a rary ar, SS De eR cee a ceo eo cet en a Cia ek op pose C hic.)Sommaire Lire I'Histoire : un juste parmi les justes, p.3 Libertés : convention des droits de l'enfant, P.a Le combat : atteintes contre la presse en Russie, les prisonniers d‘opinion en Chine, p.5-6 Engagé : un photographe citoyen, p.7 Lire le passé : une aventure industrielle, p-8-9 Bonnes notes : chceur de chambre et prof de iano, p.10-11 Vivre les médias: on écrit pour la NR, p12 Demain la vie : profession militaire, p.13 Fétes : les pires cadeaux de Noél, p.13 Le classique oublié : Une vie, p.14 Adolescence : avec les grands-parents, p.15 Planéte sports : rencontre avec des géants, p.16 Loisirs : qui joue aux jeux vidéos 2, p.17 Balade : un petit tour a la Manu, p.18-19e Juste des justes 9: Ile ont cue un enfant jul Durant la seconde guerre mondiale, René et Jeanne Nabineau ont recueilli un orphelin juif au risque de perdre leur propre vie. IIs font partie de ceux que I’on appelle aujourd'hui des justes. Christiane Guitton, leur niéce, domiciliée a 30 km de Chatellerault, est encore la aujourd'hui pour raconter leur histoire Me commence par rappeler la domination nazie, et surtout que six millions de juifs, dont 1,5 millions denfants furent assassinés pendant la Shoah. Notre pays, comme les pays voi sins, a gardé le silence sans intervenir, a participé aussi ! « Mais heureusement », dit-elle, « quelques- uns, comme mon oncle et ma tante, sont venus au secours des familles juives. C’était le frére de mon pare, René Nabineau et sa femme. Ils ont recueilli un enfant juif durant 7 années. Et ceci, cest grace a la sceur de mon oncle. Elle rassemblait les enfants seuls pour les replacer dans des familles. Cest ainsi, que le petit Henri Joinovici s'est retrouvé chez mon oncle. Il était Agé a cette époque de 6 ans et demi et tait le seul survivant de sa famille. » La reconnaissance d'Israél «En 2008, » poursuit-elle, « jai recu, en labsence de mon oncle, alors décédé, la reconnaissance du peu- ple disraél. Cest ce que l'on appelle une reconnais- sance posthume. Mes fréres et moi-méme avons donc recu la médaille des justes et le certificat hono- ifique de la part disraél. Sur cette médaille on peut lire: « quiconque sauve une vie, sauve univers tout entier. » Je suis fiére de parler de mon oncle, il a toujours &té quelquiun d'extraordinaire et de gentil, Je Tai toujours entendu dire quil niétait pas un héros. Et pour- tant, il isquait sa propre vie et celle de toute sa famille. » Depuis 2006, cet homme sim- ple fait partie, avec sa femme, ‘des 21 000 personnes pour les- }quelles un hommage a été ren- /du, (2700 en France). Son nom jest inscrit dans le « Livre des jjustes », mais ce livre ne sera jamais fermé, il reste beaucoup danonymes faute de témoi- Jgnages. Tous ceux qui sont identifiés ont leur nom inscrit sur le Mur e'honneur du jardin des justes A Yad Vashem. Cest la distinction supréme décer- née par l'état disraél a des non-juifs pour marquer la te- connaissance du peuple juif. Pr oo otek Cee ee acs care *Héberger un juif chez soi, ou dans des institutions lafques ou re- | ligieuses, & Vabri du monde extérieur et de facon invisible pour le ais * Aider un juif a se faire passer pour un non-juif en Tui procurant Peet ee etree ech par le clergé afin d'obtenir des papiers authentiques). eg ee eras Rete een a ce one ee eee et des enfants dans des périples clandestins dans des territoires oc- cupés et aménager le passage des frontier * Adoption temporaire denfants juifs (pour la durée de la guerre). CO ae cose eee ie Per Smee eI ee teeta Cee arama Brera e enn ce eer 3