4ème A. de PHARMACIE
1°) Les éléments suivants sont considérés comme des critères de gravité dans les myélomes multiples :
5°) L’IL-6 joue un rôle important dans la physiopathologie du myélome multiple. Ce rôle est suggéré par
les éléments suivants :
a) Les lymphocytes Th sont infectés grâce à la liaison gp41 virale / molécule CD4,
b) les cellules CD4(-) CR2(+) peuvent être infectées par du virus recouvert de C3,
c) on retrouve une hypergammaglobulinémie due à une synthèse accrue d’IL-6,
d) on retrouve des anticorps anti-P24,
e) la présence de l’Ag P24 dans le sang du patient est un signe de mauvais pronostic.
6°) Les déficits immunitaires primitifs suivants sont transmis de façon récessive liée au sexe :
a) la maladie de Bruton
b) le syndrome d’hyper-IgM
c) l’hypogammaglobulinémie commune d’expression variable,
d) la granulomatose septique chronique,
e) le syndrome de Wiskott-Aldrich.
a) la rougeole,
b) le SIDA,
c) le paludisme,
d) la polyarthrite rhumatoïde,
e) la maladie de Waldenström
11°) Le VIH :
13°) Les tests suivants sont utilisés pour la surveillance biologique de l’infection par le VIH :
14°) L’immunisation passive est indiquée chez les sujets exposés au risque infectieux par des agents
pathogènes responsables de :
a) botulisme,
b) diphtérie,
c) rage,
d) tuberculose,
e) hépatite.
15°) La protection induite par la vaccination anti-poliomyélitique par voie buccale est attribuée
essentiellement à la production de :
a) anticorps IgA neutralisants,
b) lymphocytes T cytotoxiques mémoires,
c) cellules NK,
d) macrophages activés,
e) interféron alpha.
16°) Laquelle des propositions suivantes concernant le virus HIV est incorrecte ?
a) il induit des infections opportunistes et une dégénérescence du SNC,
b) il est associé à la sclérose en plaques,
c) il induit l’apparition de tumeurs et un amaigrissement,
d) il est la cause d’une profonde immunodépression
e) il induit la formation à la fois des syncytia qui tuent à la fois les cellules infectées et non infectées.
2°) au cours de l’infection par le VIH, le stade sida est caractérisé par :
a) la survenue d’infections opportunistes graves,
b) une augmentation importante de la charge virale,
c) un taux de lymphocytes TCD4+ inférieur à 200/mm3,
d) une synthèse accrue d’IL-6,
e) une hypergammaglobulinémie.
7°) Parmi les anti-rétroviraux utilisés dans le traitement de l'infection par le VIH, on retrouve :
a) des inhibiteurs de la protéase,
b) des inhibiteurs de le l’intégrase,
c) des inhibiteurs de la polymérase,
d) des inhibiteurs de la transcriptase inverse,
e) des inhibiteurs de la synthétase.
9°) Les tests suivants sont utilisés pour la surveillance biologique de l’infection par le VIH :
a) la numération des lymphocytes T CD4+,
b) le dosage de la protéine p24,
c) le dosage de la 2 microglobuline,
d) la détermination du nombre de copies d’ARN viral dans le sérum,
e) le dosage des immunoglobulines.
10°) La granulomatose septique chronique :
a) est caractérisé par des infections cutanéo-muqueuses récidivantes,
b) est une anomalie de la génération des ions superoxydes,
c) dans sa forme la plus fréquente, présente une transmission liée au sexe,
d) est caractérisée par une altération de l’immunité humorale et cellulaire,
e) peut être diagnostiquée par le test de réduction du nitro-bleu de tetrazolium (NBT).
a) la polyarthrite rhumatoïde,
b) la maladie de Sjögren,
c) l’anémie de Biermer
d) la sclérodermie,
e) la polymyosite,
a) le LED,
b) le DID,
c) le syndrome de Sjögren,
d) la polyarthrite rhumatoïde,
e) la sclérodermie.
4°) Des mécanismes immunopathologiques de type humoral sont à la base des maladies auto-immunes
suivantes :
a) le lupus érythémateux disséminé (LED),
b) le syndrome de Goodpasture,
c) le myélome multiple,
d) la thyroïdite de Hashimoto,
e) le diabète insulinodépendant.
6°) La rupture de tolérance vis-à-vis d’antigènes du soi, survient lors des maladies auto-immunes, suit à
plusieurs événements, en particulier :
a) mimétisme moléculaire entre constituants du soi et du non soi,
b) amplification des mécanismes de suppression,
c) activation polyclonale de clones B hétéroréactifs et auto-réactifs,
d) production de titres élevés d’auto-anticorps fixant le complément,
e) séquestration puis libération d’antigènes du soi non présentés aux thymocytes lors de la maturation
thymique.
8°) Les MAI désignées ci-après, sont la conséquence de réactions cytotoxiques cellulaires,
a) diabète insulino-dépendant,
b) myasthénie grave,
c) le lupus érythémateux disséminé,
d) la thyroïdite de Hashimoto,
e) le syndrome de Goodpasture.
2° La recherche des auto-anticorps au cours de M.A.I. a permis d’aboutir aux associations suivantes :
a) auto-anticorps anti-Sm dans le lupus érythémateux disséminé,
b) auto-anticorps anti-nucléaires (AAN) dans les connectivites,
c) auto-anticorps anti-ADN natif dans la polyarthrite rhumatoïde,
d) auto-anticorps anti-Sm dans la polyarthrite rhumatoïde,
e) auto-anticorps anti-IgG dans la polyarthrite rhumatoïde.
4°) Des réactions cytotoxiques cellulaires sont impliquées dans la génèse des maladies auto-immunes
suivantes :
a) le diabète insulino-dépendant,
b) la myasthénie grave,
c) le lupus érythémateux systémique,
d) la thyroïdite de Hashimoto,
e) le syndrome de Goodpasture.
5°) Dans les M.A.I., les auto-anticorps dits « pathologiques » ou « immuns » sont :
a) de classe IgG ou IgA,
b) capables d’activer le complément par la voie alterne,
c) produits par des clones auto-réactifs ayant subits un nombre important de mutations somatiques,
d) doués d’une forte affinité pour les antigènes du soi,
e) capables de réagir avec des antigènes d’autres espèces.
17°) Parmi les mécanismes impliqués dans le déclenchement et/ou l’entretien des phénomènes auto-
immuns, on peut citer :
a) le mimétisme moléculaire entre des Ag du soi et des antigènes étrangers,
b) la présentation de peptides du soi par des cellules présentatrices professionnelles,
c) la dysrégulation de la balance Th1/Th2,
d) la reconnaissance de molécules du soi modifiée par différents agents,
e) la levée de l’ignorance du self (surexpression des molécules HLA par certains tissus).
3°) La greffe d’une moelle osseuse doit au préalable réunir les conditions suivantes :
a) peut être dû à des anticorps dirigés contre des antigènes du système rhésus,
b) peut être dû à des anticorps dirigés contre des antigènes HLA de classe I,
c) explique qu’un cross-match positif est une contre-indication formelle à la transplantation rénale,
d) peut être dû à des anticorps dirigés contre des antigènes du système ABO,
e) est médié par des anticorps cytotoxiques.
3°) Lors d’une induction d’une R.I. à une allogreffe, la présentation directe des alloantigènes :
a) est assurée par les cellules dendritiques du donneur,
b) nécessite un processing des molécules HLA du greffon,
c) est à l’origine de cellules cytotoxiques spécifiques de l’allogreffe,
d) a pour conséquence une activation des clones T allo-réactifs naïfs CD4+ et CD8+ du receveur,
e) est à l’origine de la sécrétion de cytokines de type TH2
4°) Suite à une greffe, le second signal d’activation des LyT CD4+ alloréactifs :
a) implique l’interaction TCR-allopeptide-CMH,
b) est dépendante du Ca++ et d’une phosphatase intra-cellulaire appelée calcineurine,
c) met en jeu des molécules de costimulation B7 (CD80) exprimées sur les CPA et son ligand
lymphocytaire CD28,
d) aboutit à la fixation des facteurs de transcription AP-1 et NF-B sur les promoteurs des gènes des
cytokines,
e) empêche l’instauration d’une tolérance par anergie des LyT.
8°) A propos du rejet suraigu pouvant survenir lors d’une transplantation rénale, on peut affirmer qu’il :
a) peut être évité par la pratique du cross-match avant la greffe,
b) est lié à la présence, chez le receveur, d’Ac préformés dirigés contre les Ly T du donneur,
c) peut être lié à une incompatibilité Rh entre le donneur et le receveur,
d) est causé par des anticorps de classe IgM détectés par réaction d’agglutination,
e) est dû à des anticorps IgG fixant le complément.
X) IMMUNITE ANTI-TUMORALE
A) Indiquer la réponse inexacte :
2°) Des cellules tumorales de souris lignée C3H sont rejetées après injection à des souris :
a) C3H vierges,
b) Balb/c vierges ,
c) C3H immunisées à l’aide d’un extrait aqueux de cellules tumorales C3H,
d) Balb/c immunisées à l’aide d’un extrait aqueux de cellules tumorales Balb/c,
e) C3H immunisées à l’aide d’un extrait cellules tumorales C3H en adjuvant complet de Freund.
4°) Les anticorps interviennent dans les phénomènes de rejet d’une tumeur maligne :
a) par lyse des cellules tumorales en présence du complément,
b) par la formation de complexes immuns solubles avec l’antigène tumoral,
c) en augmentant la phagocytose des cellules malignes par opsonisation,
d) en association avec les cellules NK dans une réaction d’ADCC,
e) en induisant une modulation des antigènes de surface.
6°) L’existence d’une immunosurveillance anti-tumorale chez l’homme, repose sur les arguments suivants :
a) la fréquence des cancers pendant la période néonatale et chez les sujets âgés,
b) l’apparition de certains cancers suite à un traitement immunosuppresseur,
c) la régression des tumeurs chez quelques malades qui développaient parallèlement des épisodes
infectieux,
d) la présence de produits de dégradation de composants du complément dans le sérum de sujets
cancéreux,
e) l’infiltration de certaines tumeurs par des cellules lymphoïdes.
9°) Les tumeurs induites par les virus sont caractérisées par :
a) leur induction par des virus oncogènes à ADN ou à ARN,
b) l’expression du même antigène indépendemment du tissu lorsqu’il s’agit du même virus,
c) la présence de réactivité croisée,
d) une atteint ciblée des cellules lymphoïdes,
e) un bon pronostic.
12°) Parmi les marqueurs tumoraux utilisés dans le suivi des patients atteints par un processus malin, on
peut citer :
a) la bêta-2 microglobuline,
b) l’alpha-1 foetoprtéine,
c) les PSA (antigène spécifique de prostate,
d) le MAGE (antigène de mélanome),
e) l’oncogène p53.
a) la coqueluche,
b) le choléra,
c) la typhoïde,
d) la rubéole,
e) la rage.
2°) Les vaccins suivants peuvent être utilisés chez la femme enceinte :
a) anti-tétanique,
b) anti-méningococcique,
c) anti-rubéoleux,
d) anti-cholérique,
e) anti-pneumococcique
a) analogue de l’hypoxanthine,
b) utilisé dans la prévention du rejet de greffe rénale,
c) agissant préférentiellement sur les cellules T
d) très faiblement toxique pour la moelle osseuse,
e) dont l’action sur les cellules T est réversible.
4°) La cyclosporine A :
6°) Les substances suivantes sont douées de propriétés adjuvants pour la production d’Ac :
a) le phosphate de calcium,
b) le kaolin,
c) le carbonate de magnésium,
d) la lanoline et la carboxyméthylcellulose,
e) l’hydroxyde et le phosphate d’alumine.