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L’utilisation du
diagnostic
financier dans
l’analyse des
risques de crédit.
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Introduction
Ainsi La gestion des risques couvre tous les points susceptibles de poser problème dans
une entreprise. Il s’agit, pour ceux qui font de la gestion des risques leur métier, de savoir si un
débiteur peut être dans l’incapacité de rembourser l’argent emprunté. La gestion de risque est
appelée aussi : gestion de l’exposition aux risques. Elle est définit selon « International
Financial Risk Instute » comme « l’application de l’analyse financière et de divers instruments
financiers au contrôle et à la réduction des types de risques sélectionnés ».d’ou le rôle capital de
l’analyse financière dans la prévention des risques.
Dans ce contexte de recherche et de prévention des risques on s’interroge sur quel est
l’apport de l’analyse financière dans l’évaluation de risque de crédit et dans quelle mesure le
diagnostic financier permet-t-il de le prévenir pour y faire face ? Pour mieux cerner le sujet on
a réparti notre travail en trois grands chapitres: le premier s’intéressera au crédit et ses risques,
le deuxième met l’accent sur l’apport de l’analyse financière dans la prévention de risque crédit.
Quand au dernier il va bien illustrer le sujet à travers une étude de cas pratique.
L’activité bancaire peut se résumer dans la réception de fonds d’un coté et la réalisation
d’opérations financières d’un autre coté, parmi ces opérations, l’octroi de crédit constitue sans
doute une des activités les plus captivantes pour une banque, mais aussi les plus avantageuses.
A. Définition du crédit
Pour mieux cerner la notion de crédit, nous présentons les principales définitions du
crédit comme suit : Prêt accordé par un particulier ou par un organisme bancaire contre
promesse de remboursement dans un délai déterminé et paiement d’intérêts. (Encyclopédie
encarta 2004)
Confiance accordé par une personne à une autre (crédibilité de quelqu’un = fiabilité).
Selon M.G.P.Dutaillie1 « Faire crédit, c’est faire confiance, c’est donner librement la
disposition effective et immédiate d’un bien réel ou d’un pouvoir d’achat, contre la promesse
que le même, ou un bien équivalent vous sera restitué dans un certain délai, le plus souvent avec
rémunération du service rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que
comporte la nature même de ce service ».
Remarquons que selon ces différentes définitions, le crédit se caractérise par la
conjugaison des cinq éléments suivants2 :
- la confiance du prêteur dans l’emprunteur ;
- le temps consenti par le prêteur pour le remboursement du prêt ;
- la promesse de rembourser de l’emprunteur ;
- la rémunération du service c’est l’intérêt que verse l’emprunteur au prêteur ;
- le risque « potentiel » de l’opération que supporte le prêteur.
Les crédits bancaires peuvent financer le cycle d’exploitation des entreprises comme
elles peuvent contribuer à la réalisation de programmes d’investissement.
1
M.G .P.DUTAILLIE, « le risque du crédit bancaire », Editions Ripert, 1971 P.24
2
M.M.A.BERRADA, « les techniques de banque et de crédit au Maroc »,3eme édition, 1991
3
KAWTAR ENNAYER « Gestion de risque crédit : quels enjeu pour les banques marocaines » juillet 2006 P.35
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Ces types de crédits visent à satisfaire les besoins temporaires de capitaux pour éviter la
cessation de paiement ou la perturbation de l’activité de l’entreprise, financer les besoins en
fonds de roulement, et faire face à certains décalages dans le temps entre les recettes et les
dépenses de l’entreprise. Dans cette catégorie de crédits on pourra distinguer entre :
- Les crédits par décaissement : qui impliquent un décaissement effectif de l’argent (cas
de facilité de caisse, découvert, l’escompte, des avances diverses, etc. …)
- les crédits par signature : où le banquier s’engage par signature sans décaissement
effectif d’argent lors de l’octroi de crédit (diverses cautions).
Il est à noter que la distinction entre les deux types de crédits n’est pas absolue, puisque
le banquier peut être appelé à faire un décaissement effectif lorsque le risque pour lequel il s’est
porté garant se réalise.
Comme il a été cité ci-dessus Les crédits par décaissement se sont des crédits qui
impliquent un décaissement effectif de l’argent. On distingue en grande partie 3 cas de figures :
il s’agit essentiellement :
*-les facilités de caisse
*-les crédits de mobilisation
*-les ouvertures de crédits
1.1.1-les facilités de caisse
Il s’agit des crédits consentis à l’entreprise lorsqu'elle a besoin de faire face à une gêne
momentanée de trésorerie. C’est un crédit bancaire de très courte durée (quelques jours)
permettant à l’entreprise de faire face aux décalages passagers entre ses encaissements.
C’est le crédit bancaire le plus souple, c’est une autorisation de crédit d’un montant
donné, que l’entreprise aura la possibilité d’utiliser d’ici une date donnée si elle le juge utile. Ils
impliquent le moins de formalités et de création de papier .ils peuvent être fréquemment
renouvelés, mais reste toujours limité tant pour son montant que pour sa durée.
1.1.2.-les crédits de mobilisation4
Il s’agit des crédits qui se traduisent par un crédit accordé à l'entreprise, garanti en
quelque sorte par certains de ses actifs à court terme : parmi ces actifs le plus fréquemment
4
WAFAA TANI « Gestion de risque crédit cas de la banque populaire du centre sud » année universitaire
2005/2006 P.46
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utilisé est l’encours des créances sur les clients, mais il peut s’agir également d’un stock
particulier ou d’un portefeuille de titres de placement. Les cas les plus répondus sont :
L’escompte commercial, le Crédit Mobilisable des Créances Commerciales. (C.M.C.C.) et
l’ouverture de crédits.
*- L’escompte commercial :
C’est le cas le plus ancien et qui correspond à une remise à l’escompte des effets de
commerce (traites ou billets à ordre) détenus par l’entreprise sur ses clients, lui permettant
d’obtenir de son banquier, dans la limite d’un plafond d’escompte, la disposition immédiate du
montant de ses effets, diminué des agios et des commissions correspondantes.
L’escompte commercial est la forme de crédit à court terme qui demeure la plus
répandue. Il permet à l’entreprise d’obtenir un crédit et en même temps de faire assurer par le
banquier l’encaissement des ses créances. Toutefois il reste le crédit le plus contesté vu la
lourdeur de la procédure administrative et du coût qui en résulte pour les banques. C’est
pourquoi une nouvelle forme de crédit tend à remplacer l’escompte commercial : le C .M.C.C.
*- Le Crédit Mobilisable des Créances Commerciales(C .M.C.C. ) :
C’est un crédit global matérialisé sous la forme de billets à ordre escomptés par la
banque. À la différence près que la procédure d’escompte ne s’applique plus ici effet par effet
mais à travers un bordereau récapitulatif des effets que l’entreprise entend mobiliser auprès de
sa banque.
1.1.3. Les ouvertures de crédit :
Il s’agit de tous les crédits non spécialisés accordés. Ces crédits sont cependant fondés
sur des opérations déterminées (fabrication, détention de stocks du fait de fluctuations
saisonnières, attente d’une opération financière) mais leur montant est global pour une ou
plusieurs périodes de l’année. Ils se présentent sous deux formes :
a- Crédit par caisse :
C’est l’autorisation de tirage sur le compte ouvert par le banquier au nom de l’entreprise
en l’absence de provision. Désigné le plus souvent sous le terme de découvert, il a l’avantage
de simplicité puis qui’ il s’adapte rigoureusement aux besoins de l’entreprise, mais à côté, il est
très coûteux dû au montant élevé des intérêts et commissions.
l’investissement. Les investissements que le banquier peut être appelé à financer peuvent
consister en la création, l’extension, la modernisation ou la restructuration d’une entité de
production des biens ou de services. Le volume d’un crédit d’investissement est souvent élevé,
sa durée peut aller du moyen au long terme : elle s'étend généralement sur une période de deux
à quinze ans, avec une prépondérance allant vers la période de sept à douze ans. L'échéance
finale sera fonction de la durée économique du bien, qu'elle ne peut en principe excéder.
L’appréciation de l’importance de l’investissement dépend de plusieurs facteurs6 :
*-l’évolution est caractéristique de la demande (en quantité et en qualité)
*-la concurrence existante
*-la prévision de l’offre
*-la rentabilité prévisionnelle (cash flow, le chiffre d’affaire etc.…)
La banque est appelé à courir un risque à chaque fois qu’elle octrois un crédit, ce risque
entre, en effet, en jeu dés que la banque se met en attente de rentrée de ses fonds mobilisés et
que la probabilité de leur récupération est inférieur à 100 %. L’activité bancaire peut se résumer
donc dans la réception de fonds d’un côté et la réalisation d’opérations financières d’un autre
côté, parmi ces opérations, l’octroi de crédit, qui constitue sans doute une des activités les plus
captivantes pour une banque, mais aussi les plus dangereuses. D’où l’intérêt pour la banque de
trouver le meilleur rapport entre rentabilité recherchée et risques encourus et plus spécialement
le risque crédit auquel les banques sont confrontées sans cesse. Il sera donc important de mettre
en exergue cette notion et de traiter également aussi ses différentes composantes.
6
KAWTAR ENNAYER « Gestion de risque crédit : quels enjeu pour les banques marocaines » juillet 2006 P.51
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WAFAA TANI « Gestion de risque crédit cas de la banque populaire du centre sud » année universitaire
2005/2006 P.58
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imposant aux établissements de crédit les règles applicables dans ce domaine notamment en
matière de traitement comptable et de provisionnement.
A ce titre, « sont considérées comme créances en souffrance les créances qui présentent
un risque de non recouvrement total ou partiel eu égard à la détérioration de la capacité de
remboursement immédiate et/ou futur de la contrepartie »9.
Une créance est donc dite en souffrance quand elle est détenue sur un client dont la solvabilité
apparaît compromise, lorsque les retards de remboursement sont signalés ou quand elle présente
un caractère contentieux en raison d’une procédure de redressement ou de liquidation
judiciaire ; et ce quelque soit la garantie dont elle est assortie.
synthétiser, le risque de crédit lié à une position dépend principalement de trois facteurs
exposés, la probabilité de défaut et le taux de recouvrement.
Il est toutefois utile de signaler que, le risque de crédit encours en ne considérant que ce
seul aspect serait toutefois réducteur. Les risques que l’on pourrait qualifier d’additionnels ou
de connexes au risque de crédit bancaire doivent également être maîtrisés et donc préalablement
évalués et qui prennent naissance lors de l’initiation des transactions et le plus souvent
perdurent jusqu’à l’échéance finale. On distingue essentiellement10 :
- Risque de garantie :
La banque peut devoir supporter une perte si elle ne peut exercer la garantie attachée à
un prêt en défaut ou si le produit de cette action s’avère insuffisant pour couvrir les
engagements accumulés par le débiteur (recouvrement retardé par les actions en justice ou
incomplètes dues à la surévaluation de la garantie).
- Risque « pays » :
Bien connu des grands établissements, il se manifeste lorsqu’un pays étranger ne dispose plus
de réserves suffisantes pour faire face aux engagements en monnaie étrangère de se
ressortissants.
- Risque de change :
Il naît chaque fois que l’établissement accorde un crédit dans une monnaie qui n’est pas celle de
l’expression de ses capitaux propres.
Les crédits destinés aux entreprises11 sont plus variés que les crédits aux particuliers et
leur montant est beaucoup plus élevé. L’étude de ce risque a été longtemps considérée comme
une fonction noble dans la banque, fonction qui permet au banquier de faire la preuve de son
sens des affaires, de son flair et cela selon une approche traditionnelle complétée parfois par les
méthodes de type CREDIT scoring.
A- L’approche traditionnelle :
10
KAWTAR ENNAYER « Gestion de risque crédit : quels enjeu pour les banques marocaines » juillet 2006
P.69
11
Gestion de la banque, du diagnostic à la stratégie , Sylvie de coussergues, 4 eme édition dunod2006, p163
P a g e | 11
Elle repose sur le diagnostic financier de l’entreprise avec ses trois étapes habituelles
dont la dernière, la prise de décision, sera plus détaillée dans l’étude de cas.
• S’il s’agit d’un besoin de trésorerie à court terme, il convient de vérifier la solvabilité12
de l’entreprise dans les semaines ou les mois à venir : encaissera-telle suffisamment de
recettes pour rembourser les crédits ? l’analyse financière se concentre alors sur la
liquidité, la qualité des actifs et l’échéancier dépenses-recettes.
• S’il s’agit d’un besoin de financement issu du cycle d’investissement, l’analyse
financière portera sur les perspectives de développement : l’activité nouvelle engendrée
par l’investissement dégagera-telle une marge suffisante pour permettre le
remboursement des crédits et le maintien de l’équilibre financier ?
12
Gestion de la banque, du diagnostic à la stratégie , Sylvie de coussergues, 4 eme édition dunod2006, p163
13
Alain GALESNE « Le Diagnostic bancaire de l’Entreprise », RENNES : Editions on linedu Céréfia, 2004.PP
150-161
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14
L’analyse discriminante est une méthode statistique qui permet, à partir d’un ensemble d’informations qui
caractérisent chaque élément d’une population, de distinguer plusieurs classes homogènes vis-à-vis d’un critère
préétabli et d’affecter tout nouvel élément à la classe à laquelle il appartient.
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De ces deux contributions, c'est la seconde qui a eu le plus d'impact, justifié par la
relative simplicité de la technique utilisée, sa commodité d'emploi et sa capacité à intégrer
plusieurs ratios dans une même fonction d'évaluation.
15
L'enjeu pour un utilisateur potentiel étant de prévoir suffisamment de temps à l'avance si une entreprise,
candidate à un prêt bancaire, appartiendra au groupe des entreprises défaillantes (1er groupe) ou au groupe des
entreprises saines (2ème groupe).
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Se situant dans un plan X1 O X2, la droite discriminante (fonction score) peut être
définie par une fonction de X1 et X2 , f (X1, X2) ,et peut être représentée par :
X1 et X2 étant les mesures des ratios retenus dans la fonction score résultante ;
Dans le cas général (présence de n variable), la fonction score est obtenue au terme d'une
procédure pas-à-pas, consistant à intégrer successivement dans la fonction Z les ratios, dans
l'ordre de leur contribution discriminante et ce, tant que le pouvoir discriminant de la fonction
score progresse avec l'introduction d'un ratio supplémentaire.
Au terme de cette procédure, l'analyste disposera d'une fonction discriminante de forme
générale :
Z, le score, correspondant à la valeur d'une moyenne pondérée où les Xi sont les ratios qui
permettent de prévoir le mieux la réalité, et les ai les poids qu'il convient d'affecter à
chacun d'eux.
pour lesquelles le modèle fournit une réponse non ambigüe (sociétés défaillantes si Z < Zl,
sociétés saines si Z > Zm). Face à cette situation, trois solutions peuvent être entretenues :
La première solution consiste à limiter l'utilisation du modèle aux 2 catégories extrêmes,
et à l'abandonner pour le traitement de la partie centrale, au risque d'éliminer du diagnostic bon
nombre de dossiers intermédiaires.
Une seconde solution pourrait être, au terme de cette première étape, de mettre l'accent
sur les cas à problème et d'envisager une seconde analyse discriminante sur l'échantillon réduit
des dossiers incertains, et de mettre à jour une fonction discriminante complémentaire
susceptible d'opérer le tri entre entreprises défaillantes et entreprises saines, les premières
seules posant problème.
Une troisième solution, plus simple, consisterait à déterminer par le calcul un score
limite Zc, se situant entre Zl et Zm, qui, unique, départagera le domaine de variation de Z en
deux zones et non trois comme dans la première solution, sur la base duquel sera prise la
décision d'affecter telle ou telle entreprise à telle ou telle classe.
C'est la troisième solution qui a été la plus fréquemment retenue par les divers
utilisateurs de l'analyse discriminante linéaire multiple appliquée à la décision d'octroi de
crédit.130 Cette solution consiste à calculer un seuil qualifié de seuil-critique ou de score-
limite Zc, d'expression générale :
avec :
Zc = seuil-critique ou score -limite
q1 = probabilité a priori de faillite de l'entreprise
q2 = probabilité a priori de non faillite de l'entreprise
C1 = coût de l'éventuelle erreur de classement de type 1 (consistant à déclarer saine, au terme
de l'utilisation du modèle une entreprise qui déposera ultérieurement son bilan. Dans ce cas de
figure, le coût de l'erreur correspond à la perte sèche de la partie du capital non encore
remboursée à la date du dépot de bilan, qui ne pourra pas être recouvrée par celle-ci.
C2 = coût de l'éventuelle erreur de classement de type 2 (consistant à déclarer défaillante, au
terme de l'utilisation du modèle, une entreprise qui finalement échappera au dépot de bilan.. Le
fait pour la banque de l'avoir considérée comme défaillante potentielle, et de lui avoir refusé le
crédit qu'elle demandait, aura pour la banque un coût, le coût d'opportunité associé au produit
net bancaire perdu du fait de ne pas avoir réalisé cette opération de prêt ou, si le client à la suite
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de ce refus cesse toute relation d’affaires avec elle, le coût d’opportunité associé à la perte de la
totalité du produit net bancaire global qu’aurait assurée l’entreprise à l’établissement bancaire
au cours des années ultérieures.
A titre d'exemple, dans le cas d'une situation où q1 et q2 seraient estimés identiques (q1
= q2 = 0.50) et où C1 et C2 seraient également estimés identiques, la formulation précédente
conduirait à un Zc égal à :
Zc = log 1 = 0
Le niveau 0 constituant alors le score-limite en deçà duquel toute entreprise sera
considérée comme potentiellement défaillante, au delà duquel toute entreprise sera considérée
comme saine.
• Les fonctions discriminantes reposent sur une démarche objective pour le choix
des ratios et des coefficients de prédiction; ce qui permet d’aboutir à un bon
pouvoir de discrimination.
• Les fonctions retenues sont couramment utilisées par les études empiriques, ce
qui permet de conférer une certaine fiabilité à ces modèles.
16
AGHERRABI Majid, « Les enjeux du scoring au Maroc », ENCGT, 2002, P 25.
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2- Limites du scoring:
• Les fonctions discriminantes ne sont pas applicables à certaines entreprises.
• Les modèles retenus ont été élaborés dans un contexte économique déterminé. Il
est donc évident que si les conditions économiques se modifient, les modèles
appellent des modifications des ratios utilisés et / ou des coefficients de
pondération.
• Le score n’est pas un moyen de gestion, il offre une indication sur le degré de
vulnérabilité de l’entreprise.
La permanence de l'objectif poursuivi par ces méthodes ne doit pas cacher la réelle
évolution qu’ils ont connue. On a en fait passé de méthodes de scoring largement issues de
l'analyse financière et reposant sur des ratios financiers fondamentaux en nombre restreint à
des méthodes plus complexes pour obtenir des notes de plus en plus fiables et précises,
notamment en tenant compte des spécificités sectorielles.
C- Réglementation prudentielle :
En 1988, le risque de crédit a entraîné la mise en place du ratio Cooke adopté par le
Comité de Bâle. Ce ratio de solvabilité exige que les établissements de crédit couvrent avec
leurs fonds propres au moins 8% de leurs engagements pondérés. Le taux de pondération
appliqué aux engagements dépend du facteur de risque lié à la contrepartie ; ainsi un
engagement de prêt sur la clientèle sera pris à 100% tandis que le même engagement sur un
autre établissement de crédit ne sera considéré qu'à hauteur de 20%.
P a g e | 19
Par ailleurs, les règles d'adéquation des fonds propres sont au cœur de la réglementation
de 1988. Cette dernière vise à instaurer un plancher de fonds propres en fonction des risques
pris et se limite dans un premier temps au risque de contrepartie. Trois catégories de fonds
propres sont distinguées : les fonds propres de base ou « noyau dur » ou « tier one »
(comprenant le capital, les réserves, etc.), les fonds propres complémentaires ou « noyau mou »
ou « tier two » (comprenant les titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI)) et les fonds
pour risques bancaires généraux (FRBG).
Les fonds propres complémentaires doivent être inférieurs ou égaux aux fonds propres
de base. En outre, un établissement de crédit ne peut s'engager au-delà de 20% de ses fonds
propres sur un même bénéficiaire. C'est la règle de division des risques. Néanmoins, le ratio
Cooke rencontre quelques problèmes. Tout d'abord, au numérateur, la définition exacte des
fonds propres n'est pas claire. En effet, la différence entre les fonds propres et les dettes est
actuellement atténuée avec l'apparition de produits hybrides tels que les TSDI, les produits
mezzanines...Ensuite, au dénominateur, les pondérations imposées sur les actifs ne reflètent pas
correctement les risques de crédit encourus par les établissements de crédit. Si une banque
octroie un crédit à un pays de l'OCDE comme la Corée et les Etats-Unis, il y a dans les deux cas
0% de pondération sur les fonds propres.
A- Notion de notation :
Du score à la notation il n'y avait plus qu'un pas ! Pas si évident pourtant, car les
notations faisant référence sur le marché sont l'aboutissement d'une démarche d'évaluation
concertée et multidimensionnelle (ou multidisciplinaire) recouvrant des domaines à priori
éloignés de la gestion financière traditionnelle. La notation, au sens « agence de notation »,
intègre beaucoup plus ces éléments qualitatifs. Il est par exemple possible d'intégrer dans
l'analyse du risque des variables stratégiques, une étude du risque sectoriel, ainsi qu’une
évaluation de la qualité du management de l'entreprise.
Le travail sur les données qualitatives des entreprises n'est pas récent, et de nombreux
travaux ont déjà été réalisés dans ce domaine. Il a cependant connu un nouvel essor sous
l'impulsion d'agence comme Moody's et Standard and Poors. La plupart des grandes
entreprises font désormais le choix d'être notées, tout spécialement lorsqu'elles doivent faire
appel à l'épargne publique. Un nouveau lobby semble s'être constitué.
Le travail de fonds réalisé par les agences de notation ou par des établissements de
crédit en matière de grilles de cotation fait cependant apparaître des dimensions d'analyse
pertinentes. Dans cette partie nous présenterons tout d'abord une liste de variables qualitatives
avant de détailler le processus de notation mis en place par la plupart des agences.
Les grilles de cotations font, entre autres, apparaître les variables suivantes (cette liste ne
prétend pas être exhaustive) :
• L'appartenance à un groupe
• Nature et taille des clients (intermédiaire ou final)
• Concentration du portefeuille clients
• Fidélisation des clients
• Type de marché (cyclique ou non, saisonnier ou non,...)
• Activités de sous-traitance
• Régularité de la croissance de l'activité (chiffre d'affaires souvent)
• Nature des garanties données sur des crédits antérieurs (hypothèques,...)
• Qualité du dirigeant (âge, formation, expérience entrepreneuriale, antécédents
bancaires, capacité de persuasion au sens commercial, qualité de gestion du
personnel,...)
P a g e | 21
B- La notation externe :
Les agences attribuent au moment du lancement d'une émission, une note faisant l'objet
d'un suivi régulier, jusqu'au remboursement. Leur décision se fonde en partie sur des
informations publiées sur l'émission, l'entreprise, le contexte économique et sectoriel. Les
agences ont également accès, lors des visites, d'entretiens avec les principaux dirigeants, à des
éléments d'informations plus confidentiels sur les performances, la finance, les projets et
perspectives de l'émetteur. Les banques se basent sur leurs notes pour apprécier les probabilités
de défaut des émetteurs car ces notes sont publiques, c'est l'émetteur lui-même qui paye les
agences de notation.
Il n'est donc pas nécessaire que les banques évaluent par elles mêmes le risque de ces
entreprises car d'une part, cela leur reviendrait cher alors que l'information est gratuite, et
d'autre part, la fiabilité des notes des ces agences est reconnue par tous. Le problème se pose
différemment en ce qui concerne les entreprises de taille plus modeste, qui ne sont pas notées
par ces agences. En fait, seulement 15% des entreprises européennes sont notées par des
agences de notation, ce qui montre la nécessité pour les banques d'établir un système de rating
interne performant.
C- La notation interne :
Ces notations internes évaluant le degré de risque des contreparties proviennent
d'évaluations effectuées par les banques selon différentes méthodes classiques, dont le scoring
( voir chapitre précédent ) et l'analyse financière. Il s'agit d'évaluer la santé financière de
l'entreprise à partir de tous les documents dont dispose la banque. Elle est effectuée dans les
banques par les analystes crédit. Nous ne rentrerons pas dans le détail, dans le cadre de cette
étude, des méthodes d'analyse financière, mais il est important de bien noter que cette analyse
sera orientée vers une évaluation du risque de défaillance de l'entreprise. On peut dans
l'ensemble la décomposer en plusieurs étapes :
sont signalés.
C C
F/Z Défaut Situation de défaut due à un impayé (de
3 mois en général) ou à un doute
caractérisé de la banque sur la
solvabilité du débiteur.
point de vue méthodologique), la VaR peut-être passablement compliquée faisant appel à des
notions avancées de statistique, stochastique et de probabilité.
• Définition de la VaR
La VaR est l'abréviation d'un terme anglais, « Value at Risk » qui signifie « valeur en
risque », utilisée habituellement pour mesurer le risque de marché relatif à un portefeuille
d'actifs. Il s'agit du montant des pertes maximum sur un horizon temporel donné et un niveau de
confiance choisi, si l'on exclut les événements défavorables ayant une faible probabilité de se
produire.
En effet une définition succincte de la VaR, est de dire : « La Valeur-à-Risque d’un
portefeuille d’une certaine valeur initiale, est le maximum de perte, dont peut souffrir ce
portefeuille, dans un horizon future donné et pour un seuil de confiance donné ». Cet horizon
peut être de 1 jour à plusieurs semaines et le niveau de confiance, peut être choisi entre 95% à
99.9%. Ces dernières années, et après les faillites biens connues de certaines grandes banques,
au début des années 1990, tel que la Barings Bank, plusieurs institutions financières, dont les
activités de finance internationale, peuvent se chiffrer en milliards de dollars, ont commencées à
adoptées la Valeur-à-Risque, pour gérer, quantifier et établir des informations correctes sur les
portefeuilles qu’ils détiennent. La mesure de la VaR a également été promue par le Comité de
Bâle, dans ces amendements de 1996 sur les modèles Interne de mesure du risque, et ces
Directives sur la Charges de fond propres.
• Principe de la VaR
La Valeur à Risque (VaR) est devenue la mesure standard du risque, employée par les
institutions financières et les régulateurs. La popularité de la VaR est essentiellement due à son
concept assez simple. Cependant, sa mesure est un vrai chalenge de statistique, et aucune des
méthodes qui seront développées plus loin, ne procure une entière satisfaction. Puisque la VaR
peut être évaluée comme le quantile des rendements futurs d’un portefeuille,
conditionnellement à l’information présente et puisque la fonction de distribution des
rendements de portefeuille change dans le temps, le chalenge est de trouver le bon modèle
dynamique, qui décrit ce changement. Cette notion de la VaR repose donc sur trois paramètres
fondamentaux :
- Et un horizon temporel donné. Le principe de détermination d'une VaR est simple. La relation
entre une valeur possible est ses chances de survenir est une distribution de probabilité. Dés
lors tout devient affaire de probabilité. Il s'agit de déterminer quel niveau de pertes potentielles
ne sera dépassé que dans une fraction faible des cas. Au-delà, l'établissement bancaire fait
défaut par définition. Cette fraction s'appelle le seuil de tolérance pour le risque. La Valeur-à-
Risque est la mesure du maximum de changement potentielle, dans la valeur d’un portefeuille
d’instruments financiers, avec une certaine probabilité et sur un certain horizon. La VaR répond
à question suivante : combien je peux perdre avec une probabilité dans un horizon donné.
• Objectif de la VaR
La VaR a été développé pour donner un indicateur simple de l’exposition d’une
institution financière aux risques de marché. En tant qu’outil de gestion du risque elle permet de
fournir des informations sur les concentrations de risques par type de marché et par produit
financier. Elle permet aussi de fixer des limites de négociation et d’évaluer les performances.
Bien que la notion de Valeur à Risque soit simple, son implémentation ne l’est pas
autant.
Le chalenge de la meilleure méthode de calcul ne sera jamais relevé, puisque à ce jour,
personne ne peu affirmer la certitude sur la loi de distribution des rendements d’actifs
financiers. Malgré que les propriétés de ces actifs, sont maintenant bien connues.
Les institutions financières doivent gérer des portefeuilles comprenant une grande
Variété d’actifs financiers traditionnels et dérivés et ce, avec des positions importantes dans
plusieurs marchés internationaux. La sensibilité des composants du portefeuille aux divers
facteurs de risque n’est pas la même car ces derniers diffèrent d’un instrument à l’autre. Nous
en avons conclu que le choix de la méthode de calcul de la VaR, dépend étroitement de la
nature des instruments qui compose le portefeuille.
• Formulation mathématique de la VaR
Si nous pouvons observer les rendements (R) d’un portefeuille (W), il est possible de
calculer la VaR à l’aide de l’équation suivante :
VaR(W) = W * {E[R] – Q[R,c]},
Où E[R] est le rendement espéré (le rendement moyen) et Q[R,c] est le centile c. Comment
calculer Q[R,c]? Deux méthodes sont couramment utilisées.
a) VaR non-paramétrique
P a g e | 28
La méthode non-paramétrique nécessite que nous allions directement observer les données, les
classer et ainsi analyser la distribution des pertes possibles et leurs fréquences. Il faut classer les
données de la pire perte au plus gros profit et en choisissant le centile 1% et 5%, il ainsi
possible de calculer la VaR(1%) et la VaR(5%).
Q[R,c] = centile c observé à l’aide de l’historique des rendements calculés
b) VaR paramétrique
Afin d’utiliser la méthode paramétrique, une hypothèse sur la distribution statistique de nos
profits et pertes s’impose. Couramment, la distribution normale est utilisée pour modéliser les
rendements d’un actif. Si nous connaissons l’écart type du rendement du portefeuille et
connaissons la distribution normale, il est possible de connaître quel est la VaR du portefeuille :
Q[R,c] = αcσR,
Où σR est l’écart type des rendements et α est le nombre d’écart type associé à un certain
centile c. Par exemple, pour calculer un VaR(1%), on utilise α = 2.33 et pour calculer un
VaR(5%), on utilise α = 1.65.
• Problèmes reliés à l’utilisation de la VaR
a) Le calcul de la VaR implique une décision quant à la quantité de donnés historiques à utiliser
(fenêtre historique). Est-ce que la volatilité des rendements récemment observée représente bien
le risque d’un actif ou devrions-nous plutôt utiliser une fenêtre historique de 5, 10 ou 20 ans ?
b) La VaR ne permet pas de connaître l’importance de la perte potentielle pour les journées où
la perte sera plus importante que la VaR calculée.
c) L’utilisation de VaR paramétrique implique l’hypothèse voulant que la distribution des
rendements soit normale. Par contre, il a été démontré que les rendements des actifs financiers
ne sont pas forcément distribués normalement.
En dépit de notre rapport sur le risque de crédit et les différentes techniques du diagnostic
financier a fin de limiter au mieux les risques liés aux crédits accordés aux entreprises, il
convient de faire une étude de cas.
Cette entreprise porte sur une banque et un client dont les noms ne veulent pas être cité.
Toutefois, nous suggérons de nommer :
X : le nom de la banque
Y : le nom de l’entreprise.
d’après les information recueillies auprès de la banque X, le bénéficiaire d’un crédit ( pour
notre cas les entreprises ), s’il n’est pas en mesure de rembourser les avances qui lui ont
consenties , la notion d’insolvabilité apparait ( qui constitue le risque principal de crédit ) ; cette
situation entraine pour le banquier une perte totale ou partielle de créance ainsi que les revenus
qui s’y attachent .les causes d’insolvabilité sont diverses et généralement recherchées dans
trois directions d’après la banque X :
• Le risque général : l’insolvabilité de l’entreprise découle de facteurs externes issus de
la situation politique ou économique ou il exerce son activité.
Connaissant déjà les risques auquel provient l’insolvabilité, la banque X peut suivre toutes les
différentes étapes aboutissant à l’octroi de crédit jusqu’au suivi final ; ces procédures respectent
les étapes suivantes :
Elle constitue la première étape avant même la collecte des informations ; pour notre cas voici
un extrait de la demande de crédit par l’entreprise Y auprès de la banque X :
la société Y est une SARL au capital de 1 000 000 dhs , elle emploi un effectif de 25
personnes er opère dans le domaine de l’informatique et télécommunication notamment ,
les études , installation , maintenance et développement de produits informatiques et
réseaux . Cette activité principale de service est accompagné par une activité de négoce «
commercialisation d’appareils de mesure ».
Crée depuis janvier 2003, la société Y a actuellement dans son portefeuille des clients
importants comme la société OROMECANICA du groupe lahjouli dont contrats en cours
1500 KMAD , ministère du transport dont contrat en cours de 400 kmad , etc….
Pour accompagner notre développement, nous vous sollicitons pour la mise en place
d’une :
• FC de 350 Kmad
Elle est l’étape la plus importante dans l’octroi de crédit ; car la décision d’octroi les outils de
l’analyse financière sont assises sur les informations suffisantes et surtout fiables.
Généralement, les informations collectées sont nombreuses selon la banque X, et touchent le
juridique, la gestion, les états de synthèse qui doivent surtout reflétés la réalité, le secteur de
l’entreprise Y ; pour notre cas nous nous intéresserons un plus aux informations financières de
l’entreprise elle-même et ses prévisions pour simplifier cette étape .
P a g e | 31
Informations générales
Associes % Associes
initial (DH) %
Ahmed 0,95 Kawtar 0,03
Date Montant de Nouveau Modalités de l'évolution
bouaza 0,03
l'évolution Capital
14/04/2002 400 000,00 1 000 000,00 AUGMENTATION PAR
COMPENSATION DES COMPTES
COURANTS DES ACTIONNAIRES
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Evolution de capital
NATURE OPERATIONS
Propres à Concernant
l'exercice les
exercices
précédents
1 2 3=2+1
I L1 PRODUITS D'EXPLOITATION
L2 Ventes de marchandises (en l'état) 0,00
L3 Ventes de biens et services produits 1 717 534,31
L4 Chiffre d'affaires 1 717 534,31 0,00 1 717 534,31
L5 Variation de stocks de produits (1) 0,00
L6 Immobilisations produites par l'entreprise pour 0,00
elle-même
L7 Subventions d'exploitation 0,00
L8 Autres produits d'exploitation 0,00
L9 Reprises d'exploitation / transferts de charges 0,00
L10 TOTAL I 1 717 534,31 0,00 1 717 534,31
II L11 CHARGES D'EXPLOITATION
L12 Achats revendus (2) de marchandises 0,00
L13 Achats consommés (2) de matières et 1 307 827,13
fournitures
L14 Autres charges externes 172 817,44
L15 Impôts et taxes 0,00
L16 Charges de personnel 127 774,75
L17 Autres charges d'exploitation 0,00
L18 Dotations d'exploitation 1 466,55
L19 TOTAL II 1 609 885,87 0,00 1 609 885,87
III L20 RESULTAT D'EXPLOITATION 107 648,44 0,00 107 648,44
IV L21 PRODUITS FINANCIERS
L22 Produits des titres de partic. et autres titres 0,00
immobilisés
L23 Gains de change 0,00
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XIV L52 TOTAL DES PRODUITS (I+IV+VIII) 1 736 263,61 0,00 1 736 263,61
XV L53 TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XIII) 1 655 361,90 0,00 1 655 361,90
XVI L54 RESULTAT NET(XIV-XV) 80 901,71 0,00 80 901,71
Quote-part dans le résultat des sociétés mises 0,00
en équivalence
Dotation aux amortissements des écarts 0,00
d'acquisition
Intérêts minoritaires 0,00
Informations emprunteur :
Infos généralisées :
Nom ou raison ATM@DATA Nationalité : MA
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sociale :
Numéro du tiers : 17800003725 Date de création du 16/04/2008
tiers :
Numéro de compte : 22503002132 Devise du compte : MAD
Code FDCO : 22501 Libellé FDCO : MR MIMOUNI ABDELAZIZ
Type de demandeur : Client
Numéro de patente : 02572675
Infos entreprise :
Forme juridique : SOCIETE A Public / Privé : SOCIETES PRIVEES
RESPONSABILITE LIMITEE
Date de création de 27/01/2003 Date d'expiration de
l'entreprise : l'entreprise :
Montant du capital : 100000000
Adresse du siège RUE SEBOU APPT 12 Code postal du siège 10106
social (1) : AGDAL social :
Adresse du siège RABAT Ville du siège social : RABAT AGDAL
social (2) :
Adresse du siège
social (3) :
Activité : Entretien et réparation de
machi
Activité exacte : BUREAU D ETUDE
Numéro de registre du 56331 Nom du groupe :
commerce :
Relation avec d'autres Non
entités du groupe
CDM :
Cotation actuelle : Cotation groupe :
Apparentés : N
Synthèse
Engagements du tiers
GENERAL /
Nature de
risque
A ce stade, le banquier utilise tous les instruments nécessaires de l’analyse financière qui sont
fort nombreux et qui dépassent le cadre de cette étude de cas, on se limitera à ceux utilisés par
la banque : analyse classique et notation interne.
En effet, le banquier étant créancier, l’analyse du risque de contrepartie est centrée sur la
solvabilité de l’emprunteur, c'est-à-dire son aptitude à rembourser ses dettes exigibles avec ses
actifs. Cette analyse de la solvabilité va différer selon que la demande de crédit concerne
l’exploitation ou l’investissement (qui est notre cas).
Pour ce cas ci, l’analyse financière portera sur les perspectives de
développement : l’activité nouvelle engendrée par l’investissement dégagera
telle une marge suffisante pour permettre le remboursement des crédits et le
maintien de l’équilibre financier ?
P a g e | 36
C’est la question principale à laquelle la banque tentera de répondre avec les techniques
de l’analyse financière à sa disposition :
La notation interne permet à la banque d’évaluer elle même le risque de défaillance de la
contrepartie, exploitant ainsi les informations privées qu’elle detient sur l’emprunteur du fait de
la relation de long terme ; elle détermine ensuite les fonds propres à constituer. le comité de
bale prévoit deux méthodes de notations internes, l’une dite de base (qui nous intéresse) et
l’autre dite avancée (qui porte sur tout un portefeuille qui nous n’expliquerons pas ici)
Selon la banque X, la manifestation du risque contrepartie est la résultante
des paramètres suivants :
• La probabilité de défaut ( PD) qui est la probabilité qu’une contrepartie soit défaillante
dans un horizon temporel déterminé , un an en général ;
• L’exposition en cas de défaut (EAD) qui représente le montant des risques sur une
contrepartie au moment de la défaillance ;
• La perte en cas de défaut (LGD) qui tient compte de taux de recouvrement de la créance
et des garanties qui lui sont attachées.
Ainsi dans cette méthode de base, la banque n’évalue que la probabilité de défaut grâce
à ses notations internes, les autres paramètres ainsi que les maturités et les effets de
diversification étant fixés par le superviseur.
La banque affirme par ailleurs que pour ce cas précis, l’analyse la plus
importante est sans doute l’analyse des perspectives pour un tel investissement.
A noter également que la société jouit d’une autonomie financière vis-à-vis des tiers , le capital
représente les deux tiers des ressources de l’entreprise et vis-à-vis de la banque ; Y compte sur
ses propres ressources.
• Le levier financier est positif et les lignes demandées sont dans les limites de
l’endettement et permettant à la société un développement de son activité et une
évolution du CA.
• La marge commerciale a connu une stabilité à hauteur de 20% en 2005 et 2006 , avant
de doubler en 2007 , ce qui témoigne d’une bonne politique commerciale et de
diversification de produit.
Le solde de la valeur ajoutée témoigne d’un bon degré de profitabilité ( 13% 2005 / 15%2006 °
ET 19 ce qui nous laisse confiant par rapport à nos engagements à court terme.
• La CAF est passée de 59 KMAD en 2006 à 157 KMAD en 2007 réalisant une nette
augmentation avec une performance dépassant 160% , ce qui nous encourage à appuyer
la demande de Y sur sa capacité de création de richesse.
• Quant aux prévisions pour les deux années à venir, la société compte développer son
activité et élargir son portefeuille client grâce à la réputation et notoriété qu’elle s’est
forgée e travaillant avec d’importants groupes (OROMECANICA, ELECAM SPIE….) ,
et prévoie un CA prévisionnel de 2400 KMAD pour l’année en cours sachant que les
marchés entamés depuis le début de l’exercice laissent présager un CA plus important.
Compte tenu de ce qui précède et des documents présentés ( bilans +cpc) ainsi que des
garanties proposées , nous sommes d’avis de mettre en place les lignes demandées.
V- Les garanties
Une fois l’avis favorable annoncé, aucun déblocage ne sera effectué si les garanties ne sont pas
assurées, histoire de limiter le risque d’insolvabilité, ce ci étant, l’entreprise Y a fait les
garanties suivantes :
• hypothèque immobilier 2rang derrière nous même à hauteur de 750 KMAD.
Une fois l’accord de crédit donné, un contrat de prêt est signé entre la banque et l’emprunteur,
prévoyant très précisément les obligations respectives des deux parties, notamment les
échéances de remboursement qui est annuelle pour notre cas, ainsi que les conditions tarifaires
il est ensuite nécessaire d’organiser le suivi crédit jusqu’à son remboursement intégral et de
prévoir le traitement à appliquer en cas de non respect de l’engagement de l’emprunteur.
Le contrôle de risque de contrepartie en tant qu’aspect du contrôle interne de la banque s’appuie
sur les mêmes principes : indépendance des contrôleurs et des contrôlés et des degrés de
contrôle, exhaustivité des contrôles, vérification de la cohérence des dossiers de crédit avec la
politique de crédit de la banque, vérification du respect des procédures lors de l’étude de la
demande de crédit puis du suivi de la demande de crédit.
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Conclusion :
Bibliographie :
OUVRAGES
• Alain GALESNE « Le Diagnostic bancaire de l’Entreprise », Editions on linedu Céréfia,
2004.
• SYLVIE DE COURSSERGUES « du diagnostic à la strategie », 4 eme édition, dunod ,
2006
• BRUSLERIE H.de, information financière et diagnostic, 2 ème édition, dunod ; 2002
• E.COHEN : ANALYSE FINANCIERE, 6 édition, économica, 2006
• E.COHEN et A SAVREL : ANALYSE FINANCIERE « outils et applications, 2 eme
edition , economica , 2006
• M.G .P.DUTAILLIE, « le risque du crédit bancaire », Editions Ripert, 1971
• M.M.A.BERRADA, « les techniques de banque et de crédit au Maroc »,3eme édition,
1991
Sommaire
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