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13 | 2011
Phénoménologie allemande, phénoménologie
française
Christian Sommer
Éditeur
CNRS Éditions
Référence électronique
Christian Sommer, « Le sujet sans subjectivité. Après le « tournant théologique » de la
phénoménologie française », Revue germanique internationale [En ligne], 13 | 2011, mis en ligne le 15
mai 2014, consulté le 03 octobre 2016. URL : http://rgi.revues.org/1133 ; DOI : 10.4000/rgi.1133
Christian Sommer
En marge de la controverse, suscitée dans les années 1990 par l’hypothèse d’un
« tournant théologique » de la phénoménologie française1, nous proposons d’inter-
roger sous un autre angle ce « tournant », en nous concentrant préférentiellement
sur la doctrine du sujet comme « adonné » chez J.-L. Marion, telle qu’elle s’esquisse
notamment au livre V d’Étant donné (1997). De cette doctrine, indiquons d’abord
à grands traits le milieu opérationnel et générationnel, configuré par un rapport
complexe à la phénoménologie allemande, essentiellement à Husserl et à Heidegger2.
L’une des spécificités de la génération, au sens théorique plus que chronologique,
impliquée dans le « tournant théologique »3, c’est, pour en déterminer un trait
purement formel, de penser, sur des modes divers, les phénomènes de l’« autrement
qu’être », autant de phénomènes qui ne se laisseraient plus décrire en termes
d’objecti(vi)té ou d’étantité (visage, écriture, différance, vie, invisible, chair, auto-
affection, érotique…). Si la réhabilitation de ces phénomènes de l’« autrement
qu’être » peut être lue, en partie, comme une réaction déphasée à l’infléchissement
ontologique de la phénoménologie accomplie par Heidegger dans les années 19204,
et plus généralement comme une contestation, d’origine lévinassienne, du primat
de la métaphysique de l’être, il faut souligner que cette réplique, et c’est là une
marque génétique forte de la famille « théologique », s’articule, vers le milieu des
années 1980, à un certain retour à Husserl. Le retour à Husserl, marginalisé par
les structuralismes, fut préparé par les premières lectures sartrienne et merleau-
pontienne, mais surtout, autre signe distinctif, fortement médiatisé par Heidegger.
Ce retour à Husserl influe sur la réception de Heidegger, laquelle privilégie alors
la phénoménologie de l’être-au-monde et du Dasein, élaborée dans Sein und Zeit.
Mais si Husserl est sollicité pour critiquer certains éléments de l’analytique du
Dasein, ou en résoudre les apories supposées, l’analytique existentiale à son tour
sert à critiquer l’ego transcendantal husserlien. Cette lecture croisée de Husserl par
Heidegger, et de Heidegger par Husserl, ouvre la possibilité d’une « analytique
phénoménologique » du « sujet », ou de l’« ipséité »5, pour approcher, précisément,
les phénomènes de l’« autrement qu’être ».
mesure Paul Ricoeur et Jacques Derrida. François-David Sebbah distingue cette « famille » de la famille
merleau-pontienne (Henri Maldiney, Jacques Garelli, Marc Richir, Renaud Barbaras…) par la pratique
assumée d’une « phénoménologie de l’excès » ; cf. L’épreuve de la limite. Derrida, Henry, Lévinas et
la phénoménologie, Paris, PUF, p. 19 ; « À l’excès. Un moment de phénoménologie en France », in
Jean-Michel Salanskis et F.-D. Sebbah, Usages contemporains de la phénoménologie, Paris, Sens&Tonka,
2008, pp. 175-208. J.-L. Marion parle plus largement d’un « moment français », au sens théorique et
non national, dans le champ global de la phénoménologie, un moment qui court de Lévinas en 1930
jusqu’à la génération actuelle en passant par Sartre, Merleau-Ponty, Ricoeur, Henry, Derrida, et qu’il
définit par le respect, variable, de la triple opération : réduction, visée intentionnelle, constitution ; cf.
« Un moment français de la phénoménologie », Rue Descartes, 35 (2002), p. 9-13.
4. Jean Grondin, Le tournant herméneutique de la phénoménologie, Paris, PUF, 2003, p. 16, parle
de « réaction anti-ontologique de la phénoménologie chez Lévinas, Derrida et Marion » ; cette réaction,
si l’on excepte Ricoeur, a volontiers négligé l’infléchissement herméneutique que Heidegger fait simul-
tanément subir à la phénoménologie.
5. Cf. J. Benoist, « Sur l’état présent de la phénoménologie », p. 18-20. J. Derrida avait noté cette
double lecture chez Lévinas ; cf. « Violence et métaphysique. Essai sur la pensée d’Emmanuel
Lévinas », in L’écriture et la différence, Paris, Seuil, 1967, p. 131, p. 145. Cf. aussi F.-D. Sebbah,
L’épreuve de la limite, p. 57.
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la donation, nouvel « espace du visible »6. Et le droit d’investir ces nouveaux terri-
toires se justifie par la redéfinition du concept de phénomène : le phénomène est
ce qui ne se montre qu’autant qu’il se donne.
Dans Étant donné, cette redéfinition du phénomène prend appui, d’une part,
sur la détermination husserlienne du phénomène comme « corrélation essentielle
entre l’apparaître et l’apparaissant », corrélation orchestrée selon plusieurs dualités
(intention / intuition, signification / remplissement, noèse / noème…) et ouvrant
sur deux « donations (Gegebenheiten) absolues », la « donation de l’apparaître » et
la « donation de l’objet »7. Or, J.-L. Marion conteste la détermination husserlienne
de la « donation authentique »8 comme objectité (Gegenständlichkeit) : l’objectité
est certes un mode de la donation, mais non la norme ultime de toute donation ;
la donation est au contraire la norme de toute objectité. En réglant sa détermination
de la donation sur le paradigme ininterrogé de l’objectité, Husserl grève sa conquête
essentielle en omettant d’interroger leur contraste essentiel : « une phénoménalité
de la donation peut permettre au phénomène de se montrer en soi et par soi, parce
qu’il se donne, mais une phénoménalité de l’objectité ne peut que constituer le
phénomène à partir de l’ego d’une conscience qui le vise comme son noème »9.
La phénoménalité, comme corrélation entre l’apparaître et l’apparaissant,
s’accomplit de telle sorte qu’avec l’apparaître se donne l’apparaissant, tandis que
l’apparaissant se donne en se montrant dans l’apparaître. Or, « si l’apparaître impli-
que de se montrer, comme se montrer implique de se donner, l’un et l’autre
impliquent un soi du phénomène »10. Pour envisager cette extension au « soi », à
l’ipséité du phénomène, J.-L. Marion recourt, d’autre part, à la définition bien
connue de la phénoménologie au § 7 de Sein und Zeit : « Faire voir à partir de
soi-même ce qui se montre de telle sorte qu’il se montre à partir de soi-même »11.
Mais à l’instar de Husserl, qui reculait devant sa propre percée (que la donation
détermine la phénoménalité par la réduction), Heidegger, en la réorientant sur la
question de l’être, hypothèque la conquête de l’ipséité du phénomène, qu’il utili-
serait sans la penser explicitement12. Pour lever cet impensé, il faut alors dire : « ce
qui se montre en et à partir de soi (Heidegger) et n’y parvient qu’autant qu’il se
donne en soi et à partir de soi seul – ce qui se montre n’y parvient qu’à la mesure
où il se donne »13.
La réduction de ce qui se montre à la manière dont il se montre pour autant
qu’il se donne, ne reconduit donc pas à une conscience transcendantale ou ego, ni
même au Dasein pour lequel il y va de son être, mais au « soi » du phénomène
dans sa radicale extériorité, c’est-à-dire au phénomène tel qu’il se donne : au phéno-
du Ruf / Anspruch des Seins heideggérien59, cette parole biblique appelant à l’écoute
n’est nullement masquée, mais, précisément, transposée dans son concept.
De même, la figure postmétaphysique de l’adonné qui entend l’appel transpose
la structure biblique, néo-testamentaire, de l’« ipséité par grâce »60, telle qu’on peut
la trouver, par exemple, dans Ga 2, 20 : « ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ
qui vit en moi ». Ainsi que le précise J.-L. Marion lui-même en commentant cette
parole christologique, le « Je » ne « demeure » pas, il « meurt à et comme soi pour
renaître comme un autre que soi »61. La conversion du « Je » au « moi / me »
s’exerce comme une transmutation de l’ego (de l’homo vetus à l’homo novus),
laquelle s’énonce par excellence, on l’a vu, comme un renversement de l’intention-
nalité, contre-intentionnalité au cœur de l’expérience de l’appel. S’il s’agit de refor-
muler philosophiquement « la figure conceptuelle d’une telle métamorphose du Je
en un autre (que) soi-même », il faut alors plutôt citer la parole « égologique » :
« C’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis » (1 Co 15, 10), pour dire :
« le thème paulinien pose que l’identité de soi à soi, ou plutôt du Je au Je, ne
s’accomplit, pour celui que factuellement je suis, que par la médiation de Dieu, et
non par la ressource de mon essence, quelle qu’elle soit – et que cette médiation
s’exerce comme une g̀râce’, donc comme un don »62.
Considérer cette opération de conceptualisation et de traduction radicalisante
de schèmes bibliques, judéo-chrétiens, et l’inscription de ces schèmes modifiés dans
un contexte opérationnel et problématique propre, comme l’indice d’un « tournant
théologique », au sens d’un « détournement » de la phénoménologie au profit d’une
théologie réduite à la metaphysica specialis, ou présentée selon une unicité fictive
opposée à « la » philosophie63, ne paraît alors guère satisfaisant, ni au regard de la
nature de cette opération de transposition, ni au regard des rapports historiques
complexes entre théologie et philosophie en Occident.
64. Cf. Emmanuel Falque, Dieu, la chair et l’autre. D’Irénée à Duns Scot, Paris, PUF, 2008, p. 13-40 ;
J.-L. Chrétien, « L’appel et la réponse », p. 10-11. Aucun principe a priori ne saurait évidemment
exclure la réactualisation phénoménologique des sources scellées dans d’autres traditions (juive, arabo-
musulmane, bouddhique, etc.).
65. Sur la phénoménologie comme « athéisme », cf. le premier Heidegger, Gesamtausgabe, t. 61,
p. 197 ; t. 62 (Natorp-Bericht), p. 363 ; t. 18, p. 6 ; t. 20, p. 109-110 ; t. 23, p. 77 ; t. 26, p. 211, n.
66. Cf. Heidegger, Gesamtausgabe, t. 9 (Phänomenologie und Theologie), p. 63 : « Tous les concepts
théologiques abritent nécessairement cette compréhension même de l’être que l’être-là humain das
menschliche Dasein> possède spontanément von sich aus> pour autant qu’il existe en tant que tel » ;
Karl Löwith, « Phänomenologische Ontologie und protestantische Theologie » [1930], in Sämtliche
Schriften, t. 3, Stuttgart, Metzler, 1985, p. 31-32 : « Plus primordiale que la subsistance de la théologie
et de la philosophie est l’existence des théologiens et des philosophes, et plus primordial que l’être-
théologien et l’être-philosophe est, pour tous deux, l’être-humain (das Menschsein). C’est pourquoi la
différence entre théologie et philosophie ne se laisse élucider que par leur sol commun qu’est l’anthro-
pologie, c’est-à-dire par le retour à ce qui permet tant à un homme non croyant de devenir éventuel-
lement chrétien, qu’à un chrétien croyant de devenir éventuellement philosophe ».
67. De ce recoupement déphasé mais potentiellement fécond témoignent aussi, parallèlement, les
cinq « méditations » de J. Greisch, Qui sommes-nous ? Chemins phénoménologiques vers l’homme,
Louvain, Peeters, 2009, qui tente d’analyser les effets de la transformation (« révolution coperni-
cienne ») de la question kantienne « qu’est-ce que l’homme ? » en la question heideggérienne : « qui
sommes-nous ? », en analysant les effets de cette substitution, qualifiée de « bombe à retardement
philosophique », dans les théories de l’ipséité de la phénoménologie française dans la deuxième moitié
du 20e siècle.
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de l’« autrement qu’être » ressortissent eux aussi, à les considérer sous un certain
angle, à une « anthropologie »68. Heidegger, bien sûr, fut le premier à contester
toute lecture anthropologique de Sein und Zeit, rejoignant dans son rejet général
de l’anthropologie, mais par une autre voie, Husserl69, tous deux largement suivis
par leurs disciples et successeurs. Or, loin de voir dans cette proximité avec l’anthro-
pologie un déficit, on pourrait y trouver l’occasion d’un possible retour à (de)
« l’être humain incarné », « en chair et en os », mis entre parenthèses par la phéno-
ménologie transcendantale comme par l’ontologie fondamentale. Ce qui demande
de réhabiliter l’anthropologie, en s’interrogeant sur sa forclusion et son rejet par
Husserl et par Heidegger.
Cette réhabilitation de l’anthropologie, basée sur une double relecture critique
de Husserl et de Heidegger, recoupe alors, jusqu’à un certain point, le projet d’une
anthropologie phénoménologique, esquissé par H. Blumenberg dans les années
1970-198070, projet s’inscrivant dans un « tournant anthropologique » de la phéno-
ménologie71. Sous l’énoncé programmatique d’un « déplacement du centre de
68. Nous ne pouvons montrer ici, à titre d’exemple, que les deux traits fondamentaux du modèle
de l’appel (inversion de l’intentionnalité et rapport asymétrique entre appel et réponse), élaboré par
J.-L. Marion dans le cadre d’une phénoménologie de la donation, se trouvent aussi dans l’analytique
du Gewissensruf de Sein und Zeit, à supposer bien sûr qu’on lise celle-ci dans une perspective anthro-
pologique sollicitant ses sources scellées ; cf. « Nach dem Subjekt. Gegenständlichkeit und Gegeben-
heit in der neueren Französischen Phänomenologie », in David Espinet, Frederike Rese, Michael
Steinmann (éd.), Gegenständlichkeit und Objektivität, Tübingen, Mohr / Siebeck, 2011.
69. Cf. Heidegger, Sein und Zeit, p. 17, 45-50, 194, 199, 301 ; Gesamtausgabe, t. 3, p. 188-193 ;
t. 20, pp. 173, 207 ; « Philosophische Anthropologie und Metaphysik des Daseins » (1929, inédit) ;
Husserl, « Phänomenologie und Anthropologie » [1931], in Hua XXVII, p. 164-181 ; Hua V, p. 138.
70. Hans Blumenberg, Zu den Sachen und zurück, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2002 ; Bes-
chreibung des Menschen, Francfort-sur-le-Main Suhrkamp, 2006, où on trouve les notes et esquisses
que Blumenberg projetait de rassembler en un ouvrage d’« anthropologie phénoménologique » (« Bes-
chreibung des Menschen », p. 897). « Anthropologie phénoménologique » qui apparaît rétrospective-
ment comme l’épine dorsale de sa « métaphorologie » ; cf. H. Blumenberg, « Anthropologische
Annäherung an die Aktualität der Rhetorik » [1971], in Wirklichkeiten in denen wir leben, Stuttgart,
Reclam, 1981, p. 134.
71. La formule d’un « tournant anthropologique » (de la philosophie allemande), énoncée en 1935
par Friedrich Seifert, « Zum Verständnis der anthropologischen Wende in der Philosophie », Blätter
für Deutsche Philosophie, VIII (1935), p. 393-411, résume alors l’évolution et l’extension d’un champ
thématique amorcé dès le début des années 1910 en Allemagne, extension préparée par Schopenhauer,
Schelling, Nietzsche puis par Dilthey et la réception allemande de Bergson. Joseph König, ami de
Plessner et étudiant de Heidegger, parlait plus précisément, en 1929, d’une « évolution de la phéno-
ménologie vers l’anthropologie », ou d’un « passage de la phénoménologie à l’anthropologie », en
incluant d’ailleurs Heidegger dans cette constellation ; cf. J. König, « Über Hans Lipps’ Phänomeno-
logie der Erkenntnis » [1929] in Dilthey-Jahrbuch 6 (1986), p. 224. – H. Blumenberg situe plus
précisément l’un des indices germinaux d’un « tournant Wende> anthropologique de la méthode
phénoménologique » (Beschreibung des Menschen, p. 23) en 1913 : l’année où Husserl publie dans son
Jahrbuch für Philosophie und phänomenologische Forschung nouvellement fondé les Ideen zu einer
reinen Phänomenologie und phänomenologischen Philosophie (Jahrbuch I/I), censées écarter tout natu-
ralisme, psychologisme et anthropologisme, Scheler publie partiellement dans le même Jahrbuch son
Formalismus (Jahrbuch I/II) et, la même année, l’influent Zur Phänomenologie und Theorie der Sym-
pathiegefühle und von Liebe und Hass. Mit einem Anhang über den Grund zur Annahme der Existenz
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des fremden Ich, Halle, Niemeyer, 1913 (3e éd. 1926 modifié et augmentée in Gesammelte Werke, Bd.
7, Bern, Francke, 1973, p. 7-258).
72. H. Blumenberg, Höhlenausgänge, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1989, p. 811.
73. H. Blumenberg, Beschreibung des Menschen, p. 60, 91 (« Anthropologieverbot »).
74. H. Blumenberg, Zu den Sachen und zurück, p. 132.
75. H. Blumenberg, Beschreibung des Menschen, p. 167 ; Zu den Sachen und zurück, p. 44.
76. Cf. H. Blumenberg, Lebenszeit und Weltzeit, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1986, p. 33.
77. Cf. H. Blumenberg, « Lebenswelt und Technisierung unter Aspekten de Phänomenologie »
[1963], in Wirklichkeiten, p. 7-54 ; « The Life-World and the Concept of Reality » [1972], in Lester
E. Embree (éd.), Life-World and Consciousness, Evanston, Northwestern UP, 1972, p. 425-444 ; Lebens-
zeit und Weltzeit, pp. 7-68 ; Beschreibung des Menschen, p. 70-92, 813-817 ; Theorie der Lebenswelt,
Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2010.
78. Cf. H. Blumenberg, Zu den Sachen, p. 44-62 ; Beschreibung, p. 9-469.
79. Cf. H. Blumenberg, Zu den Sachen, p. 178-179 ; Beschreibung, p. 204-220, 247.
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