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LABORATOIRE DE PHYSIQUE DES LASERS

Titre du stage: Réalisation d’une Fontaine lumineuse

RAPPORT DE STAGE :
BTS Génie Optique photonique, Lycée Fresnel

Etudiante :
SURIAKUMAR Thuvaraka

Tuteur
Mr Sébastien FORGET
Stage du 21 mai 2007 au 30 juin 2007
REMERCIEMENTS

Par ce présent rapport, je tiens à remercier la direction de Laboratoire de Physique des


Lasers de m’avoir accueilli durant 1 mois et demi de stage (période du 21 mai 2007 au 30 Juin
2007) au sein de leur équipe.

Je remercie Mr. Sébastien FORGET, mon tuteur, maître de conférences et enseignant-


chercheur, de m’avoir fait confiance et de m’avoir permis de réaliser ce stage dans les
meilleures conditions possibles.

Je tiens à remercier Mr. Michel FOSSE et Mr. Albert KALADJIAN, Techniciens


Mécaniciens, pour leurs conseils, leur professionnalisme et la bonne humeur dont ils ont fait
preuve à mon égard durant ce stage.

Je souhaite également faire part de ma reconnaissance à Mr. Paul-Éric POTTIE, Mr. Thierry
BILLETON, Mr. Laurent PHILIPPET, Mme Martine ALSTERS et Mme Nathalie FROGER
pour leur accueil chaleureux et leur aide.

Enfin, je remercie l’ensemble de mes professeurs qui m’ont permis d’approfondir mes
connaissances dans le domaine de l’Optique.

1
SOMMAIRE

1. INTRODUCTION.....................................................................................4

2. LE LABORATOIRE DE PHYSIQUE DES LASER.............................5


Historique et présentation de l’Université Paris 13.....................................5

2.1.1. Formation adaptée.......................................................................5


2.1.2. Mission internationale.................................................................6
2.1.3. Paris 13 d’aujourd’hui.................................................................6

Historique du Laboratoire LPL.....................................................................6

Présentation du Laboratoire..........................................................................7

2.3.1. Les thèmes de recherche.......................... ...................................7


2.3.2. Les équipes de recherche.............................................................8
2.3.3. Les ateliers et l’administration..................................................10

Présentation de l’équipe LUMEN...............................................................12

Organigramme..............................................................................................14

Identification de mon poste.....................................................................14bis

Localisation....................................................................................................15

3. CREATION D’UNE FONTAINE LASER...........................................16


But du projet..................................................................................................16

Matériels nécessaires.....................................................................................16

Principe..........................................................................................................16

Réalisation de la Fontaine............................................................................19

3.4.1. Détermination du meilleur jet d’eau..........................................20


3.4.2. Mélanges de couleurs................................................................22
3.4.3. La Fontaine................................................................................23

Analyse des résultats.....................................................................................26

2
4. CREATION D’UN EFFET MIRAGE..................................................27
Qu’est ce qu’un mirage.................................................................................27

Les matériels nécessaires..............................................................................29

Le mirage et l’analyse...................................................................................30

5. CONCLUSION TECHNIQUE..............................................................35

En français.....................................................................................................35

En Anglais......................................................................................................35

6. CONCLUSION GENERALE................................................................36

Français..........................................................................................................36

Anglais...........................................................................................................36

7. ANNEXES................................................................................................37

3
INTRODUCTION

Etudiante au Lycée Fresnel à Paris 15ème, j’ai choisi, afin de valider ma première
année de BTS en Génie Optique, option Photonique, d’effectuer ma période de stage au sein
du Laboratoire de physique des Lasers de Institut Galilée à l’Université Paris 13 de
Villetaneuse. Cette période en milieu professionnel a débuté le 21 mai 2007 et s’est terminée
le 30 juin 2007.

A mon arrivée, j’ai été reçue par Mr. Pottie Paul-Eric, Ingénieur et membre de l’équipe
COMETA, il m’a présenté tout le personnel de l’équipe. Ensuite on est parti voir mon tuteur
de stage Mr. Sébastien Forget qui m’a expliqué le fonctionnement général, les consignes de
sécurité ainsi que le projet que je devais réaliser.

Le Laboratoire voulait créer des expériences simples comme la fontaine lumineuse et le


mirage pour la vulgarisation scientifique.
L’expérience de la fontaine lumineuse avait déjà été réalisée par d’autre stagiaire, mais ma
mission était de l’améliorer afin qu’elle soit plus spectaculaire. L’expérience de l’effet mirage
a été trouvée sur le site : http://giik.net/cheminlepluscourt/experience.php.

Mon travail a commencé dès le premier jour en déterminant les points précis concernant la
réalisation du projet.

La première partie de ce rapport porte sur une présentation du Laboratoire, une deuxième
partie est consacrée à la réalisation de la fontaine lumineuse, puis une troisième partie sur les
explications et la réalisation de l’effet mirage.

Toutes les informations qui figurent dans ce rapport proviennent soit de documents internes,
soit du site du Laboratoire ou bien des membres de l’équipe.

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2. LE LABORATOIRE DE
PHYSIQUE DES LASERS

Le Laboratoire de Physique des Lasers (LPL) est une Unité Mixte de Recherche du
C.N.R.S (Centre Nationale de Recherche Scientifique) depuis le 1er Janvier 1997 (UMR 7538
du département MIPU). Inséré au sein de l’Institut Galilée de l’Université Paris13.

2.1. Historique et présentation de l’Université Paris 13 :

L’Université Paris13 a été créée en 1970, c’est un pôle


exceptionnel de formation et de recherche scientifique
du Nord de Paris. Avec son centre hospitalo-
universitaire, elle couvre la quasi-totalité des champs
disciplinaires et s’appuie sur ses 33 laboratoires
reconnus par les grandes institutions scientifiques
(CNRS, INSERM « Institut National de la Santé et de
la Recherche Médicale »…).

2.1.1. Formation adaptée :

Paris 13 accueille tout type de publics (étudiants, salariés, demandeurs d’emploi), dans
toutes les filières de formation (initiale, continue, avec validation des acquis de l’expérience, à
distance), dispense tout type d’enseignements (général, professionnel, spécialisé) et offre un
très large spectre de disciplines enseignées.
Depuis septembre 2004, l’Université est entrée dans le système LMD (Licence-Master-
Doctorat) avec 5 domaines de formation :
- Humanités, science de l’Homme et du comportement ;
- Droit et science politique ;
- Sciences économiques et de gestion ;
- Sciences, technologie, santé ;
- Culture et communication

Soucieuse de l’insertion professionnelle de ses étudiants, Paris 13 s’est adaptée aux exigences
des recruteurs. Elle est reconnue pour ses formations professionnalisantes et pour ses
formations classiques.
Dans le monde professionnel où la polyvalence est une exigence, Paris 13 favorise la
transversalité et les passerelles entre différentes disciplines telles que droit et informatique,
communication et économie, psychologie et biologie...
Les équivalences européennes, et donc l’ouverture de l’Université, sont facilitées avec le
système LMD en place à Paris 13 depuis septembre 2004.

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2.1.2. Mission internationale :

Paris 13 rayonne dans le monde entier. Elle s’engage dans de solides et nombreux
partenariats dans le cadre de programmes d’échanges européens et internationaux : Socrate,
Leonardo, Erasmus... en Europe ; Micefa, Tempus, Crepuq... à l’international. Elle joue un
rôle moteur dans la collaboration avec les pays en voie de développement, en formation et en
recherche.
L’ingénierie de formation à l’étranger est devenue un axe majeur de développement
concrétisé par la création d’un service de relations extérieures pour la formation continue.
Paris 13 a signé 140 conventions ou accords de coopération avec les universités étrangères.
Elle a obtenu le label de qualité lié à la charte universitaire Erasmus et enfin elle fait partie du
réseau des centres de mobilité des chercheurs mise en place par l’Union européenne, grâce à
l’appui de la région Ile-de-France.

2.1.3. Paris 13 aujourd’hui :

Paris 13 structure le territoire environnant. A la fois client et fournisseur, Paris 13


participe au développement économique local :
- formation de personnels qualifiés pour les entreprises de son bassin d’emploi,
- accueil en stage ou apprentissage de ces professionnels en devenir par les
entreprises de la région,
- certaines de ces entreprises versent leur taxe d’apprentissage à des filières de
formation de l’Université Paris 13.

Paris 13 noue des relations avec les entreprises en participant notamment :


- au pôle scientifique et technologique du nord-est francilien,
- aux plateformes technologiques,
- à l’association du pôle audiovisuel, cinéma, multimédia du nord parisien,
- à la maison des sciences de l’Homme Paris nord,
- au projet Maison internationale de l’Illustration à Bobigny.

Elle mène des réflexions et des actions avec la communauté d’agglomérations Plaine
Commune et avec l’établissement public d’aménagement Plaine de France.

2.2. Historique du laboratoire LPL :

En 1971, la jeune université Paris Nord accueille, au sein du Centre Scientifique et


Polytechnique situé alors à Saint-Denis, l’équipe de recherche "Physique des Lasers" fondée
par Ch.J. Bordé (académicien et il vient de Jussieu Paris6) et B. Decomps (directeur
d’enseignements supérieurs de l’École Normale Supérieur ULM). En janvier 1974, elle
obtient sa première reconnaissance par le C.N.R.S. en tant qu’Equipe de Recherche Associée
(ERA 459) et sera dirigée par Bernard Decomps jusqu’en 1980. Entre-temps, le Centre
Scientifique et Polytechnique déménagent à Villetaneuse en 1976 et l’ERA 459 acquiert le
statut de Laboratoire Associé (LA 282, future URA 282) en 1978. La direction du laboratoire
a ensuite été successivement assurée par Christian Bordé de 1980 à 1982, Martial Ducloy de
1982 à 1993 puis Marc Himbert de 1994 à 1997.

Les thèmes scientifiques fondateurs du laboratoire sont multiples: En premier lieu, se trouve
le pompage optique et la spectroscopie d’absorption saturée avec des lasers à CO2, à argon,

6
sur le néon et des molécules. Déjà les applications à la métrologie des fréquences grâce au
développement de sources lasers stabilisées sont envisagées. La spectroscopie d’ions
moléculaires est introduite en 1973 par J.-P. Schermann rejoint par R. Barbé en 1976. Cette
année 1976 est une phase importante de l’expansion du laboratoire puisqu’elle est marquée
par l’arrivée de J. Baudon qui développera son groupe autour des collisions d’énergie
modérée et par celle de M. Ducloy qui introduira de nouvelles méthodes d’étude de
spectroscopie laser. Un certain nombre de ces thématiques ont fait la réputation du
laboratoire, elles ont évolué et continuent de nourrir quelques-uns de leurs axes de recherche.

Le laboratoire, qui a fêté ses 25 ans en 1997, est aujourd’hui structuré en huit équipes
expérimentales. Il est constitué d’environ soixante personnes: 9 chercheurs C.N.R.S., 22
enseignants chercheurs, 12 personnels techniques, 12 doctorants, auxquels s’ajoutent les
stagiaires et visiteurs étrangers.

Les thèmes principaux du laboratoire sont la spectroscopie atomique et moléculaire à ultra-


haute résolution, le développement de sources lasers stabilisées, la métrologie des fréquences,
l’interférométrie atomique et moléculaire, les sources d’atomes froids ont été récemment
développées en vue de ces applications, la diffusion de la lumière en milieux aléatoires et ses
applications à l’optique biomédicale, l’étude des agrégats de van der Waals et des molécules
d’intérêt biologique. Récemment, un projet de Condensat de Bose-Einstein, appelé
COMETA, avec des atomes de rubidium a été lancé.

Une opération de valorisation appelée "nanolithographie optique et atomique" est


actuellement soutenue par l’Université Paris 13. Il implique l’équipe "VUV" qui a développé
une source cohérente à 125 nm et l’équipe IOA dont les travaux viennent de conduire, le 27
septembre 1999, à la prise d’un brevet sur la nanolithographie atomique par l’Université et
dont Jacques Baudon et Jacques Robert sont les inventeurs.

2.3. Présentation du laboratoire :

Au Laboratoire de Physiques des Lasers (LPL), ils étudient les interactions entre ondes
et matières, dans des domaines fondamentaux (physique atomique et moléculaire,
spectroscopie…) ou plus appliqués (diodes électroluminescentes organiques, optique
biomédicale…) et souvent pluridisciplinaires, aux interfaces avec la physique du solide, la
chimie, la biologie ou les nano sciences. Ces études vont de l’atome isolé jusqu’au milieu
vivant, en passant par les molécules simples ou biologiques, les agrégats et les matériaux.
L’onde est soit un outil pour accéder aux informations concernant le milieu, soit elle-même
l’objet d’étude, qu’il s’agisse de lumière et de lasers ou d’ondes de matière.

2.3.1. Les thèmes de recherche :

Ils ont 4 thèmes de recherche structurants :


• Atomes froids et ultra-froids (Cs, Rb, Cr) et condensation de Bose-Einstein.
Manipulation dans des potentiels optiques et étude des gaz quantiques
dégénérés.
• Interaction laser – systèmes simples : atomes ou molécules. Spectroscopie à
très haute résolution. Applications à la métrologie des fréquences (IR,
visible) et à des sources lasers ultra-stables.
• Interférométrie et optique photonique et atomique. Application à la
nanolithographie et la nanostructuration de surfaces.
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• Étude par laser de la structure de systèmes plus complexes : agrégats
moléculaires, biomolécules modèles, milieux aléatoires, tissus biologiques.

2.3.2. Les équipes de recherche :

Leur laboratoire est organisé en huit équipes de recherche. Voici leurs thématiques :

- Atomes froids – Nanochrome – AF :

Refroidissement laser d'atomes de


chrome et de césium. Études en vue de
l’obtention de gaz quantiques
dégénérés avec les isotopes bosonique
et fermionique du chrome. Expériences
d'optique atomique et d'interférométrie
atomique avec des atomes de césium.
Utilisation de sources atomiques
cohérentes pour la fabrication de nano
dépôts.
Fig. Vue partielle du montage expérimental montrant
les faisceaux laser de refroidissement (bleu) et de
repompage (rouge).

- Agrégats Moléculaire d’Intérêt Biologique : Energétique et Structures –


AMIBES :

Etude en phase gazeuse de petits agrégats de molécules polaires et de biomolécules modèles


(bases de l’ADN, acides aminés, peptides, molécules pharmacologiques). Formations
d’anions dipolaires par transfert d’électrons de Rydberg. Spectroscopie IR d’espèces neutres
et d’ions biomoléculaires sélectionnés en masse. Dynamique de photofragmentation résolue
en temps (fs) de peptides protonés. Calculs de Chimie quantique et modèles de champs de
forces.

- Condensat de Bose–Einstein : Mesures et Applications – COMETA :

Condensation de Bose-Einstein
87
(BEC) du Rb. Applications à
l’étude des condensats dans des
pièges très anisotropes et à
l’holographie atomique.

Images en absorption d’atomes ultra froids dans un piège


magnétique (a), habillés par un champ RF (b) et (c). Le
nuage contient 10ˆ6 atomes à 5 µK. (a), (b) et (c) montrent
l’accroissement de l’anisotropie lorsque la fréquence RF
augmente.

8
- Horloges optiques et tests fondamentaux par spectroscopie et interférométrie
atomique et moléculaire – HOTES :

Spectroscopie moléculaire à
ultra-haute résolution de
l’infrarouge au visible.
Etude de formes de raies.
Etude des effets de brisure
de symétrie. Métrologie des
fréquences optiques.
Optique et interférométrie
atomique et moléculaire

Laser femtoseconde Titane-Saphir et son laser pompe, injectant


une fibre microstructurée qui élargit le spectre du laser. Ce type
de dispositif, qui permet de comparer deux fréquences
quelconques, a révolutionné la métrologie des fréquences.
Encart : spectre arc-en-ciel obtenu en sortie de la fibre.

- Interférométrie et optique atomique – IOA :

Cohérences quantiques d’ondes des matières, sur un jet d’atomes métastables de gaz rares, de
vitesse thermique ou sub-thermique, éventuellement polarisées en spin. Optique atomique à
échelle nano-métrique. Interaction de Van der Waals élastique et inélastique avec des surfaces
micro- et nano-structurées. Interférométrie atomique de Stern-Gerlach appliquée à la
production de faisceaux ultra fins, de brillance et de cohérence élevées.

- Lasers vUv, Matériaux Electroluminescents et Nanostructures – LUMEN :

L’équipe LUMEN est une équipe à


vocation pluridisciplinaire qui possède
deux axes de recherche majeurs. Elle
s’intéresse d’une part à la génération, à la
détection, et aux applications du
rayonnement cohérent dans l’ultraviolet
du vide, et d’autre part à l’étude de
diodes électroluminescentes organiques
(OLDEs) et de lasers organiques. En
relation avec ce dernier thème, l’équipe
travaille également à la nanostructuration
de composés organiques par laser.

Source laser VUV par mélange à 4 ondes.

9
- Optique Cohérente à Résonance - OCR:

Etude fondamentale des propriétés optiques


d’un atome libre au voisinage d’une surface.
Etude de l’interaction van der Waals entre
atome (excité) et surface réelle,
éventuellement chaude. Spectroscopie de
vapeurs confinées, notamment dans des
« nanocellules » d’épaisseur
submicrométrique. Etudes théoriques de
l’interaction de surface avec des nano-objet ;
études théoriques de l’interaction d’atomes
avec des champs optiques possédant un fort
moment angulaire orbital (Laguerre Gauss).
Cellules de vapeur extrêmement minces. Les
franges colorées, d’origine interférentielle,
permettent d’évaluer l’épaisseur locale, qui
peut être inférieure à 50nm.

- Optique et Problème de Transformation Inverse en Milieux Aléatoires –


OPTIMA :

Etude fondamentale de la propagation de la lumière dans des milieux diffusants complexes.


Application à la mise au point de méthodes de diagnostic médical.

2.3.3. Les ateliers et l’administration :

Et enfin leur laboratoire est équipé de quatre ateliers de service communs et une
équipe administrative :

- Mécanique :

L’atelier de mécanique, composé de 2 techniciens, participe dès l’élaboration aux projets du


laboratoire qui impliquent des travaux de mécanique en réalisant des études de faisabilité et
en conseillant les équipes. Il assure également le suivi et la réalisation des travaux en
concentration avec les chercheurs et en interaction avec les autres ateliers. Au-delà des
réalisations de mécanique générale, un investissement régulier en matériel rend possible des
travaux aussi divers que la soudure sous argon pour le vide et l’ultravide (poste de soudure),
les traitements de surface pour la réalisation de protections optiques (sableuse), les travaux de
petite chaudronnerie et de serrurerie. La majeure partie des demandes, souvent très
spécifiques, du laboratoire peut ainsi être traitée en interne.

Support de précision pour


jet supersonique.

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- Electronique :

L’atelier d’électronique est un pôle important du laboratoire. Il a pour mission d’apporter des
solutions expérimentales aux équipes dans le domaine de l’électronique. Les activités
principales du service consistent à analyser les besoins des équipes, à assister et conseiller les
chercheurs sur les problèmes de mesures, à effectuer l’étude et la réalisation d’appareils
électroniques ainsi que leur mise en service et leur suivi. Ces activités, orientées
principalement vers l’électronique associée aux instruments laser et à l’acquisition de signaux
optiques, utilisent des compétences et mettent en œuvre des savoir faire dans différents
domaines : les systèmes d’avertissement, le contrôle, l’électronique bas bruit, la synthèse de
fréquence, la radiofréquence, l’électronique de puissance, la haute tension, la logique
programmable, les systèmes micro-programmés, l’acquisition de données et la
programmation...

- Optique :

L’optique est une des technologies primordiales pour le laboratoire. Composé d’un parc de
huit machines-outils, l’atelier d’optique offre la possibilité de réaliser des surfaces optiques de
haute précision (λ/20), ainsi que des pièces de toute nature justifiables des procédés et
techniques de l’optique de précision, telles que le polissage de lentilles, de miroirs, de
prismes, de coins de cube, en verre, silice ou dans divers types de cristaux. Ce savoir-faire
peut être, le cas échéant, appliqué à d’autres domaines : rodage et contrôle de planéité de
surface métallique, usinage de vitrocéramique. Le contrôle topographique des surfaces polies
s’effectue avec un interféromètre de Fizeau. Il est également possible de réaliser des couches
minces optique : dépôts métalliques ou diélectriques, contrôlés par une balance à quartz et un
photomètre. Enfin, l’atelier est associé au Réseau professionnel Optique et Photonique du
CNRS ce qui favorise les échanges et les collaborations.

Cellule (Ø 100mm) à interface de 10


microns,
composée de 4 éléments assemblés par
adhérence
moléculaire.

- Informatique :

Le service informatique assure la maintenance du parc informatique du laboratoire tant sur le


plan matériel que logiciel. Celui-ci est composé d’une centaine de PC sous Windows 98 ou
XP dédiés à des applications bureautiques ou d’interfaçage avec les expériences. Il apporte
son conseil et son aide pour la réalisation de solutions relatives à la gestion, la programmation
ou le pilotage d’expériences. Il met en place et développe les serveurs DHCP, Firewall et
Internet. Il gère les relations avec le Centre de Ressources Informatiques de l’UP13 pour les
problèmes de réseau et de messagerie. Le réseau informatique local (100Mb/s) est relié par
fibre optique à celui de l'université (1Gb/s). Il participe à la production des différents supports
de communication du Laboratoire ; il prend plus particulièrement en charge le développement
technique, la coordination et la mise à jour du site web du laboratoire.

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- Administration :

Composée de 3 personnes, l’équipe administrative du laboratoire est en charge de toutes les


questions financières, de gestion des ressources humaines, de logistique et de
communication. Elle a ainsi la responsabilité, sous l’autorité du directeur et en application de
ses décisions, du budget et de son exécution, des achats et des missions, de l’accueil des
personnels et visiteurs et du suivi de leur carrière et démarches, de l’entretien des matériels
communs et des locaux, des relations administratives avec les tutelles (Université Paris 13,
CNRS, Ministère), et de la communication du laboratoire tant interne qu’externe.

2.4. Présentation de l’équipe LUMEN :

Un peu plus d’explications sur les travaux actuels de l’équipe LUMEN car c’est au
sein de cette équipe que j’ai effectué mon stage.

Ils ont développé au laboratoire une source cohérente VUV originale à 125 nm (10 eV),
basée sur le mélange à quatre ondes résonnant dans une vapeur de mercure. Cette source
présente l’avantage par rapport aux dispositifs classiques d’être très simple et compacte du
fait de l’utilisation d’un seul laser pour générer les faisceaux interagissant avec le mercure et
de l’absence de chauffage de la cuve. La recherche de nouveaux concepts pour l’amélioration
du rendement est un de leurs axes de recherche prioritaires. Un développement récent consiste
à vaporiser localement le mercure liquide, à l’aide d’un laser annexe, pour augmenter
spatialement et temporellement la densité atomique et ainsi améliorer le rendement de
conversion non-linéaire. La réalisation de structures à très faible pas par lithographie
interférométrique à 125 nm est une des applications envisagée pour cette source.

Vaporisation de mercure

Les OLEDs (Organic Light Emitting Diodes) sont des puces lumineuses constituées de
l’empilement de plusieurs couches (de quelques dizaines de nanomètres d’épaisseur) de
matériaux organiques. A la fois économiques, simples à fabriquer et potentiellement
réalisables sur substrats souples, ces nouvelles diodes ont de nombreuses applications
potentielles, principalement les écrans ultra-plats et l’éclairage économique. En 2004, ils ont
réalisé une OLED bleue à hétérostructures, à base de composés carbazoliques dopés. Plus
récemment, ils ont mis au point une méthode permettant de contrôler avec une excellente
précision la couleur des OLEDs, et notamment de réaliser des OLEDs blanches. Cette
recherche est développée dans le cadre d’une collaboration avec le groupe CANDELA
d’Alain Siove (CNRS Lariboisière-Paris 7) pour la synthèse des matériaux organiques, et
avec le CEA (Bernard Geffroy) pour la fabrication d’OLEDs. Dans la continuité de ces études
sur les OLEDs, l’équipe s’intéresse maintenant à la réalisation de lasers organiques.

12
Les OLEDs de différentes couleurs :

13
2.5. Organigramme :

Equipe de direction : Conseil du Laboratoire

Directeur
Desfrançois Charles Chercheurs

Administratrice Enseignants-chercheurs
Barbut Sabine
Amy Anne HOTES
Avrillier Sigrid OPTIMA
Baudon Jacques IOA
Bouteiller Yves AMIBES
Chénais Sébastien LUMEN
Secrétariat Daussy Christophe HOTES
Alsters Martine Du Burck Frédéric HOTES
Froger Nathalie Dutier Gabriel IOA
Ettori Dominique OPTIMA
Electronique Fischer Alexis LUMEN
De Lapetre De Bellair Julien Forget Sébastien LUMEN
Simon Germaine Gorceix Olivier AF
Wiotte Fabrice Gorza Marie-Pascale OCR
Keller Jean-Claude AF
Informatique Lecompte Frédéric AMIBES
Barbier Marc Longchambon Laurent COMETA
Kocic Dejan Lorent Vincent COMETA
Mainos Costantin IOA
Mécanique Martinez-Gil Amanda LUMEN
Fosse Michel Maurin Isabelle OCR
Kaladjian Albert Museur Luc LUMEN
Perales Francisco IOA
Optique Schermann Jean-Pierre AMIBES
Billeton Thierry Tinet Eric OPTIMA
Vassilev Georges IOA
Vernac Laurent AF

Doctorants Chercheurs CNRS


Post-doctorants
Bloch Daniel OCR
Beaufils Quentin AF Bordé Christian HOTES
Chaves de Souza Segundo Pedro OCR Castex Marie-Claude LUMEN
Chicireanu Radu-Stelian AF Chardonnet Christian HOTES
Choukri Hakim LUMEN Desfrançois Charles AMIBES
Djerroud Khelifa HOTES Ducloy Martial OCR
Gillet Jean-Christophe AMIBES Grégoire Gilles AMIBES
Grücker Jules IOA Laburthe-Tolra Bruno AF
Ibrahim Nofal HOTES Perrin Hélène COMETA
Mpamé Guilène HOTES Tualle Jean-Michel OPTIMA
Narbonneau François HOTES
Passerat de Silans Thierry OCR
Phillipet Laurent LUMEN Ingénieurs
Poudérous Arnaud AF
Poully Jean-Christophe AMIBES Lopez Olivier HOTES
Raghavan Kollengode-Easwaran COMETA Maréchal Etienne AF
Rogeau Leila OPTIMA Pottie Paul-Eric COMETA
Romanelli Marco OCR
Seydou Mahmadou AMIBES
Zarychta Katarzyna OPTIMA

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2.7 Localisation :

1. CNRS (LIMPH)
2. Institiut Galilée/ Sale de
Visioconférences.
3. (Bâtiment A) DAPS
(service des sports)
3 bis. Gymnase.
4. Restaurent administratif.
LPL 5. Bibliothèques sciences.
6. Présidence/ Administration
7. Amphis Galilée
8. Droit/ Sciences
économiques/ Centre de
formation continue.
9. Bibliothèque droit-
lettres/Médiathèque.
10. Entrée Principale Grand
hall/CIDO/SVP/Assistants
sociaux/Amphis 5, 6, 7
11. Amphis 1, 2, 3,
4/Associations
12. Forum/Café Expo
13. Amphis IUT
14. Lettre/Handinord

15. IUT/Bibliothèque IUT/Bureau des relations internationales/Service de l’action culturelle


et artistique/Sécurité.
16. Communication/Espace langues/Salles informatiques
17. Scolarité centrale
18. Restaurant universitaire
19. Médecine préventive
20. Club « La Chaufferie »

P : Parking
L : Accès livraison

15
3. Création d’une fontaine laser

3.1. But du projet :

Le but de ce projet est de réaliser une fontaine lumineuse, qui sera présentée à la « fête
de la science » (comme « Savante banlieue » à l’université Paris XIII) mais aussi au public et
à des étudiants lors de la journée « portes ouvertes ».
Cette expérience a aussi été présentée lors du congrès « Optique 2007 » à Grenoble le 3-5
juillet par Mr. Sébastien Forget.
Le but de l’expérience est très simple : créer quelque chose de très facile à l’aide des notions
d’optique.

3.2. Les Matériels nécessaires :

Les matériels qui seront utiles pour l’expérience sont :

- Trois lasers :
• Laser à solide pompé par diode bleu qui à pour longueur d’onde λ=473 nm,
• Laser à solide pompé par diode vert. λ=532 nm,
• Laser à solide rouge, assez puissant de λ=650 nm ou un laser à Helium-
Néon de classe 3b et de λ=633 nm,
- Une cuve étanche percée de quelques trous, à plusieurs dimensions,
- Une grande bassine,
- Plusieurs pompes à eau de très bonne qualité,
- Autres matériels : des filtres différents pour modifier les puissances, des
diaphragmes à iris, des pieds pour les fixations des lasers...

Pour avoir plus d’informations sur ces matériels voir les fiches Technique dans les
d’Annexes.

3.3. Principe :

Le principe de la fontaine lumineuse est le même que dans une fibre optique.

La fibre optique utilise ce principe. L’indice du milieu extérieur (appelé la gaine) est plus
grand que celui du milieu intérieur (appelé le cœur). Le faisceau lumineux, arrivant avec un
grand angle d’incidence dans le milieu de la fibre, est totalement réfléchi sur la surface de
séparation des deux milieux. De réflexion en réflexion, la lumière se propage alors sans perte
jusqu’à l’autre extrémité de la fibre en empruntant un parcours en zigzag.
La propagation de la lumière dans la fibre optique peut se faire avec très peu de pertes même
lorsqu’elle est courbée.

16
Une fibre optique est souvent décrite selon deux paramètres :

o Le premier est la différence d’indice normalisé, qui donne une


mesure du saut d’indice entre le cœur et la gaine :
nc − ng
∆=
nc
o Le second est l’Ouverture Numérique de la fibre optique (N.A.
pour Numerical Aperture en Anglais). Concrètement, ce
paramètre est le sinus de l’angle d’entrée maximal de la lumière
dans la fibre optique pour que la lumière puisse être guidée sans
perte. Cet angle est mesuré par rapport à l’axe de la fibre.
O.N.=Sin θmax= nc ² − ng ² = n1 ² − n2 ²

Démonstration de la formule :

Commençons par rappeler les lois de Snell-Descartes :

 Première loi de Snell-Descartes : Le rayon incident, le rayon transmis, et la


normale au dioptre appartiennent au même plan. On en déduit que le plan
de réfraction et le plan de réflexion sont dans le plan d’incidence.
 Deuxième loi de Snell-Descartes : La deuxième loi de Snell-Descartes
donne les relations entre les différents angles :

- pour la réflexion, l’angle d’incidence i et égal à l’angle de réflexion r :


i = r. Avec i : angle d’incidence (entre le rayon incident et la normale au
dioptre) et r : angle de réflexion (entre le rayon réfléchi et la normale au
dioptre).
- pour la réfraction (ou encore transmission), la relation entre les angles est
la suivante : n1 × sin i1 = n2 × sin i2 avec i1 : angle d’incidence du milieu
d’indice n1 et i2 : angle de réfraction dans le milieu d’indice n2.

Normale
au dioptre

Rayon
incident Angle Angle de
d’incidence réflexion Rayon réfléchi

Indice n1 dioptre

Indice n2

Angle de réfraction
Rayon réfracté

Remarque :
 n1 < n2 : pour un milieu incident moins réfringent que le milieu sortant, la relation
précédente entraîne sin i1 > sin i2. Comme la fonction sinus est croissante, alors i1
> i2. Le rayon réfracté se rapproche de la normal en traversant le dioptre.
 n2 < n1 : dans ce cas, l’angle de réfraction i2 est plus grand que l’angle
d’incidence i1.

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On remarque que pour n1 > n2, le rayon réfracté s’écarte de la normale. Quand l’angle de
réfraction arrive à 90°, l’angle d’incidence atteint une limite. Au-delà de cet angle limite, noté
l le faisceau réfracté disparaît car le faisceau incident est alors entièrement réfléchi. On parle
de réflexion totale.
Pour i= l, la relation de Snell-Descartes s’écrit : n1 × sin l = n2 × sin 90° ce qui entraîne

n2
sin l =
n1

i>l

Normale Normale
Rayon incident

Rayon incident Rayon réfléchi


l n1
n1 Rayon rasant
I n2 I
n2 90°
n1 > n2 n1 > n2

i=l i>l
Le faisceau réfracté n’existe plus Le faisceau incident est entièrement réfléchi

n2 gaine
n1
Air l
θ Coupe longitudinal
θmax coeur d’une fibre optique

gaine

Pour un angle d’incidence supérieur à l’angle d’acceptance, la lumière est transmise du cœur
dans la gaine. L’information est alors transportée par la lumière est perdue car non
propagation jusqu’à la sortie de la fibre.

L’angle d’acceptance de la fibre est l’angle d’incidence maximum θmax qui permet à la
lumière une propagation par réflexions successives dans la fibre.

L’angle de réfraction θc, ou angle critique se situe de l’autre côté du dioptre.


Il est relié à l’angle limite l par la relation : θc + l = 90°.
La deuxième loi de Snell-Descartes sur le dioptre d’entrée de la fibre s’écrit :
sin θ max = n1 × sin θc = n1 × sin(90° − l) = n1 × cos l.
Sachant que sin² l + cos² l = 1, l’expression devient sin θ max = n1 × 1 − sin ²l
n2
Comme l est l’angle limite, on a : sin l =
n1

18
2
n 
Ainsi sin θ max = n1 × 1 −  2  , ce qui revient à :
 n1 

sin θ max = n1 ² − n2 ²

Pour se propager le long de la fibre, le faisceau incident doit appartenir au cône


d’acceptance d’angle θmax.

L’ouverture numérique O.N. de la fibre est définie par :

O.N. = sin θ max = n1 ² − n2 ²

En fin de compte la fontaine lumineuse utilise le même principe que la fibre optique, car pour
que la lumière puisse être guidée dans le milieu 1, il faut que le milieu 2 entourant le milieu 1
présente un indice de réfraction plus faible. Ce qui est le cas car l’indice de l’eau (milieu 1)
est de 1,33 et l’indice de l’air (milieu 2) est de 1.

En réalisant un jet d’eau et en dirigeant un faisceau de lumière à l’intérieur, la lumière suit par
réflexions multiples la direction du filet d’eau.

3.4. Réalisation de la fontaine :

Avant de commencer mon travail, mon tuteur m’a présenté le personnel de l’équipe,
leurs noms, leurs postes et enfin leurs rôles. Après les présentations, il m’a montré les
matériels et la salle où je devais travailler pendant toute la durée du stage.

Après avoir reçu des explications sur les travaux que je devais effectuer, j’ai commencé à
installer tous les matériels nécessaires sur une table à part : les lasers, les pompes, bassine
remplie d’eau distillée ainsi qu’une ancienne cuve. Sur cette cuve se trouvent trois trous de
différents diamètres à différentes positions.

Schéma de principe :

Trou Ø 5,50mm

Laser
s Pompe

Eau
Cuve 1 distillée
Cuve 1

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Les lasers sont posés sur des pieds et positionnés à la même hauteur que les trous. Il faut
qu’ils soient bien dirigés au milieu des trous pour qu’ils puissent bien suivre le trajet de l’eau.

Attention à ne pas rapprocher les lasers de l’eau, et il faut porter des lunettes de protection
surtout pour le laser vert.

Lors de l’installation des lasers, j’ai rencontré un problème avec le laser vert car celui-ci ne
pouvait pas se mettre sur un pied parce qu’il avait des trous très petits, alors que sur la table
de fixation il faut des vis de type M6 pour pouvoir le fixer.
Pour résoudre ce problème j’ai dessiné un plan de la pièce et j’ai demandé au mécanicien de
me fabriquer une plaque en aluminium avec les mêmes dimensions que le laser (103×39 en
mm). Il faut que le laser soit fixé sur la plaque, pour cela il faut quatre trous de Ø = 4mm et
que cette plaque soit aussi fixé sur la table.
.
laser bleu laser vert laser rouge

Après les installations et la vérification des réglages, j’ai mis en marche la fontaine (attention
ne pas brancher les pompes en dehors de l’eau) et j’ai constaté de beau jet d’eau où je
pouvais voir le trajet de la lumière jusqu’à la fin. Mais le trajet des jets d’eau n’ont pas les
mêmes formes et les mêmes longueurs.
Pour déterminer la meilleure forme du jet d’eau, je fais une petite expérience.

3.4.1. Détermination du meilleur jet d’eau :

Pour pouvoir déterminer le meilleur jet d’eau, j’ai positionné plusieurs trous sur la
cuve, avec l’aide d’un mécanicien j’ai percé des trous de différents diamètres, qui sont placés
à différentes endroits.
Le but était de boucher tous les trous avec du scotch et de les enlever un par un, de cette façon
il n’y aurait plus qu’un seul jet d’eau avec une pression élevée et ce serait plus facile pour moi
de mesurer les distances nécessaires.

Sur le schéma de principe, j’ai dessiné des flèches qui correspondent aux distances
nécessaires pour la mesure.

: Distance entre le trou et le fond de l’eau.

: Distance du jet d’eau.

20
Vue de face de la cuve pour savoir les emplacements des trous :

243 mm
h max

gd3 moy3 pe3

110
mm
gd2 moy2 pe2
93 mm

gd1 moy1 pe1


78
mm 40 mm 78 mm 78 mm 47 mm
39 mm

Les tailles des trous sont : 2 mm (petit), 4 mm (moyen) et 5,5 mm (grand).

Voici les tableaux de valeurs :

Gd1 Gd2 Gd3 Moy1 Moy2 Moy3 Pe1 Pe2 Pe3

Distance
entre le
trou et le
183 220 232 183 220 232 183 220 232
fond de
l’eau
(mm)

distance
du jet
d’eau
129 94 51 135 75 27 95 50 0
(mm)

Cassure : Le Peu de
oui/non faisceau cassure
n’arrive Pas de
non oui oui oui oui oui
pas jet
jusqu’au d’eau
bout.

Observations : Les valeurs obtenues ne sont pas très précises, mais elles sont à peu prés
cohérentes. Après avoir analysé les valeurs j’ai remarqué que le meilleur jet d’eau était pour
le grand trou (gd2 en bleu) car il était assez grand et de plus il n’y avait pas de cassure.

Donc j’ai décidé de prendre ces valeurs pour la fabrication d’une nouvelle cuve. C’est avec
cette cuve que l’expérience sera présentée. L’ancienne cuve ne sert que pour faire des essais.

21
Pour la fabrication de la nouvelle cuve, j’ai dessiné un plan sur lequel figure les informations
nécessaires.
Cette cuve doit respecter certaines conditions :
• Elle doit être étanche,
• en matière de plexiglas,
• à peu prés 4 fois plus grande que l’ancienne cuve,
• la face avant (où il y a les trous) et l’une des faces
latérales doit être en plexiglas noir,
• l’autre face doit être en plexiglas transparent,
• deux trous sur l’une des faces latérales pour faire rentrer
les tuyaux de la pompe.

Voir le plan de la cuve dans l’Annexe.

La face avant est en plexiglas noir pour que les faisceaux laser ne puissent traverser que par
les trous et non par le côté.
L’une des faces latérales est transparente pour que les gens puissent voir le trajet du faisceau
dans l’eau quand il traverse la cuve.

3.4.2. Mélanges de couleurs :

En attendant la cuve, j’ai essayé de faire des mélanges de couleurs avec les lasers,
pour cela il faut diriger deux lasers de couleurs différentes dans le même trou.
Par exemple en mélangeant le laser bleu et le rouge on voit du violet à la sortie. Mais ce n’est
pas toujours le cas, car si je mélange le vert et le bleu ou le vert et le rouge je vois que le vert
domine par rapport au bleu et au rouge, donc à la sortie on a que du vert.

Pour mieux voir les couleurs, j’ai refait les mélanges à part (sans la fontaine) mais cette fois
ci avec des filtres, des lentilles et des diaphragmes.
J’utilise des filtres pour diminuer la puissance des lasers et des lentilles pour agrandir les
faisceaux.

Tout d’abord j’ai essayé de faire des mélanges en utilisant plusieurs filtres de différentes
puissances pour pouvoir déterminer les meilleures couleurs.

Par exemple :

- Pour obtenir du magenta, je mélange le laser rouge plus le laser bleu (avec filtre
n°2)
- Pour obtenir du blanc, je mélange du rouge plus du bleu plus du vert (avec filtre
n°1 et filtre ING11)
- Pour obtenir du Jaune orange, je mélange du rouge plus du vert (avec filtre 1,
2NG5 et ING11)
- Pour obtenir du bleu vert, je mélange du vert plus bleu (avec filtre 2NG5)

22
Photos du montage :

Filtre n°1 et ING11

Lentille f=10,5cm

Lentille f=10,5cm
Diaphragme Filtre n°2

Lentille f=10,5cm

3.4.3. La fontaine :

Après avoir effectué plusieurs essaies, j’ai commencé à réaliser la fontaine avec la
cuve qui a été fabriquée. J’ai remis en place les lasers à la hauteur des trous, les pompes...
Mais après avoir mis en marche j’ai constaté que la puissance des pompes n’était pas assez
forte pour que l’eau atteigne les trois trous (avec les deux pompes, le niveau de l’eau été au
deuxième trou). Donc Mr. Sébastien Forget a commandé deux pompes en plus sur le site
http://www.conrad.fr.
Même après avoir rajouté quatre pompes, la puissance n’était pas encore assez grande pour
pouvoir atteindre le troisième trou. Ainsi pour obtenir trois jets d’eau il fallait boucher l’un
des trois trous pour que l’eau puisse monter jusqu’en haut. Ensuite en débouchant le trou
nous obtenons les trois jets.

En appliquant cette méthode, j’ai réussi à prendre des photos avec les trois jets d’eau. Pour
prendre des photos il fallait que je me place à un endroit précis et que je ne bouge plus, donc
pour cela j’ai utilisé des pieds pour poser l’appareil. Ensuite pour obtenir d’excellentes photos
il fallait mettre un meilleur temps de pose et surtout prendre le cliché sans flash.

23
Photo avec les trois jets d’eau :

Afin d’avoir quelque chose de plus spectaculaire j’ai pris des photos avec les mélanges de
couleurs, tout en gardant les filtres.

Mélange du bleu et du rouge  magenta

Voir dans l’annexe les photos des autres mélanges de couleurs.

24
Enfin pour finir ce projet, il fallait que l’ensemble de la fontaine soit placé dans une boîte afin
que lors d’une présentation les gens puissent regarder et toucher sans être en danger à cause
des lasers.
Elle a aussi été fabriquée par les mécaniciens (merci aux mécaniciens).

Cette boîte doit aussi respecter certaines conditions :


- elle doit résister à l’eau,
- il faut que toutes les pièces puissent rentrer à l’intérieur,
- la face de devant doit être en plexiglas transparent et munie de poignées,
- l’intérieur de la boîte doit être tout en noir,
- placer un trou vers le bas de la boite pour faire rentrer la multiprise,
- pas étanche.

Face transparente

Les poignées

Trou pour la
700 mm multiprise

600 mm

1000 mm

Voici la photo du montage à la fin de l’expérience :

La cuve

Les lasers

La bassine Le filtre
Les pompes

25
3.5. Analyse des résultats :

Après avoir réaliser la fontaine lumineuse je peux dire qu’il s’agit du même
phénomène que dans la fibre optique à saut d’indice car en regardant les résultats obtenus on
voit bien que la lumière suit le trajet du jet d’eau jusqu’à la fin.

Mais si par exemple le trou est très petit et s’il est très haut on n’aura pas de jet d’eau et même
si on avait un jet d’eau on verrait des cassures tout au long du jet.

La solution était de faire des trous de diamètre Ø 5,50mm situé à une hauteur moyenne (ni
trop haut ni trop bas). De plus, j’ai fait en sorte que les trous ne soient pas sur les mêmes
lignes ni sur les mêmes colonnes car si c’était le cas on n’aurait pas eu des jets d’eau croisés.

Enfin pour les mélanges de couleurs, c’était difficile de trouver les filtres correspondants.
Mais en fin de compte j’ai réussi à avoir toute les couleurs à l’aide des trois lasers (rouge,
bleu et vert), il s’agit d’une synthèse additive.

La boîte de protection en fin de l’expérience.

26
5. Conclusion technique

5.1. En français :

Ce stage a été une première expérience professionnelle très enrichissante sur tous les
plans : d’un point de vue de l’approfondissement de mes connaissances en Optique mais aussi
du point de vue relationnel.

J’ai donc eu le plaisir d’apprendre plusieurs choses au sein des équipes tout au long du stage.
Surtout en atelier de mécanique, j’ai reçu une formation afin d’apprendre l’utilisation de
différents matériels.
Par exemple, j’ai appris à utiliser une perceuse, la machine à scie (qui sert à couper des
métaux) et une machine à polir les métaux.

Enfin, toutes les expériences que j’ai réalisées seront présentées à la « fête de la science »
ainsi qu’aux étudiants.
Il y aura une présentation de toutes les expériences à l’Université Paris 13 en Septembre puis
en Novembre. Lors de ces présentations, je pourrai assister et présenter les expériences que
j’ai effectuées.

5.2. En Anglais

This training period was a first very rewarding work experience on all plans: from a
point of view of the deepening of my knowledge in Optic but also relational point of view.

I therefore had the pleasure of learning several things within teams throughout training period.
Especially in workshop of mechanics, I accepted a training to learn the use of different
equipments.
For example, I learnt to use a drill, a machine with saw (which serves for cutting metals) and
a machine to polish metals.

Finally, all experiments which I accomplished will be introduced on the « holiday of science »
as well as to the students.
There will be a presentation of all experiments in the University Paris 13 in September then in
November. During these presentations, I shall be able to assist and introduce experiments that
I that performed.

27
6. Conclusion générale

6.1. En français :

En conclusion j’ai apprécié le stage pour son apport en qualité humaine, pour son
apport en savoir -faire et en savoir -devenir. Les bonnes conditions de travail et l’ambiance
agréable régnant dans le Laboratoire ont facilité mon intégration et mon apprentissage de la
vie professionnelle.

Le stage est très important dans notre formation parce qu’il nous fait découvrir le savoir vivre,
les besoins et les relations à avoir en entreprise. Mais il nous apporte aussi une expérience
professionnelle et de nouvelles connaissances dans notre domaine. Il peut aussi nous donner
de l’ambition, l’envie de continuer dans nos études. J’ai appris que l’organisation était très
importante pour la suite des opérations et le bon fonctionnement des projets.

Les employés du Laboratoire où j’ai effectué ce stage m’ont tous biens accueillis et m’ont
aidée à faire mon projet.

On peut comparer l’école et l’entreprise en disant qu’en entreprise on doit avoir de


l’autonomie comparée a l’école où l’on peut se faire aider. Et à l’école il y a moins de
responsabilité qu’en entreprise car quand on fait un plan où il manque des cotes ou des
tolérances géométrique le constructeur ne peut pas faire la pièce. L’organisation dans le
Laboratoire est primordiale pour que tout le monde s’y retrouve. Dans un projet collectif le
but étant d’être rapide et efficace.

6.2. En anglais :

In conclusion I appreciated training period for its provision in human quality, for its
provision in know-how and to know how about it to become. Good working conditions and
nice ambience reigning in the Laboratory made easier my incorporation and my study of
professional life.

Training period is very important in our training because it makes us discover know how it to
live, needs and relations to be had in firm. But it also brings us a work experience and new
knowledge in our domain. He can also give us ambition; desire to go on in our studies. I learnt
that the organization was very important of operations afterwards and the good functioning of
plans.
The employees of the Laboratory where I performed this training period me all received well
and helped me to make my plan.

They can compare the school and the firm by saying that in firm they would owe have of
compared self-government has the school where they can make help. And at the school it
there a less than responsibility than there undertaken because when they make a plan where
are missing quotations or tolerance geometrics the constructor cannot make the object. The
organization in the Laboratory is primordial so that everybody finds purpose. In a collective
plan purpose being to be quick and efficient.
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