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RAPPORT DE STAGE :
BTS Génie Optique photonique, Lycée Fresnel
Etudiante :
SURIAKUMAR Thuvaraka
Tuteur
Mr Sébastien FORGET
Stage du 21 mai 2007 au 30 juin 2007
REMERCIEMENTS
Je souhaite également faire part de ma reconnaissance à Mr. Paul-Éric POTTIE, Mr. Thierry
BILLETON, Mr. Laurent PHILIPPET, Mme Martine ALSTERS et Mme Nathalie FROGER
pour leur accueil chaleureux et leur aide.
Enfin, je remercie l’ensemble de mes professeurs qui m’ont permis d’approfondir mes
connaissances dans le domaine de l’Optique.
1
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION.....................................................................................4
Présentation du Laboratoire..........................................................................7
Organigramme..............................................................................................14
Localisation....................................................................................................15
Matériels nécessaires.....................................................................................16
Principe..........................................................................................................16
Réalisation de la Fontaine............................................................................19
2
4. CREATION D’UN EFFET MIRAGE..................................................27
Qu’est ce qu’un mirage.................................................................................27
Le mirage et l’analyse...................................................................................30
5. CONCLUSION TECHNIQUE..............................................................35
En français.....................................................................................................35
En Anglais......................................................................................................35
6. CONCLUSION GENERALE................................................................36
Français..........................................................................................................36
Anglais...........................................................................................................36
7. ANNEXES................................................................................................37
3
INTRODUCTION
Etudiante au Lycée Fresnel à Paris 15ème, j’ai choisi, afin de valider ma première
année de BTS en Génie Optique, option Photonique, d’effectuer ma période de stage au sein
du Laboratoire de physique des Lasers de Institut Galilée à l’Université Paris 13 de
Villetaneuse. Cette période en milieu professionnel a débuté le 21 mai 2007 et s’est terminée
le 30 juin 2007.
A mon arrivée, j’ai été reçue par Mr. Pottie Paul-Eric, Ingénieur et membre de l’équipe
COMETA, il m’a présenté tout le personnel de l’équipe. Ensuite on est parti voir mon tuteur
de stage Mr. Sébastien Forget qui m’a expliqué le fonctionnement général, les consignes de
sécurité ainsi que le projet que je devais réaliser.
Mon travail a commencé dès le premier jour en déterminant les points précis concernant la
réalisation du projet.
La première partie de ce rapport porte sur une présentation du Laboratoire, une deuxième
partie est consacrée à la réalisation de la fontaine lumineuse, puis une troisième partie sur les
explications et la réalisation de l’effet mirage.
Toutes les informations qui figurent dans ce rapport proviennent soit de documents internes,
soit du site du Laboratoire ou bien des membres de l’équipe.
4
2. LE LABORATOIRE DE
PHYSIQUE DES LASERS
Le Laboratoire de Physique des Lasers (LPL) est une Unité Mixte de Recherche du
C.N.R.S (Centre Nationale de Recherche Scientifique) depuis le 1er Janvier 1997 (UMR 7538
du département MIPU). Inséré au sein de l’Institut Galilée de l’Université Paris13.
Paris 13 accueille tout type de publics (étudiants, salariés, demandeurs d’emploi), dans
toutes les filières de formation (initiale, continue, avec validation des acquis de l’expérience, à
distance), dispense tout type d’enseignements (général, professionnel, spécialisé) et offre un
très large spectre de disciplines enseignées.
Depuis septembre 2004, l’Université est entrée dans le système LMD (Licence-Master-
Doctorat) avec 5 domaines de formation :
- Humanités, science de l’Homme et du comportement ;
- Droit et science politique ;
- Sciences économiques et de gestion ;
- Sciences, technologie, santé ;
- Culture et communication
Soucieuse de l’insertion professionnelle de ses étudiants, Paris 13 s’est adaptée aux exigences
des recruteurs. Elle est reconnue pour ses formations professionnalisantes et pour ses
formations classiques.
Dans le monde professionnel où la polyvalence est une exigence, Paris 13 favorise la
transversalité et les passerelles entre différentes disciplines telles que droit et informatique,
communication et économie, psychologie et biologie...
Les équivalences européennes, et donc l’ouverture de l’Université, sont facilitées avec le
système LMD en place à Paris 13 depuis septembre 2004.
5
2.1.2. Mission internationale :
Paris 13 rayonne dans le monde entier. Elle s’engage dans de solides et nombreux
partenariats dans le cadre de programmes d’échanges européens et internationaux : Socrate,
Leonardo, Erasmus... en Europe ; Micefa, Tempus, Crepuq... à l’international. Elle joue un
rôle moteur dans la collaboration avec les pays en voie de développement, en formation et en
recherche.
L’ingénierie de formation à l’étranger est devenue un axe majeur de développement
concrétisé par la création d’un service de relations extérieures pour la formation continue.
Paris 13 a signé 140 conventions ou accords de coopération avec les universités étrangères.
Elle a obtenu le label de qualité lié à la charte universitaire Erasmus et enfin elle fait partie du
réseau des centres de mobilité des chercheurs mise en place par l’Union européenne, grâce à
l’appui de la région Ile-de-France.
Elle mène des réflexions et des actions avec la communauté d’agglomérations Plaine
Commune et avec l’établissement public d’aménagement Plaine de France.
Les thèmes scientifiques fondateurs du laboratoire sont multiples: En premier lieu, se trouve
le pompage optique et la spectroscopie d’absorption saturée avec des lasers à CO2, à argon,
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sur le néon et des molécules. Déjà les applications à la métrologie des fréquences grâce au
développement de sources lasers stabilisées sont envisagées. La spectroscopie d’ions
moléculaires est introduite en 1973 par J.-P. Schermann rejoint par R. Barbé en 1976. Cette
année 1976 est une phase importante de l’expansion du laboratoire puisqu’elle est marquée
par l’arrivée de J. Baudon qui développera son groupe autour des collisions d’énergie
modérée et par celle de M. Ducloy qui introduira de nouvelles méthodes d’étude de
spectroscopie laser. Un certain nombre de ces thématiques ont fait la réputation du
laboratoire, elles ont évolué et continuent de nourrir quelques-uns de leurs axes de recherche.
Le laboratoire, qui a fêté ses 25 ans en 1997, est aujourd’hui structuré en huit équipes
expérimentales. Il est constitué d’environ soixante personnes: 9 chercheurs C.N.R.S., 22
enseignants chercheurs, 12 personnels techniques, 12 doctorants, auxquels s’ajoutent les
stagiaires et visiteurs étrangers.
Au Laboratoire de Physiques des Lasers (LPL), ils étudient les interactions entre ondes
et matières, dans des domaines fondamentaux (physique atomique et moléculaire,
spectroscopie…) ou plus appliqués (diodes électroluminescentes organiques, optique
biomédicale…) et souvent pluridisciplinaires, aux interfaces avec la physique du solide, la
chimie, la biologie ou les nano sciences. Ces études vont de l’atome isolé jusqu’au milieu
vivant, en passant par les molécules simples ou biologiques, les agrégats et les matériaux.
L’onde est soit un outil pour accéder aux informations concernant le milieu, soit elle-même
l’objet d’étude, qu’il s’agisse de lumière et de lasers ou d’ondes de matière.
Leur laboratoire est organisé en huit équipes de recherche. Voici leurs thématiques :
Condensation de Bose-Einstein
87
(BEC) du Rb. Applications à
l’étude des condensats dans des
pièges très anisotropes et à
l’holographie atomique.
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- Horloges optiques et tests fondamentaux par spectroscopie et interférométrie
atomique et moléculaire – HOTES :
Spectroscopie moléculaire à
ultra-haute résolution de
l’infrarouge au visible.
Etude de formes de raies.
Etude des effets de brisure
de symétrie. Métrologie des
fréquences optiques.
Optique et interférométrie
atomique et moléculaire
Cohérences quantiques d’ondes des matières, sur un jet d’atomes métastables de gaz rares, de
vitesse thermique ou sub-thermique, éventuellement polarisées en spin. Optique atomique à
échelle nano-métrique. Interaction de Van der Waals élastique et inélastique avec des surfaces
micro- et nano-structurées. Interférométrie atomique de Stern-Gerlach appliquée à la
production de faisceaux ultra fins, de brillance et de cohérence élevées.
9
- Optique Cohérente à Résonance - OCR:
Et enfin leur laboratoire est équipé de quatre ateliers de service communs et une
équipe administrative :
- Mécanique :
10
- Electronique :
L’atelier d’électronique est un pôle important du laboratoire. Il a pour mission d’apporter des
solutions expérimentales aux équipes dans le domaine de l’électronique. Les activités
principales du service consistent à analyser les besoins des équipes, à assister et conseiller les
chercheurs sur les problèmes de mesures, à effectuer l’étude et la réalisation d’appareils
électroniques ainsi que leur mise en service et leur suivi. Ces activités, orientées
principalement vers l’électronique associée aux instruments laser et à l’acquisition de signaux
optiques, utilisent des compétences et mettent en œuvre des savoir faire dans différents
domaines : les systèmes d’avertissement, le contrôle, l’électronique bas bruit, la synthèse de
fréquence, la radiofréquence, l’électronique de puissance, la haute tension, la logique
programmable, les systèmes micro-programmés, l’acquisition de données et la
programmation...
- Optique :
L’optique est une des technologies primordiales pour le laboratoire. Composé d’un parc de
huit machines-outils, l’atelier d’optique offre la possibilité de réaliser des surfaces optiques de
haute précision (λ/20), ainsi que des pièces de toute nature justifiables des procédés et
techniques de l’optique de précision, telles que le polissage de lentilles, de miroirs, de
prismes, de coins de cube, en verre, silice ou dans divers types de cristaux. Ce savoir-faire
peut être, le cas échéant, appliqué à d’autres domaines : rodage et contrôle de planéité de
surface métallique, usinage de vitrocéramique. Le contrôle topographique des surfaces polies
s’effectue avec un interféromètre de Fizeau. Il est également possible de réaliser des couches
minces optique : dépôts métalliques ou diélectriques, contrôlés par une balance à quartz et un
photomètre. Enfin, l’atelier est associé au Réseau professionnel Optique et Photonique du
CNRS ce qui favorise les échanges et les collaborations.
- Informatique :
11
- Administration :
Un peu plus d’explications sur les travaux actuels de l’équipe LUMEN car c’est au
sein de cette équipe que j’ai effectué mon stage.
Ils ont développé au laboratoire une source cohérente VUV originale à 125 nm (10 eV),
basée sur le mélange à quatre ondes résonnant dans une vapeur de mercure. Cette source
présente l’avantage par rapport aux dispositifs classiques d’être très simple et compacte du
fait de l’utilisation d’un seul laser pour générer les faisceaux interagissant avec le mercure et
de l’absence de chauffage de la cuve. La recherche de nouveaux concepts pour l’amélioration
du rendement est un de leurs axes de recherche prioritaires. Un développement récent consiste
à vaporiser localement le mercure liquide, à l’aide d’un laser annexe, pour augmenter
spatialement et temporellement la densité atomique et ainsi améliorer le rendement de
conversion non-linéaire. La réalisation de structures à très faible pas par lithographie
interférométrique à 125 nm est une des applications envisagée pour cette source.
Vaporisation de mercure
Les OLEDs (Organic Light Emitting Diodes) sont des puces lumineuses constituées de
l’empilement de plusieurs couches (de quelques dizaines de nanomètres d’épaisseur) de
matériaux organiques. A la fois économiques, simples à fabriquer et potentiellement
réalisables sur substrats souples, ces nouvelles diodes ont de nombreuses applications
potentielles, principalement les écrans ultra-plats et l’éclairage économique. En 2004, ils ont
réalisé une OLED bleue à hétérostructures, à base de composés carbazoliques dopés. Plus
récemment, ils ont mis au point une méthode permettant de contrôler avec une excellente
précision la couleur des OLEDs, et notamment de réaliser des OLEDs blanches. Cette
recherche est développée dans le cadre d’une collaboration avec le groupe CANDELA
d’Alain Siove (CNRS Lariboisière-Paris 7) pour la synthèse des matériaux organiques, et
avec le CEA (Bernard Geffroy) pour la fabrication d’OLEDs. Dans la continuité de ces études
sur les OLEDs, l’équipe s’intéresse maintenant à la réalisation de lasers organiques.
12
Les OLEDs de différentes couleurs :
13
2.5. Organigramme :
Directeur
Desfrançois Charles Chercheurs
Administratrice Enseignants-chercheurs
Barbut Sabine
Amy Anne HOTES
Avrillier Sigrid OPTIMA
Baudon Jacques IOA
Bouteiller Yves AMIBES
Chénais Sébastien LUMEN
Secrétariat Daussy Christophe HOTES
Alsters Martine Du Burck Frédéric HOTES
Froger Nathalie Dutier Gabriel IOA
Ettori Dominique OPTIMA
Electronique Fischer Alexis LUMEN
De Lapetre De Bellair Julien Forget Sébastien LUMEN
Simon Germaine Gorceix Olivier AF
Wiotte Fabrice Gorza Marie-Pascale OCR
Keller Jean-Claude AF
Informatique Lecompte Frédéric AMIBES
Barbier Marc Longchambon Laurent COMETA
Kocic Dejan Lorent Vincent COMETA
Mainos Costantin IOA
Mécanique Martinez-Gil Amanda LUMEN
Fosse Michel Maurin Isabelle OCR
Kaladjian Albert Museur Luc LUMEN
Perales Francisco IOA
Optique Schermann Jean-Pierre AMIBES
Billeton Thierry Tinet Eric OPTIMA
Vassilev Georges IOA
Vernac Laurent AF
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2.7 Localisation :
1. CNRS (LIMPH)
2. Institiut Galilée/ Sale de
Visioconférences.
3. (Bâtiment A) DAPS
(service des sports)
3 bis. Gymnase.
4. Restaurent administratif.
LPL 5. Bibliothèques sciences.
6. Présidence/ Administration
7. Amphis Galilée
8. Droit/ Sciences
économiques/ Centre de
formation continue.
9. Bibliothèque droit-
lettres/Médiathèque.
10. Entrée Principale Grand
hall/CIDO/SVP/Assistants
sociaux/Amphis 5, 6, 7
11. Amphis 1, 2, 3,
4/Associations
12. Forum/Café Expo
13. Amphis IUT
14. Lettre/Handinord
P : Parking
L : Accès livraison
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3. Création d’une fontaine laser
Le but de ce projet est de réaliser une fontaine lumineuse, qui sera présentée à la « fête
de la science » (comme « Savante banlieue » à l’université Paris XIII) mais aussi au public et
à des étudiants lors de la journée « portes ouvertes ».
Cette expérience a aussi été présentée lors du congrès « Optique 2007 » à Grenoble le 3-5
juillet par Mr. Sébastien Forget.
Le but de l’expérience est très simple : créer quelque chose de très facile à l’aide des notions
d’optique.
- Trois lasers :
• Laser à solide pompé par diode bleu qui à pour longueur d’onde λ=473 nm,
• Laser à solide pompé par diode vert. λ=532 nm,
• Laser à solide rouge, assez puissant de λ=650 nm ou un laser à Helium-
Néon de classe 3b et de λ=633 nm,
- Une cuve étanche percée de quelques trous, à plusieurs dimensions,
- Une grande bassine,
- Plusieurs pompes à eau de très bonne qualité,
- Autres matériels : des filtres différents pour modifier les puissances, des
diaphragmes à iris, des pieds pour les fixations des lasers...
Pour avoir plus d’informations sur ces matériels voir les fiches Technique dans les
d’Annexes.
3.3. Principe :
Le principe de la fontaine lumineuse est le même que dans une fibre optique.
La fibre optique utilise ce principe. L’indice du milieu extérieur (appelé la gaine) est plus
grand que celui du milieu intérieur (appelé le cœur). Le faisceau lumineux, arrivant avec un
grand angle d’incidence dans le milieu de la fibre, est totalement réfléchi sur la surface de
séparation des deux milieux. De réflexion en réflexion, la lumière se propage alors sans perte
jusqu’à l’autre extrémité de la fibre en empruntant un parcours en zigzag.
La propagation de la lumière dans la fibre optique peut se faire avec très peu de pertes même
lorsqu’elle est courbée.
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Une fibre optique est souvent décrite selon deux paramètres :
Démonstration de la formule :
Normale
au dioptre
Rayon
incident Angle Angle de
d’incidence réflexion Rayon réfléchi
Indice n1 dioptre
Indice n2
Angle de réfraction
Rayon réfracté
Remarque :
n1 < n2 : pour un milieu incident moins réfringent que le milieu sortant, la relation
précédente entraîne sin i1 > sin i2. Comme la fonction sinus est croissante, alors i1
> i2. Le rayon réfracté se rapproche de la normal en traversant le dioptre.
n2 < n1 : dans ce cas, l’angle de réfraction i2 est plus grand que l’angle
d’incidence i1.
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On remarque que pour n1 > n2, le rayon réfracté s’écarte de la normale. Quand l’angle de
réfraction arrive à 90°, l’angle d’incidence atteint une limite. Au-delà de cet angle limite, noté
l le faisceau réfracté disparaît car le faisceau incident est alors entièrement réfléchi. On parle
de réflexion totale.
Pour i= l, la relation de Snell-Descartes s’écrit : n1 × sin l = n2 × sin 90° ce qui entraîne
n2
sin l =
n1
i>l
Normale Normale
Rayon incident
i=l i>l
Le faisceau réfracté n’existe plus Le faisceau incident est entièrement réfléchi
n2 gaine
n1
Air l
θ Coupe longitudinal
θmax coeur d’une fibre optique
gaine
Pour un angle d’incidence supérieur à l’angle d’acceptance, la lumière est transmise du cœur
dans la gaine. L’information est alors transportée par la lumière est perdue car non
propagation jusqu’à la sortie de la fibre.
L’angle d’acceptance de la fibre est l’angle d’incidence maximum θmax qui permet à la
lumière une propagation par réflexions successives dans la fibre.
18
2
n
Ainsi sin θ max = n1 × 1 − 2 , ce qui revient à :
n1
sin θ max = n1 ² − n2 ²
En fin de compte la fontaine lumineuse utilise le même principe que la fibre optique, car pour
que la lumière puisse être guidée dans le milieu 1, il faut que le milieu 2 entourant le milieu 1
présente un indice de réfraction plus faible. Ce qui est le cas car l’indice de l’eau (milieu 1)
est de 1,33 et l’indice de l’air (milieu 2) est de 1.
En réalisant un jet d’eau et en dirigeant un faisceau de lumière à l’intérieur, la lumière suit par
réflexions multiples la direction du filet d’eau.
Avant de commencer mon travail, mon tuteur m’a présenté le personnel de l’équipe,
leurs noms, leurs postes et enfin leurs rôles. Après les présentations, il m’a montré les
matériels et la salle où je devais travailler pendant toute la durée du stage.
Après avoir reçu des explications sur les travaux que je devais effectuer, j’ai commencé à
installer tous les matériels nécessaires sur une table à part : les lasers, les pompes, bassine
remplie d’eau distillée ainsi qu’une ancienne cuve. Sur cette cuve se trouvent trois trous de
différents diamètres à différentes positions.
Schéma de principe :
Trou Ø 5,50mm
Laser
s Pompe
Eau
Cuve 1 distillée
Cuve 1
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Les lasers sont posés sur des pieds et positionnés à la même hauteur que les trous. Il faut
qu’ils soient bien dirigés au milieu des trous pour qu’ils puissent bien suivre le trajet de l’eau.
Attention à ne pas rapprocher les lasers de l’eau, et il faut porter des lunettes de protection
surtout pour le laser vert.
Lors de l’installation des lasers, j’ai rencontré un problème avec le laser vert car celui-ci ne
pouvait pas se mettre sur un pied parce qu’il avait des trous très petits, alors que sur la table
de fixation il faut des vis de type M6 pour pouvoir le fixer.
Pour résoudre ce problème j’ai dessiné un plan de la pièce et j’ai demandé au mécanicien de
me fabriquer une plaque en aluminium avec les mêmes dimensions que le laser (103×39 en
mm). Il faut que le laser soit fixé sur la plaque, pour cela il faut quatre trous de Ø = 4mm et
que cette plaque soit aussi fixé sur la table.
.
laser bleu laser vert laser rouge
Après les installations et la vérification des réglages, j’ai mis en marche la fontaine (attention
ne pas brancher les pompes en dehors de l’eau) et j’ai constaté de beau jet d’eau où je
pouvais voir le trajet de la lumière jusqu’à la fin. Mais le trajet des jets d’eau n’ont pas les
mêmes formes et les mêmes longueurs.
Pour déterminer la meilleure forme du jet d’eau, je fais une petite expérience.
Pour pouvoir déterminer le meilleur jet d’eau, j’ai positionné plusieurs trous sur la
cuve, avec l’aide d’un mécanicien j’ai percé des trous de différents diamètres, qui sont placés
à différentes endroits.
Le but était de boucher tous les trous avec du scotch et de les enlever un par un, de cette façon
il n’y aurait plus qu’un seul jet d’eau avec une pression élevée et ce serait plus facile pour moi
de mesurer les distances nécessaires.
Sur le schéma de principe, j’ai dessiné des flèches qui correspondent aux distances
nécessaires pour la mesure.
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Vue de face de la cuve pour savoir les emplacements des trous :
243 mm
h max
110
mm
gd2 moy2 pe2
93 mm
Distance
entre le
trou et le
183 220 232 183 220 232 183 220 232
fond de
l’eau
(mm)
distance
du jet
d’eau
129 94 51 135 75 27 95 50 0
(mm)
Cassure : Le Peu de
oui/non faisceau cassure
n’arrive Pas de
non oui oui oui oui oui
pas jet
jusqu’au d’eau
bout.
Observations : Les valeurs obtenues ne sont pas très précises, mais elles sont à peu prés
cohérentes. Après avoir analysé les valeurs j’ai remarqué que le meilleur jet d’eau était pour
le grand trou (gd2 en bleu) car il était assez grand et de plus il n’y avait pas de cassure.
Donc j’ai décidé de prendre ces valeurs pour la fabrication d’une nouvelle cuve. C’est avec
cette cuve que l’expérience sera présentée. L’ancienne cuve ne sert que pour faire des essais.
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Pour la fabrication de la nouvelle cuve, j’ai dessiné un plan sur lequel figure les informations
nécessaires.
Cette cuve doit respecter certaines conditions :
• Elle doit être étanche,
• en matière de plexiglas,
• à peu prés 4 fois plus grande que l’ancienne cuve,
• la face avant (où il y a les trous) et l’une des faces
latérales doit être en plexiglas noir,
• l’autre face doit être en plexiglas transparent,
• deux trous sur l’une des faces latérales pour faire rentrer
les tuyaux de la pompe.
La face avant est en plexiglas noir pour que les faisceaux laser ne puissent traverser que par
les trous et non par le côté.
L’une des faces latérales est transparente pour que les gens puissent voir le trajet du faisceau
dans l’eau quand il traverse la cuve.
En attendant la cuve, j’ai essayé de faire des mélanges de couleurs avec les lasers,
pour cela il faut diriger deux lasers de couleurs différentes dans le même trou.
Par exemple en mélangeant le laser bleu et le rouge on voit du violet à la sortie. Mais ce n’est
pas toujours le cas, car si je mélange le vert et le bleu ou le vert et le rouge je vois que le vert
domine par rapport au bleu et au rouge, donc à la sortie on a que du vert.
Pour mieux voir les couleurs, j’ai refait les mélanges à part (sans la fontaine) mais cette fois
ci avec des filtres, des lentilles et des diaphragmes.
J’utilise des filtres pour diminuer la puissance des lasers et des lentilles pour agrandir les
faisceaux.
Tout d’abord j’ai essayé de faire des mélanges en utilisant plusieurs filtres de différentes
puissances pour pouvoir déterminer les meilleures couleurs.
Par exemple :
- Pour obtenir du magenta, je mélange le laser rouge plus le laser bleu (avec filtre
n°2)
- Pour obtenir du blanc, je mélange du rouge plus du bleu plus du vert (avec filtre
n°1 et filtre ING11)
- Pour obtenir du Jaune orange, je mélange du rouge plus du vert (avec filtre 1,
2NG5 et ING11)
- Pour obtenir du bleu vert, je mélange du vert plus bleu (avec filtre 2NG5)
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Photos du montage :
Lentille f=10,5cm
Lentille f=10,5cm
Diaphragme Filtre n°2
Lentille f=10,5cm
3.4.3. La fontaine :
Après avoir effectué plusieurs essaies, j’ai commencé à réaliser la fontaine avec la
cuve qui a été fabriquée. J’ai remis en place les lasers à la hauteur des trous, les pompes...
Mais après avoir mis en marche j’ai constaté que la puissance des pompes n’était pas assez
forte pour que l’eau atteigne les trois trous (avec les deux pompes, le niveau de l’eau été au
deuxième trou). Donc Mr. Sébastien Forget a commandé deux pompes en plus sur le site
http://www.conrad.fr.
Même après avoir rajouté quatre pompes, la puissance n’était pas encore assez grande pour
pouvoir atteindre le troisième trou. Ainsi pour obtenir trois jets d’eau il fallait boucher l’un
des trois trous pour que l’eau puisse monter jusqu’en haut. Ensuite en débouchant le trou
nous obtenons les trois jets.
En appliquant cette méthode, j’ai réussi à prendre des photos avec les trois jets d’eau. Pour
prendre des photos il fallait que je me place à un endroit précis et que je ne bouge plus, donc
pour cela j’ai utilisé des pieds pour poser l’appareil. Ensuite pour obtenir d’excellentes photos
il fallait mettre un meilleur temps de pose et surtout prendre le cliché sans flash.
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Photo avec les trois jets d’eau :
Afin d’avoir quelque chose de plus spectaculaire j’ai pris des photos avec les mélanges de
couleurs, tout en gardant les filtres.
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Enfin pour finir ce projet, il fallait que l’ensemble de la fontaine soit placé dans une boîte afin
que lors d’une présentation les gens puissent regarder et toucher sans être en danger à cause
des lasers.
Elle a aussi été fabriquée par les mécaniciens (merci aux mécaniciens).
Face transparente
Les poignées
Trou pour la
700 mm multiprise
600 mm
1000 mm
La cuve
Les lasers
La bassine Le filtre
Les pompes
25
3.5. Analyse des résultats :
Après avoir réaliser la fontaine lumineuse je peux dire qu’il s’agit du même
phénomène que dans la fibre optique à saut d’indice car en regardant les résultats obtenus on
voit bien que la lumière suit le trajet du jet d’eau jusqu’à la fin.
Mais si par exemple le trou est très petit et s’il est très haut on n’aura pas de jet d’eau et même
si on avait un jet d’eau on verrait des cassures tout au long du jet.
La solution était de faire des trous de diamètre Ø 5,50mm situé à une hauteur moyenne (ni
trop haut ni trop bas). De plus, j’ai fait en sorte que les trous ne soient pas sur les mêmes
lignes ni sur les mêmes colonnes car si c’était le cas on n’aurait pas eu des jets d’eau croisés.
Enfin pour les mélanges de couleurs, c’était difficile de trouver les filtres correspondants.
Mais en fin de compte j’ai réussi à avoir toute les couleurs à l’aide des trois lasers (rouge,
bleu et vert), il s’agit d’une synthèse additive.
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5. Conclusion technique
5.1. En français :
Ce stage a été une première expérience professionnelle très enrichissante sur tous les
plans : d’un point de vue de l’approfondissement de mes connaissances en Optique mais aussi
du point de vue relationnel.
J’ai donc eu le plaisir d’apprendre plusieurs choses au sein des équipes tout au long du stage.
Surtout en atelier de mécanique, j’ai reçu une formation afin d’apprendre l’utilisation de
différents matériels.
Par exemple, j’ai appris à utiliser une perceuse, la machine à scie (qui sert à couper des
métaux) et une machine à polir les métaux.
Enfin, toutes les expériences que j’ai réalisées seront présentées à la « fête de la science »
ainsi qu’aux étudiants.
Il y aura une présentation de toutes les expériences à l’Université Paris 13 en Septembre puis
en Novembre. Lors de ces présentations, je pourrai assister et présenter les expériences que
j’ai effectuées.
5.2. En Anglais
This training period was a first very rewarding work experience on all plans: from a
point of view of the deepening of my knowledge in Optic but also relational point of view.
I therefore had the pleasure of learning several things within teams throughout training period.
Especially in workshop of mechanics, I accepted a training to learn the use of different
equipments.
For example, I learnt to use a drill, a machine with saw (which serves for cutting metals) and
a machine to polish metals.
Finally, all experiments which I accomplished will be introduced on the « holiday of science »
as well as to the students.
There will be a presentation of all experiments in the University Paris 13 in September then in
November. During these presentations, I shall be able to assist and introduce experiments that
I that performed.
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6. Conclusion générale
6.1. En français :
En conclusion j’ai apprécié le stage pour son apport en qualité humaine, pour son
apport en savoir -faire et en savoir -devenir. Les bonnes conditions de travail et l’ambiance
agréable régnant dans le Laboratoire ont facilité mon intégration et mon apprentissage de la
vie professionnelle.
Le stage est très important dans notre formation parce qu’il nous fait découvrir le savoir vivre,
les besoins et les relations à avoir en entreprise. Mais il nous apporte aussi une expérience
professionnelle et de nouvelles connaissances dans notre domaine. Il peut aussi nous donner
de l’ambition, l’envie de continuer dans nos études. J’ai appris que l’organisation était très
importante pour la suite des opérations et le bon fonctionnement des projets.
Les employés du Laboratoire où j’ai effectué ce stage m’ont tous biens accueillis et m’ont
aidée à faire mon projet.
6.2. En anglais :
In conclusion I appreciated training period for its provision in human quality, for its
provision in know-how and to know how about it to become. Good working conditions and
nice ambience reigning in the Laboratory made easier my incorporation and my study of
professional life.
Training period is very important in our training because it makes us discover know how it to
live, needs and relations to be had in firm. But it also brings us a work experience and new
knowledge in our domain. He can also give us ambition; desire to go on in our studies. I learnt
that the organization was very important of operations afterwards and the good functioning of
plans.
The employees of the Laboratory where I performed this training period me all received well
and helped me to make my plan.
They can compare the school and the firm by saying that in firm they would owe have of
compared self-government has the school where they can make help. And at the school it
there a less than responsibility than there undertaken because when they make a plan where
are missing quotations or tolerance geometrics the constructor cannot make the object. The
organization in the Laboratory is primordial so that everybody finds purpose. In a collective
plan purpose being to be quick and efficient.
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