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PROGRAMME
2011
S
x2 + 5
f(x) =
Raymond Barra
Jean-Michel Barros
Patrick Bénizeau
Jean Morin
Débuter en algorithmique .. . . . . . . . 10
Thème 1. Qu'est-ce qu'un algorithme ?.. . . . 10
4 Fonctions dérivées.
applications .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Thème 2. Variables et affectation .. . . . . . . . . . . . . 12 Activités .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
Thème 3. L'instruction conditionnelle . . . . . . 14 Cours .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Thème 4. La boucle itérative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Thème 5. La boucle conditionnelle .. . . . . . . . . . 18 Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . 113
1 second degré.
équations et inéquations .. . . . . . . . . . . 21
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Activités ......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Cours ............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5 Suites. suites arithmétiques.
suites géométriques .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Activités .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Cours .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . . . 43 Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . 137
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
3 Dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Activités ........ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
7 vecteurs. colinéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Activités .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Cours ............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Cours .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . . . 88 Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . 187
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
10 produit scalaire :
applications .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
Activités ......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 Le vocabulaire de la logique .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
Cours ............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 Quelques types de raisonnement . . . . . . . . . . 352
Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Rappels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252
Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . 262
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264 Corrigés des questions-tests .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Corrigés des « Pour se tester » .. . . . . . . . . . . . . . . . 366
11 statistiques .......................................
Des rappels,
des activités courtes
et un problème ouvert.
Les exercices
d’application
s’organisent
en objectifs
pour un travail
en autonomie.
Elles suivent
les capacités
attendues.
Des exercices
« Avec les TICE ».
Des exercices
de prise d’initiative.
Des exercices
de prise d'initiative
plus difficiles.
une page
de travail en
autonomie, avec
des coups de pouce.
Des animations Des exercices interactifs. es compléments :
D
pour mieux comprendre. des exercices supplémentaires,
des ressources pour travailler
avec les TICE, …
1. Analyse
CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES
Second degré
Forme canonique d'une fonction polynôme ●Déterminer et utiliser la forme la plus adéquate d'une fonction polynôme de degré deux
de degré deux. en vue de la résolution d'un problème : développée, factorisée, canonique.
Équation du second degré, discriminant.
Signe du trinôme.
Étude de fonctions
Fonctions de référence x 1x et x |x|. ● Connaître les variations de ces fonctions et leur représentation graphique.
Démontrer que la fonction racine carrée est croissante sur [0 ; + ∞[.
Justifier les positions relatives des courbes représentatives des fonctions x x, x x2
et x 1x.
Sens de variation des fonctions u + k, lu, ● Exploiter ces propriétés pour déterminer le sens de variation de fonctions simples.
2. Géométrie
CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES
Géométrie plane
Condition de colinéarité de deux vecteurs :
xy' – yx' = 0.
Vecteur directeur d'une droite. Utiliser la condition de colinéarité pour obtenir une équation cartésienne de droite.
● Déterminer une équation cartésienne de droite connaissant un vecteur directeur et un
Équation cartésienne d'une droite.
point.
● Déterminer un vecteur directeur d'une droite définie par une équation cartésienne.
Expression d'un vecteur du plan en fonction ● Choisir une décomposition pertinente dans le cadre de la résolution de problèmes.
Application du produit scalaire : Déterminer une équation de cercle défini par son centre et son rayon ou par son
– calculs d'angles et de longueurs ; diamètre.
– formules d'addition et de duplication des Démontrer que :
cosinus et sinus. cos (a – b) = cos a cos b + sin a sin b.
3. Statistiques et probabilités
CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES
Statistique descriptive, analyse de données
Caractéristiques de dispersion : variance, ● Utiliser de façon appropriée les deux couples usuels qui permettent de résumer une
écart-type. série statistique : (moyenne, écart-type) et (médiane, écart interquartile).
● Étudier une série statistique ou mener une comparaison pertinente de deux séries
Diagramme en boîte.
statistiques à l'aide d'un logiciel ou d'une calculatrice.
Probabilités
Variable aléatoire discrète et loi de probabilité. ● Déterminer et exploiter la loi d'une variable aléatoire.
Espérance, variance et écart-type. ● Interpréter l'espérance comme valeur moyenne dans le cas d'un grand nombre de
répétitions.
Modèle de la répétition d'expériences ● Représenter la répétition d'expériences identiques et indépendantes par un arbre
identiques et indépendantes à deux ou trois pondéré.
issues. ● Utiliser cette représentation pour déterminer la loi d'une variable aléatoire associée à
Espérance, variance et écart-type de la loi ● Utiliser l'espérance d'une loi binomiale dans des contextes variés.
binomiale.
Échantillonnage
Utilisation de la loi binomiale pour une prise ●Exploiter l'intervalle de fluctuation à un seuil donné, déterminé à l'aide de la loi
de décision à partir d'une fréquence. binomiale, pour rejeter ou non une hypothèse sur une proportion.
Algorithmique
[…] Aucun langage, aucun logiciel n'est imposé. […]
Instructions élémentaires (affectation, calcul, entrée, sortie).
Les élèves, dans le cadre d'une résolution de problèmes, doivent être capables :
– d'écrire une formule permettant un calcul ;
– d'écrire un programme calculant et donnant la valeur d'une fonction ;
– ainsi que les instructions d'entréees et sorties nécessaires au traitement.
Boucle et itérateur, instruction conditionnelle
Les élèves, dans le cadre d'une résolution de problèmes, doivent être capables de :
– programmer un calcul itératif, le nombre d'itérations étant donné ;
– programmer une instruction conditionnelle, un calcul itératif, avec une fin de boucle conditionnelle.
Vocabulaire
Entrée
Définition. Un algorithme est une suite finie d’opérations élémentaires,
à appliquer dans un ordre déterminé, à des données.
Les trois phases d’un algorithme sont :
1 l’entrée de données ;
2 le traitement des données ;
3 la sortie de résultats. Sortie
Exemple. L e fonctionnement d’un navigateur GPS utilise un processus algorithmique :
algo_fig02
– en entrée, il reçoit un point d’origine et un point d’arrivée ; 28 x 30
– le traitement des données est réalisé par une succession programmée
d’instructions ;
– en sortie, il transmet le parcours à effectuer pour relier les deux points donnés.
10 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
1 À faire « fonctionner » … 4 Calcul de l’hypoténuse
ABC est un triangle rectangle en A.
Choisir un nombre x. On note a, b et c les mesures des cotés opposés aux
Le multiplier par 2. sommets, comme indiqué ci-dessous.
Ajouter 3 au résultat.
Élever le résultat au carré. C
a
a) Appliquez ce programme de calcul, en donnant à x b
1
les valeurs 5 ; –1 ; ; 100.
2
b) Pouvez-vous choisir un nombre qui donne en sortie A c B
0 ? 9 ? 100 ? – 9 ?
Écrivez en langage naturel, la suite d’instructions qui
c) Donnez l’expression de la fonction correspondant à
permet d’obtenir le nombre a connaissant les nombres
ce programme de calcul. b et c.
1. Choisissez les nombres xA, yA, xB, yB, xC et yC puis placez b) Que pouvez-vous conjecturer ? Démontrez- le.
les points A, B et C dans un repère. 2. a) Clovis et Darius ont obtenu les nombres 0, – 1 et
2. Appliquez alors cet algorithme aux nombres choisis 8 en sortie.
et placez le point D de coordonnées (xD ; yD). Pouvez-vous retrouver les nombres x qu’ils ont utilisés ?
3. Précisez l’objectif de cet algorithme. Justifiez. b) Peuvent-ils obtenir en sortie le nombre –2 ?
Débuter en algorithmique 11
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
THÈME 2.
ALGORITHMIQUE
Variables et affectation
Utilisez votre calculatrice ou le tableau ci-contre pour répondre aux questions suivantes.
Vocabulaire
●● Dans tout algorithme, on commence par l’entrée des données nécessaires au traitement. Chacune
de ces données est stockée dans la mémoire de la calculatrice ou de l’ordinateur à un emplacement
nommé variable et repérée par un nom.
●● Dans le déroulement de l’algorithme, il s’avère souvent nécessaire d’utiliser de nouvelles variables :
pour des calculs intermédiaires, pour fournir les données en sortie, etc.
Les variables peuvent contenir des nombres, mais aussi des listes, des chaînes de caractères (notam-
ment pour l’affichage de messages), …
●● En résumé, les instructions de base que l’on peut pratiquer avec une variable sont :
12 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
6 On considère l’algorithme ci-dessous. qui doivent apparaître sur la facture pour un achat
Lire x de n objets identiques de prix unitaire hors taxe P.
Lire y La taxe appliquée ici est de 19,6 %.
a reçoit x + y 1. Précisez les variables utilisées.
b reçoit x – y 2. Complétez les instructions relatives aux calculs de
c reçoit a × b
Afficher c
prix.
Débuter en algorithmique 13
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
THÈME 3.
ALGORITHMIQUE
L’instruction conditionnelle
Vocabulaire
●● La résolution de certains problèmes conduit parfois à une situation dans laquelle la décision prise
est soumise à condition :
– si la condition est vérifiée, on effectue une tâche précise,
– si elle n’est pas vérifiée, on effectue une autre tâche. Instructions pour la calculatrice
●● Cela se traduit dans un algorithme Langage Casio Langage T.I.
par le schéma ci-dessous :
Si condition Instructions à effectuer si la
alors tâche 1 condition est vérifiée.
sinon tâche 2
Instructions à effectuer si la
FinSi condition n’est pas vérifiée.
●● Le « sinon » n’est pas systématique. Sans cette instruction, si la condition n’est pas vérifiée, la tâche
14 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
13 Sécantes ou parallèles ? au et av, non nuls, définis par leurs coordonnées dans un
a, b, c et d sont quatre nombres réels. repère.
Les droites D1 et D2 ont pour équations respectives
y = ax + b et y = cx + d. Rappel
Écrivez un algorithme précisant la position relative des Dire que au et av sont colinéaires équivaut à dire qu’il existe un nombre k
deux droites. tel que av = k au ou encore que leurs coordonnées sont proportionnelles.
15 Les résultats de l’examen b) Complétez l’algorithme afin qu’il affiche, dans le cas
Le tableau suivant indique la situation d’un candidat à de la colinéarité de au et av, le réel k tel que av = k au.
x
l’issue des épreuves d’un examen. Remarque. au est non nul, si xu ≠ 0 alors k = v , sinon
y xu
Moyenne M (sur 20) Résultat k = v .
M<8 Refusé yu
8 < M < 10 Oral de rattrapage
10 < M Admis 19 Pile ou Face
L’algorithme suivant (programmé sur calculatrice) est
Écrivez un algorithme permettant d’afficher le résultat
consacré au jeu de Pile ou Face.
correspondant à une moyenne donnée.
● Casio
16 La taxe sur les émissions de CO2
Lors de l’achat d’un véhicule d’occasion, le propriétaire
doit acquitter une taxe suivant la quantité de CO2 émise
par km.
Émission CO2 (g/km) Taxe (€) / gramme de CO2
< 200 0
de 200 à 250 2€
> 250 4€
Écrivez un algorithme permettant de calculer la taxe à L’instruction Ran# génère un nombre aléatoire apparte-
acquitter suivant la quantité de CO2 par km émise. nant à l’intervalle [0 ; 1[ et Int (x) donne la partie entière
de x, c'est-à-dire le nombre entier n tel que n < x < n + 1,
17 Quel est l’objectif de l’algorithme ci-dessous, écrit donc, ici, 0 ou 1.
avec Algobox ?
● T.I.
Remarque. floor(10*random()) donne, au hasard, un
nombre entier compris entre 0 et 9.
Débuter en algorithmique 15
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
THÈME 4.
ALGORITHMIQUE
La boucle itérative
Activité 1 Des carrés imbriqués
On envisage de décrire la figure ci-contre construite à partir du grand
carré dont le côté mesure 10 cm. Tous les reports mesurent 1 cm.
1 Décrivez la séquence nécessaire à la construction de l’un de
ces carrés.
2 Combien de fois a-t-on répété cette séquence ?
Activité 2
1
1 1 1
Combien de « tours » ?
S=0 Dans cet organigramme, les variables S et i sont affectées au
i=1 départ, respectivement par les valeurs 0 et 1.
a) Précisez le rôle de la variable i et le nombre de fois où le
test (i < 6) est réalisé.
i + 1 i b) Qu’obtient-on finalement à l’affichage ?
S + 2i S
Oui Non
i≤6 Afficher S
Vocabulaire
●●Dans l’exécution d’un programme, on est parfois amené à réaliser plusieurs fois de suite la même
tâche.
En algorithmique, on dit qu’on exécute plusieurs fois la Instructions calculatrice
même boucle et on utilise les instructions suivantes : Langage Casio Langage T.I.
Pour i de 1 jusque N
faire tâche
FinPour
●● Avec cette instruction, on répète donc un nombre (fixé) de fois la même tâche. Ici, de 1 à N, soit N fois.
La variable i est un compteur. Si le pas n’est pas précisé (step), elle augmente de 1 à chaque « tour ».
Pour préciser, par exemple, un pas de 2 (i augmente de 2 à chaque tour), on note :
pour Casio : For 1 → To N Step 2 et pour T.I. : For(I, 1, N, 2).
Exemple. Écrire un algorithme qui permet de calculer la somme des N premiers nombres entiers
naturels non nuls.
Protocole Algorithme Avec sa calculatrice
● Les variables sont : Variables Avec une
– N : le nombre de termes de la somme ; N, S, i Casio
– S : la somme ; Entrée
– i : le compteur. Saisir N.
● On choisit le nombre N d’entiers à ajouter : S reçoit 0.
1+2+3+…+N
Traitement Avec une TI
(en fait N est le dernier de la somme).
On « initialise » la variable S à 0. Pour i de 1 jusque N faire
● à chaque tour, on ajoute à S le nombre S reçoit S + i
contenu dans le compteur i, puis on affecte FinPour
cette somme à S. Sortie
● On affiche la dernière valeur de S. Afficher S
16 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
20 Choisir le nombre de termes 26 a) Précisez ce que l’on obtient en exécutant
● Casio ● T.I. l’algorithme suivant.
Variables
a, b, i, y
Algorithme
Saisir a, b
Pour i de 0 à 10
a) Traduisez le programme ci-dessus en langage courant. y reçoit a × i + b
Dessiner le point de coordonnées (i, y)
b) Que permet-il de calculer ?
FinPour
c) Qu’obtient-on à l’affichage pour N = 8 ?
b) Le fait d’inverser l’ordre des deux dernières instruc-
21 Une suite « logique » (1) tions modifie-t-il le résultat ?
Écrivez un algorithme qui donne en sortie l’affichage des
quinze premiers nombres de la suite « logique » : 27 Représenter point par point
1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128… On souhaite représenter point par point, la fonction f
définie par f(x) = x2 – x + 5 sur un intervalle [a ; b].
22 Une suite « logique » (2) Pour cela, on partage le segment [a ; b] en N segments
Écrivez un algorithme qui donne en sortie l’affichage du b–a
de même longueur p = .
vingtième nombre de la suite « logique » : N
1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55… On obtient ainsi N + 1 nombres régulièrement répartis
de a à b :
a < a + p < a + 2p < … < a + (N – 1)p < b.
23 La table d’addition
Complétez l’algorithme suivant dont l’objectif est En vous inspirant de l’exercice précédent, écrivez un
d’afficher la table d’addition de (0 à 9) d’un nombre algorithme dont l’objectif est de représenter les points
entier N saisi par l’utilisateur. de la courbe représentative de f ayant pour abscisses
les (N + 1) nombres déterminés plus haut.
Variables
N, i, S
Algorithme
28 Avec une pièce
Afficher « Choisissez un entier N »
Saisir N Une expérience consiste à lancer 10 fois de suite une
Pour i de 0 à … pièce équilibrée et à dénombrer les sorties Pile ou Face.
S reçoit … On se propose de simuler N fois cette expérience (de
Afficher … « + »… « = » … 10 lancers). Pile est associé à 0 et Face à 1.
FinPour
a) Analysez l’algorithme suivant et précisez ce qu’il
affiche en sortie.
24 La table de multiplication b) Répondez à la même question après avoir remplacé
Écrivez un algorithme donnant la table de multiplication « Si S = 5 » par « Si S < 3 ».
par 3 (de 1 × 3 à 10 × 3).
Variables
c, N, i, k, r, S
25 Les économies Algorithme
Mara ouvre un livret d’épargne. Elle envisage de placer Afficher «
Nombre d’expériences
? »
chaque année, au 1er janvier, la même somme de 300 €. Saisir N
c reçoit 0
Chaque année les intérêts de 2 % s’ajoutent, à cette
Pour i de 1 à N
même date, à son capital. S reçoit 0
a) Complétez le tableau suivant traduisant le capital Pour k de 1 à 10
acquis au cours des années, à la date du 2 janvier. r reçoit 0 ou 1 au hasard
Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 S reçoit S + r
FinPour
300 e 606 e
Si S = 5 alors c reçoit c + 1
b) Justifiez que si C est le capital de l’année n, celui de FinSi
l’année n +1 est alors C × 1,02 + 300. FinPour
c
c) Écrivez un algorithme lui permettant de calculer le Afficher
N
capital acquis au bout de 10 ans, à la date du 2 janvier.
Débuter en algorithmique 17
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
THÈME 5.
ALGORITHMIQUE
La boucle conditionnelle
Activité Combien de temps ?
On revient à la situation de Mara évoquée dans l’exercice 25 page 17.
Elle place 300 € le 1er janvier de chaque année et les intérêts acquis pendant l’année précédente (taux
de 2 % par an) s’ajoutent à cette même date au capital.
On rappelle que si C est le capital de l’année n, celui de l’année n + 1 est alors C × 1,02 + 300.
Elle souhaite savoir combien de temps elle doit épargner de cette manière afin d’obtenir un capital d’au
moins 5 000 €.
1 Aidez-la à résoudre son problème en complétant un tableau semblable à celui-ci :
Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 … … … …
300 e 606 e … … … … … …
2 Le caractère répétitif des calculs nous invite à utiliser un tableur ou à écrire un programme.
a) Dans un programme, l’usage d’une boucle vous paraît-il adapté ?
b) Pouvez-vous prévoir le nombre de fois que vous devrez utiliser cette boucle ?
c) Le nombre d’utilisations de cette boucle a-t-il un rapport avec la question que se pose Mara ?
Vocabulaire
●● Dans l’exécution d’un programme, on est parfois amené à réaliser plusieurs fois de suite la même
Instructions calculatrice
Tant que condition faire Langage Casio Langage T.I.
tâche
FinTant
Exemple. Écrire un algorithme qui permet de calculer le nombre d’années nécessaires à Mara
(voir l’activité) pour obtenir un capital d’au moins 5 000 €.
Protocole Algorithme Avec Algobox
●● On utilise deux variables : Variables
C le capital acquis et l'année n. C et n du type nombre
●● On affecte 300 à la variable C,
valeur initiale du capital, et 0 à la
variable n.
●● On calcule le capital obtenu un Traitement
an plus tard et on incrémente le Tant que C < 5 000,
compteur n. C reçoit 1.02*C + 300
n reçoit n + 1
18 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
29 On considère la suite « logique » des nombres Exemple. Si N = 17, on obtient les nombres : 17, 52, 26,
suivants : 10, 17, 24, 31, …, 80, … 13, 40, 20, 10, 5, 16, 8, 4, 2, 1.
a) Comment passe-t-on d'un nombre au suivant ? b) Vous êtes très certainement arrivé à obtenir 1, car il
b) Écrivez un algorithme qui affiche les nombres infé- a été prouvé que l'on finit par obtenir le nombre 1 pour
rieurs à 300 de cette suite. tous les nombres N jusqu’à 3,2 × 1016… .
Écrivez un algorithme indiquant, pour un nombre N
30 La partie « entière » choisi, le nombre de fois où la procédure a été effectuée
Écrivez un algorithme qui permet de répondre à la ques- pour obtenir le nombre 1.
tion suivante : étant donné un nombre positif x, quel est
le plus grand entier inférieur ou égal à x ? 33 Un classique
Exemple Le but est de trouver, avec au plus cinq propositions,
3 est le plus grand entier inférieur ou égal à π. Ce nombre est appelé un nombre entier compris entre 1 et 100. On considère
partie entière de x. l'algorithme ci-dessous, dans lequel l’instruction a !=N
Les calculatrices contiennent un tel programme : Ia fonction Int pour signifie « a différent de N ».
Casio, et int pour T.I., de integer, nombre entier, en anglais.
Débuter en algorithmique 19
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
C B
10
1 ***Algorithme lancé***
A La longueur du chemin est : 19
O 1 10 ***Algorithme terminé***
1. a) Justifier que la longueur , d’un chemin ainsi
défini est telle que 10 < , < 20. 3. a) Compte tenu de la remarque faite à la ques-
b) Quel est le lien entre la longueur , du chemin et tion 1.b), proposez une autre façon de calculer la
les coordonnées du point d’arrivée ? longueur du chemin.
2. L’algorithme suivant, écrit avec Algobox, a pour b) À quel endroit de l’algorithme devez-vous placer
but la construction aléatoire d’un tel chemin et du l’instruction concernant ce nouveau mode de calcul ?
calcul de sa longueur. 4. Comment compléter cet algorithme afin qu’il
La direction à prendre est fixée par la donnée d’un indique aussi l’aire de la partie du carré située en
nombre au hasard par le logiciel : random() renvoie dessous du chemin ?
un nombre de l’intervalle [0 ; 1[. Aide
a) Repérez dans l’algorithme la direction prise suivant
la valeur obtenue au hasard. Cette partie peut être considérée comme un « entassement » de
rangées horizontales…
b) Complétez alors l’algorithme.
20 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
CHAPITRE Second degré.
Équations
et inéquations
D’un siècle
à un autre
Pendant toute la partie aérienne de son saut, le skieur
n’est soumis qu’à son propre poids : il est en chute libre.
L’équation de son mouvement est de degré 2
et la courbe qu’il décrit est une parabole
(chronophotographie ci-dessus).
La découverte de la trajectoire parabolique est
attribuée à Galilée, mais les travaux d’al-Khuwārizmī
ont été déterminants pour la résolution des équations
de degré 2. En savoir plus sur
al-Khuwārizmī
Chercheurs d’hier p. 35
4 1 2 2
Comparaison
l Pour tous nombres a et b positifs : 4 a) Prouvez que pour tout x > 13, x2 + 5 > 8.
« a < b » équivaut à « a2 < b2 ». b) Prouvez que pour tout x < –15, x2 – 1 > 4.
l Pour tous nombres a et b négatifs :
« a < b » équivaut à « a2 > b2 ».
Équations
1. « A(x) × B(x) = 0 » équivaut à « A(x) = 0 ou B(x) = 0 ». 5 Résolvez les équations suivantes.
2. a est un nombre donné. L’équation x2 = a : a) (3x – 4)(–2x + 5) = 0 b) –3(x – 1)(x + 2) = 0
l ne possède aucune solution si a < 0 ; c) x = 8
2 d) x2 = –9
l possède une seule solution 0, si a = 0 ; e) 2x2 + 3x = 0 f) x2 – 9 = 0
l possède deux solutions, 1a et –1a, si a > 0. g) (x + 3)2 – 4 = 0
I néquations
liées à la fonction carré
l k est un nombre donné. 6 Résolvez les inéquations suivantes.
Pour résoudre des inéquations du type x2 > k ou a) x2 > 5
x2 < k, on peut utiliser la parabole représentant
b) x2 < 3
la fonction carré. y
c) x2 8
l Ainsi pour résoudre y=x 2
Vous avez déjà résolu des équations du second degré en utilisant une factorisation.
Examinons des cas plus complexes.
1 Résolution de l’équation x2 + 2x – 8 = 0
Notre premier objectif est d’essayer de factoriser le trinôme x2 + 2x – 8.
a) x2 + 2x est le début du développement d’un carré de la forme (x + α)2. Déterminez α.
b) Déduisez-en une expression du trinôme de la forme (x + α)2 + b.
c) Vérifiez que le nombre b est négatif et donc que le trinôme peut s’écrire sous la forme d’une différence
de deux carrés. Factorisez alors le trinôme et résolvez l’équation.
3 Résolution de l’équation x2 + 4x + 5 = 0
a) En utilisant la même méthode, justifiez que : x2 + 4x + 5 = 0 équivaut à (x + 2)2 + 1 = 0.
b) Expliquez pourquoi cette équation n’a pas de solution.
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Les mesures des côtés d’un triangle sont 3, 4 et 6. Est-il possible d’ajouter une même longueur à chacun
de ses côtés pour obtenir un triangle rectangle ?
1.1 Rappels
Définition 1 On appelle fonction trinôme du second degré, toute fonction f définie sur par f(x) = ax2 + bx + c
où a, b et c sont trois nombres connus, et a ≠ 0.
Nous verrons page 28 l’exploitation de la forme la plus adéquate en vue de la résolution d’un
problème. On s’intéresse ici à la troisième forme, dite canonique.
Théorème 1 Tout trinôme du second degré f(x) = ax2 + bx + c (avec a ≠ 0) s’écrit sous la forme a(x – α)2 + b,
b
avec α = – . Cette forme est appelée forme canonique.
2a
b
Démonstration. Puisque a ≠ 0, f(x) = a x2 +
a 1
x + c. 2
b 2
Entre parenthèses, on reconnaît le début du développement de x +
2a
. En effet : 1 2
b 2 2 b b2
x+
2a 1
= x + x +
a 2
4a2
.
b b 2 b2
On en déduit que x2 + x = x +
a 2a 1
–
4a2
. 2
b 2 b2
Il en résulte que f(x) = a x + 31
2a
–
4a2 2
+c 4
b 2 b2
=a x+ 1
2a
–
4a
+c2
b 2 –b2 + 4ac
=a x+ 1
2a
+
4a 2 .
b –b2 + 4ac
En posant α = – et b = , on obtient f(x) = a(x – α)2 + b.
2a 4a
Remarque. Le sommet de la parabole représentative de la fonction trinôme f a pour
coordonnées (α ; b).
5 1 1
O 1 x O 1 x O 1 x
1
f(x) = 2x2 + 4x – 6 (x – 2)2
f(x) = f(x) = x2 + 2x + 2
2
La représentation graphique d’une fonction trinôme f permet de conjecturer le nombre de solutions
de l’équation f(x) = 0. Dans ces trois exemples, par simple lecture, on conjecture respectivement
deux solutions, une solution et aucune solution.
Démonstration.
Posons ∆ = b2 – 4ac et reprenons la forme canonique vue au paragraphe 1.2.
b 2 –b2 + 4ac b 2 b2 – 4ac b 2 b2 – 4ac
1
f(x) = a x +
2a 2
+
4a
=a x+ 1 2a
–2 4a
=a x+31 2a
– 2
4a2 4
b 2 ∆
31
f(x) = a x +
2a 2
–
4a2 4
. Cette forme a[(x – α)2 + g] est aussi appelée forme canonique.
∆
l Si ∆ < 0, alors – est strictement positif. Il en est de même pour l’expression entre crochets.
4a2
f(x) est le produit de deux facteurs non nuls : l’équation f(x) = 0 n’a pas de solution.
b 2 b
1
l Si ∆ = 0, alors f(x) = a x +
2a 2
. Ainsi, puisque a ≠ 0, f(x) = 0 équivaut à x +
b 2a
= 0. L’équation
f(x) = 0 a une solution et une seule : x = – .
2a
b 2 (1∆)2 b 1∆ b 1∆
l Si ∆ > 0, alors ∆ = (1∆) et f(x) = a x +
2
31 2a
– 2 4a 2 4 1
=a x+
2a
+
2a
x+ 21
2a
–
2a
. 2
b 1∆ b 1∆
Ainsi, puisque a ≠ 0, f(x) = 0 équivaut à x + 1 2a
+
2a 2= 0 ou x + 12a
–
2a 2
= 0. L’équation
–b – 1∆ –b + 1∆
f(x) = 0 a deux solutions x1 = et x2 = .
2a 2a
3 Signe du trinôme
3.1 Approche graphique
On se limite, ici, au cas a < 0.
y y O y
1 x
x 1
1 –1
O 1
O 1 3 x
b 2 b
1
l Si ∆ = 0, alors f(x) = a x +
2a 2
. Pour tout x ≠ – , l’expression entre parenthèses est strictement
2a
positive, donc f(x) est du signe de a.
l Si ∆ > 0, alors f(x) = a(x – x1)(x – x2) ; f(x) est un produit de trois facteurs.
L’un est constant et les deux autres sont des binômes du premier degré dont on sait étudier
le signe selon la valeur x.
En notant x1 la plus petite des racines, on obtient le tableau suivant :
x –∞ x1 x2 + ∞
a signe de a signe de a signe de a
x – x1 – 0 + +
x – x2 – – 0 +
(x – x1)(x – x2) + 0 – 0 +
f(x) signe de a signe de (–a) signe de a
En résumé, le trinôme ax2 + bx + c est toujours du signe de a, sauf pour les valeurs de x comprises
entre les racines, lorsqu’il en possède.
O 1 2 x
Ceci confirme que l’ensemble des solutions est l’intervalle fermé [1 ; 2].
Méthode Solution
1. a) On met a = –2 en facteur. 1. a) f(x) = –2[x2 – 2x – 1].
2
l On considère x – 2x comme le début x2 – 2x = (x – 1)2 – 1.
du développement d’un carré.
l On en déduit la forme canonique. Donc f(x) = –2[(x – 1)2 – 2] (1).
b) (x – 1)2 – 2 est de la forme : b) (x – 1)2 – 2 = [(x – 1) – 12][(x – 1) + 12] donc :
a2 – b2 = (a – b)(a + b). f(x) = –2(x – 1 – 12)(x – 1 + 12) (2).
2. a) On connaît l’abscisse de A, qui est zéro, 2. a) La forme développée donne f(0) = 2.
donc l’ordonnée de A est f(0).
l Les points B et C ont pour ordonnée zéro. xB et xC sont les solutions de l’équation
f(x) = 0. La forme factorisée (2) donne :
xB = 1 – 12 et xC = 1 + 12 (car xB < xC).
b) Les points I et J ont pour ordonnée –2. b) xI et xJ sont les solutions de l’équation
f(x) = –2. Soit avec la forme canonique (1) :
–2[(x – 1)2 – 2] = –2
donc (x – 1) – 2 = 1 ou (x – 1)2 – 3 = 0.
2
Mise en pratique
1 Dans chacun des cas suivants, écrivez le 3 est la courbe représentative de la fonc-
trinôme f(x) sous sa forme canonique. tion f définie sur par f(x) = x2 – 4x + 2.
a) f(x) = x2 + 6x. b) f(x) = –3x2 + 6x – 2. 1. a) Quelle est la forme I y J
2
c) f(x) = x + x – 1. d) f(x) = 2x(x – 3). canonique de f(x) ?
b) Déduisez-en une forme A
2 f est la fonction définie sur par :
factorisée. 1
f(x) = x2 + 3x – 2. B C
2. Calculez les coordon- O 1 x
1. Écrivez f(x) sous sa forme canonique.
17 nées des points A, B, C, I
2. Déduisez-en que pour tout nombre x, f(x) – .
4 et J.
Exercice résolu B
1. Résolvez les équations suivantes. y J
a) x2 – 3x = 0 b) 2x2 – 12x + 18 = 0 c) x2 – 3x + 7 = 0
2. Sur la figure ci-contre, on a tracé la parabole d’équation
y = x2 et la droite d d’équation y = 2x + 2.
Quelles sont les coordonnées des points I et J ?
I 1
O 1 x
Méthode Solution
1. a) et b) Le calcul de ∆ ne doit pas se 1. a) Après factorisation, l’équation s’écrit
faire de manière systématique. Il est inutile x(x – 3) = 0. D’où les solutions x = 0 et x = 3.
si, dans l’équation ax2 + bx + c = 0, b = 0 b) 2x2 – 12x + 18 = 2(x2 – 6x + 9) = 2(x – 3)2
ou c = 0 ou encore si l’on reconnaît donc l’équation a une seule solution x = 3.
une identité remarquable.
c) On calcule ∆ = b2 – 4ac. c) ∆ = (–3)2 – 4 × 1 × 7 = 9 – 28 = –19.
∆ < 0, l’équation n’a donc pas de solution.
2. On utilise les équations des courbes. 2. I et J appartiennent à la fois à et d donc
leurs coordonnées vérifient le système :
y = x2 y = x2
5y = 2x + 2
soit 5
x2 – 2x – 2 = 0
On résout l’équation x2 – 2x – 2 = 0.
lPour résoudre l’équation x2 – 2x – 2 = 0, ∆ = (–2)2 – 4 × 1 × (–2) = 4 + 8 = 12 = (213)2.
on calcule ∆. L’équation a donc deux solutions :
2 + 213 2 – 213
x1 = = 1 + 13 et x2 = = 1 – 13.
2 2
l On conclut. En observant la figure, on I a pour abscisse 1 – 13 et pour ordonnée
en déduit que la plus petite solution est 2(1 – 13) + 2, soit 4 – 213. De même, J a pour
l’abscisse de I. abscisse 1 + 13 et pour ordonnée 4 + 213.
Mise en pratique
Méthode Solution
Pour ces inéquations du second degré, a) Notons f(x) = 4x – 2x2.
une factorisation s’obtient sans calcul de ∆. Résoudre l’inéquation 4x – 2x2 < 0 revient à
déterminer les valeurs de x pour lesquelles
f(x) est strictement négatif.
a) On factorise f(x) et on en déduit f(x) = 2x(2 – x), produit nul pour 0 et 2.
ses racines. Le coefficient de x2 est négatif (a = –2).
On résume le signe de f(x) ainsi :
x – ∞ 0 2 + ∞
l On cherche le signe du coefficient de x2 f(x) – 0 + 0 –
et on en déduit le signe de f(x).
l On conclut. L’inéquation 4x – 2x2 < 0 a pour ensemble
des solutions S = ]– ∞ ; 0[ ∪ ]2 ; + ∞[.
b) On reconnaît un facteur commun : (x + 3). b) L’inéquation est équivalente à :
On factorise et on en déduit les racines. (x + 3)(x + 1) – (2x + 6) < 0 (1).
Notons f(x) = (x + 3)(x + 1) – (2x + 6).
Résoudre l’inéquation (1) revient à
déterminer les valeurs de x pour lesquelles
f(x) est négatif ou nul.
f(x) = (x + 3)(x + 1) – (2x + 6)
= (x + 3)(x + 1) – 2(x + 3)
= (x + 3)(x + 1 – 2) = (x + 3)(x – 1),
produit nul pour –3 et 1.
l En développant mentalement le produit Le coefficient de x2 est positif, (a = 1).
de facteurs, on trouve le signe du coefficient On en déduit le signe de f(x).
de x2. x – ∞ –3 1 + ∞
f(x) + 0 – 0 +
Mise en pratique
Méthode Solution
1. On peut utiliser la calculatrice pour 1. On conjecture que f(x) < 0 pour
tracer la parabole représentant la fonction x ∈ ]x1 ; x2[ où x1 et x2 sont les racines de f(x).
et conjecturer la réponse.
Mise en pratique
Méthode Solution
a) On traduit algébriquement le problème. a) Les abscisses des points communs
aux deux courbes sont les solutions
3
de l’équation x + 2 = , avec x ≠ 0.
x
x est un nombre non nul.
3 x(x + 2) – 3
l On transpose dans le premier membre x + 2 – = 0 équivaut à =0
x x
et on réduit au même dénominateur. 2
x + 2x – 3
Aide soit encore à = 0.
x
2
Notons A(x) = x + 2x – 3. Le discriminant
Pour résoudre une équation où l’inconnue figure au
A(x) de A(x) est 16 d’où les solutions :
dénominateur, on peut se ramener à = 0, qui
B(x) x = 1 et x = –3.
équivaut à A(x) = 0 et B(x) ≠ 0.
B(x) = x donc B(x) ≠ 0 (car x ≠ 0).
l On conclut. Les abscisses cherchées sont donc –3 et 1.
b) On traduit algébriquement le problème. b) Dire que f est au-dessus de g équivaut
3
à dire que f(x) g(x), x ≠ 0, soit x + 2 ,
x
x ≠ 0.
l On se ramène à une inéquation du type : D’après les résultats de la question a),
A(x) x2 + 2x – 3
0, c’est-à-dire à une inéquation dont l’inéquation s’écrit : 0.
B(x) x
le second membre est zéro. x – ∞ –3 0 1 + ∞
A(x) + 0 – – 0 +
l On dresse un tableau de signes. B(x) – – 0 + +
A(x)
– 0 + – 0 +
B(x)
l On conclut. L’ensemble des solutions est :
S = [–3 ; 0[ ∪ [1 ; + ∞[.
Mise en pratique
EXERCICES
22 Questions sur le cours 23 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
f est la fonction définie sur par : Justifiez votre réponse.
f(x) = ax2 + bx + c avec a ≠ 0. 1. 2 et –3 sont les racines du trinôme –5x2 + 13x – 6.
1. Le nombre b2 – 4ac s’appelle ……
2. Le trinôme ax2 + x – a (a ≠ 0) possède toujours
2. La courbe représentative de f est une ……
deux racines distinctes.
3. L’équation ax2 + bx + c = 0 possède une seule
solution si ∆ est …… 3. La parabole d’équation y = 10x2 – x – 0,2 est située
4. Toute solution de l’équation f(x) = 0 est une entièrement au-dessus de l’axe des abscisses.
…… du trinôme ax2 + bx + c. 4. La forme canonique du trinôme –2x2 + 2x – 5 est
5. ∆ = b2 – 4ac ; si ∆ < 0, le signe de f(x) est le même 1 2 11
que celui de ……
1
–2 x –
2 2
+
2
.
activités de recherche
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
al-Khuwārizmī
(788-850)
Mathématicien, géographe, astronome,
il se consacra aux mathématiques à Bagdad.
Son apport est particulièrement important
en algèbre, notamment sur les techniques
de résolution des équations de degré 1 et 2.
Il accompagne toujours celles-ci
de méthodes géométriques.
sur EXE .
Avec une TI
1. Voir le rabat de couverture IV. ● Donnez alors à x une valeur initiale pour
2. Appuyez sur trace pour lire les valeurs démarrer la recherche, puis saisissez alpha
entrer (résol).
approchées des solutions cherchées.
▼ Variables
a, b, c, ∆
Traitement
Saisir…
∆ reçoit…
DébutSi
Si ∆ < 0 alors afficher “…”
Si … alors afficher “l’équation a une seule solution x0 = …”
activités de recherche
Si …
FinSi
38 Comment choisir m pour que x = –1 soit solution 46 Résolvez les équations suivantes sans calculer le
de l’équation 2x2 + x – m = 0 ? discriminant.
a) x2 – 9 + 4(x + 3) = 0.
39 On sait que – 4x = (x –
x2 + . )2
b) 5(x2 – 1) = 3(x – 1)(x + 2).
Quels nombres faut-il écrire à la place de et ?
c) (7 – 2x)2 + 1 = 0.
40 Quelle est l’abscisse du sommet de la parabole d) 9 – (3x – 1)2 = 0.
d’équation y = 2x2 – 3x + 5 ?
e) x2 – 26x + 169 = 0.
41 Trouvez un trinôme admettant 4 pour racine Pour les exercices 47 à 52
double. Résolvez les équations données.
42 Un polynôme du second degré de la forme 47 a) 2x2 – 2x – 12 = 0 b) –x2 + x + 2 = 0
ax2 + bx + c s’écrit (2x – 3)(2 – x).
Trouvez a, b, c. 48 a) –3x2 + 7x + 1 = 0 b) 3x2 + 412 x + 1 = 0
50 a) x2 – 312 x + 4 = 0 b) x(x + 4) + 8 = 0
53 cm
x
mente alors de 2 402 cm3.
Combien mesure l’arête de ce
cube ?
Calculez cette largeur pour que l’aire du cadre soit égale
59 Gagnants du Loto
au cinquième de l’aire de l’écran. Vous donnerez le
Des amis ont gagné le gros
résultat à un millimètre près.
lot du Loto, dont le mon-
tant s’élève à 2 000 000 �. 64 Remembrement
Si ce groupe d’amis avait Un agriculteur, propriétaire d’un champ rectangulaire
compté cinq personnes de ABCD d’une superficie de 4 ha 32 a, doit, dans le cadre
moins, chacun aurait tou- d’un remembrement, céder une bande AEFD de largeur
ché 20 000 � de plus. 24 m et recevoir en échange une bande FCHG de largeur
20 m de façon à conserver la même superficie.
Combien sont-ils ?
A E B
60 Pourquoi le trinôme ax2 + x – a (a ≠ 0) possède-t-il
deux racines distinctes pour tout nombre a ?
24 m
61 Sur la figure ci-dessous, on a tracé la parabole
d’équation y = x2 et la droite d’équation y = 1,9x + 8,4.
Quelles sont les coordonnées exactes des points d’inter-
section A et B de ces deux courbes ? 20 m
D C
y B F
G H
Quelles étaient les dimensions initiales de son terrain ?
68 f et g sont deux fonc- y 72 Les deux cubes sont tels que la somme des
tions trinômes définies sur 1 mesures de leurs côtés est égale à dix centimètres.
1 2
. Le discriminant de f(x) O x On note x la mesure du côté de l’un d’entre eux.
est positif et celui de g(x) est
nul. On a tracé ci-contre les –2 x
courbes représentatives de f
et g. –4
1. Attribuez sa courbe à
chaque fonction.
2. a) Pourquoi f(x) est de la forme ax(x – 4) ?
b) À l’aide des renseignements portés sur la figure,
trouvez la valeur de a. 10 cm
3. a) Pourquoi g(x) est-il de la forme a(x – 1)2 ? Déterminez la valeur de x pour laquelle la somme des
b) Calculez a. volumes des deux cubes est minimale.
c) f(x) < 0 d) f(x) > 0
y y
4
1 3
2
O 1 x
1
–2
O 1 2 x
l sur le nombre de points d’intersection ? 90 Trouvez deux nombres (s’ils existent) dont la
2. Démontrer somme est 12 et le produit –85.
a) Démontrez que la droite dm coupe en deux points
A et B, distincts ou non, si et seulement si m –1.
b) Calculez, en fonction de m, les abscisses de A et B.
c) Déduisez-en l’abscisse du point C et concluez. Prendre toutes
les initiatives
86 Nombre de racines d’un trinôme
On souhaite déterminer le nombre de racines du 91 Déterminez trois entiers consécutifs dont la
trinôme f(x) = ax2 + bx + c en fonction du signe de a × yS, somme est égale au produit.
où yS est l’ordonnée du sommet de la parabole (a ≠ 0).
92 # est la courbe d’équa- y
1. Utiliser GeoGebra 1
tion y = avec x > 0.
pour conjecturer la x
réponse. M et N sont deux points de # M
d’abscisses respectives m et n. A
2. Exprimez a × yS en 1 N x
Calculez les valeurs exactes de
fonction de a, b et c
m et n lorsque A est le milieu O 1 2
pour démontrer (ou
du segment [MN].
infirmer) la conjecture.
EXERCICES
93 Déterminez le nombre m pour que le trinôme L’équation s’écrit (x + 1)(x – 1) = x + 1. On simplifie par
f(x) = –x2 + 3x – m soit négatif pour tout nombre x. (x + 1) et l’équation devient x – 1 = 1, soit x = 2. »
2. « Pour résoudre l’inéquation (x + 1)2 x + 1, on pose
94 On donne le trinôme f(x) = x2 – (m + 1)x + 4. y = x + 1. L’inéquation devient y2 y.
1. Pour quelles valeurs de m l’équation f(x) = 0 a-t-elle Or ceci est toujours vrai donc l’ensemble des solutions
une seule solution ? Calculez alors cette solution. est . »
x2 – 1
2. Pour quelles valeurs de m l’équation f(x) = 0 n’a-t-elle 3. « L’inéquation < x s’écrit x2 – 1 < x2 + 2x, soit
x+2
aucune solution ? 1
–1 < 2x et x – . »
95 On donne le trinôme f(x) = mx2 + 4x + 2(m – 1). 2
1. Pour quelles valeurs de m l’équation f(x) = 0 a-t-elle 99 La vitesse du vent et l’ULM
une seule solution ? Calculez alors cette solution. La vitesse vraie d’un ULM s’ob-
tient :
2. a) Quel est l’ensemble des nombres m pour lesquels
– en additionnant sa vitesse
l’équation f(x) = 0 a deux solutions distinctes ?
propre à celle du vent lorsque le
b) Quel est l’ensemble des nombres m pour lesquels vent est favorable ;
f(x) < 0 pour tout nombre x ? – en retranchant de sa vitesse
propre la vitesse du vent lorsque
96 Si on augmente les arêtes d’un cube de 2 cm de
le vent est contraire.
côté, alors son volume augmente de 488 cm3.
Un ULM dont la vitesse propre
Que vaut l’arête de ce cube ?
est 90 km · h–1 s’est rendu d’une
97 La courbe ci-dessous est la représentation gra- ville A à une ville B, et est revenu
phique de la fonction f définie sur par : aussitôt de la ville B à la ville A.
f(x) = (x2 + x – 2)(x2 – 2x – 1). La distance AB est 108 km. On
y admet que, pendant toute la
durée du vol, le vent a soufflé à
vitesse constante dans la direc-
1 tion (AB) et dans le sens de A vers B.
1. a) Vérifiez que le temps mis à l’aller s’exprime en
O 1 x 108
fonction de la vitesse v du vent par taller = 90 + v .
b) Exprimez de même le temps tretour mis au retour.
2. Sachant que le temps mis pour faire l’aller-retour est
de 2 h 30, déterminez la vitesse v du vent.
LOGIQUE
100 Implication réciproque
1. a) Graphiquement, conjecturez le nombre de solu- A. g est la fonction trinôme définie par :
tions de l’équation f(x) = 0. g(x) = mx2 + 4x + 4 (m ≠ 0).
b) Résolvez l’équation f(x) = 0. 1. Parmi ces implications, lesquelles sont vraies ?
2. a) Utilisez la représentation graphique de la fonc- a) « m = 2 » ⇒ « Pour tout x, g(x) > 0. »
tion f pour conjecturer l’ensemble des solutions de l’iné- b) « m < 0 » ⇒ « L’équation g(x) = 0 a deux solutions
quation f(x) < 0. distinctes. »
b) Résolvez l’inéquation f(x) < 0 à l’aide d’un tableau de c) « Le trinôme g(x) a deux racines distinctes. » ⇒
signes. « m < 0 »
98 Trouver des erreurs 2. L’implication c) est la réciproque de b). Ces propo-
Sur des copies d’élèves, un professeur de mathématiques sitions sont-elles équivalentes ?
a trouvé les raisonnements suivants, qui contiennent B. On donne l’implication : « ax2 + bx + c = 0 a deux
chaque fois une erreur. Trouvez cette erreur et proposez solutions distinctes » ⇒ « a et c sont de signes
une solution correcte. contraires ».
Cette implication est-elle vraie ? Sa réciproque est-
1. « Pour résoudre l’équation x2 – 1 ≠ x + 1, on utilise
elle vraie ?
l’identité x2 – 1 = (x + 1)(x – 1).
1,5
A B E E Deux cônes
G est un point du segment [BC]. L’aire totale est de Deux cônes de révolution identiques (même rayon de
21 800 m2 et le périmètre de l’ensemble est de 660 m. base R = 3 cm et même hauteur h = 12 cm) sont disposés
a) Exprimez l’aire totale et le périmètre de l’ensemble en comme l’indique la figure ci-dessous.
fonction des mesures x et y des côtés des carrés. S2
O1
b) Déduisez-en la mesure du côté de chacun des carrés.
1
I1 I2
B Du tissage h
ABCD est un carré. x
A x B
O2
S1
D’un siècle
à un autre
Lors de la Coupe du monde de football de 2010
en Afrique du Sud, les vuvuzelas sont venues perturber
les retransmissions télévisées. Pour pouvoir
se débarrasser de ce bruit, il faut réussir à séparer
un signal indésirable d’un signal utile.
Pour cela, les ingénieurs réalisent une opération
de « démixage » qui revient à faire une soustraction
de signaux, c’est-à-dire une soustraction de fonctions. Cela
n’aurait pas été possible sans les travaux de Leonhard En savoir plus sur
Euler, qui a introduit le concept de « fonction ». Leonhard Euler
Chercheurs d’hier p. 59
Sens de variation
f est une fonction définie sur un intervalle I. 2 Les fonctions suivantes sont définies
l Dire que f est strictement croissante sur I sur l’intervalle I = [–1 ; 5].
signifie que pour tous nombres a et b de I : Précisez leur sens de variation sur I.
si a < b, alors f(a) < f(b). a) f(x) = 3x + 2.
On dit que f conserve l’ordre. b) g(x) = 5.
x
l Dire que f est strictement décroissante sur I c) h(x) = – + 3.
2
signifie que pour tous nombres a et b de I : d) k(x) = x2.
si a < b, alors f(a) > f(b).
3 Comparez les nombres A et B.
On dit que f inverse l’ordre. 2 2
a) A = et B = .
l La fonction affine définie sur par x ax + b π 3
est strictement croissante sur si a > 0. 3 1 4
b) A = et B = , avec x > .
Elle est strictement décroissante sur si a < 0. 4 x 3
La fonction carré définie sur par x x2 est 1 1
c) A = et B = , avec x > 0.
strictement croissante sur l’intervalle [0 ; + ∞[. x+2 x+3
Elle est strictement décroissante sur ]– ∞ ; 0]. 4 Vrai ou faux ?
1 f est une fonction strictement croissante sur [0 ; + ∞[
La fonction inverse définie sur * par x
x et f(5) = 0.
est strictement décroissante sur ]– ∞ ; 0[
a) Si 4 < x < 5, alors f(x) ∈ ]f(4) ; 0[.
et sur ]0 ; + ∞[.
b) f(2) × f(3) > 0.
N O I M
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Virgile affirme qu’il est en mesure de proposer deux fonctions f et g définies sur un même intervalle I,
toutes les deux strictement croissantes sur I, telles que la fonction h « produit de f et g » définie sur I
par h(x) = f(x) × g(x) est strictement décroissante sur I. Qu’en pensez-vous ?
Démonstration
● Exercice 63,
Logique Pour démontrer que f est strictement croissante sur l’intervalle I = [0 ; + ∞[, il suffit de prouver
➜ p. 64 que si u et v sont deux nombres de I tels que 0 u < v, alors f(u) < f(v).
Autrement dit, si u – v < 0, alors f(u) – f(v) < 0 ou encore 1u – 1v < 0.
u et v étant positifs :
u – v = (1u)2 – (1v)2 = (1u + 1v)(1u – 1v).
Par hypothèse, 0 u < v, ainsi, v > 0 d’où 1v > 0 et comme 1u > 0, alors 1u + 1v > 0.
D’après la règle des signes :
u – v = (1u + 1v)(1u – 1v).
5
positif
u – v et 1u – 1v sont de même signe. En conclusion, si u – v < 0 alors 1u – 1v < 0.
Représentation graphique y
Un tableau de valeurs permet de tracer la courbe. 3
2
1 1 1
x 0 4 1 4 9 1
2
1 O 1 4 9 x
1x 0 1 2 3 1
2 4
Démonstration
Exercice 41
●
Démonstration. Prouvons le résultat dans le cas où u est strictement croissante sur I et λ < 0.
Prenons les nombres a et b dans l’intervalle I tels que a < b. Puisque la fonction u est strictement
croissante, u(a) < u(b).
En multipliant les deux membres par λ (négatif ), on obtient λu(a) > λu(b), ce qui montre que la
fonction λu est strictement décroissante.
On démontre les autres cas de manière analogue.
y y = x2
1
Exemple. La fonction u est définie sur par u(x) = x2 et λ = – .
2
1 1
– u est la fonction définie sur par x – x2.
2 2
1
x – ∞ 0 + ∞ 1
O x
u(x) y = – 1 x2
0 2
1 0
Pour l’étude de – u(x)
contre-exemples : 2
exercices 25
et 26, TP Attention. Il n’existe pas de théorème général donnant le sens de variation de la somme ou
➜ p. 60 et 61
du produit de deux fonctions.
Démonstration. Prouvons le résultat dans le cas où la fonction u est strictement croissante sur
l’intervalle I.
Prenons les nombres a et b dans l’intervalle I tels que a < b. Puisque la fonction u est strictement
croissante, 0 < u(a) < u(b).
La fonction racine carrée est strictement croissante sur [0 ; + ∞[, donc 5u(a) < 5u(b), soit encore
v(a) < v(b).
On conclut que la fonction v est aussi strictement croissante sur l’intervalle I.
On démontre de manière analogue le cas où la fonction u est strictement décroissante sur
l’intervalle I.
1
Exemple. La fonction u est définie sur l’intervalle 4– ∞ ; 4
par u(x) = –2x + 1. Cette fonction est
2
strictement décroissante sur cet intervalle.
1
Pour tout nombre x de l’intervalle – ∞ ; 42 4
, u(x) est positif.
1
La fonction v : x 9–2x + 1 est donc définie et strictement décroissante sur l’intervalle – ∞ ;
2
. 4 4
1
3.4 Variations de —
u
Théorème 7 u est une fonction définie sur un intervalle I telle que pour tout nombre x de I, u(x) est non nul
et de signe constant.
1
v est la fonction définie sur l’intervalle I par v(x) = .
u(x)
Les fonctions u et v varient en sens contraire sur l’intervalle I.
Exemple. Sur l’intervalle ]2 ; + ∞[, la fonction u définie par u(x) = 2x – 4 est strictement
croissante.
y
Pour tout nombre x de l’intervalle ]2 ; + ∞[, u(x) est strictement
1
positif. La fonction v : x est donc définie et strictement
2x – 4 y = 2x – 4
décroissante sur ]2 ; + ∞[.
x 2 + ∞
u(x) +
0 y= 1
1 2x – 4
v(x)
O 1 x
Méthode Solution
1. La racine carrée d’un nombre n’a de sens 1. La fonction f est définie pour toute valeur
que si ce nombre est positif ou nul. 5
de x telle que 2x – 5 > 0, c’est-à-dire x > .
2
La fonction f est définie sur l’intervalle I.
2. Les fonctions u et 1u varient 2. La fonction u : x 2x – 5 est affine.
dans le même sens. On étudie d’abord Le terme en x a pour coefficient 2 (positif ).
les variations de la fonction (affine) donc u est croissante sur l’intervalle I.
définie sur l’intervalle I par u(x) = 2x – 5. Sur I, les fonctions u et 1u varient
dans le même sens, donc la fonction f
est croissante sur I.
l On conclut et on vérifie D’où le tableau de variation :
à l’aide de la calculatrice graphique. 5 21
x 7 + ∞
2 2
f(x) 3 4
0
5
3. On utilise le sens de variation 3. 7 > , donc l’intervalle J est contenu
2
de la fonction f sur l’intervalle J. dans l’intervalle I.
l Une fonction croissante conserve l’ordre. l La fonction f est donc croissante sur J.
21 21
Puisque 7 x
2
alors, f(7) f(x) f
2 1 2
et donc 3 f(x) 4.
Mise en pratique
1
Étudier une fonction du type —
Exercice résolu B
u sur un intervalle
1
On étudie la fonction f définie par f(x) = .
x–4
1. Justifiez que la fonction f est définie sur l’intervalle I = ]4 ; + ∞[.
2. Étudiez les variations de la fonction f sur l’intervalle I.
3. Déduisez-en un encadrement de f(x) lorsque x appartient à J = [5 ; 7].
Méthode Solution
1. Tout nombre non nul a un inverse. 1. f est définie pour toute valeur de x telle
Seul zéro n’a pas d’inverse. que x – 4 ≠ 0, c’est-à-dire x ≠ 4.
f est donc bien définie sur I = ]4 ; + ∞[.
1
2. Les fonctions u et varient en sens 2. La fonction u : x x – 4 est affine.
u
contraire (théorème 7). On étudie d’abord Le terme en x a pour coefficient 1 (positif )
les variations de la fonction (affine) donc u est croissante sur l’intervalle I.
1
définie sur I par u(x) = x – 4. Sur l’intervalle I, u et varient en sens
u
contraire, donc f est décroissante sur I.
l On conclut et on vérifie D’où le tableau de variation :
à l’aide de la calculatrice graphique.
x 4 5 7 + ∞
f(x) 1 1
3
3. On utilise le sens de variation 3. 4 < 5, donc l’intervalle J est contenu dans
de la fonction f sur J. l’intervalle I.
La fonction f est donc décroissante sur J.
l Une fonction décroissante inverse l’ordre. Puisque 5 x 7, alors f(7) f(x) f(5)
1
et donc x 1.
3
Mise en pratique
l Si λ < 0, les fonctions u et λu varient en sens contraire : ces résultats s’appliquent sur tout
Méthode Solution
1. On repère les valeurs de x pour lesquelles 1. La division par zéro est impossible : f est
f(x) n’est pas calculable. Seule la division définie pour toute valeur de x non nulle.
par x peut poser problème. f est définie sur I ∪ J.
2. On analyse la suite d’opérations 2. Sur l’intervalle I, comme sur l’intervalle J,
à effectuer pour le calcul de f(x). On peut f se décompose de la manière suivante :
ainsi remarquer que f est de la forme λu + k 1 1 2
1 f : x –2 × – + 3.
x x x
avec u(x) = , λ = –2 et k = 3.
x
1
l On étudie les variations de la fonction f, l La fonction u : x est décroissante sur I.
x
séparément, sur chacun des intervalles I et J. Les fonctions u et –2u varient en sens
contraire, donc sur l’intervalle I,
2
la fonction –2u : x – est croissante.
x
Enfin, comme f(x) = –2u(x) + 3, f et –2u
varient dans le même sens :
la fonction f est croissante sur I.
1
Sur l’intervalle J, la fonction u : x
x
est encore décroissante.
On arrive donc à la même conclusion :
la fonction f est croissante sur J.
l On conclut par un tableau de variation l D’où le tableau de variation :
Mise en pratique
EXERCICES
17 Questions sur le cours 18 Vrai ou faux
Complétez les expressions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
Justifiez votre réponse.
1. La fonction f : x 1x est :
a) f : x x2 et g : x x, alors, pour tout x ∈ ,
a) définie sur l’intervalle I = …… ;
f(x) > g(x).
b) strictement …… sur I. b) Pour tout nombre x, –x x2.
2. La fonction g : x |x| est : c) La fonction définie sur l’intervalle I = [0 ; + ∞[ par
a) strictement …… sur ]– ∞ ; 0] ; f(x) = –21x est strictement décroissante sur I.
b) strictement …… sur [0 ; + ∞[. d) Les nombres x et y sont non nuls.
1 1
3. Si 0 < x < 1, alors x, 1x et x2 sont rangés dans Si x < y alors > .
x y 3
l’ordre : …… < …… < …… e) La fonction x 2 – est strictement croissante
x
sur l’intervalle ]– ∞ ; 0[.
4. a est un nombre non nul. La fonction f définie
1 f) La fonction x 4|x| est définie pour tout
par f(x) = est croissante sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ nombre x.
ax
si a est …… g) La fonction x 1 – 1x atteint son minimum en 0.
A M
1. Sous cette forme, l’expression de f ne nous permet
O 1 x
pas, en utilisant les fonctions de référence, de préciser
les variations de f.
Transformons l’écriture de f(x) pour essayer de résoudre
Objectif Étudier les variations de la longueur BM le problème. Une méthode consiste à faire apparaître
lorsque M décrit l’axe (O ; A). l’expression (x + 1) au numérateur.
La fonction f est du type 1u. Les variations de f dépendent Faites un tableau puis concluez.
de celles de la fonction u. Commentaire
Les chapitres 3 et 4 vous apporteront de nouveaux outils pour étudier les
a) Établissez le tableau de variation de la fonction variations d’une fonction homographique.
définie sur par : Retenez cependant que la transformation d’une expression peut
u : x x2 + 1. permettre de résoudre des problèmes.
b) Déduisez-en les variations de f.
c) Vos conjectures sont-elles ainsi prouvées ? 4. Pour savoir si la courbe f est au-dessus ou au-
dessous de la droite ∆, il faut comparer f(x) et 3 suivant
Commentaire les valeurs de x.
Le repère étant orthonormé, le minimum de la fonction f est la distance Notons d la fonction « différence » définie sur I par :
du point B à l’axe des abscisses. d(x) = f(x) – 3.
Les outils du chapitre 9 vous permettront de calculer, dans un repère
orthonormé, la distance d’un point B à une droite quelconque d en a) Choisissez la forme la plus adaptée de f(x) et calculez
déterminant les coordonnées du projeté orthogonal du point B sur la d(x).
droite d (voir l’exercice 95, page 236).
b) Étudiez le signe de d(x) et concluez.
23 Vous pouvez définir la y 24 Les points A, B et C sont alignés et sont tels que :
fonction f représentée ci-des- AB = 2 cm et BC = 1 cm.
sous en décomposant en
quatre intervalles et en expri- 1 A B C
mant f(x) sur chacun de ces O 1 x
intervalles, mais essayez de Où placer le point M sur la droite (AB) pour que
trouver une expression unique valable pour tout MA + MB – MC = 4 cm ?
nombre x.
activités de recherche
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Isaac Newton
Chap. 4
Leonhard Euler
(1707-1783)
Parallèlement à des études de philosophie et de droit,
il s’intéresse aux mathématiques, domaine dans lequel
ses talents lui valent d’être remarqué par Jean Bernoulli.
Sa notoriété et l’aide de la famille Bernoulli lui permettent
d’obtenir un poste de professeur de mathématiques
à l’université de Saint-Pétersbourg, où il terminera sa carrière
après un passage en Prusse à l’invitation de Frédéric le Grand.
Son œuvre concerne tous les domaines des mathématiques.
Ses contemporains le considéraient comme le plus « Une méthode
grand mathématicien de tous les temps. pour trouver les lignes
ur le Web http://www.bibmath.net/bios/
S courbes jouissant de propriétés
de maximum ou de minimum ».
index.php3?action=affiche&quoi=euler
2. Conjecturer
a) Les fonctions f et g sont-elles monotones sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ ?
b) Faites afficher maintenant la fonction h définie sur l’intervalle
activités de recherche
1
]0 ; + ∞[ par h(x) = x + , c’est-à-dire h(x) = f(x) + g(x).
x
La fonction h est appelée somme de f et de g.
Elle peut être notée f + g.
La fonction h semble-t-elle monotone sur ]0 ; + ∞[ ?
c) Observez les variations de ces mêmes fonctions sur l’intervalle
]– ∞ ; 0[, et rassemblez vos résultats dans un tableau.
d) Après avoir effacé les courbes précédentes, faites afficher les
représentations graphiques des fonctions f, g et f + g, définies sur
l’intervalle [0 ; + ∞[ par : f(x) = x2, g(x) = –x et (f + g)(x) = x2 – x.
l Étudiez les variations de ces trois fonctions sur l’intervalle
3. Démontrer
a) f et g sont deux fonctions définies et croissantes sur un intervalle I.
a et b sont deux nombres de I tels que a < b.
Traduisez la croissance de f et de g. Que pouvez-vous en déduire pour la fonction f + g ? Énoncez la
propriété établie.
b) Que se passe-t-il si l’on remplace l’hypothèse « f et g croissantes » par « f et g décroissantes » ?
lÉnoncez la propriété établie.
c) Expliquez pourquoi vous pouvez affirmer que l’énoncé suivant est faux :
« La somme de deux fonctions monotones sur un intervalle I est une fonction monotone sur I ».
4. Application
a) Étudiez les variations :
l de la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; + ∞[ par f(x) = 2x + 1 + 1x ;
1
l de la fonction g définie sur l’intervalle ]1 ; + ∞[ par g(x) = – x.
x–1
b) Vérifiez vos résultats en représentant à la calculatrice les fonctions f et g.
activités de recherche
2. Conjecturer
a) Les fonctions f, g et f × g sont-elles monotones sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ ?
b) Étudiez les variations de ces mêmes fonctions sur l’intervalle ]– ∞ ; 0[, et rassemblez vos résultats
dans un tableau.
c) Après avoir effacé les courbes précédentes, faites afficher les représentations graphiques des
fonctions f, g et f × g, définies sur l’intervalle [0 ; + ∞[ par :
2
l f(x) = x ; l g(x) ; = –x
3
l (f × g)(x) = f(x) × g(x) = –x .
l Observez les variations de ces trois fonctions sur l’intervalle [0 ; + ∞[.
l Rassemblez vos résultats dans un tableau.
3. Démontrer
f et g sont deux fonctions définies et croissantes sur un intervalle I.
a et b sont deux nombres de I tels que a < b.
a) Traduisez la croissance de f et de g sur I.
b) Prouvez que la propriété suivante est fausse :
« m, n, p et q sont des nombres. Si m n et p q, alors m × p n × q. »
c) Pouvez-vous énoncer une règle générale donnant le sens de variation du produit de deux fonctions
croissantes sur un intervalle ?
d) Avez-vous maintenant une idée de réponse au problème ouvert de la page 49 ?
y
Pour les exercices 27 à 30
Donnez le sens de variation de la fonction f sur
l’intervalle I.
O 1 x
28 f : x 6x + 1 ; I = [–1 ; + ∞[.
29 f : x 8x2 + 1 ; I = .
1
30 f : x 1 – x ; I = ]– ∞ ; 1[.
1
39 f : x x2 + 1, 1f et f .
Pour les exercices 31 à 33
Comparez A et B. y
31 A = 82x + 3 et B = 82y + 3, avec 0 < x < y.
1 1
32 A = 6x + 1 et B = 6y + 1 , avec 0 < x < y.
1 1 1
33 A = 2x – 5 et B = 2y – 5 , avec 3 < x < y.
O 1 x
34 Encadrer |x| pour x ∈ [–2 ; 0].
35 Encadrer |x| pour x ∈ [–2 ; 3]. 40 Cherchez l’intrus
1 f, g et h sont trois fonctions.
36 f est la fonction définie sur l’intervalle 3 2 ; + ∞3 lf:xx
2
par : lg:xx +2
2
f(x) = 82x – 1. 2
l h : x (x + 2)
Donnez un encadrement de f(x) pour x ∈ [5 ; 41].
y
O 1 x
Dans les exercices 37 à 40
Associez à chaque fonction sa représentation. Quelle courbe ne correspond à aucune de ces trois
1 fonctions ?
37 f : x x2 + x – 1, –f, 2f et .
f
41 La figure ci-dessous est un extrait de la représen-
y
tation graphique des fonctions suivantes :
1 1 1
lx l x l x 2
x 1x x
1 a et b sont deux nombres tels que 1 < a < b.
Associez à chaque courbe sa fonction.
O 1 x
h
f
g
a b
dans un repère orthonormé, par le demi-cercle de 2. a) Tracez une courbe susceptible de représenter f sur
centre A(2 ; 0). l’intervalle I.
y b) Dans le même repère, tracez des courbes susceptibles
de représenter g et h.
3. a) Précisez sur quel ensemble E le calcul de 5f(x) est
1 possible.
A b) Dressez alors le tableau de variation de la fonction
O 1 2 x définie sur E par k(x) = 5f(x).
Construisez les courbes représentatives des fonctions : c) Dans le même repère, tracez une courbe susceptible
l g(x) = –f(x) l h(x) = 2f(x) l k(x) = f(x) + 2. de représenter la fonction k.
44 Tracez, dans un repère orthonormé, la courbe 49 f est la fonction définie sur l’intervalle [–3 ; 3]
représentative de la fonction définie sur par f(x) = x2. représentée ci-dessous.
Déduisez-en les représentations graphiques des fonc- y
tions suivantes :
2 2 2
l g : x x – 2 ; l h : x –2x ; l k : x |x – 2|.
1
O
1 x
45 Tracez, dans un repère orthonormé, la courbe
représentative de la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par :
1
f(x) = .
x
Déduisez-en les représentations graphiques des fonc-
tions suivantes : 1. Dressez le tableau de variation de f.
lg:x
1
x
1
+ 2 ; l h : x – ; l k : x
x
1
x
+2.| | 2. On note g la fonction définie sur [–3 ; 3] par g(x) = |f(x)|.
a) Représentez la fonction g.
46 Tracez, dans un repère orthonormé, la courbe b) Déterminez graphiquement le nombre de solutions
représentative # de la fonction définie sur [0 ; + ∞[ par
de l’équation g(x) = 1.
f(x) = 1x. Déduisez-en les représentations graphiques
des fonctions suivantes : 3. m est un nombre quelconque. Discutez, selon les
1x valeurs de m, le nombre de solutions de l’équation
l g : x 1x – 1 ; l h : x .
2 g(x) = m.
l P2 : x multiplier
… … …
ajouter 1 prendre la valeur
par –2 absolue
l P3 : x 1
… … multiplier
…
soustraire prendre la valeur
2 par 2
absolue Reconnaissez-vous la fonction f ainsi définie ? Utilisez
l P4 : x … … … … une fonction déjà programmée dans le logiciel pour
1 élever prendre la multiplier
soustraire
2 au carré racine carrée par 2 simplifier l’écriture de cet algorithme.
67
Avec la calculatrice
Sommet A B C D A 71 Prérequis
x 0 1 2 3 4 Une fonction u est définie sur un intervalle I et pour tout
nombre x de I, u(x) > 0.
… 1
d 1 … 1 Les fonctions u et varient en sens contraire.
0 u
1. Démonstration
2. Pour chaque côté du carré, donnez l’expression de d
k est un nombre strictement positif, f est une fonction
en fonction de x.
strictement croissante sur un intervalle I, et pour tout
Exemple : pour 3 < x < 4, d(x) = 3 – x.
nombre x de I, f(x) 0.
3. Vérifiez l’exactitude de vos conjectures en étudiant 1
Prouvez que la fonction x est strictement
les variations de d. f(x) + k
décroissante sur l’intervalle I.
2. Application
Une fonction f définie sur l’intervalle I = [1 ; + ∞[ est
strictement croissante sur I et f(1) = 0.
Démontrez que, pour tout nombre x appartenant à
1
l’intervalle I, la fonction g : x est définie sur I
f(x) + 1
et que pour tout nombre x de I, g(x) < 1.
Prendre toutes
les initiatives
Avec les tice 72 Précisez le sens de variation de la fonction f
définie sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ par :
70 Conjecturer puis démontrer 1
f(x) = 1x – .
Aide Voir l’exercice 22 p. 58. x
EXERCICES
74 Produit de fonctions monotones et positives 1
76 1. Vérifiez que la fonction définie par f(x) = x – x
1. Démontrer est définie sur ]– ∞ ; 0[ ∪ ]0 ; + ∞[.
f et g sont deux fonctions positives sur un intervalle I, ce
2. On s’intéresse, dans un repère orthonormé, à la
qui signifie que pour tout nombre x appartenant à I, f(x)
représentation de f pour les valeurs de x strictement
et g(x) sont positifs.
positives.
On suppose de plus que les fonctions f et g sont crois-
Justifiez que est toujours située en dessous de la
santes sur l’intervalle I.
droite d d’équation y = x.
On note p la fonction « produit de f et g » définie sur I par :
p(x) = f(x) × g(x). 3. On note A le point de d’abscisse x et B celui de d
Prouvez que la fonction p est croissante sur l’intervalle I. ayant la même abscisse x.
1
Justifiez que la longueur AB est égale à .
2. Conjecturer x
1
Que pouvez-vous conjecturer sur le produit de deux La fonction x est strictement décroissante sur
x
fonctions positives et décroissantes sur un intervalle I ? ]0 ; + ∞[. Que pouvez-vous en déduire pour la courbe ?
Démontrez-le.
4. Tracez la droite d puis la courbe , pour x > 0.
Exercice 26, page 61.
3. Applications 77 À l’intérieur ? H M IQ U E
A L G O R IT
Trouvez le sens de variation de chacune des fonctions
Les courbes représentatives des fonctions f et g sont
suivantes sur l’intervalle I donné.
définies sur ]0 ; + ∞[ par :
a) f(x) = x7x + 3 ; I = [1 ; + ∞[. x–2
1 f(x) = x2 – 5x + 4 et g(x) = .
x
b) g(x) = ; I = ]0 ; + ∞[.
x(x + 1) Elles déterminent une région du plan colorée en
orange sur la figure ci-dessous.
75 Sur le graphique ci-dessous sont représentées les
fonctions définies sur l’intervalle I = [0 ; 1] par : f(x) = 1x y
1
et g(x) = x.
1 x
O 1
B
O x 1
A et B sont des points des deux courbes ayant la même 1. Attribuez à chaque fonction sa courbe.
abscisse x.
2. Écrivez un algorithme qui permet de préciser si
L’objectif est de déterminer la longueur maximale du
un point défini par ses coordonnées appartient à la
segment [AB] lorsque x parcourt l’intervalle [0 ; 1].
partie colorée (frontière comprise).
1. Après avoir associé à chaque courbe sa fonction,
3. Réalisez le programme et testez-le en choisissant
exprimez la longueur AB en fonction de x.
des points pour lesquels une simple lecture du
2. On note g la fonction définie sur I par : graphique ne suffit pas (exemple : A(1,2 ; –0,5)).
g : x AB.
Par des considérations graphiques, établissez le tableau
78 Distance d’un point à une droite
de variation de la fonction g.
Dans un repère orthonormé, on considère les points
3. Vérifiez que pour tout x de l’intervalle I : A(0 ; 1) et M(x ; y). M est un point de la droite d d’équation
1 1 1
g(x) < et que g
4 4
= .1 2
4
y = x – 4.
Aide L’objectif est d’étudier les variations de la distance
AM lorsque M parcourt la droite d, et en particulier de
1
1
2
2
Développez — – 1x . déterminer la distance AM minimale.
2
1. a) Exprimez la distance AM en fonction des coordon-
4. Concluez. nées x et y de M.
91 4 + 76 – x < x.
92 1. Représentez les fonctions f et g définies par :
1 f(x) = 82x – 1 et g(x) = x.
O 1 x 2. Graphiquement quelles sont les solutions de l’équa-
tion 82x – 1 = x ?
82 La courbe ci-après représente, dans un repère 3. L’écran de la calculatrice ou du grapheur n’étant
orthonormé, une fonction f définie sur l’intervalle qu’une fenêtre, vérifiez par le calcul l’exactitude de
I = [–4 ; 4]. votre conjecture.
f
1
1. Construire avec GeoGebra
Créez le demi-cercle de diamètre [AB], et le point M.
O 1 x Créez la parallèle à l’axe des abscisses passant par M puis
le point N. Créez le périmètre p, somme des mesures
des côtés affichées dans la fenêtre Algèbre.
1. a) Sur l’intervalle [–1 ; + ∞[, comparez les nombres 61 + x
x 2. Conjecturer
et 1 + . Déplacez le point M sur le demi-cercle (l’abscisse x de M
2
b) Pour quelle valeur de x obtient-on : restant positive). Pour quelle(s) valeur(s) de x le périmètre
x semble-t-il maximum. Quelle est alors sa valeur ?
71 + x = 1 + ?
2 3. Démontrer
2. a) Représentez sur le même graphique f et la droite d Dans cette partie, on envisage de résoudre algébrique-
x
d’équation y = 1 + . ment le problème suivant :
2
Pour quelles valeurs de x le périmètre est-il égal à 5 ?
b) Déduisez de la question 1. la position de la droite d
par rapport à la courbe f . a) Démontrez que le point M a pour ordonnée 81 – x2.
l Déduisez-en que :
94 Les segments [AB] et [CD], de longueur 6, sont AM = 92(1 – x) et que P(x) = 2 + 2x + 292(1 – x).
perpendiculaires en A, avec AD = 2. l Vérifiez que répondre à la question posée revient à
3
M et N sont variables respectivement sur [AB] et [CD] résoudre dans [0 ; 1] l’équation : 92(1 – x) = – x. (E)
2
tels que AM = CN = x, 0 < x < 6. b) Cette équation est dite irrationnelle parce qu’il y
C figure un radical que l’on ne peut pas simplifier.
l L’équation (E), de la forme 1a = b, n’a de sens que si
95 Résoudre une équation irrationnelle TICE 97 (O ; I, J) est un repère orthonormé. A a pour
Le plan est rapporté à un repère orthonormé. coordonnées (0 ; 2) et B(1 ; 0).
Par un point M (d’abscisse positive) du demi-cercle de Déterminez tous les points C de l’axe des abscisses
tels que le triangle ABC soit isocèle.
centre O, de rayon 1 et de diamètre [AB], on trace la
parallèle (MN) à l’axe des abscisses.On note x l’abscisse 98 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé,
du point M(0 < x < 1) et on s’intéresse aux variations 17
le cercle de centre A(2 ; 0) et de rayon coupe-t-il la
du périmètre p du trapèze isocèle AMNB en fonction de 2
courbe d’équation y = 1x ?
l’abscisse x du point M.
O 1 x
B Des fonctions associées 3
La courbe ci-dessous est la représentation graphique,
dans un repère orthonormé, de la fonction f définie sur
l’intervalle I = ]– ∞ ; 3] par : 1. a) Construisez la courbe 1 , symétrique de par rap-
f(x) = –x3 + 3x2. port à l’axe des ordonnées, et la courbe 2 , symétrique
de par rapport à l’axe des abscisses.
y
b) 1 est la courbe représentative d’une fonction f1 et
2 celle d’une fonction f2.
Exprimez f1(x) et f2(x), et dressez le tableau de variation
1 des fonctions f1 et f2.
Dérivation
D’un siècle
à un autre
Les infographistes et les web designers
connaissent bien les courbes de Bézier :
ils les manipulent à longueur de journée.
Elles furent mises au point en 1962 par l’ingénieur
français Pierre Bézier. Ces courbes sont construites
par morceaux et leur raccordement continu est réalisé
grâce à des calculs de dérivées.
Cette notion de dérivée a vu le jour au xviie siècle
dans les écrits de Leibniz et de Newton, En savoir plus sur
qui s’en disputèrent la paternité. Gottfried Leibniz
Chercheurs d’hier p. 81
Coefficient directeur
A(xA ; yA) et B(xB ; yB) sont deux points (xA ≠ xB). 7 La droite d passe par le point M(12 ; –9) et a pour
La droite (AB) a pour coefficient directeur : coefficient directeur –6.
y –y Déterminez une équation de cette droite.
m= B A.
xB – xA
8 Dans chaque cas, déterminez une équation
Exemple : A(2 ; 3) et B(–1 ; 4). On a xA ≠ xB.
de la droite (AB).
La droite (AB) a pour coefficient directeur :
4–3 1 a) A(–3 ; –4) et B(3 ; 2).
m= = – .
–1 – 2 3 b) A(0 ; –2) et B(–8 ; 5).
La droite admet donc une équation de la forme :
1
1
y = – x + p. 2 2
c) A ; 5 et B(3 ; 5).
3
1
Elle passe par A, donc yA = – xA + p.
3
1 2 11
Soit 3 = – × 2 + p d’où p = 3 + = .
3 3 3
1 11
La droite (AB) a pour équation y = – x + .
3 3 Voir les corrigés p. 363
72 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
ACTIVITÉS
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
1 y
La trajectoire d’un mobile est portée par la courbe d’équation y = 1 +
t
avec t > 0. Il quitte sa trajectoire tangentiellement en P(1 ; 2).
À quel endroit touchera-t-il le sol, représenté par l’axe (O ; t) ? 2 P
1
O 1 t
Chapitre 3 ● Dérivation 73
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
COURS
1 Nombre dérivé et tangente
Exemple et interprétation graphique. f est la fonction définie sur par f(x) = x2.
h désigne un nombre quelconque, non nul.
l Le taux d’accroissement de f entre 1 et (1 + h) est égal à : y
f(1 + h) – f(1)
Exemple. La fonction f : x x2 vue précédemment est telle que lim = 2, donc f
h→0 h
est dérivable en 1 et f’(1) = 2.
74 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
COURS
1.3 Tangente à une courbe
A et M sont deux points de la courbe représentative d’une y
fonction f dérivable en α.
Le fait que le nombre h tende vers zéro se traduit graphique- M
f(_ + h)
ment par le fait que le point M se « rapproche » du point A. f(_ + h) – f(_)
Les sécantes (AM) ont pour position limite la droite passant A
f(_)
par A et de coefficient f’(α). h
Cette droite correspond à l’idée intuitive que l’on se fait d’une
tangente à une courbe.
O _ _+ h x
Définition 3 f est une fonction définie sur un intervalle I. #f est sa courbe représentative. α est un nombre de
l’intervalle I. f est dérivable en α.
La droite qui passe par A(α ; f(α)) et de coefficient directeur f’(α) est la tangente à #f au point A.
2 Fonctions dérivées
Chapitre 3 ● Dérivation 75
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
COURS
Démonstration. Quels que soient les nombres α et h (h ≠ 0) :
f(α + h) – f(α) m(α + h) + p – mα – p mh
= = = m.
h h h
Ainsi, le taux d’accroissement lorsque h tend vers 0, a pour limite m.
Quel que soit le nombre α, f est dérivable en α et f’(α) = m : la fonction dérivée est définie sur
par f’(x) = m (fonction constante).
Idée de la démonstration.
f(α + h) – f(α) a(α + h)2 + b(α + h) + c – aα2 – bα – c
Quels que soient α et h (h ≠ 0), =
h h
aα2 + 2aαh + ah2 + bα + bh + c – aα2 – bα – c ah2 + 2aαh + bh
= = = ah + 2aα + b.
h h
Le taux d’accroissement est égal à ah + 2aα + b. Lorsque h tend vers 0, ce taux d’accroissement
a pour limite 2aα + b.
Ainsi, quel que soit le nombre α, f est dérivable en α et f’(α) = 2aα + b.
La fonction dérivée est définie sur par f’(x) = 2ax + b.
Théorème 3 Pour tout entier naturel non nul n, la fonction f définie sur par f(x) = xn est dérivable sur .
Admis Sa fonction dérivée est définie sur par f’(x) = nx n–1.
Théorème 4 1
La fonction inverse f définie sur – {0} par f(x) = est dérivable sur chacun des intervalles
x
]– ∞ ; 0[ et ]0 ; + ∞[.
1
Sa fonction dérivée est définie sur chacun de ces intervalles par f’(x) = – 2 .
x
Idée de la démonstration. Quels que soient les nombres α > 0 et h tels que α + h > 0,
1 1 –h
–
f(α + h) – f(α) α+h α α(α + h) 1
= = = – .
h h h α(α + h)
1
Lorsque h tend vers 0, le taux d’accroissement a pour limite – 2 . Ainsi, quel que soit le nombre
α
1
α > 0, f est dérivable en α et f’(α) = – 2 . On obtient le même résultat lorsque α < 0.
α 1
La fonction dérivée est définie sur chacun des intervalles ]– ∞ ; 0[ et ]0 ; + ∞[ par f’(x) = – 2 .
x
Théorème 5 La fonction f définie sur [0 ; + ∞[ par f(x) = 1x est dérivable sur l’intervalle ouvert ]0 ; + ∞[.
1
Sa fonction dérivée est définie sur ]0 ; + ∞[ par f’(x) = .
21x
Idée de la démonstration. Quels que soient les nombres α > 0 et h tels que α + h > 0,
f(α + h) – f(α) 8α + h – 1α 8α + h – 1α2 8α + h + 1α2 α+h–α 1
= = = = .
h h h8α + h + 1α2 h8α + h + 1α2 8α + h + 1α
1
Lorsque h tend vers 0, le taux d’accroissement a pour limite .
21α
Attention 1
La fonction f Ainsi, quel que soit le nombre α > 0, f est dérivable en α et f’(α) = .
n’est pas dérivable 1 21α
en zéro. La fonction dérivée est définie sur ]0 ; + ∞[ par f’(x) = .
21x
76 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Application
EXERCICES
Objectif 1 Associer tangente et nombre dérivé
Si f est une fonction dérivable en α, sa courbe y
représentative admet au point A(α ; f(α)) une T
tangente T de coefficient directeur f’(α). A f’(_)
f(_)
1 1
1
O _ x
Méthode Solution
l On lit sur la figure les ordonnées l Graphiquement, on lit :
des points A, B et C. f(0) = 1 ; f(3) = 2 ; f(–2) = –2.
l On lit les coefficients l Graphiquement, on lit :
Pour les exercices 1 à 3 Les fonctions étudiées sont dérivables pour tout nombre de .
1 La courbe ci- y 3 est la courbe représentative d’une fonc-
contre est celle d’une B tion f.
fonction f. On donne :
1
Utilisez le quadril- l f(0) = 2 l f(4) = 5 l f(7) = 3 l f(10) = 5
Chapitre 3 ● Dérivation 77
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Objectif 2 Tracer une tangente connaissant le nombre dérivé
l Les dérivées des fonctions usuelles sont à connaître. Voir théorèmes 2 à 5.
l f est une fonction dérivable sur un intervalle I. a est un nombre de I. La tangente à la courbe
représentative de f, au point A de coordonnées (a ; f(a)), admet pour équation :
y = f’(a)(x – a) + f(a).
78 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Po u r
se tester
EXERCICES
7 Questions sur le cours 8 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
1. f est une fonction définie et dérivable sur un Justifiez votre réponse.
intervalle I. a et (a + h) sont deux nombres de I, a) Si g est la fonction définie sur par g(x) = 2x + 5,
(h ≠ 0). alors g’(x) = 7.
f(a + h) – f(a) b) Si g est une fonction dérivable en 3, alors sa
a) Le nombre s’appelle ……
h courbe admet une tangente au point d’abscisse 3.
f(a + h) – f(a) c) f est la fonction définie sur par f(x) = 3x2, alors
b) Si tend vers L lorsque h tend
h f’(2) = 12.
vers 0, alors L s’appelle …… d) La fonction f est définie sur par f(x) = x13. Pour
2. A est le point d’abscisse a de la courbe repré- x
tout nombre x, f’(x) = .
sentative de f. 213
e) f est définie pour tout nombre x non nul par
a) f(a) est …… du point A. 1
f(x) = . La tangente au point A d’abscisse 2 à la
b) f’(a) s’appelle …… x 1
c) L’équation de la tangente en A à est …… courbe représentant f a pour équation y = – x + 1.
4
Pour chaque affirmation, une seule réponse est exacte. Identifiez-la en justifiant votre réponse.
1. f est la fonction définie sur par f(x) = 3x2 + 2x + 4. Le taux d’accroissement de f entre 1 et 1 + h est :
a) f’(x) = 6x + 6. b) f’(x) = 6x + 4. c) f’(x) = 6x + 2. 1
a) –h2 – h. b) –1 – h. c) –2 – h – .
2. est la courbe représentative de la fonction h
4. est la courbe représentative de la fonction f défi-
« carré ». La tangente au point d’abscisse –3 a pour nie sur [0 ; + ∞[ par f(x) = 1x. La tangente à au point
équation : d’abscisse 16 a pour équation :
a) y = –6x – 27. b) y = –6x – 9. c) y = 9x + 3. 1 1 1
a) y = x. b) y = x – 2. c) y = x + 2.
3. f est la fonction définie sur par f(x) = –x2 + x + 1. 4 8 8
Chapitre 3 ● Dérivation 79
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Apprendre à chercher
11 Tangentes à une courbe passant par un point Aide
Dans un repère orthonormé (O ; I, J), est la courbe Deux droites d’équations respectives y = mx + p et y = m’x + p’ sont
représentative de la fonction f définie sur – {0} par confondues si et seulement si m = m’ et p = p’.
1
f(x) = . A est le point de coordonnées (1 ; –1). a) Trouvez une équation de Ta, puis une équation de Tb.
x
Objectif Déterminez, si elles existent, les tangentes b) Déduisez-en que les droites « Ta et Tb sont confon-
à passant par A. dues » équivaut à « Il existe des nombres a et b tels que
1 2
2a = – 2 et –a2 = ».
b b
1. Réaliser une figure aide à bien visualiser la situation. c) Calculez a et b et concluez.
Aide (–2) est le seul nombre dont le cube est (–8).
a) Tracez l’hyperbole et placez le point A.
b) Conjecturez le nombre de tangentes passant par A.
13 Position d’une courbe et d’une tangente en
2. Cela revient à trouver les points de en lesquels la l’un de ses points
tangente à passe par A. Pour connaître un point de
Dans un repère, on a tracé la courbe représentative de
il suffit de connaître son abscisse. On choisit donc pour
la fonction f définie sur par f(x) = x3 et T la tangente à
inconnue l’abscisse m (non nulle) d’un point M de .
activités de recherche
au point A d’abscisse 1.
a) Trouvez, en fonction de m, une équation de la tan- y T
gente Tm en M à .
b) Démontrez que « La tangente en M passe par A »
équivaut à « m2 + 2m – 1 = 0 ».
1 A
c) Résolvez cette équation. Combien trouvez-vous de
tangentes Tm ? Concluez en plaçant sur les points O 1 x
trouvés et en traçant les tangentes.
80 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Narration de recherche
L’objectif n’est pas seulement de résoudre le problème posé : vous
devez aussi noter les différentes idées même lorsqu’elles n’ont pas
permis de trouver la réponse. Expliquez pourquoi vous avez changé
de méthode et ce qui vous a fait avancer, etc.
activités de recherche
1
le repère orthonormé indiqué, l’équation du demi-profil l’arc symbolisant le virage a pour équation y = x2 + 2
4
gauche est : et P a pour coordonnées (2 ; 0). À quelle distance l’ob-
y = ax2 + bx + c. servateur aperçoit-il la voiture à l’entrée du virage et la
Quelle est la hauteur totale de la voûte ? perd-il de vue à la sortie du virage ?
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de t uver !
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Archimède Isaac Newton Leonhard Euler
Chap. 5 Chap. 4 Chap. 2
– 200 800 1600 1700 1800 1900
Chapitre 3 ● Dérivation 81
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Utiliser GeoGebra
our étudier des tangentes
P
à des courbes de référence
2. Conjecturer
a) Que pouvez-vous conjecturer concernant la position de la droite (BC) par rapport aux deux courbes
3 et ? Aide
b) Créez la tangente en B à 3. Que constatez-vous ? Vérifiez Si nécessaire, cliquez sur les équations pour
votre conjecture à l’aide des équations dans la fenêtre Algèbre. afficher les équations réduites des droites.
c) On envisage maintenant d’observer si la propriété est conservée pour les courbes d’équations y = ax2
outil 3 b
et y = où a et b sont deux nombres strictement positifs.
x
l Créez deux curseurs a et b avec les paramètres suivants.
l Par un clic droit sur les équations, accédez au menu « propriétés » et modifiez les fonctions f et g pour
b
obtenir f(x) = ax2 et g(x) = .
x Aide
l Faites varier alternativement les nombres a et b. Que constatez-vous ?
Pour modifier f, saisissez a*x2.
3. Démontrer
On se limitera dans cette partie au cas a = b = 1, c’est-à-dire à la situation initiale.
a) Déterminez les équations des tangentes T1 et T2. Déduisez-en les coordonnées de B et de C et
l’équation de la droite (BC) du type y = mx + p. Vous pouvez vérifier l’exactitude de vos calculs dans la
fenêtre Algèbre.
b) Précisez par le calcul les éléments qui vous permettent d’affirmer que la droite (BC) est tangente aux
deux courbes 3 et . Concluez.
82 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Utiliser sa calculatrice
Pour calculer un nombre dérivé
Pour tracer une tangente à une courbe
activités de recherche
SHIFT MENU (SET UP)
et activez la comman-
● Appuyez sur F4 (Sketch), puis sélectionnez
de « Derivative ».
l’instruction Tang ( F2 ).
● Appuyez sur EXE . Dans le menu TABLE, F5
(SET), réglez start : –2, End : 5, Step : 0,1. ●Déplacez le curseur jusqu’au point de la courbe
● Utilisez l’instruction TABL ( F6 ) pour afficher d’abscisse 2 et appuyez sur EXE .
les valeurs de x, de f(x) et de f’(x).
Image
Variable
Nombre
dérivé
Avec une TI
● En mode Calcul, appuyez sur math puis dans le ● Tapez 2nde trace (calculs), puis sélectionnez
menu, sélectionner l’option 8 : nbreDérivé ( 8 ). l’option 6 : dy/dx ( 6 ).
● Complétez comme ● Appuyez sur 2 et validez par entrer .
indiqué ci-contre.
● Appuyez sur entrer . Vous obtenez f’(2).
Note
L’instruction nbreDérivé( s’utilise ainsi : ● Appuyez sur graph pour afficher l’écran gra-
nbreDérivé(expression, variable, valeur).
phique avec la courbe de f.
● Tapez 2nde prgm (dessin), puis sélectionnez
Autre méthode
l’option 5 : Tangente(( 5 ).
● Appuyez sur f(x) , puis entrez l’expression de f
● Appuyez sur 2 et validez par entrer .
dans Y1.
● Appuyez sur fenêtre pour
Chapitre 3 ● Dérivation 83
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Entraînement
de tête 30 Les fonctions suivantes sont dérivables en x = 1.
Lire f’(1).
18 f est la fonction définie sur par f(x) = x2. est sa a) y b) y
courbe représentative. 2 A 2 A
1. Calculez f(2) et f’(2).
1 1
2. La tangente à au point d’abscisse 2 a-t-elle pour
équation y = 4x – 4 ? O 1 x O 1 x
84 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
33 est la courbe représentative d’une fonction f 42 1 et 2 sont les courbes représentatives des
définie et dérivable sur . On donne : fonctions f et g définies sur par f(x) = –x2 + 6x – 2 et
l f(–3) = –1 l f(0) = –2 l f(3) = 0 l f(6) = 4 g(x) = x2 + 2x.
l f’(–3) = 0 l f’(0) = –1 l f’(3) = 3 l f’(6) = 0,5 y
1
1. Placez les points A, B, C et D d’abscisses respectives
–3 ; 0 ; 3 et 6.
2. Construisez les tangentes aux points A, B, C et D.
3. Dessinez une allure possible de la courbe sur l’inter-
valle [–3 ; 6]. 2
1
34 h est la fonction définie sur – {0} par h(x) =
. 1 x
x
1. Trouvez une équation de la tangente à la courbe
représentative de h au point d’abscisse 2 et au point
d’abscisse –2.
2
2. a) Tracez et les deux tangentes.
b) Quelle particularité présente ces deux tangentes ? 1. Attribuez à chaque fonction sa courbe.
2. a) Démontrez que ces courbes ont un unique point
Pour les exercices 35 à 39
commun A.
f est une fonction et a un nombre donné. f est déri-
b) Démontrez qu’en ce point, les deux courbes ont une
vable en a. Déterminez une équation de la tangente
tangente commune.
à la courbe représentative de f au point d’abscisse a.
LOGIQUE
43 Implication réciproque.
35 f(x) = 3x2 + 5x – 2 et a = –2. Contre-exemple
1 La phrase « si f(x) = x2 + 10 alors f’(x) = 2x » est une
36 f(x) = 1–7x + 5 + x22 et a = 5.
2 implication.
37 f(x) = 1x et a = 9. a) Énoncez l’implication réciproque.
y
Chapitre 3 ● Dérivation 85
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
45 f est la fonction définie sur par f(x) = x2 – 4x + 1. 1. Démontrez que « d est tangente en B à » équivaut à
A est le point de la courbe représentative de f d’abs- « f(1) = 3 et f’(1) = 1 ».
cisse 0. 2. Déduisez-en la valeur de a et de b et l’expression
de f(x).
1. Quel est le point B de la courbe en lequel la tan-
gente a pour coefficient directeur 6 ? 50 f est une fonction définie sur par f(x) = ax2 + c
2. Quelles sont les coordonnées du point C de en (a ≠ 0).
lequel la tangente est parallèle à la droite (AB) ? Le point A(3 ; 2) est un point de sa courbe représentative
et la tangente en A à passe par l’origine O du repère.
46 est la courbe représentative de la fonction f y d
définie sur [0 ; + ∞[ par f(x) = 1x.
1 A
1. Résoudre l’équation f’(a) = , a ∈ ]0 ; + ∞[. 2
8 1
1
2. La droite d’équation y = x + 2 est-elle tangente à ?
8 x
O1 3
47 3 est la parabole d’équation y = x2. Le point A
d’abscisse 2 appartient à 3. 1. Démontrez que « d est tangente en A à » équivaut à
2
Le point H est le projeté orthogonal de A sur l’axe des « f(3) = 2 et f’(3) = ».
3
ordonnées. Le point H’ est le symétrique de H par rap- 2. Déduisez-en la valeur de a et de c, puis l’expression
port à l’origine O du repère. de f(x).
y
51 f est une fonction trinôme définie sur par :
H A f(x) = ax2 + bx + c.
est sa courbe représentative.
La droite d est tangente à à l’origine O du repère et
passe par le point A(2 ; 3).
1
y
O 1 2 x
3 A
d
H’ 1
O1 2 x
1. Quelles sont les coordonnées des points A, H et H’ ? 1. Démontrez que :
2. Démontrez que la droite (AH’) est tangente en A à 3. 1
l f(0) = 0 l f’(0) =
l f(2) = 3.
2
48 f est la fonction définie sur par f(x) = –2x2 + 4x. 2. a) Déduisez-en la valeur de c, de b et de a.
est sa courbe représentative. b) Quelle est l’expression de f(x) ?
1. Trouvez une équation de la tangente T à au point A 52 Point de chute
d’abscisse 3. La trajectoire d’un mobile est portée par la courbe
2. a) Étudiez le signe de f(x) – (–8x + 18). 1
d’équation y = dans un repère orthonormé.
t
b) Déduisez-en la position de par rapport à T. y
49 f est une fonction définie sur par f(x) = ax2 + bx.
B est le point de coordonnées (1 ; 3).
1 M
La droite d d’équation y = x + 2 est tangente en B à la
courbe représentative de f. O 1 t
y d On admet que lorsqu’il quitte sa trajectoire en M, le
B mobile poursuit son mouvement en ligne droite sur la
3
tangente en M.
À quel endroit doit-il quitter sa trajectoire pour passer
1 par le point A(4 ; 0) ?
O 1 x Aide On appelle t0 l’abscisse de M.
86 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
53 3 et * sont les représentations graphiques des 2. a) Démontrez que N a pour coordonnées :
m–1 m–1 2
fonctions f définie sur par f(x) =
1
4x2 et g définie sur
1
2
;
2 1. 22
– {0} par g(x) = .
x b) Sur quelle ligne se déplace N ?
y c) Étudiez la position relative de la droite (AM) et de la
tangente en N à 3.
ligne ?
57 Dans un repère orthonormé d’origine O, M est
le point de coordonnées (x ; y) avec x > 0 et y > 0. Le
1. Expérimenter avec GeoGebra rectangle OHMK a pour aire 16.
l Paramétrez les axes comme indiqué :
y
K M
l Saisissez la fonction f. Créez le point A et un point M.
l Créez les tangentes à 3 en A et M puis le point I. P
l Créez J puis N. 1
Déplacez M sur 3. Quelle conjecture faites-vous concer-
nant N ? O 1 H x
l Créez la tangente en N à 3 et déplacez M.
1. Démontrez que le point M appartient à un arc *
Quelle conjecture faites-vous concernant la tangente d’hyperbole que l’on tracera.
en N ?
2. P est le centre du rectangle OHMK.
2. Démontrer
a) Pourquoi P appartient-il à la courbe *1 d’équation
1. a) Démontrez que la tangente en M a pour équation 4
y = avec x > 0 ?
y = 2mx – m2. x
b) Démontrez que la droite (KH) est tangente en P
b) Déduisez-en l’équation de la tangente en A.
à *1.
c) Calculez les coordonnées de I et celles de J.
Chapitre 3 ● Dérivation 87
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Approfondissement
58 f est la fonction définie sur par : 61 Une rampe de skateboard
1
f(x) = x2 – 2x + 3.
2
3 est sa courbe représentative. M est un point de 3
d’abscisse a.
Pour quelles valeurs de a la tangente en M passe-t-elle
par le point A(0 ; –3) ?
59 Point de vue !
Sur la figure ci-dessous, « l’arc » de parabole ABC repré-
sente une colline, le sol est symbolisé par l’axe des abs-
cisses. Un observateur est placé en E de coordonnées
11
1–2 ;
4 2
dans le repère choisi.
Le but de l’exercice est de déterminer les points de la
colline et ceux du sol (au-delà de la colline) qui ne sont
pas visibles du point d’observation E.
A C I
2m
V
Sol –2 –1 O 1 3
88 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
1. Trouvez une équation de la tangente : 1. Justifiez les affirmations suivantes :
a) Ta en A à 31 ; l f’(0) = –2 ;
l f’(–1) = 0 ;
b) Tb en B à 32.
l f’(2) = 0.
2. Démontrez que la 1 y
2. On suppose que la fonction f’, dérivée de f, est définie
droite d est une tangente
pour tout nombre x par :
commune aux deux cour-
f’(x) = ax2 + bx + c.
bes si et seulement si a
2 En utilisant les affirmations de la question 1., calculez a,
et b vérifient le système : d
b, c et déterminez f’(x).
a = b + 1
(S) 5 a2 = b2 – 3.
3. Résolvez le système et
déduisez-en une équation
de d.
1
Prendre toutes
x les initiatives
O 1
65 On a tracé ci-après les courbes représentatives
des fonctions f et g définies sur par :
63 1. Vérifiez que : y 2
l f(x) = –x + 8x ;
x3 – 3x – 2 = (x + 1)(x2 – x – 2). 2
l g(x) = x – 4x.
2. Dans un repère orthonormé 1 B
on a tracé les courbes représen- O 1 x y
tatives des fonctions : 2
A A
1 2
f définie sur par f(x) = (x – 3)
2
1
et g définie sur – {0} par g(x) = .
x
a) Quelles sont les coordonnées des points A et B inter-
O x
sections de ces deux courbes ?
d B
b) Démontrez que ces courbes ont une tangente com-
mune en A.
d’ 1
c) Étudiez suivant les valeurs de x les positions relatives
de ces deux courbes.
La droite d est tangente en A à 1.
64 La courbe ci-dessus est celle d’une fonction f
La droite d’ est tangente en B à 2.
définie et dérivable sur . Les tangentes à la courbe en
Les droites d et d’ sont parallèles.
A et B sont horizontales. La tangente en O, origine du
Quelle est l’abscisse commune des points A et B ?
repère, passe par le point C(–1 ; 2).
2
67 À tout nombre m ≠ 0, on associe la parabole
–1 O 1 x
3m d’équation :
y = mx2 + (1 – 2m)x + m.
Démontrez que toutes ces paraboles sont tangentes
entre elles.
Note
Chapitre 3 ● Dérivation 89
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES Travail en autonomie
L es exercices suivants permettent de revoir les principales méthodes
de résolution abordées dans le chapitre. Faites ces exercices à votre rythme,
en utilisant si besoin les coups de pouce page 381.
5
c = 0
A 1 a+b+c=2
2a + b = 1. 11
O 1 x
2. Quelle est alors l’expression de f(x) ? 12
90 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
CHAPITRE Fonctions
dérivées.
Applications
D’un siècle
à un autre
Le Centre national de natation de Pékin, surnommé
Water Cube, a été inauguré pour les Jeux olympiques
de l’été 2008. Ce bâtiment écologique est un assemblage
complexe de plastique et d’acier, mais il est également
la solution à un vieux problème mathématique
d’optimisation de pavage de l’espace :
un maximum de volume pour un minimum de surface.
De nombreux problèmes d’optimisation peuvent être
résolus grâce aux résultats des travaux de Newton et En savoir plus sur
de Leibniz sur les dérivées. Isaac Newton
Chercheurs d’hier p. 103
O 1 x
Minimum et maximum
f est une fonction définie sur un intervalle I 3 Reprenons le tableau de variation de la question 1.
et a est un nombre appartenant à I. a) Précisez le minimum et le maximum de f sur I.
l Dire que f(a) est le minimum de f sur I
b) Complétez le plus précisément possible :
signifie que f(a) est la plus petite valeur Si –1 x 3, alors …… f(x) …… .
prise par la fonction, soit : 4 La courbe représente une fonction g définie sur [0 ; 6].
pour tout nombre x de I, f(x) f(a). a) Précisez le minimum et le maximum de g sur [0 ; 6].
l Dire que f(a) est le maximum de f sur I
b) Précisez le minimum et le maximum de g sur [0 ; 2].
signifie que f(a) est la plus grande valeur y
prise par la fonction, soit :
pour tout nombre x de I, f(x) < f(a).
10
1
O x
Sens de variation de f
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Dans un repère orthonormé, on a tracé la parabole 3 d’équation y = x2 y
et la droite d d’équation y = 4. y=4
C D
A et B sont deux points de 3 ayant la même ordonnée (inférieure à 4).
C et D sont les deux points de la droite d tels que ABCD est un rectangle.
B A
Estimez la position de A pour laquelle l’aire du rectangle ABCD est
maximale. 1
y = x2
–2 O 1 2 x
Principe de la démonstration. Pour démontrer que u + v est dérivable sur I, on prouve que
pour tout nombre a de I, le taux d’accroissement de u + v entre a et a + h (où h ≠ 0 et a + h ∈ I) a
une limite finie lorsque h tend vers 0.
(u + v)(a + h) – (u + v)(a) u(a + h) + v(a + h) – u(a) – v(a) u(a + h) – u(a) v(a + h) – v(a)
= = +
h h h h
u(a + h) – u(a) v(a + h) – v(a)
Or lim = u’(a) et lim = v’(a).
h→0 h h→0 h
On admet alors le résultat suivant.
Lorsque h tend vers 0, la limite du taux d’accroissement de u + v en a est u’(a) + v’(a) :
(u + v)(a + h) – (u + v)(a)
lim = u’(a) + v’(a).
h→0 h
Ceci est vrai pour tout nombre a de l’intervalle I donc u + v est dérivable sur I et (u + v)’ = u’ + v’.
1
Exemple. Sur I = ]0 ; + ∞[, la fonction définie par f(x) = x + est la somme des deux fonctions,
x
1
u et v, dérivables sur I telles que u(x) = x et v(x) = .
x
1
Leurs dérivées sont définies par u’(x) = 1 et v’(x) = – 2 .
x
1
Il en résulte que f est dérivable sur I et que f’(x) = u’(x) + v’(x) = 1 – 2 .
x
1.2 Dérivée de lu
Théorème 2 u est une fonction dérivable sur un intervalle I et l est un nombre réel.
Alors la fonction lu est dérivable sur I et (lu)’ = lu’.
Principe de la démonstration. Pour démontrer que lu est dérivable sur I, on prouve que pour
tout nombre a de I, le taux d’accroissement de lu entre a et a + h (où h ≠ 0 et a + h ∈ I) a une
limite finie lorsque h tend vers 0.
(lu)(a + h) – (lu)(a) l × u(a + h) – l × u(a) u(a + h) – u(a)
= =l× .
h h h
u(a + h) – u(a)
Or, par hypothèse, lim = u’(a). On admet alors le résultat suivant.
h→0 h
Lorsque h tend vers 0, la limite du taux d’accroissement de lu en a est lu’(a) :
(lu)(a + h) – (lu)(a)
lim = lu’(a).
h→0 h
Ceci est vrai pour tout nombre a de l’intervalle I donc lu est dérivable sur I et (lu)’ = lu’.
Remarque. Si l = –1, on obtient (–u)’ = –u’. On déduit alors du théorème 1 que si u et v sont
deux fonctions dérivables sur I, alors (u – v)’ = u’ – v’.
Conséquence. Dérivée des fonctions polynômes. Il résulte des théorèmes 1 et 2, ainsi que
du théorème 3 du chapitre 3, que :
Exemple. La fonction P définie sur par P(x) = 3x5 – 2x3 + 5x2 – 1 est dérivable sur et
P’(x) = 3(5x4) – 2(3x2) + 5(2x) = 15x4 – 6x2 + 10x.
Principe de la démonstration. Pour démontrer que uv est dérivable sur I, on prouve que pour
tout nombre a de I, le taux d’accroissement de uv entre a et a + h (où h ≠ 0 et a + h ∈ I) a une
limite finie lorsque h tend vers 0.
(uv)(a + h) – (uv)(a) u(a + h) v(a + h) – u(a) v(a)
= .
h h
Un changement d’écriture permet de faire apparaître les taux d’accroissement de u et de v :
u(a + h) v(a + h) – u(a) v(a) u(a + h) v(a + h) – u(a) v(a + h) + u(a) v(a + h) – u(a) v(a)
=
h h
u(a + h) – u(a) v(a + h) – v(a)
= × v(a + h) + u(a) × .
h h
u(a + h) – u(a) v(a + h) – v(a)
Or lim = u’(a) et lim = v’(a).
h→0 h h→0 h
On admet alors le résultat suivant, lorsque h tend vers 0 : si v est dérivable en a, alors
lim v(a + h) = v(a).
h→0
Il en résulte que la limite, lorsque h tend vers 0, du taux d’accroissement de uv en a est :
(uv)(a + h) – (uv)(a)
lim = u’(a) v(a) + u(a) v’(a).
h→0 h
Ceci est vrai pour tout nombre a de l’intervalle I donc uv est dérivable sur I et (uv)’ = u’v + uv’.
Exemple. Sur l’intervalle ]0 ; + ∞[, la fonction f définie par f(x) = x1x est le produit des deux
fonctions dérivables définies par u(x) = x et v(x) = 1x, dont les dérivées sont définies par u’(x) = 1 et
1
v’(x) = .
21x
1 1x 3
f est dérivable sur I et f’(x) = 1 × 1x + x × = 1x + = 1x.
21x 2 2
Conséquence. Si u est dérivable sur I, alors u2 est dérivable sur I et (u2)’ = u’u + uu’ = 2uu’.
2x + 1
Exemple. Sur I = ]3 ; + ∞[, la fonction f définie par f(x) = est dérivable et :
x–3
2(x – 3) – (2x + 1) × 1 –7
f’(x) = = .
(x – 3)2 (x – 3)2
Conséquence. Si v est dérivable sur I et si, pour tout nombre a de I, v(a) ≠ 0, alors 1 est
v
1 ’ 0 × v – 1 × v’ v’
dérivable sur I et 1 2
= 2
= – 2 . Ainsi, 1 ’ = – v’2
1 2
v v v v v
1 3
Exemple. La fonction f définie sur par f(x) = x est y
3 8
dérivable sur et f’(x) = x2.
8
Donc f’ est strictement positive sur , sauf en 0 où elle
s’annule.
Ainsi, f est strictement croissante sur . 1
O 1 x
EXERCICES
Objectif 1 Déterminer des fonctions dérivées
l Théorèmes 1, 2 et 4. u et v sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I, alors :
2
l (u + v)’ = u’ + v’ l (lu)’ = lu’ l (uv)’ = u’v + uv’ l (u )’ = 2uu’.
l Théorème 5. u et v sont dérivables sur un intervalle I et pour tout nombre a de I, v(a) ≠ 0, alors :
u ’ u’v – uv’ 1 ’ v’
v
=1 2 v2
;
v 1 2
= – 2 .
v
l Théorème 3. Toute fonction polynôme P : x a x + a
n n–1 + … + a x + a est dérivable sur et
n n–1x 1 0
n–1 n–2
sa fonction dérivée est P’ : x nanx + (n – 1)an–1x + … + a1.
1
2. On définit g comme étant la somme 2. La fonction polynôme u : x x3 + x2 + 1
3 1
de deux fonctions que l’on sait dériver sur est dérivable sur , et la fonction v : x
l’intervalle I. x
est dérivable sur I. g est définie sur I par
3
g(x) = u(x) – v(x).
2
Les fonctions u et v étant dérivables sur I,
g est dérivable sur I.
1 3 1
l On applique les théorèmes 1, 2 et 5
1 Déterminez les fonctions dérivées des fonc- 1. Démontrez que f et g sont dérivables sur I.
tions polynômes suivantes, définies sur par : 2. Calculez, pour tout nombre x de I, f’(x) et g’(x).
a) f(x) = 6x4
– 3x3
+ 2x2
– 1.
1 3 1 2 3 1. Pourquoi la fonction f définie sur l’inter-
b) g(x) = x + x – 4x + 2. 1 3
3 2 valle I = ]0 ; + ∞[ par f(x) = x3 – x2 + 1x est-elle
4 2
3x3 – 4x2 + 5x – 1 dérivable sur I ?
c) h(x) = .
5
2. Calculez, pour tout nombre x de I, f’(x).
2 u et v sont deux fonctions définies sur
1
I = ]0 ; + ∞[ par u(x) = 3x3 + 2x2 et v(x) =
. 4 f est la fonction définie sur I = ]0 ; + ∞[ par
x f(x) = 41x + 2x2 – 1. # est sa courbe représentative.
On note f et g les fonctions définies sur I par
2 1 Trouvez une équation de la tangente à # au point
f = u + v et g = u – v.
3 4 d’abscisse 4.
Méthode Solution
1. On définit f comme étant le produit 1. f est de la forme uv avec u(x) = 2x2 –1 et
de deux fonctions dont on connaît v(x) = 1x.
les fonctions dérivées. u et v sont dérivables sur ]0 ; + ∞[ donc f est
dérivable sur I.
1
l On calcule u’(x) et v’(x). l Pour tout x de I, u’(x) = 4x et v’(x) = .
21x
l On calcule f’(x) en utilisant la formule l f’(x) = u’(x) v(x) + u(x) v’(x) soit :
de dérivation : 1
f’(x) = 4x 1x + (2x2 – 1) .
(uv)’ = uv’ + u’v. 21x
2
8x 11x 2 + 2x2 – 1 10x2 – 1
l On conclut. l f’(x) = = .
21x 21x
u
2. On définit f comme étant le quotient 2. f est de la forme avec u(x) = x2 – 4x + 8
v
de deux fonctions dont on connaît et v(x) = 2x + 5.
les fonctions dérivées. u est une fonction dérivable sur donc sur I ;
v est dérivable sur I et pour tout x de I, v(x) ≠ 0
donc f est dérivable sur I.
l On calcule u’(x) et v’(x). l u’(x) = 2x – 4 et v’(x) = 2.
2x2 + 10x – 36
l On développe le numérateur puis l f’(x) = .
(2x + 5)2
on conclut.
Mise en pratique
Méthode Solution
2 3
1. On utilise les règles de dérivation. 1. f’(x) = (3x2) + (2x) – 2 × 1 = 2x2 + 3x – 2.
3 2
2. f’(x) est un trinôme du second degré. 2. f’(x) est un trinôme du second degré.
Pour étudier son signe, on commence par Son discriminant ∆ étant positif
rechercher ses éventuelles racines. (∆ = 32 + 4 × 4 = 25), le trinôme 2x2 + 3x – 2
1
admet deux racines : x1 = –2 et x2 = .
2
l Le trinôme est du signe du coefficient l Le coefficient a est positif (a = 2) donc
1
de x2 sauf entre ses racines.
4 3
f’(x) < 0 pour x ∈ –2 ; et f’(x) > 0 pour
1
2
x < –2 ou x > .
2
3. On place les valeurs des racines dans 3. On dresse le tableau de variation de f.
la 1re ligne du tableau. x – ∞ –2 1/2 + ∞
e
l Dans la 2 ligne, on indique le signe
f’(x) + 0 – 0 +
de la dérivé f’.
e 11
l Dans la 3 ligne, on indique les valeurs 37
f(x) 3 –
remarquables de la fonction f ainsi que son 24
sens de variation en utilisant des flèches.
11
l La lecture du tableau permet de conclure. l f admet un maximum local, , en –2 et
3
37 1
un minimum local, – , en .
24 2
Mise en pratique
Pour les exercices 9 et 10 11 Dans chacun des cas suivants, étudiez les
Les fonctions sont définies et dérivables sur . variations de la fonction f après avoir déterminé
1. Donnez l’expression de f’(x). son ensemble de définition.
4 2
2. Déterminez son signe suivant les valeurs de x a) f(x) = 3 – . b) f(x) = 2x + 1 + .
x–3 x+1
puis dressez le tableau de variation de f.
12 Déterminez les extremums locaux éven-
9 a) f(x) = –x3 + 3x2 + 9x – 4. tuels des fonctions suivantes :
3 1
b) f(x) = x3 – x – . a) f : x x(x2 – 1) ;
4 4
4 2
c) f(x) = –x – 4x + 5. b) f : x 4x3 – 2x2 – 5x – 4.
10 a) f(x) = –3x 2 . b) f(x) = 1 + 2
2
. c) f : x 2
2–x
.
1+x x +4 x +1
Méthode Solution
1. On utilise la formule donnant le volume 1. V(x) = AM2 × AN = x2(6 – x) = –x3 + 6x2.
d’un pavé droit.
Rappel
Mise en pratique
EXERCICES
15 Questions sur le cours 16 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
1. u et v sont deux fonctions dérivables sur I. Justifiez votre réponse.
a) (uv)’ = …… a) La fonction définie sur par f(x) = –2x3 + 6x – 3
b) (u + v)’ = …… est croissante sur [0 ; 1].
u ’
c) v ne s’annulant pas sur I,
v 1 2= …… b) La dérivée d’une fonction polynôme de degré 3
2. Multiplier une fonction dérivable par une est une fonction polynôme de degré 2.
constante l multiplie sa dérivée par …… c) Il existe des fonctions dérivables sur qui n’ont
3. f est une fonction dérivable sur un intervalle I. pas de maximum sur .
a) Si, pour tout nombre x de I, f’(x) > 0, alors, sur I, d) Si f est dérivable et strictement croissante sur
f est …… alors, pour tout nombre x, f’(x) > 0.
b) Si, pour tout nombre x de I, f’(x) < 0, alors, sur I. e) Deux fonctions dérivables sur qui ont la même
f est …… fonction dérivée sont égales.
4. f est une fonction définie sur et, pour tout f) Ajouter une constante à une fonction ne change
nombre x de ]–2 ; 1[, f(x) f(0). f(0) est un …… pas sa dérivée.
Pour chaque affirmation, une seule réponse est exacte. Identifiez-la en justifiant votre réponse.
1. g est la fonction définie sur c) –6x2 + 6 b) Si –1 < a < b, alors h(a) > h(b).
4 c) La courbe représentative de h
par : d) –2x2 + 2x –
3 admet deux tangentes horizon-
–2x3 + 6x – 4
g(x) = , 2. h est la fonction définie sur
3 tales.
– {–1} par : d) La tangente à la courbe repré-
alors g’(x) est égal à :
x2 – 2x sentative de h au point d’abscisse 1
a) –6x + 6 h(x) = .
x+1 1
b) –2x2 + 2 a) h’(x) = 2x – 2. a pour coefficient directeur .
2
O I x
activités de recherche
a > 0 ?
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Isaac Newton
(1643-1727)
Newton est considéré au même titre que Leibniz
comme le fondateur du calcul différentiel.
Ses travaux sur les fonctions et les courbes
sont de première importance.
Il est aussi célèbre pour ses travaux
sur la gravitation (la pomme…).
Il prétendait que l’on peut comprendre tout l’Univers
grâce à de simples lois mathématiques.
Un œuvre majeure
ur le Web http:/www.astrofiles.net/astronomie-
S dans l’histoire des sciences.
isaac-newton
3. Démontrer
La perpendiculaire à (AB) passant par E coupe [AB] en H et [CD] en H’.
On note h la longueur EH.
h x
a) Démontrez que AHEM est un carré. = .
b) Justifiez l’égalité :
10 – h 10
10x 5x2 + 500
c) Déduisez-en que h = . d) Montrez que !(x) = .
10 + x x + 10
e) Étudiez les variations de la fonction ! et répondez au problème posé.
Il constate que son problème peut se réduire à la recherche d’un rectangle ABCD d’aire maximale,
comme l’indique la figure ci-contre, le sommet A étant un point de la courbe représentative de la fonc-
activités de recherche
tion f définie sur [0 ; 10] par f(x) = 21x.
2. Démontrer
On note x l’abscisse du point A.
a) Prouvez que l’aire (en m2) du rectangle ABCD est égale à 2(10 – x) 1x.
b) Notons g la fonction définie sur ]0 ; 10] par g(x) = 2(10 – x) 1x.
Justifiez la dérivabilité de la fonction g sur l’intervalle ]0 ; 10] puis exprimez g’(x).
c) Déduisez de ce qui précède les variations de la fonction g.
Pour quelle valeur de x l’aire du rectangle ABCD est-elle maximale ?
d) Concluez en donnant les dimensions pour lesquelles le volume de la salle est maximal, puis calculez
ce volume à 1 m3 près.
–1 1
Pour les exercices 54 à 60
Étudiez les variations de la fonction f sur l’intervalle I O 1 2 x
indiqué, où elle est définie et dérivable.
1 3 LOGIQUE
65 « Pour tout » et « Il existe »
O 1 x Les phrases suivantes permettent-elles d’affirmer
que la fonction f est strictement croissante sur l’in-
tervalle I ? Justifiez votre réponse. Si la réponse est
62 Les courbes suivantes représentent trois fonctions négative, trouvez un contre-exemple.
(courbes 1 , 2 , 3 ) et leurs fonctions dérivées (courbes 1. Il existe un nombre x appartenant à I tel que f’(x) > 0.
a , b , c ) dans un ordre arbitraire.
2. Pour tout nombre x de I, f’(x) > 0.
Observez attentivement ces courbes et associez à
3. Pour tout nombre x de I, f’(x) > 0.
chaque fonction sa fonction dérivée.
24 cm
On veut inscrire, dans ce
1. Calculez f”(x) et étudiez son signe. cône, un cylindre de révolu- h
2. Déduisez-en les variations de f’. tion dont le volume V soit le
3. Calculez f’(1), puis déduisez des questions précé- plus grand possible.
dentes le signe de f’(x) suivant les valeurs de x. 1. Démontrez que h = 3(8 – r).
4. Étudiez enfin les variations de f. 2. a) Déduisez-en que le r 8 cm
volume V est défini sur [0 ; 8]
par V(r) = 3pr2(8 – r).
Extremums locaux. b) Étudiez les variations de V puis déduisez-en la valeur
Encadrements de r pour laquelle V(r) est maximal. Quelle est alors la
hauteur h ?
67 a) Étudiez les variations de la fonction f définie sur
1
l’intervalle ]0 ; + ∞[ par f(x) = x +
x
. 72 Dans une sphère de A
b) Démontrez que, quel que soit le nombre x stricte- centre O et de rayon 4 centi-
ment postif, la somme de x et de son inverse est supé- mètres, on inscrit un cône de
rieure ou égale à 2. révolution de hauteur h. On O h
note r le rayon de base du cône.
68 Avec la calculatrice
4
1. Utilisez le théorème de H
B C
À l’aide d’une calculatrice, on a obtenu la courbe repré- Pythagore dans le triangle BOH
sentant la fonction f définie sur par : pour démontrer que : r
x2 + 2x + 3 r = 9h(8 – h).
f(x) = .
4x2 + 1 2. On note V(h) le volume du cône. Démontrez que :
1
V(h) = p (8h2 – h3).
3
3. a) Étudiez les variations de V sur l’intervalle [0 ; 8].
b) Déduisez la valeur de h pour laquelle le volume est
maximal.
Elle semble atteindre un maximum local en zéro.
Est-ce bien le cas ? 73 Un enclos
3d
2. Justifiez que ce volume peut s’écrire
m
75 Éclairement 2 h
sous la forme V(h) = p(9h – h3),
On utilise dans cet exercice la propriété physique 3
h ∈ [0 ; 3]. r
suivante :
3. a) Étudiez les variations de la fonc-
« Lorsqu’un point M est situé à une distance d d’une
tion V qui à h associe V(h).
source lumineuse de puissance p, l’intensité de l’éclaire-
p b) Déduisez-en que V admet un
ment en M est égale à 2 . »
d maximum V0 pour un nombre h0
A et B sont deux sources lumineuses de puissances dont on donnera la valeur exacte.
respectives p et 8p. M est un point de [AB], distinct de A
4. a) Calculez une valeur approchée, en dm3, de V0 à
et B. On pose AB = , et AM = x avec 0 < x < ,.
10–3 près.
b) Exprimez en fonction de h0 le rayon r0 de la base
correspondant à ce volume maximal.
A M B
1. Démontrez que l’intensité de l’éclairement en M est
p 8p
égale à 2 + .
x (, – x)2
2. Où faut-il choisir M sur [AB] pour que l’intensité soit
minimale ?
Aide a3 – b3 = (a – b)(a2 + ab + b2).
J
O x I
82 L’aire du trapèze
On note f la fonction définie sur par :
f(x) = (x + 3)2 (3 – x).
1. Dressez le tableau de variation de F1 sur l’inter- 1. a) Calculez f’(x).
valle I. b) Étudiez les variations de f et dressez son tableau de
2. a) Pour n = 10, l’affichage est - - - - - + + + + +. variation.
Est-ce en accord avec votre tableau de variation ? c) Lorsque x décrit l’intervalle [0 ; 3], donnez un encadre-
b) Pour n = 100, l’affichage est : 50 signes « – » et ment de f(x).
49 signes « + », séparés par le nombre 1. Sur quel
2. Application
intervalle peut-on affirmer que le taux est strictement
Un fabricant d’accessoires de tuning veut produire
inférieur à 0,01 (ligne 14) ?
des autocollants pour le capot de certains modèles de
1
B A
O 1 x
84 Dérivées de u2 et de u3
Avec les tice Prérequis :
Si u et v sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I,
83 Une aire minimale alors la fonction uv est dérivable sur I et (uv)’ = u’v + uv’.
Dans un repère orthonormé, la parabole a pour
1. Démonstration
équation y = 4 – x2.
Démontrez que si u est une fonction dérivable sur I,
M est un point de d’abscisse m tel que m appartient
à ]0 ; 2]. alors :
La tangente en M à coupe les axes de coordonnées a) u2 est dérivable sur I et (u2)’ = 2uu’.
en A et B. b) u3 est dérivable sur I et (u3)’ = 3u2u’.
On s’intéresse à l’aire du triangle OAB lorsque m décrit 2. Application
l’intervalle ]0 ; 2]. Justifiez que les fonctions suivantes sont dérivables
1. Conjecturer avec GeoGebra sur R. Calculez l’expression de leurs dérivées.
a) Créez la parabole en saisissant y = 4 – x2, puis créez a) f(x) = (3x – 1)2.
le point M sur . x 3
EXERCICES
87 Une fonction f est définie sur ]0 ; + ∞[ par : l le signe de sa dérivée est donné par le tableau suivant :
c x –2 –1 0 + ∞
f(x) = ax + b + ,
x
où a, b et c sont des nombres. f’(x) 0 – – 0 +
On connaît son tableau de variation :
1. Donnez les variations de f.
x 0 1 3 + ∞
2. Si –1 < a < b < 0, comparez f(a) et f(b).
f’(x) + 0 –
–5 3. Si –1 < a < b < 2, peut-on comparer les nombres f(a)
f(x) –9 et f(b) ?
4. Si a = –2 et b = 0, peut-on comparer les nombres f(a)
et f(b) ?
1. À l’aide des renseignements portés dans ce tableau,
On sait de plus que f peut s’écrire sous la forme :
montrez que a, b et c sont solutions du système : x2 + mx + n
c = 9a x ,
5
x+p
a + b + c = –9 où m, n et p sont des nombres, p étant non nul, et que
c f(0) = –1 ;
3a + b + = –5
3 Trouvez la fonction f satisfaisant aux propriétés précé-
2. Résolvez ce système et déduisez-en f(x).
dentes.
88 f est une fonction définie sur par :
f(x) = ax3 + bx2 + cx + d, 90 Avec la calculatrice
où a, b, c et d sont des nombres. La fonction f est définie sur par :
On connaît son tableau de variation : f(x) = –x2 + 7x – 4.
x – ∞ –2 0 + ∞ La fonction g est définie sur ]– ∞ ; 1[ ∪ ]1 ; + ∞[ par :
x+4
g(x) = .
f’(x) + 0 – 0 + x–1
On appelle #f et #g leurs courbes représentatives
5 respectives dans un repère orthogonal.
f(x)
1 1. Faites afficher à l’écran de votre calculatrice les
courbes #f et #g.
1. a) À l’aide des renseignements portés dans ce tableau, Conjecturez leur position relative.
montrez que a, b, c et d sont solutions du système : 2. Dressez, en justifiant, le tableau de variation de la
d = 1
5
fonction f.
c = 0
3. a) Justifiez que la fonction g est dérivable sur ]– ∞ ; 1[
12a – 4b + c = 0
et sur ]1 ; + ∞[.
–8a + 4b – 2c + d = 5
b) Calculez g’(x) et dressez le tableau de variation de g.
b) Déduisez-en f(x).
4. Calculez la différence g(x) – f(x) et étudiez son signe.
2. a) Déterminez une équation de la tangente T à la Déduisez-en la position relative des courbes #f et #g.
courbe # représentative de f au point d’abscisse 1.
b) Quel est le point de # en lequel la tangente est 91 Une entreprise souhaite fabriquer une boîte
parallèle à T ? parallélépipédique à base carrée de 128 cm3 de volume.
Le fond et le couvercle lui reviennent à 0,04 e le cm2,
3. a) La proposition suivante est-elle vraie :
les faces latérales à 0,02 e le cm2. En centimètres, on
« si x –3, alors f(x) > 0 » ?
désigne par x le côté de la base et par h la hauteur,
b) La réciproque de cette proposition est fausse. Trouvez exprimés en centimètres.
un contre-exemple.
1. Exprimez h en fonction de x.
89 On considère une fonction f dont on ne connaît 2. Déduisez-en que le prix de revient est, en centimes
que quelques propriétés : 1 024
d’euros, p(x) = 8x2 + .
l f est définie sur l’ensemble x
D = [–2 ; –1[ ∪ ]–1 ; + ∞[ ; 3. Étudiez les variations de p.
l f est dérivable sur chacun des intervalles de D ; 4. Pour quelles dimensions le prix de revient est-il
l sa dérivée f’ s’annule en –2 et en 0 ; minimal ?
94 En pharmacologie
Un laboratoire pharmaceutique fabrique un produit
solide conditionné sous la forme d’un petit parallélépi-
pède rectangle dont le volume est 576 mm3.
On note y la hauteur ; ses autres dimensions sont x et 2x
(x et y sont en mm).
1. Calculez y en fonction de x.
2. Calculez la surface totale S(x), en mm2, de ce parallé-
Le coût de fabrication, en euros, de x litres est donné
lépipède rectangle en fonction de x.
par :
x3 x2 3. x est nécessairement compris entre 3 et 12 mm. Étu-
C(x) = – + 40x + 5 000.
1 000 20 diez le sens de variation de S sur l’intervalle [3 ; 12] et
La recette, en euros, est donnée par R(x) = –0,2x2 + 640x. déduisez-en la valeur de x pour laquelle S(x) est mini-
1. On appelle B(x) le bénéfice réalisé par l’entreprise male.
lorsqu’elle fabrique et vend x litres de produit. Exprimez
Aide a3 – b3 = (a – b)(a2 + ab + b2).
B(x) en fonction de x et étudiez les variations de la
fonction B sur [0 ; 1 000]. Commentaire
2. Quelle quantité doit fabriquer l’entreprise pour que La vitesse avec laquelle un comprimé soluble, de volume donné, se
son bénéfice soit maximal ? Quel est alors ce bénéfice ? dissout, augmente avec sa surface. Ceci explique pourquoi les fabricants
de médicaments se posent parfois des problèmes de recherche
93 En économie d’extremums.
Une entreprise fabrique des articles de maroquinerie.
95 Les proportions d’une casserole économique
Vous êtes-vous demandé
pourquoi la hauteur d’une x
casserole est approximati-
h
vement égale à son rayon
quelle que soit sa conte-
nance ?
Pour répondre à cette question, on se propose de
résoudre le problème suivant :
Comment fabriquer une casserole de volume v donné
avec le moins de métal possible ?
On suppose que le prix de revient du manche ne dépend
l Le coût de fabrication, en euros, de x articles a été
pas des dimensions de la casserole.
modélisé, pour x ∈ [0 ; 90], par la fonction :
C(x) = x3 – 90x2 + 2 700x + 8 836. L’unité est le centimètre. On note x le rayon du cercle du
l Le coût marginal est le coût de fabrication d’une unité
fond, h la hauteur et 6 l’aire totale, égale à l’aire latérale
supplémentaire. On considère que le coût marginal est plus l’aire du fond.
v
égal à la dérivée du coût total. On le note Cm. 1. a) Démontrez que h = 2 .
px
l Le coût moyen est le coût d’un article. On le note C . 2v
M
b) Démontrez que 6(x) = px2 + .
1. Donnez les expressions de Cm(x) et CM(x) pour x ≠ 0. x
2. a) Étudiez sur ]0 ; + ∞[ les variations de la fonction :
2. Démontrez que la dérivée du coût moyen est égale à : 2v
(x – 47)(2x2 + 4x + 188) 6 : x px2 + .
C’M(x) = . x
x2 b) Concluez en montrant que h = x.
3. Étudiez les variations de CM et vérifiez que le coût
Aide Vous pouvez utiliser l’égalité v = px2h.
moyen est minimal lorsqu’il est égal au coût marginal.
98 Positions de la tangente
est la courbe représentative de la fonction f définie h
x3
sur par f(x) = – x2 + x – 1.
6 r
A est un point de .
On s’intéresse au comportement de la tangente en A Pour quelle valeur de h le volume est-il maximal ?
lorsque A parcourt .
101 Dans une verrerie d’art
située sur l’île de Murano,
on fabrique des vases sphé-
riques en verre soufflé.
Pour le transport et la com-
mercialisation de ces pièces,
on souhaite fabriquer un
emballage original conique,
tout en minimisant les coûts.
1. Expérimenter avec GeoGebra A S est une sphère de centre O et de
a) Créez la courbe et un curseur a (– 5 < a < 5). rayon 6 cm.
b) Créez le point A = (a, f(a)), puis la tangente en A à la On souhaite inscrire cette sphère
courbe . dans un cône de révolution dont le
volume v est le plus petit possible.
c) Choisissez a négatif et observez la position de la tan-
Quelles doivent être les dimensions
gente par rapport à la courbe dans un « voisinage » du O r de ce cône ?
point A. Par exemple pour a = –2, la tangente est au-
dessus de la courbe.
5
a+1
est sa courbe représentative. =0
b+c
Déterminez les points de en lesquels la tangente à
est parallèle à la droite d d’équation y = 3x + 5. 2a + 1
(S) =4
2b + c
B Une tangente commune 1–a
= –2 5
f est la fonction définie sur par f(x) = –x4 + 2x2 + x. c–b
est sa courbe représentative. b) Déduisez-en a puis b et c. 6
1. Déterminez les points de en lesquels la tangente a Vérifiez que la fonction f est définie sur ]– ∞ ; 3[ par :
pour coefficient directeur 1. 2 4(1 – x)
f(x) = .
x–3
2. Démontrez que, pour deux de ces points, la tangente 2. Démontrez que la tangente en A à est parallèle
est commune. à (BC). 7
C Vrai ou faux ? 3
F Une pyramide au volume maximal
1 3
f est la fonction définie sur par f(x) = – x3 + x2 + 2.
2 2 Une pyramide régulière de base carrée et de hauteur h
est sa courbe représentative.
(en cm) est telle que SA = 12 cm.
Justifiez chacune des affirmations suivantes :
S
1. La parabole ci-contre est la y
courbe représentative de la fonc- 3
tion f’ dérivée de f. 2
1
2. La tangente à au point d’abs- h
12
D’un siècle
à un autre
Quel est le point commun entre le film Avatar
(photographie ci-dessus) et Archimède,
savant du iiie siècle avant J.-C. ?
Les suites !
Les images de synthèse et les effets spéciaux utilisent
en effet massivement cet outil mathématique
extrêmement puissant… dont l’un des premiers
utilisateurs fut Archimède.
En savoir plus sur
Archimède
Chercheurs d’hier p. 129
Calculs algébriques
De l’identité remarquable (1 – a)(1 + a) = 1 – a2, 5 Calculez (1 – a)(1 + a + a2) et (1 – a)(1 + a + a2 + a3).
1 – a2 1 – a3 1 – a4
on déduit que si a ≠ 1, alors = 1 + a. Déduisez-en, pour a ≠ 1, et .
1–a 1–a 1–a
Activité 1 Dénombrement
1 2 3 26 27 28 41 42
26 42 – 26
D’une manière générale, la liste des nombres entiers de m à p : m, m + 1, m + 2, … (p – 1), p est constituée
de (p – m + 1) nombres.
1 a) Au départ d’une course pédestre, une équipe reçoit les dossards 142 à 158.
Combien de coureurs composent cette équipe ?
b) Une équipe de vingt coureurs reçoit le lot de dossards suivant (le 1er dossard du lot est le 159).
Précisez les dossards reçus par cette équipe.
2 Quel est le dernier nombre de la liste de trente-cinq nombres entiers consécutifs commençant à 12 ?
3 Combien d’années couvrent la période du 1/1/2011 au 31/12/2022 ?
4 a) Combien l’intervalle [5 ; 65], de longueur 60, contient-il de multiples de 5 ?
b) Même question pour l’intervalle [142 ; 217].
5 Dans une rue, du côté pair, combien y a-t-il de maisons numérotées de 26 à 84 ?
l et ainsi de suite…
A C E D B
Habituellement, on attribue une lettre à chaque point d’une figure. Ici, les lettres de l’alphabet vont vite
s’avérer insuffisantes.
Nous allons attribuer à chacun une lettre (la même pour tous) et un numéro (celui qui correspond à l’ordre
d’arrivée). Ainsi, le 1er sera nommé A1 (lire « A indice 1 »), le second A2 (à la place de B), et ainsi de suite…
1 Construisez un segment [A1A2], de longueur 10 cm, et les cinq points suivants (de A3 à A7), construits
comme précédemment : A3 est le milieu de [A1A2], A4 est le milieu de [A2A3], et ainsi de suite…
En centimètres, les distances A1A2, A2A3, etc. s’expriment avec les nombres d1, d2, etc.
2 Sachant que d1 = 10, calculez, sous forme fractionnaire, les nombres dn, avec 2 < n < 10.
3 Conjecturez une relation entre deux nombres consécutifs dn et dn+1.
6 Recommencez en modifiant les nombres de départ. Quel point commun ont les suites ainsi construites ?
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Vérifiez que les nombres de points associés aux figures ci-dessous, appelés nombres triangulaires, sont :
1, 3, 6, 10 et 15.
On suppose que le processus de construction se
poursuit de la même manière. Combien de points
sont associés à la figure 8 ? à la figure 17 ? à la
figure 2011 ? figure 1 figure 2 figure 3 figure 4 figure 5
1 Définitions
1.1 Définition et notation
Définition 1 Une suite est une fonction définie sur l’ensemble des entiers naturels (ou sur l’ensemble
privé des premiers entiers : 0, 1, 2, …, k).
Exemples
l La suite u associe à tout entier naturel n son double, 2n.
n 0 1 2 3 … 7 8 9 …
u(n) 0 2 4 6 … 14 16 18 …
L’image de 3 par u est notée u3 au lieu de u(3). On lit « u indice 3 ».
Ainsi, u3 = 2 × 3 = 6 et, plus généralement, u(n), image de n par u, est notée un.
un est le terme d’indice n de la suite u. La suite u est aussi notée (un) ou (un)n ∈ .
lLa suite v associe à tout entier n (n 7) le nombre 7n – 7. Elle n’est définie que pour n 7 ; on dit
aussi « à partir du rang 7 ». Par exemple, v7 = 0, v8 = 11, v9 = 12.
n 0 1 2 3 … 7 8 9 … n …
v(n) 0 1 12 … 7n – 7 …
Cas particulier. Si f est une fonction définie sur un intervalle I = [a ; + ∞[, avec a 0, on définit
une suite (un) en posant, pour tout nombre entier n (n a), un = f(n).
Exemple. u0 = 5 et, pour tout entier naturel n, un+1 = 3un – 2, soit un+1 = g(un) avec g(x) = 3x – 2.
Ces données permettent de calculer de proche en proche les termes de la suite :
u1 = 3 × u0 – 2 = 3 × 5 – 2 = 13 ; u2 = 3 × u1 – 2 = 3 × 13 – 2 = 37 ; etc.
Cas particulier. Si g est une fonction définie sur un intervalle I tel que pour tout x de I, g(x) ∈ I,
on définit une suite (un) en prenant u0 dans I et en posant, pour tout entier naturel n, un+1 = g(un).
Autrement dit
Une suite est arithmétique +r +r +r +r +r +r
lorsque l’on passe d’un terme au suivant en
ajoutant toujours le même nombre r. u0 u1 u2 u3 u4 u5 u6
Exemples
l la suite des entiers naturels 0, 1, 2, 3, …, de premier terme 0 et de raison 1 ;
l la suite des nombres pairs 0, 2, 4, 6, …, de premier terme 0 et de raison 2 ;
l la suite définie pour tout entier naturel n par u = 5n + 3, qui est une suite arithmétique de
n
raison 5. En effet, un+1 = 5(n + 1) + 3 = 5n + 5 + 3 = un + 5.
La définition par récurrence impose, pour calculer un terme, de connaître le précédent. Le théorème
suivant permet de passer de la définition par récurrence à la définition par une formule explicite.
Illustration u1 = u0 + r nr
u2 = u1 + r +r +r +r +r +r +r
On additionne membre u0 u1 u2 u3 un-1 un
à membre ces égalités, un = un–1 + r
puis on simplifie.
un = u0 + nr
Exemple. (un) est la suite arithmétique de premier terme u0 = 2 et de raison 3.
Alors u2011 = 2 + 2 011 × 3 = 6 035.
Remarques (m – p)r
lSi le premier terme est u1, alors, pour tout n 1,
+r +r +r +r
un = u1 + (n – 1)r.
up up+1 um-1 um
l Pour tous nombres m et p, um = up + (m – p)r.
Illustration. On écrit sur une ligne la somme des termes dans l’ordre croissant, de 1 à n, puis
sur une seconde ligne on écrit cette somme dans l’ordre décroissant, de n à 1.
● Exercice
résolu D S = 1 + 2 + 3 + … + (n – 1) + n
➜ p. 126 S = n + (n – 1) + (n – 2) + … + 2 + 1
On additionne Somme de n
● Exercice 119, 2S = (n + 1) + (n + 1) + (n + 1) + … + (n + 1) + (n + 1) termes égaux
Roc ➜ p. 136 membre à membre
les deux égalités. n(n + 1) à (n + 1).
2S = n(n + 1) d’où le résultat : S = .
2
3.1 Définition
Définition 3 Dire qu’une suite (un) est géométrique signifie
q=2
qu’il existe un nombre q non nul tel que, pour
0
tout entier naturel n, un+1 = q × un. Le nombre
u0 u1 u2 u3
q est appelé la raison de la suite (un).
Autrement dit
Une suite est géométrique q = 1/2
lorsque l’on passe d’un terme au suivant en
0
multipliant toujours par un même nombre u3 u2 u1 u0
(non nul).
Exemples
l La suite 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, … est la suite géométrique de premier terme 1 et de raison 2.
l La suite (sn) de terme général sn = (–1)n est la suite géométrique de premier terme 1 (s0 = 1) et de
raison (–1). La liste des termes est 1, –1, 1, –1, etc.
l La suite (un) définie pour tout entier naturel n par un = 2 × 3n est une suite géométrique de
premier terme 2 (u0 = 2) et de raison 3. En effet, un+1 = 2 × 3n+1 = 2 × 3n × 3 = (2 × 3n) × 3 = 3 × un.
Illustration. (u0 ≠ 0) u1 = q × u0
u2 = q × u1 On multiplie membre
à membre ces égalités,
puis on simplifie.
un = q × un–1
u1 × u2 × … × un–1 × un = qn × u0 × u1 × u2 × … × un–1
un = qn × u0
Remarques. l Si le premier terme est u1, alors, pour tout n 1, un = qn–1 × u1.
l Pour tous nombres m et p, um = qm–n × up.
EXERCICES
Objectif 1 Déterminer la nature d’une suite
l Dire qu’une suite (un) est arithmétique signifie qu’il existe un nombre r (la raison) tel que, pour
tout entier naturel n, un+1 = un + r. exercice résolu A
lDire qu’une suite (un) est géométrique signifie qu’il existe un nombre q non nul (la raison), tel que,
pour tout entier naturel n, un+1 = q × un. exercice résolu B
Méthode Solution
1. On calcule la différence un+1 – un. 1. Calculons la différence entre deux termes
consécutifs quelconques :
un+1 – un = 5(n + 1) – 2 – (5n – 2)
= 5n + 5 – 2 – 5n + 2 = 5.
l Selon l’expression de cette différence, Cette différence est constante. La suite (un)
on conclut. est arithmétique de raison 5.
l On calcule le premier terme de la suite. Le premier terme de la suite est :
u0 = 5 × 0 – 2 = –2.
2. 1 De même, on calcule la différence : 2. 1 En calculant vn+1 – vn
vn+1 – vn. vn+1 – vn = [(n + 1)2 + (n + 1)] – (n2 + n)
= n2 + 2n + 1 + n + 1 – n2 – n
= 2n + 2.
l On conclut. La différence n’est pas constante puisqu’elle
varie avec l’indice n :
la suite (vn) n’est pas arithmétique.
2 On calcule la différence entre 2 En calculant des différences
les premiers termes : v1 – v0 et v2 – v1. Calculons v1 – v0 et v2 – v1 :
v1 – v0 = 2 – 0 = 2 et v2 – v1 = 6 – 2 = 4.
l On obtient un contre-exemple qui permet Les deux différences ne sont pas égales :
de conclure. la suite (vn) n’est pas arithmétique.
Mise en pratique
…
c1 c2 c3 c4 c5
1
La suite des aires est donc géométrique de raison .
2
Qu’en est-il de la suite (cn) des mesures des côtés ?
3. La suite (vn) est définie par v0 = 6 et, pour tout entier naturel n, vn+1 = 3vn + 4.
Prouvez que la suite (wn) définie par wn = vn + 2 est géométrique. Calculez w0.
Méthode Solution
1. On s’efforce de transformer l’écriture 1. Pour tout entier naturel n,
de un+1 de manière à faire apparaître 2 2 1 2 1
un+1 = n+1 = = × n = un.
le produit q × un. 3 3 × 3n 3 3 3
La suite de terme général un
1
est géométrique de raison .
3
2
1 2
2. On traduit la propriété des aires. 2. Pour tout n, c n+1 = cn .
2
l On en déduit une relation entre deux Tous les termes cn sont positifs, donc :
termes consécutifs. 1
cn+1 = c .
12 n
1
l On conclut. La suite (cn) est géométrique de raison .
12
3. On cherche à établir une relation du type 3. wn+1 = vn+1 + 2 = (3vn + 4) + 2
wn+1 = q wn entre deux termes consécutifs = 3vn + 6 = 3(vn + 2) = 3wn.
quelconques. Pour cela, on exprime wn+1
en fonction de vn+1, puis de vn.
l On conclut. La suite (wn) est géométrique de raison 3.
l On calcule le premier terme de (w ).
n
Son premier terme est :
w0 = v0 + 2 = 6 + 2 = 8.
Mise en pratique
Méthode Solution
1. a) Connaissant le 1er terme u0 et la 1. a) La suite (un) est arithmétique, u0 = 3
raison r, on peut calculer directement (th. 1) et r = 5, donc :
tous les termes de la suite : u25 = u0 + 25 × r = 3 + 25 × 5 = 128.
un = u0 + nr. De même, u48 = 3 + 48 × 5 = 243.
b) On ne connaît ni v0 ni la raison r. b) Puisque la suite est arithmétique,
Cependant, pour obtenir v39 à partir de v27, on peut calculer la raison r en utilisant
on ajoute douze fois la raison (12 = 39 – 27). la formule vm = vp + (m – p)r.
On peut donc calculer la raison. Ici, v39 = v27 + (39 – 27)r.
1
Donc, 10 = 6 + 12r et r = .
3
1 2
lOn pourrait calculer v0, mais la formule : l v = v + (7 – 27)r = 6 – 20 × =– .
7 27 3 3
vm = vp + (m – p)r
1
nous permet d’obtenir directement v7 et v75. v75 = v39 + (75 – 39)r = 10 + 36 × = 22.
3
2. Connaissant le 1er terme w0 et la raison q, 2. La suite (wn) est géométrique, w0 = 6
on peut calculer directement (th. 3) tous et q = –2, donc :
les termes de la suite : w5 = q5 × w0 = (–2)5 × 6 = –32 × 6 = –192.
wn = qn × w0. De même, w7 = (–2)7 × 6 = –128 × 6 = –768.
Mise en pratique
Méthode Solution
1. Connaissant le 1er terme u0 et la raison r, 1. La suite est arithmétique, u0 = 5 et r = 4
on peut calculer directement (th. 2) tous donc :
les termes de la suite : un = u0 + nr. u12 = u0 + 12 × r = 5 + 12 × 4 = 53.
Comme dans la démonstration De même, u25 = 5 + 25 × 4 = 105.
du théorème 2 :
l On écrit la somme S de deux manières S est la somme de quatorze termes
différentes : (25 – 12 + 1 = 14).
S = u12 + u13 + … + u24 + u25 S = 53 + (53 + 4) + (53 + 8) + … + 105
S = u25 + u24 + … + u13 + u12 S = 105 + (105 – 4) + (105 – 8) + … + 53
l On ajoute membre à membre. En ajoutant membre à membre :
Le nombre de termes de la somme étant 2S = 14 × (53 + 105)
déterminé, on conclut. 158
S = 14 × = 1 106.
2
Mise en pratique
EXERCICES
25 Questions sur le cours 26 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
1. La suite (un) est telle que pour tout entier Justifiez votre réponse.
naturel n, un+1 = un + r. a) 47 est un des termes de la suite définie par
a) La suite (un) est …… un = 3n – 1.
b) La suite définie par un = 3 + 2n est arithmétique.
b) Le réel r est appelé ……
c) La suite définie par un = 3 + n2 est arithmétique.
c) Pour tous entiers naturels m et p, um – up = ……
d) La suite définie par un = 3 + n2 est géométrique.
2. La suite (vn) est telle que pour tout entier e) Si un, un+1 et un+2 sont trois termes consécutifs
naturel n, vn+1 = q × vn avec q ≠ 0. d’une suite géométrique, alors le produit un × un+2
a) La suite (vn) est …… est égal au carré de un+1.
1
b) Le réel q est appelé …… f) 12, et 12 + 2 sont trois termes consécutifs
12 – 1
c) Pour tous entiers naturels m et p, um = up × …… d’une suite arithmétique.
activités de recherche
afin qu’il découvre le terme suivant.
tangles.
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Archimède
(iiie s. avant J.-C.)
Archimède fut avec Euclide (287 av. J.-C. – 212 av. J.-C.)
l’un des plus grands mathématiciens de l’Antiquité.
Son œuvre mathématique concerne la géométrie
et l’arithmétique.
Sa célébrité résulte surtout de sa contribution
à la physique (en statique et en hydrostatique)
et de son fameux « principe d’Archimède ».
Compétences
TICE Mathématiques
Créer et utiliser des curseurs Interpréter un graphique
Animer une configuration Lire des coordonnées
Émettre et tester des conjectures Caractériser une suite
1. Réaliser la figure
a) Créez trois curseurs a, b et u0 (saisissez u_0).
Dans un premier temps, choisissez, comme sur la
vue d’écran ci-contre, u0 = 2, a = 0,6 et b = 0,1 (pour
l’intervalle des trois curseurs, on prendra min : –5 ; max : 5 ; incrément : 0,1).
outil 1
b) Créez la fonction f définie par f(x) = ax + b et la droite d’équation y = x.
u0 donné
La suite (un) est définie par :
5
un+1 = f(un)
outil 3
c) Créez dans l’ordre, comme sur la vue d’écran, le point A de coordonnées (u0 ; 0) (saisissez (u_0,0)), puis
les points B, C, D, E, F, G, H, I en utilisant les touches :
pour tracer une perpendiculaire ; Aide
pour définir un point d’intersection ; Après avoir construit les points, masquez les droites perpendiculaires à
pour créer un segment. un des axes en décochant . La figure sera plus lisible.
d) Sachant que toutes les droites tracées sont perpendiculaires à un des axes, justifiez que les
coordonnées du point B sont (u0 ; u1) et que celles de C sont (u1 ; u1) (rappel, A est le point d’abscisse u0).
Déduisez-en les coordonnées des points D, E, F, G, H, I.
e) Créez alors les points de l’axe des abscisses correspondants aux nombres u1, u2, u3 et u4. Pensez à
utiliser la touche , intersection entre deux objets.
1. Avec le tableur
Saisissez le contenu des cellules A1-B3 comme indiqué ci-contre.
Recopiez vers le bas jusqu’à la valeur de n souhaitée.
activités de recherche
i : le compteur. Variables outil 14
u : le terme de rang i. u , i
entrée
n : l’indice du n
terme cherché. Traitement
u = 1
Pour i de 1 à jusque n faire
u reçoit 2 × u + 5
la formule de
FinPour
récurrence.
Sortie
Afficher « u » n « = » u
3. Applications
Déterminez, avec l’outil de votre choix, une valeur éventuellement approchée :
u
l du terme u10 de la suite définie par : u0 = 1 et, pour tout entier naturel n, par un+1 = 5 + n ;
2
3
l du terme v
100 de la suite définie par : v0 = 2 et, pour tout entier naturel n, par vn+1 = 2 vn – 1.
97 Quelle somme doit-on placer avec un taux Aide Voir le principe de démonstration du théorème 2 p. 121.
d’intérêt de 5 % l’an afin de détenir une somme de b) Calculez, en fonction de n, la somme des n premiers
10 000 � au bout de dix ans : entiers naturels impairs.
a) lorsque les intérêts sont capitalisés ; S = 1 + 3 + 5 +… + (2n – 1).
b) lorsque les intérêts ne sont pas capitalisés. 103 (un) est une suite géométrique de raison q = 4 et
Aide u4 = 12. Calculez u4 + u5 + … + u9.
Dire que les intérêts sont capitalisés signifie que chaque année ils sont 104 (un) est une suite arithmétique telle que :
ajoutés au capital et produisent, à leur tour, des intérêts. u1 + u2 + u3 = 9
5
u10 + u11 = 40
a) Prouvez que u0 et la raison r sont tels que :
u0 + 2r = 3
5
2u0 + 21r = 40
Calculez alors u0 et r.
b) Calculez la somme S = u0 + u1 +… + u30.
EXERCICES
123 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n, a) Prouvez que la suite (vn) définie, pour tout entier
par : naturel n, par :
u0 = 1 vn = un2 est arithmétique.
5un – 1
un+1 =
3un + 1
b) Exprimez vn puis un en fonction de n.
a) Calculez les cinq premiers termes de la suite. 131 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n,
Que pouvez-vous conjecturer ? par :
1
5
b) Démontrez que pour tout entier naturel n, un+3 = un. u0 =
2
un
Vocabulaire (un) est dite périodique de période 3. un+1 = .
1 + 2un
1 1 1 On admet que, pour tout entier naturel n, un > 0.
124 Les nombres , et sont-ils des
1 + 15 4 3 + 15 a) La suite (un) est-elle arithmétique ? Est-elle géomé-
termes consécutifs d’une suite arithmétique ? trique ?
b) La suite (vn) est définie, pour tout entier naturel n,
Pour les exercices 125 et 126
par :
Trouvez trois nombres a, b et c, termes consécutifs 1
vn = + 1.
d’une suite arithmétique, qui remplissent les condi- un
tions données. Calculez les premiers termes de la suite (vn).
exercice 30, Apprendre à chercher, page 128. Que pouvez-vous conjecturer concernant la nature de
cette suite ? Démontrez-le.
125 Les nombres a, b et c sont tels que :
c) Exprimez vn puis un en fonction de n.
a + b + c = 39
5
a2 + b2 + c2 = 525 132 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n,
par :
126 Les nombres a, b et c sont tels que : u0 = 1
a + b + c = –15
5
a2 + b2 + c2 = 107 5 1
un+1 = un +
2
1
4
127 Trouvez cinq nombres a, b, c, d et e, termes a) Calculez u1, u2, u3, u4 et u5. La suite (un) est-elle
consécutifs d’une suite arithmétique tels que : arithmétique ? géométrique ?
1
a + b + c + d + e = 55 b) On pose, pout tout entier naturel n, vn = un – .
5
a2 + b2 + c2 + d2 + e2 = 695 Prouvez que la suite (vn) est géométrique.
2
128 a, b, c, dans cet ordre, sont trois termes consécutifs 133 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n,
d’une suite arithmétique de raison non nulle. b, c, a, par :
u0 = 3
5
dans cet ordre, sont trois termes consécutifs d’une suite
géométrique. De plus a + b + c = 18. Calculez a, b et c. u
un+1 = n + 3
4
129 (un) est une suite géométrique de premier a) Calculez u1, u2, u3, u4 et u5.
terme u0 différent de 0, et de raison q différente de –1. La suite (un) est-elle arithmétique ? géométrique ?
On pose : vn = un + un+1 et wn = un × un+1.
b) On pose, pour tout entier naturel n, vn = un – 4.
a) Prouvez que, pour tout n, vn est non nul. Prouvez que la suite (vn) est géométrique.
wn
b) Démontrez que la suite (tn) de terme général est c) Exprimez vn puis un en fonction de n.
vn
une suite géométrique dont vous préciserez le premier
terme et la raison.
134 Déterminer la nature d’une suite TICE
La suite (un) est définie par :
130 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n, u0 = –1
par :
u0 = 0
5
un+1 =
4un
4 – un
.
5 un+1 = 91 + un2
On admet que pour tout entier naturel n, un existe (c’est-
à-dire qu’aucun terme de la suite ne prend la valeur 4).
5
pour obtenir au bout de 15 ans un capital de 1 800 e (à u0 = 4
2un
un euro près) sachant que les intérêts sont capitalisés un+1 =
2 – un
annuellement.
On admet que la suite est définie pour tout entier
naturel n, c’est-à-dire qu’aucun terme n’est égal à 2.
B Un peu d’Histoire 2 a) Calculez u1, u2, u3, u4, u5.
Un ouvrage d’Histoire est consacré aux Trois Glorieuses. b) Conjecturez la valeur de u100. 4
Quel est le nombre de pages de cet ouvrage sachant
que la somme des numéros des pages correspond à
E Un triangle rectangle particulier 5
A qx B
F Somme de sommes 6
L’objectif est de calculer la somme des nombres conte-
nus dans le tableau suivant.
1 2 3 4 5 6 7 8 9
2 3 4 5 6 7 8 9 10
3 4 5 6 7 8 9 10 11
4 5 6 7 8 9 10 11 12
5 6 7 8 9 10 11 12 13
Amédée Bourgeois (1798-1837), Attaque de l’Hôtel de Ville de Paris 6 7 8 9 10 11 12 13 14
et combat du pont d’Arcole, 28 juillet 1830, huile sur toile, 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Musée du Château de Versailles 8 9 10 11 12 13 14 15 16
9 10 11 12 13 14 15 16 17
C Une spirale a) Pour les trois premières lignes, calculez la somme des
On construit la courbe ci-dessous de la manière suivante : nombres.
Le triangle ABC est équi- I b) Déduisez-en la somme de tous les nombres.
latéral de côté 1 cm. Tous G Une suite récurrente 7
les arcs de cercle, qui cor- F
Le programme ci-dessous est destiné à calculer le terme
respondent à des tiers de
C de rang P (non nul) d’une suite.
cercle, sont centrés en un G D B
des sommets A, B ou C. Le A Avec une Casio Avec une TI
C
premier arc, CD, est centré
C E
en A, le second arc, DE, est
centré en B, le troisième
C H
arc, EF, est centré en C, etc.
a) Quelle est la nature de la suite des rayons ?
b) Quelle est la longueur de la courbe obtenue en
effectuant cinq tours (seuls deux tours sont représentés a) La suite est-elle arithmétique ?
ici) ? 3 b) La suite est-elle géométrique ?
D’un siècle
à un autre
Le néologisme « fractale » (du latin fractus : brisé)
est créé en 1974 par Benoît Mandelbrot,
alors qu’il étudie des objets étranges,
invariants lors de changements d’échelle.
Des algorithmes de construction permettent
de construire des « figures limites » qui sont fractales.
Leur surface peut tendre vers une limite finie alors
que leur périmètre tend vers une limite non finie.
En savoir plus sur
Benoît Mandelbrot
Chercheurs d’hier p. 155
Algorithmique
l Une boucle conditionnelle s’arrête lorsque 7 a) Quel est le but de cet algorithme ?
la condition imposée n’est plus remplie. b) Qu’obtiendra-t-on à l’affichage ?
5
i reçoit 1, u0 = 1
Tant que 2/i^2 > 0,01 faire 1
un+1 = un
i reçoit i+1 2
FinTant Écrivez un algorithme permettant de déterminer
Afficher i le 11e terme de la suite (un).
d) Sachant que toutes les droites tracées sont perpendiculaires à un des axes, justifiez que les
coordonnées du point B sont (u0 ; u1) et que celles du point C sont (u1 ; u1).
Rappel : A est le point d’abscisse u0.
Déduisez-en les coordonnées des points D, E, F, G, H et I.
e) Créez alors les points de l’axe des abscisses correspondants aux nombres u1, u2, u3, u4.
Pensez à utiliser l’icône , intersection entre deux objets.
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Antoine, Boris et Camille font du calcul mental.
Chacun choisit un nombre entier et lui applique le petit programme de calcul suivant : « Ajouter 10 à la
moitié du nombre choisi ». Puis, chacun fait subir le même traitement au nombre obtenu, et ceci six fois
de suite.
Antoine constate qu’il obtient des nombres de plus en plus grands. Pour Boris, au contraire, les nombres
sont de plus en plus petits. Quant à Camille, il affirme que ses observations ne correspondent ni à celles
d’Antoine ni à celles de Boris. Quel nombre a choisi Camille au départ ?
1.1 Définition
Définition 1 (un) est une suite définie pour tout entier naturel n.
l Dire que (un) est strictement croissante signifie que, pour tout entier naturel n, un < un+1.
l Dire que (un) est strictement décroissante signifie que, pour tout entier naturel n, un > un+1.
l Dire que (un) est constante signifie que, pour tout entier naturel n, un = un+1.
On définit de même une suite croissante ou décroissante en utilisant des inégalités au sens large.
Une suite croissante ou décroissante est dite monotone.
Exemples
l La suite (arithmétique) des nombres impairs 1, 3, 5, 7, … est strictement croissante.
1 1 1 1 1
l La suite (géométrique) 1, , , , , … de raison est strictement décroissante.
2 4 8 16 2
Remarque. Dans certaines situations, on étudiera la monotonie d’une suite pour des valeurs
de n supérieures ou égales à une valeur donnée entière m. Exercice résolu A, page 149.
Attention. Il existe des suites non monotones. Par exemple, la suite définie pour tout entier
naturel n par un = (–1)n, qui est la suite 1 ; –1 ; 1 ; –1 ; 1 ; –1 ; … n’est ni croissante ni décroissante.
un un un un
O n
O n
O n
O n
Les termes Les termes deviennent La suite tend vers – ∞. Les termes se
s’accumulent près de plus en plus dispersent.
d’un nombre fixé. « grands » vers + ∞.
(–1)n
Observons les termes de la suite (vn) définie pour tout entier naturel n non nul, par vn = .
n
1 1 1 1 1 1 1
–1 ; ; – ; ; – ; … ; ; … ; – ; … ; 6 ; …
2 3 4 5 100 225 10
–1 –1 0 1 1 1
3 4 2
Les termes finissent par s’accumuler près de zéro.
Plaçons-nous, par exemple, dans l’intervalle J de
centre 0 et de rayon 10–3, soit J = ]–10–3 ; 10–3[.
Pour tout entier n, non nul, si n > 1 000, alors
1 1 1 1 – 1 – 1 1 1
0< < et – < – < 0. 1001 1003 1 004 1002
n 1 000 1 000 n
1 1
Les deux nombres et – sont dans l’inter-
n n 0
valle J :
vn est dans l’intervalle J.
– 1 1
On peut donc affirmer que tous les termes d’in- 1000 1000
dice n supérieur à 1 000 appartiennent à l’inter-
valle J.
Ce phénomène est vérifié quel que soit le rayon
de l’intervalle I, aussi petit soit-il. On dit alors que
la suite (vn) a pour limite 0 quand n tend vers + ∞. On note : lim vn = 0.
n→+∞
Exemples
1 1
l Les suites définies par un = et vn = (n entier, n > 1) ont pour limite 0 quand n tend vers + ∞.
n2 1n
1
l La suite définie par t = 2 + (n entier, n > 1) a pour limite 2 quand n tend vers + ∞.
n
n
Observons les termes de la suite (vn) définie par v0 = –1 et pour tout entier naturel n, n > 1,
vn+1 = 2vn. Il s’agit de la suite géométrique de premier terme –1 et de raison 2.
Ainsi, vn = v0qn soit vn = –2n.
–1 ; –2 ; –4 ; –8 ; … ; –1 024 ; … ; –220 ; …
Les termes de la suite sont tous négatifs et deviennent de plus en plus grands en valeur absolue.
Considérons, par exemple, le nombre M = –106.
La suite (vn) est strictement décroissante car pour tout entier naturel n, vn+1 = 2vn soit vn+1 – vn = vn,
donc vn+1 – vn < 0.
Il en résulte que si un des termes est inférieur à M, alors tous ceux qui le suivent (d’indice supérieur)
seront aussi inférieurs à M.
–2n < –106 équivaut à 2n > 106. Or 220 = 1 048 576 donc –220 < –106, soit v20 < M.
En remarquant que v19 > M, on peut donc affirmer que tous les termes de la suite, sauf un nombre
fini (les 20 premiers…), sont dans l’intervalle ]– ∞ ; –106].
Ceci est vrai quel que soit le nombre M choisi.
On dit alors que la suite (vn) a pour limite – ∞ quand n tend vers + ∞. On note : lim vn = – ∞.
n→+∞
Exemples
lLes suites définies par un = 2n + 3, vn = n2 et wn = 1n (n entier) ont pour limite + ∞ quand n tend
vers + ∞.
lLes suites définies par un = –2n + 3 et vn = –2 × 3n (n entier) ont pour limite – ∞ quand n tend vers
+ ∞.
Observons les termes de la suite (un) définie par un = (–1)nn et dont les
premiers termes sont 0, –1, 2, –3, 4, –5, … 1 1
l Deux termes consécutifs de la suite sont de signes contraires. O n
l Les termes de rang pair sont de plus en plus « grands » et tendent vers + ∞.
l Les termes de rang impair sont tous négatifs et deviennent de plus en
plus grands en valeur absolue.
On dit alors que la suite n’a pas de limite quand n tend vers + ∞.
EXERCICES
Objectif 1 Étudier le sens de variation d’une suite
Pour étudier le sens de variation d’une suite, on peut :
l étudier le signe de u
n+1 – un ;
l étudier le sens de variation de f pour les suites définies par u = f(n) (voir théorème 1) ;
n
un+1
l étudier la place du quotient par rapport à 1 (lorsque tous les termes sont strictement positifs).
un
Exercice résolu A Étudier la monotonie d’une suite (éventuellement à partir d’un certain rang)
Étudiez le sens de variation des suites (un) et (vn) définies pour tout entier naturel n par :
3n – 1 n
1. un = 2. vn = n
n+2 2
Méthode Solution
1. On reconnaît en un l’image de l’entier n 1. Pour tout entier naturel n, un = f(n) où
par une fonction homographique définie 3x – 1
f:x est définie sur I = [0 ; + ∞[.
sur l’intervalle [0 ; + ∞[. x+2
l On étudie le sens de variation de f. l f est dérivable sur I et pour tout x 0,
3(x + 2) – (3x – 1) 7
f’(x) = = ,
(x + 2)2 (x + 2)2
donc f’(x) >0. Il en résulte que f est
strictement croissante sur I.
l On applique le théorème 1. l La suite (u ) est donc strictement croissante.
n
2. 1 Avec le signe de la différence 2. 1 On étudie le signe de vn+1 – vn.
n+1 n n + 1 – 2n 1 – n
vn+1 – vn = n+1 – n = = n+1 .
2 2 2n+1 2
l On conclut. l Or, 1 – n < 0 équivaut à n > 1 donc pour
Mise en pratique
Méthode Solution
1. On représente la fonction f sur l’intervalle I, 1. La fonction f est la fonction carré ;
puis on construit les points A, B, C, D et E. sa restriction à l’intervalle ]0 ; 1[ est l’arc de
Aide parabole (en rouge) ci-dessous.
Mise en pratique
suite : l dépassent un nombre choisi aussi grand que l’on veut lorsque la limite est + ∞ ;
l ne dépassent pas un nombre choisi aussi « petit » que l’on veut lorsque la limite est – ∞.
Méthode Solution
1. On étudie le sens de variation 1. un = f(n) où f est la fonction
de la suite (un). 1 3
f:x + définie et dérivable
2 2x
Remarque Les trois méthodes conviennent. sur ]0 ; + ∞[.
3
Pour tout x > 0, f’(x) = – 2 donc f’(x) < 0.
2x
l On applique le théorème 1. l f est donc décroissante sur ]0 ; + ∞[
Méthode Solution
1. On démontre que pour tout n, un > 0. 1. Pour tout n, 2n + 1 > 0, donc un > 0.
1
lOn utilise le sens de variation l La fonction f : x 82x + 1 avec x > –
2
de la fonction associée (théorème 1). est associée à la suite (un).
La fonction g : x 2x + 1 est croissante
sur [0 ; + ∞[, il en est donc de même de la
fonction f. Il en résulte que la suite (un) est
croissante.
2. a) On est ramené à résoudre 2. a) 82m + 1 > 105 équivaut à
une inéquation. 1
2m + 1 > 1010 et à m > 5 × 109 – .
2
Le plus petit entier solution est m = 5 × 109.
b) On exploite les résultats de la question 1. b) La suite (un) est croissante donc pour
tout n > m, un > um > 105. Il en résulte que
un ∈ [105 ; + ∞[.
A2 – 1
3. On reprend la question 2. 3. 82m + 1 > A équivaut à m > .
2
On choisit pour m le premier entier
A2 – 1
supérieur ou égal à .
2
De plus, la suite est croissante ; ainsi, pour
tout entier n, tel que n m, un um A,
donc un ∈ [A ; + ∞[.
Mise en pratique
17 (un) est la suite définie pour tout entier 18 Dans chacun des cas suivants :
naturel n par : démontrez que (un) est strictement croissante ;
l
2–n trouvez un indice m tel que, lorsque n m, les
un = . l
3 termes un appartiennent à l’intervalle I proposé.
1. a) Démontrez que :
2
pour tout n > 3, un < 0. a) un = n2 et I = [106 ; + ∞[.
3
b) Démontrez que la suite (un) est décroissante. 5n
b) un = n+1 et I = [105 ; + ∞[.
2. a) Quel est le plus petit entier m pour lequel 2
5
um < –10 ?
19 (un) est la suite définie pour tout n de par
b) Déduisez-en que pour tout entier n, n > m, un = –2 × 5n.
un ∈ ]– ∞ ; –105]. 1. Démontrez que pour tout n de , u < 0 et que n
3. Est-il vrai que pour tout nombre A négatif aussi la suite (un) est décroissante.
grand soit-il en valeur absolue, l’intervalle ]– ∞ ; A] 2. Trouvez un indice m tel que, pour tout entier n
contient tous les termes de la suite à partir d’un tel que n > m, les termes un appartiennent à l’in-
certain indice ? tervalle ]– ∞ ; –106].
EXERCICES
20 Questions sur le cours 21 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse.
a) La suite définie pour tout entier naturel n par
a) Dire qu’une suite (un) est croissante signifie que
un = 3n – 1 est croissante.
pour tout entier naturel n, un+1 – un est ……
b) La suite définie pour tout entier naturel n, n ≠ 0,
b) Une suite (un) telle que, pour tout entier natu- (–1)n
par un = 2 est monotone.
rel n, un+1 = un est une suite …… n
c) Si une suite est strictement croissante, alors ses
c) La suite (vn) est telle que, pour tout entier natu- termes finissent par être supérieurs à n’importe
rel n, vn = f(n), avec f décroissante sur +. quel nombre choisi.
La suite (vn) est …… d) Si f est une fonction croissante sur +, alors la
suite définie par un = f(n), n ∈ N, est croissante.
d) Tous les termes de la suite (un) sont strictement 2x
e) f est la fonction définie sur par f(x) = + 1.
u 3
positifs. Si, pour tout entier naturel n, n+1 > 1, La suite définie par u0 = 5 et, pour tout n, par
un
alors la suite (un) est …… un+1 = f(un) est croissante.
y=
Chacun des segments [AnAn+1] forme avec le point O un
demi-triangle équilatéral.
Pour simplifier la rédaction, on note dn la distance
1 AnAn+1.
26 (un) est la suite définie pour tout entier naturel n 27 (un) est la suite définie pour tout entier naturel n
non nul par : par :
3 + 5 + 7 + … + (2n + 1) 1+n
un = . un = .
n 1 + n + n2 + n3
Étudiez ses variations et son comportement quand n Étudiez ses variations et son comportement quand n
devient de plus en plus grand. devient de plus en plus grand.
activités de recherche
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de t uver !
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Benoît Mandelbrot
(1924-2010)
3. Utiliser un tableur
a) l Renseignez les cellules A2 à A4. Recopiez la formule de la cellule
A4=A2+A3 vers le bas pour obtenir les premiers termes de la suite (un).
l Dans la cellule B2, entrez : =A3/A2, et étirez cette formule vers le bas pour
4. Utiliser sa calculatrice
1 + 15
On peut démontrer que la suite (vn) tend vers le nombre , appelé nombre
2
d’or, lorsque n tend vers + ∞. Le nombre d’or est une grandeur à laquelle on a
attribué, au cours des siècles, des propriétés esthétiques voire mystiques. On l’a
ainsi « cherché » dans des domaines aussi variés que l’architecture, la peinture, la
musique, mais aussi dans des éléments naturels comme la fleur de tournesol ou le
nautile.
TP 29 Au voisinage de la limite
Dans de nombreuses situations, on est amené à conjecturer que les termes d’une suite sont de plus en
plus près d’un nombre fixé (que l’on appellera limite de la suite).
L’algorithme ci-dessous a pour objectif de déterminer à partir de quel indice n les termes d’une suite
monotone de limite L sont dans l’intervalle ]L – r ; L + r[, où r est un nombre strictement positif choisi
par l’utilisateur.
un–1 un un+1
L–r r r L+r
u0 = 1
La suite (un) est définie pour tout entier naturel n, par : u = 2un + 1
n+1
3
On admet que cette suite est croissante et tend vers L = 3 quand n tend vers + ∞ (vous pouvez le vérifier
graphiquement).
activités de recherche
L’algorithme ci-dessous a été écrit avec AlgoBox.
outil 14
46 Avec la calculatrice
2. Calculez le nombre d’heures nécessaires à l’élimina- a) Énoncez la propriété pour une suite strictement
décroissante.
tion de 99 % du principe actif du médicament.
b) Étudiez le sens de variation des suites (un) et (vn)
66 La suite (un) est définie pour tout entier naturel définies respectivement, pour tout entier naturel n, par :
non nul n, par : n 2n+2
l u = 2 ; l v = .
n n
u1 = 0 3n
5 un+1 =
1 .
2 – un
1. Calculez u2, u3, u4. Prendre toutes
2. Quelle conjecture faites-vous pour un ?
les initiatives
3. On suppose que cette conjecture est vérifiée jusqu’à 69 Que peut-on conjecturer pour la suite définie
l’indice n. pour tout entier naturel n non nul par :
5
Est-elle encore vraie à l’indice n + 1 ? u1 = 1
1
un+1 = ?
1
1+
un
Avec les tice 70 Une ligne brisée est constituée
de segments. Chacun d’eux a pour
67 Une approximation « rapide » longueur le tiers de la longueur du
1. Expérimenter segment précédent. Le premier 90
a) À l’aide d’un tableur, calculez (avec six décimales) les mesure 90 centimètres.
trente premiers termes de la suite (un) définie pour tout 1. Quelle longueur, au micromètre 10
entier naturel n par un = 1,001n. près, est nécessaire à la construction, 30
de cette manière, d’une ligne brisée
constituée de dix segments ?
2. Peut-on atteindre une longueur supérieure à
1,5 mètre ?
b) Conjecturez le sens de variation de la suite (un).
5
3n – 1 v0 = 1
un = et 2 A B A B A B
n+1 vn+1 = vn + 1
3
1. Calculez les cinq premiers termes de chaque suite. l 1re étape : on construit un premier carré dont trois
Que pouvez-vous conjecturer concernant leur sens de sommets sont les milieux des côtés du triangle.
variation ? l 2e étape : dans les triangles isocèles « restants », on
2. On admet que pour des valeurs de n de plus en construit des carrés selon le même principe.
plus grandes, un et vn sont de plus en plus proches du On note un l’aire, en cm2, de l’ensemble des carrés verts
nombre 3. que l’on vient de construire pendant cette n-ième étape.
Remarque
1. Quelle est la nature de la suite (un) ?
Vous pouvez le vérifier à l’aide d’un tableur ou de représentations
graphiques. 2. Expliquez pourquoi la suite (vn) définie pour tout
entier naturel n non nul par :
On veut comparer les « façons » d’approcher le nombre 3 vn = u1 + u2 + … + un
par chacune des suites. est croissante, et pourquoi, quel que soit n, vn < 2.
Pour cela on note, pour tout entier naturel n :
3. Au bout de combien d’étapes l’aire de la partie
Un = 3 – un et Vn = 3 – vn.
orangée sera-t-elle inférieure à 0,1 mm2 ?
Les nombres Un et Vn sont les « distances » respective-
ment de un et vn au nombre 3.
75 La suite (un) est définie pour tout entier naturel n,
a) Exprimez Un en fonction de n. par un = 2n – 40n –20.
b) Exprimez Vn+1 en fonction de Vn. Déduisez-en la 1. a) Démontrez que la suite est croissante à partir du
nature de la suite (Vn) puis exprimez Vn en fonction de n. rang 6.
c) Pour chacune des suites (Un) et (Vn), déterminez l’indice b) Déduisez-en que pour tout entier naturel n, si n 9,
du premier terme qui appartient à l’intervalle ]0 ; 10–6[. alors un > 0.
Aide Utilisez votre calculatrice ou un tableur pour la suite (Vn). 2. On note (vn) la suite définie par vn = 2n – 20n2.
d) Reprenez la question précédente avec l’intervalle a) Démontrez que vn+1 – vn = un.
]0 ; 10–10[. Que constatez-vous ? Quelle conjecture faites- b) Déduisez-en le sens de variation de (vn).
vous concernant la « vitesse d’approche » du nombre 3
c) À partir de quel rang a-t-on vn 0 ?
de ces deux suites ?
Aide 76 Datation au carbone 14
L’algorithme de l’exercice 29 a pour objectif d’étudier la façon Le but de l’exercice est l’étude de la désintégration d’un
d’approcher le nombre 3 par la suite (un). corps radioactif : le carbone 14.
Prendre toutes
les initiatives
79 Les suites (un), (vn) et (wn) sont définies pour
tout entier naturel n non nul, par :
1 2n + 5
lu = l vn = 2 l wn = 3un
n
n n +n+1
a) Comparez, suivant les valeurs de n, les termes un,
vn et wn.
b) Quelle conjecture pouvez-vous émettre concer-
77 Vers l’infini G O R IT H M
IQ U E nant le comportement de la suite (vn) lorsque n tend
AL
vers + ∞ ?
a) Montrez que la suite (un) définie, pour tout entier
naturel n, par un = 2n – n est croissante. 80 La suite (un) est définie pour tout entier natu-
rel n, par : un = 1 + 2 + 3 + … + n.
b) On conjecture aisément que les nombres positifs
À l’aide d’un tableur ou de votre calculatrice, trouvez
2n – n deviennent de plus en plus « grands » et finis-
deux entiers naturels m et p tels que :
sent par être supérieurs à n’importe quel nombre
um = 10p et um < 108.
choisi, aussi « grand » soit-il.
Pour conforter cette intuition, créez un algorithme 81 Sur la figure ci-contre,
pour déterminer l’indice du premier terme de la suite tous les triangles sont équi-
(un) qui appartient à un intervalle de la forme [A ; + ∞[ latéraux.
où A est un nombre que l’on choisira (de plus en plus Le cercle est de rayon 3 cm.
« grand »). Combien de triangles ainsi
construits ont une aire supé-
Aide Vous pouvez vous inspirer de l’algorithme de l’exercice 29 . rieure à 0,1 mm2 ?
A Conjecturer et démontrer c1
La suite (un) est définie pour tout entier naturel non nul n
1 2 n
par un = +
n 1 2
3
.
c2
1. Calculez u1, u2, u3, u4. 1
2. a) Calculez un+1 – un en fonction de n. 2 c3
c4
b) Déduisez-en que la suite (un) est strictement décrois-
sante. 3 …
On pose n = c1 + … + cn.
B Conjecturer uniquement 4
1. a) Exprimez cn et n enfonction de n. 8
Dans un repère orthonormé, on a tracé la courbe
représentative de la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par b) Justifiez l’affirmation suivante :
f(x) = 21x et la droite d d’équation y = x. On note (un) la pour tout entier n 1, n < 8. 9
suite définie pour tout entier naturel n par : 2. Déterminez un entier naturel m tel que pour tout
un+1 = 23un et u0 = 1. entier n, n m, n ∈ ]8 – 10–5 ; 8[. 10
y
d E Une somme de différences
Dans un repère orthonormé (O ; I, J), on a tracé, pour
x 1, les courbes représentatives des fonctions :
1 1
f : x et g : x .
x x+1
O1 x
J f
1. Reproduisez la figure ci-dessus.
N
2. Conjecturez le comportement de la suite lorsque n
prend des valeurs de plus en plus grandes. g
M
C De la variation à un encadrement O I n n+1 n+2
La suite (un) est définie pour tout entier naturel n par :
3n2 + 1 . 1. a) Pourquoi f est-elle au-dessus de g pour tout
un = 2 nombre x, x 1 ? 11
n +3
1. a) Étudiez les variations de la fonction f définie sur b) À tout entier naturel n, on associe MN.
3x2 + 1 1 1
[0 ; + ∞[ par f(x) = 2 . 5 Justifiez que MN = – .
x +3 n n+1
b) Déduisez-en que la suite (un) est strictement crois- 2. La suite (un) est définie pour tout entier naturel n,
sante. 1 1
n 1 par un = – .
2. a) Démontrez que pour tout entier naturel n : n n+1
un < 3. 6 a) Calculez un+1 en fonction de n.
b) Déterminez un entier naturel m tel que pour tout u n
b) Démontrez que n+1 = .
entier n, n m, un ∈ ]2,999 9 ; 3[. 7 un n+2
c) Déduisez-en le sens de variation de (un). 12
D Jusqu’où cette suite de carrés ? 1
3. a) Vérifiez que n = u1 + u2 + … + un = 1 – . 13
n carrés sont disposés comme l’indique la figure ci- n+1
après. Le côté d’un carré est égal à la moitié du côté b) Pourquoi n < 1 pour tout entier n, n 1 ?
du carré qui le précède. Le premier carré a pour côté c) Déterminez un entier m tel que pour tout entier n,
c1 = 4 cm. n m, n ∈ ]1 – 10–4 ; 1[. 14
D’un siècle
à un autre
Le Français Antoine Albeau est multiple champion
du monde de planche à voile et a remporté plusieurs
courses longue distance.
Si la navigation en mer est un art complexe et
physique, elle mobilise également les facultés
intellectuelles et utilise notamment le calcul vectoriel.
Pour obtenir la route réellement suivie par exemple
(vitesse fond), on calcule la somme vectorielle du cap
choisi (vitesse surface) et de la dérive (courant). En savoir plus sur
On doit la notion de vecteur du plan telle qu’on l’utilise Giusto Bellavitis
aujourd’hui à l’Italien Giusto Bellavitis.
Chercheurs d’hier p. 179
Vecteurs colinéaires
l Deux vecteurs non nuls YAB et UCD sont 3
colinéaires signifie que les droites (AB) et (CD) M A B N C P
sont parallèles. Sur la droite ci-dessus les divisions sont régulières.
l Dire que deux vecteurs non nuls YAB et UCD
Complétez les égalités suivantes :
sont colinéaires équivaut à dire qu’il existe UAM = … YAB ; UAN = … YAC ; YCP = … YCB.
un nombre k non nul tel que UCD = kYAB.
Équations de droites
Dans un repère toute droite d a une équation 6 Placez dans un repère (O ; I, J) les points A(–2 ; 1),
de la forme : B(4 ; 2), C(–2 ; –1) et D(–1 ; 2).
ly = mx + p si d n’est pas parallèle à l’axe des Trouvez une équation pour les droites (AB), (AC) et (BD).
ordonnées. (m est le coefficient directeur de d.) 7 Dans un repère (O ; I, J),
l x = c si d est parallèle à l’axe des ordonnées. a) construisez la droite d passant par le point A(3 ; –2) et
l Si A(x ; y ) et B(x ; y ) sont deux points de d tels
A A B B de coefficient directeur m = 3 ;
que xA ≠ xB alors : 4
b) trouvez une équation de cette droite.
y –y
m= B A .
xB – xA
3 On donne les vecteurs au(X ; Y) et av(X’ ; Y’). Proposez une relation entre les coordonnées traduisant
la colinéarité de ces vecteurs.
3 Complétez la conjecture :
« YAB et UAC sont des vecteurs non colinéaires. Pour tout point M, il existe … ».
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
D L C ABCD est un rectangle. Sur les segments [AB] et [AD], les divisions
sont régulières. Le point K est le milieu du segment [CB]. Les droites
(IJ) et (LK) sont parallèles.
K
Les droites (IK), (JL) et (AC) sont-elles concourantes ?
I
A J B
Définition 1 Dire que deux vecteurs non nuls YAB et UCD sont colinéaires signifie que les droites (AB) et (CD)
sont parallèles.
u B C
A D
v
Théorème 1 Dire que deux vecteurs non nuls au = UAB et av = UCD sont colinéaires équivaut à dire qu’il existe un
nombre k (k ≠ 0) tel que av = kau ou UCD = kYAB.
Conséquence pour l’alignement. Dire que les trois points A, B, C distincts deux à deux sont
alignés équivaut à dire qu’il existe un nombre k non nul tel que UAC = kUAB.
LOGIQUE
Démonstration
Démonstration
par équivalence 1 l Supposons au et av colinéaires et démontrons que XY’ – X’Y = 0.
➜ p. 346 Il existe un nombre k tel que av = kau donc X’ = kX et Y’ = kY.
On en déduit que XY’ – X’Y = X(kY) – (kX)Y = 0.
On a prouvé que si au et av sont colinéaires, alors XY’ – X’Y = 0.
2 l Supposons que XY’ – X’Y = 0 et démontrons que au et av sont colinéaires.
Si au = a0 alors au est colinéaire à av.
Si au ≠ a0 l’une de ses coordonnées, par exemple X, est non nulle. Donc :
Y’ = X’ Y. Posons X’ = k, il en résulte que X’ = kX et Y’ = kY, donc av = kau.
X X
Ainsi au et av sont colinéaires (si Y ≠ 0, on conclut de même en posant Y’ = k).
Y
On a prouvé que si XY’ – X’Y = 0 alors au et av sont colinéaires.
Les propositions « au et av colinéaires » et « XY’ – X’Y = 0 » sont équivalentes.
Par définition, les coordonnées d’un vecteur rw dans le repère 1O ; ai, aj 2 sont celles du point M tel que
IOM = rw.
Conséquence
Dire que rw a pour coordonnées (x ; y) signifie que rw = xai + yaj .
Théorème 4 A, B et C sont trois points non alignés du plan. Alors, pour tout point M, il existe un couple
unique de nombres (x ; y) tels que IAM = xYAB + yUAC . Ce couple est celui des coordonnées de UAM
(et du point M) dans le repère 1A ; UAB, UAC2.
Théorème 5 au et av sont deux vecteurs non colinéaires. Pour tout vecteur rw, il existe un couple unique de
nombres (x ; y) tels que rw = xau + yav .
Conséquences. l La donnée d’un point A et d’un vecteur au non nul définit une droite d unique.
l Si A et B sont deux points distincts de d, alors YAB est un vecteur directeur de d.
l Si au est un vecteur directeur de d, alors kau (k ≠ 0) est aussi un vecteur directeur de d.
Démonstration
1. Choisissons un point A(x0 ; y0) sur la droite d et notons au(p ; q) un vecteur directeur de d.
● Exercice
résolu D Par définition au est non nul donc p ≠ 0 ou q ≠ 0. « M(x ; y) est un point de d » équivaut à « IAM et
➜ p. 174 au sont colinéaires ». IAM a pour coordonnées (x – x0 ; y – y0). Donc d’après le théorème 2 la
colinéarité de IAM et au équivaut à (x – x0)q – (y – y0)p = 0 soit qx – py – qx0 + py0 = 0.
Si on pose a = q, b = – p et c = py0 – qx0 cette condition de colinéarité s’écrit ax + by + c = 0 avec
a ≠ 0 ou b ≠ 0.
Finalement dire que M(x ; y) est un point de d équivaut à dire qu’il existe trois nombres a, b, c
avec a ≠ 0 ou b ≠ 0 tels que ax + by + c = 0. Ainsi d a une équation de la forme ax + by + c = 0. Un
vecteur directeur est au(p ; q) c’est-à-dire au(– b ; a).
2. Cherchons l’ensemble des points M(x ; y) tels que ax + by + c = 0 (a ≠ 0 ou b ≠ 0).
l Si b ≠ 0, ax + by + c = 0 équivaut à y = –
a x – c .
b b
Cette équation est de la forme y = mx + p. Ainsi l’ensemble cherché est une droite.
l Si b = 0, alors a ≠ 0 ; ax + by + c = 0 équivaut à x = –
c . L’ensemble cherché est la droite
a
d’équation x = – c parallèle à l’axe des ordonnées.
a Cette équation est
appelée équation
Lien entre vecteur directeur et coefficient directeur réduite de d.
Toute droite non parallèle à l’axe des ordonnées a une équation de la forme y = mx + p.
Une équation cartésienne s’écrit mx – y + p = 0 et au(1 ; m) est un vecteur directeur de d.
Ainsi « m est le coefficient directeur de d » équivaut à « au(1 ; m) est un vecteur directeur de d ».
EXERCICES
Objectif 1 Savoir utiliser la colinéarité
l Dans un repère, au(X ; Y) et av(X’ ; Y’) sont colinéaires équivaut à XY’ – X’Y = 0.
l « Les droites (AB) et (CD) sont parallèles » équivaut à « YAB et YCD sont colinéaires ».
l « A, B, C, distincts deux à deux, sont alignés » équivaut à « YAB et YAC sont colinéaires ».
Méthode Solution
l On fait une figure.
B
7
A 3
C
2
M j
x –2 O i 3 4
1. On démontre que les vecteurs YAB et UOC 1. YAB a pour coordonnées (6 ; 4) et UOC(3 ; 2).
sont colinéaires. Ainsi YAB = 2UOC.
Pour cela, on calcule leurs coordonnées. Les vecteurs YAB et UOC sont colinéaires, donc
l On conclut. les droites (AB) et (OC) sont parallèles.
2. A, B, M alignés équivaut à YAB et UAM 2. UAM a pour coordonnées (x + 2 ; –3) et
colinéaires. On applique la condition de YAB(6 ; 4).
colinéarité : La colinéarité de UAM et YAB se traduit par :
XY’ – X’Y = 0. (x + 2) × 4 – (–3) × 6 = 0 d’où 4x = –26 et x = –6,5.
l On conclut. M a pour coordonnées (–6,5 ; 0).
Mise en pratique Pour tous les exercices, on se place dans un repère 1O ; ai, aj 2.
1 On donne les points A(–2 ; –1), B(0 ; 4), 4 On donne la figure suivante.
C(2 ; –3) et D(6 ; –1).
5 B
1. M(x ; 0) est un point de l’axe des abscisses.
Pour quelle valeur de x les points A, B, M sont-ils A 3
alignés ?
2. Démontrez alors que (CM)//(BD).
–2 j 2
2 On donne les points A(–3 ; 2) et B(–1 ; 7). –3 O i 5
11
1
Le point M –6 ; –
2 2
est-il un point de (AB) ?
y D
3 On donne les points A(3 ; 2), B(7 ; 3), C(–3 ; y) C
–4
et D(1 ; –3).
Calculez y pour que les droites (AB) et (CD) soient Pour quelle valeur de y les vecteurs YAB et YCD
parallèles. sont-ils colinéaires ?
Méthode Solution
l On fait une figure.
C
D B
Mise en pratique
Méthode Solution
Mise en pratique Pour tous les exercices, on se place dans un repère 1O ; ai, aj 2.
10 Dans chacun des cas suivants, trouvez une 13 Représentez graphiquement chacune des
équation cartésienne de la droite d. droites suivantes.
a) A(–2 ; 5) est un point de d et au = 2ai + 3aj un a) d1 passe par A(1 ; 2) et a pour vecteur directeur
vecteur directeur de d. au = ai – 3aj.
b) d passe par A(–5 ; 3) et a pour coefficient b) d a pour équation 5x – 4y – 9 = 0.
2 2
directeur m = . d
3 c) 3 passe par B(2 ; 4) et a pour coefficient
1
11 On donne les points A(1 ; –1) et B(3 ; 2). directeur .
2
Trouvez une équation cartésienne de la droite
d passant par le point C(–4 ; 6) et de vecteur 14 Trouvez une équation cartésienne de la
directeur YAB. droite d d’équation :
2 1
y = x – .
12 d a pour équation 2x – 3y + 5 = 0. Trouvez une 3 5
équation de ∆, parallèle à d passant par A(–1 ; 2). Le vecteur au(3 ; 2) est-il un vecteur directeur de d ?
j
–3 O i 2 4 x
Δ
–2
C
Méthode Solution
1. On définit une droite par un point et un 1. M(x ; y) est un point quelconque de
vecteur directeur. la droite (AB).
On traduit l’appartenance de M par la relation Dire que « M appartient à la droite (AB) »
de colinéarité. équivaut à dire que « UAM et YAB sont
colinéaires ».
UAM a pour coordonnées (x – 2 ; y – 3) et
YAB(2 ; 2).
La condition de colinéarité se traduit par :
2(x – 2) – 2(y – 3) = 0 soit 2x – 2y + 2 = 0.
l On simplifie et on conclut. La droite (AB) a pour équation cartésienne :
x – y + 1 = 0.
2. YCD est un vecteur directeur de ∆. 2. Dire que « M(x ; y) est un point de ∆ »
On reprend la méthode de la question 1. équivaut à dire que « les vecteurs UAM et YCD »
Remarque
sont colinéaires.
UAM a pour coordonnées (x – 2 ; y – 3) et
Pour chacune des questions, on peut se ramener aux YCD(–5 ; 4).
conditions du résolu C en définissant la droite par un point
et un vecteur directeur. La colinéarité de UAM et YCD se traduit par :
4(x – 2) + 5(y – 3) = 0 soit 4x + 5y – 23 = 0.
La droite ∆ a pour équation cartésienne :
4x + 5y – 23 = 0.
Mise en pratique Pour tous les exercices, on se place dans un repère 1O ; ai, aj 2.
16 Trouvez une équation cartésienne de la 18 On donne A(2 ; 3), B(5 ; 7) et C(–7 ; –9).
droite d dans chacun des cas suivants. Le point C est-il un point de la droite (AB) ?
a) d est parallèle à la droite ∆ d’équation : 19 On donne A(2 ; 3), B(–2 ; 1) et C(1 ; –2).
2x – y + 3 = 0 Trouvez une équation de la médiane issue de B
et passe par A(0 ; 1). dans le triangle ABC.
Méthode Solution
Mise en pratique Pour tous les exercices, on se place dans un repère 1O ; ai, aj 2.
20 Dans chacun des cas suivants, dites si 3. Quelles sont les coordonnées de leur point
les droites d et ∆ distinctes sont parallèles ou d’intersection ?
sécantes. 22 A(–1 ; 2) et B(3 ; 5) sont deux points d’une
4 5
a) d : x – y + 2 = 0 et ∆ : x – y + 3 = 0. droite d. La droite d’ passe par O et a pour coeffi-
7 3
–9 cient directeur 0,75.
b) d a pour vecteur directeur au = ai + 3aj et ∆ a Les droites d et d’ sont-elles parallèles ?
2
pour équation 2x + 3y – 3 = 0.
c) d : 2x – 3y + 5 = 0 et ∆ : 0,4x – 0,6y + 8 = 0. 23 Comment choisir le nombre m pour que
les droites d et ∆ d’équations respectives
21 1. Démontrez que les droites d’équations 2x – 3y + 4 = 0 et mx – 2y + 2 = 0 soient parallèles ?
respectives 5x – 2y – 4 = 0 et y = –2,5x + 0,5 ne 24 Pour quelle valeur du nombre m les
sont pas parallèles. droites d et ∆ d’équations respectives 3x + y = 0 et
2. Tracez ces droites dans le repère 1O ; ai, aj 2. (2m – 1)x + (m – 3)y – 1 = 0 sont-elles parallèles ?
Exercice résolu F
1 1
ABCD est un parallélogramme, les points P et Q sont tels que YAP = UAD et UAQ = – UAB.
3 2
1. Déterminez les coordonnées des points B, C et D dans le repère 1A ; UAQ, YAP2.
2. Démontrez que les points C, P et Q sont alignés.
Méthode Solution
1. l On fait une figure. 1. C D
Note
Dans le repère (A ; rAQ, rAP) on a Q(1 ; 0) et P(0 ; 1). P
B A Q
1
l On exprime les vecteurs en fonction YAP = UAD donc UAD = 3YAP et D a pour
3
de UAQ et YAP. coordonnées (0 ; 3).
1
UAQ = – YAB donc YAB = –2UAQ et B(–2 ; 0).
2
l On utilise la règle du parallélogramme. Comme ABCD est un parallélogramme :
Attention UAC = YAB + UAD = –2UAQ + 3YAP donc C a pour
coordonnées (–2 ; 3).
Bien noter les coordonnées dans le bon ordre.
Mise en pratique
EXERCICES
27 Questions sur le cours 28 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou
Pour toutes les questions on se place dans un fausses ? Justifiez votre réponse.
repère 1O ; ai, aj 2. On se place dans un repère 1O ; ai, aj 2.
a) La droite d’équation ax + by + c = 0 (a ≠ 0 ou a) On donne les points A(–3 ; –5), B(5 ; 8) et C(3 ; 5).
b ≠ 0) a pour vecteur directeur au(…… ; ……). Les vecteurs YAB et UOC sont colinéaires.
b) L’équation d’une droite parallèle à l’axe des b) Les droites d’équations 8x + 2y + 6 = 0
3
ordonnées est de la forme …… . et 3x + y – 5 = 0 sont parallèles.
4
c) Dire que les vecteurs au(x ; y) et av(x’ ; y’) sont c) au(3 ; 4) et av(2,4 ; 3,2) sont deux vecteurs directeurs
colinéaires équivaut à dire que …… . d’une même droite.
d) La droite d’équation y = mx + p a pour vecteur d) Pour toute droite il existe un vecteur directeur.
directeur au(1 ; ……). e) Pour toute droite il existe un coefficient directeur.
x y
e) Dire que les droites d’équations y = mx + p et f) + – 1 = 0 et 3x + 2y – 6 = 0 sont des
2 3
y = m’x + p’ sont parallèles équivaut à dire que …… . équations d’une même droite.
a) Trouvez une équation de (DI) puis de (BJ). Objectif Démontrer que les points P, M et Q sont
b) Déduisez-en les coordonnées de G. alignés et que la droite (PQ) garde une direction fixe,
quel que soit le point M choisi.
4. On connaît l’abscisse de K. Notons y son ordonnée.
32 Étudier la position relative de trois droites Quelles sont les coordonnées des points B, C et D ?
Dans un repère 1O ; ai, aj 2,
l la droite d1 passe par les points A(3 ; –2) et B(7 ; 2) ; 2. M varie sur ]BD[.
l la droite d a pour équation 2x – y + 5 = 0 ;
On prend l’initiative de noter m l’abscisse de M avec
2
l la droite d passe par le point O et a pour coefficient
0 < m < 1.
3
3 Il reste à calculer les coordonnées de N, P et Q en
directeur m = .
2 fonction de m.
Objectif Démontrer que les droites sont concou- Mais au préalable il faut trouver l’ordonnée de M.
rantes.
a) En traduisant l’alignement des points D, B et M,
Vous pouvez utiliser GeoGebra. trouvez l’ordonnée du point M en fonction de m.
1. Construisez les droites d1, d2, d3 dans un repère 1O ; ai, aj 2.
b) Démontrez que le point N a pour coordonnées
2. Pour démontrer que trois droites sont concourantes (2m – 1 ; 1 – 2m).
un moyen consiste à chercher, par exemple, si d2 et d3 c) Déduisez-en les coordonnées des points P et Q.
sont sécantes en M et de vérifier ensuite que M est un d) Vérifiez que les vecteurs UPM, YPQ et YAC sont colinéaires
point de d1.
puis concluez.
activités de recherche
À l’aide d’un repère bien choisi, démontrez l’alignement 2. La droite (AK) coupe (BC) en G.
de ces trois points. Trouver le nombre k tel que YBG = kYBC.
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de la géométrie.
Jean-Baptiste Delambre
Chap. 10
Giusto Bellavitis
(1803-1880)
Mathématicien et homme politique italien. Route surface
Il est connu pour ses travaux sur « l’équipollence
des segments de droites dans le plan » (Vitesse surface)
(1835-1837). C’est une préfiguration de la notion vs
de vecteurs et du calcul vectoriel actuel. (Courant)
Dans un repère orthornormé 1O ; ai, aj 2 on donne les points A(–1 ; –1), B(–1 ; 0) et C(0 ; –1). est la courbe
1
d’équation y = . M est un point quelconque. M se projette orthogonalement en P sur l’axe des
x
abscisses et en Q sur l’axe des ordonnées du plan. On souhaite étudier la position relative des droites
(BQ), (AM) et (CP) suivant la position du point M.
1. Réaliser la figure
outil 1
activités de recherche
3. Démontrer
Notons (a ; b) les coordonnées du point M.
a) l Calculez les coordonnées des vecteurs UAM, UBQ et UCP
en fonction de a et b.
l Démontrez que ces vecteurs sont colinéaires si et
seulement si ab = 1.
l Que dire alors des droites (AM), (BQ) et (CP) lorsque M est
un point de ?
b) On suppose dans cette question que ab ≠ 1 (donc M ∉ ).
l Démontrez que la droite (BQ) a pour équation bx – y + b = 0.
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2 on donne les points A(1 ; 0), B(0 ; 1) et C(–1 ; 0).
d est la droite passant par O de coefficient directeur m
(m est un nombre différent de 0, de 1 et de –1).
La droite d coupe la droite (AB) en M et la droite (BC) en N.
Les droites (MC) et (AN) se coupent en P.
L’objectif est de trouver sur quelle ligne se déplace P
activités de recherche
lorsque la droite d pivote autour de O.
1. Réaliser la figure
a) Affichez la grille et créez les points O, A, B et C, puis
tracez les droites (AB) et (BC).
outil 1
b) Créez un curseur pour le paramètre m. Réglages :
–10 m 10 ; incrément : 0,1.
outil 3
c) Créez la droite d d’équation y = mx, puis les points M, N.
d) Tracez les droites (MC) et (NA), puis créez le point P.
3. Démontrer
a) l Trouvez une équation de la droite (AB) puis de la droite (BC).
lDéduisez-en, en fonction de m, les coordonnées des points M et N.
b) l Démontrez que le vecteur au(2 + m ; m) est un vecteur directeur de la droite (CM).
l Déduisez-en une équation de la droite (CM).
c) l Démontrez que le vecteur av(2 – m ; m) est un vecteur directeur de la droite (AN).
l Déduisez-en une équation de la droite (AN).
1. Démontrez que : 67 ABC est un triangle. Les points I et J sont tels que :
YAP = YAB – 2RAI – 2RIC. A C 1
PAI = YAB et RAJ = 4YAC.
4
2. Déduisez-en que YAP et RIC sont colinéaires. Après avoir choisi un repère, démontrez que les droites
Que dire alors des droites (AP) et (CI) ? (IC) et (BJ) sont parallèles.
1. Quelle est la droite qui a pour équation 2x – y – 4 = 0 ? 77 Les droites d1 et d2 ont respectivement pour
équation 3x – 2y – 8 = 0 et 5x + 4y – 6 = 0.
2. Trouvez une équation pour chacune des trois autres
droites. La droite ∆ a pour équation :
2mx – (m + 1)y – 8 = 0.
72 La droite d passe par le point A et au est un vecteur Comment choisir le réel m pour que ces trois droites
directeur. soient concourantes ?
La droite d’ passe par B et av est un vecteur directeur.
78 Équation cartésienne d’une droite particulière
A est un point de l’axe des abs- B
q x y
u B cisses de coordonnées (p ; 0) et B + –1=0
p q
un point de l’axe des ordonnées
de coordonnées (0 ; q) avec p ≠ 0
j A
et q ≠ 0. O i p
A
v
j
O i 1. Démontrez que la droite (AB) a pour équation :
x y
+ – 1 = 0.
p q
1. a) Reproduisez la figure ci-dessous et tracez les 2. On donne les points C(3 ; 0) et D(0 ; –2). Déduisez-en,
droites d et d’. sans calcul, une équation de la droite (CD).
j C A
O i 2 5
C
K
–3 D
4 D
C’
On choisit le repère 1A ; YAB, YAC2.
1. Trouvez une équation de (A’K) puis de (C’K).
J N
2 2. a) Déduisez-en les coordonnées de I et J.
b) Quel lien existe-t-il entre les vecteurs YAJ, PJI et PIB ?
P C
j
A M I B Position relative
i 3 4 de deux droites
Prendre toutes
les initiatives
92 au, av et rw sont trois vecteurs tels que :
Avec les tice au + av = 2rw
90 Un parallélisme étonnant 5 av – 3au = 4rw.
l Dans un repère 1O ; ai, aj 2 on donne les points A(–2 ; 0), Démontrez que au et av sont colinéaires et trouvez le
B(0 ; –3) et C(0 ; 4). M est un point de l’axe des abscisses nombre k tel que av = kau.
distinct de A et O. La droite d, parallèle à (AB) passant par
93 ABC est un triangle. À tout nombre m, m ≠ 1,
M, coupe l’axe des ordonnées en J. La droite ∆, parallèle on associe les points P et Q tels que :
à (CM) et passant par B, coupe l’axe des abscisses en I. YAP = YAB + mYAC
On s’intéresse au comportement de la droite (IJ) lorsque UAQ = (m + 1)YAB + YBC.
M décrit l’axe des abscisses privé du point O. Démontrez que le vecteur YPQ est colinéaire à un vec-
1. Expérimenter avec GeoGebra teur fixe que l’on précisera.
a) Affichez la grille et créez les points A, B, C.
94 ABC est un triangle. I et J sont deux points tels
b) Créez un point M quelconque distinct de A et O. que :
c) Créez les droites d et ∆ puis les points I et J. 4PAI = YAB et 3RAJ = 2YAC.
d) Créez la droite (IJ). La droite (IJ) coupe la droite (BC) en K.
e) Affichez dans la fenêtre algèbre son équation sous la K
forme y = mx + p. C
f) Déplacez le point M sur l’axe des abscisses. Que
J
pouvez-vous conjecturer pour la droite (IJ) ?
2. Démontrer I
On note m l’abscisse de M avec m ≠ 0 et m ≠ –2. A B
a) Calculez les coordonnées de I et J. Trouvez les nombres k et t tels que :
b) Démontrez que PIJ est colinéaire à YAC. YKB = kYBC et RK J = t PIJ.
Concluez.
EXERCICES
95 Équations de droites et alignement On choisit le repère 1A ; YAB, YAC2.
ABC est un triangle. 1. Calculez les coordonnées des points I, J et K en fonc-
O est un point tel que : tion de t.
1
YBO = YBC. 2. Pour quelle valeur de t non nulle les points I, J et K
3
d1 et d2 sont deux droites parallèles passant respective- sont-ils alignés ? Vérifiez à l’aide d’un dessin.
ment par B et C.
La parallèle à (AB) passant par O coupe la droite d2 en J 99 Écrire un algorithme H M IQ U E
A L G O R IT
et la parallèle à (AC) passant par O coupe la droite d1 Dans un repère 1O ; ai, aj 2, on donne les points M(xM ; yM)
en I. et N(xN ; yN).
C On rappelle que le vecteur au(–b ; a), avec a ≠ 0 ou
d2
b ≠ 0, est un vecteur directeur de la droite d’équation
cartésienne ax + by + c = 0.
J Le but de l’algorithme ci-dessous est de déterminer
O une équation cartésienne ax + by + c = 0 de la droite
d1
(MN), lorsque M et N sont distincts.
A B
I
Le but de l’exercice est de démontrer l’alignement des
points A, I et J.
On choisit le repère 1A ; YAB, YAC2.
1. Quelles sont les coordonnées de O ?
2. Le vecteur au(1 ; m) est un vecteur directeur des droites
d1 et d2, (m ≠ 0).
a) Trouvez une équation de d1 et d2.
b) Déduisez-en les coordonnées de I et J. Concluez.
96 Droites concourantes
Dans un repère 1O ; ai, aj 2, la droite d1 passe par le point
A(4 ; 3) et a pour vecteur directeur au(3 ; 2). La droite d2
passe par B(6 ; 0) et a pour vecteur directeur av(2 ; –1).
d3 est une droite passant par C(4 ; –2) et rw est un de ses
vecteurs directeurs.
Démontrez que d1, d2 et d3 sont concourantes si et
seulement si rw est colinéaire au vecteur 4ai – 9aj.
97 Droites concourantes
ABCD est un rectangle. Les points I, J,K et L sont tels que :
l 3PAI = YAB l 4RA J = UAD l 8YBK = 3YBC l 6RDL = YDC.
b) Démontrez votre conjecture. 2 celui qui vous paraît le mieux adapté au problème posé.
Justifiez votre choix. 7
B De l’alignement au parallélisme 2. a) Votre repère étant choisi, calculez les coordonnées
D J C de I, J et C.
b) Déduisez-en celles de K, puis le nombre k. 8
E Sont-elles concourantes ?
O I A Sur les côtés du triangle ABC
M
N J les divisions sont régulières.
K
1. Quelles sont les coordon-
A B nées des points I, J et K dans
le repère 1B ; YBC, YBA2 ? 9
ABCD est un rectangle de centre O. Les points I et J sont
les milieux respectifs de [BC] et [CD]. 2.
B I C Démontrez que les droites
Les points M et N sont tels que : (AI), (BJ) et (CK) sont concou-
4UOM + YOI = a0 et 3YON + YOJ = a0. rantes. 10
On choisit le repère 1O ; YOI ; YOJ2.
F Savoir traduire une colinéarité
1. a) Quelles sont les coordonnées de A, B, C et D dans
ABC est un triangle
ce repère ? 1 1
1. Construisez le point D tel que YAD = – YAB + YAC.
b) Calculez les coordonnées de M et N. 3 2 3
11
2. Démontrez que :
a) les points D, M, N sont alignés ; 4 2. La droite (BD) coupe la droite (AC) en K. On se propose
de trouver le nombre k tel que YAK = kYAC.
b) les droites (AM) et (CN) sont parallèles.
On choisit le repère 1A ; YAB, YAC2.
C ABC est un triangle. a) Quelles sont les coordonnées de D dans ce repère ?
1. On souhaite construire le point G tel que b) Déduisez-en celles de K et concluez. 12
YGA + 2YGB + YGC = a0.
G Un alignement 13
a) On note I le milieu de [AC]. Démontrez que
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, on donne les points
YGA + YGC = 2RGI.
A(6 ; – 1), B(4 ; 5) et C(– 2 ; – 1).
b) Déduisez-en que G est le milieu de [BI]. K est le point de la droite (BC) d’abscisse –5, J est le
Construisez G. 5
milieu de [AB]. La droite (AC) coupe l’axe des ordonnées
2. a) Construisez le point D tel que YAD = 2YAB + YAC. en I.
b) Démontrez que les points A, G et D sont alignés. 6 Démontrez que les points I, J et K sont alignés.
D’un siècle
à un autre
L’effet visuel « Bullet Time » a été remis à la mode par
le film Matrix (1999). Cela consiste à installer une série
d’appareils photographiques tout autour de l’action
afin de la capturer sous tous les angles. La somme
de ces images est travaillée par ordinateur pour obtenir
une scène tridimensionnelle qui peut alors être utilisée
dans le film, donnant l’illusion de mouvements
de caméras impossibles.
Jean-Robert Argand, avec sa vision géométrique En savoir plus sur
des nombres, a opéré un rapprochement déterminant Jean-Robert Argand
entre la géométrie et l’algèbre.
Chercheurs d’hier p. 203
+ B
A’ A
sin x M (x) O
A’ A
O cos x N
B’
1. a) Comparez les coordonnées de M et N.
B’ b) Déduisez-en les expressions de cos (x + π) et sin (x + π)
l Valeurs remarquables en fonction de cos x et sin x.
x
π π π π 2. Donnez les valeurs exactes du cosinus et du sinus
6 4 3 2 4π 7π 5π
de chacun des nombres ; ; .
13 12 1 3 6 4
cos x 0
2 2 2 4 Sur un cercle trigonométrique, placez les points M
1 12 13 3π π
sin x 1 et N associés aux nombres et – , puis donnez
2 2 2 4 6
3π
les valeurs exactes de cos
4 2 π
et de sin – .
6 1 2
Relation trigonométrique
fondamentale
Pour tout nombre x : 3 π
4
5 x est un nombre de l’intervalle I = – ; 0 tel que
1 2
(cos x)2 + (sin x)2 = 1. cos x = .
3
8
1. Démontrez que sin2 x = .
9
2. a) Sur un cercle trigonométrique, coloriez l’ensemble
des points M associés aux nombres de l’intervalle I.
b) Quel est le signe de sin x ?
c) Déduisez-en la valeur exacte de sin x.
Activité 1 le radian
1 a) Avec GeoGebra, après avoir effacé les axes, créez deux vecteurs
YAB = au et UCD = av, puis un cercle trigonométrique de centre O.
b) Saisissez : M = O + u et N = O + v.
c) Créez les demi-droites [OM) et [ON), puis les intersections respectives,
E et F, de ces demi-droites et du cercle .
d) Enfin, créez les vecteurs YOE et YOF. outil 7 outil 8
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
ray
Le rayon incident se réfléchit sur un miroir à deux pans (OA et OB). B normale
éch
Figure 1
Définition 2 Un angle de 1 radian est un angle interceptant, sur un cercle, un arc de
longueur égale au rayon du cercle. r r
1
O r
Relation entre radians et degrés
l Sur le cercle trigonométrique (figure 1) la longueur de l’arc AA’ est π donc,
en radians, kAOA’ = π. Mais en degrés, kAOA’ = 180°, donc π radians correspond Figure 2
à 180°.
l Les mesures en radians sont proportionnelles degrés d 180° 90° 60° 45° 30°
aux mesures en degrés. D’où le tableau de π π π π
proportionnalité ci-contre. radians a π
2 3 4 6
Conventions d’écriture
L’usage est de noter au, av 2 un angle de vecteurs et de confondre un angle avec l’une de ses mesures.
π π
On écrit au, av 2 = ou au, av 2 = + 2kπ. Donc si x est une mesure de au, av 2, toute autre mesure
4 4
s’écrit y = x + 2kπ, k ∈ .
lParmi les mesures x + 2kp de l’angle orienté au, av 2 de deux vecteurs non nuls, il en existe une
et une seule dans l’intervalle I = ]–p ; p]. Cette mesure est la mesure principale de au, av 2.
lLa valeur absolue de la mesure principale de au, av 2 est égale à la mesure, en radians, de l’angle
géométrique défini par au et av.
Souvent, la mesure principale de au, av 2 s’obtient à partir de l’une de ses mesures a en écrivant
après division : a = b + k(2p) avec –p < b < p.
Exemples
37 1
l
6 1
p = 6 +
6 2 π
p = + 3(2p) ; la mesure principale est .
6
π
6
202π 1 2π 2π
l
3
= 67 + 1
3 2
π
3
π
p = + 67p = 68p – p + = – + 34(2p) ; la mesure principale est donc – .
3 3 3
2π
L’angle géométrique associé a pour mesure – =
3
2π
3|. |
2.3 Cosinus et sinus d’un angle orienté de vecteurs
Si a est une mesure en radians de l’angle orienté au, av 2, alors toute autre mesure est du type
a + 2kp. Or, sur le cercle trigonométrique, a et a + 2kp sont associés au même point M donc
cos (a + 2kp) = cos a et sin (a + 2kp) = sin a.
Définition 4 Le cosinus (resp. le sinus) d’un angle orienté au, av 2 est le cosinus (resp. le sinus) de l’une
quelconque de ses mesures en radians. On note cos au, av 2 (resp. sin au, av 2).
Théorème 1 l au et av sont colinéaires et de même sens lau et av sont colinéaires et de sens contraires
équivaut à 1 au, av 2 = 0. équivaut à 1 au, av 2 = p.
u + +
v u v
D
Exemple. Avec la figure ci-contre : +
/
3
1 YBA, UCD2 = 1 YBA, UBC 2 + 1 UBC, UCD2. w
3π π 5π – 3/ v
Donc 1 YBA, UCD2 = – + = – . 4 C
4 3 12 v
A
u B
Conséquences
Pour tous vecteurs non nuls au et av :
1 av, au 2 = – au, av 2 2 au, –av 2 = au, av 2 + p 3 –au, av 2 = au, av 2 + p 4 –au, –av 2 = au, av 2
v v
v v
u –u u
–v –v
u –u u
figure 1 figure 2 figure 3 figure 4
Démonstrations
On démontre de la même
1 au, au 2 = 0. Or, d’après la relation de Chasles, au, au 2 = au, av 2 + av, au 2. façon les règles 3 et 4 .
Voir ROC, exercice 74.
Donc au, av 2 + av, au 2 = 0, soit av, au 2 = – au, av 2.
2 au, –av 2 = au, av 2 + av, –av 2. Or av, –av 2 = p, donc au, –av 2 = au, av 2 + p.
EXERCICES
Objectif 1 Calculer le cosinus et le sinus d’angles associés
l On appelle angles associés à un angle orienté de mesure x en radians les angles dont une mesure
π π
est : –x, π – x, π + x, – x, + x.
2 2
l À l’aide d’une figure, on peut déterminer les expressions des cosinus et sinus d’angles associés.
Pour cela, on trace un cercle trigonométrique, puis on place le point M associé à x et le point M’
π π
associé à –x, π – x, π + x, – x ou + x.
2 2
B B B M (x)
M (x)
(/ – x) M’ M (x)
A’ A A’ A A’ A
O O O
B’ M’ (–x) B’ (/ + x) M’ B’
cos (–x) = cos x cos (π – x) = –cos x cos (π + x) = –cos x
sin (–x) = –sin x sin (π – x) = sin x sin (π + x) = –sin x
/–x /+x B
B M’ M’
2 2
M (x)
cos
π
2 1 2
– x = sin x
A’ A 2 1
M (x) cos π + x = –sin x
2
A’ O A O
sin 1 π2 – x2 = cos x sin
π
2 1
+ x = cos x 2
B’ B’
Mise en pratique
5
x = + 2kπ, k ∈ /
3 M’ –
π 3
x = – + 2kπ, k ∈ Z
3
2. On utilise un cercle trigonométrique. 2. Sur , il existe 5/ /
On repère les points d’ordonnée sin a. deux points M M sin 5/ M’ 6
6 6
et M’ d’ordonnée
5π
sin .
6
Donc les solutions de l’équation sont :
5π
5
x = + 2kπ, k ∈ Z
6
π
x = + 2kπ, k ∈ Z
6
Mise en pratique
5 Résolvez dans les équations suivantes. 8 Résoudre une équation du type cos x = c
2π 5π ou sin x = s
a) cos x = cos . b) sin x = sin .
3 4
1. Dans cette question, on veut résoudre l’équa-
5π 5π
1
c) sin x = sin –
6 2. d) cos x = cos
6
. 1
tion cos x = – dans l’intervalle [0 ; 2π[ .
2
6 Trouvez les nombres x de l’intervalle [0 ; 2π[ a) Justifiez l’affirmation :
tels que : 1
π π 3π « résoudre cos x = – » équivaut à « résoudre
a) cos x = cos ; b) sin x = sin ; c) cos x = cos . 2
3 6 4 2π
cos x = cos ».
7 Trouvez les nombres x de l’intervalle [–π ; π[ 3
tels que : b) Résolvez alors l’équation.
1 2π
a) sin x = sin – ;
4
π
b) cos x = cos ;
6
2. Reprenez la démarche de la question 1. pour
13
2π résoudre l’équation sin x = dans l’intervalle
1 2π
c) sin x = sin – ;
3
d) cos x = cos
3
.
[0 ; π].
2
Exercice résolu C
Dans le plan orienté, ABCD est un trapèze rectangle, ADC un triangle D C +
rectangle isocèle et CAB un triangle isocèle.
Trouvez, en radians, la mesure principale des angles orientés suivants.
a) 1 UAD, UAC 2 b) 1 YCB, YBA2 c) 1 YBC, UAD2
Méthode Solution A B
B C
Méthode Solution
l On cherche, par exemple, une mesure 1 YAB, YDE2 = 1 YAB, YBC2 + 1 YBC, UCD2 + 1 UCD, YDE2.
de l’angle 1 YAB, YDE2. On utilise la relation
de Chasles afin d’exploiter les angles connus 1 YAB, YBC2 = 1 YBA, YBC2 + π
de la figure. 5π π
soit 1 YAB, YBC2 = – +π= .
6 6
l On applique 1–au, av 2 = 1 au, av 2 + π. 1 YBC, UCD2 = 1 YCB, UCD2 + π soit 1 YBC, UCD2 = π .
2
1 UCD, YDE2 = 1 UDC, YDE2 + π = π + π = 4π .
3 3
π π 4π π 3π 8π
1 YAB, YDE2 = + + = + + = 2π.
6 2 3 6 6 6
Ainsi, la mesure principale de 1 YAB, YDE2 est
égale à 0.
l On conclut. Les vecteurs YAB et YDE sont colinéaires donc
les droites (AB) et (DE) sont parallèles.
12 Sur la figure ci-dessous, (AB) et (DE) sont 14 1. En utilisant la figure, justifiez que :
deux droites parallèles. 1 YAD, YCB2 = 1 YAD, YAC2 + 1 YCA, YCB2 + π.
C 2. Déduisez-en la mesure principale de 1 YAD, YCB2.
D
/ ?
– 2/ A /
3 4 3
D E
A B /
2
1. Justifiez l’égalité :
1 YDE, UDC2 = 1 YDE, YBA2 + 1 YBA, YBC2 + 1 YCB, UCD2. B C
2. Déduisez-en la mesure principale de 1 YDE, UDC2. 15 A, B, C, D et E sont des points deux à deux
distincts ; 1 YAB, YAC2 = a, 1 YAC, YAD2 = b, 1 YAB, YAE2 = c.
13 Le triangle ABC est rec- C
1. Justifiez l’égalité :
π
tangle en A et 1 YCA, YCB2 = . 1 YAD, YAE2 = – 1 YAC, YAD2 – 1 YAB, YAC2 + 1 YAB, YAE2.
5 /
1. Justifiez l’égalité : 2. a) On suppose que les droites (AD) et (AE) sont
5
1 YBA, YCB2 = 1 YAB, YAC2 + 1 YCA, YCB2. perpendiculaires. Quelle relation lie a, b et c ?
7π 4π 2π
A B b) On suppose que a = ,b= et c = . Les
12 3 5
2. Déduisez-en la mesure principale de 1 YBA, YCB2. droites (AD) et (AE) sont-elles perpendiculaires ?
EXERCICES
16 Questions sur le cours 17 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
a) a et d sont les mesures en radians et en degrés Justifiez votre réponse.
d’un angle. a et d sont liés par la relation …… a) Quels que soient les points A, B, C distincts :
1 YAB, YCB2 – 1 YBC, YAB2 = π.
b) Si b est la mesure principale de 1 au, av 2, alors b b) Si 1 au, av 2, 1 rw, av 2 et 1 at, rw 2 ont respectivement pour
appartient à l’intervalle …… π π 5π
mesure , – et – , alors au et at sont colinéaires.
4 3 12
c) Si b est la mesure principale de 1 au, av 2 et q la
c) Pour tout nombre x :
mesure de l’angle géométrique associé (b et q en
radians), alors b et q sont liés par la relation : sin1 π
2 2
– x – cos 1 2
π
2
– x + cos(π + x) + sin(3π – x) = 0.
F
E On note :
π 3π 5π 7π
S = sin2 + sin2 + sin2 + sin2 .
8 8 8 8
Objectif Prouver que les droites (AH) et (FG) sont
parallèles. Objectif En utilisant les angles associés, simplifier
l’écriture de S.
23 La figure ci-contre repré- 24 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé direct, est le
sente un écran radar. 1O ; ai, aj 2 cercle trigonométrique de centre O.
est un repère orthonormé
j 1. Construisez tous les 2/ B
direct du plan orienté. N /
O i points P de pour les- 3 M
D est le point du cercle de 4
π quels le triangle MNP
rayon 3 tel que 1 ai, UOD2 = – . j
2 est isocèle.
B est le point du cercle ’ de A’ A
π 2. Quelle est la mesure
rayon 4 tel que 1 ai, UOB2 = . O i
3 principale de l’angle
L’unité choisie est le kilomètre. Un observateur placé 1 ai, YOP2 pour chacune
en D dans une plaine peut-il apercevoir un objet situé des solutions trouvées ?
en B si la visibilité est de 6,5 kilomètres ? B’
activités de recherche
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de t uver !
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de la Géométrie.
Giusto Bellavitis
Chap. 7
Jean-Robert Argand
(1768-1822)
D’origine suisse et mathématicien amateur.
Des problèmes pratiques, telle la navigation,
montrent que les angles géométriques ne suffisent
plus et qu’il faut désormais considérer des angles
dont la mesure « dépasse 180° » ou dont la mesure
est négative. C’est en 1806 qu’Argand met en valeur
le repérage avec les angles orientés. Ses travaux seront
complétés 25 ans plus tard par Cauchy.
Couverture de l’Essai sur une manière
de représenter les quantités imaginaires
ur le Web http://www.chronomath.com/
S dans les constructions géométriques
chrono/argand.html publié en 1806.
π
Dans le plan orienté, ABC est un triangle rectangle isocèle tel que 1 YAB, YAC2 = .
2
D est le milieu du segment [BC]. Le point E est le symétrique de D par rapport au segment [AC]. M est
un point de la droite ∆ médiatrice de [AC] ; M est distinct de E. La droite (CM) coupe la droite (AD) en F.
On s’intéresse à la position relative des droites (AM) et (FB).
activités de recherche
1. Réaliser la figure
a) Affichez la grille et effacez les axes.
Créez le triangle ABC et le point D. outil 1
b) Créez la droite ∆ et le point E. (∆ sera aussi désignée
par (xy).)
c) Créez M, point quelconque de ∆, puis créez le point F.
d) Créez les droites (AM) et (FB).
3. Démontrer
La démonstration avec les angles géométriques nécessite l’étude des six cas de figures, alors que le
raisonnement avec les angles orientés est valable dans tous les cas.
Note
On admettra que la symétrie orthogonale a) Justifiez que :
+ P
change la mesure d’un angle orienté en son 1 UAM, UAC2 = – 1 UCM, YCA2 et 1 RBA, YBF2 = – 1 YCA, YCF2.
opposée : O O’ b) Utilisez la relation de Chasles :
1 YOO’, ROQ 2 = – 1 YOO’, ROP 2. 1 ZAM, YBF2 = 1 ZAM, UAC 2 + 1 YAC, YBA2 + 1 YBA, YBF 2
Q π
pour démontrer que 1 UAM, B Y F 2 = – 1 UCM, C Y F 2.
2
c) Pourquoi 1 UCM, YCF 2 = 0 ou 1 UCM, YCF 2 = π ?
d) Concluez.
EXERCICES
de tête Angles orientés
N B 35 Mesure principale H M IQ U E
/ A L G O R IT
M
6 1. L’algorithme (partiel) ci-dessous, écrit avec Algo-
A’ A Box, a pour objectif de fournir la mesure principale
O
d’un angle x. Ainsi, cet algorithme donne la décom-
position de x sous la forme a + 2kp, avec a ∈ ]–p ; p]
B’ P et k un nombre entier naturel.
1. Quel est le nombre de l’intervalle [0 ; 2π[ associé à N ? Math.PI est la notation utilisée par le logiciel pour le
nombre p.
2. Quel est le nombre de l’intervalle [–π ; 0] associé à P ?
Complétez cet algorithme.
31 1O ; YOA, YOB2 est un repère orthonormé direct.
Complétez.
a) 1 YOP, ZOM2 = …… b) 1ZOM, UON2 = ……
c) 1 YOP, UON2 = ……
3/ B /
M
4 P 3
A’ A
O
/
N–
6
B’
32 Complétez.
a) 1 YAB, UAD2 = …… b) 1 YCB, UAD2 = ……
+ A
/ D
4
/
3
B C
39 Dans le plan orienté, + 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé direct, G le cercle de centre O et de
ABCD est un rectangle de centre D C rayon r. Si M est un point de (G) tel que 1 ai, YOM2 = q, alors M a pour
O tel que : / coordonnées (r cos q ; r sin q).
1 YAB, UAD2 = π et 1 YDA, YDB2 = π . 3 O
2 3 45 Dans un repère orthonormé direct 1O ; ai, aj 2, et ’
A B
sont les cercles de centre O et de rayons respectifs 4
Trouvez une mesure de 1 YOA, YOB2, puis de 1 UOD, YCB2. π
et 2. A est le point de tel que 1 ai, UOA2 = et B le point
3π 6
40 Dans le plan orienté, ABC C de ’ tel que 1 ai, UOB 2 = .
+ 4
est un triangle équilatéral de 1. a) Faites une figure et placez les points A et B.
centre O tel que : B’
O b) Quelle est la mesure principale de 1 UOA, UOB 2 ?
1 YAB, YAC2 = π . π
3
3 2. a) Démontrez que A a pour coordonnées 1213 ; 22 et
Trouvez une mesure de : A C’ B B 1–12 ; 122.
a) 1 YAC, UBB’2 b) 1 YOA, ZCC’ 2 c) 1 ZC’O, ZC’B’2 b) Déduisez-en que AB = 295 + 16 – 12.
A B
m
+
–/ C –/
2 3
– 3/
– 5/ 4
3/ C
6 m
3c ? 4
E /
A 3 cm B
2
1. Justifiez que :
1 YAB, YDE2 = 1 YAB, YBC2 + 1 YBC, UCD2 + 1 UCD, YDE2. D
π 16 – 12
2. Énoncez l’implication réciproque. Est-elle vraie ? 66 La valeur exacte de sin est .
12 4
Justifiez. π 16 + 12
1. Démontrez que la valeur exacte de cos est .
12 4
2. Déduisez-en les valeurs exactes du sinus et du
Lignes trigonométriques cosinus de :
5π 7π 11π
a) ; b) ; c) .
Pour les exercices 59 à 61 12 12 12
Trouvez les valeurs exactes du cosinus et du sinus
des nombres donnés. Vous pouvez commencer par
placer les points sur un cercle trigonométrique. Équations
7π 11π 13π
59 a) b) c) –
6 6 6 67 À l’aide d’un cercle trigonométrique , trouvez
9π 81π 107π les réels x de l’intervalle [–π ; π[ tels que :
60 a) b) c) – 5π
4 4 4 a) sin x = sin
6 1 2
;
π
b) cos x = cos ;
4
4π 71π 97π 13
61 a) b) c) – 1
c) sin x = – ; d) cos x = .
3 3 3 2 2
62 Simplifiez les expressions suivantes. 68 1. À l’aide d’un cercle trigonométrique , trouvez
l A = cos x –1π
2 2
– sin (x + π) + sin x –
π
2 1
– cos (x – π). 2 les réels x de l’intervalle [0 ; 2π[ tels que :
13 12 13
7π 7π a) cos x = ; b) sin x = ; c) cos x = – .
l B = cos 1
π
2 2
– x – sin x +
π
2 1+ cos
22 1
– x – sin x +
2
. 2 1 2 2 2 2
2. Trouvez les réels x de l’intervalle [–π ; π[ tels que :
l C = sin (π + x) + cos x +
π
2 1 2
+ cos (π – x) + sin x +
π
2
. 1 2 12 13
a) sin x = – ; b) cos x = ; c) sin x = – .
13
2 2 2
63 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé direct et le
69 Résolvez dans R les équations suivantes.
cercle trigonométrique de centre O. Les points N, P, Q
sont définis à partir de M comme indiqué sur la figure a) 2 sin x + 1 = 0 b) 12 cos x – 1 = 0
ci-dessous. c) 2 cos x + 13 = 0 d) 2 sin x + 12 = 0
B
M(x)
N 70 Avec la calculatrice
j
A’ i A À l’aide de la calculatrice, donnez une valeur en radians
O approchée à 10–2 près des solutions de l’équation dans
l’intervalle indiqué.
Q
Note
P B’ La calculatrice donne directement la valeur (exacte ou approchée) de x
1. Quels sont les réels de [0 ; 2π] associés à N, P et Q dans les intervalles suivants :
π π
respectivement ? 3 4
• pour cos x = a, x ∈ [0 ; π] ; • pour sin x = a, x ∈ – ; .
2 2
2. Simplifiez les écritures suivantes.
3π a) I = [0 ; π] ; cos x = 0,7.
a) cos x + cos x + 1π
2 2
+ cos (x + π) + cos x +
2
. 1 2 b) I = [–π ; π[ ;
1
sin x = .
3π 3
b) sin x + sin x + 1π
2 2
+ sin (x + π) + sin x +
2
. 1 2 c) I = [0 ; 2π[ ;
3
cos x = – .
7
208 Chapitre 8 ● Angles orientés et trigonométrie
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Pour les exercices 71 et 72 3. Démontrer
Donnez à l’aide de la calculatrice une valeur appro- On pourrait démontrer cette conjecture par disjonction
chée en radians à 10–3 près des solutions de l’équa- des cas. Mais en utilisant les angles orientés, on peut
tion dans l’intervalle I indiqué. faire une démonstration valable quel que soit le cas de
figure.
71 a) I = [0 ; π] ; cos x = 0,6.
2 a) Pourquoi CM = CN = CP ?
3 π π
b) I = – ;
2 2
; 4 sin x = – .
5 b) Pourquoi 1 YCM, YCA2 = 1 YCA, YCN2 et 1 YCB, YCP2 = 1 YCN, YCB2 ?
72 a) I = [–π ; π[ ; sin x = 0,4. Aide Utilisez le résultat de la note page 204.
5
b) I = [0 ; 2π[ ; sin x = .
6 c) En utilisant la relation de Chasles et les résultats de la
3 question b), démontrez que :
c) I = [0 ; 2π[ ; cos x = – .
7
1 UCM, YCP2 = 21 YCA, YCB2.
d) Concluez.
Avec les tice
73 Une équerre qui pivote
Dans le plan orienté, ABC est un triangle rectangle iso-
ROC Restitution organisée
de connaissances
π
cèle tel que 1 YAB, UAC 2 = . M est un point de la droite 74 Prérequis.
2
(AB), N est son symétrique par rapport à la droite (AC). Pour tous vecteurs au et av non nuls :
P le symétrique de N par rapport à la droite (BC). 1 av, au 2 = – 1 au, av 2 et 1 au, –av 2 = 1 au, av 2 + π.
1. Démonstration
a) Démontrez que :
1–au, –av 2 = 1 au, av 2 et 1–au, av 2 = 1 au, av 2 + π.
b) au, av, au’, av’ sont des vecteurs non nuls. Démontrez que :
1 au, av 2 = 1 au’, av’ 2 équivaut à 1 au, au’ 2 = 1 av, av’ 2.
2. Application
Dans le plan orienté, ABCD D C
est un parallélogramme tel
que 1 YAB, UAD2 = a, α ∈ R.
Calculez en fonction de a : _
a) 1 YBC, YBA2 ; b) 1 YCD, YCB2 ; A B
c) 1 YDA, YDC2.
x y _
Quel semble être, dans chacun des cas, la nature du 3 cm
triangle MCP ?
D
/
2 /
H 1
a) 2 sin x +
π
4 2
= 1 avec x ∈ [0 ; 2π[.
O
3
B 1
b) 2 cos x –
π
3 2
= 1 avec x ∈ [–π ; π[.
/
2 85 Le but de l’exercice est de résoudre dans R l’équa-
+ π
tion cos x = sin (1).
5 Aide
π 3π
A 1. Justifiez que sin = cos . π
5 10 sin x = cos 1 2 – x2.
1. Trouvez les mesures principales de : 2. Résolvez l’équation (1).
a) 1 YOA, UOH2 ; b) 1 UOD, YOB2 ; c) 1 UAD, UAO2 ; d) 1 YAB, UCD2.
86 Le but de l’exercice est de résoudre dans R l’équa-
2. Démontrez que les droites (AD) et (OH) sont π
tion sin x = cos (2).
perpendiculaires. 8
π
1. Trouvez un réel a tel que cos = sin a.
80 Trouvez la mesure + 8
A 2. Résolvez alors l’équation (2).
principale de 1 UAD, YBF 2, E D
puis celle de 1 YAE, YBC2. 87 Angles orientés et suites
/ 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé direct. À tout entier n,
3
B C on associe le point Mn du cercle de centre O et de rayon
8 π
tel que 1 ai ; OOMn2 = n .
2n 2
F 1. a) En prenant le centimètre pour unité, construisez
les points M0 , M1 , M2 , M3 , M4.
81 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé direct et le
cercle trigonométrique de centre O. b) Quelles sont les coordonnées de ces points dans le
repère 1O ; ai, aj 2 ?
1. a) Placez sur les points A, B, C et D associés
2π 5π 3π π 2. a) Quelle est la nature des triangles OMnMn+1 ?
respectivement à , , – et .
3 6 4 4 Justifiez.
b) Tracez la droite d d’équation y = –x. b) À l’aide du théorème de Pythagore, démontrez que :
2. La droite d coupe le segment [AB] en H. 815
MnMn+1 = .
a) Quelle est la mesure de l’angle 1 ai, UOH2 ? 2n+1
Produit scalaire
D’un siècle
à un autre
En mécanique quantique, la trajectoire d’un électron
n’est pas mesurable.
En revanche, cette partie de la physique
peut déterminer la probabilité de trouver un électron
dans une zone de l’espace proche du noyau atomique
(figure ci-dessus : vue d’artiste de l’orbitale atomique 4f).
C’est en réalisant un produit scalaire,
notion introduite par Hermann Grassmann,
En savoir plus sur
qu’on détermine cette probabilité. Hermann Günther
Grassmann
Chercheurs d’hier p. 227
ercle trigonométrique
C
et coordonnées d’un vecteur
Sur la figure ci-dessous, est le cercle 4 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé direct et
trigonométrique associé au repère orthonormé le cercle trigonométrique de centre O.
direct 1O ; ai, aj 2. On note α une mesure quelconque N B +
de l’angle 1 ai, au 2.
M j
+ N
B
M
u A’ O i A
j
_
A’ O i
B’
M est un point de et de la médiatrice du segment
B’ [OB] ; le point N est défini par ZON = 2ZOM.
Quelles sont les coordonnées de N ?
l M a pour coordonnées (cos α ; sin α).
l UON = au donc le vecteur au a pour coordonnées
les coordonnées de N, soit (ON cos α ; ON sin α).
Voir les corrigés p. 363
e e e
A B H x A H B x H A B x
1 Pour les trois cas de figures, démontrez que δ = AH2 – AB2 – BH2 (1).
2 l Figure 1 : A, B, H sont alignés dans cet ordre, donc AH = AB + BH.
Démontrez, à partir de (1), que δ = 2AB × BC × cos q.
l Figure 2 : A, H, B sont alignés dans cet ordre, donc AH = AB – BH.
Démontrez que δ = –2AB × BH = –2AB × BC × cos(p – q) = 2AB × BC × cos q.
l Figure 3 : H, A, B sont alignés dans cet ordre, donc AH = BH – AB.
Démontrez que δ = –2AB × BC × cos(p – q) = 2AB × BC × cos q.
Conclusion
δ 1
l Le nombre , égal à 3AC2 – AB2 – BC24 = AB × BC × cos q, est indépendant du cas de figure
2 2
envisagé. Il est appelé produit scalaire des vecteurs UAB et UBC, et se note UAB · UBC.
l Passons au cas général en posant au = UAB et av = UBC. Alors UAC = UAB + UBC = au + av. AB est la longueur
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
D C
ABCD et AEFG sont deux carrés de cotés respectifs 6 et 4 disposés
comme l’indique la figure ci-contre.
O
O est le milieu du segment [GD].
Les droites (OA) et (EB) sont-elles perpendiculaires ? G B
A
?
H
F E
A u B
1.3 Autres expressions du produit scalaire
En fonction des coordonnées (expression analytique)
Théorème 1 Dans un repère orthonormé, si au et av ont pour coordonnées respectives (x ; y) et (x’ ; y’), alors :
u · av = xx’ + yy’ . (2)
2 2
Démonstration. Dans ces conditions, i au i = x2 + y2 et i av i = x’ 2 + y’ 2.
Le vecteur au + av a pour coordonnées (x + x’ ; y + y’) donc :
i au + av i2 = 1x + x’22 + 1y + y’22 = x2 + x’ 2 + 2xx’ + y2 + y’ 2 + 2yy’.
1 2 2 2
Ainsi, en calculant au · av = 1i au + av i – i au i – i av i 2,
2
1
on obtient : au · av = 1 x2 + x’ 2 + 2xx’ + y2 + y’ 2 + 2yy’ – x2 – y2 – x’ 2 – y’ 22
2
soit après simplification : au · av = xx’ + yy’.
Conséquence
2
Si au a pour coordonnées (x ; y) dans un repère orthonormé, alors au = x2 + y2.
➜ p. 220
et de même sens. Notons M le point d’intersection de la demi- B
+
droite [OB) et du cercle trigonométrique de centre O.
M v
Calculons au · av = YOA · UOB. Dans le repère orthonormé 1O ; ai, aj 2 :
j
UOA a pour coordonnées (OA ; 0), e
UOB a pour coordonnées 1OB cos1 ai, UOB 2 ; OB sin1 ai, UOB 22 ou encore O i
A
u
1OB cos1 au, av 2 ; OB sin1 au, av 22 car 1 ai, UOB 2 = 1 au, av 2.
Donc, d’après le théorème 1 :
YOA · UOB = OA × 1OB cos1 au, av 22 + 0 × 1OB sin1 au, av 22
= OA × OB × cos1 au, av 2,
soit : au · av = i au i × i av i × cos1 au, av 2.
2 Règles de calculs
Théorème 3 Quels que soient les vecteurs au, av, rw et les nombres a et b :
1. au · av = av · au 2. au · 1av + rw 2 = au · av + au · rw 3. 1aau2 · 1bav 2 = (ab) au · av
au · 1av + rw 2 = x(x’ + x”) + y(y’ + y”) = xx’ + yy’ + xx” + yy” = au · av + au · rw.
5
Conséquences
2 2 2
● Exercice 81, l 1–au2 · av = –au · av (égalité 3, avec a = –1 et b = 1) l 1au + av 2 = au + av + 2au · av
Roc ➜ p. 234 2 2 2 2 2
l 1au – av 2 = au + av – 2au · av l 1au + av 2 · 1au – av2 = au – av
Théorème 4 Dire que deux vecteurs au et av sont orthogonaux équivaut à dire que au · av = 0.
Ainsi, dire que les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires équivaut à dire que YAB · UCD = 0.
4 Projection orthogonale
Le théorème suivant permet de ramener le calcul du produit scalaire de deux vecteurs au calcul du
produit scalaire de deux vecteurs colinéaires, calcul en général plus facile.
Théorème 5 YAB et UCD sont deux vecteurs non nuls. D
Les points C’ et D’ sont les projetés orthogonaux respective- C
ment de C et D sur la droite (AB). B’
Alors : YAB · UCD = YAB · IC’D’.
A’
Ceci est la 4e expression
du produit scalaire.
A B C’ D’
Remarques
l En considérant les projetés orthogonaux A’ et B’ des points A et B respectivement sur la droite
(CD), on obtient de même : YAB · UCD = IA’B’ · UCD.
l Par abus de langage, on dit que IC ’D’ est le projeté orthogonal de UCD sur YAB (en fait sur la droite
Pour calculer le produit scalaire YAB · UCD, on peut remplacer l’un des vecteurs YAB ou UCD par son
projeté orthogonal sur l’autre vecteur.
Autres conséquences
l Si an est un vecteur normal à d et au un vecteur directeur de d, alors : d’
• an est un vecteur directeur de toute droite d’ perpendiculaire à d ; n
• au est un vecteur normal à toute droite d’ perpendiculaire à d. n’
Conséquences
l d et d’ ont respectivement pour équations cartésiennes ax + by + c = 0 et a’x + b’y + c’ = 0.
D’après la conséquence 2 (§ 5.1) : « d et d’ sont perpendiculaires » équivaut à « aa’ + bb’ = 0 ».
l De même, si d et d’ ont respectivement pour équations réduites y = mx + p et y = m’x + p’, alors :
« d et d’ sont perpendiculaires » équivaut à « mm’ = –1 »
En effet, an(m ; –1) et rn’(m’ ; –1) sont des vecteurs normaux à d et d’.
2 j C v
2
45° u
A B O i1 4 4
3 A B
B –1 u
Méthode Solution
l Figure 1 : on connaît les normes des deux l Figure 1 : au · av = AB × AC × cos 45°
vecteurs et l’angle géométrique associé. 12
soit : au · av = 3 × 2 × 2 = 312.
On choisit donc l’expression ➋.
l Figure 2 : le repère est orthonormé, l Figure 2 : YAB a pour coordonnées
on peut donc calculer les coordonnées (–2 – 1 ; –1 – 3) = (–3 ; –4) et UAC a pour
des vecteurs YAB et UAC. coordonnées (4 – 1 ; 1 – 3) = (3 ; –2).
On choisit donc l’expression ➌. au · av = YAB · YAC = –3 × 3 + (–4)(–2) = –9 + 8 = –1.
l Figure 3 : on connaît les normes des trois l Figure 3 : i au i = 4 ; i av i = 2 et i au + av i = 5
Mise en pratique Les coordonnées sont relatives à un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2.
1 Calculez YAB · YAC dans chaque cas. 3 Dans chacun des cas suivants, calculez au · av.
a) B b) C a) au = 2ai + 3aj et av = ai – 2aj.
4 2/ 2p
b) i au i = 5, i av i = 2 et 1au, av 2 = – .
2
3 3
A
2
B c) i au i = 2, i av i = 3 et i au + av i = 4.
A 2
j
–2 O i 2 c) D 2 C
–3 4 ABCDEF est un C B
C
hexagone régulier inscrit
dans un cercle de rayon 1.
A B Calculez : D A
O
2 On donne les points A(3 ; –2), B(1 ; 2) et a) YOA · UOB b) YOA · UOC
C(5 ; –3). Calculez YAB · UAC. c) YOA · YBC d) YOA · UAD. E F
Méthode Solution
5
↓
10 = 215 × 5 × cos jBAC
10 1
donc cos jBAC = =
1015 15
b) On utilise la calculatrice pour obtenir b) jBAC ≈ 63,4°.
une valeur approchée de la mesure en
degrés de l’angle jBAC.
Mise en pratique Les coordonnées sont relatives à un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2.
5 ABC est un triangle tel que : b) Déduisez-en une mesure de l’angle jBAC à un
YAB · UAC = 18, AB = 6 et AC = 213. degré près.
1. Quelle expression choisir pour calculer cos jBAC ? 8 A, B et C sont trois points tels que :
2. Quelle est la mesure en radians de l’angle jBAC ? l AB = 4 ;
6 On donne les points A(3 ; 0), B(0 ; 4) et C(8 ; 0). l YAB · UAC = 3 ;
p
l jBAC = .
1. a) Calculez BA et BC. 6
b) Démontrez que YBA · UBC = 40 et que : Calculez la longueur AC.
YBA · UBC = 2015 cos jABC.
9 Dans chacun des cas suivants, trouvez
2. Déduisez-en cos jABC, puis une mesure de jABC une mesure en radians de l’angle géométrique
à un degré près. associé aux vecteurs au et av.
7 On donne C 6 a) i au i = 3 ; i av i = 2 et au · av = 313.
les points A(–3 ; 2), b) au = 3ai + 4aj et av = 4ai – 3aj.
B(3 ; 0) et C(0 ; 6). c) i au i = 13, i av i = 213 et au · av = –3.
1. Calculez YAB · UAC.
A 2 10 A, B et C sont trois points tels que :
j B l YAB et UAC sont colinéaires et de sens contraires ;
–3 O i 3 l YAB · UAC = –15 ;
1 l AC = 3.
2. a) Démontrez que cos jBAC = .
110 Calculez la longueur AB.
A B C’ D’
Méthode Solution
l Figure 1 : on indique quel projeté lO est le projeté orthogonal de C sur (AB),
orthogonal on utilise. donc YAB · UAC = YAB · UAO avec AB = AO = 2.
l On justifie le sens des vecteurs colinéaires. lA est le milieu de [OB] donc YAB et UAO
sont colinéaires et de sens contraires.
Ainsi, YAB · UAC = –AB × AO = –4.
l Figure 2 : le triangle ABC étant isocèle, l H est le projeté orthogonal du point C
la médiatrice du segment [AB] est un axe sur la droite (AB), donc :
de symétrie du triangle. YAB · UAC = YAB · UAH avec AB = 2 et AH = 1.
YAB et UAH sont colinéaires et de même
sens, donc YAB · UAC = AB × AH = 2.
l Figure 3 : afin d’utiliser le quadrillage, l Notons H le projeté B
la seule projection exploitable simplement orthogonal du point C sur la
est la projection orthogonale sur (AB). droite (AB). Alors : H C
YAB · UAC = YAB · UAH
avec AB = 5 et AH = 2. A
YAB et UAH sont colinéaires et de même
sens donc YAB · UAC = AB × AH = 10.
Mise en pratique
Exercice résolu D Décomposer des vecteurs pour calculer des produits scalaires
ABCD est un rectangle. est le demi-cercle de diamètre [DC] et de centre O. E
La perpendiculaire en O à [DC] coupe en E.
1. Calculez les produits scalaires YDA · UOE et YDC · UDO.
2. En décomposant les vecteurs YDE et YDB par la relation de Chasles, D C
calculez YDB · YDE. O
2
A 4 B
Méthode Solution
1. On utilise les propriétés de la figure pour 1. Les vecteurs YDA et YOE sont colinéaires et
calculer les produits scalaires. de sens contraires donc YDA · YOE = –DA × OE.
Remarque Le point E appartient au demi-cercle de
diamètre [DC] donc YDA · YOE = –2 × 2 = –4.
On peut résoudre cet exercice en choisissant par exemple
l UDC et UDO sont colinéaires et de même
le repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, avec YOC = 2ai et YOE = 2aj.
sens donc : UDC · UDO = DC × DO = 4 × 2 = 8.
2. l On décompose les vecteurs YDE et YDB. 2. D’après la relation de Chasles,
YDE = UDO + YOE et YDB = UDC + YCB = UDC + YDA.
lOn remplace UDE par UDO + YOE et YDB l YDB · YDE = (UDC + YDA) · (UDO + YOE).
la forme ax + by + c = 0.
Exercice résolu E Trouver une équation d’une droite perpendiculaire à une droite donnée
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, la droite d a pour équation 3x – y + 5 = 0.
1. Trouvez un vecteur au directeur de d et un vecteur an normal à d.
2. Construisez la droite ∆ passant par le point A(1 ; 2) et perpendiculaire à d.
3. Trouvez une équation de ∆ de deux façons différentes :
a) en utilisant un vecteur normal ; b) en utilisant le produit scalaire.
Méthode Solution
1. On utilise le premier énoncé 1. d a pour équation 3x – y + 5 = 0
du théorème 6. donc au(1 ; 3) est un vecteur directeur de d
et an(3 ; –1) un vecteur normal à d.
2. On construit la droite ∆. 2. d
5
u
3
A
∆
j
O i
3. a) On utilise le second énoncé 3. a) Les droites d et ∆ sont perpendiculaires.
du théorème 6. au(1 ; 3), vecteur directeur de d, est un vecteur
normal à ∆. Donc ∆ a une équation
de la forme x + 3y + c = 0. Or A(1 ; 2) est
un point de ∆ donc 1 + 6 + c = 0 et c = –7.
Ainsi ∆ a pour équation x + 3y – 7 = 0.
b) On applique la conséquence de b) M(x ; y) ∈ ∆ équivaut à au · ZAM = 0.
la définition 4 du cours. On a ZAM(x – 1 ; y – 2) et au(1 ; 3), donc
ZAM · au = 0 se traduit par (x – 1) + 3(y – 2) = 0
soit x + 3y – 7 = 0.
Mise en pratique Le plan est muni d’un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2.
17 1. a) Tracez la droite d passant par le point 19 d est une droite de vecteur normal an(–3 ; 2).
A(1 ; –1) et de vecteur normal an(2 ; –3). Trouvez une équation de la droite :
b) Tracez la droite ∆ passant par le point A(1 ; –1) a) ∆1 passant par A(3 ; 5) et parallèle à d ;
et de vecteur normal rn’ (3 ; 2). b) ∆2 passant par A(3 ; 5) et perpendiculaire à d.
2. Que remarquez-vous ? Justifiez.
20 Trouvez une équa-
tion de chacune des n3
A
18 d est la droite passant par A(–1 ; 1) et de droites d1, d2, d3 passant n 3
1
vecteur directeur au(1 ; 2). par A et admettant respec- n2
Trouvez une équation de la droite ∆ passant par tivement an1, an2 et an3 pour j
B(2 ; 1) et perpendiculaire à d. vecteurs normaux. O i 2
EXERCICES
21 Questions sur le cours 22 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
a) Dans un repère orthonormé, l’orthogonalité Justifiez votre réponse.
des vecteurs au(x ; y) et av(x’ ; y’) se traduit par …… . a) Si UAB · UAC = –AB × AC, alors les points A, B et C
b) Si les vecteurs UOA et UOB sont colinéaires et de sont alignés.
b) Il existe des vecteurs au et av tels que :
même sens, alors UOA · UOB = …… .
i au i = 5, i av i = 3 et au · av = 20.
c) Si dans un repère orthonormé, la droite d a pour c) Si A, B et C sont trois points alignés distincts
équation ax + by + c = 0, le vecteur an(a ; b) est …… . deux à deux tels que UAB · UAC < 0, alors A est entre
d) L’expression du produit scalaire au · av en fonction B et C.
de la norme des vecteurs et de l’angle 1 au, av 2 est d) Le vecteur au(2 ; 1) est normal à la droite d’équa-
…… . tion x – 2y + 3 = 0 dans un repère orthonormé.
1
a) YAB · YAC = 12 b) BC = 217 c) cos jAOB = –
2
c) 1UCH + UHA2 · 1UCH + YHB2 = 4 A 2 H 4 B 3. Dans un repère orthonormé, la droite d a pour
2. Les cercles et ’ ont pour B ’ équation 3x + 4y + 4 = 0.
rayons respectifs 1 et 2. Le La perpendiculaire ∆ à d en A(4 ; 1) coupe d en H.
8 11
point A’ est le symétrique
de A par rapport à O.
A’
O A a) H a pour coordonnées 15
; – 2
5
.
2. Le second membre de (1) ne fait intervenir que des 1. Pour guider le raisonnement, on commence par faire
vecteurs colinéaires. On peut donc exprimer simple- une figure.
ment 2RAI · UBN.
Placez les points A et B dans un repère 1O ; ai, aj 2.
a) Déduisez-en que RAI · UBN = 0.
b) Concluez. 2. Le centre I du cercle est le point de concours des
médiatrices du triangle OAB.
26 Choisir un repère pour démontrer Choisissez par exemple la médiatrice d1 du segment
Trois triangles rectangles isocèles OAB, OCD et DAE [OA] et la médiatrice d2 du segment [AB].
sont disposés comme l’indique la figure ci-dessous avec
Tracez ces médiatrices, puis le cercle .
OA = a et OC = c. Les points I, J et K sont les milieux
respectifs des segments [AB], [DE] et [DC]. 3. Pour trouver les coordonnées du point I, un moyen
B consiste, au préalable, à trouver une équation de la
médiatrice d1 de [OA] et une équation de la médiatrice
I d2 de [AB].
C Pour d2, on connaît un vecteur normal, UAB, et un point,
K
le milieu de [AB].
D A
O a) Trouvez une équation de d1 puis de d2.
Aide Voir l’exercice résolu E, page 224.
Objectif Démontrer que les droites (IJ) et (AK) sont Trouvez une équation de la droite ∆, tangente en B à .
perpendiculaires. Aide Voir l’exercice résolu E, page 224.
A B Cet exercice peut également être traité en groupe et mener à une mise
activités de recherche
en commun des réflexions.
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de la géométrie.
Jean-Robert Argand
Chap. 8
1
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, est la courbe d’équation y = . A et B sont deux points de ,
1 x
d’abscisses respectives – et 3. M est un point quelconque de , distinct de A et B. On note H
2
l’orthocentre du triangle AMB.
On souhaite étudier la position de H lorsque M décrit .
activités de recherche
2. Démontrer
1
Notons m l’abscisse du point M (m ≠ 0 ; m ≠ – ; m ≠ 3).
2
a) Quelles sont les ordonnées des points A, B et M ?
b) Démontrez que les vecteurs au(3 ; 2) et av(–3m ; 1) sont des vecteurs directeurs respectifs des droites
(AB) et (BM).
c) On note (x ; y) les coordonnées de l’orthocentre H.
l Pourquoi les produits scalaires IMH · au et UAH · av sont-ils nuls ?
5
3x + 2y = 3m +
m
3
–3mx + y = m – 2
2
l Résolvez ce système et prouvez votre conjecture.
x2
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, 3 est la parabole d’équation y = + 1, F est le point de
4
coordonnées (0 ; 2), M est un point quelconque de 3 et d est la tangente en M à 3.
On trace par F et M les droites ∆1 et ∆2 perpendiculaires à d. La droite ∆1 coupe la droite d en B. La droite
∆2 coupe l’axe des ordonnées en A. On note C le projeté orthogonal de M sur l’axe des ordonnées.
Lorsque le point M décrit 3 en restant distinct du sommet, on s’intéresse :
activités de recherche
l à la ligne décrite par B ; l à la distance AC.
2. Démontrer
On note m l’abscisse du point M.
a) Déterminez une équation de la tangente d en M à la parabole 3.
Déduisez-en une équation des droites ∆1, puis ∆2.
b) Exprimez en fonction de m les coordonnées des points A, B et C. Calculez AC.
c) Les résultats sont-ils conformes à vos conjectures ?
y=
3
32 à 39
2
x+
–2x
Pour les exercices 5
y=
Le repère repère 1O ; ai, aj 2 est orthonormé.
+6
j
32 On considère les vecteurs au(–2 ; x) et av(5 ; 1). Que B O i C A 4 B
vaut x si au et av sont orhogonaux ?
42 Dans chacun des cas suivants, trouvez une mesure
33 au(3 ; 4) est un vecteur. Calculez i au i. en radians de l’angle géométrique associé à au et av.
34 au et av sont deux vecteurs de coordonnées respec- a) i au i = 4 ; i av i = 5 ; au · av = 10.
1
tives (3 ; –2) et 1 3 ; 42. Calculez au · av. b) i au i = 3 ; i av i = 2 ; au · av = –313.
c) i au i = 2 ; i av i = 6 ; au · av = –12.
35 au(3 ; –1) est un vecteur. Trouvez les coordonnées
d’un vecteur av orthogonal à au. 43 1O ; ai, aj 2 est un repère
orthonormé. et ’ sont A ’
36 La droite d a pour équation y = 2x – 1. Trouvez les deux cercles de centre O et
coordonnées d’un vecteur an normal à d. de rayons respectifs 2 et 3. K j O I
60° i
37 au, av et rw sont trois vecteurs, au · rw = –5 et av · rw = 3. 1. Démontrez que B a pour
Calculez 12au – av 2 · rw. 3 313
2 1
coordonnées – ; –
2
. 2 B
38 Les points A, B et C sont tels que AB = 5, AC = 6 et 2. Calculez :
YAB · YAC = –15. a) YOA · UOB ; b) YBK · YBA ; c) PIA · YOB.
Calculez la mesure de l’angle jBAC.
44 M est un point de la média-
39 On considère le vecteur YAB(–3 ; a). Trouvez a pour trice du segment [AB] et O est le M
que YAB soit un vecteur normal à la droite d d’équation milieu de [AB].
x – 2y + 1 = 0. Quels sont les « outils » qui vous
permettent d’écrire :
Les diverses expressions IAM · YAB = UAO · YAB A O B
du produit scalaire AB2
= AO × AB = ?
2
Les coordonnées et les équations qui figurent dans 45 A, B et C sont trois points tels que :
π
les énoncés sont relatives à un repère orthonormé AB = 4, YAB · UAC = 3 et jBAC = .
3
1O ; ai, aj 2. Calculez AC.
40 Dans chacun des cas suivants, calculez au · av. 46 A, B et C sont trois points tels que :
AB = 2, YAB · UAC = –1 et A, B, C sont alignés.
a) au = 2ai – 3aj et av = 5ai + aj.
p Calculez AC.
b) au(1 ; 2), i av i = 3 et 1 au, av 2 = .
4
47 1. Quelle est la
c) i au i = 2, i av i = 3 et i au + av i = 4.
nature du triangle ABC ? 5B
41 Pour chacune des figures suivantes, calculez 2. a) Calculez YCA · YCB.
YAB · UAC. b) Démontrez que :
a) b) c) A YCA · YCB = 40 cos jACB. 1 A
c) Déduisez-en que : –2 j O
C D 2 C 3
cos jACB = . i 4
–1
3
5 C
3. Donnez une mesure
de l’angle jACB à un degré près.
70°
48 On souhaite construire un triangle ABC (si pos-
A B B 5 A B C sible) tel que AB = 3 cm ; AC = 4 cm et YAB · UAC = 6.
3 démontrez que : A 6 B
1. Démontrez que au · av = .
2
2 10413
2. Calculez 1 au – av 2 et dédui- A 3 B A’C’ = .
13
sez-en que DB = 410.
60 ABCD est un carré de D a C
52 au et av sont deux vecteurs ayant pour normes res- côté a. I est le milieu du seg-
pectives 2 et 3, et tels que au · av = –4. ment [AD]. On veut démontrer
2 que la mesure q de l’angle gACI e
1. a) Calculez 1 au + av 2 . I
est indépendante de a.
b) Déduisez-en i au + av i.
1. a) Calculez CI et CA en fonc-
2. Démontrez que i2au – av i = 441.
tion de a.
53 au et av sont deux vecteurs orthogonaux de normes A B
b) Déduisez-en que :
respectives 1 et 2. Démontrez que : a2410
PCI · YCA =
cos q.
2 2
1 au – av 2 – 1 au + 3av 2 = –32. 2
2. a) Exprimez PCI en fonction de UCD et YCB.
54 En physique 3
b) Déduisez-en que PCI · YCA = a2.
Le point O est soumis à deux B C 2
forces PF1 et PF2 d’intensités res- F2 3. Calculez cos q et concluez.
pectives 300 et 200 newtons. 50°
R 61 Une mesure d’angle dans l’espace
jAOB = 50°. Le vecteur PR est la O A
F1 H G
résultante de ces deux forces E G
donc PR = PF1 + PF2. F
2 E
1. Calculez PR . O
2. Déduisez-en l’intensité de R à un newton près. O
C e
55 Deux vecteurs au et av sont tels que i au i = 2, i av i = 1 D
A H C
et au · av = –1. A a B
On pose rw = au + xav, x étant un nombre.
2
ABCDEFGH est un cube de côté a et de centre O. On se
1. Démontrez que rw = x2 – 2x + 4. propose de démontrer que la mesure q de l’angle jAOC
2. Déduisez-en les valeurs de x pour lesquelles i rw i = 3. est la même pour tous les cubes.
2. Déduisez-en une mesure a de l’angle aigu des droites Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on donne
d1 et d2 arrondie au dixième de degré. les points A(xA ; yA), B(xB ; yB), C(xC ; yC) et D(xD ; yD).
1. Exprimez les coordonnées (a ; b) du vecteur YAB et
63 Dans un repère (c ; d) du vecteur UCD en fonction des coordonnées
orthonormé 1O ; ai, aj 2, 8 B des points A, B, C et D.
on donne les points
2. Complétez l’algorithme suivant, dont l’objectif est
A(6 ; 0), B(0 ; 8), C(2 ; 2).
de vérifier l’orthogonalité des vecteurs YAB et UCD.
1. Exprimez de deux
manières le produit Variables
xA, yA, xB, yB, xC, yC, xD, yD, a, b, c, d, p
scalaire YCA · YCB. e Algorithme
2. Trouvez en radians 2 Saisir xA, yA, xB, yB, xC, yC, xD, yD
C
la mesure exacte de a reçoit xB – xA
l’angle géométrique j A b reçoit......
O i 2 6 c reçoit......
jACB.
d reçoit......
LOGIQUE p reçoit......
64 Proposition réciproque Si p = 0 alors afficher......
Pour chacune des propositions suivantes, donnez la Sinon......
proposition réciproque et dites si cette réciproque FinSinon
est vraie ou fausse. Justifiez votre réponse. FinSi
a) Si av = rw alors au · av = au · rw.
2 2 3. Vérifiez votre algorithme avec les points A(5 ; 2),
b) Si au = av alors au = av . B(–1 ; 3), C(–4 ; 0) et D(–3 ; 5).
c) au, av et rw sont trois vecteurs non nuls et non
colinéaires deux à deux.
Si au · av = au · rw, alors au est orthogonal à av – rw.
Droites et produit scalaire
d) Si M est un point de la médiatrice du segment [AB],
1
alors YAB · IAM = AB2. Les coordonnées et les équations sont relatives à
2
un repère orthonormé.
65 Quadrangle orthocentrique
On dit que quatre points A, B, C et D forment un 68 Dans chacun des cas suivants, tracez la droite d
quadrangle orthocentrique si chacun de ces points est passant par le point A et de vecteur normal an, puis
l’orthocentre du triangle ayant pour sommets les trois donnez une équation de d.
autres points. On donne dans un repère orthonormé les a) A(2 ; 1) et an(3 ; –2). b) A(3 ; 1) et an(0 ; 3).
points A(5 ; 0), B(–1 ; –2), C(11 ; –8) et D(7 ; 4). 2
Est-ce un quadrangle orthocentrique ?
c) A(–2 ; 4) et an(–2 ; 0). 1 2
d) A(2 ; 1) et an – ; 1 .
3
EXERCICES
H M IQ U E 87 On souhaite calculer la mesure a de l’angle jBOC.
85 Disques et produit scalaire A L G O R IT
1. a) Démontrez que : C
A et B sont deux points distincts du plan, rapporté à
UOB · UOC = OA2 + YAB · YAC.
5
un repère orthonormé. B
Pour tout point M du plan distinct de A et de B, b) Démontrez que : _
« UMA · UMB = 0 » équivaut à « l’angle jAMB est droit ». UOB · UOC = 150465 cos a.
15
L’égalité UMA · UMB = 0 caractérise donc l’appartenance 2. Déduisez-en la valeur
du point M au cercle de diamètre [AB]. de a arrondie au dixième 30
A O
M de degré.
6
A A
B H Une équivalence 8
2
ABC est un triangle quel- C
j 3 conque et H est le pied de la
O i 11 hauteur issue de A. H
–3
2 1. Démontrez que :
–2 2
C YAB · YAC = UAH + YHB · UHC.
2. Déduisez-en l’équivalence : A B
D À la recherche de l’orthogonalité 4 « ABC rectangle en A » équi-
2
hxOy est un angle droit, y vaut à « YHB · UHC = –UAH ».
Les points A, B, C et D D
sont tels que OA = OC = a I Où est la ligne ? 9
et OB = OD = b. ABC est un triangle rectangle isocèle en A. Le but de
I est le milieu de [AD]. C I l’exercice est de trouver à quelle ligne appartiennent les
Démontrez que les points M tels que YCB · UCM – YAB · UCM = 0.
droites (CB) et (OI) sont 1. Simplifiez l’égalité.
j
perpendiculaires. 2. Concluez et faites une figure.
O i A B x
J Du bon usage des vecteurs colinéaires 10
E Passer des côtés aux diagonales 5
ABCD est un trapèze rectangle en A et D.
ABCD est un rectangle tel que : O est le milieu de [AD]. On pose AB = a, CD = b et AD = c.
AB = 6 et AD = 4. c2
Démontrez que YOB · UOC = ab – .
Calculez le produit scalaire YAC · YBD. 4
D’un siècle
à un autre
Le tournage des films en relief est délicat,
les erreurs de positionnement des caméras sont fatales.
Pour ajuster très précisément les décors fictifs
et les acteurs réels qui cohabitent dans le film en relief
Tron : l’héritage (Disney, 2010), il a fallu procéder
à de nombreux relevés de points au télémètre laser
pour localiser tous les volumes.
La définition et le repérage des images de synthèse
sont intimement liés aux notions de vecteurs En savoir plus sur
et de produit scalaire. Jean-Baptiste Delambre
Chercheurs d’hier p. 253
Produit scalaire
l Les points C et D se projettent orthogonalement 2 Démontrez que : « M est un point
en C’ et D’ sur la droite (AB), alors : de la médiatrice de [AB] » équivaut à M
D Aide
C A H B
Voir le Vocabulaire
de la logique, p. 346. 2
l YAB · UAC = AB × AC × cos q. 4 B
C
A 2
θ
j
A B O
–1 i 3
lDans un repère orthonormé, au et av ont pour
coordonnées respectives (x ; y) et (x’ ; y’). Alors : Démontrez que l’ensemble des points M tels que
au · av = xx’ + yy’. MA2 – MB2 = 1 est une droite d dont on donnera
une équation.
Cercle trigonométrique
x est un réel, M est le point + B 4 est un cercle trigonomé- + B
du cercle trigonométrique sin x M(x) trique. En tenant compte des ren-
associé à x. seignements portés sur la figure, N M
Le point M a pour coordon- A’ A donnez les coordonnées des A’ A
O cos x O
nées (cos x ; sin x). points M, N et P dans le repère
P orthonormé 1O ; UOA, UOB2 ? P
B’ B’
π
Activité 1
Calculer cos
12
1 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé direct. est le cercle trigonométrique π
B 3
de centre O. π
A
π π 4
A et B sont les points de associés respectivement aux nombres et . j
4 3
Quelle est, en radians, la mesure de l’angle jAOB ?
O i
2 a) Quelles sont les coordonnées exactes de A et B ?
16 + 12
b) Déduisez-en que UOA · UOB = .
4
π
3 a) Justifiez que UOA · UOB = cos .
12
π π 16 – 12
b) Déduisez-en la valeur exacte de cos , puis vérifiez que sin = .
12 12 4
2 217
c) Développez 1UBC – YBA2 et déduisez-en que cos qB = . On va calculer la mesure de
7 l’angle jABC.
l Calculez la mesure de l’angle qB, puis celle de l’angle qC à un degré près.
2 Exemple 2
a) Construisez un triangle ABC tel que BC = 7 cm, BA = 6 cm et AC = 3 cm.
2 1
b) Développez 1UAC – UAB2 et démontrez que cos qA = – . On va calculer la mesure de
9 l’angle jBAC.
l Déduisez-en la mesure de l’angle qA à un degré près.
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
8 D
6 B
1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé.
Démontrez qu’il existe quatre points M du segment [CD] pour lesquels
le triangle AMB est rectangle.
Quelles sont les coordonnées de ces points ?
j A C
O i 6 8
Démonstration
D’après la relation de Chasles, UBC = YBA + UAC = UAC – UAB
2
donc UBC2 = 1UAC – UAB2 = UAC2 + UAB2 – 2UAC · UAB. On démontre de même que :
b2 = c2 + a2 – 2ac cos qB
Or UAC · UAB = AC × AB × cos qA, d’où le résultat : c2 = a2 + b2 – 2ab cos qC.
a2 = b2 + c2 – 2bc cos qA.
Remarque
« ABC est un triangle rectangle en A » équivaut à « YAB · UAC = 0 » donc à « bc cos qA = 0 », donc
finalement à « a2 = b2 + c2 ».
D’où le nom de théorème de Pythagore « généralisé » donné à ce théorème.
Intérêt de ce théorème
Si les mesures a, b, c des trois côtés sont connues, on peut calculer les mesures des angles qA, qB et qC.
Par exemple, dans la figure ci-contre : A
BC2 = AB2 + AC2 – 2AB × AC × cos 60°,
1
soit BC2 = 9 + 16 – 24 × , 60°
2 3 4
donc BC2 = 25 –12 = 13, d’où BC = 413.
c2 + a2 – b2 9 + 13 – 16 6 1
De même, cos qB = , soit cos qB = = = . B C
2ac 2 × 3 × 413 6 × 413 413 a
Ainsi qB ≈ 74° (mesure arrondie à un degré près).
Démonstration
D’après la relation de Chasles, UAB = RAI + RIB et UAC = RAI + RIC = RAI – RIB
● Exercice 2 2
résolu B donc AB2 + AC2 = 1RAI + RIB2 + 1RAI – RIB2 = RAI2 + RIB2 + 2RAI · RIB + RAI2 + RIB2 – 2RAI · RIB.
➜ p. 246 Il en résulte que AB2 + AC2 = 2AI2 + 2IB2.
a a2
Or IB = et AI = mA d’où le résultat c2 + b2 = 2mA2 + .
2 2
2.1 Équation d’un cercle défini par son centre et son rayon
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, est le cercle de centre I(x0 ; y0) M (x ; y)
et de rayon r. y0 I
Par définition : « M(x ; y) est un point de » équivaut à « IM2 = r2 ».
Le vecteur YIM a pour coordonnées (x – x0 ; y – y0) donc :
IM2 = (x – x0)2 + (y – y0)2. j
O i x0
Ainsi : M ∈ ⇔ (x – x0)2 + (y – y0)2 = r2. Alors :
Exemple
L’équation (x + 1)2 + (y – 2)2 = 12 est du type (x – x0)2 + (y – y0)2 = r2 avec x0 = –1, y0 = 2 et r = 412 = 213.
C’est donc une équation du cercle de centre I(–1 ; 2) et de rayon 213.
LOGIQUE
Démonstration
Vocabulaire
de la logique On utilise un raisonnement par disjonction des cas.
➜ p. 346 l Si M = A ou M = B alors ZMA = P0 ou ZMB = P0 donc ZMA · ZMB = 0.
l Si M ≠ A et M ≠ B alors le triangle AMB est rectangle en M, ce qui équivaut à dire que les
vecteurs ZMA et ZMB non nuls sont orthogonaux, ce qui équivaut à ZMA · ZMB = 0.
Équation du cercle
Le théorème 3 permet de déterminer une équation du cercle . b2 B
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, les points A et B ont pour I
coordonnées respectives (a1 ; a2) et (b1 ; b2).
est le cercle de diamètre [AB]. a2
A
« M(x ; y) appartient à » équivaut à « ZMA · ZMB = 0 ».
Or ZMA a pour coordonnées (a1 – x ; a2 – y) et ZMB a pour coordonnées j
(b1 – x ; b2 – y), donc O i a1 b1
ZMA · ZMB = (a1 – x)(b1 – x) + (a2 – y)(b2 – y)
= x2 + y2 – (a1 + b1)x – (a2 + b2)y + a1b1 + a2b2.
Le cercle a donc pour équation :
x2 + y2 – (a1 + b1)x – (a2 + b2)y + a1b1 + a2b2 = 0.
Cette équation est de la forme
Attention x2 + y2 + ax + by + c = 0.
Tout cercle a une équation de la forme x2 + y2 + ax + by + c = 0,
mais toute équation de cette forme n’est pas nécessairement celle
d’un cercle. exercice résolu D, page 248
Démonstration
● Exercice 89 (1) 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé direct et est le cercle trigonomé- + B
➜ p. 260 trique de centre O. A et B sont deux points de tels que :
A
1 ai, UOA2 = a et 1ai, UOB2 = b. j
Les vecteurs UOA et UOB ont donc pour coordonnées respectives (cos a ; sin a) O i
et (cos b ; sin b).
D’après la relation de Chasles : 1UOA, UOB2 = 1UOA, ai 2 + 1 ai, UOB2,
donc 1UOA, UOB2 = 1 ai, UOB2 – 1 ai, UOA2, soit 1UOA, UOB2 = b – a.
Calculons de deux manières différentes le produit scalaire UOA · UOB :
UOA · UOB = cos a cos b + sin a sin b
UOA · UOB = OA × OB × cos (b – a) = cos (b – a) = cos (a – b).
D’où le résultat : cos (a – b) = cos a cos b + sin a sin b.
l Les trois autres relations se déduisent de la précédente.
On utilise cos(–x) = cos x
(2) En écrivant a + b = a – (–b), on obtient : et sin(–x) = –sin x.
cos(a + b) = cos(a – (–b)) = cos a cos(–b) + sin a sin (–b)
= cos a cos b – sin a sin b. p
On utilise cos 1 – a2 = sin a
2
(4) sin (a + b) = cos 3 π2 – (a + b)4 = cos31 π2 – a2 – b4 p
et sin 1 – a2 = cos a.
2
EXERCICES
Objectif 1 Appliquer le produit scalaire au calcul de longueurs et d’angles
ABC est un triangle, I est le milieu de [BC]. A
On pose BC = a, AC = b, AB = c et la mesure de la médiane issue
de A est notée mA.
c b
l Théorème 1. a2 = b2 + c2 – 2bc cos qA. mA
a2
l Théorème 2. b + c = 2m +
2 2 2 .
A
2 I
B C
a
3
2. Calculez, à un degré près, la mesure de l’angle jBAC. 60°
B 8 C
Méthode Solution
1. On connaît deux côtés et la mesure 1. AC2 = AB2 + BC2 – 2AB × BC cos 60°
de l’angle « compris » entre ces côtés. soit
1
On applique le théorème 1. AC2 = 9 + 64 – 48 × = 49.
2
l On conclut. l D’où : AC = 7.
2. On connaît désormais la mesure des trois 2. BC2 = AB2 + AC2 – 2AB × AC × cos jBAC.
côtés du triangle ABC. soit 64 = 9 + 49 – 42 cos qA, d’où
La formule a2 = b2 + c2 – 2bc cos qA permet 9 + 49 – 64 –6 1
cos jBAC = = = – .
de calculer la mesure de l’angle jBAC. 42 42 7
l On conclut. l jBAC a pour mesure 98° à un degré près.
Mise en pratique
H
2 ABC est un triangle. B C
8
A 11
9 1. a) Démontrez que cos jABC = .
5 16
b) Déduisez-en sin jABC.
3415
B 12 C .
2. a) Démontrez que AH =
4
Quelles sont, à un degré près, les mesures des b) Déduisez-en la valeur exacte de l’aire du
angles du triangle ABC ? triangle ABC.
7 A
5
6
3
O B O
B C C
8 4
Méthode Solution
BC2
a) Figure 1. On applique le théorème a) AB2 + AC2 = 2AO2 + ,
2
de la médiane dans le triangle BAC. soit 25 + 49 = 2AO2 + 32.
Donc 2AO2 = 25 + 49 – 32 = 42.
l AO = 21 d’où AO = 421.
l On conclut. 2
BO2
b) Figure 2. Là encore, on peut appliquer b) AB2 + AO2 = 2AC2 + .
2
le théorème de la médiane, mais cette fois Or BO = 8, donc :
dans le triangle BAO. 36 + AO2 = 18 + 32, soit :
AO2 = 14.
l On conclut. l D’où AO = 414.
Mise en pratique
5 Calculez, à 0,01 près, la mesure des médianes 7 ABCD est un parallélogramme de centre O.
du triangle ABC. AB = 15, BC = 13 et AC = 14.
A D C
8 O
7
A B
Démontrez que : DB = 4437.
B C
10 8 ABCD est un rectangle de centre O.
M est un point quelconque.
6 A, B, C et D sont quatre points alignés tels M
que AB = BC = CD = 2. D C
M
O
3
A B
Démontrez que : MA2 + MC2 = MB2 + MD2.
A 2 B 2 C 2 D
9 A et B sont deux points tels que AB = 4.
Le triangle AMB est isocèle en A avec MA = 3. O est le milieu de [AB] et M un point tel que :
1. Démontrez que MC = 417. MA2 + MB2 = 10.
2. Déduisez-en MD. 1. Démontrez que MO2 = 1.
2. A et B étant donnés, dessinez la « ligne »
à laquelle appartiennent les points M tels que :
MA2 + MB2 = 10.
Méthode Solution
Mise en pratique
Méthode Solution
a) On cherche à écrire l’équation sous a) x2 + y2 – 2x + y – 5 = 0 s’écrit :
la forme : (x – x0)2 + (y – y0)2 = r2. x2 – 2x + y2 + y – 5 = 0.
2
l On met x – 2x et y2 + y sous la forme 2 2
l Or x – 2x = (x – 1) – 1
1 1
1 2
2
canonique. et y2 + y = y + – .
2 4
Donc x2 + y2 – 2x + y – 5 = 0 s’écrit :
1 2 25
(x – 1)2 + y +1 2 2= .
4
2 2
l x + y – 2x + y – 5 = 0 est une équation
l On conclut.
1 5
1
du cercle de centre I 1 ; –
2 2
et de rayon .
2
b) On applique la méthode du a). b) x2 + y2 – 2x + 4y + 5 = 0 s’écrit :
x2 – 2x + y2 + 4y + 5 = 0.
(x – 1)2 – 1 + (y + 2)2 – 4 + 5 = 0, soit :
(x – 1)2 + (y + 2)2 = 0.
l On conclut. l Ce « cercle » est réduit au seul point I(1 ; –2).
On obtient un « cercle-point ».
7
c) On simplifie l’expression pour revenir c) On divise par 2 : x2 + y2 – 2x – 3y + = 0
3 1 2
1 2
2
à la forme x2 + y2 + ax + by + c = 0. soit (x – 1)2 + y – = – .
l On conclut.
2 4
La somme de deux carrés ne pouvant pas
être négative, cette équation n’est pas
une équation d’un cercle.
Mise en pratique
Pour les exercices 15 à 19 2. Quelles sont les coordonnées des points d’in-
Les coordonnées et les équations sont relatives tersection de avec les axes de coordonnées ?
à un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2.
18 Chacune des trois équations ci-après est
15 Dans chacun des cas suivants, démontrez une équation d’un des trois cercles de la figure.
que l’équation proposée est celle d’un cercle. Associez chaque cercle à son équation.
Précisez les coordonnées du centre et le rayon.
a) x2 + y2 – 2x – 2y – 2 = 0 ; 1
3
b) x2 + y2 – 3x – 4y + 4 = 0 ;
c) 3x2 + 3y2 – 7x – 8y = 0 ; j
O i
d) (x – 1)(x – 3) + (y + 2)(y – 1) = 0.
2
16 Justifiez qu’aucune des équations suivantes
n’est une équation d’un cercle. a) x2 + y2 – 4 = 0 b) x2 + y2 – 2x + 2y = 0.
a) (x – 1)2 + (y + 2)2 + 4 = 0 ; c) x2 + y2 – 4x – 4 = 0.
b) x2 + y2 – 2x – 4y + 7 = 0.
19 1. Expliquez pourquoi l’équation
17 1. Expliquez pourquoi l’équation : x2 + y2 – 4x – 3y + 5 = 0 est celle d’un cercle .
x2 + y2 – 2x – 2y – 8 = 0 2. On donne les points A(1 ; 1) et B(3 ; 2).
est une équation d’un cercle . Vérifiez que [AB] est un diamètre de .
Méthode Solution
1. l On place sur un cercle trigonométrique 1. On fait une figure.
les points M et N repérés par cos a et cos b. + B
M(a)
(b)N 1
A’ 3 A
O 3
5
B’
l On vérifie, avec la figure, le signe de sin a l On constate que sin a > 0 et cos b < 0.
et de cos b.
9 16
2 2
l La formule cos x + sin x = 1 permet de l sin2 a = 1 – cos2 a = 1 – = .
2 2 25 25
calculer sin a et cos b. 4
Or sin a > 0, donc sin a = .
5
2 2 1 8
l cos b = 1 – sin b = 1 – = .
9 9
–212
Or cos b < 0, donc cos b = .
3
3 –212 4 1 –612 – 4
2. l On applique la formule donnant 2. cos (a + b) =
5 3 1
– × =
5 3 2
15
.
cos (a + b).
4 –212 3 1 –812 – 3
l On applique la formule donnant sin (a – b). l sin (a – b) =
5 1
3 5 32
– × =
15
.
Mise en pratique
Exercice résolu F
13
1. a) On donne cos x = – . Calculez cos 2x.
3
1
b) On donne sin x = et x ∈
4
p
2 3 4
; π . Calculez sin 2x.
p 13 p p p
2. En utilisant cos = , calculez cos2 et déduisez-en cos et sin .
6 2 12 12 12
Méthode Solution
1. a) Connaissant cos x, pour calculer cos 2x 1. a) cos 2x = 2 cos2 x – 1 soit
on applique la formule cos 2x = 2 cos2 x – 1. 13 2 3 1
cos 2x = 2 – 1 3 2 – 1 = 2 × – 1 = – .
9 3
b) On connaît sin x, il faut donc calculer cos x. b) x ∈ 3
p
2
; π 4 π
2B
+
donc cos x < 0.
2
cos x = 1 – sin x 2 1
1 15 A’ 4 A
=1– = π O
16 16
415
donc cos x = – .
4
l On applique ensuite la formule l sin 2x = 2 sin x cos x B’
1 415
sin 2x = 2 sin x cos x. soit sin 2x = 2 1 21
4
– 2
4
415
l On conclut. donc sin 2x = – .
8
p p 1 + cos 2x
2. On sait que =2× . 2. cos2 x =
6 12 2
p
Les formules cos 2x = 2 cos2 x – 1 1 + cos
donc cos 2 p
= 6 = 2 + 13 .
et cos 2x = 1 – 2 sin2 x vont permettre de 12 2 4
calculer cos x et sin x à partir de cos 2x.
p p 92 + 13
Or cos > 0 donc cos = .
12 12 2
2 1 – cos 2x
l De même, sin x =
2
p
1 – cos
donc sin2
p
= 6 = 2 – 13.
12 2 4
p p 82 – 13
Or sin > 0 donc sin = .
12 12 2
Mise en pratique
EXERCICES
31 Questions sur le cours 32 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
Justifiez votre réponse.
a) Dans un repère orthonormé un cercle de
a) L’équation x2 + y2 – 2x + 4y + 6 = 0 n’est pas une
centre I(x0 ; y0) et de rayon r a pour équation ……
équation d’un cercle.
b) L’ensemble des points M tels que UMA · UMB = 0 b) Il existe un unique point M(x ; y) tel que :
est …… x2 + y2 + 2x – 6y + 10 = 0.
c) a et b sont deux nombres. Alors : c) L’équation x2 + y2 + 2ax + 2by + c = 0 avec c < 0
est toujours une équation d’un cercle.
l cos (a + b) = …… l cos 2a = …… = ……
d) Pour tout nombre x :
d) a et b sont deux nombres. Alors :
l sin (a – b) = …… l sin 2a = ……
1
sin x +
p
4 2 1
– sin x –
p
4 2
= 12 cos x.
3 p
4
3. Si cos q = avec q ∈ – ; 0 , alors sin 2q est égal à :
3 2
a) 3 cos x ;
412 412 8 b) 0 ;
a) ; b) – ; c) – .
9 9 27 c) 13 sin x.
1. a ∈ 3 p2 ; π4 et cos a = – 82 +2 13 , alors : 3. Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, 1 est le cercle
de centre O et de rayon 1, et 2 le cercle d’équation :
13 1
a) 2a ∈ [π ; 2π] ; b) cos 2a = ; c) sin 2a = . x2 + y2 – 6x – 8y + 9 = 0.
2 2
2. 1O ; ai, aj 2 est un repère orthonormé. a) 2 coupe l’axe des ordonnées en C et D d’ordon-
On donne les points A(0 ; 4) et B(6 ; 6). est le cercle nées respectives 4 – 17 et 4 + 17.
circonscrit au triangle OAB.
a) La droite d’équation 3x + y – 14 = 0 est la média- b) 1 et 2 ont en commun le point A de coordon-
3 4
trice de [AB].
b) Le centre de a pour coordonnées (4 ; 2).
nées 1
5 5
; .2
c) a pour équation : x2 + y2 – 8x – 4y + 1 = 0. c) Les cercles 1 et 2 sont tangents extérieurement.
37 Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, on donne les Le point M se projette orthogonalement en I, J, K
cercles 1 et 2 d’équations respectives : respectivement sur (OA), (OB) et (AB).
x2 + y2 – 6x – 4y = 0 et x2 + y2 – 10x – 10y + 24 = 0. Démontrez que les points I, J, K sont alignés.
On note l’ensemble des points M(x ; y) intérieurs à 1 39 Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, est la
et extérieurs à 2. 1
courbe d’équation y = . B est le point de d’abscisse 4
Pourquoi l’aire du domaine est-elle un nombre entier ? x
et A un point de d’abscisse a telle que 0 < a < 4.
38 Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, le cercle de La droite d, perpendiculaire en A à (AB) recoupe en C.
centre C(2 ; 3) passant par O coupe les axes du repère On note T la tangente en A à .
en A et B. Démontrez que lorsque a décrit l’intervalle ]0 ; 4[, la
M est le point de d’ordonnée 5 et d’abscisse négative. droite T reste perpendiculaire à (BC).
activités de recherche
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de la géométrie.
Jean-Baptiste Delambre
(1749-1822)
C’est au cours de l’été 1792, en pleine Terreur,
que Delambre et Méchain ont entrepris de mesurer
l’arc de méridien de Dunkerque à Barcelone
afin de fixer la valeur du mètre.
La méthode utilisée est celle de la « triangulation ».
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, on donne les points A(4 ; 0), B(0 ; 4) et C(4 ; 4).
À tout nombre m on associe les points M(4 + m ; 0) et N(0 ; 4 – m).
On note m le cercle de diamètre [MN] et de centre I.
On s’intéresse au comportement de I lorsque m décrit R et à la famille des cercles m.
activités de recherche
2. Conjecturer
a) Faites varier m à l’aide du curseur.
Sur quelle ligne semble se déplacer le point I ?
b) Quelle particularité semblent présenter les cercles m lorsque m décrit R ?
3. Démontrer
a) l Calculez les coordonnées de I en fonction de m.
l Trouvez une équation de la droite (AB). Vérifiez que I est un point de (AB).
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, on donne le point A(–3 ; 1) et la droite d d’équation 3x – 4y – 12 = 0.
La droite d coupe l’axe des abscisses en B.
L’objectif est de trouver une équation du cercle passant par A et tangent en B à la droite d.
On suppose que existe et est unique.
activités de recherche
1. Expérimenter avec GeoGebra outil 1
a) Créez la droite d, le point A puis le point B.
b) Créez le segment [AB], puis la médiatrice ∆ de [AB].
c) Créez la droite d’ perpendiculaire à d en B puis le point C, intersection des droites d’ et ∆.
d) Créez le cercle de centre C passant par A.
2. Conjecturer
Le cercle semble-t-il répondre à l’objectif énoncé dans le texte ?
3. Démontrer
a) Démontrez que le cercle de centre C passant par A est tangent en B à d.
b) Trouvez une équation de ∆ puis de d’.
c) Déduisez-en les coordonnées de C.
d) Trouvez une équation de .
5
60°
A B A B
8 a
52 ABC est un triangle tel que :
43 1. Calculez sin qA . A
BC = 15, AB = 13 et AC = 14.
2
2. Déduisez-en cos qA. H est le projeté orthogonal de B sur la droite (AC).
1. Calculez cos jBAC et déduisez-en sin jBAC.
3
3
2. Démontrez que les longueurs BH, AH et HC sont des
entiers naturels.
H
B 2 C 53 Dans le repère ortho-
3 C
normé 1O ; ai, aj 2, le point M a
π π π π M
44 Simplifiez cos cos – sin sin . pour coordonnées (x ; y). y
6 3 6 3 B 1
1. Calculez MA2, MB2 et MC2 j
45 Le point A(2 ; 1) appartient-il au cercle d’équa- en fonction de x et y. –2 O i 1 x
tion x2 + y2 – 2x – 4y + 3 = 0 ?
2. Démontrez que :
46 Le cercle de centre I(3 ; 4) et de rayon 5 a-t-il « MA2 – 2MB2 + MC2 = 0 » –2
A
pour équation x2 + y2 – 6x – 8y = 0 ? équivaut à « M est un point
5
de la droite d’équation y = 6x – ».
47 Quelles sont les coordonnées du centre et le 2
rayon du cercle d’équation (x + 1)2 + (y – 3)2 = 12 ? 54 ABC est un triangle tel que :
AB = 10, AC = 2410 et BC = 215.
48 AB = 8. Le point O est M
Peut-on affirmer que jACB = ?
3p
le milieu de [AB]. M est un 4
point du cercle de centre O A O B 55 ABC est un triangle tel que :
et de rayon 2. AB = 6, AC = 4 et YAB · YAC = 1213.
Calculez MA2 + MB2. 8 L’unité choisie est le centimètre.
1. Trouvez, en radians, une mesure de l’angle jBAC.
2. Calculez la longueur BC, arrondie au millimètre.
Longueurs et angles
49 ABC est un triangle. A Pour aller plus loin
AB = 20 cm, BC = 32 cm et 28
56 Aire d’un triangle
20
AC = 28 cm.
Dans cet exercice, on se propose d’exprimer l’aire d’un
1. Calculez la mesure, arron- O
B C triangle en fonction de deux côtés et de l’angle formé
die au dixième de degré, des 32 par ces côtés.
angles qA, qB, qC.
On envisage pour cela deux cas de figures selon que qA
2. Démontrez que AO = 4421. est un angle aigu ou obtus.
50 ABC est un triangle. C C
A
On note : b a a
AB = c, AC = b et BC = a ; b
mA = AI, mB = BJ et mC = CK. K J H
A c B H A c B
Démontrez que :
3 1. Démontrez, pour les deux cas de figures, que
mA2 + mB2 + mC2 = (a2 + b2 + c2).
4 B I C CH = b sin qA.
5
est le cercle de centre I passant par A. 5a + b + c = –26 (1)
1 9 – 3a + b + c = –10 (2)
Démontrez que la droite d d’équation y = x + est
2 2 6b + c = –36 (3)
tangente en A au cercle .
2. a) À l’aide de (1) et (2), trouvez a.
67 1. Reproduisez la figure ci-dessous. b) Déduisez-en b et c avec (2) et (3).
Puis construisez le cercle dont le centre appartient
3. a) Trouvez alors une équation de .
à d, et qui passe par A et B.
b) Vérifiez que A, B, C sont bien trois points de . Précisez
2 A les coordonnées de son centre et son rayon.
j 2 B
O i 6 72 On se propose de construire le cercle passant
par A et tangent en B à d, s’il existe, puis d’en trouver
–2
d une équation.
2. Trouvez une équation du cercle .
3 A
68 On donne le point A(1 ; 2) et la droite d d’équation d B 1
x + 2y = 0. j
Démontrez que le cercle de centre A passant par O est –1 O i 2
tangent à d.
A O B
Avec les tice
2. Application
95 Tangentes à un cercle parallèles à une droite Démontrez que si ABCD est un parallélogramme alors :
donnée AB2 + BC2 + CD2 + DA2 = AC2 + BD2.
Dans un repère orthonormé, est le cercle d’équation
x2 + y2 – 6x – 2y – 15 = 0 et d est la droite d’équation
4x + 3y = 0.
Le but de l’exercice est de trouver une équation des tan- Prendre toutes
gentes à parallèles à d. les initiatives
1. Construire avec GeoGebra
97 Dans un repère orthonormé, la droite d a pour
a) Construisez le cercle d’équation : équation 2x + y + 6 = 0. Trouvez une équation du
x2 + y2 – 6x – 2y – 15 = 0 cercle centré sur d et passant par les points A(–2 ; 3)
puis la droite d’équation 4x + 3y = 0. et B(4 ; 1).
b) Créez le point A, centre du cercle .
c) Créez la droite ∆ passant par A et perpendiculaire à d.
98 Le carré ABDE et le triangle C
ABC de la figure ci-contre ont la
d) Créez les points B et C, intersection de et de ∆. α
même aire.
e) Créez les tangentes au cercle en B et C. a a
1. a) Démontrez que 2b2 = a2 sin α.
Pourquoi, en exécutant ce programme, avons-nous
répondu au problème posé ? b) Déduisez-en que : H
sin α = 4(1 – cos α). A B
2. Résoudre le problème a 1 b
En exécutant le programme, on trouve les équations 2. Démontrez que tan = . b b
2 4
des tangentes dans la fenêtre Algèbre. E D
b
a) Trouvez les coordonnées de A puis une équation
de ∆.
99 Démontrez qu’il est impossible de trouver un
b) Trouvez les coordonnées de B et C (voir la méthode, triangle ABC tel que :
exercice 77, page 259). BC2
AB2 + AC2 < .
2
c) Déduisez-en des équations des tangentes en B et C.
4
cos b = cos 2α.
α B a C
2. Quelles sont, à un degré
près, les mesures des angles A 6 B
1. a) Démontrez que :
jABC et hBCA ? 1 2 2 b2
3. Quelle est la valeur exacte de l’aire du triangle ABC ?
BI2 =
2
a +c –
23. 4
b) Calculez de même CJ2.
109 Calculer des angles H M IQ U E
A L G O R IT c) Déduisez-en BG2 et CG2 en fonction de a, b, c.
L’objectif de cet algorithme (écrit avec Algobox) est 2. Démontrez l’équivalence suivante :
de déterminer les mesures des angles d’un triangle « Les médianes (BI) et (CJ) sont perpendiculaires »
dont on connaît les mesures a, b et c des côtés. équivaut à « b2 + c2 = 5a2 ».
A
Prendre toutes
c
α
b
les initiatives
111 Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, 1 et 2
B sont les cercles d’équations respectives :
a
C x2 + y2 + 4x – 3y + 4 = 0 et x2 + y2 – 6y + 8 = 0.
Les variables x et xd sont les mesures de l’angle Démontrez que 1 et 2 sont tangents entre eux et
« alpha » (de sommet A) respectivement en radians et tangents au cercle 3 de centre O et de rayon 4.
en degrés. 112 Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, la droite d
1. Complétez l’algorithme. a pour équation x sin q + y cos q – sin 2q = 0 avec
2. Vérifiez l’exactitude de vos propositions en déter-
minant les mesures des angles d’un triangle dont les
4
q ∈ 0 ;
p
2 3 .
côtés ont pour mesures (en cm) : a = 8 ; b = 7 ; c = 5. La droite d coupe les axes du repère en M et N.
Démontrez que la distance MN est constante et que
Aide le milieu I de [MN] se déplace sur un quart de cercle
• pow(b,2) est la notation utilisée pour le calcul de b2.
• Math.PI est la notation utilisée pour le nombre p.
lorsque q décrit l’intervalle 0 ;
p
2
. 4 3
• round(x) arrondit la variable x à l’entier le plus proche. 113 Une réserve d’eau ayant la forme d’un triangle
ABC est entourée de trois terrains de « forme carrée »
et d’aires respectives 900 m2, 6 400 m2 et 4 900 m2.
Quelle est la superficie de cette réserve, qui sert à
irriguer ces trois terrains ?
4 900 m2
A
900 m2
B C
6 400 m2
A D’un cercle à son équation 1 Partant de A, les voiliers contournent la bouée en B, puis
la bouée en C, avant le retour en A. On a porté sur la figure
Dans un repère orthonormé 1O ; ai, aj 2, on donne les points
les distances en milles « marins » ou « milles nautiques ».
suivants :
Calculez la distance AC, arrondie au dixième de mille.
l A(–1 ; 2) ;
2 2
2. Les points M, O et N sont les pieds des hauteurs issues
2m
respectivement de A, B et C.
70° Les points I, J et K sont les milieux respectifs de [HA],
A [HB] et [HC].
3 milles B
Vérifiez que M, O, N, I, J, K sont des points de #. 13
Statistiques
D’un siècle
à un autre
Le 7 janvier 2009, à Marseille, les palmiers étaient sous
la neige. Pourtant, l’année 2009 fait partie des dix
années les plus chaudes depuis 1850.
C’est sur l’étude de séries historiques que reposent
les études sur le changement climatique. Ainsi, on a pu
établir que la température moyenne à la surface
de la Terre a augmenté de près d’un degré depuis 1860.
Ces analyses de données utilisent de nombreux outils
mathématiques inventés par John Tukey. En savoir plus sur
John Wilder Tukey
Chercheurs d’hier p. 279
l Si la série est regroupée en classes, on fait 2 Voici la répartition des salaires bruts mensuels
l’hypothèse que la répartition des valeurs est (en milliers d’euros) dans une entreprise.
uniforme à l’intérieur de chaque classe. On calcule Salaire [1 ; 2[ [2 ; 3[ [3 ; 4[ [4 ; 5[
alors une valeur approchée de la moyenne en Fréquence 0,48 0,34 0,16 0,02
affectant l’effectif (ou la fréquence) de chaque
a) Donnez une estimation du salaire moyen.
classe au centre de celle-ci.
b) Le directeur financier constate que les promotions de fin
d’année ont modifié les seules fréquences des tranches
[1 ; 2[ et [2 ; 3[. Le salaire moyen est passé à 2 300 �.
On note x la fréquence de la première classe.
Quelle est la nouvelle répartition des salaires ?
Médiane et quartiles
On suppose la série précédente rangée dans l’ordre 3 On reprend la série de l’exercice 1.
croissant. Les N valeurs sont écrites l’une après a) Calculez la note médiane.
l’autre, une même valeur étant répétée autant b) Déterminez les quartiles Q1 et Q3.
de fois que l’indique son effectif : x1 < x2 < … < xN. c) Quel est le pourcentage (arrondi à 1 % près) des
l La médiane Me est le nombre tel que : candidats qui ont obtenu une note dans l’intervalle [8 ; 13] ?
— si N est impair, N = 2k + 1, alors Me = xk+1 ;
x +x 4 Pendant une semaine, Chloé a noté chaque jour
— si N est pair, N = 2k, alors Me = k k+1 . le nombre de ses nouvelles amies sur Facebook.
2
l Les quartiles Q et Q sont les valeurs que l’on Elle a obtenu une série de sept valeurs, toutes
1 3
calcule de la manière suivante : différentes, dont voici les paramètres :
● valeur mini : 2 ; ● médiane : 11 ; ● moyenne : 9 ;
Q1 (resp. Q3) est la valeur dont le rang est
N ● quartile Q : 3 ; ● quartile Q : 13 ; ● étendue : 15.
1 3
le premier entier supérieur ou égal à
3N 4 Pouvez-vous trouver, dans l’ordre croissant, le nombre de
(resp. ). nouvelles amies avec qui Chloé a été en contact chaque
4
jour de cette semaine ?
Activité 1
Masse (kg)
20
La masse des bébés 18
97 %
16
Les courbes ci-contre sont issues de l’étude statistique 14 75 %
de la masse des bébés entre 0 et 3 ans. 25 %
12
Pour chaque bébé, on indique son âge et sa masse par 3%
10
un point du graphique. Pour 3 % de ces bébés, ce point
8
est situé sous la courbe inférieure rouge.
6
1 Quelle information donne la courbe supérieure ? 4
2
2 a) Quelle masse lit-on pour un bébé de trois mois sur
la courbe repérée par 25 % ? 0 1 2 3
b) À quel paramètre statistique correspond-elle ? Âge (années)
3 a) Quel est le troisième quartile de la série des masses des enfants de 2 ans ?
b) Dans quel intervalle se situe la médiane de la série des masses d’un enfant d’un an ? de deux ans ?
c) À quel âge 75 % des bébés pèsent-ils 8 kg ou moins ?
1 Calculez pour chaque machine le nombre moyen (noté wx ) de perles par sachet.
2 La direction souhaite obtenir des sachets contenant un nombre de perles le plus proche possible
de 112. Les machines sont réglées pour des moyennes de 112, mais il subsiste des écarts.
L’objectif est de savoir quelle machine a des résultats s’écartant le moins possible de la moyenne.
Pour cela, on procède pour chaque série, de la manière suivante :
2
l on mesure chacun des écarts (x – wx ), puis on les élève au carré pour obtenir (x – wx ) ;
i i
l on calcule alors la moyenne pondérée de ces carrés.
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Le directeur d’une concession automobile offre tous 8
Ventes Abdel
les ans au meilleur de ses trois agents un séjour 6
d’une semaine aux Antilles. Il décide de récompenser 4
celui qui réalise les ventes les plus régulières.
2 Boris
Les profils de vente sont donnés sur le graphique . Chloé Mois
Quel est le vendeur qui sera choisi ? 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Exemple. Voici le relevé, dans l’ordre croissant, du rythme cardiaque au repos, exprimé en
pulsations par minute, des 34 élèves d’une classe de 1re S.
Rythme cardiaque 59 63 70 71 73 77 79 80 84 86 88 91
Effectif 2 1 5 2 5 4 2 2 4 5 1 1
Remarque. Q1 = 71. Or 10 valeurs sur 34 sont inférieures ou égales à 71 soit environ 29 %,
donc ce pourcentage dépasse 25 %. Ce phénomène résulte de la prise en compte de la valeur 71
plusieurs fois. Il illustre la définition de Q1 par un partage des valeurs du type (au moins 25 % ; au
moins 75 %). Il en est de même pour la définition de Me et de Q3.
patte patte
Note
Q1 Me Q3 Ce type de diagramme, dû au statisticien américain John
Wilder Tukey (1915-2000), est aussi appelé diagramme en
59 63 67 71 75 79 83 87 91 boîte à moustaches ou diagramme à pattes.
Valeur mini. Valeur maxi.
Nous allons définir un nouveau paramètre qui permet de mesurer la dispersion des valeurs xi
autour de la moyenne wx.
Pour cela, on calcule la moyenne des carrés des écarts (xi – wx ) (voir activité 2 p. 267).
Définition 1 (xi ; ni) est une série statistique d’effectif total N.
On peut aussi écrire : l La variance de cette série est le nombre :
p
n1(x1 – wx )2 + n2(x2 – wx )2 + … + np(xp – wx )2
S n (x – wx )
i =1
i i
2
V=
N
V= .
N l L’écart-type de cette série est le nombre s = 1V.
Le numérateur se lit :
« somme de i = 1
jusqu’à p de ni(xi – wx )2 ». Remarque. La variance V et l’écart-type s sont deux nombres positifs tels que V = s2.
n
Variance et fréquence. Comme Ni = fi , on peut aussi calculer la variance à partir de la série
(xi ; fi) des fréquences.
Là aussi on peut écrire : V = f1(x1 – wx )2 + f2(x2 – wx )2 + … + fp(xp – wx )2.
p
S f (x – wx ) .
V =
i =1
i i
2
Démonstration. Par définition de la variance, NV = n1(x1 – xx )2 + n2(x2 – xx )2 + … + np(xp – xx )2.
Dans l’expression de NV, on remplace chaque (xi – wx )2 par (xi2 – 2xi wx + wx 2) :
NV = n1(x12 – 2x1 wx + xx 2) + n2(x22 – 2x2 wx + xx 2) + … + np(xp2 – 2xp wx + xx 2)
NV = (n1 x12 + n2 x22 + … + np xp2) – (2n1 x1 xx + 2n2 x2 xx + … + 2np xp xx ) + (n1 xx 2 + n2 xx 2 + … + np xx 2)
NV = (n1 x12 + n2 x22 + … + np xp2) – 2xx(n1 x1 + n2 x2 + … + np xp) + xx 2(n1 + n2 + … + np).
Or par définition de la moyenne, n1 x1 + n2 x2 + … + np xp = Nxx et n1 + n2 + … + np = N donc
NV = (n1 x12 + n2 x22 + … + np xp2) – 2xx Nxx + xx 2N = (n1 x12 + n2 x22 + … + np xp2) – 2Nxx 2 + Nxx 2
NV = (n1 x12 + n2 x22 + … + np xp2) – Nxx 2.
n1x12 + n2x22 + … + npxp2
D’où, en divisant par N : V = – xx 2.
N
0 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Note
On vérifie qu’Anna et Brahim ont la même moyenne : xc A = xc B = 11,4.
Examinons la dispersion des résultats par rapport à la moyenne en comparant les écarts-types.
p
La variance de la série de notes d’Anna est, d’après la définition 1 :
S n (x – wx )
i =1
i i
2
(8 – 11,4)2 + 2 × (9 – 11,4)2 + (11 – 11,4)2 + 3 × (12 – 11,4)2 + 2 × (13 – 11,4)2 + (15 – 11,4)2
V= VA = = 4,24.
N 10
Pour la variance de la série de notes de Brahim, utilisons
Note
la formule du théorème 1 :
2 × 72 + 102 + 4 × 112 + 132 + 162 + 172 Dans la pratique, l’utilisation de la calculatrice
p VB = – 11,42 = 9,64. permet d’obtenir rapidement ces divers paramètres.
10
S n x i i
2
Remarque. Si les données sont exprimées avec une unité (mètre, seconde, gramme…) alors la
variance V s’exprime en unité « carré » (m2, s2, g2, …). L’écart-type s = 1V s’écrit avec la même unité
que les données.
EXERCICES
Objectif 1 Utiliser un diagramme en boîte
l Un diagramme en boîte illustre la répartition
des valeurs d’une série ordonnée dans l’ordre
croissant suivant le schéma :
xmini Q1 Me Q3 xmaxi
Espérance de vie 32 38 39 40 41 42 44 47 48 50 51 52 53
Nombre de pays 1 1 1 1 2 1 1 1 2 4 5 1 2
Espérance de vie 54 55 57 58 59 61 62 63 70 72 76 77
Nombre de pays 5 2 2 2 3 2 1 1 1 2 2 1
Méthode Solution
1. On s’assure que la série est rangée 1. l D’après le tableau, la série est rangée
dans l’ordre croissant. dans l’ordre croissant.
l On calcule la médiane. l L’effectif total est N = 47.
1 Le tableau indique l’âge des vainqueurs La répartition des tailles est représentée par la
des derniers Tours de France. courbe des fréquences cumulées croissantes
suivante :
28 27 33 25 29 34 33 32 31
f.c.c. (en %)
30 29 28 28 24 32 31 30 29
28 27 29 28 28 28 25 31 24
100
96
23 28 27 34 25 24 29 30 26 80 82
29 28 27 26 25 24 28 27 26
60
1. Quel est l’âge le plus fréquent de la série ? 46
40
2. a) Déterminez la médiane et les quartiles.
21
b) Représentez la distribution des âges par un 20
diagramme en boîte. 3
0
c) Commentez cette répartition. 25 27 29 31 33 35 37
Taille (en mm)
2 Le tableau indique les fréquences cumulées
croissantes (f.c.c.) donnant la répartition des 1. Donnez par lecture graphique une estimation
élèves d’un lycée suivant la distance d (en km) des quartiles et de la médiane.
entre le domicile et ce lycée. 2. a) Tracez le diagramme en boîte associé.
b) Déduisez-en une présentation résumant la
Distance d (en km) <2 < 6 < 10 < 18 < 34
répartition des tailles des plumes.
f.c.c. (en %) 12 45 76 95 100
4 Un test de durée de vie, sur un lot d’am-
1. Tracez la courbe représentative des f.c.c. poules basse consommation, est résumé par la
2. a) Placez sur le graphique les valeurs qui courbe des fréquences cumulées décroissantes
représentent une estimation de la médiane et suivante :
des quartiles.
f.c.d. (en %)
b) Tracez le diagramme en boîte associé, puis
100
résumez la répartition des élèves suivant d.
82
3 La plume du peintre 80
69
Un ornithologue a mesuré la taille (en mm) des 60 52
plumes du peintre qu’on trouve aux extrémités
des ailes de la bécasse des bois. 40
24
20
7
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Durée de vie (× 1 000 h)
Méthode Solution
1. l On calcule les indicateurs 1. l Pour la série 1, les paramètres sont :
nécessaires à la réalisation du diagramme effectif N = 38 ; xmini = 10 ; xmaxi = 31 ;
en boîte de la série 1. Q1 = x10 = 19 ; Q3 = x29 = 24 ;
x +x 21 + 21
Me = 19 20 = = 21.
2 2
l On calcule les indicateurs de la série 2. l De même, pour la série 2 :
1991
1992
Buts marqués
10 14 18 22 26 30 34
2. La comparaison peut se faire 2. On constate que Me < Me’.
sur la valeur de tendance centrale, Me, Lors de la moitié des journées de la saison
ainsi que sur la dispersion des valeurs. 1991-1992, il a été marqué 21 buts au moins
l On compare les médianes. contre 24 buts lors de la saison 2009-2010.
l On compare les étendues L’étendue des deux séries est la même : 21.
et les écarts interquartiles, Les écarts interquartiles sont :
qui traduisent la dispersion des valeurs. Q3 – Q1 = 5 et Q’3 – Q’1 = 8.
l On conclut quant aux questions posées. l Ainsi la série 1 est la moins dispersée
1. Quelle est la durée moyenne d’ensoleillement, wx, pour chacune des deux villes ?
2. Calculez l’écart-type s de chacune des séries.
3. Pour chacune des villes, quel est le pourcentage de valeurs dans 3wx – s ; wx + s ?
L’affirmation « en juin, il a fait aussi beau à Brest qu’à Strasbourg » est-elle fondée ?
Méthode Solution
1. On calcule les moyennes des deux séries. 1. Pour Brest, la durée moyenne
On utilise la formule écrite avec S : d’ensoleillement est :
p
2 × 0 + 3 × 1 + … + 4 × 13 + 4 × 14
S ni xi wx = 30
= 8 h.
wx = i =1 .
N De même pour Strasbourg : wx = 7,9 h.
2. Pour calculer l’écart-type s = 1V, on 2. Pour Brest, la somme des carrés est :
détermine d’abord la variance V. 2 × 02 + 3 × 12 + … + 4 × 132 + 4 × 142 = 2 564.
p
D’où le calcul de la variance :
S ni xi2
2 564
On utilise la formule : V = i =1 – wx 2. V= – 82 ≈ 21,47.
N 30
l On en déduit l’écart-type s. l Or s = 1V donc s ≈ 4,63 h.
3. On exprime sous forme de pourcentage 3. Pour Brest, l’intervalle 3wx – s ; wx + s a pour
la proportion de valeurs dans 3wx – s ; wx + s. bornes wx – s ≈ 3,37 et wx + s ≈ 12,63.
Ainsi, 17 valeurs sont dans cet intervalle.
effectif dans l’intervalle 17
l p= . D’où la proportion pB = ≈ 0,57 soit 57 %.
effectif total 30
De même, pour Strasbourg :
wx – s ≈ 2,96, wx + s = 12,84 et ps ≈ 57 %.
l On compare les durées moyennes l Les durées moyennes sont proches
EXERCICES
13 Questions sur le cours 14 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse.
On ordonne dans l’ordre croissant les tailles (en On considère une série de données (xi) d’effectif N,
cm) des 35 élèves d’une classe de première. de moyenne wx, d’écart-type s et de médiane Me.
a) Le premier quartile est la taille de rang ……
a) La moyenne des carrés des valeurs xi vaut wx 2 + s2.
b) Le troisième quartile est la taille de rang ……
c) Dans le diagramme en boîte associé à la série, b) Si s = 0 alors la moyenne des carrés des valeurs
la longueur de la boîte correspond à …… xi est égale au carré de leur moyenne.
d) Dans le diagramme en boîte associé à la série, 32
Pour chaque affirmation, une seule réponse est exacte. Identifiez-la en justifiant votre réponse.
Pour contrôler la qualité de ses analyses biologiques, 1. Les paramètres de la série X sont tels que :
un laboratoire procède au dosage d’un même a) Me = 0,31 b) wx < Me
échantillon d’urée tous les jours durant un mois. Ces c) s ≈ 0,000 4 d) écart interquartile : e = 0,02
tests ont pour but de détecter d’éventuelles erreurs 2. Les mesures hors de [Me – 1,5e ; Me + 1,5e] sont
de manipulation et d’examiner l’homogénéité des considérées comme « anormales ». Le laboratoire les
résultats donnés par un dispositif. Le tableau donne élimine et utilise la série tronquée X’ pour donner les
la série X des relevés de ces dosages en g × L–1. « limites de confiance » 0,271 et 0,328 entre lesquelles
0,31 0,30 0,30 0,30 0,29 0,28 0,31 0,28 doivent se trouver toutes les données x’i.
0,30 0,31 0,29 0,31 0,36 0,32 0,33 0,30 a) Une seule valeur est anormale.
0,28 0,32 0,30 0,30 0,30 0,29 0,29 0,28 b) Toutes les valeurs x’i sont dans les limites.
0,35 0,30 0,29 0,32 0,27 0,31 c) Le seuil d’alerte est atteint.
Projection 2030
20 Projection 2050 2. a) Présentez dans un tableau, les dépenses moyennes
par personne et par tranche d’âge.
0 20 40 60 80 100 (Les résultats seront arrondis à 1 � près.)
(Source : Insee.) Âge (en années) b) Comparez ces résultats pour les villes A et B.
3. Quel phénomène remarquez-vous ? Comment pou-
Objectif Construire un diagramme en boîtes super- vez-vous l’expliquer ?
posées puis comparer la répartition de la population
Commentaire
de 2010 avec celles des projections.
La répartition des personnes suivant l’âge influence le montant moyen
des dépenses. Ce phénomène est appelé « effet de structure ».
Pour construire un diagramme en boîte, on utilise les
valeurs minimale et maximale du caractère ainsi que 19 Une propriété de la variance
la médiane et des quartiles. Pour les projections, le Une série statistique d’effectif N, de moyenne wx et de
graphique des fréquences cumulées croissantes permet variance V est définie par sa distribution de fréquences.
d’estimer ces indicateurs.
Valeur x1 x2 … xp
1. Pour chacune des projections indiquez une valeur Fréquence f1 f2 … fp
approchée des quartiles et de la médiane.
On définit sur l’intervalle I = [x1 ; xp] la fonction g par
2. Représentez la situation par un diagramme en boîtes g(t) = f1(x1 – t)2 + f2(x2 – t)2 + … + fp(xp – t)2.
superposées. (On adoptera l’échelle : 1 cm → 10 ans.) Ainsi g(t) est la moyenne des (xi – t)2.
La comparaison peut alors porter sur trois catégories de Objectif Prouvez que V est le minimum de g.
la population définies à partir du premier quartile, de la
boîte (tendance centrale) et du troisième quartile.
g est une fonction polynôme de degré 2 de la variable t.
3. Présentez les évolutions de la répartition de la popu- Pour trouver son extremum on peut penser à utiliser la
lation française suivant ces projections. forme développée de g(t) puis à utiliser les résultats sur
le sens de variation d’une telle fonction.
18 Effet de structure
Voici les résultats d’une enquête dans deux villes A et B 1. Prouvez que pour tout t de I, g(t) = At2 + Bt + C avec
portant sur le montant des dépenses (en �) concernant A = 1, B = –2wx et C = V + wx 2.
30 médicaments d’usage courant, non remboursés. 2. a) Pour quelle valeur de t, g a-t-elle un extremum ?
1. Comparez la dépense moyenne par habitant (arron- b) Justifiez la nature et la valeur de cet extremum.
die à 1 � près) pour la ville A et la ville B. Concluez.
activités de recherche
Londres (en °F) 76 74 71 75 65 70 65 69 67 67 69 augmentant au maximum de 3 la variance.
Stuttgart (en °C) 29 30 24 21 21 28 24 16 17 13 16 Le professeur note ses copies en points entiers.
Dans quelle ville le climat a-t-il été le plus tempéré Quelles notes doit viser Dominique à ses deux derniers
durant cette période ? Justifiez. contrôles pour atteindre ces objectifs ?
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine des probabilités et statistiques.
Jacob Bernoulli
Chap. 13
1550 1600 1650 1700 1750 1800 1850 1900 1950
Blaise Pascal
Chap. 12
Écart-type
Effectif
Avec une TI
1. Appuyez sur stats puis, dans le menu EDIT, 2. Appuyez sur 2nde f(x) (graph stats).
sélectionnez l’option 1. ● Validez l’option 1 en appuyant sur entrer .
● Entrez les données dans L1.
● Activez l’affichage ; choisissez l’icône du
● Appuyez sur stats puis, dans le menu CALC,
diagramme en boîte (avec la médiane) puis
sélectionnez l’option 1.
appuyez sur entrer .
Choisissez la liste L1, puis les effectifs 1.
Diagramme en boîte
●Indiquez la liste utilisée : 2nde 1 (L1). Validez avec la médiane
par entrer .
Moyenne
Effectif
touche de direction ▼ .
Deux entreprises A et B emploient deux types de personnel : des cadres et des ouvriers.
Dans l’entreprise A, il y a quatre cadres et seize ouvriers ; le salaire moyen des cadres est 3 090 � et celui
des ouvriers 1 740 �.
L’entreprise B emploie soixante personnes et les salaires moyens des cadres et des ouvriers sont
inférieurs respectivement de 150 � et 90 � à ceux de l’entreprise A. Cependant, le directeur financier de
B annonce que le salaire moyen sur l’ensemble de ses employés est supérieur à celui dans l’entreprise A.
Est-ce possible ?
activités de recherche
1. Simuler avec un tableur
A. Mise au point d’un protocole
On désigne par SA et SB les salaires moyens et MA et MB les masses salariales dans les entreprises A et B.
a) Quel est le salaire moyen SA ?
b) Justifiez que le problème revient à comparer la masse salariale MB = 60SB avec 60SA.
outil 9
Utilisez les formules qui conviennent pour remplir les cellules B2, C2 et D2.
b) Étendez ces formules vers le bas pour obtenir les masses salariales MB suivant la répartition du
personnel dans l’entreprise B.
Existe-t-il des répartitions pour lesquelles l’affirmation du directeur financier semble vraie ?
Concluez.
2. Démontrer
On note x le nombre de cadres dans l’entreprise B.
a) Traduisez par une inéquation la condition SB > SA.
b) Résolvez cette inéquation puis concluez.
c) À partir de quel pourcentage de cadres, la structure du personnel de l’entreprise B permet-elle
d’obtenir un salaire moyen supérieur à celui de l’entreprise A.
Commentaire
L’influence de la répartition du personnel (cadre/ouvrier)
sur le calcul du salaire moyen dans l’entreprise est appelé
« effet de structure ».
20
39 La répartition des « petits musées » suivant le
10
nombre de visiteurs en 2008 est représentée par l’histo- 4
gramme ci-dessous. 0
60 80 100 120 140 160
321
Distance (× 1 000 km)
280
Une compagnie de taxis londonienne a relevé de même
les distances d’ (en milliers de miles) parcourues par ses
véhicules avant qu’elle ne s’en sépare.
d’ [70 ; 80[ [80 ; 90[ [90 ; 100[ [100 ; 110[ [110 ; 120[
Effectif 4 5 11 15 20
192
d’ [120 ; 130[ [130 ; 140[ [140 ; 150[ [150 ; 160[
160 Effectif 18 12 7 2
63 58
1. a) Dressez le tableau des fréquences des distances d.
0 5 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 b) Déduisez-en une estimation de la distance moyenne xd
(Source : Musées de France.) Visiteurs (en milliers) et de l’écart-type s.
chaque population dont l’écart d’âge à la moyenne ne (Q) : Il existe un entier i tel que xi = 0.
dépasse pas l’écart-type. b) (P) : x1 × x2 × … × xn = 0 ;
3. Comparez à partir des résultats précédents la réparti- (Q) : pour tout entier i tel que 1 i n, xi = 0.
n
tion des médecins hommes et femmes. c) (P) : S
i =1
xi2 = 0 ;
(Q) : pour tout entier i tel que 1 i n, xi = 0.
42 La répartition en millions de spectateurs de 1992
d) (P) : x12 × x22 × … × xn2 = 0 ;
(année 1) à 2009 (année 18) pour chacun des types de
(Q) : Il existe un entier i tel que xi = 0.
films est donnée par le tableau suivant.
Femmes
La rue du maréchal-Leclerc à Saint-Denis de la Réunion.
Hommes
G [1,3 ; 1,4[ [1,4 ; 1,5[ [1,5 ; 1,6[ [1,6 ; 1,7[ [1,7 ; 1,8[
A 8 7 1 0 0
B 15 14 13 7 6
Comparez ces résultats et indiquez si le médicament
vous semble efficace.
254 e.c.d.
250
239
1. Que signifient les instructions de la ligne 24 à 27 ?
2. Testez cet algorithme pour la série de notes : 211
200
14-17-6-8-13-8-10-13-12-
16-12-7-13-6-10-12-14-20-
4-19-1-18-6-8-13-13-15.
150
Indication 130
Les valeurs de m et de s seront obtenues à la calculatrice et arrondies 115
à 0,1 près. 100
79
3. a) Modifiez l’algorithme afin qu’il calcule le pour-
centage de valeurs dans l’intervalle 3m – ks ; m + ks4 50
où k est un coefficient positif fixé. 25
b) Testez-le sur la série indiquée avec k = 0,5, k = 1
puis k = 1,5. 0
10 20 30 40 50 60 70 80
4. Représentez la situation par un diagramme en Durée (en mn)
boîtes superposées associées à chacun des intervalles Représentez la série des distances par un diagramme
m – ks ; m + ks4 lorsque k = 0,5, k = 1 et k = 1,5. en boîte. Interprétez ce diagramme pour résumer
Que constatez-vous ? l’enquête.
3 5 7 9 11 13 15 17 19
Notes
a) Faites afficher en B24, C24 et D24 le coefficient direc- Construisez la boîte représentant les résultats de la
teur de chaque droite. totalité de la classe.
b) Précisez l’expression des fonctions affines représen-
tées par ces droites.
58 Une simulation de la réponse à un QCM
Un QCM contient cinq questions avec pour cha-
c) Les valeurs estimées en 2015 sont les images par ces cune quatre réponses proposées dont une seule est
fonctions affines du rang de l’année 2015.
exacte. Chaque bonne réponse rapporte 1 point, une
Faites afficher les résultats en B26, C26, D26.
fausse 0.
Comparez alors les tendances prévisibles d’ici 2015.
Jeff envisage de répondre au hasard à chaque ques-
55 Condition nécessaire et suffisante LOGIQUE tion.
Dans chacun des cas, indiquez si la condition (Q) 1. a) Créez une feuille de calcul dans un tableur pour
est nécessaire et suffisante pour la proposition (P). simuler cette expérience.
Justifiez.
b) Procédez à la simulation des réponses à 100 QCM.
On donne une série statistique comprenant n
valeurs, x1, x2, …, xn, de moyenne xx , de médiane Me 2. a) Calculez la moyenne xx et l’écart-type s de la série
et de variance V. de notes obtenues.
1. (P) : xx = 0 ; (Q) : pour tout i, xi = 0. b) Quel est le pourcentage de notes supérieures à 3 ?
2. (P) : V = 0 ; (Q) : pour tout i, xi = xx. c) Quel est le pourcentage de notes dans xx – s ; xx + s4 ?
n Que pensez-vous de la stratégie de réponse au
S
3. (P) : Me = xx ; (Q) :
i =1
xi = nMe.
hasard ?
Nice D Au cinéma
Le diagramme en barres empilées indique la répartition
Saint-Étienne des films exploités en France de 1992 (année 1) jusqu’en
2009 (année 18).
1 499
1 590
1 542
1 405
2. Comparez ces trois séries. 1
1 324
4 000
1 306
1 275
1 318
1 314
1 264
1 342
1 162
1 241
1 144
1 343
1 222
1 155 1 118
1 310
1 542
1 482
3 000
1 368
1 338
1 315
1 285
1 335
1 377
1 264
Voici les résultats des tests de deux jeux vidéos auprès
1 377
1 374
1 214
1 250
1 286
1 176
1 184
1 178
2 209
2 091
2 080
2054
Filles Avis positifs Avis négatifs
1 972
1 881
1 844
1 809
1 000
1 836
l 1 690
1 547
1 619
1 523
1 612
1 527
1635
1 464
1 499
D’un siècle
à un autre
Au milieu du xviie siècle, Pascal pose les bases du calcul
des probabilités en analysant les jeux de hasard.
Au xxe siècle, le mathématicien John Forbes Nash
s’intéresse aux équilibres dans les jeux non coopératifs.
Cela lui vaudra le prix Nobel d’Économie en 1994.
Russel Crowe interprète le rôle de John Nash dans
le film Un homme d’exception (2001), qui raconte la vie
du brillant mathématicien.
En savoir plus sur
Blaise Pascal
Chercheurs d’hier p. 301
Événements
lUn événement A est une E 3 On tire au hasard une carte dans un jeu de 32 cartes.
partie de l’univers E. On considère les événements suivants :
A A A : « la carte est une figure » ;
l Son événement contraire,
cA, contient toutes les issues B : « la carte est rouge ».
qui n’appartiennent pas à A. a) Énoncez les événements suivants :
l cA l wB l A ∩ B l A ∪ B l cA ∩ B l A ∪ wB
l Si A et B sont deux événements, alors :
b) Écrivez chacun des événements suivants en utilisant
l A ∩ B est l’événement dont les issues sont à
les événements A, B, cA, cB et les symboles ∩ ou ∪.
la fois dans A et dans B ;
C : « La carte est une figure noire ».
l A ∪ B est l’événement dont les issues sont
D : « La carte n’est ni rouge ni une figure ».
dans A ou dans B.
A∩B A»B 4 On lance un dé cubique parfait et on note le numéro
E E obtenu. On note A et B les événements suivants :
A B A B
A : « le numéro est pair » ;
B : « le numéro est un multiple de 3 ».
Donnez la liste des issues de chacun des événements :
l A l B l A ∩ B l A ∪ B l cA ∩ cB l cA ∪ cB
Calculs de probabilités
l La probabilité d’un événement A est la somme 5 Dans une classe de 35 élèves, 17 élèves pratiquent
des probabilités des issues qui constituent A. le hand-ball (H), 14 le tennis (T) et 6 les deux sports. On
l Dans le cas de l’équiprobabilité : interroge un élève de cette classe pris au hasard.
nombre d’issues favorables à A a) Quelle est la probabilité de l’événement H ∪ T ?
P(A) =
nombre d’issues possibles b) Quelle est la probabilité que l’élève ne pratique ni
l Pour tout événement A, P(cA) = 1 – P(A). le hand-ball ni le tennis ?
l Quels que soient les événements A et B : 6 Dans une salle d’attente, deux distributeurs de
P(A ∪ B) = P(A) + P(B) – P(A ∩ B). boissons sont installés. On s’intéresse aux événements :
Cas particulier. Si A et B sont incompatibles, A : « le distributeur 1 fonctionne » ;
c’est-à-dire si A ∩ B = Ø, alors : B : « le distributeur 2 fonctionne ».
Il a été établi que P(A) = 0,8 et que P(B) = 0,6. De
P(A ∪ B) = P(A) + P(B). plus, les deux distributeurs ne sont jamais en panne
simultanément.
a) Justifiez que P(A ∪ B) = 1.
b) Comment se note l’événement : « les deux distributeurs
fonctionnent en même temps » ? Quelle est sa probabilité ?
Une pièce de bois cubique est peinte, puis découpée en petits cubes identiques
(voir figure ci-contre) qu’on place dans un sac. On tire au hasard un cube du sac.
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Voici le schéma de la « roue de la fortune » proposé dans une foire. Le joueur mise 60°
30°
15 �. Si le rouge sort, il perd sa mise ; si c’est le violet, le forain rembourse 5 � ; si c’est 90°
le jaune, le remboursement s’élève à 10 � ; si c’est le bleu, le joueur reçoit 21 �.
Quant au secteur vert, qui attribue le plus gros gain au joueur, le forain hésite sur le 120°
60°
montant que recevra le joueur. Aidez le forain dans sa stratégie.
Remarque. X est une fonction. À chaque issue, elle associe le nombre qui est le gain du joueur.
Définition 1 E est l’univers associé à une expérience aléatoire.
Définir une variable aléatoire X sur E, c’est associer à chaque issue de E un nombre x.
Démonstration.
● Exercice 57,
Roc ➜ p. 311 l E(aX + b) = p1(ax1 + b) + p2(ax2 + b) + … + pk(axk + b).
E(aX + b) = ap1x1 + p1b + ap2x2 + p2b + … + apk xk + pk b.
E(aX + b) = a(p1x1 + p2x2 + … + pk xk) + (p1 + p2 + … + pk)b.
Or E(X) = p1x1 + p2x2 + … + pk xk et p1 + p2 + … + pk = 1 donc E(aX + b) = aE(X) + b.
l D’après la formule (2) de calcul de la variance : V(aX) = p1(ax1)2 + p2(ax2)2 + … + pk(axk)2 – [E(aX)]2.
V(aX) = p1a2x12 + p2a2x22 + … + pk a2xk2 – [aE(X)]2 = a2(p1x12 + p2x22 + … + pk xk2) – a2[E(X)]2.
V(aX) = a2(p1x12 + p2x22 + … + pk xk2 – [E(X)]2) donc V(aX) = a2V(X).
événement du type « X = xi ». Cet événement est constitué des seules
2 1
issues JBV et VJB donc P(X = 0) = = .
6 3
3 1 1
De même, P(X = 1) = = et P(X = 3) = .
6 2 6
l On conclut. l D’où la loi de X. xi 0 1 3
k
Pensez à vérifier que S
i =1
P(X = xi) = 1. P(X = xi)
1
3
1
2
1
6
Mise en pratique
1 On lance deux dés cubiques parfaits por- 3 Un mobile se déplace sur les côtés d’un
tant les numéros 1 à 6. À chaque lancer on associe triangle équilatéral ABC.
la somme S des numéros obtenus. Quelle est la À chaque sommet, il choisit sa direction au
loi de probabilité de la variable aléatoire S ? hasard.
2 On lance quatre fois une pièce de monnaie Parti de A, il effectue quatre déplacements.
équilibrée. N est la variable aléatoire donnant le On note X la variable aléatoire donnant le nombre
nombre de « Face » obtenu. de passages en A, départ non compris.
Déterminez la loi de probabilité de N. Déterminez la loi de probabilité de X.
Méthode Solution
1. l On décrit l’univers associé à ce modèle 1. l Une issue 1re boule 2e boule
de tirage. Les choix à chaque tirage sont trop est un couple
10 choix 10 choix
nombreux pour que l’on dessine un arbre. de deux boules.
On utilise alors le système des cases. Donc l’univers contient 10 × 10 = 100 issues.
l On vérifie l’équiprobabilité des événements Les boules sont tirées au hasard, donc les 100
élémentaires. issues sont équiprobables.
l On détermine les valeurs prises par G. l G prend les valeurs 4, –2, –5 et –1.
Gain gi –5 –2 –1 4
pi = P(G = gi) 0,04 0,09 0,62 0,25
Mise en pratique
l Lors de la répétition, un grand nombre de fois, de l’expérience dans les mêmes conditions, la
Méthode Solution
1. On exprime le gain algébrique, égal à : 1. Le gain journalier Y est tel que :
montant des commissions – frais. Y = 200X – 280.
2. a) On interprète un déficit comme 2. a) Il s’agit de calculer P(Y < 0).
un gain algébrique négatif. « Y < 0 » signifie « 200X –280 < 0 » c’est-à-
dire « X < 1,4 ». Cet événement est réalisé
lorsque « X = 0 » ou « X = 1 ».
l Lorsque deux événements A et B sont l Ces deux événements sont incompatibles
incompatibles : P(A ∪ B) = P(A) + P(B). donc P(Y < 0) = P(X = 0) + P(X = 1) = 0,2.
b) On calcule E(Y). b) Le gain moyen journalier est E(Y).
On utilise la formule : E(aX + b) = aE(X) + b. E(Y) = E(200X –280) = 200E(X) –280.
Or, à la calculatrice, E(X) = 2,95 donc
E(Y) = 310. Ainsi le vendeur peut espérer
gagner 310 euros en moyenne par jour.
Mise en pratique
7 Une salle de spectacles propose pour la sai- 8 Un commerçant fait une promotion sur
son une carte d’adhérent au prix de 100 �. Elle des appareils photo et des cartes mémoire. Une
donne alors droit à un tarif unique de 15 � pour étude a permis d’établir que pour un client qui
chacun de ses spectacles. Une étude statistique a entre dans le magasin, les événements A : « il
montré que parmi les abonnés, 9 % ont assisté à achète un appareil » et C : « il achète une carte »
quatre spectacles, 12 % à cinq, 36 % à six, 18 % à sont tels que :
sept et le reste à huit spectacles. P(A) = 0,2 ; P(C) = 0,34 et P(A ∩ C) = 0,14.
On interroge au hasard un abonné sur le nombre Le commerçant gagne 4 � par carte et 30 �
de spectacles N auxquels il a assisté. par appareil. Il a dépensé 250 � d’affichage. On
1. Donnez la loi de probabilité de la variable aléa- note X la somme que lui rapporte chaque client
toire N, puis calculez E(N). durant la semaine de promotion.
2. On note S la variable aléatoire indiquant la 1. Déterminez la loi de probabilité de X.
somme déboursée par un abonné par saison. 2. B est la variable aléatoire indiquant le bénéfice
a) Quelle relation lie S et N ? du commerçant pour 225 clients.
b) Sur quelle dépense moyenne par abonné peut a) Quelle relation lie B et X ?
compter le directeur de la salle ? b) Quel bénéfice moyen peut-il espérer ?
EXERCICES
9 Questions sur le cours 10 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
On considère une expérience aléatoire d’univers Justifiez votre réponse.
E = {e1 ; e2 ; … ; en} muni d’une loi de probabilité P. On lance deux dés parfaits. On choisit pour univers
a) Si à chaque issue on associe un nombre, on dit l’ensemble des couples de numéros, tous équipro-
qu’on définit …… bables. On note T le produit des numéros sortis.
b) Si X est une variable aléatoire sur E qui prend les a) T est une variable aléatoire qui prend 18 valeurs.
valeurs x1 , x2 , …, xk , alors « X = xi » est …… b) Les événements « T = ti » sont équiprobables.
k
c) S
i =1
P(X = xi) = …… c) P(T < 10) < 0,5.
k d) P(6 < T < 18) = 0,5.
d) S
i =1
P(X = xi)xi = …… e) L’espérance mathématique de T est égale à
49
.
4
e) La variance de X est …… de l’écart-type de X. f) E(4T – 48) = 1.
Pour chaque affirmation, une seule réponse est exacte. Identifiez-la en justifiant votre réponse.
Dans un jeu de dominos, chaque domino est partagé 1. Le nombre de dominos est :
en deux parties, chacune portant un numéro de 0 à 6 a) 24 b) 36 c) 28
représenté par des points. Un double est un domino 2. La probabilité d’obtenir un double est :
dont les deux parties portent le même numéro. a) 1 b) 1 c) 1
6 4 5
3. Les événements du type « X = xi » sont tels que :
a) P(X = 6) = 6 P(X = 1)
Un joueur tire au hasard un domino d’un jeu com- b) P(X = –1) = 0,5
plet. S’il tire un double (n et n), il reçoit n euros ; sinon, c) 21 P(X = 0) = P(X = –1)
il perd un euro. On note X la variable aléatoire don- 4. Pour le joueur, le jeu est :
nant le gain algébrique du joueur. a) équitable b) défavorable c) favorable
Pour chaque affirmation, plusieurs réponses peuvent être exactes. Identifiez-les en justifiant votre réponse.
Une entreprise fabrique des lentilles optiques. Des 1. Les événements D et E sont tels que :
tests de conformité sur un lot de 500 lentilles ont per- a) P(wD ∩ wE) = 0,944 b) P(D ∪ E) = 0,056
mis de montrer que 18 ont un défaut de diamètre, 15 c) P(D ∩ wE) = 0,036
ont un défaut d’épaisseur et 472 n’ont aucun défaut.
2. La variable aléatoire X est telle que :
On prélève au hasard une lentille du lot.
a) X prend deux valeurs b) P(X = 2) = 0,01
Les événements concernant la lentille sont notés :
c) P(X = 1) = 0,046
l D : « défaut de diamètre »l E : « défaut d’épaisseur ».
X est la variable aléatoire qui à une lentille prélevée 3. La variable aléatoire X est telle que :
associe le nombre de défauts de conformité. a) E(500X – 33) = 0 b) s(X) < 0,1
Utilisez un diagramme ensembliste pour répondre. c) V(500X) = 500V(X)
activités de recherche
de tests de cette façon ? entier au hasard entre 0 et 99 (compris).
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine des probabilités et des statistiques.
Blaise Pascal
(1623-1662)
À la fois physicien, mathématicien, philosophe et
théologien, il a marqué son siècle. Il a donné son nom à :
– l’unité de pression du système international ;
– un langage de programmation informatique ;
– un processus de calcul, le « triangle de Pascal » (ch. 13) ;
– un argument probabiliste de théologie, « le pari de Pascal ».
Il est considéré comme l’un des précurseurs de la théorie
des probabilités. La solution du célèbre problème
des « partis », qu’il rédige dans une lettre à Pierre de Fermat,
est passée à la postérité.
ur le Web http://villemin.gerard.free/wwwgvmm/probabil/pileface.htm
S
http://villemin.gerard.free.fr/Esprit/Pascal.htm
L’espérance
est notée xx.
Écart-type
Avec une TI
Appuyez sur stats puis, dans le menu EDIT, sélectionnez l’option 1 : Editer ( 1 ).
● Entrez les valeurs prises par G dans L1.
● Pour afficher les paramètres, appuyez sur stats puis, dans le menu
L’espérance
est notée xx.
Écart-type
activités de recherche
On considère le jeu suivant : si on obtient trois fois le nombre 4, on gagne 36 � ; si on l’obtient deux fois,
on gagne 2 � ; sinon, on perd 1 �.
L’objectif de ce TP est d’évaluer le gain moyen que l’on peut espérer sur une série de 2 500 lancers.
3. Démontrer
a) Quel est le nombre d’issues possibles lors d’une expérience ?
b) Dénombrez les issues favorables à la sortie de trois numéros 4 ; de deux numéros 4.
c) On appelle G la variable aléatoire qui indique le gain algébrique en euros du joueur.
Dressez le tableau de la loi de probabilité de G, puis calculez E(G).
d) Quel lien faites-vous entre le résultat de la simulation et l’espérance mathématique de G ?
21 On lance un dé cubique parfait. Si le numéro 6 28 Dans une classe de 35 élèves, le club théâtre (T)
sort, on gagne 10 �, sinon on perd 2 �. On appelle G la compte 10 élèves et la chorale (C) 12 élèves. Dix-huit
variable aléatoire donnant le gain algébrique du joueur. élèves ne participent à aucune de ces activités.
1. Quelle est la loi de probabilité de G ? On interroge au hasard un élève de cette classe.
Quelle est la probabilité que cet élève :
2. Ce jeu est-il équitable ?
a) appartienne au club théâtre ou à la chorale ?
22 La loi de probabilité (incomplète) d’une variable b) appartienne au club théâtre et à la chorale ?
aléatoire X est indiquée dans le tableau suivant.
xi 0 1 2 3 4
1 1 3 1
P(X = xi) …
16 4 8 16
26 On lance deux dés tétraédriques équilibrés dont 1. Représentez la situation par un arbre où toutes les
les sommets sont numérotés de 1 à 4. issues sont équiprobables.
On gagne « a » euros lors de la sortie d’un double, sinon 2. Calculez la probabilité de chacun des événements :
on perd « b » euros. Comment choisir a et b pour que le a) la somme des nombres est nulle ;
jeu soit équitable ?
b) le produit des nombres vaut 1 ;
c) la suite de nombres est alternée.
l 8 % ont lu les trois revues. 2. a) Même question dans le cas d’un tirage avec remise.
On interroge un élève de Première pris au hasard. b) A-t-on P(A) + P(B) + P(C) = 1 ? Pourquoi ?
1. Quelle est la probabilité qu’on obtienne : l B : « Ils sont tous dans la même salle ».
2. Calculez la probabilité de chacun des événements : l 70 % des achats sont d’un montant inférieur à 200 � et
l S : « l’anagramme obtenu est AIMER » ; parmi eux, 20 % sont réglés en espèces ;
l V : « l’anagramme commence par une voyelle » ; l 2 % des clients utilisent une carte de paiement qui ne
l C : « l’anagramme se termine par une consonne » ; permet pas de régler des achats supérieurs à 200 �.
l T : « l’anagramme commence par une voyelle ou se 1. Recopiez puis complétez le tableau ci-dessous.
termine par une consonne ». Montant M
Mode de
paiement M 200 M > 200 Total
34 Une urne contient cinq boules indiscernables
numérotées de 1 à 5. On tire deux boules au hasard, Espèces
l’une après l’autre et sans remise. Ainsi, une issue est un Chèque 80 %
couple (a ; b) où a est le premier numéro sorti et b le Carte de paiement
second. Total 70 %
1. Combien y a-t-il d’issues ? 2. Le directeur consulte au hasard la fiche d’un client.
2. On considère les événements suivants : Calculez la probabilité des événements suivants :
l A : « La somme a + b est 5 » ; l A : « L’achat dépasse 200 � » ;
l B : « La valeur absolue de la différence a – b est 1 ». l B : « L’achat dépasse 200 � et il est payé en espèces » ;
Calculez les probabilités suivantes. l C : « L’achat dépasse 200 � ou il est réglé en espèces ».
a) P(A) b) P(B) c) P(A ∩ B) d) P(A ∪ B) 3. a) Le directeur consulte au hasard la fiche d’un client
3. Calculez les probabilités suivantes. qui règle en espèces.
Quelle est la probabilité que le montant dépasse 200 � ?
a) P(cA) b) P(wB) c) P(cA ∩ wB) d) P(cA ∪ wB)
b) Le directeur consulte au hasard la fiche d’un client
35 Quatre amis se rendent dans un complexe de dont le montant des achats ne dépasse pas 200 �.
quatre salles de cinéma. Chacun choisit un film au Quelle est la probabilité que ce montant soit réglé par
hasard, indépendamment des autres. chèque ?
l 3 % des chemisiers ont un bouton manquant. 2. Voici la répartition des frais moyens de réparation :
Cependant, 95 % des chemisiers sont sans défaut. Une l type S : 22 � l type S : 26 � l type S : 15 �.
p n r
cliente prend au hasard un chemisier dans le lot. On On note X la variable aléatoire qui indique le coût de
considère les événements suivants : réparation après une journée de location.
l B : « le chemisier a un bouton manquant » ; a) Déterminez la loi de probabilité de X.
l C : « le chemisier a un défaut de coloris ».
b) Le matériel est loué 30 � par jour.
1. a) Reproduisez puis complétez ce diagramme. Quelle somme moyenne peut espérer gagner le
S magasin par paire de skis ou snowboard loués ?
perd 10 �.
b) Déduisez-en l’espérance mathématique et la variance
Auquel de ces jeux préférez-vous jouer ? Justifiez.
de la variable aléatoire Y.
65 Un problème d’éditeur
Une revue est proposée sous deux versions :
– une version papier ;
– une version numérique consultable sur Internet.
L’éditeur a chargé un centre d’appel de démarcher les
personnes figurant sur une liste de lecteurs potentiels.
Le centre d’appel contacte au hasard une personne de
cette liste.
On considère les événements suivants :
l I : « La personne s’abonne à l’édition imprimée » ;
Quelle instruction doit-on saisir dans la cellule B15 ? Pour quelle valeur de a l’espérance de X vaut-elle 0 ?
Copiez cette formule vers la droite jusqu’en OK15.
70 Arrêt au feu
f) On affiche en B17 la moyenne des cibles intactes Sur son trajet habituel domicile-lieu de travail, une
après cette simulation de 400 séances de tir. automobiliste rencontre deux feux tricolores.
2. Comparer On a pu évaluer qu’elle a :
Faites de nouvelles simulations ( F9 ou Ctrl + + F9 ). l une chance sur trois d’être arrêtée au premier feu ;
Comparez le résultat avec l’espérance mathématique l cinq chances sur douze d’être arrêtée au second feu ;
obtenue dans l’exercice 64 . l une chance sur trois de passer les deux feux sans
2. On note V la variable aléatoire qui indique le nombre On note X la variable aléatoire qui, à chaque maquette
de visites mensuelles au CDI. choisie au hasard dans la production, associe son prix
a) Dressez le tableau de la loi de probabilité de V. de revient (coût de fabrication + frais de réparation).
b) En moyenne, quel est le nombre de visites que fait un 1. Quelle est la loi de probabilité de X ? 6
élève au CDI durant un mois ? 2
2. On admet que toutes les maquettes sont vendues.
B Au café théâtre Le fabricant veut réaliser un bénéfice moyen par
Un café-théâtre propose chaque soir un spectacle. Pour maquette de 85 e.
attirer les spectateurs, le gérant organise un jeu à l’en- Quel doit être le prix de vente d’une maquette ? 7
trée. Chaque personne lance un dé cubique parfait dont
E En promotion
les faces sont numérotées de 1 à 6.
Au rayon « image et son » d’un grand magasin, un télévi-
l S’il obtient 6, l’entrée est gratuite ;
seur et un lecteur DVD sont en promotion pendant une
l s’il obtient 1, l’entrée est demi-tarif ;
semaine.
l sinon, le client paie plein tarif, soit 20 e.
Une personne se présente au rayon. Des études statis-
1. Quel est, en moyenne, le prix que peut espérer payer
tiques permettent d’estimer que la probabilité :
un client durant la campagne de promotion ? 3
l qu’elle achète le téléviseur (T) est 0,60 ;
2. Avant la promotion, le prix unique était 20 e et le l qu’elle achète le lecteur DVD (L) est 0,46 ;
gérant avait en moyenne 80 clients par jour. Depuis la l qu’elle n’achète ni l’un ni l’autre est 0,36.
promotion, la clientèle a augmenté de 40 %. Avant la promotion, le téléviseur coûtait 600 e et le
Le gérant peut-il espérer de meilleures recettes ? 4 lecteur DVD, 240 e. Pendant cette semaine, le magasin
fait une remise de 15 % pour l’achat d’un seul des deux
C Un jeu équitable 5
appareils et de 25 % pour l’achat des deux appareils.
Une urne contient n jetons (n > 5) indiscernables : deux
On note D la variable aléatoire qui indique la dépense
verts, un bleu, les autres jetons sont rouges. Un jeu
effective (en e) de cette personne.
consiste à extraire au hasard, l’un après l’autre et sans
remise, deux jetons de l’urne. 1. Quelle est la loi de probabilité de D ? 8
À chaque tirage, on gagne 10 e pour un jeton vert, 4 e 2. La responsable du rayon prévoit qu’il se présentera
pour un jeton bleu mais on perd 3 e pour un jeton rouge. dans la semaine 120 personnes intéressées.
Quelle doit être la composition de l’urne pour que le jeu Quel chiffre d’affaires (en e) peut-elle espérer réaliser
soit équitable ? durant cette semaine ? 9
D’un siècle
à un autre
Au début du xviiie siècle, Jacob Bernoulli consolide
les bases du calcul des probabilités dans son œuvre
majeure : le traité Ars Conjectandi.
Mais ce calcul n’a été introduit que récemment
en biologie pour la détermination de génomes
ancestraux. Il est actuellement un des axes privilégiés
de recherche pour la reconstruction d’arbres
phylogénétiques à partir de données moléculaires.
Ces méthodes probabilistes ont pour but de mettre En savoir plus sur
en évidence les éventuels ancêtres communs. Jacob Bernoulli
Chercheurs d’hier p. 333
Protocole de simulation
l Lors d’un lancer, on affiche 1 (succès) lorsque le numéro 6 sort ; sinon, on affiche 0.
lAu terme des trois lancers, le nombre de succès correspond à la somme des 1 obtenus.
Ainsi, X ne peut prendre que les valeurs 0, 1, 2 ou 3.
l La fréquence de réalisation d’un événement du type « X = k » au cours de n expériences est
le rapport :
nombre de réalisations de k succès
.
nombre d’expériences
1 a) Ouvrez une feuille de calcul puis complétez les cellules A2, B2, C2, D2 et E2. outil 10
Aide
Dans B2, C2 et D2 : =SI(ALEA.ENTRE.BORNES(1;6)=6;1;0).
Dans E2 : =SOMME(B2:D2).
b) Faites afficher la fréquence de réalisation de chaque événement au cours de ces n lancers.
Aide
Dans F2, on calcule la fréquence de l’événement « X = 0 » : =NB.SI(E$2:E2;0)/$A2.
Dans G2, H2 et I2 : adapter la formule précédente.
c) Sélectionnez la ligne 2 puis recopiez vers le bas jusqu’à la ligne 2501 pour obtenir une simulation
de 2 500 expériences.
Conclusion
Les valeurs obtenues de P[X = k] donnent une estimation de la loi de probabilité de X, appelée loi
du nombre de succès.
1 Représentez par un arbre les différents chemins possibles pour une bille
lâchée au-dessus du clou A.
Probabilités
2 On associe à chaque chemin une issue correspondant à l’un des 0,4
bacs numérotés 0, 1, 2, 3 ou 4. Tous les chemins sont équiprobables. 0,3
Déterminez la probabilité de chacune des issues.
0,2
Remarque
0,1
Les résultats que vous avez obtenus peuvent être représentés sous la forme d’un diagramme en
bâtons (voir ci-contre). 0,0
Cette représentation est associée à une loi de probabilité appelée loi binomiale. 0 1 2 3 4
N° du bac
1 Problématique
Au Pays basque, un médecin veut savoir si le pourcentage d’habitants de la région
appartenant au groupe sanguin O– correspond à la valeur de 6 %, connue pour la population
globale en France métropolitaine.
Pour le vérifier, il constitue, au hasard, un échantillon de 100 habitants de la région
et détermine leur groupe sanguin. Il constate que 19 personnes appartiennent au groupe O–.
Ainsi, la fréquence de l’événement « la personne est O– », observée sur cet échantillon, est f = 0,19.
Comment ce médecin peut-il répondre à la question qu’il se pose à l’aide de cette valeur observée f ?
2 Analyse de la situation
l L’échantillon est prélevé au hasard et la population est suffisamment importante pour que l’on
puisse considérer qu’il s’agit d’un tirage avec remise de n personnes.
l Si la proportion du caractère O– était p = 0,06, la constitution de l’échantillon serait un schéma de
Bernoulli de taille 100, associé à l’épreuve dont les issues sont S et xS, avec S : « la personne est O– »,
de probabilité p = 0,06. La variable aléatoire X, qui indique le nombre de personnes O– dans un
échantillon de 100 personnes, suivrait alors une loi binomiale de paramètres n = 100 et p = 0,06.
On suppose donc que p = 0,06.
Comment juger de la validité de cette hypothèse à partir de l’observation de f ?
0 a b 100
P(a X b) ≈ 95 %
0,10
0,05
0,00
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100
4 a) Reproduisez puis complétez à l’aide de la calculatrice le tableau des probabilités cumulées de X.
k 0 1 2 3 … 10 11 12 13
outil 12
P(X k)
b) Déduisez-en les valeurs des nombres entiers a et b. outil 13
5 On définit alors l’intervalle de fluctuation à 95 % d’une fréquence selon la loi binomiale par :
I= 3 na ; nb 4, où n est la taille de l’échantillon.
En supposant que p = 0,06, on sait, avant de prélever un échantillon aléatoire de taille 100, que
la fréquence de personnes du type O– dans un tel échantillon appartient à I avec une probabilité
d’au moins 0,95.
Autrement dit, si l’hypothèse est vraie, il y a moins de 5 % de chances de prélever un échantillon
aléatoire de taille 100 pour lequel la fréquence du caractère étudié est en dehors de l’intervalle I.
Indiquez l’intervalle de fluctuation d’une fréquence sur un échantillon de taille n = 100.
6 On utilise alors la règle de décision suivante : si la fréquence observée appartient à I, on accepte
l’hypothèse p = 0,06 dans la population basque ; sinon, on la rejette.
Quelle décision va-t-on prendre à partir de la fréquence observée sur l’échantillon du médecin ?
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Une tombola a lieu une fois par semaine. Sur cent billets, trois sont gagnants. Chaque billet coûte 2 e.
Anna prévoit d’acheter dix billets la même semaine alors que Boris envisage lui d’acheter un billet
pendant dix semaines. Quelle est la meilleure stratégie pour obtenir au moins un billet gagnant ?
Définition de l’épreuve
Analysons le protocole. On remet la boule après le premier tirage, donc la composition de l’urne
lors du second tirage est identique à celle rencontrée lors du premier tirage.
Cette expérience est donc la répétition de l’épreuve « tirer au hasard une boule dans l’urne et noter
sa couleur ». On répète cette épreuve deux fois.
De plus, le résultat du second tirage ne dépend pas de l’issue du premier : les deux épreuves
(1er tirage et 2e tirage) sont indépendantes.
Attention, il n’en serait pas de même lors d’un tirage sans remise.
Règle 1 La somme des probabilités inscrites sur les branches issues d’un même
nœud vaut 1. Ceci est la loi
des nœuds.
Règle 2 La probabilité d’une issue représentée par un chemin est égale au produit
des probabilités inscrites sur les branches de ce chemin. Ceci est la loi
des chemins.
Règle 3 La probabilité d’un événement A est la somme des probabilités des issues associées aux chemins
qui conduisent à la réalisation de A.
Arbre pondéré associé à l’expérience. Les probabilités de chacune des issues sont calculées
en utilisant la loi des chemins.
Lancer 1 Lancer 2 Lancer 3 Issues Probabilités
Loi du nombre de succès. Notons X la variable aléatoire qui à chaque issue associe le nombre
de succès au terme des trois lancers. X peut prendre les valeurs 0, 1, 2 ou 3.
k 0 1 2 3
125 75 15 1
P(X = k) q3 = 3pq2 = 3p2q = p3 =
216 216 216 216
1
On dit aussi que X suit la loi binomiale de paramètres 3 et .
6
L’exemple du paragraphe 3.1 se généralise dans le cas d’un schéma de Bernoulli d’ordre n.
Exemple. Dans la situation du paragraphe 3.1, l’événement « X = 2 » est réalisé à partir de trois
chemins donc 1 32 2 = 3. De même, 1 30 2 = 1, 1 31 2 = 3 et 1 33 2 = 1.
Théorème 1 On considère un schéma de Bernoulli d’ordre n où chaque épreuve est telle que la probabilité
de S est p. La loi de probabilité de la variable aléatoire X qui à chaque issue associe le nombre k
de succès au terme des n épreuves est définie par :
n k
P(X = k) =
k 1 2
p (1 – p)n–k, pour tout entier naturel k tel que 0 k n.
On dit alors que la variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres n et p.
Théorème 2 X est une variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres n et p. Alors :
l E(X) = np ; l V(X) = np(1 – p) = npq ; l s(X) = 6npq.
Les chemins qui indiquent k + 1 succès sont de deux types : ceux qui se terminent par S (type 1)
et ceux qui se terminent par xS (type 2).
n
l Un chemin du type 1 indique k succès lors des n premières répétitions ; il y en a donc
k
. 1 2
n
l Un chemin du type 2 indique les k + 1 succès lors des n premières répétitions ; il y en a
k+1
. 1 2
n n n n n+1
1 2 1
k
+
k+1 2
chemins donnent k + 1 succès en n + 1 répétitions donc
k
+
k+1
= 1 2 1
k+1
. 2 1 2
Triangle de Pascal
Le triangle de Pascal, représenté ci-contre, permet k
0 1 2 3 4 5
de calculer, de proche en proche, les coefficients n
binomiaux en utilisant la formule de Pascal. 0 1 La calculatrice
n
L’entier
k 1 2
est à l’intersection de la ligne n et de 1
2
1
1
1
2 1
affiche directement
les entiers 1 n 2.
k
la colonne k. 3 1 3 3 1
l On place les valeurs évidentes : 4 1 4 6 4 1
n n
0 1 2
= 1 et
n 1 2
= 1. 5 1 5 10 10 5 1
Méthode Solution
1. On utilise le modèle associé à l’épreuve 1. L’unité d’aire choisie est celle d’un carreau.
qui définit la probabilité d’atteindre La cible a pour aire 25 et les différentes
aire (zone) zones respectivement 1 (bleu), 8 (orange)
une zone par .
aire (cible) et 16 (vert), donc :
16 8 1
P(V) = , P(O) = et P(B) = .
25 25 25
2. On représente la répétition de trois 2. On construit le début de l’arbre pondéré.
épreuves identiques et indépendantes par Lancer 1 Lancer 2 Lancer 3
un arbre pondéré. 1/25 B
Sa construction dépend des trois issues
V, O, B d’une épreuve. 8/25
B O
Remarque
1/25 16/25 V
Il n’est pas nécessaire de construire la totalité de l’arbre.
1/25 B
8/25 8/25
B O O
16/25 V
1/25 16/25
2 Lors d’une fête foraine, on propose une l Utilisez le chemin → I → I pour trouver la probabilité de I.
loterie. Pour un joueur, la partie consiste à lancer l Utilisez les chemins → I → E et → E → I pour en déduire
la probabilité de E.
successivement trois roues indépendantes.
À l’arrêt des roues, un repère indique la couleur
2. Calculez la probabilité des événements A : « les
obtenue sur chacune d’elles.
deux dossiers sont ceux d’un demi-pensionnaire »
et B : « les deux dossiers sont l’un d’un externe et
l’autre d’un demi-pensionnaire ».
4 Un entraîneur d’une
équipe de football a étudié
les statistiques de tir au but
Pour jouer, on achète un ticket à 12 euros. La per-
(pénalty) de ses joueurs. Il a
sonne gagne un lot d’une valeur de :
alors remarqué que sur une
l 1 024 e, si les trois roues indiquent rouge ;
série de cinq tirs au but, un
l 64 e, si les trois roues indiquent bleu ;
joueur pris au hasard dans
l 20 e, si les trois roues indiquent jaune ;
son équipe marque :
l 8 e, si les trois couleurs sortent.
– 5 buts avec une probabi-
Sinon, il ne gagne rien.
lité de 0,2 (événement A) ;
1. Construisez l’arbre pondéré associé à l’expé- – 4 buts avec une probabi-
rience aléatoire. lité de 0,5 (événement B) ;
2. On appelle G la variable aléatoire qui donne la – 3 buts avec une probabi-
valeur du lot obtenu. lité de 0,3 (événement C).
a) Déterminez la loi de probabilité de G. Chaque joueur, à l’entraînement, tire deux séries
b) Calculez E(G). Cette loterie est-elle favorable à de cinq pénaltys. On admet que les résultats d’un
l’organisateur ? joueur à chacune des séries sont indépendants.
On choisit un joueur au hasard.
3 Au secrétariat d’un lycée, chaque élève 1. a) Dressez l’arbre pondéré qui représente la
a un dossier scolaire qui indique en particulier séance de tirs aux deux séries de pénaltys.
son régime : demi-pensionnaire D, interne I ou
b) Quelle est la probabilité que le joueur réus-
externe E. Un professeur tire un dossier au hasard,
sisse tous ses tirs lors des deux séries ?
l’examine, puis le remet en place. Le trimestre sui-
2. On note X la variable aléatoire qui indique le
vant il consulte de nouveau les dossiers, dans les
nombre de buts marqués lors des deux séries.
mêmes conditions.
La probabilité que les deux dossiers soient ceux a) Quelles sont les valeurs prises par X ?
d’un interne est 0,09. La probabilité que l’un des b) Déterminez la loi de probabilité de X.
dossiers soit celui d’un interne et que l’autre soit
c) L’entraîneur considère que le joueur a réussi son
celui d’un externe est 0,12. entraînement s’il a marqué au moins huit buts.
1. Reproduisez puis complétez l’arbre pondéré Quelle est la probabilité que le joueur réussisse
correspondant à cette expérience aléatoire. son entraînement ?
Méthode Solution
1. On définit l’épreuve qui va être répétée. 1. Une épreuve consiste à répondre
au hasard à une question posée.
l On précise l’issue S et on détermine P(S). l On note S l’issue : « réponse correcte ».
suit une loi binomiale. de succès, donc elle suit la loi binomiale de
paramètres n = 125 et p = 0,92.
l On calcule l’espérance : E(X) = np. l Donc E(X) = 125 × 0,92 = 115.
L’intervalle de fluctuation à 95 % d’une fréquence f, sur un échantillon aléatoire de taille n, selon
la loi binomiale de paramètres n et p, est :
a b a : plus petit entier tel que P(X a) > 0,025
3
;
n n
4
avec 5
b : plus petit entier tel que P(X b) > 0,975 (1)
lRègle de prise de décision
On suppose que dans une population la proportion d’un certain caractère est p.
On observe la fréquence f de ce caractère sur un échantillon de taille n. Si f est dans l’intervalle,
Si f est en dehors de Intervalle de on accepte l’hypothèse,
l’intervalle, on rejette au seuil de 95 %, que la
l’hypothèse, au seuil de 5 %,
fluctuation proportion est p.
que la proportion est p.
a b
n n
Méthode Solution
1. On met en évidence un schéma de 1. X indique le nombre de succès (S : « être
Bernoulli, ainsi la loi du nombre de succès gaucher ») dans un schéma de Bernoulli
est une loi binomiale. d’ordre 93, donc X suit une loi binomiale
de paramètres n = 93 et p = 0,13.
2. On cherche les entiers a et b dans la table 2. P(X 5) ≈ 0,013 9 et P(X 6) ≈ 0,034 1
en utilisant la définition (1). donc a = 6.
P(X 18) ≈ 0,970 6 et P(X 19) ≈ 0,984 6
donc b = 19.
l L’intervalle de fluctuation à 95 % D’où l’intervalle de fluctuation à 95 %
a b 6 19
est 3 ;
n n
.4 I= 3 ;
93 93 4
.
17
3. On prend une décision sur la qualité de 3. La fréquence observée , appartient à I.
93
l’échantillon au seuil de 95 %. Pour cela, on
situe la fréquence observée par rapport à
l’intervalle de fluctuation.
l On applique la règle de prise de décision. La fréquence observée est en accord avec la
proportion de 13 % de gauchers en France.
11 Le maire d’une ville affirme que 50 % des c) Déduisez-en les bornes de l’intervalle de fluc-
automobilistes qui traversent sa ville dépas- tuation à 95 %.
sent la vitesse autorisée 50 km · h–1. Un contrôle 2. a) Peut-on affirmer, au seuil de 5 %, que la
de police a constaté que sur 256 véhicules, 115 chaîne fonctionne correctement ?
étaient en infraction. b) Calculez P(X 3) + P(X >16).
1. On souhaite savoir si le maire a raison. On sup- Que représente cette probabilité ?
pose alors que la proportion d’automobilistes en
infraction est p = 0,5. 13 Un fournisseur d’accès Internet propose
On note I la variable aléatoire qui indique le des abonnements incluant la fourniture d’un
nombre d’infractions sur un échantillon aléatoire modem ADSL.
de 256 personnes. La proportion de modems présentant des ano-
a) Quelle est la loi de I ? malies est estimée par le fournisseur à p = 0,16.
b) Utilisez l’extrait ci-dessous de la table des pro- Une association de consommateurs lance une
babilités cumulées pour déterminer l’intervalle enquête auprès des abonnés à sa revue pour
de fluctuation à 95 %. estimer leur degré de satisfaction concernant
leur fournisseur d’accès. Parmi les réponses à
k P(I k)
l’enquête, 428 concernent ce fournisseur d’ac-
111 0,019 5
cès : 86 abonnés déclarent avoir reçu un modem
112 0,026 2 défectueux.
113 0,034 9
1. On suppose que la proportion de modems
114 0,045 7
défectueux est 0,16.
… …
On appelle Y la variable aléatoire qui, à un échan-
143 0,973 8
tillon aléatoire de 428 modems du fournisseur,
144 0,980 5 associe le nombre de modems défectueux.
145 0,985 7
a) Précisez la loi de probabilité de Y.
146 0,989 7
b) Utilisez l’extrait de la table de probabilités
2. a) Quelle est la fréquence observée f des in- cumulées ci-dessous pour déterminer l’intervalle
fractions de vitesse ? de fluctuation à 95 %.
b) Peut-on considérer, au seuil de 5 %, que l’affir-
k P(Y k)
mation du maire est exacte ?
53 0,021 5
12 Une chaîne d’embouteillage d’eau 54 0,029 8
minérale assure une production dont on estime 55 0,040 6
que les réglages peuvent conduire à la proportion
56 0,054 3
p = 5 % de bouteilles défectueuses.
… …
On contrôle la production en prélevant un échan-
tillon de 200 bouteilles ; on découvre 17 bou- 83 0,973 9
teilles défectueuses. 84 0,980 6
1. On suppose que la production de bouteilles 85
0,985 8
défectueuses est de 5 %. 86 0,989 7
X est la variable aléatoire qui donne le nombre de
2. a) Quelle est la fréquence observée f sur l’échan-
bouteilles défectueuses sur un échantillon aléa-
tillon de l’association de consommateurs ?
toire de 200 bouteilles.
a) Précisez la loi de probabilité de X. b) Peut-on estimer, au seuil de 5 %, que l’asso-
ciation de consommateurs donne une informa-
b) Utilisez la calculatrice pour compléter le
tion qui confirme les indications du fournisseur
tableau suivant (valeurs à 10–4 près) :
d’accès ?
k 3 4 15 16 17
c) Quelle est la probabilité de commettre une
P(X k)
erreur lors de la prise de décision ?
EXERCICES
14 Questions sur le cours 15 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
a) Une épreuve de Bernoulli a …… issues. Justifiez votre réponse.
1. On lance trois fois de suite un dé cubique par-
b) La répétition de n épreuves de Bernoulli iden-
fait. La probabilité d’obtenir :
tiques et indépendantes définit …… 1
a) un multiple de 3 lors d’un seul lancer est ;
c) Dans un arbre pondéré, la somme des proba- 3
2
bilités sur les branches issues d’un même nœud b) deux multiples de 3 lors des trois lancers est ;
3
vaut …… 1
c) trois multiples de 3 lors des trois lancers est .
d) On construit le triangle de Pascal en utilisant la 27
n+1 2. Les coefficients binomiaux sont tels que :
relation 1k+1 2
= ……
a)
3
+
3
1 2 1 2 1 2 1 2
+
3
+
3
= 23 ; b)1
2 011
=
2 011
2 1 . 2
0 1 2 3 2 2 009
e) La probabilité d’obtenir k succès en n répéti- 3. On lance cinq fois de suite une pièce équilibrée.
tions indépendantes d’une épreuve est …… La probabilité d’obtenir au terme des cinq lancers :
f) Si une variable aléatoire X suit une loi binomiale a) deux fois Pile est 0,312 5 ;
de paramètres n et p alors : b) trois fois Pile est 0,5 ;
l E(X) = …… l V(X) = …… c) au moins une fois Pile est 0,875.
Pour chaque affirmation, plusieurs réponses peuvent être exactes. Identifiez-les en justifiant votre réponse.
Les motos sont réparties en deux catégories. a) P(A ∩ R) = 0,17 ; b) P(A ∪ R) = 0,636 ;
A : cylindrée supérieure ou égale à 125 cm3 ; c) P(S) = 0,634 ; d) P(B ∪ S) = 0,83.
B : cylindrée inférieure à 125 cm3. 2. On interroge au hasard, et de façon indépendante,
On distingue les motos routières (R) des sportives (S). quatre motards (le même motard pouvant être inter-
Une étude a établi que parmi les motards : rogé plusieurs fois). Voici les probabilités (arrondies à
l 44 % ont des motos de la catégorie A ;
0,001 près) des événements indiqués.
a) « Un seul a une moto de catégorie A » : 0,309 ;
l 36,6 % ont des motos du type R ;
b) « Tous ont des motos de type R » : 0,162 ;
l 19,6 % ont des motos de la catégorie B et du type R.
c) « Deux ont une moto de type S » : 0,323 ;
1. En interrogeant un motard pris au hasard, on a : d) « Au moins un a une moto de catégorie B » : 0,963.
activités de recherche
gagnante au Loto foot 15 ?
toujours sur « rouge ». Peut-il être ruiné ? Quel gain algé- Comparez avec le Loto foot 7, où une grille de sept
brique peut-il espérer obtenir ? matches est gagnante à partir de six bons résultats.
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine des probabilités et des statistiques.
Jacob Bernoulli
(1654-1705)
Mathématicien et physicien suisse, il pose le principe
du calcul des probabilités. Il étudie notamment
la répétition d’épreuves aléatoires indépendantes
ayant une probabilité p de succès.
Dans son livre Ars Conjectandi (l’Art de la conjecture),
il montre en particulier le résultat suivant :
la fréquence moyenne d'apparition d'un résultat dans
une répétition d’épreuves tend vers la probabilité
d’observer cette apparition dans une seule épreuve.
Cet énoncé nous est devenu familier Le chef-d’œuvre
sous le nom de « loi des grands nombres ». de Jacob Bernoulli
Sur le Web http://www.bibmath.net/bios
Avec une TI
1. ● Tapez 20 math , puis choisissez, dans le
menu PRB, l’option 3 (Combinaison).
● complétez
TP 24 Un dé truqué ?
Compétences
TICE Mathématiques
Tabuler une loi binomiale Utiliser la loi binomiale
Représenter une loi binomiale Déterminer un intervalle de fluctuation
Créer le diagramme des probabilités cumulées Rejeter ou accepter une hypothèse
activités de recherche
1
succès (sortie du 6) suit une loi binomiale de paramètres 50 et . Elle prend les valeurs k de 0 à 50.
6
a) Tabulation de la loi de X Aide
outil 9 l Ouvrez une feuille de calcul.
en B2 : =LOI.BINOMIALE(A2;50;1/6;0)
Complétez les cellules A2, B2
en C2 : =LOI.BINOMIALE(A2;50;1/6;1)
et C2.
l Tirez la plage de cellules A2:C2 vers le bas jusqu’en A52:C52.
30 % externes et 60 % demi-pensionnaires. l sinon, s’il sort au deuxième lancer on gagne 2 e ;
Le conseiller d’éducation consulte au hasard, l’une après l sinon, s’il sort au troisième lancer on gagne 4 e ;
l’autre (avec possibilité de reprendre la même) trois de l enfin, s’il n’est pas sorti, on perd n euros.
26 On lance cinq fois de suite une pièce équilibrée. Un jeu est dit équitable, lorsque l’espérance de gain du joueur est nulle.
Quelle est la probabilité (exprimée sous forme d’une
fraction) qu’au cours des cinq lancers on obtienne : 32 Un dé parfait a ses faces numérotées : 1, 1, 1, 2, 2, 4.
a) aucune fois « Face » ? On lance ce dé trois fois de suite.
b) une fois « Face » ? On note de gauche à droite le numéro obtenu ; on
obtient ainsi un nombre de trois chiffres.
27 On connaît les coefficients binomiaux suivants : 1. Représentez la situation par un arbre pondéré.
10 10
l 1 2
4
= 210 l
5 1 2
= 252. 2. Calculez sous forme fractionnaire la probabilité des
Quelle est la valeur des entiers : événements suivants :
10 A : « le nombre est 421 ».
a)1 2
6
? B : « le nombre a trois chiffres différents ».
11 C : « le nombre contient au moins une fois le chiffre 2 ».
b)1 2
5
?
3. X est la variable aléatoire qui indique le nombre de
fois où le chiffre 1 est utilisé dans l’écriture du nombre.
28 Pour un archer, la probabilité d’atteindre une
Déterminez la loi de probabilité de X.
cible est de 0,8.
Il lance une volée de trois flèches et on suppose les tirs 33 Deux amis A et B décident de jouer à pile ou face
indépendants. leurs derniers jeux sur console.
Quelle est la probabilité : Chacun dispose de quatre jeux ; ces jeux sont tous
a) que toutes les flèches ratent la cible ? différents entre eux.
b) qu’au moins une flèche soit dans la cible ? Ils décident de jouer quatre parties.
Lors du lancer de la pièce équilibrée, on note GA et GB
29 Une variable aléatoire X suit une loi binomiale de les événements « A gagne un jeu » et « B gagne un jeu ».
paramètres n = 80 et p = 0,125. 1. Illustrez la situation par un arbre pondéré.
a) Quelle est l’espérance de X ? 2. X est la variable aléatoire qui donne le gain algébrique
b) Sa variance ? de A. (Si A gagne il marque + 1, sinon –1.)
a) Quelle est la probabilité que A perde tous ses jeux ?
b) Dressez le tableau de la loi de probabilité de X.
Répétition d’une même épreuve c) Ce jeu est-il équitable ?
30 Une urne contient trois boules indiscernables : 34 Un avion dispose de trois moteurs à hélices du
une rouge R, une verte V et une noire N. même type : un moteur central MC et deux moteurs
On tire successivement avec remise trois boules de d’aile MG et MD.
l’urne.
a) Quel est le nombre d’issues ?
b) On considère les événements U : « tirage unicolore »,
T : « tirage tricolore » et B : « tirage bicolore ».
Calculez les probabilités de U, T et B.
3. On note N la variable aléatoire qui indique le nombre 41 Pour un archer, la probabilité d’atteindre une cible
de lancers nécessaires pour obtenir le lièvre vainqueur donnée est 0,7. Les tirs sont supposés indépendants.
et 0 sinon. Quelle est la probabilité qu’il touche trois fois la cible
a) Dressez le tableau de la loi de probabilité de N. sur une volée de cinq flèches ?
b) Calculez E(X) puis interprétez ce résultat. 42 On tire successivement avec remise huit cartes
d’un jeu de trente-deux cartes.
39 Simulation et moyenne H M IQ U E
A L G O R IT Quelle est la probabilité d’obtenir cinq cœurs ?
(D’après inter-académiques Poitiers 2010)
La probabilité qu’un atome se désintègre par unité 43 On lance six fois de suite une pièce de monnaie
de temps est p = 0,07. On simule cette désintégration équilibrée.
en limitant le temps d’attente à 100 unités de temps. Quelle est la probabilité d’obtenir :
On s’intéresse à la moyenne du temps d’attente sur a) au plus deux « Pile » ?
un échantillon constitué de 200 expériences. b) au moins un « Pile » ?
Protocole
On associe 0 à l’événement qui indique qu’après 100 Pour les exercices 44 à 48
unités de temps la désintégration n’a pas eu lieu ; X est une variable aléatoire qui suit une loi binomiale
sinon on indique au bout de combien d’unités de de paramètres n et p.
temps t la désintégration s’est produite. Les probabilités seront données à 10–4 près.
Pour tabuler la loi de X, voir l’exercice 23 , ou bien
Programme de simulation
utiliser le mode TABLE des calculatrices.
Casio Texas
Exemple : n = 6 et p = 0,4.
Casio Menu Table OPTN F6() F3(stat)
F1(dist) F5(binm) F1(bpd)
Tapez : Y1 = BinomialPD(X, 6, 0.4) puis EXE .
F5(set)
Réglez les valeurs de la table puis validez.
Faites afficher la table pour les valeurs entières de 0
à 6.
Texas Y= 2nd vars(distr) option 0
Tapez : binomialpdf(6, 0.4, X) puis entrer
moins un des clients, parmi les n, voyage en classe C1. de coordonnées (0 ;1), il y
a un seul chemin : H. On code 1 ce point.
b) Déterminez le plus petit entier n pour lequel :
l Pour aller de O en A il y a deux chemins possibles :
Pn > 0,999 9.
– un qui passe par le point de coordonnées (1 ; 0) : DH ;
55 Programmer sur H M IQ U E – un qui passe par le point de coordonnées (0 ; 1) : HD.
A L G O R IT
sa calculatrice On code 2 le point A.
l Pour aller de O au point de coordonnées (0 ; 2) il y a un
1. Voici un algorithme
seul chemin possible : DD.
Variables
On code 1 ce point.
k, n, p, R
l Pour aller de O à B, il y a trois chemins possibles :
Entrées
n, p – un qui vient du point de coordonnées (2 ; 0) ;
Algorithme – deux qui viennent de A.
Pour k de 0 jusqu’à n On code 3 le point B.
R reçoit
n
k 1 2
× pk × (1 – p)n–k Ainsi, de proche en proche, on peut coder tous les
Afficher « Probabilité pour k = » points par le nombre de chemins qui les relient à O en
Afficher k, “=”, R utilisant comme seuls déplacements D et H.
FinPour 1. Réalisez le codage pour un chemin de n = 8 pas.
Quel est le but de cet algorithme ? 2. Indiquez les coordonnées des points d’arrivée.
2. a) Programmez-le sur votre calculatrice. 3. Que représentent les nombres qui codent les issues
b) Testez-le pour les valeurs n = 3 et p = 0,5 puis représentées par les points d’arrivée ?
n = 10 et p = 0,1. 58 On se place dans les conditions de l’exercice 57
Vérifiez avec le programme intégré de votre calcula- avec n = 8. On dit que « Pile fait la course en tête », si le
trice. chemin associé à une issue est toujours situé au-dessus
ou sur la droite d d’équation y = x.
1. Utilisez un protocole de codage (voir exercice 57)
Coefficients binomiaux pour dénombrer les chemins menant aux points situés
au-dessus ou sur d après 8 pas.
56 La répétition n fois du lancer d’une pièce équili- 2. Tous les chemins de huit pas sont équiprobables.
brée peut être représentée dans un quadrillage par un Quelle est la probabilité que « Pile fasse la course en
chemin. On adopte le protocole suivant : tête » ?
60 1. Utilisez la formule de Pascal pour trouver les 1. Quelle est la loi de X ?
entiers n et p tels que : 2. Les limites de contrôle sont les bornes de l’intervalle
3 4 5 6 7 n de fluctuation à 95 % de la fréquence.
1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2
3
+
3
+
3
+
3
+
3
=
p
.
Calculez les limites de contrôle.
Aide
3. Quelle est, sous réglage type, la probabilité de com-
3 4
1 2 1 2
3 = 4 .
mettre une erreur de décision à partir d’un échantillon ?
Application
Comment lire cette formule dans le triangle de Pascal ?
Écrivez la formule analogue qui correspond au nombre
de chemins conduisant à quatre succès au terme de
huit répétitions.
EXERCICES
68 En moyenne, cinq sur vingt Application
Lors d’un test, on pose vingt questions à un candidat. Calculez P(X5 = 7).
Pour chaque question, k réponses sont proposées aux d) Calculez E(Xn). Interprétez ce résultat.
candidats dont une seule est exacte. Le candidat choisit
au hasard une des réponses proposées à chaque question. 70 Vieux jeu !
On lui attribue un point par bonne réponse mais on le Un des jeux à la mode dans les années 1987-1993 était
pénalise de 0,5 point par mauvaise réponse. le tapis vert.
On note X la variable aléatoire qui indique le nombre de
bonnes réponses aux vingt questions du test. 1 R D V 10 9 6 7
1. a) Quelle est en fonction de k, la loi de X ? 1 R D V 10 9 6 7
b) Exprimez E(X) en fonction de k.
1 R D V 10 9 6 7
2. On appelle N la variable aléatoire qui indique la note
du candidat. 1 R D V 10 9 6 7
a) Exprimez N en fonction de X.
b) Déduisez-en E(N) en fonction de k. Le jeu consistait à remplir une grille en cochant un
pique, un cœur, un carreau et un trèfle.
c) Comment choisir k pour que le candidat qui répond
Le tirage quotidien se faisait en direct à la télévision : une
au hasard obtienne en moyenne une note de 5 sur 20.
carte de chaque couleur définissait la grille gagnante.
69 Des sauts de puce Si on avait coché :
Une piste est divisée en cases numérotées 0, 1, 2, 3, etc. – les 4 cartes tirées, on gagnait 1 000 fois sa mise ;
Une puce se déplace de la gauche vers la droite, de une – 3 cartes tirées, 30 fois sa mise ;
ou deux cases au hasard, à chaque saut. – 2 cartes tirées, 2 fois sa mise.
Au départ elle est à la case 0. 1. On note X la variable aléatoire qui à chaque grille
+1 +1 +2 +1 +2 associe le nombre de cartes qui coïncident avec les
cartes tirées.
EXERCICES
L es exercices suivants permettent de revoir les principales méthodes
de résolution abordées dans le chapitre. Faites ces exercices à votre rythme,
en utilisant si besoin les coups de pouce page 381.
A Un arbre qui porte ses fruits 1 Calculez les probabilités que la personne préfère :
Une urne contient des boules identiques de trois a) les films français et le cinéma multiplexe ;
couleurs : bleues (B), vertes (V) et rouges (R). b) les films français ou le cinéma du centre-ville. 4
On tire au hasard et avec remise deux boules de l’urne. 2. On interroge au hasard, et de façon indépendante,
On sait que la probabilité de tirer : dix personnes qui vont régulièrement au cinéma.
1
l deux boules bleues est ; Calculez la probabilité, à 10–3 près, que parmi elles cinq
36
1 préfèrent :
l l’une bleue, l’autre rouge est .
6 a) les films français et le cinéma multiplexe ;
L’expérience est repré-
b) les films français ou le cinéma du centre-ville. 5
sentée par l’arbre pon-
déré ci-contre, où les
probabilités des évé- D La grande braderie
nements B, V et R sont Lors des soldes, une boutique affiche des rabais sur
inconnues. un lot de 250 tee-shirts initialement vendus 35 €. Le
1. Reproduisez puis com- fournisseur estime qu’un tee-shirt sur cinq présente un
plétez l’arbre. léger défaut de coloris.
La gérante prévoit un rabais de 40 % sur les tee-shirts
2. L’urne contient 18 boules : quelle est sa composition ?
sans défaut, un rabais de 60 % sur les autres, et pense
B Au basket-ball écouler la totalité de son stock. Les coûts d’étiquetage
Lucy est inscrite dans un club de basket-ball. Son entraî- sur ce lot s’élèvent à 150 €.
neur a constaté que lors d’un tir au niveau du poste 1. X est la variable aléatoire qui indique le nombre de
central la probabilité qu’elle marque un panier est tee-shirts sans défaut.
p = 0,6. À l’entraînement, Lucy effectue une série de n Quelle est la loi de probabilité de X ?
lancers depuis ce poste. On admet que tous ces lancers Précisez la valeur de E(X). 6
sont indépendants. 2. V est la variable aléatoire qui indique le chiffre
1. Dans cette question n = 4. d’affaires en euros, réalisé sur la vente du stock,
Calculez les probabilités des événements suivants. déduction faite des frais d’étiquetage.
l A : « Lucy marque tous ses paniers » ;
a) Exprimez V en fonction de X.
l B : « Lucy marque trois paniers » ;
b) Quel chiffre d’affaires, en euros, peut espérer la gérante
l C : « Lucy marque au moins un panier ». 2
de la boutique sur la vente de ce lot de tee-shirts ? 7
2. Quel est le nombre minimum n0 de lancers, à partir
du poste central, que Lucy doit effectuer afin que la
E Vente aux enchères
probabilité qu’elle réussisse au moins un panier dépasse
Un site internet offre la possibilité à des particuliers de
0,999 9 ? 3
vendre des objets aux enchères.
C Au cinéma La direction affirme que trois quarts des vendeurs
Une ville ne dispose que d’un cinéma situé au centre- opérant sur son site sont satisfaits.
ville et d’un cinéma multiplexe situé en périphérie. Des Une enquête de satisfaction a montré que sur 872 ven-
films français et étrangers sont projetés dans leurs salles. deurs, 618 se déclarent satisfaits.
Une enquête a montré que parmi les personnes qui 1. On suppose que la proportion de vendeurs satisfaits
vont régulièrement au cinéma dans cette ville : est p = 0,75.
l 75 % préfèrent le cinéma multiplexe (M) ; Déterminez l’intervalle I de fluctuation à 95 %, selon la
l 10 % préfèrent le cinéma du centre-ville (C) et les films loi binomiale, de la fréquence de réalisation de l’évé-
français (F) ; nement « le vendeur est satisfait de la transaction ». 8
l 70 % préfèrent les films étrangers (E). 2. Peut-on considérer, au seuil de 5 %, que l’affirmation
1. On interroge au hasard un spectateur régulier. de la direction est exacte ? 9
Exemple. Dans un jeu de 52 cartes, on tire une carte au hasard. On gagne si la carte tirée est
« un roi ou une carte de couleur rouge ».
On gagne à ce jeu lorsque la carte est un roi qui n’est pas de couleur rouge, ou alors une carte de
couleur rouge qui n’est pas un roi, ou alors un roi de couleur rouge.
Ainsi, en mathématiques, le « ou » accepte les deux cas à la fois.
L’ensemble « A ou B »
Reprenons les deux ensembles A et B précédents. Quels sont les nombres qui appartiennent à A
ou à B ? En mathématiques, la réponse est la suivante.
Ces nombres sont :
– soit les nombres qui sont dans A sans être dans B : – 5 ; – 4 ; – 3 ; – 2 ; – 1 ; 0 ;
– soit les nombres qui sont dans B sans être dans A : 3 ; 4 ;
– soit les nombres qui sont dans A et dans B : 1 ; 2.
Ce sont donc les nombres : – 5 ; – 4 ; – 3 ; – 2 ; – 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4.
L’ensemble des nombres qui appartiennent à A ou à B est appelé « A union B » ; il est noté A B .
On écrit : A B = {– 5 ; – 4 ; – 3 ; – 2 ; – 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4}.
Les nombres qui sont à la
A»B fois dans A et B ne sont
A B écrits qu’une seule fois.
–4
–3 0 1 3
–5 4
–2 –1 2
2 L’implication
Le mot proposition désigne, à notre niveau, une phrase qui est soit vraie, soit fausse.
Une proposition sera notée (P) ou (Q).
Autre exemple D C
Y B=D
« Si A Y C, alors ABCD est un parallélogramme (éventuellement
aplati) » est aussi une implication vraie.
A B
Parfois, dans un énoncé, l’implication est implicite. Par exemple, « Deux nombres opposés ont leurs
carrés égaux » est une implication implicite.
En effet, cette phrase signifie : « Si deux nombres sont opposés, alors leurs carrés sont égaux ».
Exemple
« Si le quadrilatère ABCD est un losange, alors ABCD est un parallélogramme. »
(P) (Q)
B
Il suffit que (P) soit vraie pour que (Q) soit vraie.
Il faut que (Q) soit vraie pour que (P) le soit. En effet, si (Q) est fausse (si ABCD n’est A C
pas un parallélogramme), (P) est fausse aussi (ABCD ne peut pas être un losange).
D
Par définition, l’implication réciproque de « si (P), alors (Q) » est « si (Q), alors (P) ».
Autre exemple
Reprenons l’autre exemple du paragraphe 2.1. L’implication réciproque de « si (P), alors (Q) » est :
« Si ABCD est un parallélogramme (éventuellement aplati), alors YAB = YDC ».
Cette implication réciproque est vraie.
3 Propositions équivalentes
Un exemple pour comprendre
3.1
Y C » et (Q) : « ABCD est un parallélogramme (éventuellement
Reprenons les propositions (P) : « YAB = D
aplati) ».
Nous avons vu que « Si (P), alors (Q) » et « Si (Q), alors (P) » sont des implications vraies.
On dit alors que (P) et (Q) sont équivalentes.
Deux propositions (P) et (Q) sont équivalentes lorsque (P) implique (Q) et lorsque (Q) implique (P).
On peut écrire (P) ⇔ (Q), ce qui se traduit par (P) équivaut à (Q) ou par (P) si et seulement si (Q).
Autres exemples
1 1
1. Comme le montre le graphique ci-dessous, « > » équivaut à « x ∈ ]0 ; 2] ».
x 2
y
1 1
2
O 1 2 x
4 Les quantificateurs
Les locutions « Quel que soit », « Pour tout »
4.1
Exemples
1. La proposition (P) : « Quel que soit le nombre x de l’intervalle [0 ; 1], y
y = x2
x2 < x » est une proposition vraie illustrée par la figure ci-contre.
Quel que soit est appelé quantificateur universel. Ce quantificateur permet 1
de préciser l’ensemble des nombres x tels que x2 < x. x
x2
Il signifie que tout nombre x de l’intervalle [0 ; 1] possède la propriété x2 < x.
On peut dire aussi : « Pour tout nombre x de l’intervalle [0 ; 1], x2 < x ». y=x O x 1x
« Pour tout » est aussi un quantificateur universel.
2. « Pour tout nombre x, x2 + 4x – 5 = (x + 2)2 –9 » est une proposition vraie.
3. « Pour tout x de l’intervalle [– 1 ; 2], x2 ∈ [1 ; 4] » est une proposition fausse. En effet, 0 est dans
[– 1 ; 2] et 02 ∉ [1 ; 4].
4. « Quelle que soit la série de données statistiques, la médiane est comprise entre les quartiles Q1
et Q3 » est une proposition vraie.
Remarque : « Pour tout » et « un »
Parfois, « quel que soit » ou « pour tout » sont remplacés par l’article indéfini « un ».
Par exemple, la proposition : « Dans un triangle, les médianes sont concourantes » doit se comprendre
ainsi : « Pour tout triangle, les médianes sont concourantes ».
Exemple
Prenons la proposition (P) suivante : « Pour tout nombre x, (x + 1)2 > 0 ». Nier (P), c’est dire : « Il existe
au moins un nombre x tel que (x + 1)2 0 ».
(Non P) est vraie car pour x = – 1, (x + 1)2 = 0. Donc (P) est fausse.
Cas général
Notons (P) la proposition : « Pour tout élément x d’un ensemble E, x satisfait à une condition C ».
Alors (non P) est la proposition :
« Il existe au moins un élément x de E qui ne satisfait pas la condition C ».
Supposons que « (P) implique (Q) » soit vraie. Alors « (non Q) implique (non P) » est vraie aussi.
En effet, si « (non Q) implique (non P) » est fausse, alors « (non Q) implique (P) » est vraie.
Puisque « (P) implique (Q) » est vraie, on déduit que « (non Q) implique (Q) » est vraie, ce qui est
impossible. On en déduit que « (non Q) implique (non P) » est vraie.
Intérêt de la contraposée
1. Le théorème de Pythagore est vrai :
Si (P) : « Un triangle ABC est rectangle en A », alors (Q) : « BC² = AB² + AC² ».
Donc sa contraposée est vraie. Or sa contraposée s’énonce :
Si (non Q) : « Dans un triangle ABC, BC² ≠ AB² + AC² », alors (non P) : « ABC n’est pas rectangle en A ».
Cette contraposée permet de démontrer qu’un triangle n’est pas rectangle.
2. La proposition suivante est vraie :
« Dans un repère, si les vecteurs au(x ; y) et av(x’ ; y’) sont colinéaires, alors xy’ – x’y = 0. »
Par contraposée, on déduit une autre proposition vraie : « Dans un repère, si deux vecteurs au(x ; y)
et av(x’ ; y’) sont tels que xy’ – x’y ≠ 0, alors les vecteurs ne sont pas colinéaires. »
Exemple
(O ; ai, aj ) est un repère du plan.
Une équation de la droite d est y = mx + p et une équation de la droite d’ est y = m’x + p’.
Considérons l’implication (A) :
« d est parallèle à d’ implique que m = m’ ».
(P) (Q)
L’implication réciproque de (A) est (B) : « m = m’ implique que d est parallèle à d’ ».
La contraposée de (A) est : « m ≠ m’ implique que d et d’ sont non parallèles ».
Ces implications sont toutes vraies. La réciproque sert à démontrer que deux droites du plan sont
parallèles, tandis que la contraposée sert à démontrer que deux droites du plan sont non parallèles,
c’est-à-dire sécantes.
x y
Démontrons que « (P) implique (Q) » est vraie.
1 1
>
0<x<2 x 2 1 1
(P) : et ⇒ (P1) : et ⇒ (Q) : + > 1.
1 1 x y
0<y<2 >
y 2
Passage à l’inverse (voir On ajoute membre à membre
les rappels page 355). des inégalités de même sens.
(P) (Q)
La contraposée de cette implication est :
Si n est un entier naturel impair, alors n2 est impair.
5
5
(non Q) (non P)
Supposons donc que n est impair, c’est-à-dire que n = 2k + 1, où k est un entier naturel.
Alors n2 = (2k + 1)2 = 4k2 + 4k + 1 = 2(2k2 + 2k) + 1. Donc n2 est impair.
La contraposée est vraie donc la proposition « Si le carré d’un entier n est pair, alors n est pair » est
vraie.
Par l’absurde
1.4
Pour démontrer par l’absurde l’implication « (P) implique (Q) », on conserve l’hypothèse (P) et
on ajoute l’hypothèse (non Q).
À partir de l’hypothèse (P et (non Q)), on déroule un raisonnement qui aboutit à une contradic-
tion ou à une proposition impossible. Il en résulte que (non Q) est fausse, donc que (Q) est vraie.
x ≠ 3 (P)
x+1
x–3
et
= 1 (non Q)
alors
x≠3
x + 1 = x –3
soit x≠3
0=4
0 = 4 est impossible. En conclusion, la proposition (non Q) est fausse et (Q) est vraie.
b a
a
Ac B
1
On se propose de démontrer que aire(triangle ABC) = bc sin a.
2
Pour cela, on va examiner les deux seuls cas de figures possibles : kBAC est un angle aigu ou kBAC
est un angle obtus.
b a
a
A H c B
a
Dans le triangle rectangle AHC, CH = b sin a.
1 1
Or aire(ABC) = AB × CH. Donc aire(ABC) = bc sin a.
2 2
● 2 cas : kBAC est un angle obtus
e
Note
C
B +
a 180° – α
b N M
β α α α
H A c B A’ O A
Dans le triangle rectangle AHC, CH = b sin b. M et N sont symétriques par
Or b = 180° – a et sin(180° – a) = sin a. rapport à OB, donc :
1 sin (180° – a) = sin a.
Donc CH = b sin a et aire(ABC) = bc sin a.
2
1
● Conclusion : Pour tout triangle ABC, aire(ABC) = bc sin a.
2
R3 Si a < b et c < d, alors a + c < b + d. R4 Si 0 < a < b et 0 < c < d, alors ac < bd.
a b
R5 Si a < b et c > 0, alors ac < bc et < .
c c
a b
Si a < b et c < 0, alors ac > bc et > .
c c
2 Intervalles
Intervalle Inégalité Représentation sur une droite graduée
[a ; b] a<x<b
a b
]a ; b[ a<x<b
a b
[a ; b[ a<x<b
a b
]a ; b] a<x<b
a b
[a ; + ∞[ x>a
a
]– ∞ ; b] x<b
b
LOGIQUE l L’intersection de deux intervalles est l’en- l La réunion de deux intervalles est l’ensemble
Vocabulaire semble des nombres appartenant aux deux des nombres appartenant à l’un au moins des
de la logique intervalles à la fois. intervalles.
➜ p. 346
Par exemple : [1 ; 3] ∩ ]2 ; + ∞[ = ]2 ; 3]. Par exemple : [1 ; 3] ∪ ]2 ; 5] = [1 ; 5].
0 1 2 3 0 1 2 3 4 5
Rappels 355
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Rappels
3 Fonctions
Définitions
3.1
l D est un intervalle ou une réunion d’intervalles de R.
Définir une fonction f de D dans R, c’est associer à chaque nombre de D un nombre unique noté
f(x), appelé image de x par f.
x
Exemple. f : x est définie sur ]– ∞ ; –1[ ∪ ]–1 ; + ∞[.
x+1
2 2
f(0) = 0 : l’image de 0 est 0 ; f(2) = : l’image de 2 est .
3 3
l Si un nombre k est l’image d’un nombre x, c’est-à-dire si f(x) = k, alors on dit que x est un antécé-
dent de k.
Courbe représentative
3.2
l Un repère du plan étant choisi, la courbe représentative de f, notée # , est l’ensemble des points
f
M(x ; f(x)) où x appartient à D.
y
f M (x ; f(x))
f(x)
x
O x
Sens de variation
3.3
I est un intervalle contenu dans le domaine de définition D de la fonction f.
y l f est strictement crois- y l f est strictement décroi-
f
sante sur I signifie que ssante sur I signifie que
f
pour tous réels u et v de I : pour tous réels u et v de I :
f(v) u < v ⇒ f(u) < f(v). f(u) u < v ⇒ f(u) > f(v).
f(u) f(v)
I I
O u v x O u v x
356 Rappels
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Rappels
4 Fonction affine
Définitions
4.1
lUne fonction affine est une fonction f définie sur R par f(x) = ax + b où a et b sont des nombres
donnés.
l La représentation graphique d’une fonction affine est une droite. Cette droite a pour équation
y = ax + b.
a est le coefficient directeur de la droite.
b est l’ordonnée à l’origine.
Sens de variation
4.2
f est la fonction affine définie sur R par f(x) = ax + b, a ≠ 0.
l Si a > 0 , f est strictement croissante sur R. l Si a < 0 , f est strictement décroissante sur R.
y y
–b –b
a a
O x O x
b b
x –∞ – +∞ x –∞ – +∞
a a
f(x) – 0 + f(x) + 0 –
f est strictement : y
a
• croissante sur [0 ; + ∞[ ;
• décroissante sur ]– ∞ ; 0].
1
x –∞ 0 +∞
f(x) O 1 x
0 – a a
Rappels 357
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Rappels
Fonction polynôme
5.2
l La fonction f qui à chaque réel x associe f(x) = ax2 + bx + c où a, b, c sont trois nombres connus,
a ≠ 0, est appelée fonction polynôme du second degré ou fonction trinôme.
l Sa courbe représentative est appelée parabole.
Cas a > 0
b
La parabole est « tournée » vers le haut ; f a un minimum m atteint pour x = – .
2a
y y
b
x –∞ – +∞
2a
–b O x
— S
f(x) 2a
m
–b O x
—
S 2a
Cas a < 0
b
La parabole est « tournée » vers le bas ; f a un maximum M atteint pour x = – .
2a
y S y –b
—
2a
b
x –∞ – +∞ O x
2a S
M O
f(x)
x
–b
—
2a
f(x)
358 Rappels
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Rappels
7 Statistiques
Moyenne
7.1
La moyenne de la série statistique ci-contre est le Variable xi x1 x2 … … xp
nombre noté wx défini par :
Effectif ni n1 n2 … … np
n1x1 + n2x2 + … + npxp
wx = avec N = n1 + … + np Fréquence fi f1 f2 … … fp
N
ou
n
wx = f1x1 + f2x2 + … + fpxp avec fi = i .
N
Médiane
7.2
l La médiane d’une série statistique est le nombre, noté Me, qui partage la population selon le
schéma suivant :
Au moins 50 % des valeurs Au moins 50 % des valeurs
Quartiles
7.3
La liste des N valeurs est rangée par ordre croissant.
l Le premier quartile est la plus petite valeur Q de la liste telle qu’au moins un quart des valeurs de
1
la liste sont inférieures ou égales à Q1.
lLe troisième quartile est la plus petite valeur Q3 de la liste telle qu’au moins les trois quarts des
valeurs de la liste sont inférieures ou égales à Q3.
8 Probabilités
On note E l’univers de l’expérience, e1, …, en les issues et p(ei) la probabilité de ei.
l Si E = {e1, e2, …, en}, alors p(e1) + … + p(en) = 1.
l La probabilité d’un événement A, notée p(A), est la somme des probabilités des événements
p(wA) = 1 – p(A).
l Quels que soient les événements A et B, p(A ∪ B) = p(A) + p(B) – p(A ∩ B).
Rappels 359
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Rappels
lLorsque A et B n’ont pas d’issues en commun, on dit qu’ils sont incompatibles. On écrit A ∩ B = ∅.
Dans ces conditions, p(A ∩ B) = 0 et p(A ∪ B) = p(A) + p(B).
AB
E B E B
A A
9 Géométrie repérée
Coordonnées
9.1
Dans tout repère, les coordonnées du milieu I Dans un repère orthonormé, la distance AB
d’un segment [AB] sont : entre deux points A(xA ; yA) et B(xB ; yB) est telle
xA + xB yA + yB que :
xI = et yI = .
2 2 AB = 0(xB – xA)2 + w(yB – yA)2 .
Équations de droites
9.2
lToute droite (AB) non parallèle à l’axe des ordonnées a une équation de la forme y = mx + p.
y –y xB ≠ xA car (AB) n’est pas
Son coefficient directeur m est B A .
xB – xA parallèle à l’axe (Oy).
l Si la droite (AB) est parallèle à l’axe des ordonnées, une de ses équations est x = xA (ou x = xB).
l Si la droite (AB) est parallèle à l’axe des abscisses, une de ses équations est y = yA (ou y = yB).
l Dans un repère, la droite d a pour équation y = mx + p et la droite d’ a pour équation y = m’x + p’.
d est parallèle à d’ ⇔ m = m’
d et d’ sont sécantes ⇔ m ≠ m’
l Dire que « Trois points A, B, C, dont les abscisses sont distinctes deux à deux, sont alignés » équivaut
à dire que « Les droites (AB) et (AC) ont le même coefficient directeur ».
360 Rappels
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Rappels
11 Reconnaître un quadrilatère
« Ses côtés opposés sont parallèles »
l « ABCD est un parallélogramme » équivaut à ou
« Ses diagonales ont le même milieu ».
l Un parallélogramme est un :
l # est un cercle de centre O et de rayon r et #’ est un cercle de centre O’ et de rayon r’ avec r > r’.
’
’
r
r r’
O O’ O O’
r’
Rappels 361
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Rappels
13 Les vecteurs
13.1 Notion de vecteur
l Deux vecteurs égaux sont deux vecteurs qui ont même direction, même sens et même longueur.
l A, B, C, D sont quatre points deux à deux distincts et non alignés.
« UAB = UCD » équivaut à « ABDC est un parallélogramme ».
« UAB et UCD opposés » équivaut à « UCD = –UAB ».
C
A u+v
Règle du parallélogramme
D UAB + UAC = UAD
Vecteurs de même origine
C u+v B
u v
A
Vecteurs colinéaires
13.3
l Dire que deux vecteurs non nuls UAB et UCD sont colinéaires équivaut à dire qu’il existe un nombre k
lDire que trois points A, B, C, distincts deux à deux, sont alignés équivaut à dire qu’il existe un
nombre k (k ≠ 0) tel que :
UAC = kUAB.
Repère et coordonnées
13.4
Dans un repère 1O ; ai, aj 2 :
l Les coordonnées du vecteur UAB sont (xB – xA ; yB – yA).
l au a pour coordonnées (x ; y) et av a pour coordonnées (x’ ; y’). k est un nombre.
• Le vecteur au + av a pour coordonnées (x + x’ ; y + y’).
• Le vecteur kau a pour coordonnées (kx ; ky).
• « au = av » équivaut à « x = x’ et y = y’ ».
362 Rappels
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Corrigés
Corrigés des Questions-tests
On peut aussi utiliser le fait que, pour des 2 a) f’(1) = 1 et f(1) = 2,
Chapitre 1 nombres positifs, le passage à l’inverse donc y = 1 × (x – 1) + 2. L’équation réduite de
inverse l’ordre. la tangente est y = x + 1.
1
1 a) x2 – 9 = (x + 3)(x – 3). b) La fonction x est strictement décrois-
x 4 1 3 3 a) Le minimum de f sur I est –2, il est
b) x2 – 5 = (x + 15)(x – 15). sante sur ]0 ; + ∞[, et x > donc < .
3 x 4 atteint pour x = 3.
c) 36x2 – 25 = (6x + 5)(6x – 5).
c) Pour la même raison, comme x + 2 < x + 3, Le maximum de f sur I est 6, il est atteint pour
3 13 13
d) x2 – = x +
4 2 1 x–
221
. 2 alors
1
>
x+2 x+3
1
. x = 10.
e) (x + 1) – 7 = (x + 1 + 17)(x + 1 – 17).
2 b) Si –1 < x < 3, alors –2 < f(x) < 4.
4 a) Vrai. f étant strictement croissante,
2 a) (x + 3)2 = x2 + 6x + 9. si 4 < x < 5 alors f(4) < f(x) < f(5) et donc : 4 a) Le minimum de g sur [0 ; 6] est –20, il
b) (2x – 3)(4x + 5) = 8x – 2x – 15.2 est atteint pour x = 4.
f(x) ∈ ]f(4) ; 0[.
4 2 2 8 16 b) Vrai. 2 < 5 donc f(2) < f(5), c’est-à-dire Le maximum est 40, atteint pour x = 6.
1
c) x –
7 2
= x – x + .
7 49 f(2) < 0. De même, f(3) < 0. Le produit de b) Le minimum de g sur [0 ; 2] est –6, il est
deux nombres strictement négatifs est stric- atteint pour x = 1.
3 a) (x + 6)2 – 10 = x2 + 12x + 36 – 10
tement positif : Le maximum est 10, atteint pour x = 0.
= x2 + 12x + 26.
3 9 28 f(2) × f(3) > 0.
1 2
2
b) x + – 7 = x2 + 3x + –
2 4 4 5 a) S = [–5 ; 5]. Chapitre 5
19
= x + 3x – .
2
b) S = ]–3 ; –2[ ∪ ]2 ; 3[. b5
4 1 b3 = = 4,913
b2
4 a) Si x > 13 > 0, alors x2 > 3 soit x2 + 5 > 8.
b) Si x < – 15 < 0, alors x2 > 5 soit x2 – 1 > 4.
Chapitre 3 b = b × b = 41,033 867 3
7 5 2
52 25
1 3 2 2 =
4 5 1 d1 : y = – x + 3 ; d2 : y = x + 1 et 2 4
5 a) S = 5 3 ; 2 6. b) S = {–2 ; 1}.
d3 : y = –1.
2 2
23 8
3 3 =
c) S = {–212 ; 212} (car 18 = 212). 3 27
2 y
d) S = Ø (car –9 < 0). 4 b = a × q3 et a × b = 52 × q17
3
e) 2x2 + 3x = x(2x + 3), donc S = – ; 0 .
2 5 6 ∆1 ∆4
5 (1 – a)(1 + a + a2) = 1 – a3
f) S = {–3 ; 3}.
(1 – a)(1 + a + a2 + a3) = 1 – a4
g) (x + 3) – 4 = (x + 3) – 2 = (x + 1)(x + 5),
2 2 2 ∆3 1 – a3
donc S = {–5 ; –1}. Pour a ≠ 1, = 1 + a + a2
A ∆2 1 – a4
1–a
et = 1 + a + a2 + a3.
6 a) S = ]– ∞ ; – 15[ ∪ ]15 ; + ∞[. 1 1–a
b) S = ]– 13 ; 13[.
c) S = [–212 ; 212].
O 1 x
d) S = Ø. 1 Chapitre 6
e) S = ]–3 ; 3[ (car x2 – 9 < 0 équivaut à x2 < 9).
3 –2 –
2 1 2
+ 3 = 4 : A ∈ d.
f) S = . –2 × 0,6 + 3 = 1,8 : B ∈ d. 1 A – B = n2 – n + 1 – 3n + 3 = n2 – 4n + 4
1 7 = (n –2)2.
–2 × + 3 = ≠ 2,34 : C ∉ d.
7 a) Faux. 3 3 A – B 0 donc A B.
Contre-exemple : (–2)2 1 et –2 < 1. 4 d1 et d3 passent par A.
b) Faux. 2 Pour tout entier n 2,
5 a) –2 = –4 × 3 + p donc p = 10. n n + 1 n2 – n2 + 1 1
Contre-exemple : (–1)2 < 4 et –1 –2. – = = >0
8 n–1 n n(n – 1) n(n – 1)
b) –2 = 3m + 6 donc m = – .
3 n n+1
donc > .
Chapitre 2 –4 = 4a + 7
n–1 n
6 5 b = 4 × 1 + 7
soit a = –
11
4
et b = 11.
3 f(n + 1) – f(n) = (n + 1)2 – 3(n + 1) + 1 – n2
1 a) S = [0 ; 1]. + 3n – 1 = 2n – 2
b) S = ]–1 ; 0[ ∪ ]1 ; + ∞[. 7 y = –6x + p et –9 = –6 × 12 + p donc p = 63
et pour tout entier n 2, f(n + 1) – f(n) > 0,
c) S = ]0 ; 1[. et y = –6x + 63.
soit f(n + 1) > f(n).
3
2 a) f est strictement croissante sur I (f est
8 a) y = x – 1. 3
Ou : f est strictement croissante sur ; + ∞ ,
2 3
7
affine et a > 0). b) y = – x – 2. donc pour tout entier n 2, f(n + 1) > f(n).
8
b) g est constante. c) y = 5.
4 a) f’(x) = 6x2 – 6x = 6x(x –1) > 0. Ainsi pour
c) h est strictement décroissante sur I (h est
x > 1, f’(x) > 0 : f est strictement croissante
affine et a < 0).
Chapitre 4 sur I.
d) k est strictement décroissante sur [–1 ; 0]
b) n < n + 1, alors f(n) < f(n + 1).
et strictement croissante sur [0 ; 5].
1 a) f(–5) > f(–4). –2
2 5 a) f’(x) = < 0 : f est strictement
3 a) La fonction x est strictement dé- b) f(6) < f(7). (x – 1)2
x 2 2 c) f(u) > f(v). décroissante sur I.
croissante sur ]0 ; + ∞[, et 3 < p donc > .
3 p d) f(a) < f(b). b) n < n + 1, alors f(n) > f(n + 1).
Corrigés 363
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Corrigés
6 a) u : x x + 3 est affine strictement crois- 5 YAB a pour coordonnées (1 + 2 ; –3 –2) soit 11p 16p 5p 5p
2 a) – = – + = –2p + .
sante, u et 1u varient dans le même sens : (3 ; –5). 8 8 8 8
117p 112p 5p 5p
f est strictement croissante sur [–3 ; + ∞[. UDC a pour coordonnées (9 – 6 ; –1 – 4) soit b) = + = 14p + .
8 8 8 8
b) n < n + 1, alors f(n) < f(n + 1). (3 ; –5), donc YAB = UDC et ABCD est un paral-
117p
lélogramme. Donc est associé au même point M.
7 a) Le but est de déterminer le premier 8
terme de la suite géométrique (un) de rai- 6
3 1. a) M et N ont des abscisses et des
son 0,2 avec u0 = 5, qui soit inférieur ou égal D B ordonnées opposées.
1 A b) Donc cos(x + π) = –cos x
à . J
1 000 et sin(x + π) = –sin x.
b) u6 = 0,000 32.
C O I 4 4p p
2. l = + π donc :
8 3 3
4p p 1
cos = –cos = –
3 3 2
l La droite (AB) a une équation de la forme 4p p 13
2–1 1 sin = –sin = – .
y = mx + p avec m = , soit m = , donc 3 3 2
4+2 6 7p p
1 = + π donc :
y = x + p. Or B(4 ; 2) est un point de (AB) l
6 6
6
4 2 4 7p p 13
donc 2 = + p, soit p = 2 – = et cos = –cos = –
6 3 3 6 6 2
1 4 1
y = x + . 7p p
6 3 sin = –sin = – .
6 6 2
l La droite (AC) est parallèle à l’axe des ordon-
5p p
nées, elle a donc pour équation x = – 2. La l = + π donc :
4 4
droite (DB), qui est parallèle à l’axe des abs- 5p p 12
cisses, a pour équation y = 2. cos = –cos = –
Chapitre 7 4
5p
4
12
2
7 a) sin
p
= –sin = – .
4 4 2
1 E
d 3p p 12
4 cos = –cos = –
A 4 4 2
J p p 1
3 1 2
sin – = –sin = – .
6 6 2
B O I 3 B π
C
3π 4
–2 M
A 4 4 π
D 6
A’ O A
YAC = YBD, donc ABDC est un parallélogramme. 3
b) d a une équation de la forme y = x + p,
Il en résulte que UDC = YBA. Or YBA = YAE, donc 4 π
or A(3 ; –2) est un point de d, donc : N –
UDC = YAE et ADCE est un parallélogramme. 6
9 17
–2 = + p et p = – , ainsi d a pour équa-
+
2 F 4 4 B’
3 17
tion y = x – . 2 2 1 8
E 4 4 5 1. sin x2 = 1 – cos x2 = 1 – = .
A 9 9
2. a) + B
C Chapitre 8
B 17p 16p p p 0
1 l = + = 4p + A’ O
4 4 4 4 A
D p /
donc M est associé à . –
a) UAD = YAB + UAC (règle du parallélogramme). 4 2
YAE = YBA + UAC = YBC (relation de Chasles). 29p 24p 5p 5p B’
l = + = 4p + b) sin x < 0.
YBF = YBA – UAC. On construit YAF = – UAC, donc 6 6 6 6
5p 28 212 212
on obtient YBF. donc N est associé à . c) sin x2 = soit sin x = ou – .
6 9 3 3
b) BAEC et ABDC sont deux parallélogram- 212
13p 12p p p
mes avec YBA = YDC et YBA = YCE. Il en résulte l – = – – = –4p – Donc sin x = – .
3 3 3 3 3
que YDC = YCE et que C est le milieu de [DE]. p
donc P est associé à – .
3
3
Chapitre 9
+ B
M A B N C P 17/
M 1 1. A a pour coordonnées (0 ; 5), B(3 ; –1),
29/ 4
2 5 1 N C(–3 ; 2). Donc YAB(3 ; –6) et YBC(–6 ; 3).
l ZAM = – YAB ; l UAN = UAC ; l YCP = – YCB. 6
3 7 4 A’ A Donc AB = BC = 99 + 36 = 445 = 315. Le
4 a) ZMA(–3 – x ; 3 – y) ; ZMB(5 – x ; –1 – y). O triangle ABC est isocèle en B.
b) 3ZMB a pour coordonnées (15 – 3x ; – 3 – 3y). 2. YAC(–3 ; –3) donc AC = 312. Il en résulte que
c) ZMA = 3ZMB équivaut à – 3 – x = 15 – 3x et –13/ le périmètre est égal à :
P
3 – y = –3 – 3y soit : x = 9 et y = –3. B’ 3 312 + 2 × 315 = 3(12 + 215).
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5
–2a + b = 3 Réponses exactes : a) et c).
2. a) f(a) est l’ordonnée de A. a – b + c = 2 donc l’affirmation est vraie.
2. a) Vrai. (f + g)’ = f’ + g’
b) f’(a) s’appelle le nombre dérivé (de f en a). 4a + 2b + c = 2
donc (f + g)’(2) = f’(2) + g’(2) = 3 – 1 = 2.
c) L’équation de la tangente en A à est b) Vrai. f’(x) = –2x + 1 d’où f’(2) = –3. L’équa-
b) Faux. (f × g)’ = f’g + fg’
y = f’(a)(x – a) + f(a). tion réduite de la tangente en B est :
donc (f × g)’(2) = f’(2) × g(2) + f(2) × g’(2)
y = f’(2)(x – 2) f(2) soit y = –3x + 8.
8 a) Faux. g’(x) = 2. = 3 × (–4) + 0 × (–1) = –12.
1
b) Vrai. Cette tangente est la droite passant 1 2
c) Vrai. f’ = 0. f ’ f’g – fg’
par ce point de la courbe d’abscisse 3 et de
2
Réponses exactes : a), b) et c).
c) Faux. 1 2
g
=
g2
coefficient directeur f’(3). f ’ f’(2) × g(2) – f(2) × g’(2)
c) Vrai. f est dérivable sur et f’(x) = 6x,
donc 1 2
g
(2) =
[g(2)]2
donc f’(2) = 12. Chapitre 4 (–4) 3
=3× = – .
d) Faux. f’(x) = 13. (–4)2 4
15 1. a) (uv)’ = u’v + uv’. d) Vrai. (f 2)’ = 2ff’
1
e) Vrai. f est dérivable en 2 et f’(x) = – . b) (u + v)’ = u’ + v’.
x2 donc (f 2)’(2) = 2f(2) × f’(2) = 0.
u ’ u’v – uv’
L’équation réduite de la tangente est :
1
c) 1 2
v
=
v2
. Réponses exactes : a) et d).
y = f’(2)(x – 2) + f(2), soit y = – x + 1. 3. a) Vrai. f’(x) = a(3x2) + b(2x) – a
4 2. Multiplier une fonction dérivable par une
constante l multiplie sa dérivée par l. = 3ax2 + 2bx – a.
9 1. f’(x) = 2 × 3x + 2 = 6x + 2.
b) Vrai.
Réponse exacte : c). 3. a) Si, pour tout nombre x de I, f’(x) > 0,
Le discriminant du trinôme 3ax2 + 2bc – a
2. Notons f la fonction carré : f(x) = x2. f’(x) = 2x alors, sur I, f est strictement croissante.
est strictement positif (∆ = 4b2 + 12a2 > 0).
donc f’(–3) = –6. L’équation réduite de la tan- b) Si, pour tout nombre x de I, f’(x) < 0, alors,
Le trinôme admet donc deux racines dis-
gente au point d’abscisse –3 est : sur I, f est décroissante.
tinctes x1 et x2. f’(x) est du signe de a à
y = f’(–3)(x + 3) + f(3) soit y = –6x – 9. 4. f(0) est un maximum local de f sur ]–2 ; 1[. l’extérieur de ]x1 ; x2[ et du signe contraire à
Réponse exacte : b). l’intérieur.
16 a) Vrai. f’(x) = –6x2 + 6 = –6(x + 1)(x – 1).
f(1 + h) – f(1) –(1 + h)2 + (1 + h) + 1 – 1 c) Faux. Le tableau de variation fait appa-
3. = f’(x) est positif entre les racines –1 et 1 donc
h h raître deux extremums associés aux points
–h2 – h la fonction f est croissante sur [0 ; 1].
= = –h – 1. d’abscisses x1 et x2.
h b) Vrai. Si f(x) = ax3 + bx2 + cx + d (a ≠ 0), alors
Réponse exacte : b). d) Faux. f’ change de signe (voir b).
f’(x) = 3ax2 + 2bx + c.
1 1 Réponses exactes : a) et b).
4. a) Faux. f’(x) = donc f’(16) = . c) Vrai. La fonction définie sur par f(x) = x est
21x 8 dérivable sur . Pour tout nombre x, f’(x) = 1,
b) Faux. Le point de la courbe d’abscisse 16 : donc f est strictement croissante et n’admet
A(16 ; 4), n’appartient pas à la droite d’équa- pas de maximum. Chapitre 5
1
tion y = x – 2. d) Faux. f’(x) peut s’annuler pour quelques
8 25 1. La suite (un) est telle que pour tout
c) Vrai. A appartient à la droite d’équation valeurs. Exemple : la fonction x x3 est stric-
1 tement croissante et pourtant sa dérivée f’ entier naturel n, un+1 = un + r.
y = x + 2. a) La suite (un) est arithmétique.
8 définie par f’(x) = 3x2 est nulle pour x = 0.
Réponse exacte : c). e) Faux. Un contre-exemple : f et g définie b) Le réel r est la raison de la suite.
par f(x) = x et g(x) = x + 1 sont dérivables c) Pour tous entiers naturels m et p,
10 1. a) Vrai.
sur et f’(x) = g’(x) = 1. um – up = (m – p)r.
b) Faux. f(1) = 1.
c) Faux. f’(1) = 2. f) Vrai. La dérivée de f + k (où f est une fonc- 2. La suite (vn) est telle que pour tout entier
d) Vrai. tion dérivable et k une fonction constante) naturel n, vn+1 = q × vn avec q ≠ 0.
Réponses exactes : a) et d). est la fonction f’ car la dérivée d’une fonction a) La suite (vn) est géométrique.
constante est la fonction nulle. b) Le réel q est la raison de la suite.
2. a) Faux. f’(x) = x – 2 d’où f’(4) = 2. L’équa-
2 c) Pour tous entiers naturels m et p,
tion réduite de la tangente T en ce point 17 1. g’(x) = – (3x2) + 2 = –2x2 + 2.
3 um = up × qm–p.
d’abscisse 4 est : y = f’(4)(x – 4) + f(4) soit
Réponse exacte : b).
y = 2x – 5. Le point A n’appartient pas à T. 26 a) Vrai. u16 = 3 × 16 – 1 = 47.
x2 + 2x – 2
b) Vrai. f’(x) = 1 équivaut à x – 2 = 1 qui 2. a) Faux. h’(x) = ≠ 2x – 2. b) Vrai. Pour tout n, un+1 – un = 2.
(x + 1)2
admet une unique solution x = 3. 3 c) Faux. Pour tout n, un+1 – un = 2n + 1 qui
c) Vrai. L’équation réduite de la tangente au b) Faux. h(2) = 0 et h(3) = .
4 varie avec n : la suite n’est pas arithmétique.
point d’abscisse 0 est : y = xf’(0) + f(0) soit c) Vrai. h’(x) = 0 équivaut à x2 + 2x – 2 = 0, u 4 u 7
d) Faux. 1 = ≠ 2 = : la suite n’est pas
y = –2x + 3. équation qui admet deux solution distinctes u0 3 u1 4
Réponses exactes : b) et c). car ∆ = 12. géométrique.
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41
directeur au’ – ; 3 . 2 3
4 5
3 b) 1 YBC, UOD2 = 1 YBC, UBO2 = .
p
4
3 soit – × 4 – (–5) × = 0.
1
–2 × 3 – – × 8 = 0.
4 2 4 5
c) Vrai, car les coordonnées de B(1 ; 0) et
p
c) 1 YCE, UDA2 = 1 YCE, YCB2 = – .
4
Réponse : vrai. C(0 ; 1) vérifient l’équation. Réponses exactes : a) et c).
4
c) av = au. Réponses exactes : a), b) et c). 2. a) 1 YCA, YAB2 = 1 YAC, YAB2 + p = –a + p.
5
Réponse : vrai. b) 1 YBA, YAC2 = 1 YAB, YAC2 + p = p + a.
d) au(–b ; a). Chapitre 8 c) 1 YBA, YCA2 = 1 YAB, YAC2 = a.
Réponse : vrai. Réponses exactes : a) et b).
e) Les droites d’équation x = c n’ont pas de 16 a) α et d sont les mesures en radians et
en degrés d’un angle. α et d sont liés par la 3. 1 YCA, YCB2 = 1 YCA, YBA2 + 1 YBA, YCB2
coefficient directeur.
relation 180° × a = p × d. = 1 YAC, YAB2 + 1 YBA, YBC2 + p
Réponse : faux.
p 3p
x y b) Si b est la mesure principale de 1 au, av 2, alors = + +p
f) + – 1 = 0 s’écrit 3x + 2y – 6 = 0 donc 3 8
2 3 b appartient à l’intervalle ]–p ; p].
8p + 9p + 24p
c’est la même droite. c) Si b est la mesure principale de 1 au, av 2 et q =
24
Réponse : vrai. la mesure de l’angle géométrique associé (b 41p
=
et q en radians), alors b et q sont liés par la 24
2 7p
29 1. x – y + 3 = 0. relation q = |b|. = 2p – .
5 24
2 d) Si au et av sont deux vecteurs non nuls, alors
Donc u 1
a 1 ;
5 2
ou va (5 ; 2) est vecteur directeur. 1 au, av 2 et 1 au, –av 2 sont liés par la relation :
Réponses exactes : b) et c).
1
Réponse exacte : c). 1 au, –av 2 = 1 au, av 2 + p. 4. a) 1 ZC’O, ZC’B’2 = 1 ZC’C, YBC2 car ZC’B’ = YBC.
p 2
2. –2au a pour coordonnées (– 1 ; 6). 17 a) 1A Y B2 – 1B
Y B, C Y B2 = 1A
Y C, A Y B2 + 1A
Y B, C Y C2
Y B, B 1 ZC’O, ZC’B’2 = .
6
Réponse exacte : a). = 1A Y B2 + 1A
Y B, C Y B2 + p
Y B, C 13
3 5 Donc cos 1 ZC’O, ZC’B’2 = .
3. 3x + 2y – 5 = 0 s’écrit y = – x + donc = 2 1YAB, YCB2 + p. 2
2 2 p
3 Réponse : fausse. b) 1 YOA, UCC’2 = 1 YOA, ZOC’2 = .
m = – . 3
2 b) 1 au, at 2 = 1 au, av 2 + 1 av, rw 2 + 1 rw, at 2 soit : 13
Réponse exacte : b). p p 5p Donc sin1 YOA, UCC’2 = .
1 au, at 2 = + + = p. 2
4. ZMN = ZMA + UAN 4 3 12 2p
c) 1 ZCC’, UBB’2 = 1 ZOC’, ZOB’2 = – .
1 2 Donc au et at sont colinéaires. 3
= – YAB – YAD. 13
4 3 Réponse : vrai. Donc sin1 ZCC’, UBB’2 = – .
Réponse exacte : a). p p 2
5. O, E, B alignés donc YCE = YCB + YBE soit
c) sin 1 2 2
– x – cos 1 2 2
– x + cos (p + x) Réponses exactes : a), b) et c).
+ sin (3p – x) = cos x – sin x – cos x + sin x = 0.
YCE = UOA – 2UOB = ia – 2 aj.
Réponse : vrai.
Réponse exacte : c).
83p 3p 81 p Chapitre 9
d) = 10p + et p = 10p + .
1 1 8 8 8 8
30 1. a) Faux, car A 1 2 ; 02, B10 ; 3 2 Or
3p p p
+ = donc :
21 a) Dans un repère orthonormé, l’ortho-
et 51UAO + UOG2 = 31UAO + UOB2 8 8 2 gonalité des vecteurs au(x ; y) et av(x’ ; y’) se tra-
3p p p p
5UOG = 2UOA + 3UOB cos
8
= cos 1 2 8
– 2= sin .
8
duit par xx’ + yy’ = 0.
b) Si les vecteurs YOA et YOB sont colinéaires
= YOI + YOJ 3p p p p
1 1
UOG = YOI + YOJ.
sin
8
= sin1 2 8
– 2 = cos .
8
et de même sens, alors YOA · YOB = OA × OB.
5 5 Réponse : vrai. c) Si dans un repère orthonormé, la droite d a
b) Vrai. Voir le calcul précédent. p 6p pour équation ax + by + c = 0, le vecteur an(a ; b)
c) Vrai, car 5UOG = UOK. 18 1. 1 au, –av 2 = 1 au, av 2 + p = + p = .
5 5 est normal à d.
Réponses exactes : b) et c). 6p 4p
– 2p = – . d) L’expression du produit scalaire au · av en
5 5
2. a) Vrai, car les coordonnées de A et B véri- Réponse exacte : b). fonction de la norme des vecteurs et de
fient l’équation. p l’angle 1 au, av 2 est au × av × cos au, av .
b) Vrai, car C(6 ; 0) appartient à d.
2. sin (3p + x) + cos (x – p) – sin 1 2
–x 2
2 = –sin x – cos x – cos x = –sin x – 2cos x. 22 a) Les points sont alignés dans l’ordre B,
c) Faux, car l’équation de d s’écrit y = – x + 4
3 Réponse exacte : a). A, C. Réponse : vrai.
2 3
et – ≠ – . p 2 4 5 b) Notons θ l’angle géométrique associé aux
3 2
Réponses exactes : a) et b).
3. cos 1 2 2
– x = sin x. Or 1sin x2 = 1 – =
9 9 vecteurs au et av :
p
3. a) C
et sin x < 0 car x ∈ – ; 0 .3 2 4 au · av = 20 = au × av × cos θ
p 15 = 5 × 3 × cos θ.
J
Donc cos 1 2 2
– x = – .
3 Soit cos θ =
20 4
= > 1. C’est impossible.
Réponse exacte : b). 15 3
p Réponse : faux.
4. 1YAC, YAB2 = 1UDC, YOB2 car 1YAC, YAB2 = – c) YAB · YAC < 0 soit YAB · YAC = –AB × AC. Les
p 4
A et 1UDC, UOB2 = 1UDC, UDO2 = – . points sont alignés dans l’ordre B, A, C.
I B 4
Réponse exacte : b). Réponse : vrai.
Corrigés 369
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Corrigés
5
–4x + 3y + 13 = 0.
Réponse exacte : b). pond à étendue – écart interquartile.
e) La variance est le carré de l’écart-type.
8 11 4. c) Vrai, car l’ensemble des points M tels
1 5
; –
5 2
est bien la solution de ce système.
que UAM · UBM = 0 est le cercle de diamètre
f) La variance s’exprime en cm2.
b) La distance de A à d est égale à UAH. [AB], et l’ensemble des points M tels que 14 Dans la série (xi), les N données sont
1
12 16
144 + 256
UAH – ; –
5 25 5
donc AH = 2 9 U M · UCM = 0 est le cercle de diamètre [AC].
A
Ces cercles ont en commun A et M, pied de
écrites une à une donc une même donnée
peut être répétée.
=
400
25 7 la hauteur issue de A. Réponse exacte : c).
a) On utilise la formule de la variance.
N N
2p 1 13 V = s2 = – wx 2 d’où
= wx 2 + s2.
N N
= 4. 1
cos x +
3 2 1
= – cos x –
2 22 1
sin x 2 Ainsi la moyenne des carrés des valeurs xi est
c) Le cercle est bien tangent à d car (AH) ⊥ d. 1 13 égale à wx 2 + s2.
donc – cos x – sin x.
Réponses exactes : a), b) et c). 2 2 Réponse : vrai.
370 Corrigés
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Corrigés
Corrigés 371
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Corrigés
15 1. a) Lors d’un lancer, la probabilité tirage d’une boule bleue (B), d’une rouge (R) et l le type de sa moto [questions b) et c)].
de succès « obtenir un multiple de 3 » est d’une verte (V). Ainsi, il y a six types de tirages a) Vrai. Lors d’une épreuve, la probabilité de
2 1 favorables à T : BRV, BVR, RBV, RVB, VBR, VRB. succès (« Moto de catégorie A ») est ici p1 = 0,44.
p = = . Vrai.
6 3 Pour chacun d’eux, il y a trois choix pour la X est la variable aléatoire donnant le nombre
b) L’expérience est un schéma de Bernoulli boule bleue, deux pour la rouge et un seul
de motos de catégorie A. D’après la loi du
d’ordre 3. Lors d’une épreuve, la probabilité pour la verte. Exemple :
nombre de succès :
1
de succès est p = . 4
3
Si X est la variable aléatoire indiquant le nom-
P(X = 1) = 12
1
× 0,441 × 0,563 ≈ 0,309.
b) Faux. Pour une épreuve, la probabilité de
bre de succès lors des trois lancers, d’après la
3 choix 2 choix 1 choix succès (« Moto de type R ») est p2 = 0,366.
loi du nombre de succès :
BRV contient 3 × 2 × 1 = 6 issues. Finalement, On peut raisonner directement au lieu d’uti-
3 k
12
P(X = k) =
k
p ( 1 – p)k. il existe 6 × 6 = 36 issues favorables à T.
36 1
liser la loi du nombre de succès. L’événement
3 1 2 2 D’où P(T) = = . noté T correspond au seul chemin :
D’où P(X = 2) = 12 1 2
2
×
3
×
3
216 6 p2
R
p2
R
p2
R R
p2
c) Vrai. L’événement B est réalisé pour toutes
2 2
=3× = . Faux. les issues qui n’ont pas été encore dénom- d’où sa probabilité : P(T) = p24 ≈ 0,018.
27 9
3 1 3 2 0 brées. Ainsi, il existe 216 – (36 + 36) = 144 c) Vrai. Pour une épreuve, la probabilité de
c) De même, P(X = 3) = 12 1 2 1 2
3
×
3
×
3 issues favorables à B. succès (« Moto de type S ») a pour probabilité
1 144 2 p3 = 0,634. Z est la variable aléatoire donnant
= . Vrai. D’où P(B) = = .
27 216 3 le nombre de motos de type S.
3 3 3 3 Réponse exacte : c).
4
2. a) 12 12 12 12
0
+
1
+
2
+
3
= 1 + 3 + 3 + 1 2. L’expérience est un schéma de Bernoulli D’où P(Z = 2) = 12
2
× 0,6342 × 0,3662 ≈ 0,323.
= 8 = 23. Vrai. d’ordre 3. d) Vrai. Pour une épreuve, la probabilité de
Note L’épreuve associée est le tirage d’une boule succès (« Moto de catégorie B ») a pour pro-
1
bleue et la probabilité de succès est p = . babilité p4 = 0,56. On note M l’événement
La somme représente le nombre total de 2
Si X est la variable aléatoire indiquant le nom- « au moins un a une moto de catégorie B ».
chemins possibles dans un arbre pondéré
bre de boules bleues obtenues lors des trois wM signifie « Nul n’a de moto de catégorie B ».
associé à un schéma de Bernoulli d’ordre 3.
Il y en a 23. tirages, d’après la loi du nombre de succès : Cet événement correspond au seul chemin :
3 1 k 1 3 – k 1 – p4 1 – p4 1 – p4 1 – p4
n n P(X = k) = 12 1 2 1
× × 1– 2 , wB wB wB wB
b) Il suffit d’appliquer la règle 12 1
k
=
n–k 2 k
3
2
1 3
2
1 3 d’où sa probabilité : P(wM) = (1 – p4)4.
avec n = 2 011 et k = 2. Vrai. 12 1 2
soit P(X = k) =
k
×
2
= ×
8 12 k
. Donc P(M) = 1 – P(wM) = 1 – (1 – p4)4,
3. a) L’expérience est un schéma de Ber- 1 3 soit P(M) = 1 – 0,444 ≈ 0,963.
D’où P(X = 0) = , P(X = 1) = ,
noulli d’ordre 5. L’épreuve associée est le lan- 8 8 Réponses exactes : a), c) et d).
372 Corrigés
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Corrigés
3 7 3 7 3
1
= –2 x – +
4 4 21
x– – .
4 4 2 d) Les racines sont – et 0. a est positif
2
3
= –2(x + 1) x – .
5
1 2 4
(a = 14), donc S = – ∞ ; –
2 4
∪ [0 ; + ∞[ à
2 l’extérieur des racines.
49 a) 2x2 + 12x + 18 = 2(x2 + 6x + 9) = 2(x + 3)2
90 Notons x1 et x2 les deux nombres cher-
d’où S = {–3}.
chés. x1 + x2 = 12 et x1 × x2 = –85. S’ils existent
b) –4x + 2x2 + 4 = 2(x2 – 2x + 2) 67 2. On peut conjecturer que pour tout x
x1 et x2 sont solutions de l’équation :
= 2(x – 1)2 + 1 > 0 pour tout positif, x 8x2 + 1 x + 1.
x2 – 12x – 85 = 0.
nombre x.
∆ = 484 = 22 . Les solutions du trinôme sont
2
3. Pour tout nombre x positif,
D’où S = Ø.
17 et –5 : les nombres cherchés sont –5 et 17. x2 x2 + 1 x2 + 2x + 1 et la fonction racine
61 xA et xB vérifient l’équation x2 = 1,9x + 8,4, carrée étant croissante sur [0 ; + ∞[,
soit x2 – 1,9x – 8,4 = 0. 3x2 8x2 + 1 9x2 + 2x + 1 soit encore
∆ = 1,92 + 4 × 8,4 = 37,21 = 6,12. Chapitre 2 x 8x2 + 1 x + 1.
l x est la plus petite des deux racines donc :
A
36 f a le même sens de variation que la
1,9 – 6,1
Chapitre 3
xA = = –2,1 d’où yA = (–2,1)2 = 4,41 fonction affine x 2x – 1 : elle est stricte-
2
1
et A(–2,1 ; 4,41).
1,9 + 6,1
3 3
ment croissante sur ; + ∞ et si 5 x 41,
2 f(h) – f(0) (h – 3)3 + 27
l x = = 4 d’où yB = 16 et B(4 ; 16). 29 a) =
B alors f(5) f(x) f(41), soit 3 f(x) 9. h h
2
h3 – 9h2 + 27h
75 a) ∆ = 9, les racines sont –2 et 1. a est 39 Sur un intervalle (par exemple [0 ; + ∞[), =
1 h
positif, d’où le tableau de signes : f et 1f ont même sens de variation et varie = h2 – 9h + 27.
f
x – ∞ –2 1 + ∞ 1
en sens contraire. La représentation de est b) lim (h2 – 9h + 27) = 27, donc f’(0) = 27.
h→0
f
f(x) + 0 – 0 + donc la courbe « violette ». f(1) = 2, donc la 32 l f’(–2) = –4, donc la tangente en A
3 – 13 3 – 13 représentation de f est en rouge et celle de 1f admet pour équation y = –4(x + 2) + 5, soit
b) ∆ = 12, les racines sont et . en bleu. y = –4x – 3.
3 3
a est négatif, d’où le tableau de signes : 43 l f’(3) = 0, donc la tangente en B a pour équa-
3 – 13 3 + 13 tion y = –2.
x – ∞ + ∞ y
3 3 4 k l f’(5) = 4 et la tangente en C a pour équation
Corrigés 373
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Corrigés
la courbe (1).
Chapitre 5
49 1. B ∈ équivaut à f(1) = 3.
La droite d a pour coefficient directeur 1, qui
64 1. f’(x) = x2 – 1 = (x + 1)(x – 1).
équivaut à f’(1) = 1. 2x
50 a) f(x) = définie sur ]–1 ; + ∞[.
x –3 –1 0 1 3 + ∞ x+1
2. f(1) = 3 équivaut à a + b = 3. 10
f’(x) + 0 – 0 +
f’(1) = 1 équivaut à 2a + b = 1. 10 5 5
8 u1 = = ; u2 = 3 = ;
Donc a = –2, b = 5 et f(x) = –2x2 + 5x. 4 5+1 3 5 4
f(x) 3 2 8 +1
–4 3 3
10 20
Chapitre 4 2. Si x ∈ [0 ; 1], alors f(x) ∈3 3 ; 24.
4
u3 = 4 10
= ; u4 = 9 20
= ;
5 9 10 19
4 4 +1 +1
36 La fonction f est définie et dérivable sur Si x ∈ 3 ; 84, alors f(x) ∈ 38 ; 4. 4 9
3 3 40
x ∈ ]– ∞ ; 4[ ∪ ]4 ; + ∞[. 8
u Si x ∈ [–3 ; 0], alors f(x) ∈ 3–4 ; 4. u5 = 19 = .
40
f est de la forme avec u(x) = x2 – 2x + 3 et 3 20 39
v +1
v(x) = 4 – x. Si x ∈ [–3 ; 3], alors f(x) ∈ [–4 ; 8]. 19
Donc u’(x) = 2x – 2 et v’(x) = –1. b) f(x) = (x + 1)2 définie sur R.
(2x – 2)(4 – x) + (x2 – 2x + 3) 69 1. f’(x) = 4x3 – 16x = 4x(x2 – 4).
Ainsi, f’(x) = . u1 = (–1 + 1)2 = 0 ; u2 = (0 + 1)2 = 1 ;
(4 – x)2 f’(x) = 4x(x – 2)(x + 2).
u3 = (1 + 1)2 = 4 ; u4 = (4 + 1)2 = 25 ;
Il en résulte que : x – ∞ –2 0 1 2 3 + ∞ u5 = (25 + 1)2 = 676.
–x2 + 8x – 5
f’(x) = . f’(x) – 0 + 0 – 0 + 1 1 1 1 1
(4 – x)2 54 u1 = ; u2 = ; u3 = ; u4 = ; u = .
2 2 4 8 16 5 32
43 1. g’(x) = x2 + 5x. f(x) On peut conjecturer que pour tout entier
–5 11 1
2. x2 + 5x = x(x + 5) = 0 soit x = 0 ou x = –5. –14 –14 naturel n, un = n .
Ainsi, la courbe représentative admet deux 2
2. f admet un minimum –14 pour x = –2 et 1 1
u0 = 0 = = 1 et pour tout n,
tangentes horizontales aux points A(0 ; –8) pour x = 2, un minimum local 2 en 0. 2 1
77
1
et B –5 ;
62 . 3. a) Si x ∈ [–2 ; 1], alors f(x) ∈ [–14 ; 2].
1 1 1
un+1 = n+1 = × n = × un.
2 2 2
1
2
b) Si x ∈ [0 ; 3], alors f(x) ∈ [–14 ; 11].
47 1. f’(x) = 3x2 + 4x + 3. 63 a) Pour tout entier naturel n,
c) Si x ∈ [–2 ; 2], alors f(x) ∈ [–14 ; 2].
f’(x) = 0 équivaut à 3x2 + 4x + 3 = 0. 2(n + 1) + 1 2n + 1 2
un+1 – un = – = .
∆ = 16 – 36 < 0 dont f’(x) ne s’annule pas et 73 5 5 5
2
# n’admet pas de tangente horizontale. La suite (un) est arithmétique de raison .
5
2. Dire que admet des tangentes parallèles x x b) u1 = 0 ; u2 = 1 ; u3 = 12.
à la droite d’équation y = 3x – 5 équivaut à u2 – u1 = 1 ≠ u3 – u2 = 12 – 1.
dire que f’(x) = 3, soit 3x2 + 4x + 3 = 3 ou La suite (un) n’est pas arithmétique.
y
4
x(3x + 4) = 0, donc x = 0 ou x = – . On a 2x + y = 40. 70 u2 = u3 – r et u4 = u3 + r,
3
Les tangentes à parallèles à la droite L’aire est égale à xy, soit x(40 – 2x), donc donc u2 + u3 + u4 = 3u3 = 36, et u3 = 12.
4 49 !(x) = 40x – 2x2. u9 – u3 = (9 – 3)r, soit 48 – 12 = 6r et donc r = 6.
1
d’équation y = 3x – 5 en A(0 ; 1) et B – ; –
3 27
. 2 !’(x) = 40 – 4x = 4(10 – x). u3 = u0 + 3r, soit 12 = u0 + 18 et u0 = –6.
374 Corrigés
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Corrigés
1 1 1
1 2 2 = 2 × 1– 8 2 = – 4 .
3
86 u3 = u0 × q3 = 2 × – 2. a) Q (1 ; 0), P (0 ; 1), B (–2 ; 0), D (0 ; 3) et
C (–2 ; 3).
1 1 1 1
= 2 × 1– 2 = 2 ×
10
u10 = u0 × q10 = = . Y P (2 ; –2) et C
b) C Y Q (3 ; –3). Les vecteurs C
Y P et
2 2 2
10
5129
Y Q sont colinéaires donc C, P, Q sont trois
C
98 a) 54 – 15 + 1 = 40. points alignés.
b) Les nombres pairs de l’intervalle I sont 8 × 2,
66 A
9 × 2, …, 27 × 2 et sont au nombre de :
27 – 8 + 1 = 20 (ou 54 – 16 = 38 donc 19 inter-
valles de longueur 2 soit 20 nombres pairs). M
I
106 u17 = u1 + (17 – 1)r soit 105 = u1 + 16 × (–2)
et u1 = 137. B K C
u + u17 137 + 105
S17 = 17 × 1 = 17 × Choisissons le repère 1C, C Y K, rCI2.
2 2
= 17 × 121 = 2 057. Chapitre 7 K (1 ; 0), I (0 ; 1), M (0 ; 2) et B (3 ; 0).
x +x y +y
De plus A B = xM et A B = yM,
2 2
48 1. ua colinéaire à rw équivaut à
Chapitre 6 1 3
donc xA = –3 et yA = 4.
× 3 – y(–1) = 0, soit y = – . Y K a pour coordonnées (4 ; –4) et rAI (3 ; –3).
A
2 2 Donc A Y K et rAI sont colinéaires et les points
40 1. u0 = –20, u1 = –28, u2 = –34, u3 = –38, va colinéaire à rw équivaut à
u4 = –40 : on peut penser à la lecture des A, I, K sont alignés.
3 1
x × 3 – × (–1) = 0, soit x = – .
premiers termes que la suite est strictement 4 4 72 1. a)
1 3
décroissante. 2. ua a pour coordonnées ; –
2 12 2
et va a pour
d
2. a) n > 4. 1 3 u
un+1 – un = (n + 1)2 – 9(n + 1) – 20 – n2 + 9n + 20
coordonnées – ;1 4 4 2
, donc ua = – 2va soit
= 2n – 8 = 2(n – 4) donc un+1 – un > 0 dès que 1
va = – u a .
n > 4 soit n > 5. La suite (un) est strictement 2 B
1 7 v v
croissante à partir du rang 5. 53 1. I a pour coordonnées – ; 1 2 2 2
et
u
b) La fonction trinôme f admet un minimum 19 d’
9 b 9 1
J ;1 .2 A
pour x =
2 1
car – =
2a 2 2
et est strictement 2
ZDM a pour coordonnées (x – 7 ; y – 6) et
j
9 O i
croissante sur l’intervalle
2 3 3
; + ∞ donc la YDB (–5 ; 0).
suite (un) est strictement croissante à partir Z M=D
5 D Y B équivaut à 5x – 35 = –5 et 5y – 30 = 0, b) d passe par A (3 ; 2) et a pour vecteur direc-
du rang 5. d’où M (6 ; 6). teur u a (2 ; 3). d’ passe par B (1 ; 5) et a pour
De même, C Y N (x – 12 ; y + 4) et C
Y A (–15 ; 5) vecteur directeur va (–2 ; 1).
57 un = f(n) où f est la fonction définie sur donc : 5x – 60 = –15 et 5y + 20 = 5, d’où d a une équation de la forme 3x – 2y + c = 0.
1
I = ]0 ; + ∞[ par f(x) = 5 – 2 . f est dérivable et N(9 ; –3). A (3 ; 2) ∈ d donc 9 – 4 + c = 0 soit c = –5, donc
2 x
f’(x) = 3 > 0. 2. K, milieu de [MN], a pour coordonnées d a pour équation 3x – 2y – 5 = 0.
x 15 3 De même, d’ a une équation de la forme
f est donc strictement croissante sur I et la 1 2 2
; . 2 x + 2y + c = 0.
suite (un) est strictement croissante. 5
1
Pour tout entier naturel n, 5 – 2 < 5 soit
rIJ a pour coordonnées 10 ; –
2 1 2
et rIK (8 ; –2). B (1 ; 5) ∈ d’ donc 1 + 10 + c = 0 et c = –11.
n 5 d’ a donc pour équation x + 2y – 11 = 0.
un < 5, et la suite (un) étant croissante :
10 × (–2) – –
21 2
× 8 = 0 donc rIJ et rIK sont
2. Les coordonnées (x ; y) du point M com-
un u1 , soit un > 4. colinéaires et par suite les points I, J, K sont
mun à d et d’ vérifient :
Conclusion : pour tout entier naturel n, alignés.
5
3x – 2y – 5 = 0 4x –16 = 0
un ∈ [4 ; 5[. 60 1.
5
x + 2y – 11 = 0
soit
y=
3x – 5
2
62 Une augmentation de 10 % se traduit C D 7
Donc x = 4 et y = . Conclusion : M a pour
par une multiplication par 1,10. 2
E 7
1,17 ≈ 1,94 et 1,18 ≈ 2,14, elle double en 8 ans.
1,124 ≈ 9,85 et 1,125 ≈ 10,83 : en 25 ans la
coordonnées 4 ; .1 2 2
population peut être multipliée par 10. A B 77 Les droites d1 et d2 ne sont pas paral-
lèles. Les coordonnées (x ; y) de leur point
64 1. a) u5 = u0 × 1,055 = 510,51 e soit 2. a) 3YBA + 3YAE = BY A+A
Y C,
d’intersection M vérifient le système :
u0 = 400 e. Y C.
soit 3YAE = 2YAB + A
5
3x – 2y – 8 = 0 11x = 22
b) un 2u0 équivaut à 1,05n 2. Y D donc les vecteurs A
b) 3YAE = A Y E et A
Y D sont 5 5x + 4y – 6 = 0
qui équivaut à
y=
3x – 8
1,0514 = 1,98 et 1,0515 ≈ 2,08, le capital est colinéaires et les points A, D, E sont alignés. 2
x=2
doublé en 15 ans. 63 1. D C soit 5 y = –1
2. a) La multiplication par 1,05 correspond Les droites d1, d2 et ∆ sont concourantes si et
au capital augmenté des intérêts. seulement si M est un point de ∆, soit :
b) vS = 293,39, donc en janvier 2015 son capi- P
4m – (m + 1) (–1) – 8 = 0 soit 5m = 7, donc
tal sera de 293,39 e. 7
m = .
c) Son capital dépassera 500 e en 2020. Q A B 5
Corrigés 375
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Corrigés
5
44 1. a) O, A et M sont alignés ; YOA et ZOM p
x = – + 2kp 2 2
6 2 3a2 2 3
sont colinéaires et de même sens ; OA = 1 et ou 3. cos θ = (PCI · YCA) × 2 = × = .
7p a 410 2 a2410 410
OM = r. x= + 2kp. Donc cos θ est indépendant de a.
Donc ZOM = r YOA (1). 6
1 p
b) A est un point de # donc A a pour coor- b) cos x = = cos donc : 62
12 4 3
données (cos q ; sin q). d1
5
p
x = + 2kp
2. D’après (1), M a pour coordonnées : 4
ou
p j i
(r cos q ; r sin q). x = – + 2kp.
4 O
48 1. 1 YCD, YBA2 = 1 YCD, YCB2 + 1 YCB, YBA2 ; 13 5p
c) cos x = – = cos donc :
or 1 YCB, YBA2 = 1 YBC, YBA2 + p, d’où le résultat. 2 6 d2
5p
5
p p 12p – 4p + 3p x= + 2kp
2. 1 YCD, YBA2 = – + + p = 6 1. ru1(1 ; 1) et ru2(–1 ; 2)
3 4 12 ou
11p 5p ru1 · ru2 = –1 + 2 = 1.
soit 1 YCD, YBA2 = ∈ ]–p ; p]. x=– + 2kp.
12 6 ru1 · ru2 = 12 × 15 × cos 1 ru1, ru22.
11p 12 p 1
Donc la mesure principale est
12
. d) sin x = –
2 4 1 2
= sin – donc : 2. Donc cos 1 ru1, ru22 =
410
.
51 S = 1 YAB, UAD2 + 1 YBC, YBA2 + 1 UCD, YCB2
5
p Il en résulte que a ≈ 71°6.
x = – + 2kp
+ 1 YDA, UDC2 4
ou 66 1. a) A(5 ; 4) ; B(6 ; –3) ; C(–3 ; 0).
5p
S = 1 YAB, UAD2 + 1 YAD, YCD2 + 1 UCD, YCB2 + 1 YCB, YAB2 x= + 2kp. YAB(1 ; –7) ; YAC(–8 ; –4).
4
S = 1 YAB, YCD2 + 1 YCD, YAB2 = 0. YAB · YAC = –8 + 28 = 20.
b) AC = 964 + 16 = 480 = 816 × 5 = 415.
54 1 UDC, YDE2 = 1 UDC, YCB2 + 1 YCB, YBA2 Chapitre 9 YAB · YAC = YAC · UAH = AC × AH = 20.
+ 1 YBA, YDE2. YAB · YAC 20 5
2p 2p
1 UDC, YCB2 = 1 YCD, YCB2 + p ; 1
43 1. B 3 cos – 1 3 2 1
; 3 sin –
3 22 Donc AH =
AC
=
415 15
= = 15.
1 YCB, YBA2 = 1 YBC, YBA2 + p ; 3 313 2. a) BH2 = AB2 – AH2 = 50 – 5 = 45 ; BH = 315.
p 1
soit B – ; –
2 2
. 2 1 1
1 YBA, YDE2 = – . b) Aire (ABC) = AC × BH = × 415 × 315 = 30.
2 2. a) YOA(0 ; 2) donc YOA · YOB = –313. 2 2
376 Corrigés
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Corrigés
14
= sin2 a – sin2 b.
1
2 H 6 qC AH 3
B x 91 1. sin = = .
B C O 1 2 AC 4
15 2
1. cos a =
169 + 196 – 225
2 × 13 × 14
,
–2
I 1 2
qC 9
2. cos C = 1 – 2 sin = 1 – 2 × = – .
2 16
1
8
qC ≈ 97°.
140 5
soit cos a = = . 16 9
2 × 13 × 14 13 94 (sin a)2 = 1 – =
25 144 25 25
(sin a)2 = 1 – (cos a)2 = 1 – = . d a pour équation y = – x. 3
169 169 YAB (6 ; –2) et au (3 ; –1), colinéaire à YAB, est un sin a > 0 donc sin a = .
12 5
Or sin a > 0, donc sin a = . vecteur normal de ∆, médiatrice de [AB]. De 1 8
13 (sin b)2 = 1 – =
plus, le point H, milieu de [AB], de coordon- 9 9
12 212
2. BH = AB sin a = 13 × = 12. nées (3 ; 1) est un point de ∆. sin b > 0 donc sin b = .
13 3
5 ∆ a une équation de la forme 3x – y + c = 0. 32 7
AH = AB cos a = 13 × = 5, 2. cos 2a = 2(cos a)2 – 1 = – 1 =
13 H ∈ ∆, donc 9 – 1 + c = 0, c = –8, donc ∆ a 25 25
donc HC = 14 –5 = 9. pour équation 3x – y – 8 = 0. 4 3 24
sin 2a = 2 cos a sin a = 2 × × =
57 A Le centre I est un point de d et de ∆. 5 5 25
donc
y = – x et 3x – y – 8 = 0, soit x = 2 et y = –2.
cos(2a + b) = cos 2a cos b – sin 2a sin b
50° 2. # a pour rayon AI. RAI (2 ; –4). 7 1 24 212 7 – 4812
3 = × – × =
4
Corrigés 377
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Corrigés
378 Corrigés
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Corrigés
2. a) A : « la somme est nulle ». 2. E(X) = 0,3 × 0 + 0,6 × 1 + 0,1 × 2 = 0,8. Ainsi la commerçante peut espérer un chiffre
6 3 Sur un grand nombre de tirages, le nombre d’affaires de 9 300 e sur la vente des 250 che-
P(A) = = .
16 8 moyen de boules vertes est 0,8. misiers.
b) B : « le produit vaut 1 ».
8 1 Il y a moins de boules vertes que de boules
P(B) = = . rouges donc il était prévisible que ce résultat
16 2
c) C : « la suite est alternée ». soit inférieur à 1. Chapitre 13
2 1
P(C) = = .
16 8 46 1. X prend les valeurs : 7, 11, 13, 20, 32. 12 1. a) X suit une loi binomiale de para-
35 1. On désigne les quatre amis par a1 , a2 , 2. a) Un tableau permet de dénombrer les mètres n = 200 et p = 0,05.
a3 et a4 et les salles de cinéma par S1 , S2 , S3 participants des différentes catégories. On b) Tableau.
et S4. le remplit avec les données (en noir) puis on Valeur de a Valeur de b
Une répartition peut être symbolisée par un complète.
quadruplet formé à partir de S1 , S2 , S3 , S4. k 3 4 15 16 17
A J E Total
Exemple : a1 a2 a3 a4 P(X < k) 0,009 0 0,026 4 0,955 6 0,976 2 0,987 9
Repas 29 7 9 45
S2 S4 S2 S1 Pique-nique 29 10 3 42 c) Les bornes de l’intervalle de fluctuation I
sont :
Participant 58 17 12 87
a b
= 0,02 et = 0,08.
4 choix 4 choix 4 choix 4 choix Toutes les issues sont équiprobables. n n
Il y a quatre choix possibles pour chacun des l « X = 7 » signifie : « le participant est un 2. a) La fréquence observée est
quatre amis d’où le nombre de répartitions enfant qui a apporté son pique-nique ». 17
fobs = = 0,085.
N = 44. 3 200
Ainsi P(X = 7) = .
2. Toutes les issues sont équiprobables. 87 Ainsi fobs ∉ I. On rejette au seuil de 5 % l’hy-
l de même pour les autres événements du pothèse p = 0,05. On peut donc penser que
l Une issue favorable à A est du type :
type « X = xi ». la chaîne ne fonctionne pas correctement.
a1 a2 a3 a4
D’où la loi de X : b) P(X > 16) = 1 – P(X < 16) ≈ 1 – 0,976 2
xi 7 11 13 20 32 ≈ 0,023 8.
D’où P(X < 3) + P(X > 16) ≈ 0,009 0 + 0,023 8,
3 9 10 36 29
4 choix 3 choix 2 choix 1 choix P(X = xi) soit P(X < 3) + P(X > 16) ≈ 0,032 8.
87 87 87 87 87
A contient 4 × 3 × 2 × 1 issues favorables. On obtient la probabilité que X prenne ses
4×3×2×1 3 Remarque. La somme des probabilités est valeurs dans la zone de rejet. Ainsi, il y a une
Donc P(A) = = .
44 32 bien égale à 1. probabilité d’environ 3,3 % de rejeter l’hypo-
l B contient 4 issues favorables.
b) Le tarif moyen correspond à l’espérance thèse alors qu’elle est vraie.
4 1
Donc P(B) = 4 = . E(X).
4 64 31 a) Un arbre pondéré illustre l’expérience.
l C est l’événement contraire de A : C = wA.
À la calculatrice : E(X) ≈ 21,82 e.
29 Lancer Lancer Lancer Gain
Donc P(C) = 1 – P(A) soit P(C) = . 52 1. a) 1 2 3 algébrique
32
43 1. Une issue est symbolisée par un S 0,95 1/2 1
couple de deux boules distinctes. +1
1/2 1 1/2
B 0 +1
0,01 C 1
0,02 1/2 1/2 1 +1
5 choix 4 choix 0,02 1/2 0 1/2
0 +1
Le nombre d’issues possibles est :
1/2 1 +2
N = 5 × 4 = 20.
b) 95 % des chemisiers sont sans défaut donc 1/2 1 1/2
Toutes ces issues sont équiprobables. 1/2 0 +2
a) « X = 0 » signifie : « tirage de deux boules 5 % ont au moins un défaut. 0
1/2 1 +4
3×2 Ainsi P(B ∪ C) = 0,05. 1/2 0 1/2
rouges ». D’où P(X = 0) = = 0,3.
20 Or P(B ∪ C) = P(B) + P(C) – P(B ∩ C) donc : 0 –n
b) Un tirage ne peut comporter que 0, 1 ou 2
P(B ∩ C) = P(B) + P(C) – P(B ∪ C). Loi de probabilité de G.
boules vertes donc X prend les valeurs 0, 1, 2.
P(B ∩ C) = 0,03 + 0,04 – 0,05 = 0,02.
l « X = 1 » signifie : « tirage d’une boule verte gi 1 2 4 –n
et d’une boule rouge ». Un tirage favorable 2. a) Prix de vente pour un chemisier avec :
1 1 1 1
– un seul défaut : 0,8 × 40 = 32 e ; P(G = gi)
est alors : 2 4 8 8
soit RV (3 × 2 possibilités), soit VR (2 × 3 pos- – deux défauts : 0,5 × 40 = 20 e.
V prend les valeurs : 20, 32, 40. b) Dire que le jeu est équitable signifie que
sibilités).
3 × 2 +2 × 3 D’où la loi de V : E(X) = 0.
Donc P(X = 1) = = 0,6.
20 1 2 4 n 12 – n
l « X = 2 » signifie : « tirage de deux boules
E(X) = + + – = .
vi 20 32 40 2 4 8 8 8
vertes ». P(V = vi) 0,02 0,03 0,95 Ainsi, E(X) = 0 équivaut à n = 12.
2×1
Donc P(X = 2) = = 0,1.
20 b) Espérance de V : E(V) = 39,36 e. 37 1. a) L’événement « X = 0 » est repré-
D’où la loi de X :
3. On note Y la variable aléatoire qui indique senté par le chemin à n branches :
xi 0 1 2 0,4 0,4 0,4
le chiffre d’affaires : Y = 250V – 540. N N……… N
P(X = xi) 0,3 0,6 0,1
E(Y) = 250 E(V) – 540 donc E(Y) = 9 300 e. Donc P(X = 0) = 0,4n.
Corrigés 379
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Corrigés
b) L’événement « X = k » est représenté par le épreuve de Bernoulli associée à l’issue C1 de D’où la loi de X1 :
chemin à k branches : probabilité p = P(C1) = 0,30. k 1 2
0,4 0,4 0,4 0,6
N N………N N V 3. a) On est dans le cas d’un schéma de 1 1
P(X1 = k)
On obtient (k – 1) perles noires, puis la ke est Bernoulli d’ordre n associé à la probabilité de 2 2
verte. succès p = 0,3. 3
c) Ainsi, P(X = k) = 0,4k–1 × 0,6 avec 1 < k < n. E(X1) = .
On note A l’événement : « au moins un client 2
n
voyage en classe C1 ». Son événement contraire 2. La succession de n sauts indépendants
2. Somme des probabilités : S = SP(X = k).
k =0 est wA : « Aucun des n clients ne voyage en définit un schéma de Bernoulli d’ordre n.
S = 0,4n + 0,6 + 0,4 × 0,6 + 0,42 × 0,6 + … classe C1 ». L’épreuve associée a pour issues S : « Saut
+ 0,4n–1 × 0,6 wA est représenté par le chemin : de 1 case » et wS : « Saut de 2 cases », avec
S = 0,4 + 0,611 + 0,4 + 0,4 + … + 0,4n–12
n 2
0,7 0,7 0,7 1
wC1 wC1……… wC1 p = P(S) = .
5
2
Rappel Ainsi, P(wA) = 0,7n, donc Pn = P(A) = 1 – 0,7n. Yn suit une loi binomiale de paramètres n et
b) Pn > 0,999 9 s’écrit 1 – 0,7n > 1 – 0,000 1 p = 0,5.
1 – qn n
1 + q + q2 + … + qn–1 = (q ≠ 1). d’où 0,7n < 0,000 1. Ainsi, E(Yn) = np, soit E(Yn) = .
1–q 2
Le plus petit entier solution est n0 = 26.
3. a) Durant les n sauts, Yn donne le nombre
1 – 0,4n 1 – 0,4n
S = 0,4n + 0,6 × = 0,4n + 0,6 × , 58 1. Pour dénombrer les chemins de 8 de sauts d’une case donc n – Yn indique le
1 – 0,4 0,6
soit S = 1. pas qui sont situés au-dessus ou sur la droite nombre de sauts de deux cases. Ainsi, le
d, on utilise le protocole de codage de l’exer- numéro de la case sur laquelle la puce arrive
43 Notons X la variable aléatoire donnant
cice 57. au terme des n sauts est :
le nombre de Pile au terme des six lancers. Xn = 1 × Yn + 2 × (n – Yn), soit Xn = 2n – Yn.
X suit une loi binomiale de paramètres n = 6 1 Pile b) Xn prend les valeurs entières de n à 2n.
1 1 7
et p = .
2 1 6 20 y=x Note
6 1 k 1 6 – k 1 6 6
P(X = k) =
k 1 2 1 21 2
×
2 2
=
2
×
k 1 2 12
. 1 5 14 28
La valeur n est obtenue lorsque tous les
a) On calcule P(X < 2). 1 4 9 14 14 sauts sont de 1 case alors que la valeur 2n
P(X < 2) = P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2). 1 3 5 5 est obtenue lorsque tous les sauts sont de 2
1 6
6 1 6
6 1 6
6
1 2 2 cases.
P(X < 2) = 1 2 2 × 102 + 1 2 2 × 112 + 1 2 2 × 122. 1 1
c) Pour n < k < 2n, l’événement « Xn = k »
Face
1 11 signifie « 2n – Yn = k », soit « Yn = 2n – k ».
P(X < 2) = (1 + 6 + 15), donc P(X < 2) = . Départ
64 32 Ainsi, P(Xn = k) = P(Yn = 2n – k)
b) L’événement A « Obtenir au moins un
2. Tous les chemins de 8 pas sont équipro- d’où, en utilisant la loi binomiale de Yn :
Pile » a pour événement contraire : « Obtenir n 1 2n–k 1 n – (2n – k)
bables. Le nombre de chemins possibles est
aucun Pile », c’est-à-dire « X = 0 ».
N = 28 = 256. On note T l’événement : « Pile
P(Xn = k) = 1
2n – k 2 21 2 1 2 2
Ainsi, P(A) = 1 – P(X = 0), n 1 n
1 6 63
fait la course en tête ». Le nombre de che- P(Xn = k) = 1
2n – k 2 1 2
×
2
.
soit P(A) = 1 –
2 1 2
= .
64
mins favorables à T sont ceux qui arrivent aux
Application
points de coordonnées (0 ; 8), (1 ; 7), (2 ; 6),
5 1 5 1 5
54 1. (3 ; 5) et (4 ; 4). P(X5 = 7) = 12 1 2
3
×
2
= 10 ×
32 16
= .
Le code associé à chacun de ces points La probabilité que la puce soit à la case n° 7
18 % R
indique le nombre de chemins menant à 5
après une succession de 5 sauts est .
cette arrivée. 16
12 % C1 d) E(Xn) = E(2n – Yn) = 2n – E(Yn),
Ainsi, le nombre de chemins favorables à T
n 3n
est : d’où E(Xn) = 2n – = .
11 % 7% 2 2
nT = 1 + 7 + 20 + 28 + 14 = 70.
Si on répète, un grand nombre de fois, une
14 % 38 % T n 70 35
D D’où P(A) = T = = . série de n sauts, la moyenne des numé-
N 256 128
ros des cases sur lesquelles arrive la puce à
2. Interroger un client au hasard sur la classe 69 1. L’expérience comporte un seul saut. 3n
chaque série est .
qu’il réserve pour ses voyages est une La puce arrive soit à la case 1, soit à la case 2. 2
380 Corrigés
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Coups de pouce
données de O, A, B et, sur ces tangentes, un droite de coefficient directeur 1. Déplacez
Chapitre 1 second point à coordonnées entières. la droite et conjecturez le nombre de points.
Pensez que le coefficient directeur f’(x0) doit
2 Après avoir tracé la parabole et la droite,
1 Pour résoudre ce système, pensez à être égal à 1.
vous avez l’impression que d est tangente à 3.
substituer une des inconnues… Ne soyez
Posez-vous la question : « En quel point cette 3 Pensez à dériver f et à dresser le tableau
pas surpris de trouver plusieurs possibilités.
droite d est-elle tangente à » ? Il vous reste de variation. Les réponses en découlent.
2 Évitez de compter deux fois l’aire du ensuite à vérifier qu’en ce point la tangente
4 Une conjecture avec GeoGebra est inté-
carré commun aux deux bandes vertes. est bien la droite d.
ressante : sur une même figure tracez ainsi
3 Pensez que la variable x appartient 3 Faites une figure et construisez H’. Vous que les droites d’équations respectives y = 4
nécessairement à l’intervalle [0 ; 10]. avez ensuite deux façons de démontrer que 4
et y = 7 puis x = –1 et x = . Dressez puis
la tangente en A passe par H’. 3
4 Le calcul de l’aire nécessite la connais- exploitez le tableau de variation.
• Vous cherchez une équation de la tangente
sance d’une hauteur : tracez la hauteur issue
en A et vous vérifiez que H’ est un point de 5 Dire qu’un point M(m, p) est un point
de D et notez h sa longueur.
cette tangente. de équivaut à f(m) = p. Traduisez cette
5 L’aire d’un disque de rayon R est égale • Vous comparez le nombre dérivé en x = 1 et idée pour les points A, B, C afin d’obtenir le
à pR2. La somme des rayons des deux disques le coefficient directeur de (AH’). système.
intérieurs est égale à 10 cm.
4 Pensez que les coordonnées des 6 On trouve d’abord a facilement… il reste
6 Pensez à utiliser le théorème de Thalès. points A et B vérifient le système : ensuite à résoudre un système.
y = x2
7 Le problème se ramène à la résolution
5 y = 2x + 3.
7 Avec GeoGebra placez A, B, C puis tracez
d’une inéquation du second degré en x. la courbe représentative de f. Tracez la droite
Sa résolution vous donne les coordonnées de A
8 Vérifiez que x2 – x + 2 ne s’annule jamais. et B. Celles de H s’en déduisent immédiatement. (BC) et la tangente en A. Intéressez-vous aux
réponses qui apparaissent dans la fenêtre
9 # entièrement située dans la bande de 5 Souvenez-vous, le coefficient directeur algèbre. Retrouvez ces résultats par le calcul.
plan délimitée par les droites d’équation yB – yA
est m = x – x . 8 La diagonale d d’un carré et le côté a
y = –1 et y = 1 revient à dire que pour tout B A
8 N’oubliez pas que OM = 12 × f(x). Chapitre 4 2 Chercher (sur Internet par exemple) l’an-
née de l’événement. Traduisez en équation
9 La perpendiculaire à d passant par O 1 Avec un logiciel ou à la calculatrice tra-
et résolvez.
coupe d en un point H. cez et la droite d. Déplacez la droite d et
conjecturez ainsi le nombre de points de 3 Établissez un lien entre les arcs succes-
en lesquels la tangente est parallèle à d. sifs, cela doit vous permettre d’économiser
Chapitre 3 La tangente en un point de d’abscisse x0 a les calculs.
pour coefficient directeur f’(x0).
1 Par lecture graphique vous pouvez trou- 4 Conjecturez l’expression de un en fonc-
ver facilement le coefficient directeur de 2 Comme pour l’exercice précédent avec tion de n. Vérifiez à l’aide du tableur (Format
chacune des tangentes. Vous avez les coor- GeoGebra par exemple, tracez et une – Cellules… – Fraction).
Cherchez donc le signe de un – 3. K (x ; 0) ; 7 Placez les points repérés par ces réels sur
l en trouvant une équation de (CJ) et en
7 Voyez l’exercice résolu C page 151 pour le cercle #.
cherchant l’abscisse de K, intersection de
avoir une idée de la méthode. N’oubliez pas Sans doute aurez-vous besoin de trouver au
(CJ) et de l’axe des abscisses.
que un < 3. préalable sin x pour répondre aux questions
8 Calculez C2, C3… vous aurez ainsi une 9 Dans ce repère, les coordonnées de I posées.
idée sur la nature de la suite. En appliquant et K sont immédiates. Pour J, pensez que Aidez-vous d’un cercle trigonométrique.
ensuite les formules, on trouve Cn et n en 4 YAJ = YAC.
Cette égalité vous permet de trouver les 8 Vous pouvez chercher d’abord les réels
fonction de n. Afin que vous puissiez conti-
1 coordonnées (x ; y) de J. dans l’intervalle ]–p ; p[ et écrire vos réponses
1
nuer, on trouve n = 8 1 – n .
2 2 sous la forme x + 2kp.
9 Voir le coup de pouce 10 Voyez l’exercice 78 page 184. Il vous Vous chercherez ensuite les valeurs de k
6 .
permet de trouver de manière astucieuse les pour lesquelles ces réels « restent » dans l’in-
10 …Il vous reste seulement à résoudre équations des droites (AI) et (CK).
tervalle [–3p ; 3p[.
,n > 8 – 10 … à la calculatrice.
–6
Il vous reste à trouver ensuite les coordon-
nées de M, intersection de ces deux droites,
11 Le signe de f(x) – g(x) pour x > 1 vous
et à vérifier l’alignement de M, J, B. – 2/ –/ 0 / 2/
donnera la réponse. – 3/ 3/
12 Assurez-vous au préalable que tous les 11 D – 2/ +2/
termes un sont positifs. A
K
13 Voyez le chapitre 5 page 121. En écrivant
Chapitre 9
les premiers termes et les deux derniers… la
simplification est immédiate.
14 Cherchez un entier naturel n tel que B C 1 Dessinez A’ à main levée. Que dire de
n > 1 – 10–4. (AA’) et d ? Que dire de H, intersection de ces
12 Pensez que K a pour coordonnées (0 ; y)
deux droites ? Cherchez ses coordonnées.
et traduisez l’alignement des points B, D et K.
Chapitre 7
13 Une figure précise vous aidera rapide- 2 D’abord, faites une figure… Choisissez
1 Pour construire M, pensez à exprimer ment à trouver les coordonnées de I et J. des vecteurs directeurs au et au’ de d et d’ de
ZAM (par exemple) en fonction de YAB avec la Notez (–5 ; y) les coordonnées de K, puis tra- manière que l’angle géométrique associé
relation de Chasles. duisez l’alignement de K, B, C pour trouver y. soit aigu.
3 Souvenez-vous que l’aire du triangle 4 Cette fois y = 0. Une factorisation vous et la part de la production française. À vous
1 donne l’abscisse de C. de l’exploiter !
ABC est, par exemple, égale à BC × AH.
2
5 Sur la figure, H appartient déjà à une
5 A
hauteur. Il faut prouver qu’il appartient à
Chapitre 12
une seconde hauteur. Les calculs seront plus
1 Il faut exploiter le tableau.
B simples si vous choisissez celle issue de O.
2 2 Interprétez l’espérance de V.
6 Utilisez un cercle trigonométrique.
j i 3 3p p 3 Pensez à introduire une variable aléa-
+ = ……… ?
–3 O 11 10 5 toire puis à interpréter son espérance.
H 2 Revenez ensuite aux angles associés du
–2 chapitre 8. 4 Une nouvelle variable aléatoire, liée à la
C
première, indique les recettes.
7 Placez sur le cercle trigonométrique de
4 Il semble que le choix d’un repère est 7p 4p 5 Pensez à introduire le gain algébrique
bien adapté à l’exercice. Attention, le repère la question 1 et puis concluez. C’est
10 5 du joueur. Quelle doit être la valeur de son
doit être orthonormé. On peut prendre par toujours une affaire d’angles associés. espérance pour que le jeu soit équitable ?
exemple le repère O ; ai, aj 2 tel que YOA = aai et
8 Exploitez la figure. 6 Un diagramme ensem-
OB = bai. E wE
9 Pensez au théorème de Pythagore géné- bliste ou un tableau permet
5 La présence des angles droits vous offre M
ralisé. de répondre.
deux pistes possibles : utiliser un repère cM
orthonormé ou exprimer A Y C et B
Y D en fonction 10 Rappelez-vous, si a est le côté d’un
de deux vecteurs par la relation de Chasles. triangle équilatéral, alors la hauteur est égale
a13 7 Le prix de vente V d’une maquette est
6 Il y a beaucoup d’angles droits dans la à . Déduisez-en la valeur de OA.
2 une variable aléatoire ; exprimez V en fonc-
figure. La piste géométrique semble diffi- Vous connaissez l’angle OAI. Utilisez le théo-
tion de X. Que vaut E(V) ?
cile. Choisissez un repère orthonormé qui rème de Pythagore généralisé.
conduit à des coordonnées simples. N’ou- 8 Utilisez un tableau
11 Sur la figure, il y a trois axes de symétrie
bliez pas que AB = AD = 1… à double entrée ou un T
passant par O. Exploitez-les pour trouver le L
diagramme ensembliste.
7 Il n’y a pas d’angles droits. Il est ici préfé- centre et le rayon.
rable de suivre la piste géométrique. Pensez
2 12 Faites une figure, à compléter au fur et à
à MP2 = UMA + YAP2 … mesure. Vous pouvez utiliser GeoGebra. On 9 Le montant C du chiffre d’affaires est
vous demande seulement de vérifier que D, une variable aléatoire ; exprimez C en fonc-
8 Exprimez YAB et YAC en fonction de UAH,
E, F sont des points de #. tion de D. Déduisez-en E(C).
puis calculez YAB · YAC. L’équivalence découle
immédiatement du résultat précédent. 13 Trouvez une équation des droites (AC) et
9 Transformez l’expression en remarquant (AB), puis des hauteurs issues de B et C. Vous Chapitre 13
en déduirez les coordonnées de H, M et N. Il ne
que UCM est commun aux deux produits sca- 1 N’oubliez pas de repérer les chemins qui
reste plus qu’à vérifier l’appartenance à #.
laires. La relation de Chasles fait le reste. conduisent à la réalisation des événements
10 En exprimant YOB et YOC en fonction de cités. Ils mènent directement à la solution.
deux vecteurs par la relation de Chasles, vous Chapitre 11
2 Un arbre peut vous aider à répondre.
profiterez de la présence des angles droits en Sinon, introduisez la variable aléatoire qui
1 La comparaison peut se faire à partir des
A et D. Il vous restera ensuite à gérer le pro- indique le nombre de succès.
indicateurs de position (quartiles – médiane)
duit scalaire de deux vecteurs colinéaires.
mais aussi des indicateurs de dispersion 3 Exprimez en fonction de n la probabilité
(étendue – écart interquartile).
Chapitre 10
que Lucy réussisse au moins un panier.
2 Pour chaque jeu, pensez à la fréquence 4 Aidez-vous d’un schéma ensembliste ou
1 Ne vous lancez pas dans les calculs sans des avis positifs. d’un tableau à double entrée.
faire une figure précise. Elle vous renseignera 3 Un tableau résume la situation. 5 Vous reconnaissez un schéma de Bernoulli
sur la particularité du triangle ABC. Cela vous
4 Intéressez-vous à la proportion de gar- d’ordre 10. Exploitez-le.
permettra de trouver le centre et le rayon.
çons et de filles qui testent ces jeux. 6 Pensez à la loi du nombre de succès.
2 Une figure est indispensable. Il vous faut
les coordonnées du centre de #. Avec deux
5 Pensez à utiliser le centre des classes. 7 Exploitez une relation du type V = aX + b
médiatrices bien choisies, les calculs sont 6 Le diagramme des fréquences cumulées pour calculer E(V).
simplifiés. Une équation du cercle # est : croissantes peut être fort utile.
13 8 Si X désigne le nombre de vendeurs
x2 + y2 – x – 3y = 0. 7 La part de la production française n’est satisfaits sur un échantillon aléatoire de 872
2
autre que la fréquence des « films français ». personnes, quelle est la loi de probabilité
3 On sait que l’abscisse de D est 4 et que
de X ? À vos calculatrice pour déterminer I.
D est un point de #. Vous êtes ramené à 8 L’équation de la droite permet d’établir
résoudre une équation du second degré. une relation affine entre le rang de l’année 9 Testez l’hypothèse !
Crédits photographiques. Couverture : Tomas Rodriguez/Corbis. 10 : ANDIA PRESSE ; 21bd LEEMAGE ; 21h : REGARDS DU SPORT/Vandystadt/
Jean-Marc Favre ; 35bd : Oxford University Press/John L. Esposito. The Oxford History of Islam. ; 39 : BUREAU 233/Pascal Baril/Planete bleue images ;
39 h : FOTOLIA/Victor Zastol’skiy ; 43 : gama rapho/Sylvain Grandadam/HOA QUI ; 44 : BIS/Ph. NASA Coll. Archives Sejer ; 47bd : AKG- Images/
SPL ; 47h : AFP/Valérie Hache ; 59bd : Droits Réservés ; 65 : CORBIS SYGMA/Yves Forestier ; 71bd : GAMMA RAPHO/KEYSTONE France ; 71h : HANO-
TEAU Frédéric ; 81bd : Droits Réservés ; 81hg : PHOTONONSTOP/Nicolas Thibaut ; 81md : CORBIS/Schlegelnilch ; 88 : HEMIS/Hugues ; 91bd : BIS/Ph.
© National Portrait Gallery - Archives Larbor ; 91h : REA/ROPI- REA/Angelos ; 103bd : AKG/SPL ; 109 : PHOTONONSTOP/Daniel Schneider ; 110 :
ANDIA PRESSE/Tesson Philippe ; 114b : SIGNATURES/Christophe ; 114h : GAMMA RAPHO/Timothy Laman/IMAGESTATE/HOA QUI ; 115 : AKG
Images/De Agostini Pict.Li ; 117b AKG Images ; 117h : CHRISTOPHE L ; 118 : CORBIS/Guido Cozzi ; 129bd : KHARBINE-TAPABOR ; 134 : ISTOCKphoto ;
135 : FOTOLIA/ElenaR ; 136 : FOTOLIA/richard villalon ; 139 : FOTOLIA/zentilia ; 140 : THE PICTURE DESK/DAGLI-ORTI ; 141b : AKG Images ; 141h :
GETTY IMAGES France/Dorling Kindersley ; 143 : CORBIS/photocuisine/Trizeps Photography ; 155bd : COSMOS/SPL/Alfred Pasieka ; 156 : AKG
Images/SPL ; 159 : MYLONAS Manolo/Fedephoto ; 160bd REA/Richard Damoret ; 160bg : CIT’IMAGES/CIT’EN SCENE/Eric Nota ; 160hd : BSIP/
Chromo ; 160hg : ANDIA PRESSE ; 161 : BSIP/Chassenet ; 163 COSMOS/SPL/Javier ; 165bd : DR ; 165h : UMA/Bernard Biancotto ; 191b : LEEMAGE/
Bianchetti ; 191h : THE PICTURE DESK/The KOBAL Collection ; 191 m : THE PICTURE DESK/THE KOBAL Collection ; 203bd : Droits Réservés ; 213b :
LEEMAGE/Selva ; 213h : COSMOS/SPL/Laguna Design ; 227b : Droits Réservés ; 239b : Observatoire de Paris ; 239h : CHRISTOPHE L Collection ; 253bd :
Observatoire de Paris ; 265b : CORBIS/Bettmann ; 265h : AFP/Gerard Julien ; 267 : FOTOLIA ; 272 : NATURIMAGES/Christophe Doucet ; 276 : FOTOLIA ;
279bd : Droits Réservés ; 282 : FOTOLIA ; 283 : FOTOLIA ; 284hd : PHOTONONSTOP/Jacques Loïc ; 284md : URBA IMAGES/AIR IMAGES/Castro M. ;
285hg : REA/REPORTERS- REA/Wim Van Cappellen ; 285md THE PICTURE DESK/The KOBAL Collection ; 285mg : THE PICTURE DESK/The KOBAL
Édition : Nathalie Ferry, Collection ; 286 : URBA IMAGES/AIR IMAGES/ Y. Soulabaille ; 288 : FOTOLIA ; 291b : AKG- IMAGES/North Wind Picture Archives ; 291h : MAGNUM
Fabienne Loup-Brunswick
Conception graphique : Élise Launay Photos/2001 Eli Reed ; 294 & 303 : HANOTEAU Frederic ; 301bd : KHARBINE-TAPABOR/Migny ; 304 : CIT’IMAGES/CIT’EN SCENE ; 305 : SIGNATURES/
Couverture : Frédéric Jély Philippe Schuller ; 307bg : AGE FOTOSTOCK/Johnny Stockshooter ; 307hd : FRANCEDIAS.COM/Hemon Roger ; 307md : SCOPE ; 308 : PICTURE-
Schémas : Soft Office TANK/Myr Muratet ; 309hg : FOTOLIA/Rare ; 309md : FOTOLIA/Karin Hildebrand Lau ; 312 : CIT’IMAGES/CIT’EN SCENE/Christophe Couffinhal ; 315b :
Iconographie : Juliette Barjon LEEMAGE/MP ; 315h : EBPHOTO/NPL/Karl Ammann ; 317 : Droits Réservés ; 325 : PRESSE-SPORTS/Rondeau ; 333d : LEEMAGE/MP ; 336 : MAXPPP/
Composition : JPM
Arnaud Beinat ; 339 : Droits Réservés ; 341b : REA/James Leynse ; 341h : BSIP ; 342 : REA/Richard Damoret.
Photogravure : Key Graphic
384 Index
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
CALCULATRICES
Casio
1 Fonctions
Objectifs
1 Afficher le nombre dérivé en 2 de la fonction f définie par f(x) = –x2 + 2x + 3.
2 Tracer la tangente à la courbe f représentative de f au point d’abscisse 2.
3 Trouver une équation de la tangente au point de f d’abscisse –1.
f ‘(2)
x entre
–2 et 4. Tangente
au point
d’abscisse 2.
y entre
–3 et 5.
Option de
dérivation
activée. Équation de la
tangente au point
d’abscisse –1.
1.
●S
1 Dresser le tableau des valeurs d'une suite du type un = f (n)
●S
2 Dresser le tableau des valeurs d'une suite récurrente du type un+1 = f (un)
1. Sélectionnez le menu RECUR. 2. Affichez le tableau de valeurs en sélectionnant
● Réglez le type par F3 (TYPE) puis choisissez l'instruction TABL ( F6 ).
F2 (F2 : an+1 = Aan + Bn + C).
1.
Utilisez ●C
● Saisissez l’expression puis validez par EXE . les touches
de direction ●
pour faire va
afficher
les termes
suivants.
Réglage ●P
des axes :
Valeur du
1er terme. shift F3
(V-Window) In
Instruction
Valeur INIT ( F1 ).
de départ
pour une
représentation
graphique.
Note
Espérance E(X)
Écart-type σ(X)
4 Éléments de programmation
Objectif
Créer le programme qui, pour deux nombres donnés A et B, calcule leur distance.
(La distance entre deux nombres A et B est la différence entre le plus grand et le plus petit.)
Opérateurs logiques
On y accède en suivant :
Pour passer aux instructions suivantes, appuyez sur F6 . OPTION F6 F6 F4
Sélectionnez l'instruction désirée en appuyant sur la touche
correspondante.
f ‘(2)
1. Placez-vous dans l’éditeur de fonctions f (x) . 2. Placez-vous dans le module graphique graphe .
● Saisissez l’expression de f (x) dans Y1. ● Appuyez sur 2nde prgm (dessin).
Validez par entrer .
● Sélectionnez l’option 5 : Tangente( ; validez par 5 .
● Réglez la fenêtre d’affichage en appuyant sur fenêtre .
● Appuyez sur 2 puis validez par entrer .
Paramétrez comme indiqué.
x entre
–2 et 4.
Tangente
au point
d’abscisse 2.
y entre
–3 et 5.
Équation de la
tangente au point
d’abscisse –1.
Option SUITE
en surbrillance.
Utilisez
les touches
de direction
● Appuyez sur f (x) puis saisissez l’expression de un. pour faire
afficher
les termes
suivants.
Expression de un.
2 Dresser le tableau des valeurs d'une suite récurrente du type un+1 = f (un)
1. Reprenez le mode SUITE. 3. Remarque. On peut obtenir une représentation
● Appuyez sur f (x) puis saisissez l’expression graphique de cette suite récurrente.
de vn. ● Choisissez le type : 2nde zoom (format) option Esc.
Note
La relation de récurrence vn+1 = 0,5vn + 1 sera traduite ici sous
la forme vn = 0,5vn–1 + 1.
● Réglez la fenêtre d’affichage comme indiqué.
2.
Relation de
récurrence.
● Appuyez sur graphe puis sur trace .
Valeur du
1er terme. Tracez la représentation graphique à l’aide de la
touche de direction .
Utilisez
les touches
de direction
pour faire
afficher
les termes
suivants.
Espérance E(X)
Écart-type σ(X)
4 Éléments de programmation
Objectif
Créer le programme qui, pour deux nombres donnés A et B, calcule leur distance.
(La distance entre deux nombres A et B est la différence entre le plus grand et le plus petit.)
Note
Menu Contrôle (CTL) Menu Entrée/Sortie (E/S) Menu Test & Logique
Tapez 2nde maths (tests)
S PROGRAMME
2011