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7/3/2014 Cours : Dualité onde-particule : photon et onde lumineuse - longueur d'onde de de Broglie

Dualité onde-particule : photon et onde lumineuse


- longueur d'onde de de Broglie

Objectifs
Répondre à la question qui a passionné bon nombre de physiciens : la lumière est-elle
une onde ou un faisceau de particules ? Pour cela, rappeler l’historique de ces deux
modèles, décrire et expliquer des expériences célèbres visant à répondre à cette
question. Introduire la notion de dualité onde/particule, et l’élargir aux objets
quantiques, avec la longueur d’onde de de Broglie.

1. Rappels historiques, la genèse des deux modèles

Dès l’Antiquité, des hypothèses furent avancées quant à la nature de la lumière. Il fut imaginé
la lumière comme un faisceau de particules, notamment par Démocrite et Aristote. Euclide
considéra un modèle de rayons lumineux, se propageant en ligne droite. C’est l’optique
géométrique, qui lui permit d’étudier la réflexion lumineuse. Ces travaux furent complétés
par Ptolémée par son étude sur la réfraction. Euclide, Platon et Pythagore considérerait que
l’œ il émettait des particules/rayons, ce qui permettait la vision.

Plus tard, Ibn Al-Haytham (965-1039), connu sous le nom de Alhazen étudia le
fonctionnement de l’œ il. Il comprit que la lumière va de l’objet observé vers l’œ il, et que celui-ci
n’émet pas de particules ou de rayons, confirmant la pensée d’Aristote, et contredit Euclide,
Platon et Pythagore sur ce point. Ses travaux concernèrent, entre autres, l’optique
géométrique : étude de la réfraction, des lentilles, etc. D’autre part, il développa sa théorie
corpusculaire de la lumière (lumière comme un faisceau de particules). Ses écrits furent
particulièrement appréciés par les Scientifiques européens durant le Moyen-âge, notamment
Roger Bacon (1214-1294).

Puis, pendant la Renaissance, René Descartes (1596-1650) énonça sa loi sur la réfraction
que nous connaissons aujourd’hui.

La théorie ondulatoire de la lumière fut imaginée dès le XIIIè m e siècle. Mais ce ne fut qu’au
XVIIème siècle que le modèle émergea réellement, via Christiaan Huygens (1629-1695) qui
formalisa cette théorie en 1678.

Toutefois, à la même époque, Isaac Newton (1642-1727) mis en avant sa théorie


corpusculaire de la lumière. De part sa renommée, le modèle « adverse » (la théorie
ondulatoire) fut mis en sommeil pendant un certain temps.

2. La lumière a le comportement d'une onde

Mais, le modèle corpusculaire ne peut expliquer les phénomènes de diffraction et


d’interférences, ce qui remit la théorie ondulatoire à l’honneur, notamment avec Thomas
Young (1773-1829) en 1801 et Augustin Fresnel (1788-1827) en 1821. Les travaux de Young
en optique sont particulièrement connus à travers les expériences des fentes ou des trous
de Young.

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La diffraction et les interférences sont des limitations de l’optique géométrique, puisque la


lumière ne se comporte alors pas selon le modèle du rayon lumineux. En effet, (voir fiches
dédiées), la diffraction de la lumière consiste en un étalement d’un faisceau lumineux à la
traversée d’un obstacle, si les dimensions de ce dernier sont de l’ordre de grandeur ou plus
petites que la longueur d’onde de la lumière. Le phénomène d’interférences désigne
l’alternance de franges brillantes et sombres, résultant des interférences constructives et
destructives des rayonnements émis par deux sources lumineuses identiques (synchrones et
cohérentes).

Les phénomènes de diffraction et d’interférences ont été également observés avec des ondes
sonores. D’ailleurs, de manière générale, ces deux phénomènes sont typiques des ondes. En
conséquence, il en a été déduit que la lumière était une onde.

Les travaux de Léon Foucault (1819-1868) confortèrent cette théorie ondulatoire, via des
mesures de la célérité de la lumière dans des milieux transparents. Après, James Clerk
Maxwell (1831-1879), fonda sa théorie sur l’électromagnétisme en 1873, en considérant la
lumière comme une onde électromagnétique. Ce fut alors l’apogée du modèle ondulatoire.

3. Une brèche dans la théorie ondulatoire : l'effet photoélectrique

A la fin du XIXème siècle, la communauté scientifique pensait le modèle ondulatoire était apte
à décrire correctement la lumière dans toutes expériences possibles. Mais, des difficultés
furent rencontrées, comme en 1887 par la découverte de l’effet photoélectrique par Heinrich
Hertz (1857-1894).

Cet effet fut mis en évidence par une expérience dans laquelle un électroscope est chargé
négativement : des charges électriques excédentaires (électrons) sont déposées sur les
parties conductrices de l’appareil, et ne peuvent pas spontanément les quitter. De part la
répulsion électrostatiques, les lames chargées de l’électroscope s’écartent alors l’une de
l’autre.

Les parties conductrices sont liées à une lame de zinc, et celle-ci est éclairée par exemple par
une lampe halogène (lampe à ampoule de quartz). Progressivement, les lames se
rapprochent, attestant du fait que l’électroscope se décharge. En intercalant une lame de
verre (absorbant les Ultraviolets de la lampe) entre la lampe et la lame, l’électroscope reste
chargé, même en attendant suffisamment longtemps.

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Albert Einstein (1879-1955) donna en 1905 une explication de l’effet photoélectrique. Pour
cela, il revint au modèle corpusculaire, en indiquant que la lumière devait apporter des
quantums d’énergie suffisante, des photons, afin d’arracher un électron au métal, et
permettre ainsi à l’électroscope de se décharger. Le concept de photon avait été introduit en
1900 par Max Planck (1858-1947) dans son modèle du rayonnement du corps noir.

De part la quantification des niveaux d’énergies des électrons dans un atome (voir fiche
dédiée), la libération de l’électron ne peut se faire qu’en « un coup », c'est-à-dire qu’avec un
seul photon apportant assez d’énergie. Selon la relation , cela concerne des
photons de hautes fréquences / basses longueurs d’onde : des photons UV dans
l’expérience. En conséquence, un rayonnement privé de photons UV (effet de la lame de
verre) n’est pas capable pas décharger l’électroscope.

Cet aspect qualitatif du rayonnement électromagnétique (énergies des photons) ne peut pas
être décrit par le modèle ondulatoire.

4. La solution de Louis de Broglie : dualité onde-particule

Le modèle ondulatoire permet de décrire correctement la lumière pour des expériences de


diffraction et d’interférences, mais pas l’effet photoélectrique. C’est l’inverse pour le modèle
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corpusculaire. Alors, comment faire ? La solution fut trouvée par Louis de Broglie (1892-1987)
en 1923, en expliquant que les deux modèles ne sont pas forcément opposés, mais qu’ils
devraient plutôt coexister. Telle ou telle expérience met en valeur soit son aspect
ondulatoire, soit son aspect corpusculaire, mais la lumière et par extension les ondes
électromagnétiques ont un double comportement onde/particule. On parle de dualité
onde/particule ou dualité onde/corpuscule.

La métaphore du cylindre vue dans la littérature permet d’illustrer de manière imagée ce


comportement à priori surprenant. En effet, selon l’angle d’observation, un cylindre peut avoir
l’allure d’un cercle ou d’un rectangle, sans être finalement ni l’un, ni l’autre.

Remarque (hors programme) : Est-il possible de réellement comprendre la dualité


onde/particule de la lumière ? Oui, le modèle du train d’onde permet de se représenter la
lumière de manière réaliste. Un train d’onde est une onde générée pendant une brève durée
(ordre de grandeur grosso-modo autour de ) et localisée dans l’espace. Le train
d’onde correspond ainsi au photon.

5. Longueur d'onde de de Broglie d'un objet quantique

Mais, pourquoi un traitement si particulier pour la lumière ? Louis de Broglie apporta aussi la
solution : en fait, il n’y a pas que la lumière qui présente ce double comportement. Tout objet
est à la fois une onde et une particule ! Bien entendu, pour un objet macroscopique, le
caractère ondulatoire ne s’exprime pas. Mais, un objet comme un électron peut se comporter
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comme une onde, car il peut subir les phénomènes de diffraction et d'interférences (voir
fiche « Interférences photon par photon »).

De manière générale, des objets dont la taille est typiquement celle de l’atome ou en dessous
présenteront la dualité onde/particule et seront décrits par la mécanique quantique.

Le caractère ondulatoire d’un objet quantique de masse non nulle est traduit par sa
longueur d’onde de de Broglie. Celle-ci est donnée par la relation :

est en mètre, est la constante de Planck ;


p (en ) est la quantité de mouvement de la particule de masse m (en kg).

→ En régime non relativiste ( ), .


→ En régime relativiste (non exigible), , c étant la célérité de la lumière.

Remarque : pour une particule de masse nulle, la relation s’écrit toujours , mais avec
(non exigible), où E est son énergie (en J).

L'essentiel
Depuis l’Antiquité, des modèles ont été proposés pour décrire la lumière. Selon les
situations et expériences, on retiendra que :
→ Le modèle du rayon lumineux (optique géométrique) est adapté pour décrire la
réflexion et la réfraction.
→ Le modèle ondulatoire est pertinent pour décrire la diffraction et les interférences
(obstacle de dimensions du même ordre de grandeur ou plus petites que la longueur
d’onde du rayonnement).
→ Le modèle corpusculaire, incluant la notion de photon, permet de décrire certaines
interactions de la lumière avec la matière, comme l’effet photoélectrique.

Pour répondre à la question « qu’est ce que la lumière », les modèles corpusculaires et


ondulatoires se sont affrontés, pour finalement coexister dans le cadre de la dualité
onde/particule. Cette dualité a été étendue aux objets quantiques, dont le caractère
ondulatoire est donné par la longueur d’onde de de Broglie .

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