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Chapitre III : l’analyse du bilan : le bilan financier

A. Définition du bilan financier :

1. Présentation générale :

Le PCM marocain présente le bilan dans une optique de stabilité entre les ressources à
long terme avec les emplois à long terme. C’est une logique fonctionnelle ou l’analyse
est focalisée sur une logique de séparation entre éléments immobilisés avec ceux
circulants. Les actifs d’exploitation (actifs circulants) doivent alors financés par des
ressources à court terme (Passif circulant).
Actif Financement
immobilisé permanent

Actif
circulant H.T. Passif
circulant H.T.
Trésorerie
Actif Trésorerie
Passif

Cette présentation est limitée pour les raisons suivantes :



D’où le besoin de faire appel à une vision plus adaptée à la réalité financière de
l’entreprise : le bilan financier.

2. Objectif :

Le bilan financier a pour but de mettre à la disposition de la l'analyste des informations


significatives pour se rapprocher d'une vision plus économique et financière de
l'entreprise. En effet les éléments du bilan sont classés, selon leur degré de liquidité ou
d'exigibilité croissante d'une part ; d'autre part ; les actifs sont pris pour leur valeur
vénale. Ainsi le bilan comptable fait l'objet de plusieurs retraitements.

Le bilan financier se présente comme suit :

Masse de l'actif Masse du passif


Valeurs immobilisées Actifs longs Ressources propres Capitaux

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Permanents
Dette à moyen et
long terme
Valeurs d'exploitation
(stocks) Actifs courts
Dettes à court terme Passif à moins 1 an
Valeur réalisables (moins 1 an)
Valeurs disponibles

B. L’équilibre des masses du bilan :

C’est une condition nécessaire à la bonne gestion financière des différentes


composantes l’entreprise (emplois et ressources stables, actifs et passifs circulants):
♦ Les emplois durables, qui ne se transforment que très lentement en liquidités
doivent être financés par des ressources stables.
♦ L’actif circulant, qui se transforme plus rapidement en liquidité peut être
financé par des dettes d’exploitation.

Remarque : la condition précédente n’est pas suffisante. Il importe en effet que les
rotations des divers postes de l’actif circulant, générées pour leur majeure partie par le
cycle d’exploitation soient plus rapides que celles des postes figurant dans les dettes
du même cycle. Ans le cas contraire, les échéances se présenteraient à u rythme plus
rapide que les encaissements, et cela quelle que soit la structure du bilan. D’où un
danger évident pour l’entreprise : la rupture de trésorerie et la cessation des paiements.
Dans la pratique, ces vitesses de rotation d’actifs et de passifs ne peuvent pas toujours
être parfaitement maîtrisées et ce pour des raisons diverses : aléas des affaires, baisse
des ventes etc. L’entreprise est donc appelée à traverser ainsi des périodes au cours
desquelles elle doit faire face à des remboursements de dettes sans avoir obtenu les
recettes attendues. C’est la raison pour laquelle elle doit se procurer un marge de
sécurité financière suffisante constituée par le FONDS DE ROULEMENT. En effet, si
ce dernier est insuffisant pour financer son besoin de financement, elle sera contrainte
de faire appel au système bancaire qui risque d’aggraver encore plus sa trésorerie si la
période de mauvaise conjoncture se prolonge.

Le fonds de roulement apparaît comme une notion essentielle de l’équilibre financier


puisqu’il permet à l’entreprise d’ajuster ses décaissements à ses encaissements. Le
BFR financier, lui, indique la liquidité sont l’entreprise a besoin pour faire tourner son
cycle d’exploitation sans qu’il soit affecté par un retard d’encaissement. Le trésorerie
reflète enfin la situation de l’équilibre financier de l’entreprise.

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1. Le Fonds de Roulement

Observé et mesuré à partir du bilan, le fonds de roulement est égal à la différence entre
Capitaux permanents et Actif immobilisé.

Fonds de roulement = Capitaux permanents – Actif immobilisé

Actif Capitaux
Immobilisé Propres

Dettes
Fonds de roulement Financières

Cette conception du FR coïncidait avec l’analyse comptable des capitaux permanents


(>1 an) et des valeurs immobilisées (> 1 an)

Actifs

Immobilisés Capitaux

FR liquidités Permanents

Dans les capitaux permanents comme dans les valeurs immobilisées ne sont retenus
que les éléments à plus d’un an.

En conséquence, la fraction devenant exigible au cours de l’année suivante des


emprunts, des prêts est « redescendue » dan le bas du bilan (dettes à court terme,
réalisable).

Exemple : dettes BMCE : 3 700 000 DH exercice N dont 610 000 DH à rembourser
au cours de l’exercice N+1
Ne sont retenus dans les capitaux permanents dans le bilan de l’année N : 3 700 000 –
610 000 = 3 090 000 DH
Cette conception, qui n’a pas été retenue par le PCM, mais qui conserve encore de
nombreux adeptes peut être calculée à partir du tableau des créances et du tableau des
dettes de l’ETIC.

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2. éléments de Fonds de Roulement : Besoin de financement – Trésorerie

Si nous observons de manière statique du bilan et que nous nous intéressons au bas de
ce document, nous pourrons décomposer les capitaux circulants actifs et passif en :

Fonds de roulement
Stocks,
Créances Dettes
réalisables Circulantes
150 000 100 000
Concours bancaires,
Soldes créditeurs
des banques
Disponibilités 30 000
20 000

(a) Stocks, créances et dettes d’une part ; cet ensemble dégage une différence appelée
besoin de financement global (BFG).

BFG
Stocks, 50 000
Créances
réalisables Dettes
150 000 Circulantes
100 000

(b) Trésorerie d’autre part qui comprend :


♦ A l’actif les disponibilités : comptes Banques, Etablissements financiers
(soldes débiteurs) et compte Caisse
♦ Au passif les «concours bancaires courants » et les soldes créditeurs (crédits de
trésorerie)
Cet ensemble forme la trésorerie nette de l’entreprise ; elle est égale dans ce cas à :
– 10 000 Dh (30 000 – 20 000)
Concours bancaires
Soldes cred banques
Disponibilités
20 000 30 000

De ces définitions résulte l’égalité suivante :

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Fonds de Roulement - Besoin de Financement Global = Trésorerie

Application :

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C. Les principaux retraitements à effectuer au niveau du bilan comptable

1) Les corrections de l'actif.

Les reclassements de l'actif

• Le stock outil :

• Les actifs à plus ou moins un an :

• Les titres et valeurs de placement et les effets escomptables :

Les retraitements des actifs fictifs :

• Les immobilisations en non valeur :

• Les charges constatées d'avance : ils peuvent être éliminées de l'actif du bilan ainsi
que des capitaux propres pour garder l'équilibre.

• Ecarts de conversion actif :

• Les plus values et les moins valus latents :

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2) Les corrections du passif

• La répartition du résultat :

• Dettes de financement :

• Dettes fiscales différés ou latente : tel est le cas des provision pour risques et
charges non justifiées.

• La dette fiscale doit être calculée au taux d'imposition de l'entreprise et elle sera
assimiler, suivant son échéance à plus ou moins d'un an, dette de financement,
soit au passif circulant.

• Les obligations cautionnées : Elles peuvent être intégrées à la trésorerie passif.

• Les comptes courants d'associés : ils peuvent être généralement considérés


comme des financements stables.

3) Les engagements du crédit-bail :

Exemple :

4) Présentation du tableau des reclassements et retraitements

Eléments de l’Actif Eléments du passif


Valeurs Actifs Valeurs Valeurs Valeurs Capitaux Dettes Dettes Trésorerie
bilancielles immobilisé d’exploitation réalisables disponibles propres M et L à CT passif
terme
Retraitements
Reclassements
Total

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Etude de cas :
Vous êtes chargé(e) d’une mission au sein de l’entreprise « Walacof-production » qui consiste à établir un diagnostic de sa solvabilité pour
l’exercice 2015-2016. Sur la base des informations ci-dessous, établir le diagnostic financier de l’entreprise en répondant aux questions ci-
dessous.
Actif Passif
Immobilisations en non valeurs Capitaux propres
Frais préliminaires 20.000 Capital social 404.000
Charges à repartir sur plusieurs exercices 24.000 Primes de fusion et d’apport 23.000
Primes de remboursement des emprunts 2.400 Réserves légales 47.000
Immobilisations incorporelles Autres réserves 22.560
Fond commercial 46.000 Report à nouveau 21.000
Immobilisations corporelles Résultat net 56.000
Terrains 345.000 Capitaux propres assimilés
Installations techniques matériels et outillages 114.800 Subventions 44.000
Autres immobilisations corporelles 20.000 d’investissement
Immobilisations financières Dettes de financement 54.000
Autres créances financières 23.100 Emprunts obligataires 53.000
Autres titres immobilisés 2.400 Autres dettes de
Ecart de conversion actif 5.000 financements 6.500
Provisions durables pour R 3.000
et C Provisions pour risque 12.000
Total Actif Immobilisé Provision pour charge
602.700 Ecart de conversion passif
Stocks Total 706.060
Marchandises 45.000 FCR 35.000
Produits en cours 5.700 Organismes sociaux 23.000
Produits finis 52.300 Etat 13.000
Créances de l’actif circulant Autres créances 12.000
Clients et comptes rattachés 24.500 83.000
Autres débiteurs 8.900
Total passif circulant
23.600 Crédit d’escompte 11.000
Titres et valeurs de placement
Banques (SC) 21.240
Ecart de conversion actif 14.600
Total Actif circulant 174.600
Trésorerie actif
Banques 30.000 Total TP 32.240
Caisses 14.000

Total TA
44.000
Total Actif 821.300 Total Passif 821.300

• Les titres et valeurs de placements contiennent une partie de 20 000 dhs facilement cessible;
• Les ITMO contiennent une machine dont la valeur comptable est de 70.000 dh mais évaluée à 60.000 dh ;
• Un terrain acquis 100.000 dh vaut aujourd’hui 230.000 dh ;
• Le résultat sera affecté comme suit : 5% réserves légale, 40% du solde en dividendes, 50% autres réserves, et le reste à
reporter ;
• Une provision pour risque de 2.400 dhs est sans objet et une provision pour charge de 8.000 dhs correspond à une
provision à moins d’un an.
• Une partie des créances estimée à de 24.000 dhs est totalement irrécouvrable. Cette perte n’a pas été comptabilisée au
moment de l’inventaire ;
• On estime à 50.000 dh le stock nécessaire de marchandises pour faire face à exploitation ;
• La totalité de l’écart de conversion actif sur les éléments circulants n’est pas couvert par des provisions.
• Les emprunts obligatoires sont estimés à moins d’un an pour la moitié ;
• Les autres dettes de financement sont estimées à plus d’un an pour 60.000 dh ;
• Les dettes fournisseurs doivent être considérées comme des dettes à long terme
• Les autres créanciers doivent être considérés comme des dettes à cout terme ;
• Les autres créances financières sont estimées pour les deux tiers à moins d’un an
• Les créances clients contiennent une partie recouvrable dans 13 mois (10.000 dh) ;
• Les autres débiteurs contiennent 8.000 dh recouvrable dans 6 mois, le reste dans 3 ans ;
• On retient un taux d’imposition de 30% à appliquer sur les gains latents ;
• Le stock de produits finis contient 50% considérés comme rossignols ;
• Une immobilisation inscrite au patrimoine (ITMO) de l’entreprise pour une valeur de 10.000 dh présente les
caractéristiques suivantes :
o VO : 10.000 dh ; durée de contrat : 5 ans dont 3 restant; amortie linéairement, VR : 2.000 dh, redevance
annuelle : 2.800.
Travail à faire : 1-Présenter le bilan financier ;2-Calculer le FDR, BFDR et la trésorerie nette ; 3-Commenter la situation
financière de cette entreprise ;

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D. Ratios de roulement et de trésorerie

1. En matière de B.F.

• Ratio de B.F.G. : B.F.G.


Chiffre d’affaires

Ce ratio, calculé généralement calculé en jours de CA (donc multiplié par 360), permet de comparer
des entreprises de taille équivalents dans une branche d’activité donnée.
2. En matière de F.R.
• Ratio de F.R. : F.R.
Chiffre d’affaires
Fournit un information voisine de la précédente

• Ratio de financement des actifs circulants par le F.R. : F.R.


Actifs circulants
3. En matière de trésorerie

• Ratio d’équilibre de trésorerie : Trésorerie


F.R.
Exemple :
♦ Trésorerie nette = – 584 000
♦ F.R. : 3 740 000
♦ Ratio d’équilibre : – 584 000 = – 0.16
3 740 000
Ce ratio montre que la trésorerie négative de l’entreprise n’est que de 16 % de son F.R., ce qui n’est
pas mauvais. En effet, il suffit que le F.R. soit supérieur de seulement 16% à son montant actuel pour
que la trésorerie soit équilibrée. La conclusion aurait été différente si le montant du F.R. avait été
moins important ;ainsi si le F.R. était égal à 1 094 000, le ratio serait, pour un même niveau de
trésorerie de – 0,53 indiquant ainsi une grave insuffisance de F.Ret/ou une mauvaise maîtrise du
BFG.

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SECTION 3 – Le rôle du besoin de financement global
L’étude du B.F.G. doit tenir compte des notions de temps et de cycle :
• Plus le cycle d’exploitation est long, plus les stocks nécessaires pour tourner sont importants ;
• Plus le cycle financier est long, autrement dit plus le décalage est important entre le moment où
l’on paie les créanciers de l’exploitation et le moment ou l’on encaisse le produit des ventes, plus
les capitaux nécessaires pour tourner sont importants
Il faut de ce fait s ‘attacher à calculer la durée d’écoulement des différents postes des Actifs et Passifs
circulants
A. Application aux stocks de biens
Les variations internes du F.R. trouvent leur origine, notamment dans celles du niveau des stocks. Or
ce dernier connaît une évolution en dents de scie tout au long d’un exercice donné, ce qui nous
amène à calculer un stock moyen. Celui ci résulte de la moyenne arithmétique des stocks observés à
des dates différentes. Si quatre observations seraient nécessaires pour un avoir un certain degré de
fiabilité, on est contrait le plus souvent de se contenter de la moyenne du stock initial et du stock
final : SI + SF
2
a) Taux de rotation des stocks (r)
• Marchandises (ou matières consommées) :
r = coût d’achat des marchandises vendues (ou des mat conso)
Stock moyen (au coût d’achat
• Produits finis :
r = coût de production des ventes
Stock moyen (au coût de production)
b) Durée d’écoulement
C’est le délai moyen de séjour des marchandises ouy produits dans l’entreprise ; on le calcule en jours
ou en mois.
d (en jours) = 360 x 1
r
c) Application
Une entreprise industrielle a observé, durant l’exercice 1985, les stocks suivants :
Fin Fin Fin Fin Fin Fin
février avril juin Août octobre décembre
Matières premières 116 950 89 740 98 800 72 400 109 300 131 500
Produits finis 49 700 57 800 56 000 36 500 52 200 63 400
Pour cet exercice, les consommations de matières premières se sont élevées à 637 500 DH, le coût
de production des articles vendus à 1 479 300 DH. Par ailleurs, on a utilisé, pour la production
immobilisée des produits finis pour un montant de 231 000 DH.
Calcul des vitesses de rotation et d’écoulement :
• Matières premières
♦ Stock moyen : 618 690 = 103 115
6
♦ r = 637 500 = 6.17 (il a fallu renouveler 6.17 fois le stock pour satisfaire la consommation)
103 115
♦ d = 12 x 1 / 6.17 = 1.94 mois (les matières premières restent en moyenne 1.95 mois en stock
avant d’être utilisées.
• Produits finis

♦ Stock moyen : 315 600 = 52 600


6
♦ r = 1 479 300 + 231 000 = 32.5
52 600
♦ d = 12 x 1 / 32.5 = 0.37 mois soit 11 jours

B. Application aux comptes clients et fournisseurs


a) Crédits clients
Il convient d’utiliser le calcul statistique, chaque fois que cela est possible, pour déterminer la durée
d’écoulement des crédits clients.
Exemple : dans une firme, la répartition des ventes en fonction des délais de règlement est la
suivante :
30% au comptant

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10% avec 1 mois de crédit
20% avec 2 mois de crédit
40% avec 3 mois de crédit
durée moyenne : (0.3 x 0) + (0.1 x 1) + (0.2 x 2) + (0.4 x 3 ) = 1.7 mois
Une telle solution est rarement appliquée en pratique, les durée sont alors déterminés e comparant le
montant des crédits clients observés dans le bilan (comptes « clients et comptes rattachés ») au CA
du dernier trimestre
♦ Taux de rotation des créances clients dans le trimestre : r = CA du dernier trimestre
Clients et comptes rattachés
♦ Durée d’écoulement ou durée moyenne des crédits clients :
d = 90 jours x 1 / r = 90jours x Clients et comptes rattachés
CA du dernier trimestre
Exemple : solde du compte « Clients et comptes rattachés » : 1 037 000
CA des 3 derniers mois TTC : 2 792 000
d = 90 j x 1 037 000 / 2 792 000 = 33.4 jours
il est d’usage de se référer au trimestre lors du calcul de la durée d’écoulement des crédits clients,
rien n’interdit cependant d’opter pour une période différente (l’année par exemple).
Interprétation des résultats : la durée moyenne est très variable selon les branches
professionnelles. Dans une branche donnée, une durée supérieure à la normale traduit :
♦ Une moins grande solvabilité d’ensemble de la clientèle, et ou ;
♦ Un contrôle insuffisant des règlements à recevoir, et ou ;
♦ Une politique commerciale de facilité, au détriment de l’équilibre financier.
b) Crédits fournisseurs
Mêmes principes et modalités que pour les crédits clients :
d = 90 jours x Fournisseurs et comptes rattachés = 90 x 360 800 = 43.6 jours
Achats des 3 derniers mois TTC 744 000
Plus cette durée moyenne est longue, plus l’entreprise travaille avec des capitaux étrangers. Il y’a lieu
toutefois d’éviter tout excès qui rendrait l’entreprise dépendante de ses fournisseurs.
CONCLUSION : l’étude de la rotation des actifs et passifs circulants permet d’en calculervles
montants moyens, donc de connaître les besoins de financement en résultant. Dans la mesure où
seuls sont intervenus dans le calcul des éléments liés à l’exploitation, on obtient le « besoin de
financement d’exploitation » (B.F.E.).
En tenant compte des créances et dettes diverses non liées à l’exploitation (dette envers un
fournisseur d’immobilisation etc.), on obtient le «besoin de financement global » (B.F.G.) le plus
souvent, il y’a très peu de différence entre les deux

Stocks, B.F.E.
créances
d’exploitation Dettes
d’exploitation

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