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PETITION TO THE EUROPEAN UNION CONCERNING THE EXTENSION OF

THE FISHING AGREEMENT AND THE AGRICULTURAL AGREEMENT

Since our country completed its territorial integrity by recovering its southern provinces, it has made
significant efforts towards their sustainable development. Noticeable progress made in our southern
provinces as the result of our country's efforts to make development, both at large and in our regions,
our top priority.

The benefits from our country's commitment to the development of our southern provinces are well
established. The southern provinces are now ranked above the national average for human development
indicators. Since 2015, they benefit from a new development model mobilising 77 billion Dirhams and
resulting in many projects impacting tourism, employment, the environment, culture, handicrafts,
education, health, urban planning, roads, water, renewable energies, agriculture, transport and fisheries.

This is however not the case for our compatriots who are prisoners in the Tindouf camps in Algeria,
only a few kilometers from the southern provinces of Morocco. These compatriots are kept in tragic
conditions which are in breach of international law and are victims of serious human rights violations
and systematic diversion of international humanitarian assistance.

Since 1986, and in response to the call of the nation, many have fled these conditions that threaten
human dignity, to return to their homeland.

In order to develop its economy and the living conditions of its population, our country maintains multi-
dimensional relationships with different partners through several international agreements. In
accordance with international law and practice, notably within the United Nations, these agreements are
negotiated on behalf of an independent Morocco that exercises sovereignty over its entire national
territory, including its southern provinces, which are inseparable from its territorial integrity.

From our southern provinces, we, the people, need and demand those international agreements that
contribute to economic growth and job creation in our regions. This was confirmed in the recent report
of the Secretary General of the UN of 29 March 2018, which specified that Moroccan investments in
the Sahara have continued, accompanied by the implementation or announcement of many projects. The
Fisheries Agreement and the Agricultural Agreement concluded between the Kingdom of Morocco and
the EU are tangible examples. They promote the development of the marine fisheries and agriculture
sectors and ensure that this is done with our participation and in keeping with our interests.

The theory that the Fisheries Agreement and the Agricultural Agreement do not benefit the local
population concerned is not valid. First estimates of the socio-economic benefits of sectoral support
have shown an improvement of the working conditions of tens of thousands of workers in the fisheries
and agriculture sectors and their related activities, including in the Sahara, according to a report
produced by the European Commission in September 2017.

To oppose these two Agreements would put at risk the thousands of families who are financially
dependent on maritime and agricultural activities in our southern provinces.

Building on the firm, permanent and renewed national unanimity, of all the representative bodies of the
Moroccan people, of the different political authorities, institutions representatives of the regions of
Laayoune-Sakia El Hamra and Dakhla-Oued Ed dahab, we, Parliamentarians, Members of the
professional chambers, communal, provincial and regional elected representatives, all political
affiliations combined, from free, transparent and indisputable elections, recognise Morocco as the only
legitimate representative of our interests and of our will.

In view of the aforementioned arguments, we call for the renewal of the Fisheries
Agreement and the Agricultural Agreement concluded between the Kingdom of Morocco
and the European Union, by signing this petition.
PETITION ADRESSEE A L'UNION EUROPEENNE CONCERNANT LA
RECONDUCTION DE L'ACCORD DE PECHE ET DE L’ACCORD AGRICOLE

Depuis que notre pays a parachevé son intégrité territoriale en récupérant ses provinces du sud, il consent
d'importants efforts pour leur développement durable. Ces progrès perçus et palpés dans nos provinces
du sud sont le fruit des efforts de notre pays, qui a fait du développement en général et de celui de nos
régions la priorité des priorités.

Le dividende de l'engagement de notre pays dans le développement de nos provinces du sud n’est plus
à démontrer. Les provinces du sud sont aujourd’hui placées à un niveau supérieur à la moyenne nationale
en ce qui concerne les indicateurs du développement humain. Elles disposent, depuis 2015, d'un nouveau
modèle de développement, mobilisant 77 milliards de Dirham et qui se matérialise dans de nombreux
projets et chantiers touchant le tourisme, l'emploi, l'environnement, la culture, l'artisanat,
l'enseignement, la santé, l'aménagement urbain, les routes, l'eau, les énergies renouvelables,
l'agriculture, les transports et la pêche.

Mais cela n'est pas le cas pour nos compatriotes qui vivent prisonniers dans les camps de Tindouf, en
Algérie à seulement quelques km des provinces du sud du Maroc, dans des conditions dramatiques
contraires au droit international, victimes de violations graves des droits humains et d’un détournement
systématique de l’aide humanitaire internationale.

Depuis 1986, et en réponse à l'appel de la nation, ils ont été nombreux à fuir les conditions inhumaines
qui menacent la décence de la dignité, pour retourner à leur mère partie.

Dans le but de développer son économie et les conditions de vie de sa population, notre pays, entretient
des relations multidimensionnelles avec différents partenaires à travers plusieurs Accords
internationaux. Conformément au droit et à la pratique internationale, notamment au sein des Nations
Unies, ces accords sont négociés au nom d'un Maroc indépendant qui exerce sa souveraineté sur la
totalité de son territoire national, incluant ses provinces du sud qui sont indissociables de son intégrité
territoriale.

De nos provinces du sud, nous, population avons besoin et demandons ces accords internationaux qui
contribuent à la croissance économique et à la création d'emplois dans nos régions, comme cela a par
ailleurs été confirmé dans le récent rapport du Secrétaire Général de l’ONU du 29 mars 2018 qui a
précisé que les investissements marocains au Sahara se sont poursuivis, accompagnés de l’exécution ou
de l’annonce de nombreux projets. L’accord de pêche et l’accord agricole conclus entre le Royaume du
Maroc et l'UE en sont des exemples palpables. Ils favorisent le développement des secteurs de la pêche
maritime et de l’agriculture et assurent que cela se fasse avec notre participation et dans le respect de
nos intérêts.

La thèse selon laquelle l'Accord de pêche et l’accord agricole ne bénéficient pas à la population locale
concernée est nulle et non avenue. En effet, les premières estimations des retombées socio-économiques
de l'appui sectoriel ont permis l'amélioration des conditions de travail de dizaines de milliers de
travailleurs dans les secteurs de la pêche et de l’agriculture et leurs activités connexes, y compris au
Sahara, selon un rapport produit par la Commission Européenne en septembre 2017.

S’opposer à ces deux Accords reviendrait à mettre en péril les milliers de familles qui dépendent
financièrement des activités maritimes et agricoles dans nos provinces du sud.

En consécration de l’unanimité nationale ferme, permanente et renouvelée de toutes les composantes du


peuple marocain, des différentes instances politiques, institutions représentatives des régions de
Laâyoune- Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed dahab, nous, Parlementaires, Membres des chambres
professionnelles, Elus communaux, provinciaux et régionaux, toutes appartenances politiques
confondues, issues d’élections libres, transparentes et incontestables, ne reconnaissons que le Maroc
comme légitime représentant de nos intérêts et de notre volonté.
Compte tenu de ce qui précède, nous appelons à reconduire l'Accord de pêche et l’Accord
agricole conclus entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne en signant la présente
pétition.

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