
0 0 𝜀33
1
Dans la direction parallèle à 𝑂𝑋1 (angle 0°), la dilatation est 𝜀0 =< 1 0 0 > 𝜺 [0] = 𝜀11 = 1.24 10−3
0
Dans la direction faisant 90° avec 𝑂𝑋1 la dilatation est
0
𝜀45 =< 0 1 0 > 𝜺 [1] = 𝜀22 = 0.2 10−3
0