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Septembre 2008
Ce document est le support des cours « AVC » faits lors de la session Pathologie du système
nerveux central les 10, 11 et 12 septembre 2008 à Lyon. Il s’agit d’une version préliminaire d’un
document d’enseignement final, qui comprendra des annexes, et un complément d’iconographie,
notamment radiologique.
Il est téléchargeable sur le site du Cofemer. Votre avis nous intéresse. Si vous avez des
commentaires et propositions d’amélioration, adressez les nous
Plan
I‒ RAPPELS
IV ‒ LE RETOUR A DOMICILE
L incidence en France des AVC est de 130 000 cas par an, à l origine de 40 000
ème
décès et de handicaps lourds pour 30 000 patients. Les AVC constituent ainsi la 3
cause de mortalité (10 % des causes de décès) et la première cause de handicap non
traumatique de l adulte dans les pays industrialisés. Plus de 50 % des patients
conservent à la suite d un AVC des déficiences neurologiques sévères, le plus souvent
motrices. Parmi celles-ci plus de 80 % des patients vont conserver un déficit de la
préhension.
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Tableau n 1 : principales étiologies des accidents vasculaires ischémiques.
Tableau n 2 : principales étiologies des accidents vasculaires hémorragiques
Elle est due à l atteinte du faisceau pyramidal par lésion vasculaire et en fonction de la
topographie de la lésion, différentes formes cliniques peuvent être décrites :
Le déficit moteur peut être complet ou incomplet. Il peut alors être prédominant au
niveau de la motricité proximale ou distale. Le déficit initial est flasque. A l examen, les
réflexes ostéotendineux sont abolis associé à un signe de babinski ; Puis le déficit devient
spastique associé à des réflexes vifs et polycinétiques.
Lorsque l atteinte concerne également la face, le tableau sera celui d une paralysie
faciale centrale, caractérisée par l atteinte élective du territoire facial inférieur
(asymétrie des traits s exagérant à la parole et respect du territoire du facial supérieur).
2.1.1. Scanner
o Phase aiguë :
Scanner positif dans 60 à 90% des cas dans les 6 premières heures.
5 signes précoces :
o Phase intermédiaire :
o Après 3 semaines
2.2.1. Scanner
Réalisé en extrême urgence, coupe axiale sans injection.
o Hématome intra-cérébral : hyperdensité spontanée intra-
parenchymateuse, effet de masse ++, engagements. Localisation
: hématome profond (sujet âgé hypertendu), anévrysmes,
hématome lobaire, malformations artérioveineuses.
2.2.2. IRM
3 Territoires vasculaires
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Tableau n 3 : Principales localisations des accidents vasculaires cérébraux
Environ 20 à 30% des patients présentent un déficit du champ visuel après un AVC
(Kerkhoff et al, 1994).
Le déficit peut être complet ou incomplet (quadranopsie latérale homonyme
supérieure ou inférieure).
Il est secondaire aux atteintes du cortex visuel (AVC dans le territoire de l artère
cérébrale postérieure ou des radiations optiques de Gratiolet (AVC dans le territoire
sylvien postérieur).
L HLH peut être associée à une négligence unilatérale. Certains patients atteints
d une négligence unilatérale sévère peuvent présenter même une pseudoHLH.
L HLH peut être associée à une anosognosie du déficit visuel, plus fréquente après
lésion cérébrale droite.
70% des patients hémianopsiques présentent également des troubles de l exploration
visuelle (Zihl, 1995).
En particulier dans les atteintes du carrefour temporopariétal gauche, par AVC dans le
territoire de l artère sylvienne.
A l origine d un élément de surdité centrale, secondaire à l atteinte du gyrus de
Heschl. La surdité est alors souvent associée à une aphasie postérieure et vient majorer
les troubles de compréhension.
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Tableau n 4 : Principaux déficits cognitifs et localisation cérébrale
Les troubles de la déglutition sont fréquents. Ils doivent donc être systématiquement
recherchés car souvent sous-évalués, à la phase aiguë d'un AVC.
Ils peuvent être à l'origine de complications respiratoires graves (pneumopathie
d'inhalation) favorisés par des troubles associés de la vigilance.
L'examen clinique d'un patient présentant des troubles de déglutition reposera d'abord
sur un examen neurologique approfondi à la recherche :
- une hypoesthésie des deux tiers antérieurs ou du tiers postérieur de la langue, des
piliers du voile du palais et de la face postérieure du pharynx,
- un signe du rideau (paralysie du IX)
- une insuffisance vélaire responsable d'une voie nasonnée,
- un défaut de contraction des muscles pharyngés de la paroi postérieure.
- un asynchronisme pneumophonique
- une abolition d un des trois réflexes impliqués au cours de la
déglutition : le réflexe de toux, le réflexe nauséeux et le réflexe de déglutition.
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Le diagnostic et le traitement de ces troubles est important car ils peuvent majorer les
déficiences, en particulier cognitives, et constituer un facteur limitant à la rééducation
et à la réadaptation.
Les troubles vésicosphinctériens sont quasi constants à la phase initiale. Ils sont
favorisés par les troubles de conscience. Leur fréquence diminue rapidement, ils sont
évalués à 50 % le 8ème jour après la survenue de l'ictus et 10 % à 1 mois.
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Figure n 2 : Courbe de récupération motrice.
sur le plan clinique, deux types de gradient de récupération peuvent être décrits :
La récupération motrice peut être également décrite selon le type de mouvements que
le patient est capable de réaliser :
Enfin, chez certains patients, la récupération motrice s effectue par pallier avec des
phases de stabilité de la performance motrice et d autres périodes où la
performance s améliore rapidement, reflétant l existence de périodes critiques en
rapport avec l amélioration de la conduction ou de la commande nerveuse.
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- le rétablissement de la fonction
Ce phénomène suppose qu il existe une représentation redondante d une capacité
fonctionnelle à l intérieur d un centre nerveux ou d une région spécialisée.
Après la survenue de l AVC, les parties intactes récupèrent leur mode de
fonctionnement normal. La redondance peut s observer au niveau des aires corticales
mais aussi des voies nerveuses.
- La réorganisation de la fonction :
Ce phénomène postule qu une fonction peut réapparaître lorsque les centres qui y sont
normalement affectés ont été détruits, grâce à la création de nouveaux systèmes
fonctionnels, à des modifications du milieu extérieur, ou à des stratégies
comportementales, visant à contourner l obstacle que constitue la lésion pour aboutir
au retour de la fonction sur un mode différent ; c est la compensation.
2.2.2. La spasticité :
La spasticité, est caractérisée par une augmentation du réflexe tonique d'étirement
(Lance), liée à la vitesse d'étirement du muscle. Mais le terme de spasticité est parfois
employé de façon un peu ambiguë, puisqu'il englobe en anglais (spasticity) l'ensemble des
symptômes "positifs" du syndrome du motoneurone central : spasticité proprement dite
mais aussi syncinésies et dystonies, voire réflexe d'automatisme médullaire parfois observé
au décours des AVC. Enfin, des modifications biochimiques du muscle lui-même s'installent
progressivement et contribuent à l'hypertonie spastique.
2.2.2.3. Mesurer la spasticité en pratique clinique n'est guère aisé et suppose une rigueur
d'examen.
La mesure passe habituellement par l'échelle d'Ashworth qui pourtant, même dans
sa version modifiée M.A.S (Modified Ashworth Scale) ne mesure que globalement plusieurs
éléments associés : exagération du réflexe d'étirement, hypertonie musculaire et l'existence
de rétractions en particulier pour le grade 4. La vitesse d'étirement n'est pas prise en compte.
L'échelle proposée par Held et Tardieu est plus adaptée mais est moins utilisée car
insuffisamment validée. Lorsque l'échelle d'Ashworth est utilisée, il faut au moins préciser la
position d'examen du sujet et la vitesse d'étirement à laquelle elle a été mesurée. Le réflexe
tonique d'étirement peut être mesuré par la facilité ou la vitesse d'étirement avec laquelle le
clonus est déclenché.
Evaluer le retentissement de la spasticité est indispensable car la mesure de la
spasticité chez un patient au repos ne donne aucune indication sur son retentissement réel,
or, seule l'analyse la plus fine possible de son retentissement dans tous ses aspects
fonctionnels permettra de décider de l'opportunité d'un traitement et de fixer des objectifs
raisonnables : fonction, confort, hygiène, douleurs. Il faut absolument procéder pour chaque
patient à l'établissement d'une liste d'objectifs personnalisés après avoir démêlé les
différentes composantes du trouble moteur et en avoir évalué la part respective dans la gêne
fonctionnelle.
L'examen doit répondre à 3 questions :
- La spasticité est-elle gênante et en quoi l'est-elle ? C'est la question principale. On
peut schématiquement distinguer quatre types de gênes : les positions inconfortables et
gênantes liées à l'hypertonie associée ou non à des rétractions ; les trépidations
inconfortables au repos, voire gênantes pendant la fonction ; les douleurs ; l'hyperactivité
musculaire masquant ou entravant la contraction volontaire des antagonistes.
- Est-elle la cause principale de la gêne ou seulement une des composantes et
quelles sont celles-ci ? De la réponse dépendent les espoirs de succès des traitements.
- La spasticité gênante est-elle localisée à un muscle ou à un groupe musculaire ?
De la réponse dépendent les choix thérapeutiques.
Cette analyse clinique peut-être utilement aidée par la réalisation de blocs neuro-
musculaires à effet transitoire ou parfois d'analyse instrumentale.
* Traitements généraux :
Certaines drogues per os ont une efficacité (Baclofène, Tizanidine) mais celle-ci n est
que très partielle. Les effets secondaires fréquents et le probable effet néfaste sur les
capacités de plasticité cérébrale en limitent l usage.
* Traitements régionaux :
- Le baclofène intra rachidien a un effet spectaculaire. Il est réservé aux spasticités très
sévères avec un fort retentissement sur le nursing, mais pourrait être plus largement utilisé
dans un but fonctionnel.
-L'alcoolisation des troncs nerveux : l'alcool injecté au contact du nerf, en dilution de 50 à
60 % ou le phénol en solution aqueuse à 5 ou 6,7 %, induit une neurolyse par démyélinisation
et présente l'intérêt de traiter globalement un groupe musculaire.
Sur les nerfs mixtes, le risque de trouble sensitif et de causalgie en limite l'usage.
Ces neurolyses chimiques demeurent utiles car les traitements par toxine botulique ne
peuvent concerner un trop grand nombre de muscles. Ils doivent surtout être mis en
discussion avec les neurotomies chirurgicales.
Les différentes solutions thérapeutiques doivent souvent être associées. Les choix
doivent être faits par analyse rigoureuse au sein d'équipes spécialisées, souvent après
consultation pluridisciplinaire médicochirurgicale.
2.4 La préhension :
Les objectifs généraux de la rééducation sont :
1- tout faire pour récupérer la fonction de préhension du membre déficient ;
2- si cela n a pas été possible, obtenir l autonomie gestuelle par le travail des
compensations ;
3- réduire les gênes consécutives aux mouvements et postures anormales.
De nombreuses techniques de rééducation du membre supérieur ont été proposées
depuis plusieurs années, peu d entre-elles ont des bases de démonstration solides mais les
concepts qui les sous-tendent sont porteurs d espoirs.
Un des points sur lequel les études semblent s accorder est l intérêt d une
rééducation intensive. En plus des exercices faits en kinésithérapie et en ergothérapie, la
poursuite du travail par le patient, après ces séances institutionnelles doit être encouragée.
2.5 L'équilibre :
Le travail de l équilibre doit être effectué assis et debout avec des taches
déstabilisantes, d abord internes (le patient déclenche son déséquilibre) puis externes.
L'entraînement du patient sur plate-forme de force a été la première technique
instrumentalisé étudiée. Pour réduire les deux principales perturbations que sont l'asymétrie
de distribution du poids du corps au détriment du côté hémiplégique et l'instabilité, le
moyen le plus habituel est l'entraînement par biofeedback du contrôle des déplacements du
centre des pressions, principalement en position debout et sous contrôle visuel ou auditif.
Mais cette amélioration du contrôle en conditions statiques ne conduit pas systématiquement
à une amélioration de l'équilibre lors de la marche.
L'amélioration réelle dans les activités de la vie quotidienne serait, peut-être, plus liée à
l'entraînement de la stabilité qu'à celui de la symétrie. Il n'y a en fait aujourd'hui pas de
démonstration certaine que l'entraînement statique sur plate-forme améliore l'équilibre à la
2.6. La marche :
La récupération de la marche est un objectif essentiel qui doit permettre au minimum
au sujet de faire seul les quelques pas nécessaires pour aller aux toilettes.
Récupérer la fonction de marche ne peut réellement se faire qu'en exerçant celle-ci en
situation réelle. Lorsque les déficiences ne sont pas sévères, il ne sera pas difficile pour le
kinésithérapeute de procéder à une reverticalisation progressive et de travailler la marche, si
besoin sous couvert d'un appui (canne tripode, canne anglaise ou canne simple).
Lorsque les déficiences sont sévères, ces étapes sont plus compliquées. Le travail de
l'équilibre assis en est une des composantes importantes, mais on n'attendra pas qu'il soit
bon pour procéder parallèlement à la verticalisation (plans inclinés, appareils modulaires de
verticalisation, mise debout devant espalier) et au travail de la marche elle-même. Le pédalage
en position assise, s il ne prépare pas spécifiquement à la marche est très bénéfique par le
réentraînement automatique puis actif du membre déficient et pour l exercice cardio-
vasculaire.
Lorsque la prise d'appui est très insuffisante du coté hémiplégique, on a recourt à
deux aides : soit un travail en allègement du poids du corps, grâce à un harnais suspendu à
un portique qui procure une sécurité au patient et, en le stabilisant, lui permet de se
concentrer sur le travail d'automatisation de la marche; soit la confection d'une orthèse
cruropédieuse sur mesure.
La marche doit ainsi être travaillée tous les jours, parfois en plusieurs séances courtes.
La répétition de la marche est le meilleur garant de son acquisition. Dès que possible, le
travail se fera sur tapis roulant. Afin de libérer le temps du kinésithérapeute pour d'autres
aspects de la rééducation, des robots de marche ont été proposés.
La stimulation électrique fonctionnelle (SEF) est encore parfois utilisée comme
assistance à la marche par stimulation des releveurs et éverseurs du pied lors de la phase
oscillante et/ou par stimulation du quadriceps lors de la phase d'appui.
Enfin il faut ajouter l intérêt du réentraînement à l effort, particulièrement
nécessaire dès que la phase précoce de fatigue s éloigne : tapis roulant, pédalage, vélo
statique.
Indications de l appareillage :
- Orthèse cruro-pédieuse avec genou articulé verrouillable, par verrou hoffa le plus
souvent. Compense l insuffisance de verrouillage du genou et stabilise le membre en cas de
trouble sévère de sensibilité. Elle permet une reprise la plus précoce possible de la marche et
sera le plus souvent d'utilité transitoire de quelques semaines à quelques mois.
Exemple de prescription pour un patient hémiplégique droit après AVC récent (3-4 mois) à
sa sortie de l hôpital
Date, nom et prénom du malade
acte urgent *
A domicile
Signature
* permet de débuter sans attendre l'entente préalable sécu, mais depuis le 08-03-08, le MK
n'est pas obligé de demander entente préalable si le patient n'a pas reçu plus de 30 séances
dans les 12 mois précédents.
Docteur X.
Adresse du cabinet
Spécialité
N enregistrement à l ordre des médecins
Il s agit d une méthode de type top down qui repose sur la conscience que le
sujet a de son déficit visuel pour lui apprendre à le compenser par une orientation
volontaire du regard afin que la scène visuelle se projette sur l hémi-champ préservé.
Plusieurs équipes ont ainsi développé des programmes d entraînement (Zihl, 1988 ;
Kerkhoff et al, 1992, 1994 ; Zihl, 1995 ; Pambakian et al, 2004 ; Nelles et al, 2001).
En pratique cette rééducation intitulée aussi rééducation type basse vision est
assurée par les orthoptistes. Elle fait l objet d une prescription médicale et est remboursée
par la S.S.
• L approche restaurative
Les douleurs, fréquentes après AVC ont pour causes principales : algodystrophie,
spasticité et syndrome spinothalamique.
L'algodystrophie, dont la fréquence dépend principalement de la qualité du nursing (Cf
supra), touche classiquement le membre supérieur réalisant le syndrome épaule-main.
La phase inflammatoire est essentiellement visible au poignet et à la main.
Les douleurs de cette phase en constituent la conséquence la plus gênante. Les
douleurs sont augmentées par toutes les mobilisations actives et passives et ont une
fréquente recrudescence nocturne. Elles perturbent la rééducation et le sommeil et
contribuent à l'inutilisaton du membre supérieur déficient.
Le diagnostic peut le plus souvent être fait cliniquement, parfois aidé de scintigraphie
qui, dans certains cas sévères objective également une algodystrophie du membre inférieur.
Le traitement de l'algodystrophie n'est jamais aisé. Le traitement médicamenteux peut
comporter : les antalgiques de palier II sont parfois suffisants ; les antiépileptiques à action
antalgique neuropathique (Gabapentine, Prégabaline) ; corticothérapie courte souvent
efficace : Cortensyl 1 mg/j pendant 5 à 6 jours ; infiltrations locales intra articulaires (épaule
et poignet) d'Hydrocortisone éventuellement associée à un anesthésique locale, répétées trois
fois à 8 jours d'intervalle.
La physiothérapie locale (classique bain écossais) est un appoint parfois utile.
Pendant la phase douloureuse, la kinésithérapie doit être poursuivie : mobilisation passive
douce pour limiter le risque de rétraction ; motricité active mono et bimanuelle.
L'immobilisation du membre supérieur douloureux est parfois nécessaire dans une orthèse
dite de Montréal ou suspensoir. Mais il faut tout faire pour réduire la durée de cette
immobilisation.
La luxation gléno humérale est un facteur réputé pour favoriser l'algodystrophie.
Néanmoins, elle existe fréquemment sans douleur. La réduction de la luxation peut faire appel
à un strapping d'épaule, bandage standard du commerce type Omontrin®, suspensoir
Montréal. Là encore l'immobilisation doit être évitée autant que possible et régulièrement
remise en cause. L'immobilisation du membre supérieur d'un patient hémiplégie chronique n'a
le plus souvent aucun intérêt et de plus gêne l'équilibre à la marche.
8. Protection juridique
Insérer ici
Tableaux n 7 : L index de Barthel
Tableau n 8 : la Mesure d Indépendance Fonctionnelle
Tableau n 9 : L échelle de Rankin
IV ‒ LE RETOUR A DOMICILE
2. Le suivi de la récupération
Après la sortie un suivi médical est indispensable. Outre le médecin traitant et le
neurologue pour le suivi de l'infection causale, le suivi par le médecin MPR est indispensable :
suivi de la récupération et de sa "normalité" ; indication de la rééducation et d'éventuels
appareillages ; dépistage et traitement de certaines complications (spasticité, rétractions,
douleurs…) ; évaluation de l'aptitude professionnelle ; coordination de la réadaptation et des
aides sociales.
DAVIET JC, BORIE MJ, SALLE JY, POPIELARZ S, VERDIE C, MUNOZ M, REBEYROTTE-BOULEGUE I, DUDOGNON P.
Epidemiology and prognostic significance of bladder sphincter disorders after an initial cerebral hemisphere vascular
accident
Ann Readapt Med Phys. 2004, 47(8):531-6.
DAVIET JC, QUET F, STUIT A, VERDIÉ-KESSLER C, HOANG CN, SALLE JY, DUDOGNON P.
Beds dedicated to stroke patients in postacute care units. Are national guidelines followed?
Ann Readapt Med Phys. 2006, 49(9):632-9.
DAVIET JC, VERDIÉ-KESSLER C, STUIT A, POPIELARZ S, SINZAKARAYE A, MUNOZ M, SALLE JY, DUDOGNON P.
Early prediction of functional outcome one year after initial unilateral hemispheric stroke. Ann Readapt Med Phys.
2006, 49(2):49-56.
Circulaire DHOS/DGS/DGAS N 517 du 3 novembre 2003 et circulaire DHOS/DGS/DGAS N 108 du 22 mars 2007
soulignant la place de la MPR dans la prise en charge de l AVC au stade aigu en Unité Neuro-Vasculaire (UNV) puis
au sein des structures de SSR.
Haut Conseil de la santé publique. Commission maladies chroniques et incapacités. Evaluation des objectifs de la loi
relative à la politique de santé publique (LPSP) du 9 août 2004. Objectif 72 « Accidents vasculaires cérébraux »
(AVC). Rapport du 7 novembre 2007- J. Pelissier ‒ Sofmer.
Prise en charge initiale des patients adultes atteints d accident vasculaire cérébral. Aspects paramédicaux.
Synthèse des recommandations. ANAES juin 2002
Retour au domicile des patients adultes atteints d accident vasculaire cérébral. Stratégies et organisation.
ANAES décembre 2003
ATHEROSCLEROSE
Occlusion d une artère carotide
Occlusion d une artère vertébrale, tronc basilaire
Embolie à partir d une plaque d athérome
EMBOLIE
D origine cardiaque
Troubles du rythme AC/FA
Prothèses valvulaires
Infarctus du myocarde
Cardiomyopathie
Myxome de l oreillette
Embolie paradoxale
Endocardite infectieuse
D origine aortique (plaque athérome)
DISSECTION DES ARTERES CERVICALES
Post traumatique
Secondaire à une élastopathie
VASCULARITES
Maladie de Horton
Collagénoses
Maladie de Takayasu
Moya-moya
PATHOLOGIES HEMATOLOGIQUES
Troubles de la coagulation (déficits en inhibiteurs de la coagulation (protéine C, protéine
S, anti-thrombine III, syndrome des antiphospholipides
Polyglobulies
Thrombocytémies
Hémopathies malignes
CONTRACEPTIFS ORAUX
AFFECTIONS GENETIQUES
MELAS (Mitochondrial myopathy, Encephalopathy, Lactic Acidosis, Stroke like
episodes).
CADASIL (Cerebral Autosomal Dominant Arteriopathy with Subcortical Infarcts and
Leucoencephalopathy) ‒ chromose 19q12
Homocystinurie (deficit en Cystahionine bétasynthétase)
Maladie de Fabry
Associés à une THROMBOPHLEBITE CEREBRALE
HYPERTENSION ARTERIELLE
MALFORMATION VASCULAIRE
Anévrysme artériel
Angiome artério-veineux
Télangiectasie
Cavernome
TROUBLES DE LA COAGULATION
Iatrogène secondaire aux anti-vitamine K
Hémopathies malignes
Insuffisance hépatocellulaire grave (cirrhose)
TRAUMATISME CRANIEN
PATHOLOGIES HEMATOLOGIQUES
TUMEUR CEREBRALE
ANGIOPATHIE AMYLOIDE (sujet âgé, multiples, superficiels)
MALADIE DE HORTON
COLLAGENOSES
MALADIE DE TAKAYASU
MOYA-MOYA
AVC ISCHEMIQUES
TERRITOIRE CAROTIDIEN
Infarctus sylvien (artère cérébrale moyenne ou sylvienne)
Infarctus sylvien total
Infarctus sylvien superficiel
Infarctus sylvien profond
Infarctus artère cérébrale antérieure
Infarctus artère choroïdienne antérieure
TERRITOIRE VERTEBROBASILAIRE
Infarctus artère cérébrale postérieure
Infarctus thalamique
Infarctus mésencéphalique paramédian
Infarctus pontique paramédian
Infarctus cérébelleux
Infarctus latérobulbaire (Wallenberg)
AVC HEMORRAGIQUES
Hémorragie intrahémisphérique
Hémorragie intracérébrale
Hématome lobaire (frontal, pariétal, occipital, temporal)
Hématome capsulolenticulaire
Hématome thalamique
Hémorragie du tronc cérébral
Hématome protubérantiel
Hémorragie méningée
Troubles de l attention
Niveau attentionnel Test Cognitive Failures Rééducation
(arousal) d Evaluation Questionnaire neuropsychologique
Attention divisée de (CFQ) Traitement médicamenteux
Attention soutenue l Attention Rating Scale of
Attention sélective (TEA). Attention
Echelle des
Difficultés
Cognitives (EDC)
Questionnaire
d autoévaluation
de l attention de
Coyette
Items S Description
c
o
r
e
5 aide partielle
6 Déplacements
- Marche en terrain 1 marche au moins 50 mètres
plat 5 sans aide ni accompagnement.
Peut utiliser cannes et orthèses
sans aide pour les installer.
S assied et se lève seul
5 Accidents occasionnels, ne
peut attendre pour aller aux
toilettes ou nécessite une aide
partielle pour l usage
d appareillage.
7 - Indépendance complète
(appropriée aux circonstances et SANS
N sans danger) AIDE
I
V
E 6 - Indépendance modifiée (appareil)
A
U
X
Dépendance modifiée
5 ‒ Surveillance AVEC
4 ‒ Aide minimale (autonomie ≥ 75 %) AIDE
3 ‒ Aide moyenne (autonomie ≥ 50 %)
Dépendance complète
2 ‒ Aide maximale (autonomie ≥ 25
%)
1 ‒ Aide totale (autonomie ≥ 0 %)
Soins personnels
A. Alimentation
B. Soins de l apparence
C. Toilette
D. Habillage ‒ partie supérieure
E. Habillage ‒ partie inférieure
F. Utilisation des toilettes
Contrôle des sphincters
G. Vessie
H. Intestins
Mobilité
Transferts :
I. Lit, chaise, fauteuil roulant
J. W.C.
K. Baignoire, douche
Locomotion :
Conscience du monde
extérieur
N. Compréhension**
O. Expression ***
P. Interaction sociale
Q. Résolution des problèmes
V
R. Mémoire V
N
(Max.126)
TOTAL
0 - Aucun symptôme
Twitchell TE, Brain 1951, 71: 443-480; Van Buskirk C. Neurology 1954, 4:
919-928. From Calautti et al. Stroke 2003, 34: 1553-66
Figure n° 3 : Analyse cinématique d’un mouvement de préhension chez un patient présentant
une hémiparésie droite après AVC ischémique capsulaire.
A1
A2
A3
Axe antéro-postéieur (mm)
Index
Verre
Poignet
Pouce
orientation de la pince
Temps de mouvement