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Techniques du bâtiment :
Reconnaître le terrain
III
Cet ouvrage fait par tie de
Techniques du bâtiment : préparer la construction
(Réf. Internet ti262)
composé de :
les contrats
Techniques du bâtiment : Sécurité incendie des ERP, IGH et Réf. Internet : 43822
habitations
levage
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IV
Cet ouvrage fait par tie de
Techniques du bâtiment : préparer la construction
(Réf. Internet ti262)
Williams PAUCHET
Ex Maître d'oeuvre de la Défense Nationale, Conseiller technique en
construction et génie civil
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V
Techniques du bâtiment : Reconnaître le terrain
(Réf. Internet 43801)
SOMMAIRE
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VII
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Techniques du bâtiment : Reconnaître le terrain
(Réf. Internet 43801)
Q
1– Géotechnique Réf. Internet page
2– Topographie
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Y
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QQ
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tbaSPP
Q
Il existe plusieurs classifications des sols dont la classification du Laboratoire central des ponts et chaussées (LCPC).
Dans la pratique courante, on peut présenter les sols en fonction des caractéristiques pétrographiques, géologiques, mécaniques et
physico-chimiques.
Pour les géologues, tous les sols sont des roches. Par contre, Terrains en place et terrains d’apport – Géologiquement, on
le constructeur rencontre deux catégories principales : les sépare les terrains « en place » des terrains d’apport. En pre-
roches et les sols meubles. mière approximation, sauf cas particulier, il doit être admis que
les terrains d’apport sont impropres à toute fondation. Nous
Les roches – Nous appellerons roches les terrains qui ne verrons plus loin que leur existence peut apporter des sujé-
subissent pas de modifications sensibles en présence d’eau. tions particulières lors de la conception d’une fondation sur
Pour les constructions courantes, ils constituent des supports pieux. En ce qui concerne les terrains en place, le géologue
pratiquement indéformables, étant bien entendu qu’une telle sépare le plus souvent les terrains récents des terrains
approximation n’a aucune valeur pour des ouvrages très « géologiquement en place ». Les terrains récents sont des
importants de Génie civil. La mécanique des roches est une terrains d’apport de l’ère quaternaire et comprennent les allu-
science relativement nouvelle dont l’importance et l’utilité ont vions – alluvions modernes et alluvions anciennes –, les
été dramatiquement démontrées lors de la catastrophe de terrains éoliens (les limons de plateau), les moraines et les
Malpasset. éboulis.
En effet, à petite échelle, un bloc de roche est homogène et
Un intérêt limité pour le constructeur – La distinction entre
indéformable. Ce n’est pas le cas d’un massif rocheux qui peut
sols superficiels et terrains en place n’a pas toujours beaucoup
contenir des failles, de la schistosité, des circulations d’eau.
d’intérêt pour le constructeur. Les alluvions anciennes de la
Les sols – Nous appellerons « sol », un mélange : région parisienne, par exemple, présentent, lorsque leur épais-
seur est suffisante, une assise de fondation excellente que ne
• de grains solides issus de roches ; présentent pas forcément certains terrains en place. Par
– éruptives ; ailleurs, la limite n’est pas toujours très nette. C’est le cas en
– sédimentaires ; particulier lorsque le terrain en place peut s’altérer au voisi-
– métamorphiques ; nage de la surface topographique. Par décomposition, les
– de dimensions inférieures à 200 mm. schistes, par exemple, donnent une argile meuble empâtant
les débris de schistes plus ou moins friables (« roches
• d’air ; pourries »).
• d’eau ;
– hétérogène ;
– meuble ; III - CARACTÉRISTIQUES
– de faible compacité ;
– susceptible de déformations. Un matériau complexe – Contrairement aux matériaux manu-
facturés, le matériau sol est complexe au sens qu’il comprend
Ces sols comprennent essentiellement :
trois phases : solide, liquide, gazeux et que les proportions
• les cailloux, galets et graviers ; relatives des trois, ou tout au moins des phases solides et
liquides gazeux et que les proportions relatives des trois, ou
• les sables ; tout au moins des phases solides et liquides est variable dans
le temps.
• les limons ;
Dans certains cas particuliers, on est même amené à distin-
• les marnes ; guer et prendre en compte la phase glace.
• les argiles ;
État de contrainte de sol – Un des « pères fondateurs » de
• les humus et les tourbes. la mécanique des sols moderne Karl Terzaghi, a été le premier
à mettre en évidence le états de contrainte de sol en distin-
Ce sont ces sols qui forment l’essentiel des sols de fondation guant la phase solide de la phase liquide, et nous verrons plus
les plus couramment rencontrés, et des recherches et essais loin que tous les essais modernes de laboratoire prennent en
y afférents. compte aujourd’hui cette caractéristique des sols.
QR
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tbaSPP
Le système complexe d’un sol peut être schématisé suivant les figures 1 et 2.
À partir de cette schématisation, les grandeurs peuvent être définies et calculées (cf. Tab. 1).
Volume de l’eau Vw m3
Volume de l’air Va m3
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tbaSQP
QU
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tbaSQP
On détermine les actions du sol sur un écran quand le sol est à la rupture. Suivant les déplacements relatifs entre le sol et l’écran, le sol
se trouvera en équilibre de poussée (état actif) ou de butée (état passif).
Q
I - ÉTAT INITIAL avec ν, coefficient de Poisson du sol.
Cette valeur théorique s’éloigne trop de la réalité pour être uti-
lisée pratiquement.
Définition – Avant de subir des déplacements, le sol se trouve
dans un état initial qui dépend de son histoire géologique. On • Pour les sols pulvérulents et les sols fins normalement conso-
nomme cet état « poussée des terres au repos » (sans dépla- lidés, on pourra utiliser la formule simplifiée de Jaky :
cement). Pour le définir, on relie la contrainte effective Ko = 1 – sinϕ’
horizontale à la contrainte effective verticale par le coefficient si le terre-plein est horizontal, avec ϕ’ , angle de frottement in-
des terres au repos Ko (cf. Fig. 1). terne du sol.
S’il existe, derrière le mur, un talus de pente β, la valeur du
coefficient des terres au repos, avec la même définition sera :
Koβ = Ko(1 + sin β)
Par rapport aux sols normalement consolidés, la valeur de Ko
augmente pour les sols surconsolidés, d’autant plus que le
coefficient de surconsolidation Roc est important.
On pourra utiliser la relation suivante :
QV
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tbaSQP
Fig. 4 : État limite de poussée du sol (sans talus β = 0, et sans frottement sol-écran δ = 0).
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tbaSRP
de pathologies encore bien mal connues. La dernière partie étudie les causes
des sinistres qui frappent ces ouvrages.
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II - MURS POIDS
RP
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tbaSRP
B. Murs poids préfabriqués colis pour réduire le volume et rendre le transport plus écono-
mique. Pour le remplissage des caissons, on utilise des
Pour des motifs économiques, les murs poids classiques en pierres non gélives, insolubles à l’eau, non friables (cf. Fig. 3).
maçonnerie de pierres ou en béton sont délaissés au profit Ces caissons sont empilés en gradins au fur et à mesure du
des éléments préfabriqués, en béton armé ou non (blocs, cais- chantier, et peuvent atteindre des hauteurs de l’ordre de
sons, assemblages de poutres), ou des gabions de treillage 20 m ; ils peuvent être disposés suivant un certain rayon de
métallique remplis de pierres très majoritairement utilisés. courbure (cf. Fig. 4) et sont végétalisables. Comme les murs
poids, ils stabilisent les terrains par leur masse. Leur dimen-
Murs en gabions – Ils sont réalisés à l’aide de caissons en sionnement dépend de la qualité du terrain à soutenir, du sol
treillis métalliques à mailles hexagonales double torsion de fil de fondation, de la pente du talus, des surcharges. Ils sont
galvanisé et/ou plastifié. Les armatures sont livrées en
plaques prépliées afin de faciliter le montage et regroupées en
assez souples pour accepter de forts déplacements et un sol
support de qualité moyenne. Q
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Fig. 7 : Exemples de murs poids cellulaires type Evergreen.
RR
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tbaSRP
Fig. 10 : Mur en béton armé. Exemple 2 (Doc. Chapsol). Le parement peut être constitué de tôles ou d’éléments pré-
fabriqués en béton (cf. Fig. 18).
On peut distinguer :
On a vu qu’à l’origine les renforcements de Terre Armée® Parallèlement, beaucoup de sociétés ont mis au point des
étaient constitués par des armatures métalliques (cf. Fig. 12). murs plus ou moins inclinés, formés de blocs végétalisables,
équipés de nappes ou bandes en géosynthétiques qui assu-
Terre Armée® propose, pour les environnements agressifs rent le renforcement du massif de remblai : murs Loffel®
pour lesquels l’acier n’est pas compatible, des armatures en (cf. Fig. 20), Betotitan® (cf. Fig. 21), Leromur (cf. Fig. 22).
forme de bande de polymère (cf. Fig. 13). Guintalu (cf. Fig. 23 et Fig. 24).
D’autres procédés utilisent des bandes de treillis soudés, D’autres systèmes associent des pneus en parement à des
comme le procédé Terre Renforcée® VSL de Bouygues nappes de treillis soudé dans le remblai : Armapneusol®
(cf. Fig. 14 et Fig. 15). (cf. Fig. 25 et Fig. 26).
RS
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tbaSRP
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Fig. 14 : Terre Renforcée® par bandes de treillis soudés. Exemple 1 (Doc. Bouygues).
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tbaSSP
1. Forage .........................................................................................................
I – Méthodes ................................................................................................
TBA330
—
-2
2
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A. Rotation................................................................................................ — 2
B. Roto-percussion................................................................................... — 2
II – Matériels ................................................................................................ — 2
A. Pour forage en rotation....................................................................... — 2
1. Tiges .................................................................................................. — 2
2. Outils.................................................................................................. — 2
B. Pour forage en roto-percussion ......................................................... — 5
1. Marteau fond de trou ....................................................................... — 5
2. Marteau hors trou............................................................................. — 5
3. Méthode ODEX ................................................................................. — 6
4. Circulation inverse à l’air ................................................................. — 6
III – Paramètres du forage rotary ............................................................... — 6
A. Tricône à dents .................................................................................... — 7
B. Tricône à picots ................................................................................... — 7
C. Débit d’injection................................................................................... — 8
IV – Paramètres pour le forage en roto-percussion ................................. — 10
A. Marteau fond de trou .......................................................................... — 10
B. Marteau hors trou................................................................................ — 11
V – Boues de forage .................................................................................... — 11
A. Préparation de boue bentonitique ..................................................... — 11
B. Boue à base de polymères ................................................................. — 12
2. Carottage ................................................................................................... — 13
I – Méthode .................................................................................................. — 13
A. Carottage en rotation .......................................................................... — 13
B. Matériels .............................................................................................. — 13
1. Carottiers ........................................................................................... — 13
2. Tiges de carottage ............................................................................ — 15
3. Outils de carottage ........................................................................... — 15
II – Matériaux ............................................................................................... — 15
A. Métal dur ou carbure de tungstène ................................................... — 16
B. Corborit ................................................................................................ — 16
C. Pierres serties (surface set)................................................................. — 16
D. Imprégnés ............................................................................................ — 17
E. PCD ....................................................................................................... — 20
III – Choix du type d’outil............................................................................ — 20
A. Choix des couronnes à pierres serties .............................................. — 20
B. Choix des couronnes imprégnées ..................................................... — 21
IV – Paramètres de carottage ..................................................................... — 21
A. Outils à pierres serties ........................................................................ — 21
B. Outils à couronnes imprégnées ......................................................... — 22
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tbaSSP
1 Forage
Sont décrits les forages courts qui précèdent, ou complètent, des reconnaissances minières ou géotechniques. Sont exclus les forages
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de type pétrolier.
Remarque
Aussi nommé « forage rotary », ce type de forage consiste en la destruction rapide du terrain en place et à l’évacuation des débris
produits par cette destruction.
En reconnaissance minière, le forage rotary est principalement utilisé dans les cas suivants :
– forage rapide, avant carottage, dans les terrains de couverture qui ne présentent pas d’intérêt géologique ;
– prise d’échantillon remanié destiné au laboratoire ;
– réalisation de trou pilote pour servir de guide à des élargisseurs de grand diamètre (cheminée d’aération de galerie).
En reconnaissance géotechnique, le rotary est utilisé pour :
– l’enregistrement de paramètres de forage ;
– des essais pressiométriques ;
– la traversée d’horizons dans lesquels l’interprétation géologique est connue (géotechnique profonde).
Les forages rotary sont exécutés selon deux modes opératoires principaux :
– rotation ;
– roto-percussion.
Dans cette méthode, l’outil est aussi entraîné en rotation par Pour mémoire, nous citerons les diamètres suivants : 70-76-
un train de tiges, avec application d’une poussée. Mais, par 89-114 (mm).
l’intermédiaire d’un système de frappe, des chocs sont provo-
qués pour faciliter la destruction de la roche. Ces chocs, Masses-tiges – D’un diamètre plus grand, elles apportent un
transmis par le train de tiges, arrivent jusqu’à l’outil. poids supplémentaire au train de tiges. Ce surpoids est indis-
pensable au mode de fonctionnement des outils rotary. De
plus, il provoque le déplacement du point fragile de rupture au
niveau de ces tiges, mieux capables de supporter les efforts
II - MATÉRIELS que les tiges normales.
RX
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tbaSSP
Le choix et les applications dépendent de : La forme, la hauteur et l’espacement des dents déterminent
leur capacité à détruire des terrains, de tendres à durs. Plus
– la nature des sols ; les sols sont durs, plus les dents sont courtes et nombreuses.
– la puissance de la machine ; Inversement, les dents sont plus longues et écartées pour les
– des performances attendues. terrains tendres ou « collants ».
Q
Ce code à chiffres permet de classer les outils des différents
trale, l’extrémité d’une molette est prolongée (brise-carotte).
fabricants :
Les fabricants proposent deux catégories principales de tri- – le premier chiffre désigne la série ou formation ;
cônes, dont la variété des profils permet de traverser des sols – le deuxième le type ou degré de dureté dans la formation ;
de dureté différente : – le troisième la configuration de l’outil.
– à dents ; Le tableau 1 présente les types d’outils proposés par les prin-
cipaux fabricants de tricônes, avec leurs références propres,
– à picots.
classés selon leurs codes IADC.
Tricônes à dents – Chez chaque fournisseur, les outils à La circulation du liquide d’injection est opérée de deux façons :
dents portent une dénomination qui permet à l’utilisateur de
faire son choix en fonction de la dureté des terrains qu’il aura – arrivée par le centre de l’outil ;
à forer. – répartie sur la périphérie et distribuée par des buses.
IADC Varel Smith Hughes Reed Security IADC Varel Smith Hughes Reed Security IADC Varel Smith Hughes Reed Security
1.1.1 L111 DSJ R1 Y11 S3SJ 4.1.5 ETR04 02M MAXGT-00 EMS41HDH SS80 5.3.5 ETR34 3JS EMS53A SS86
MSDSSH MAX- EMS11DH SS33SG GTX-03 5.3.7 ETO34 F3 ATJ-33 HP53 S86F
GT1
MSDSSHOD 4.1.7 ETD04 02MF GT-00 EHP41 S80F ETO34D F3H ATJ-33A HP53A S86CF
1.1.6 L116 FDS GT-1 HP11 S33SF GT-03 ERA 03 ETD34DD MF3 ATJ-33S HP53A-M SS86F
FDS+ STR-1 EHT11 PSF 4.3.5 ETR14 10M MAX-GT09 EMS43A SS82 F3D ATJ-35 HP53ADG ERA 33
FDSS+ ATX11H 12M MAX-11H MS43ADH F3OD STR-30 EHP53 ERA 33C
1.1.7 L117 MFDSH MHP11G ERAMPSF M10T ATX-11H 5.4.5 ETR38 GTX-30C SS88C
MFDSSH GT-G1 MHP11DH MPSF M12S 5.4.7 ETD35 F35 ATJ-33C HP54 S88F
MFDSHOD GT-G1H 4.3.7 ETD12 F1 ATJ-11H HP43 S82F ETD35A F37 ATM-33C S88CF
1.2.1 L121 DTJ Y12 ETD142 F10D ATM-11H HP43A SS82F ETD39 F37D ATM- S88CFH
35CG
1.2.6 L126 FTD HP12 S33F F12T 6.1.7 ETD43 F4 ATJ-44 HP61 M84F
EHP12 4.4.5 ETR18 15M MAXGT-18 EMS44A ERA ETD44 F4A ATJ-44A HP61A M84FD
17RD
RY
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1.2.7 L127 FDTH MPSF2 15MD EMA44AD ETD44D F4H STR-40 HP61DH MAF
L135 MSDGHOD ETS13G ETD18 MF15 ATM-11CG ERA17 6.2.5 ETR48 5JS MAX-44C MS62 MM88
1.3.7 L137 FDGH HP13G S44GF F14D GT-18F14 6.2.7 ETO45 F47H ATJ-44C HP62 M84CF
ETD3G MFDGH MHP13G S44G 5.1.5 ETR24 M2S MAX-22 MS51A-M SS84 ETO47 F5 ATJ-44G HP62A M85F
MFDGHOD MHP13DH 20M MAX-22G EMS51-A ETO48 F50D ATJ- HP62-JA M89TF
44CA
2.1.5 L215 SVH M44NG 5.1.7 ETD24 F15H ATJ-22 HP51 S84F 6.3.7 ETO55 F57 ATJ-55 HP63 M89F
MM44NG ETD25 F17 ATJ-22S HP51A SS84F F57D ATJ-55A EHP63 HZM89F
2.1.6 L216 FV ATJ-4 HP21 M44NF F2 ATM-18 HP51H ERA 22 F570D ATJ-GGR HZMD89F
2.1.7 L217 FVH ATJ-G4 HP21G M44NGF F2H ATM-22 HP51X HZS84F ATJ-
55RG
2.3.1 L231 DR5 F25 ATM-22G EHP51 ERA 22R 7.3.2 DWH 7GA
3.1.1 L311 MF2 GT-20 EPH51H ERA 18C V737 F7 ATJ-77 HP73 H87F
3.1.5 L315 5.2.5 ETR28 M27S GTX-20C SS85F 8.3.7 ETO95 F9 ATJ-99 HP83 H100F
F27D
Ces buses peuvent être de différentes tailles en fonction de ou picots, sont répartis sur la surface de chaque molette. Ici
l’action souhaitée : aussi, d’un fournisseur à l’autre, les dénominations sont diffé-
rentes. Mais on retrouve, grâce au code IADC, les
– nettoyage et participation à l’action des dents ; correspondances entre les différents fabricants.
– nettoyage plus efficace dans des horizons « collants ».
La forme, la hauteur et l’espacement des picots sont déter-
Pour permettre une longévité plus importante, les roulements minés par le type de formation à forer :
des molettes sont étanches sur certains modèles et, en parti-
culier, sur les modèles utilisant l’air comprimé pour l’injection. – longs et espacés pour les terrains relativement tendres ;
– de plus en plus courts et serrés pour les sols durs, à très
Tricônes à picots – Aussi nommés « à boutons », les tricônes durs, et abrasifs.
à picots sont utilisés à partir du moment où les performances
des outils à dents ne donnent plus satisfaction, c’est-à-dire Pour les formations très dures et abrasives, certains fabricants
dans les terrains durs, à très durs, et abrasifs. Des « billes », protègent plus efficacement la partie extérieure des molettes
SP
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en insérant des diamants de protection. La protection des – « hors trou », avec une injection de fluide (roto-percussion)
« joues » des molettes est réalisée en plaçant des inserts de ou d’air comprimé.
carbure de tungstène.
En reconnaissance minière, les forages à percussion sont uti-
Dans la pratique, on ne trouve plus que des outils dits « à jets lisés pour l’analyse et l’estimation d’un gisement. L’autre
» dans les tricônes à picots, et, suivant leur utilisation, les rou- usage important de cette méthode est la recherche et l’exploi-
lements sont aussi étanches. tation des nappes phréatiques (forages d’eau).
Trépans ou tri-lames – Les trépans agissent aussi par décol- Nous décrirons succinctement deux autres applications du
lement du terrain en fragments. De bonnes performances sont forage à percussion :
Q
obtenues avec ces outils dans les sols tendres et non
consolidés. – la méthode ODEX ;
– la reconnaissance minière en circulation inverse à l’air
Deux modèles principaux sont proposés sur le marché : (Reverse Circulation).
– les tri-lames escalier ; Le matériel étant différent, nous aborderons séparément les
– les tri-lames chevrons ou quatre-lames chevrons. équipements de ces deux techniques de forage à percussion.
Le profil « escalier » est bien adapté aux formations tendres 1. Marteau fond de trou
et collantes (sable argileux, argile compacte). Le profil « che-
vrons » est utilisé dans les terrains de dureté moyenne. La destruction du terrain est réalisée par les chocs répétés de
l’outil, en rotation lente, sur le fond du forage. L’ensemble
Le quatre-lames chevrons est employé dans des formations « marteau de frappe et outil de frappe » est descendu dans
où le profil chevrons trois lames avance avec difficulté. le forage. L’air comprimé parvient au marteau via l’intérieur
des tiges. Par l’intermédiaire de lumières, une partie de l’air
Remarque provoque la frappe, l’autre partie (échappement) va servir à
Ces outils nécessitent un couple important. l’évacuation des débris de forage.
Les diamètres possibles sont en liaison directe avec le ter- L’absence de distributeur permet d’injecter des liquides, ou
rain et le couple de la machine ; sachant que les plus cou- produits moussants, sans que le fonctionnement du marteau
ramment utilisés vont de 1 pouce 7/8 (47,6 mm) à 17 pouces en soit affecté. Ces additifs servent à améliorer l’évacuation
1/2 (444,5 mm). des déblais.
Le nettoyage du forage se fait par l’injection de liquide ou d’air Les diamètres proposés, pour les usages les plus courants,
(cf. Fig. 1). vont du 1 (25,4 mm) pouce au 12 pouces (304,5 mm). Pour
forer dans des horizons particulièrement abrasifs, il est pos-
sible de trouver des marteaux avec enveloppe extérieure
renforcée. Des adaptations intérieures sont possibles sur cer-
tains marteaux, afin de réguler le flux d’air. De même, certains
marteaux comportent un clapet antiretour pour améliorer les
performances en présence d’eau. Ce clapet peut être enlevé
afin d’obtenir une plus grande vitesse de pénétration en trou
sec.
Taillants – Les taillants pour marteau fond de trou sont majo-
ritairement de type à picots (aussi appelés « boutons »).
Ces picots sont de hauteur et de forme différentes pour mieux
s’adapter aux conditions de sols :
– rond ;
– semi-balistique ;
– balistique.
Ces outils sont recommandés pour forer dans les terrains tendres, là où Le même marteau peut supporter des taillants de tailles
les tricônes utilisés pour les formations plus tendres ne donnent plus différentes.
satisfaction.
Ils sont disponibles sous forme d'outils sapins de 47,6 mm à 660,4 mm Tiges – Ce sont des tiges à embouts filetés mâles/femelles,
de diamètre, ou sous forme d'outils à chevrons à 3 ou 4 ailes pour des rapportés par soudure et friction. Afin de faciliter le déblocage,
diamètres de 47,6 à 153 mm. les tiges sont dotées aux extrémités de pans de dévissage (2 ou
Ils existent aussi en lames interchangeables.
4 pans). Les diamètres proposés vont de 60,3 à 168,3 mm.
Fig. 1 : Exemples d’outils à lames (Crédit Leforestier).
2. Marteau hors trou
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Techniques du bâtiment : Reconnaître le terrain
(Réf. Internet 43801)
1– Géotechnique R
2– Topographie Réf. Internet page
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SS
R
ST
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tbaTPP
La terminologie usitée
dans la topographie
R
IV – Bibliographie ........................................................................................ — 6
SU
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tbaTPP
R I - GLOSSAIRE
Accélération de la pesanteur – Résultante des vecteurs G
(gravitation universelle) et F (force centrifuge) due à la rotation
de la Terre.
Alidade – Instrument de visée associé à un système de repé-
rage des directions.
Altération – Déformation affectant soit des angles, soit des
longueurs, soit les deux, dans un système de représentation
d’une surface sur une autre (en général d’un ellipsoïde sur un
plan).
Altération linéaire – Correction à apporter aux distances lors
du passage de l’ellipsoïde au plan. Elle dépend de la repré-
sentation choisie.
Altimétrie – Représentation sur un plan horizontal des diffé-
rentes altitudes. Autrement appelée « courbe de niveau ».
Fig. 1 : Angle vertical.
Altitude – Distance d’un point à une surface de référence. II
existe plusieurs systèmes d’altitude. En France, le système
actuel est l’IGN 69.
Angle à droite – Angle horizontal mesuré en tournant vers la
droite.
Angle à gauche – Angle horizontal mesuré en tournant vers
la gauche.
Angle azimutal ou angle horizontal – Angle dièdre mesuré
dans le sens des aiguilles d’une montre (sens des gisements).
II est préférable d’utiliser le terme « angle horizontal ».
Angle de déflexion – Angle horizontal dans une polygonale
ouverte ou fermée. II est mesuré à partir du prolongement d’un
de ses côtés vers le côté suivant, en tournant à droite ou à
gauche.
Angle extérieur – Angle horizontal situé à l’extérieur d’une Fig. 2 : Antenne.
polygonale fermée.
Azimut – Angle dièdre entre le plan méridien du lieu et la
Angle intérieur – Angle horizontal situé à l’intérieur d’une direction observée.
polygonale fermée.
Biais – Écart systématique entre le point réel et les points
Angle vertical – Angle d’une direction calculé dans le plan trouvés (cf. Fig. 3)
vertical à partir d’une direction d’origine (cf. Fig. 1) et passant
par l’axe optique de l’appareil. Bornage – Opération qui consiste à établir la délimitation de
parcelles cadastrées ainsi que la matérialisation des sommets
L’origine est l’horizontale pour l’angle de site et la verticale
par des bornes.
pour la distance zénithale.
Antenne – Polygonale auxiliaire partant d’un point connu mais Canevas – Ensemble de points bien répartis sur la surface à
ne fermant pas sur un point connu (cf. Fig. 2). lever et dont les coordonnées sont connues. Les positions
relatives sont déterminées avec une précision au moins égale
Apogée – Point d’une orbite le plus éloigné du centre de la à celle exigée du levé. Cet ensemble sert de point d’appui au
Terre. levé des détails.
Arpentage – Technique de la mesure des éléments géomé- Centrage – Mise en place d’un instrument à la verticale d’une
triques des parcelles de terrain, afin d’en déterminer les surfaces. station.
SV
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tbaTQP
R
III – Précision et exactitude......................................................................... — 2
IV – Inexactitudes ........................................................................................ — 2
2. Instruments de topographie................................................................. — 4
I – Tachéomètre........................................................................................... — 4
II – Stadia ..................................................................................................... — 5
III – Embase ................................................................................................. — 5
IV – Équerre optique ................................................................................... — 5
V – Chaîne .................................................................................................... — 5
VI – Niveau................................................................................................... — 6
VII – Mire ...................................................................................................... — 6
VIII – Trépied................................................................................................ — 7
IX – Nivelle................................................................................................... — 7
X – Boussole ................................................................................................ — 9
XI – Récepteurs GPS ................................................................................... — 10
3. Opérations élémentaires ....................................................................... — 13
I – Mise en station du tachéomètre ........................................................... — 13
II – Mesure des angles horizontaux ........................................................... — 13
III – Mesure des angles verticaux .............................................................. — 16
IV – Mesure des distances .......................................................................... — 18
V – Nivellement de précision ..................................................................... — 21
SW
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tbaTQP
1 Mesures
B. Erreur
Exemple
Une distance de 1 250,37 m se situe entre 1 250,375 et L’erreur est l’inexactitude qui découle de l’imperfection des
1 250,365. Dans ce cas, il y a cinq chiffres significatifs, le instruments et de nos sens. Les erreurs sont généralement
sixième est une approximation à une demi-unité près. petites, mais leur accumulation peut devenir importante.
Exemple
II - NATURE DES MESURES
L’erreur sur une distance mesurée par report d’une chaîne trop
Quatre critères – Les mesures peuvent être : courte peut être éliminée en appliquant la correction d’étalon-
nage appropriée.
– dépendantes, lorsque l’opérateur est influencé par une
valeur déjà connue ;
– conditionnées, lorsqu’il existe une relation théorique entre Erreur accidentelle ou fortuite – Elle découle uniquement du
elles (la somme des angles d’un polygone, par exemple) ; hasard ; elle est sujette aux lois des probabilités.
– indépendantes, lorsque les mesures ne sont ni dépendantes
ni conditionnées ;
– répétées, lorsque la mesure est effectuée dans des condi- Exemple
tions identiques.
Le tir à la carabine avec un grand nombre de coups : on cons-
tate que la quasi-totalité des coups ont percé hors de la cible
avec une concentration en A (cf. Fig. 1). Les trous B, C, D sont
III - PRÉCISION ET EXACTITUDE des fautes (inattention). La distance d est le biais ; il découle
d’erreurs systématiques (ligne de mire mal réglée).
Problématique – Une valeur peut être très précise tout en
étant inexacte : si lors d’une mesure de distance à la chaîne, En A, tous les coups n’ont pas percé dans le même trou ; ce
un chaîneur lit : 30,567 ; 30,566 ; 30,565…, la distance est sont les erreurs accidentelles ; elles se répartissent suivant les
précise, mais si l’autre chaîneur n’a pas placé l’origine de la lois de probabilité.
chaîne sur la marque, la distance est inexacte.
SX
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tbaTQP
Exemple
Écarts Carré
Mesures en m
en cm des écarts en cm
58,70 –1 1
0
58,71 0
58,74 +3 9
58,72 +1 1
58,67 –4 16
D 58,73 +2 4
58,71 0 0
Fig. 1 : Erreur accidentelle.
58,72 +1 1
58,71 0 0
58,69 –2 4
SY
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tbaTQP
2 Instruments de topographie
I - TACHÉOMÈTRE
Fig. 1 : Tachéomètre (© Zeiss). Le centrage est assuré à l’aide d’un fil à plomb centré sous
l’instrument ou d’un plomb optique fixé à l’embase du
tachéomètre.
Principe – Le tachéomètre (cf. Fig. 2) comporte trois axes
perpendiculaires : Les lectures sont généralement affichées sur un écran à cris-
taux liquides alimenté par une pile. Un menu permet de
– l’axe principal ; sélectionner le type de lecture que l’on désire faire (distance
– l’axe optique ; suivant la pente ou horizontale, angle vertical ou pente en
pourcentage, etc.).
– l’axe des tourillons.
Lectures – Les lectures peuvent être enregistrées sur un
Tout défaut de perpendicularité de l’un de ses axes entraîne carnet électronique de terrain intégré ou non à l’appareil. Elles
une erreur dans la mesure des angles horizontaux. peuvent être codées suivant le type d’objet à relever ; ces
TP
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tbaTQP
codes sont choisis pour que les objets soient reconnus par le
logiciel de calcul et reportés sur un plan par l’intermédiaire
d’une table traçante.
II - STADIA
Description – Le stadia (ou barre stadimétrique) est une
base, généralement étalonnée à 2 m, placée horizontalement
sur un trépied grâce à une nivelle ; elle est munie d’une lunette
afin de l’orienter vers le tachéomètre, perpendiculairement à
la ligne à mesurer.
Fig. 3 : Stadia.
IV - ÉQUERRE OPTIQUE
V - CHAÎNE
Description – L’équerre optique (cf. Fig. 4) est un prisme pen-
tagonal (cf. Fig. 5) dont les deux faces réfléchissantes forment
entre elles un angle de 50 grades afin de renvoyer un rayon Chaîne (ou ruban) (cf. Fig. 6) – Elle autorise généralement
lumineux suivant une direction perpendiculaire. des mesures de distances de 30 à 50 m. Elle est graduée au
millimètre et permet de faire des mesures courtes, avec rapi-
L’équerre optique double a deux prismes pentagonaux super- dité et une précision centimétrique s’il n’y a pas trop de reports
posés et permet de placer un point dans un alignement donné. de longueur.
TQ
R
TR
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tbaTRP
Levé de topographie
1. Définitions................................................................................................. TBA420 - 2
2. Orientation ................................................................................................ — 3
R
3. Détermination d’un canevas ................................................................ — 7
4. Levé des détails ....................................................................................... — 10
5. Implantations ........................................................................................... — 13
6. Logiciels de topographie....................................................................... — 21
TS
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tbaTRP
LEVÉ DE TOPOGRAPHIE
1 Définitions
Levé – Le levé consiste à exécuter les mesures nécessaires – l'occupation du sol : le bâti, les bois, les terrains de sport,
Planimétrie – La planimétrie regroupe : Toponymie – Enfin, la toponymie peut compléter le levé par
la saisie des noms (ville, rivière, lieu-dit...).
– les voies de communication (routes, chemins, croise-
ments...) ; Remarque
– le parcellaire physique, l'hydrographie (rivières, ruisseaux, Faire un levé consiste essentiellement à mesurer des angles
lacs, étangs...) ; et des distances.
TT
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tbaTRP
LEVÉ DE TOPOGRAPHIE
2 Orientation
I - DÉFINITION D’UN
R
ANGLE TOPOGRAPHIQUE
A. Angles horizontaux
Les angles verticaux se mesurent en calculant la distance Créer un système local de coordonnées – Le premier,
zénithale ou l’angle de site (cf. Fig. 4). généralement employé pour des levés peu étendus, consiste
à créer un système local de coordonnées. Il suffit de donner
Distance zénithale – C’est un angle qui a pour origine la ver- des coordonnées arbitraires à un point du levé judicieusement
ticale du lieu et pour sens de rotation le sens des aiguilles choisi et de fixer une orientation de référence en orientant le
d’une montre. Sa valeur est exprimée en grades. limbe horizontal du tachéomètre (cf. Fig. 5).
TU
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tbaTRP
LEVÉ DE TOPOGRAPHIE
Exemple
R
exemple, la représentation Lambert). On stationne un point
connu par ses coordonnées Lambert, et le limbe horizontal du
tachéomètre est orienté en observant un autre point connu en
coordonnées Lambert (cf. Fig. 6).
A. Gisement
XM − XS
VSM = arctg
YM − YS
TV
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tbaTRP
LEVÉ DE TOPOGRAPHIE
Détermination d’un azimut par la mesure de la distance soleil quand il est bas sur l’horizon afin de minimiser les
zénithale du soleil – Un point connu par ses coordonnées erreurs dues à la réfraction. Le centre du soleil est pointé à
« Lambert x, y » est toujours connu par ses coordonnées l’aide d’un prisme solaire. Le chronomètre est bloqué au
géographiques λ et Φ (cf. Fig. 8). signal, et les lectures horizontales et verticales sont annon-
cées. L’opération est répétée plusieurs fois en prenant soin
Les formules de trigonométrie sphérique appliquées au d’opérer successivement en cercle à droite et en cercle à
triangle de position donnent : gauche.
sinδ − cos z ⋅ sinφ
cos A ' = L’azimut Az est égal au gisement V auquel s’ajoute la conver-
sinz ⋅ sinφ gence des méridiens y :
Avec :
Az = V + y
– A’ = azimut du soleil. II suffit d’observer un point fixe au sol
pour obtenir une orientation pérenne ; Orientation gyroscopique d’un tachéomètre – Certains
– AH = angle horaire du soleil ; tachéomètres sont équipés d’un gyroscope. Il est alors pos-
– Φ = latitude du point stationné ; sible de s’orienter sans avoir à observer le soleil. Ces
– δ = déclinaison du soleil (donnée par les tables) ; tachéomètres sont généralement utilisés pour les levés
– α = ascension droite du soleil (donnée par les tables) ; souterrains.
– λ = longitude du point stationné ;
– TU = heure en temps universel du lieu d’observation. Un gyroscope est un tore mobile autour d’un axe. Lorsque le
L’heure TU des pointés doit être notée à 10 secondes près, tore est doté d’un mouvement de rotation, celui-ci semble
afin d’interpoler convenablement la déclinaison du soleil pour décrire un cône de révolution autour d’une droite inclinée de
l’instant moyen. l’espace. Cette droite décrit un cône autour d’une direction fixe
(axe de rotation de la Terre). Quand le tore est assujetti et
Généralement, l’observation ne se fait pas à moins de tourne autour d’un axe horizontal, l’axe du tore oscille de part
3 heures du passage au méridien de manière à avoir une et d’autre du méridien du lieu. C’est la trace de l’axe des pôles
variation significative de z. Il faut aussi éviter d’observer le dans le plan horizontal du lieu.
TW
R
TX
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tbaTTP
R
A. Définition de l’ellipsoïde ..................................................................... — 2
B. Les Datum ............................................................................................ — 2
2. Représentations ....................................................................................... — 3
I – Classements ........................................................................................... — 3
A. Surface développable et canevas ...................................................... — 3
B. Les altérations ..................................................................................... — 3
II – Représentation Lambert ....................................................................... — 3
3. Signes conventionnels........................................................................... — 10
TY
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tbaTTP
1 Modèles
I - LE GÉOÏDE
II - LES ELLIPSOÏDES
A. Définition de l’ellipsoïde
Fig. 1 : Ellipsoïde.
Un ellipsoïde (cf. Fig. 1) est défini par :
UP
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tbaTTP
2 Représentations
I - CLASSEMENTS m=
aa ' aa "
=
R
AA ' AA "
Les classements sont effectués selon les deux critères qui Avec :
suivent.
– m = module linéaire ;
– e = m – 1 est l’altération linéaire.
A. Surface développable et canevas
Rdγ dR dRγ
=− =
Le classement suivant la surface développable et le canevas Rdλ ρdφ N ⋅ cos φ ⋅ dλ
(cf. Fig. 1) se définit par :
Comme L = ∑ φ ρdφ
– PP’ = axe de rotation du modèle ; 0
N cos φ
– DD’ = diamètre de la représentation. Il appartient aux plans
des méridiens et est perpendiculaire aux plans des parallèles.
et
Définition – La représentation Lambert est une représentation
conique, directe, tangente, conforme à l’ellipsoïde.
Rφ = Ro ⋅ e
− sin φ o
(Lφ − Lo )
Les images des méridiens sont des droites concourantes en
un point p, image du pôle. LogR = sinφo ⋅ LogLφ + LogRo
Les images des parallèles sont des arcs de cercles concen-
triques de centre p et de rayon R.
Notons que ro =sinφ et Ro = No ⋅ cos φo
Un point « A » de coordonnées (I et F) de l’ellipsoïde se trans- Ro sinφo
forme en un point « a » de coordonnées polaires (g et R) du
plan puis en coordonnées x et y. Rappelons que :
UQ
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tbaTTP
UR
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tbaTUP
R
III – Calcul par relèvement .......................................................................... — 4
2. Calcul des points définitifs .................................................................. — 5
I – Principe ................................................................................................... — 5
II – Résolution .............................................................................................. — 5
III – Relations d’observation ....................................................................... — 5
IV – Unités à adopter pour le calcul des relations d’observations
en topométrie .............................................................................................. — 6
V – Application ............................................................................................ — 7
VI – Résolution par substitution................................................................. — 7
US
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tbaTUP
Points connus X Y
– l’intersection ;
– le rayonnement (si les distances sont mesurées) ;
Fig. 1 : Calcul de deux points nouveaux.
– le relèvement.
UT
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tbaTVP
La photogrammétrie architecturale
3.
II – La stéréoscopie .....................................................................................
Opérations de terrain .............................................................................
—
—
5
8
R
I – La prise de vue ....................................................................................... — 8
II – Archives photogrammétriques ............................................................ — 10
4. Opérations d’atelier et de bureau....................................................... — 12
I – Le redressement photographique ........................................................ — 12
II – L’orthophotographie ............................................................................. — 12
III – La restitution photogrammétrique ..................................................... — 14
A. Reconstitution d’un faisceau perspectif ............................................ — 14
B. Reconstitution de l’orientation relative ............................................. — 14
C. Paramètres d’orientation .................................................................... — 15
5. Domaines d’application......................................................................... — 18
UU
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tbaTVP
LA PHOTOGRAMMÉTRIE ARCHITECTURALE
1 Données générales
La photogrammétrie est un ensemble de techniques qui permet de connaître les formes, les dimensions et la position dans l’espace d’un
R objet à un instant donné, à l’aide de photographies de cet objet. La photogrammétrie architecturale est l’application de cette technique au
relevé des bâtiments.
Recommandations internationales – II n’y a pas de norme – la distorsion de son objectif doit être quasiment nulle ;
pour qualifier la photogrammétrie architecturale, mais une – le fond de chambre comporte des repères très précis.
série de recommandations émanant de divers organismes :
– le Centre international d’études pour la conservation et la
restauration des biens culturels (ICCROM) ;
– le Conseil international des monuments et des sites
(ICOMOS) ;
– le Comité international de photogrammétrie architecturale
(CIPA) faisant partie de l’ICOMOS.
Des recommandations ont été énoncées par le CIPA, en sep-
tembre 1980. Elles concernent essentiellement la précision
des relevés.
La précision dépend de l’échelle du relevé. Elle doit être de :
– 0,5 à 1 cm pour les échelles allant du 1/10 au 1/20 ;
– 1 à 2 cm pour l’échelle au 1/50 ;
– 3 à 5 cm pour l’échelle au 1/100.
Bibliographie
• « Conseils et suggestions en vue de l’optimisation des relevés
photogrammétriques d’architecture ». Document préparé par le
CIPA, avec l’aide de l’UNESCO et de la Direction du patrimoine
(France) UNESCO, 1981.
• « Photogrammétrie générale » (tome IV), H. Bonneval (ingé-
nieur général géographe), Eyrolles, 1972.
• « La photogrammétrie appliquée aux relevés des monuments
et centres historiques », M. Carbonnell (ingénieur général géo-
graphe), ICCROM (Rome), 1981.
• « Génération de monument par photogrammétrie aérienne de
petit format », J.-B. Henry, Grussenmeyer, J.-P. Malet,
O. Maquaire, 2001, Revue de l’Association française de topo-
graphie, 2000.
• « Revue de l’association française de topographie », n° 87,
2001, O. Al Khalil, P. Grussenmeyer, 2002, « Étude sur la re-
construction géométrique et topologique d’un bâtiment en pho-
togrammétrie mono-image ».
Fig. 1 : Corps de chambre métrique.
Glossaire
• Canevas • Cibles
Ensemble de points de l’ouvrage à relever, connus par leurs Pastilles en matière plastique d’environ 5 cm portant des cer-
coordonnées X, Y et Z dans un système de référence. Ces cles de couleur qui servent de points de repère.
points servent de repère général au relevé.
• Courbes de niveau
• Chambre métrique Lignes joignant les points qui se trouvent dans un même plan
Instrument photographique (cf. Fig. 1) dans lequel l’objectif est perpendiculaire à l’axe principal.
relié rigidement au fond de chambre sur lequel s’applique la
surface sensible. Ses caractéristiques sont les suivantes : • Échelle de prise de vue
L’échelle est le rapport entre la distance focale de la chambre
– l’axe optique doit être rigoureusement perpendiculaire au de prise de vue et la distance de l’objectif au plan perpendicu-
plan du fond de chambre ; laire à l’axe de prise de vue passant par l’objet à photographier.
UV
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tbaTVP
LA PHOTOGRAMMÉTRIE ARCHITECTURALE
• Éléments d’appui
Points précis répertoriés par coordonnées dans un système et
qui sont portés sur l’ouvrage et son environnement pour servir
de repère.
• Gerbe perspective
On appelle gerbe perspective (cf. Fig. 2), relative à S et à O, l’en-
semble des rayons perspectifs joignant S aux points A, B et C
de l’objet O et, d’une manière générale, à tous les points de O.
UW
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tbaTVP
LA PHOTOGRAMMÉTRIE ARCHITECTURALE
UX
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