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UNIVERSITE DE MOSTAGANEM
CONDITIONS TECHNIQUES
D’AMENAGEMENT DES ROUTES
Dr HIMOURI SLIMANE
Maître de Conférences
Balise
Berne Gazonné Accotement
Voie
Chaussée
Talus
Couche de roulement
Cote de Terrassement Fossé
Couche de liaison
Structure Chaussée Terrain Naturel
Couche de base
Figure Couche
1.2 Plate forme routière
de fondation
Tracé en plan
Il représente la projection en plan de l’axe de la route sur
une carte topographique. Dans le tracé en plan, on prend
plusieurs échelles selon les étapes du projet.
Profil en long
C’est le développement en plan de la surface cylindrique
engendrée par une droite verticale, s’appuyant sur l’axe de
la route. Dans le but d’accentuer les différences de niveau,
on prend généralement une échelle des hauteurs décuple de
celle des longueurs.
Profil en travers
C’est l’intersection de la surface du terrain naturel ou de
la route par un plan vertical orthogonal à la surface
cylindrique défini ci dessus. L’axe du profil en travers
passe par l’axe de la route. Dans le profil en travers, on
prend une échelle des hauteurs égale à celle des longueurs.
Afin de mieux cerner les éléments de la route des précisions
et additions à la nomenclature précédente ont été ajoutés.
CHAPITRE II
COMPORTEMENT DU VEHICULE SUR LA ROUTE
2.1 MOUVEMENTS DES VEHICULES
Considérons une roue motrice : le moteur entraîne la rotation
de la roue; à cause de l’existence des frottements, la roue
ne peut glisser sur la chaussée, elle est obligée de rouler
et entraîne avec elle le véhicule. La roue reçoit donc de la
chaussée une réaction F (frottement frt) dirigé dans le sens
du mouvement du véhicule. La valeur F de cette réaction est
limitée à Pfrt:
P : étant le poids total porté par les roues,
frt : le coefficient de frottement longitudinal,
Suivant la valeur du couple moteur nous avons deux cas :
¾ Si le couple moteur est trop fort, la roue patine,
¾ Si l’on considère par contre une roue non motrice.
C’est l’action entre la chaussée et la roue fournissant
toujours une réaction F qui fait rouler le véhicule, la force
F doit vaincre la force F’ due aux faibles résistances
passives du mécanisme. La réaction de la chaussée sur une
roue non motrice est donc dirigé en sens inverse du mouvement
du véhicule.
Outre les frottements sur la chaussée, la force F de traction
du véhicule doit vaincre les frottements dans les
transmissions, les forces dues au poids, à l’accélération
(gravité et inertie), et la force de résistance de l’air
(pression exercé par le vent sur la surface face au vent).
Selon les conditions de l’accélération le mouvement peut être
un mouvement uniformément accéléré, un mouvement uniforme ou
un mouvement uniformément décéléré en cas de freinage.
L’équilibre des énergies sera étudié lors de l’étude des
distances de freinage.
Exemple
La comparaison fait remarquer que l’influence de ces divers
facteurs est variable suivant chaque type de véhicule.
Cas A : Voiture Légère roulant à 100 Km/h sur une rampe
de 2 % et
Cas B : Camion de 10 t roulant à 30 Km/h sur une rampe
de 6 %
Le tableau 2.1 présente en pourcentage l’effet de chacune des forces dans les deux cas cités.
♦ Chemins communaux
Les chemins communaux constituent un maillon important dans
le réseau routier, elles permettent la liaison des villages
au réseau principale de routes. Elles peuvent s’étendre sur
une ou plusieurs communes, entretenues par les collectivités
locales.
♦ Chemins de wilaya
Les chemins de Wilaya ou Chemin Départementaux relient le
réseau de routes communales au réseau national. Ces routes
peuvent desservir uniquement la wilaya (le Département) et
sont à la charge de celle ci comme ils peuvent desservie deux
Wilayas (Départements) avoisinantes.
♦ Routes nationales
Les routes nationales sont d’un intérêt commun pour plusieurs
Wilayas (départements) ou pour le pays entier. Elles
constituent des itinéraires inter-wilaya qui supportent un
grand trafic. La construction, l’aménagement, l’entretien et
la gestion de ces routes est faite par le budget de l’état.
♦ Autoroutes
Les autoroutes sont des routes nationales d’une catégorie
spéciale, elles sont constituées de deux chaussées
unidirectionnelles séparées par terre plein central, ne
comportant aucun passage ou carrefour à niveau.
Les autoroutes sont réservées à la circulation mécanique
rapide et ne sont accessible qu’à des points spécialement
aménagés. Les autoroutes sont réalisées, aménagées,
entretenues et gérer le plus souvent sur des capitaux privés
ou groupes d’investissement. Les autoroutes offre :
¾ Une Grande réserve de capacité.
¾ Des conditions meilleures de circulation.
¾ Une sécurité maximum pour les usagers.
Pm(Cv )= S P PPVP N
4x75
Sp surface du piston (cm2), Pp pression moyenne sur la surface
du piston (Kp/cm2), vp vitesse moyenne du piston (m/s). La
relation entre la puissance Pm et le couple moteur devient :
F = 270Pm η
V
Soient di le rapport dimultiplicateur de la boite, dr le
rapport différentiel et D le diamètre des roues motrices (m).
Rr = δ P2 ou Rr = μP2
r
Dans des circonstances usuelles μ varie de (0,1 à 0,9), cette
expression peut être écrire sous la forme :
ρ
F = 1σ −ϕP1
r d
ρ = 0,90 prise direct et P1 = Pt - P2 ou ρ = 0,80 pour une
autre combinaison de vitesse.
Rr
Vitesse Vents
2.5.3 Déclivité
La résistance de la déclivité égale à composante horizontale
du poids total du véhicule sur un plan incliné, elle peut
être positif cas d’une pente (le mouvement sera accrue) ou
négative dans le cas d’une rampe (le mouvement sera diminué)
Rd = ±Psinα
Etant donnée que l’angle α est très petit on peut admettre
que : sin α = tgα = e, e étant la déclivité de la route (- e
cas de pente et + e cas de rampe)
Rd = ±Pe
Pt Rd
Figure 2.3 Résistance de déclivité : Rd
ΔF = F - R
ΔF = ρ P a
g
Avec ρ : coefficient d’augmentation de masse en considérant
les parties du véhicule qui effectue le mouvement rotatif, a
l’accélération du véhicule et g l’accélération terrestre.
F − kSv 2 ρ
=(μ +10e )+ a
P g
F − kSv 2
D(Kp / Mp )=
P
ρ μaCx 2
F = 1σ − μP1 = μP2 + Sv + (P1 + P2 )sinα + P1 + P2 dv
r d 2 g dt
ρ⎣
(
σ φ rd ⎡⎢ Pt μ +sinα + 1 dv +
9 dt 2
)
μaCx 2 ⎤
Sv ⎥
⎦
En passant du couple à la puissance fournit par le moteur :
Pu φ σ2 N Sachant que N / v = 1
60 60 2πr d
rd ρ⎣
⎡ (
Pu = σv et Pu φ v ⎢Pr μ +sinα + 1 dv +
9 dt
)
μaC x 2 ⎤
2
Sv ⎥
⎦
R [Kp]
Ra
Rd
Rr V (Km/h)
2.7 ACCELERATION
Le véhicule en mouvement a une vitesse variable, donc nous
sommes dans le cas d’un mouvement non uniforme. Sur un trajet
le conducteur essaye d’avoir une vitesse aussi constante que
possible (appelé vitesse de trajet), afin de maintenir cette
vitesse le moteur doit fournir une accélération al:
al = P dv
g dt
Dans les rayons de courbure en plan, le véhicule développe
une accélération transversale at. at doit être limiter pour
assurer la tenu de route :
P at = Pf rt
g
frt étant le coefficient de frottement transversale
at = g.frt
Comme .frt max = 0,15 Kp/Mp et pour g = 10 m/s2
2
at = 1,5 m/s
La variation de l’accélération longitudinale est défini en
fonction des conditions de confort :
al = at / 3 = 1,5 / 3 = 0,5
2.8 FREINAGE
Les lois de frottement s’applique dans le cas d’un effort
moteur F, ou dans le cas d’un effort résistant en cas de
freinage F’. En effet l’explication des lois de mouvement du
véhicule donnés plus haut et son application, suppose que les
roues motrices ne peuvent glisser sur la chaussée. Mais celle
ci peut patiner en tournant sur place, ou pendant un freinage
peut se bloquer en glissant sur la chaussée.
Mathématiquement, après les lois de la cinématique les
situations sont les suivantes :
• F : effort du moteur
• F’ : effort de freinage.
• P1 : poids porté par les roues motrices
• P’1 : poids porté par les roues freinées.
• frl : coefficient de frottement longitudinal.
¾ En mouvement
1) Si F > frl.P1 ... Le véhicule avance.
2) Si F < frl.P’1 ... Le véhicule glisse sous forme de
patinage, les zones motrice tournent sur place.
¾ En freinage
1) Si F’ > frl.P’1 ... Le véhicule freine effectivement.
2) Si F’ < frl.P’1 ... Le véhicule freine en glissant, les
roues freinées bloquées ne tournent pas.
1 P v 2 = Pf rl d 0
2g
De cette équation, on obtient la distance minimum de freinage
d0 :
v2
d0 =
2gf rt
La relation entre V et v étant : V [Km/h] = 3,6v [m/s], l’équation précédente devient :
2
V
d0 = 4
1000 f rt
Si V est exprimée en Km/h et si on admet pour frt la valeur courante (chaussée souple) de 0,4, alors nous
V2
d0 =
100
La distance de freinage minimum dans le cas général cas de déclivité e est donnée par :
V2
d0 = 4
1000 ( f rt ± e )
d0 d1
distance de
da
dist
V2
da = 4 + V trp
1000 ( f rt ± e ) 3,6
V étant la vitesse de référence de la route exprimée en Km/h,
frt le coefficient de frottement longitudinal correspondant à
V sans dimensions, e la déclivité de la route exprimée en %
et trp le temps de perception et de réaction exprimé en
secondes.
Obstacle
d0
dR
da
dR
dR
dP
3dR
dR
Figure 2.6 Distance de perception
peloton.
V2 V1
Véhicule 2 Véhicule 1
Figure 2.8 Mouvement des véhicules en groupes
Au temps t = 0
Obstacle
Es L d1
A t t
Obstacle
L L
Au temps t + t’ d
Obst
l
Figure 2.9 Distance de freinage cas de véhicules qui se suivent
Es = V + L
5
Pour plus de sécurité on est souvent amené à augmenter la
distance Es, en prenant un créneau temps de sécurité entre
deux véhicules ts égale à 1,2 secondes.
Es = 1,2.v ou Es =V
3
Exemple : si deux véhicules se suivent à une vitesse de V =
80 Km/h, la distance de sécurité sera :
Au temps t = 0
DvddeDistance
Figure 2.10 Distance de visibilité
visibilité de
et de manœuvre de dépassement
dépassement
DVD = 2tdv
La manœuvre de dépassement
td = d1 + d 2
v1 −v2
La distance nécessaire pour effectuer un dépassement étant Dd
Dd =V2 d1 + d 2
v1 −v2
Les instructions retiennent en général deux types de
dépassements :
Equations 0,55V 3V 4V 6V
CHAPITRE III
TRACE EN PLAN D’UN PROJET ROUTIER
3.1 CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUE DES ROUTES
Pour implanter un projet routier, il faut définir
géométriquement la surface de la route et la repérer par
rapport à un système de coordonnées topographiques. La
surface de la route est définie au moyen d’une coupe
perpendiculaire à la ligne médiane cette coupe est appelé
profil en travers que l’on fait glisser le long d’une ligne
directrice qui est appelé l’axe de la route. L’axe de la
route est défini par sa projection horizontal appelé tracé en
plan et par le développement du cylindre vertical sur lequel
il est tracé appelé profil en long.
AD
3
R2
J1 R2
α1
AD
2
α2
R1 R1
AD J2
1
Fc
d %
Fd
δ
Tramway Rmin 40 m
J b
J b
tan gente(α )= b
c
J
α
T
Z
x Lc
y
R
R
α/2
Figure 3.7 Paramètres du raccordement circulaire
α
La tangente du raccordement T :
T = Rh tangente(α/2)
La distance du point J au raccordement en plan Z
Z = Rh(1/cos(α/2) – 1)
Z = Rh(secante(α/2) – 1)
La longueur du raccordement circulaire LC
Lc = Rh arc(α)
Les coordonnées x et y :
()
x= Rsinus α
2
y =R(1−cos(α ))
2
3.5.3 Le dévers dans le raccordement
Le dévers de la route est par définition la pente
transversale de la chaussée, il permet l’évaluation des eaux
pluviales. Dans les raccordements courbes en plan le devers
assure la stabilité des véhicules.
°
Pour tout rayons supérieurs à Rhdm : dmin = 3 /°
d=
(d − d ( Rhn ) ⎛ 1
( Rhm )
.⎜⎜
)
−
1 ⎞
⎟⎟ + d ( Rhn )
1 1 ⎝ h
R R hn ⎠
−
Rhm Rhn
⎛ 1 1 ⎞
⎜⎜ −
Rh Rhd ⎟⎠
⎟ d ( Rhn )( − d ( Rhd ) )
d= ⎝ + d ( Rhd )
⎛ 1 1 ⎞
⎜⎜ − ⎟⎟
⎝ Rhn Rhd ⎠
Dans le cas de Rhn < Rh < Rhnd : le dévers est vers
l'intérieur du virage et égale à 3 %
Dans le cas du raccordement progressif (clothoïde) où le
rayon est variable le long de raccordement RP, le dévers suit
cette variation, le dévers passe de - 3 % à + 3 %.
Dans le cas d’un rayon Rh ≥ Rhnd, le devers progresse
progressivement jusqu'à dR qui représente le dévers
correspondant au rayon Rh choisi de l'élément raccordé.
D2
D10
D1
γ2
γ3 γ10
γ1
1 2,444 23,038
2 4,888 46,080
3 7,332 69,110
… …. ……
10 24,440 230,383
⎧ ⎛ S2 ⎞
⎪ dx = cosinus ⎜⎜ 2 ⎟⎟dS
⎪ ⎝ 2A ⎠
⎨
⎪ dy =sin us⎛⎜
S2 ⎞
⎪⎩ ⎜ 2A2 ⎟⎟dS
⎝ ⎠
L’emploi de cette courbe est facilité par l’utilisation de la
Tables de clothoide données par Krenz/Sterloh.
x
Figure 3.9 La courbe clothoide
L=vt
t= L3
v
v3 v3
L= Soit RL =
Rk k
On déduit l’équation :
RL = A2
A est appelé le Paramètre de la clothoide
Cette équation exprime que la courbure croit
proportionnellement à la longueur de l’arc. La clothoide est
donc une courbe dont le produit de la longueur de
raccordement L et du rayon R.
La clothoide est donc une spirale dont la courbure croit
proportionnellement à la longueur de l’arc. Toute courbure
progressive entre une droite et un cercle est entièrement à
l’extérieur du cercle.
L’alignement n’est plus tangent au cercle, mais il passe à un
déplacement ΔR dénommé ripage du cercle.
L =( V )3 1
3,6 kR
Et l’angle τ
La formule naturel de la clothoide est donnée par :
1= l
r RL
rl = RL =Cste
r variant de ∝ à R
et l variant de 0 à L
La clothoide est caractérisé par l’équation :
RL= A2
dτ
dl
dy
y
τ
x
x dx
dτ = dl
r
L’angle τ appartient à la longueur de raccordement l
l l
τ = ∫ dτ = ∫ 1 dl
0 0 r
l l2 l2
τ = ∫ l 2 dl = 2 =
0 A 2A 2RL
A la fin du raccordement nous avons : l = L Donc :
L2 A2
τ= L = 2= 2
2R 2A 2R
⎛ l2 ⎞
dx = dl cos⎜⎜ 2 ⎟⎟
⎝ 2A ⎠
x est obtenu par l’intégration par partie entre 0 et l :
l⎛ τ2 τ4 τ6 ⎞
x = ∫ dx = ∫ cos(τ )dl = ∫ ⎜⎜1− + − +..... ⎟⎟dl
l l
0 0 0
⎝ 2! 4: 6! ⎠
L2
En substituant l’expression de τ ( τ = ) et en intégrant on
2A2
aura :
l5 l7 l9
x =l − + − +......
40A4 3456A8 599040A12
l⎛ τ3 τ5 τ7 ⎞
y = ∫ dy = ∫ sin(τ )dl = ∫ ⎜⎜τ − + − +...... ⎟⎟dl
l l
0 0 0
⎝ 3! 5! 7! ⎠
L2
En substituant l’expression de τ ( τ = ) :
2A2
⎛ l2 ⎞
dy = dl sin s⎜⎜ 2 ⎟⎟
⎝ 2A ⎠
y est obtenu par l’intégration par partie entre 0 et l :
l3 l7 l11
y= 2 − + −....
6A 336A6 42240A10
Les coordonnées rectangulaires de la courbe sont calculées
avec les premiers membres des deux séries infinies mais fort
convergentes.
La clothoide est une spirale selon la figure, dont la section
initiale est utilisée dans les projets de route. La figure
indique les données les plus importantes qui fixent la
position de droite-raccordement progressive-arc de cercle et
leur position relative.
Le point de contact de l’alignement droit et du raccordement
progressive est le point avant de la clothoide (A).
Le bout du raccordement progressive et début du raccordement
en arc de cercle est le bout de la clothoide (B).
L’arc de cecle doit être déplacé vers l’intérieur (vers le
centre du cercle) à partir de la droite, par une valeur de
déplacement ΔR (pour avoir de la place pour la clothoide
appelé) ripage.
L2
ΔR ≅
24R
L’avant de la clothoide A commence à une distance x0 depuis
le point de pied 0’ du centre O :
x0 ≅ L = Rarcτ
2
La clothoide bissecte le déplacement (Ripage) ΔR à Y0 :
Y0 ≅ ΔR
2
L’ordonnée finale Y est :
Y ≅4ΔR
La valeur de l’angle de raccordement τ :
arc(τ )= L
2R
C’est à dire que τ en degrés :
τ°= 28,65 L
R
Souvent pour simplifier on utilise pour déterminer l’ordonnée
y à des distances x peuvent être relevé par l’équation de la
parabole.
Si τ < 1/10 rad :
X = L à moins de 1/1000 prés
Y = L2 / 6R à moins de 1/1000 prés
τ = 3σ à moins de 1/100000 prés
ΔR = L2 / 24R
Le rayon du cercle auquel l’alignement doit être raccordé
étant donné la clothoide est définie par une seul donnée :
Soit sa longueur L et K = 1 / RH.L
Soit son paramètre A tel que A = RH.L et K = 1 / A2
Pour le piquetage de l’arc de cercle avec raccordement
progressif symétrique, les données nécessaires sont les
suivantes :
α : angle d’insertion entre deux alignements droits.
Rh : rayon du raccordement circulaire dans le plan
horizontal.
L : longueur total du raccordement progressif.
A : paramètre du raccordement progressif.
V3
1. Condition dynamique : L≥
46,6Rk
t
T
Y
τ
X
Xm
α-2τ
R+ΔR τ τ
ΔR R+ΔR
Figure 3.11 Paramètres du raccordement progressif
• Condition de confort
Il faut éviter des variations trop brutales de l’accélération
transversale ainsi qu’un phénomène de roulis trop prononcé.
Cette deuxième condition est liée à la variation du dévers
tout au long de la courbe de raccordement et sera étudié
ultérieurement.
La première condition revient à limiter la variation de
l’accélération transversale non compensée par le dévers par
une variation d’accélération transversale minimale. On prend
souvent une variation d’accélération transversale maximale
limitée à 0,5 m/s3.
Conseils pratique
1. Pour avoir une bonne clothoide il faut que : α > 2 τ
2. Pour rendre perceptible le raccordement progressif il est
nécessaire que : τ > 3° et A > R/3.
3. La condition de confort et dynamique détermine la longueur
de raccordement de la clothoide L
V exprimée en Km/h, k en m/s2 (K = 0,6) et le rayon
horizontal R en m.
Méthodes d’implantation du raccordement progressif
Il existe plusieurs méthodes de piquetage (d’implantation) de
la courbe clothoide, parmi ces méthodes nous citerons :
Piquetage par coordonnées rectangulaires pour un
paramètre de clothoide rond,
Piquetage par coordonnées rectangulaires pour un
paramètre de clothoide rond,
Piquetage par coordonnées polaires (cordes et angles)
de la clothoide.
Données R et L on détermine A : A = RL
La longueur de clothoide L est dévisée en plusieurs distances
partielles xi, le plus souvent, elles sont prises égales, et
inférieur à 25 mètres. On recherche le piquetage des points
(xi, yi)
Y3 Y4 Y5
Y2
Y1 x
x1
x2
Figure 3.12 Piquetage du raccordement progressif
X Si = et Y Si =
40A 4 6A
Notre premier point XS1 = 20,165 m et YS1 = 0,028 m
Tableau Piquetage de la clothoide
N° Virage 1 2
R (m) 600
L (m) 80,66
A (m) 220
Coordonnées X Y
ODC 0,000 0,000
1 20,165 0,028
2 40,328 0,225
3 60,492 0,762
4 80,656 1,800
Exemple d’application
Les données de base :
Rh = 750 m, Vr = 120 Km/h et α = 26° 55’ 28 ’’
R 750
A > ------- = -------- = 250 m On prend: A = 450 m
3 3
(120)3
A > ------------ = 98,88 m
46,6x0,5x750
O1 O2
R1 R0 R2
P0
Courbe en Ove
Un arc de clothoide raccordant deux arcs de cercle dont l’un
est intérieur à l’autre sans lui être concentrique.
O1,R1 O2,R2
P2
P1
Courbe en S
Constituée de deux arcs de clothoide de concavité opposée,
tangents en leur point de courbure nulle et raccordant deux
arcs.
O1
α1 R1
t1
t2
R2
α2
O2
Courbes à sommet
Constituée de deux arcs de clothoide de même concavité,
tangents en un point de même courbure et raccordant deux
alignements.
2τ
L P
O1 O2
A C B
d
R
L2 = ( L - E ) 2 + d2 / 4
E = L - ( L 2 - d2 / 4 ) ½
d << L E = d2/8L
AB = d e = E - 2 m et L = R - 1,5 m = R
Il suffit de prendre e = d2 / 8L et de compter depuis le bord
de chaussée pour avoir une marge.
3.8 ELEMENT DE SECURITE ROUTIERE DEPENDANT DE L’AXE EN PLAN
12 % des accidents sur les routes nationales sont liés aux
virages et on estime qu’une amélioration des caractéristiques
des courbes permettrait d’éviter 7 % de ce type d’accidents.
Les analyses statistiques de part le monde montre que :
• Tous les virages de rayon inférieur à 150 m présente
des accidents plus ou moins graves en fonctions des autres
caractéristiques de l’environnement.
• Les virages dont les rayons sont compris entre 150 et
250 m ne présentent des accidents que si d’autres facteurs
sont en jeux.
On peut analyser l’insécurité des virages en fonction des
types d’itinéraires :
• Pour les itinéraires faciles (les belles routes) si
l’infrastructure permet des vitesses excessives (alignement
droit dépassant les 400 m de long ou descente de 5 à 6 %),
les rayons accidentogène se situent aux alentours de 200 à
300 m.
Notamment les virages de ce type deviennent très dangereux
si le contact véhicule chaussée est dégradé par de
mauvaises conditions d’uni ou d’adhérence ou si le contrôle
du véhicule est perturbé par des irrégularités du rayon.
Sur ce type d’itinéraire, prés de 50 % des accidents sont
des pertes de contrôle en courbe.
CHAPITRE IV
PROFIL EN LONG
4.1 GENERALITES
Le tracé du profil en long constitue la deuxième pièce
graphique dans l’élaboration et la conception d’un projet
routier.
Le repérage des profils en travers sont effectués dans le
tracé en plan, avec deux coordonnées principales qui sont :
la distance des profils (tous les 50 m dans les alignements
droits et tous les 50 m (20 m et parfois 10 m selon
l’importance de la configuration du terrain).
Le profil en long représente dans les plan les altitudes du
terrain naturel (axe des y) en échelle 1/100 (parfois 1/200
selon la topographie du terrain) en fonction des distance
(axe des x) échelle 1/1000 en général.
Le profil en long de la route se compose de segments de
droite de déclivité en rampe ou en pente, ainsi que des
raccordements circulaires (ou parabolique) en angle saillant
ou en angle rentrant.
Les changements de pente sont en général limités et les
rayons des cercles assez grands de sorte que les courbes de
raccordements progressifs sont inutiles dans le cas des
profils en long.
Les principaux paramètres du choix d’un profil en long sont
les suivants :
• Un bon écoulement des eaux pluviales.
• Une limitation des déclivités suivant normes.
• Un rayon de courbure minimum (condition de confort pour
les angles rentrants et condition de visibilité pour les
angles saillants)
4.2 DECLIVITE MINIMALE EN PROFIL EN LONG
L’écoulement des eaux pluviales est le principal élément qui
délimite les déclivités minimales des routes. L’écoulement
des eaux se fait à travers la déclivité du profil en travers
(d %) pour aboutir aux fossés pour s’écouler le long du
profil en long (déclivité e %).
Le profil en long des caniveaux et fossés est liés à celui de
l’axe de la chaussée. Une déclivité minimale en profil en
long est exigée pour un bon écoulement des eaux.
Les conditions techniques imposent :
Une déclivité minimale égale au moins à 0,5 à 1 % si le
dévers est nul,
Une déclivité minimale égale au moins à 0,2 % dans les
sections en déblais,
Si on est obligé à construire une chaussée en palier,
il faut lui donner une déclivité longitudinale d’au moins de
0,2 % et un profil en travers à un seul versant incliné
transversalement au moins de 2,5 % du côté du déblai,
En site urbain dans un tel cas, la solution idéale
consisterai a substituer au palier un profil ondulé constitué
d’une succession de déclivités (pentes et rampes) de 0,5 %
avec des avaloires rapprochés tous les 50 m.
Les déclivités (pentes ou rampes) ne doivent pas non plus
être trop forte, car de forte déclivités conduise à un
ralentissement de la circulation des véhicules et surtout les
poids lourds qui d’ailleurs ne pourraient pas ni gravir ni
descendre des déclivités trop fortes par faible adhérence.
Une déclivité mal adaptée conduirait à un risque et rendrait
la route très dangereuse en monté et en descente.
Facteur multiplicateur
5 18 tonnes
4 12 tonnes
3 9 tonnes
2 4 tonnes
1 Véhicule touristique
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Déclivité en %
Rampe maximale 8 7 6 5 4
Rampe absolue 7 7 7 7 7
Pente minimale en
0,2
déblai
Pente minimale en
0,5
dévers nul
Angle
rentrant
Pent
Ramp e
e
Angle Angle saillant
saillant
β
Figure 4.5 Raccordement en angle saillant
Obstacle visible
Rv Rv
Obstacle
invisible
h1
h2
d1 d2
R
R R
Figure 4.7 Condition de visibilité en angle saillant
Sachant que : d = d 1 + d2
d1 = [(R + h1)2 - R2]1/2 et d2 = [(R + h2)2 - R2]1/2
En négligeant h12 et h22 devant R
d = (2.R)1/2[(h1)1/2 + (h2)1/2}
d2
R≥
(
2 h1 + h2 )
2
1°
Rv
R – hs + dtgα)
d
dtgα
1
Hp °
Figure 4.9 Visibilité de nuit et de jour en angle rentrant
a) e1 - e2 b) e1 - e2
α e2
e2 α2
α1
α α2
α1
e1 e1
c) e1 + e2 d) e1 + e2
α1
e1 e2 α
α2
α1 α2 e1 e2
α
On calcul la tangente Tv
Dans le profil en long pour le calcul de la section tangente
Tv, on procédera de même qu’en tracé en plan :
⎛β ⎞
Tv = Rvtg⎜ ⎟
⎝2⎠
Etant donné que l’angle β est très petit L’approximation
suivante est admissible :
⎛ β ⎞ tg(β )
tg⎜ ⎟=
⎝2⎠ 2
Dans le cas ou une des déclivités est en rampe et l’autre en
pente on prendra tg(β) = tg(β1) + tg(β2) = e1 + e2.
Tv = Rv (tg(β1 )+tg(β 2 ))
2
En sachant que
tg(β1 )=e1 et tg(β 2 )=e2
Tv = Rv (e1 ± e2 )
200
La longueur du raccordement verticale Lv est
Lv =Rv(β1 ± β 2 )
Lv = Rv (e1 ± e2 )
100
Lv = 2.Tv
La longueur du tracé en profil en long
La longueur total du tracé en profil en long doit être égale
à celle du tracé en plan, c’est la coordination du tracé en
plan et du profil en long.
LvTotal = ∑ ADvi + ∑ Lvi
Condition d’esthétique
L’esthétique de la route est assurée à la base de la longueur
de raccordement Lv.
Lv ≥ 2Vr
x 2 − 2Rvy =0
avec Rv étant le rayon du raccordement vertical.
La dérivé nous donne : dy/dx = y’ = x/Rv = e (e : pente de
la tangente)
Et d’ici on obtient facilement : x = Rv.e
Cette parabole est facile a construire par abscisses et
ordonnées étant la valeur algébrique des pentes a
raccordement. Le rayon de raccordement est : x1 + x2 =
R.(e1 + e2 )
x’ S x
y1 y2
B B’
x1 = e1.Rv x2 = e2.Rv
e1 Rv Rv e2
α1 α = α1 + α2 α2
Figure 4.11 Coordonnées paraboliques
C
x
A e2
e1
PF
m n
Y D
U
Figure 4.13 Profil fictif
P (HP)
B B’
HB HB’
e1 e2
Lb Lb Lb Lb Lb
e0(%)= Lb
Rv
Rv =100Lb
e0
Tv = Lv = NLb
2 2
La hauteur du premier point après HB par :
H = HB + e0 .Lb
Et ainsi de suite sont donnés les hauteurs des autres points.
H B = H I ± e1 et H B' = H I ± e2
100 100
La
e1 Δe
T e2 T
e0
e0
e0
Lb Lb
e1 e2
e0 e0 e0
Δe
e0(%) 1 0,5 0,4 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,05 0,05 0,05 0,05
Lb(m) 10 10 10 10 15 10 15 20 15 20 25 50
CHAPITRE V
PROFIL EN TRAVERS
a
Figure 5.1 Largeur d’une voie
a a
m
Figure 5.2 Largeur d’une chaussée (2 voies)
On a toujours : a = b + 2.c
La largeur de la chaussée :
S = 2.n + 2.b + 2.c + m
S = 2.n + 2a – 4c + m
m la bande de sécurité entre véhicules est donnée par la
formule empirique suivante :
m = 0,111 + 0,0043.( V1 + V2 )
Tableau 5.1 : PARAMETRES DU PROFIL EN TRAVERS
V Km/h 50 80 100 120
m 0,541 0,791 0,971 1,143
n 0,226 0,324 0,380 0,456
S i%
S/3
d % d % Talus (1/2 ou 2/3)
4 %
4 %
8 %
Talus
Plate forme
Fossé
Classe de la route 1 2 3 4 5
devers minimal dmin en % 2,5 2,5 3 3 3
P% h2
d%
h1 h
0%
d%
d% h1
P%
S/2 S/2
ΔS
Hauteur total : h = S / 2 ( p + d )
Hauteurs intermédiaires :
h1 = h2 = S / 2 . d et l1 = l2 = ( S / 2.h ).d.L
h3 = S / 2 ( p - d ) et l3 = ( S / 2.h ).( p - d ).L
avec L > l 1 + l2 + l3
L3
L2
Figure 5.6 Longueur de zone de variation du dévers
pente d % à la pente p %.
p%
d%
0%
d% d%
S
Δs
Δs
P% d% 0,d % d, d %
L = 100h
L = 100h
P% d% 0,d % d, d %
Figure 5.8 Dévers en courbe
• Condition de gauchissement
La limitation de la pente relative du profil en long du bord
de la chaussée et de son axe est comme condition de
gauchissement, qui sera rempli en adoptant une longueur de
raccordement sur l’axe.
L = 50.l.d
Avec l la largeur de la voie, d le dévers et Vr la vitesse de
référence. ou du bord intérieur.
L = 100.l.d
• Condition de confort
La condition de gauchissement n’est pas suffisante pour
éviter les chocs de passage de l’alignement droit vers une
courbe parce que dans ce cas aura lieu un changement de
dévers qui provoquera une accélération centrifuge. Par ce
motif on doit introduire une condition de confort, pour
éviter le balancement du véhicule, qui prolongera la longueur
de raccordement L.
L = 500 dV
36
d/2
1,20
0,70
4% 4%
2/3
c
TN
ΔS ΔS
l
ΔS
S
S/2
R1
R
Figure 5.11 Sur largeur en courbe
Δ S = R - R1 donc ΔS = R - √ ( R2 - l2 )
Soit un véhicule de longueur l, Catégorie abordant un virage
de rayon Rh :
ΔS Rh - ΔS
Rh
R 2 =l 2 + (Rh − ΔS )
2
⎡ ⎛ l 2 ⎞1/ 2 ⎤
ΔS = Rh ⎢1−⎜⎜1− 2 ⎟⎟ ⎥ Sachant que l << R
⎢⎣ ⎝ Rh ⎠ ⎥⎦
l2
ΔS =
2Rh
Comme nous savons que les véhicules les plus longs ( car ou
l
ΔS
Δe
l
λ = --------- et Δe = ΔS.ε
L
Largeur roulable
Plate forme
CHAPITRE VI
CUBATURES ET MOUVEMENT DES TERRES
6.1 CUBATURES
L’objectif dans le choix de la meilleure variante, parmi la
conception des diverses variantes du projet routier, est de
répondre aux meilleures conditions techniques et économiques.
L’économie dans le projet est reliée directement aux volumes
des terres en mouvement.
Il est presque impossible que le tracé du projet suive
exactement les ondulations (variations) du relief du terrain
naturel en tout point. Les cubatures représentent
l’évaluation des volumes de terres en mètres cubes des
déblais et des remblais sur l’ensemble du projet (différence
en les côtes du projet et les côtes du terrain naturel sur
l’ensemble des profils).
6.1.1 Méthode de calcul
Afin de calculer les surfaces les profils en travers sont
décomposés en surfaces géométriques simples. L’évaluation des
volumes compris entre les surfaces, définissent d’une part le
terrain naturel et d’autre part le projet, constituent les
cubatures des terrassements.
Dans le calcul de cubature il faut tenir compte :
d’une couche de terre végétale d’une épaisseur égale au
moins à 25 centimètres
de l’épaisseur total du corps de chaussée (issue du
dimensionnement du corps de chaussée).
Sc
Stv
S4 S5
S3 S6
S7
S1
1/1 1/1
Sc
Scc
S2 S3 S4 2/3
2/3 S5
S6
S1
Sc
Stv
S3
S7
S5 S6 1/1
n/N
S4
cc S S8
S1
Figure S6.3
2 Surfaces de terrassement en profil mixte
PFn 25 12,5
Suite Tableau
Remblais
Surface (m2) Volume (m3)
Sc Stv Scc Su SINU VU VINU
Suite Tableau
Déblais
Surface (m2) Volume (m3)
Sc Stv Scc Su SINU VU VINU
Suite Tableau
Foisonnement (Cf : Coefficient de foisonnement)
Remblais (m3) Déblais (m3)
VU*Cf VINU*Cf VU*Cf VINU*Cf
Suite Tableau
Exces (m3)
Excès Excès Cumulés
Remblais Déblais
VT
V (m3)
x(m)
Déblais
d (m)
Remblais
Ligne de terre
Dépôt de terre
Figure 6.4 Epure de Lalanne
V (m3)
: sens de mouvement des terres (Transport).
X : distance entre la limite du projet et le dépôt des
terres.
Hypothèses :
Si le point O se trouve sur la ligne horizontal (ligne
de terre), on dit qu’il y’a une compensation entre les
déblais et les remblais.
Si le point O se trouve au dessus de la ligne de terre,
on dit qu’il y a un excès de déblais.
Si le point O se trouve en dessous de la ligne de terre,
on dit qu’il y a un excès de remblais.
d
A C
B D
D B
∑V .d ti ti
dmtt = i =1
n
∑V i =1
ti
Suite Tableau
TRANSPORT
Scraper Camion Excès Lieu de Distance Camions
D < 200 m D > 200 m Déblais Transport de moment
cube moment cube moment Inutilisable Transport
CHAPITRE VII
REALISATION DES ROUTES
7.1 QUI ETABLIT LE PROJET ?
Le maître d'ouvrage confie à son service technique les
premières études :
• Études préalables de tracé,
• Études des impacts sur l'environnement.
Ces études fondées sur des critères économiques de sécurité,
de confort et de respect de l'environnement, débouchent sur
plusieurs solutions de tracés; ce sont les variantes.
Les élus locaux, les représentants des intérêts socio-
économiques, les associations discutent alors du projet.
A l'issue de cette concertation, le maître d'ouvrage retient
l'avant-projet qui sera soumis à l'enquête préalable à la
déclaration d'utilité publique (DUP). Le dossier de l'enquête
comprend en particulier l'étude des effets du projet sur
l'environnement (études d'impact).
Le maître d'ouvrage doit également présenter une évaluation
de l'intérêt économique et social des grands projets (plus de
25 km de route à deux fois deux voies ou un coût supérieur à
500 millions de DA). Cette étape de la vie d'un projet peut
durer plusieurs années.
La déclaration d’utilité publique qui vient après enquête,
sera prononcée par l’autorité compétente afin de permettre à
l’opération d’expropriation des terrains nécessaires à
l’emprise de la route d’être effectuée.
Une fois les études achevées et approuvées, l’opération
d’appels d’offre pour la réalisation de l’ouvrage seront
lancés.
La réalisation ne débutera que suite à l’ordre de service de
démarrage des travaux qui sera agressé à l’entreprise
réalisatrice après attribution signature du marché.
7.2 DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE
La déclaration d'utilité publique va permettre de reconnaître
le bien-fondé de l'intérêt général du projet. Elle s'appuie
sur les résultats d'une enquête qui s'adresse à chacun des
parties concernées notamment les propriétaires privés.
Cette enquête est conduite par une commission d'enquête (ou
un commissaire enquêteur) désigné(e) par le Wali ou, pour les
projets plus important, par le Président du Tribunal
administratif.
– Les parties disposent d'un minimum de 15 jours pour :
• S’informer sur le projet,
• De participer à des débats,
• De faire part de leurs observations, critiques,
suggestions, notamment celles relatives au remembrement
des terres agricoles.
Après la fin de l'enquête, le rapport et ses conclusions sont
rendus publics.
A l'issue de cette enquête, le représentant de l'Etat peut
déclarer le projet d'utilité publique (DUP), après avoir
examiner les observations des diverses administrations et
l'avis de la commission d’enquête.
Dans le cas de certains projets importants (autoroutes,
routes express,...), ou si la commission d’enquête a émis un
avis défavorable au projet, la déclaration d'utilité publique
ne peut être prononcée que par décret après avis du Conseil
d'Etat.
– Si l’une des parties concernée conteste la déclaration
d'utilité publique, elle dispose d’un délai de 2 mois à
compter de la publication de cette décision, pour demander
son annulation auprès du Tribunal administratif ou du Conseil
d'Etat.
Les parties concernés peuvent également, en particulier si
les règles essentielles de la procédure n'ont pas été
respectées, (délais, contenu du dossier, observations,...),
demander auprès des mêmes juridictions que soit suspendue la
décision de commencer les travaux.
Après la déclaration d'utilité publique, les études se
poursuivent pour aboutir à la définition des emprises
nécessaires. Une enquête aura lieu et les parties concernées
seront averti par lettre si elles sont propriétaire des
terrains affectés au projet.
Dans tous les cas, le dossier de l'enquête parcellaire sera
ouvert à la consultation dans les mairies concernées.
Cette enquête qui dure environ un mois elle permet de :
• Consulter en mairie le plan parcellaire qui définit les
emprises de la route et la liste des propriétaires avec
les surfaces à incorporer dans le domaine public.
• Formuler des observations sur la nature du préjudice que
vous pensez subir et les moyens d'y remédier.
Après l'enquête, le maître d'ouvrage va acheter les terrains
nécessaires au projet.
Le piquetage
Le piquetage de la route consiste en l’implantation du projet
routier (axe ou bords) par des coordonnées polaires (angles,
distances). Les appareils utilisés sont des appareils
topographiques (théodolites, niveaux, ...).
Terrassements
¾ Travaux préliminaires
Une fois le tracé en plan piqueté, avant l’exécution
proprement dite des terrassements, des travaux préliminaires
doivent être effectués, les plus importants sont :
L’exécution des ouvrages d’arts prévues dans le projet
(ponts, viaducs, murs de soutènement, ouvrages de passages
d’eau,...),
Nettoyage du terrain de sa couche végétale ou molle (15 à 35
cm), avec des engins mécanique de faibles puissances (pelles
mécaniques, chargeurs,...).
Déracinement des arbres (pelles mécaniques) et leur transport
(par camions).
Exécution dans les remblais de forte pente (45 %) des marches
d’escalier pour éviter le glissement du terrain de
remplissage.
A la suite peuvent être exécutés les travaux de terrassement
proprement dits.
¾ Terrassements
La construction d’une route exige premièrement la réalisation
des déblais et des remblais c’est à dire l’exécution d’une
plate forme d’un profil en long sensiblement rapproché de
celui du projet. Cette plate forme est obtenu par des grands
mouvement des terres, par la réalisation de grandes
opérations d’excavations et des remplissages et à la suite
par le dressage de la couche de forme.
Proprement dits les déblais et les remblais prévus dans le
projet seront exécutés simultanément : le sol excavé des
déblais est transporté dans les remblais conformément aux
prévisions du projet. La ligne rouge a été tracée d’une telle
manière pour assurer la compensation des deux volumes déblais
(déblais et remblais) sans effectuer de transport à des
grandes distances. Dans le cas d’un excédent de déblais
(recommandable) le sol est utilisé pour élargir la plate
forme en remblai. Dans le cas d’un excédent de remblai, on
utilise des sols d’apports pris dans les environs immédiats
de la route dans des carrières (prospectés précédemment).
1. Exécution des déblais
L’exécution des déblais est réalisée par des engins
mécaniques, les plus utilisés sont :
Les scapers ou décapeuses : se sont des engins
d’extraction et de transport des terres (Scapers simple :
capacité 30 m3, vitesse 10 Km/h à chenille et 40 Km/h à
pneux, distances : 2000 m ; Scrapers semi-remorque : capacité
100 m3 à 400 m de distance, 50 m3 à 1500 m de distance;
Scapers ordinaire : 200 m3 à 100 m de distance, 60 m3 à 600 m
de distance).
Les bulldozers : sont utilisés dans plusieurs travaux
mais spécialement pour extraire et transporter par poussée
des terres à courte distance (maximum 400 m).
Les pelles mécaniques : sont utilisé pour le décapage des
terres molles et mi-dur et leur chargement sur camions
bennes.
Les brises roches : sont utilisés dans les cas de
terrain durs et très durs (rocheux) afin de préparer le
terrain pour les pelles, chargeurs et bulldozers.
Les chargeurs : se sont des engins mécaniques utilisés
pour l’opération de chargement des terres sur camions bennes.
La capacité des chargeurs courant est de 3 à 6 m3.
Les camions bennes : sont utilisées pour le transport
des terres sur des distances excédent les 1500 m, les camions
bennes ont des capacités de 6 à 2O m3. La vitesse de rotation
est déterminée selon la distance de transport et le temps de
chargement
2. Exécution des Remblais
L’opération d’exécution des remblais exige la mise en place,
le réglage et le compactage des sols de remplissage, apporté
des déblais ou d’ailleurs.
Réglage des sols : le réglage des sols est réalisé à
l’aide d’engins mécanique (bulldozers : cas de masse de
terre, niveleuses : pour le réglage). Les niveleuses sont en
simple ou double lames parallèles orientables et inclinable
dans diverses directions, leurs vitesse est de 10 Km/h. les
sols sont mise en place par couches de 20 à 30 cm.
Arrosage des sols : les sols fraîchement mise en place
doivent être arrosé afin d’obtenir la teneur en eau optimale
nécessaire à leur compactage. L’opération est réalisée à
3
l’aide de camion citerne d’arrosage de capacité 10 à 20 m .
Compactage des sols : l’opération de compactage ne
concerne pas seulement les sols d’apport mais aussi toute les
couches du corps de chaussée (couche de fondation à la couche
de roulement). Les engins utilisés et chois seront en
fonction du type de sol, des rouleaux eaux graders : rouleaux
pneumatique à roues lisses de 6 et 8 roues pour les sols
granuleux (sables, meubles,...) ; rouleau à pieds de moutons
de 6 à 35 tonnes (sols humides et argileux) ; les cylindres
très lourds (16 à 18t), lourds (12 à 16 t), moyen (8 à 12 t),
légers (5à 8 t) de vitesses de 1,5 à 4,5 Km/h (dans les sols
sableux et les graviers) . Le nombre de passage ou de chocs
produit par le dit engins seront calculé en fonction du poids
de l’engin utilisée. L’opération de compactage coûte cher et
on doit recourir à tous les moyens possibles pour réduire le
prix : tel passage d’engins de terrassement (scrapers,
bulldozers, camions,...), ouvrir la voie à la circulation
général, ...
2. Signalisation verticale
Elle se fait à l’aide de panneaux, qui transmettent des
renseignements sur le trajet emprunté par l’usager à travers
leur emplacement, leur couleur, et leur forme.
Elles peuvent être classée dans quatre classes:
a) Signaux de danger
Panneaux de forme triangulaire, ils doivent être
placés à 150 m en avant de l’obstacle à signaler
(signalisation avancée).
Toujours implantés en pré signalisation, ils sont d’un
emploi peu fréquent en milieu urbain.
b) Signaux comportant une prescription absolue
Panneaux de forme circulaire, on trouve :
L’interdiction.
L’obligation.
La fin de prescription.
MOSTAGANEM
Par Passage Sous Terrain
40
3.8
STOP
150 m
UNIVERSITE
La gare
Figure 6.6 Panneaux de signalisation
tiè
7.6 ECLAIRAGE
7.6.1 Introduction
L'éclairage public doit permettre aux usagers de la voie de
circuler de nuit avec une sécurité et un confort aussi élevé
que possible.
Pour l'automobiliste, il s'agit de percevoir distinctement en
les localisant avec certitude et dans un temps utile, les
points singuliers de la route et les obstacles éventuels
autant que possible sans l'aide des projecteurs de route ou
de croisement.
Pour le piéton, une bonne visibilité de bordure de trottoir,
des véhicules et des obstacles ainsi que l'absence des zones
d'ombre sont essentiels.
7.6.2 Catégories d’éclairage
On distingue quatre catégories d’éclairages publics :
Eclairage général d’une route ou une autoroute,
catégorie A.
Eclairage urbain (voirie artérielle et de
distribution), catégorie B.
Eclairage des voies de cercle, catégorie C.
Eclairage d’un point singulier (carrefour, virage…)
situé sur un itinéraire non éclairé, catégorie D.
¾ Le giratoire
La bordure du trottoir doit être parfaitement visible ; on
adopte à cet effet des dispositifs réfléchissants ou
lumineux. On place en retrait de sa bordure, un foyer (A)
dans l’alignement de chacune des voies aboutissants
(appareils défilés).
p l
Figure 6.8 Paramètres de l’implantation des luminaires
Carrefour en croix + ou x
Route principale
min 500 m
min 100 m
Route secondaire
Route secondaire
Figure 7.3 Carrefour aménagé à plus de 4 branches
considération :
- la reconnaissance ;
- la clarté ;
- la compréhension ;
- le parcours ;
- la réduction des points de conflits.
7.3.1 Manœuvre des véhicules dans un carrefour
Le projet de carrefour doit se baser sur les manœuvres des
véhicules :
Divergence : est la manœuvre la plus sûre à réaliser.
d1
VA1
D2
VA2
dV’2 = 215
véhicule 1P
B B B
D D D
C C C
DEBIT SUR LES ENTREES DU CARREFOUR AFFECTATION DES COULOIRS
A A
1000 9,00
700
300 400 100 550
1050 B
B
D D
9,00
300
600
900
C 9,00 C
Figure 7.10 Carrefour commandé par feux
R = 25 à 40 m
Largeur voie = 5 m
8 m D Conseillé > 40 m
Q
E=
180
25 m
3 à 5 m
Ilot Central
T1 = R1.tg(Δ1/2)
T2 = R2.tg(Δ2/2)
Soit a = T 1 + T2
x = (a.sinΔ2)/(sinΔ)
et y = (a.sin Δ1)/(sinΔ)
T’ = T1 + x et T’’ = T2 + y
R2
T1
R1
Y R2
T’
Δ1
R3 R3
Δ2
O2
O3
Δ T2 O1
T’’
BIBLIOGRAPHIE
1. GEOTECHNIQUE ROUTIERE
Edition 2004, Dr HIMOURI SLIMANE