Вы находитесь на странице: 1из 74

Publié par :

Programme CoMun-Maroc
RaPPoRt d’aCtivités
2010-2018

Direction Générale des


Collectivités Locales
sommaire

1. introduction .....................................................................................................................................................................................4
Les 10 axes d’intervention du Programme CoMun au Maroc
1er axe : Promotion du réseautage autour de thèmes prioritaires du développement urbain ............................ 7
2ème axe : appui technique aux Communes dans la mise en application d’outils de gestion innovants ....... 26
3ème axe : Coopération décentralisée : soutien aux Communes dans la mise en œuvre de projets urbains ...28
4ème axe : Coopération décentralisée : Partenariats avec les villes allemandes ......................................................32
5ème axe : Création de pôles d’experts-formateurs communaux ........................................................................................ 34
6ème axe : Promotion de la gouvernance participative ............................................................................................................ 36
7ème axe : Renforcement de la dimension genre dans les interventions du Programme ...................................... 38
8ème axe : appui à l’association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (aMPCC) ......................40
9ème axe : Capitalisation et diffusion des pratiques innovantes ........................................................................................ 41
10ème axe : Contribution au dialogue transfrontalier / sous-régional / maghrébin ................................................... 54
Conclusion .......................................................................................................................................................................................... 55
annexes ................................................................................................................................................................................................ 57

3
1. introduction

Lancé depuis 2008, le Programme « Coopération Municipale – Gouvernance locale et participative au Maghreb » • dénommé CoMun • est exécuté par la Deutsche Gesellschaft für
Internationale Zusammenarbeit • GIZ • dans les trois pays du Maghreb central : Maroc, Tunisie et Algérie. Sous le mandat du Ministère fédéral de la Coopération économique et du
Développement (BMZ) le Programme a pour objectif général de renforcer les communes en tant qu’acteurs du développement durable. Au Maroc, CoMun œuvre depuis 2010 sous la
tutelle de la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL) du Ministère de l’Intérieur dans les domaines de la gestion des déchets urbains, la réhabilitation des anciennes
médinas, la mobilité urbaine, la maîtrise de l’énergie ainsi que la gouvernance participative.

À travers un appel à projets lancé avec la DGCL en 2010, le Programme au Maroc s’est focalisé dans sa première phase sur un appui•technique en faveur de 7 villes partenaires
(Agadir, Beni Mellal, Fès, Kénitra, Meknès, Rabat et Salé). À partir de 2012, au cours de sa deuxième phase, le Programme a facilité la création ainsi que l’animation de 5 réseaux
thématiques de villes visant l’échange entre acteurs communaux autour de pratiques de gestion urbaine. Ces réseaux ont fédéré un total de 27 villes et 186 membres (cadres et
élus), avec une moyenne de 3 réseaux thématiques par ville (voir ci•dessous).

Agadir Kénitra Safi Réseau Marocain de la Gestion des Déchets Urbains


Benguerir Khémisset Salé Réseau Marocain des Anciennes Médinas
Béni Mellal Larache Sefrou Réseau Marocain de Transport Public
Benslimane Marrakech Tanger Réseau Marocain de la Maîtrise de l’Énergie
Réseau Marocain de la Gouvernance Participative
Casablanca Meknès Tan-Tan
Chefchaouen Mohammedia Taroudant
Essaouira Ouarzazate Témara
Fès
Guelmim
Oujda
Rabat
Tétouan
Tiznit 5 RéseaUX 27 viLLes MeMbRes

Programme CoMun Maroc,


186PaRtiCiPants insCRits

4 Rapport d’activités 2010-2018


Financement principal

Parallèlement, le Programme a bénéficié de deux financements supplémentaires


du BMZ permettant la mise en œuvre de deux volets distingués :
«Renforcement du dialogue citoyen dans les villes marocaines» et «Appui à l’Association
Marocaine des Présidents des Conseils Communaux».
Programme CoMun
Dans sa troisième phase, depuis 2015, le Programme s’est focalisé sur un appui direct Financement Financement
aux villes partenaires dans la mise en œuvre de projets urbains et/ou d’approches additionnel 1 : additionnel 2 :
innovantes de gestion communale, tous inspirés par l’échange et la capitalisation au Renforcement du Appui à l’Association
sein des réseaux thématiques. Grâce au projet «Coopération décentralisée entre villes dialogue citoyen Marocaine des
dans les villes Présidents des
maghrébines et allemandes», lancé depuis avril 2016, certaines villes partenaires marocaines Conseils Communaux
bénéficient également d’un transfert de savoir•faire avec des villes allemandes.

Depuis son lancement au Maroc, le Programme CoMun a œuvré sur 10 axes distincts qui
sont reflétés dans un «modèle des résultats» conçu conjointement avec la DGCL (voir Financement additionnel 3 et nouveau projet
Coopération décentralisée entre les villes
Annexe n°1). maghrébines et allemandes

Appui technique
aux Communes Coopération Appui à l’Association Contribution
dans la mise décentralisée : Marocaine des au dialogue
en application Partenariats Promotion de Présidents des transfrontalier/
d’outils de avec les villes la gouvernance Conseils Communaux sous-régional/
gestion innovants allemandes participative (AMPCC) maghrébin

1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème
axe axe axe axe axe axe axe axe axe axe
Promotion du Coopération Création de Renforcement Capitalisation
réseautage décentralisée : pôles d’experts- de la dimension et diffusion
autour de thèmes Soutien aux formateurs genre dans les des pratiques
prioritaires du Communes communaux interventions du innovantes
développement dans la mise en Programme
urbain œuvre de projets
urbains
introduction
5
Les 10 axes d’intervention
du Programme CoMun au Maroc

Programme CoMun Maroc,


6 Rapport d’activités 2010-2018
Promotion du réseautage autour de 1er axe
thèmes prioritaires du développement urbain

2017
Enquête sur l’utilité
Entre mai 2012 et juin 2015, toujours en étroite collaboration avec la DGCL, la composante marocaine du réseautage
du Programme CoMun a lancé 5 réseaux thématiques dans les domaines de la gestion des déchets, la
réhabilitation des anciennes médinas, le transport public et la mobilité urbaine, la maîtrise de l’énergie 2016
Rapport d’évaluation à
Évaluation
finale
et la gouvernance participative locale.
mi-parcours du Programme
CoMun au Maroc
CoMun
À travers 71 rencontres, formations et voyages d’études, ces réseaux ont transféré un total de 2018
2015
par Jacques Barbier
42 outils pratiques aux 186 membres (cadres et élus). Les 5 Réseaux ont entretenu des relations et Tarik Harroud

de travail avec 46 partenaires nationaux et internationaux. Les rapports des évaluations Rapport de fin
principales menées dans le cadre du Programme CoMun, portant notamment sur le
volet «réseautage» sont référenciés en annexe, tout comme les principales 2014
Évaluation à
de phase
par Farouk Tebbal
enquêtes de satisfaction (Annexes 2, 3 et 5). mi-parcours de la
coopération entre
Une description détaillée de la méthodologie l’AMPCC et CoMun
de réseautage adoptée par le Programme,
2014
par Badr El Himdy
Réseauta e
comprenant l’évolution de l’approche
Le
entre villes
comme catalyseur

mise en œuvre, les contraintes


du développement urbain
Contrôle d’avancement
rencontrées tout comme les de projet CoMun

2013
Expériences du

différents ajustements par Erich Tilkorn


Programme CoMun / GIZ
au Maroc

effectués ainsi que les


Évaluation à
options de pérennisation prospectées, mi-parcours CoMun
est présenté dans la publication Le par F. Tebbal et
réseautage comme catalyseur du Ingrid Schwörer

développement urbain(1).

(1) Site web CoMun : www.co-mun.net/maroc 1 er axe


Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
7
Réseau Marocain de la Réseau Marocain du Transport Réseau Marocain de la
Gestion des Déchets Urbains Réseau Marocain des Public (REMA-TP) Gouvernance Participative
(REMAGDU) Anciennes Médinas (REMAM) (REMAGP)
Le REMATP s’est penché sur trois Réseau Marocain de la
Le REMAGDU s’est consacré Le REMAM a traité le thème thèmes : le bus à haut niveau de Le REMAGP s’est penché sur les
Maîtrise de l’Énergie (REMME)
essentiellement à la thématique tri «gestion des habitations menaçant service (BHNS) comme option de questions de la gouvernance locale
sélectif, recyclage et valorisation. Les ruine» (CMR), dans ses dimensions transport efficient et innovant ; Le REMME s’est consacré à la et la démocratie participative (cadre
échanges entre les villes ont couvert technique et sociale ainsi que le benchmarking de services de thématique de l’éclairage public, juridique, mécanisme de concertation
les aspects sociaux, économiques et l’attractivité culturelle et touristique transport public dans les villes et touchant aux outils de planification, dans l’élaboration du Plan d’actions
techniques de la filière. des médinas. l’aménagement des carrefours. de recensement et de gestion de l’EP. communal, budget participatif…).

Mai 2012 Mai 2012 septembre 2012 avril 2013 Juin 2015

Programme CoMun Maroc,


8 Rapport d’activités 2010-2018
ReMaGdU
Réseau Marocain de la Gestion des déchets Urbains

synthèse des outils transférés villes membres du ReMaGdU


• Caractérisation des déchets Agadir Meknès
• Mise en place du tri sélectif Benguerir Mohammedia
• Mécanismes d’implication citoyenne dans Béni Mellal Ouarzazate
la gestion des déchets
Benslimane Oujda
• Enquête socio•économique sur les
récupérateurs informels Casablanca Rabat
Chefchaouen Salé
• Scénarii d’intégration socio•économique du
secteur informel Essaouira Tanger
• Mécanismes de suivi des services de collecte Fès Taroudant
• Modes de valorisation énergétique Guelmim Témara
• Mise en place de centres d’élimination Kénitra Tétouan
et de valorisation des déchets Marrakech Tiznit

22 44 10
• Modes de traitement des lixiviats
• Calcul des émissions de GES dans le
domaine des déchets
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits oUtiLs tRansFéRés

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
9
événements et thèmes ReMaGdU
ville et date événement thèmes
Concept et vision de réseautage, organisation interne du Réseau, acquis et défis dans les communes membres, choix
Rabat, mai 2012 Lancement du réseau
des thématiques prioritaires
• Valorisation du biogaz
Fès, juillet 2012 Rencontre d’échange • Modes de traitement des lixiviats
• Mécanismes de coopération avec la société civile dans la gestion des déchets solides
• Monitoring de suivi et contrôle de la gestion déléguée
tanger, octobre 2012 Rencontre d’échange
• Charte du Réseau
• Gestion déléguée
Guelmim, décembre 2012 Rencontre d’échange
• Pérennisation du Réseau
• Délégation de la gestion de la décharge (cas d’Oujda)
Rencontre d’échange
• Production et commercialisation du biogaz (cas d’Oujda)
oujda, mars 2013 avec la participation de
• Schémas Régionaux de Gestion des Déchets (Tunisie)
communes tunisiennes
• Plan Communaux de Gestion des Déchets (Tunisie)
• Gestion d’un centre tri
bamberg, juin 2013 Voyage d’étude
• La valorisation, le recyclage et le compostage des déchets ménagers
• Bilan du réseautage
Rencontre de bilan des • Processus de formalisation des Réseaux (pérennisation et règlement intérieur)
Rabat, septembre 2013
Réseaux thématiques • Préparation du Colloque (déc 2013)
• Identification de thèmes / Planification participative du Cycle 2
Rabat, décembre 2013 Rencontre nationale des Réseaux • Bilan du cycle 13/2012 et planification du cycle 15/2014
Rencontre d’échange et de formation
• Le secteur informel et le tri sélectif dans les communes marocaines
Rabat, janvier 2014 (avec la participation de 3 villes
• Bilan des expériences pilotes de tri à la source des déchets ménagers et assimilés au Maroc
tunisiennes et 1 ville portugaise)
• La Dimension sociale du tri sélectif : Réalité et Perspectives
• L’implication et la sensibilisation du citoyen dans la gestion des déchets
benslimane, avril 2014 Rencontre d’échange
• Cadre institutionnel et juridique du « tri•recyclage »
• Enquête citoyenne sur la gestion des déchets ménagers (cas de Témara)

• Suivi et contrôle des prestations de collecte/nettoiement et apport du tri sélectif


• Règlementation en vigueur relative à la collecte et nettoiement et au tri sélectif des déchets ménagers et assimilés
beni Mellal, juin 2014 Rencontre d’échange et de formation
• Techniques et procédures de contrôle et de surveillance des prestations de collecte et nettoiement
• Montage d’un projet de tri sélectif

• Projets de tri/ recyclage/valorisation: montage, planification et études de marché


Rencontre d’échange avec la
agadir, octobre 2014 • Valorisation des déchets, et notamment les expériences et les méthodes de réalisation des études de marchés
participation de 4 villes tunisiennes
pour l’écoulement des matières à recycler/valoriser

Programme CoMun Maroc,


10 Rapport d’activités 2010-2018
ville et date événement thèmes
Rabat, juin 2015 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2014/15 et planification du cycle 2015/16

• Centres spécialisés de recyclage, de valorisation, et d’incinération des déchets ménagers et assimilés,


Voyage d’études avec la participation
Kehl (allemagne), octobre 2015 • Implication des citoyens dans le processus de gestion des déchets ménagers,
de Communes tunisiennes
• Différentes solutions de valorisation adaptées
• L’implication citoyenne dans la mise en œuvre de projets de tri à la source : Approche d’implication citoyenne
Rencontre d’échange dans la mise en œuvre du tri sélectif
tétouan, mai 2016 avec la participation de • Les facteurs d’échec, de réussite, et les prérequis au niveau opérationnel pour la mise en place du tri sélectif
Communes tunisiennes en amont
• Approche méthodologique à adopter pour l’amorçage du tri à la source
• Gestion des déchets et contribution à la lutte contre le changement climatique
Marrakech, décembre 2016 Rencontre d’échange et de formation • L’outil SWMGHG : calcul des émissions de GES sur la base des données de la gestion des déchets
• Options d’atténuation des émissions
Rencontre d’échange et de formation, • Caractérisation et valorisation des déchets
Fès et Casablanca, mai 2017
incluant Provinces / Préfectures et Wilayas • Enquête socio•économique des récupérateurs

Partenaires ReMaGdU
Programme de Gestion et de Protection Secrétariat d’État chargé du développement durable
17
événeMents ReMaGdU
dont 4 FoRMations
de l’Environnement (PGPE / GIZ) (ex Ministère délégué chargé de l’Environnement)

Programme de Gouvernance Environnementale


et Climatique (ProGEC / GIZ)
Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) 2
voYaGes d’étUde
en aLLeMaGne
4
éChanGes aveC Les
viLLes MaGhRébines

Association des villes et région


Fonds Mondial pour le Développement des Villes (FMDV)
pour le recyclage - ACR+

ville de trier, ville de Kehl

Toujours dans la sphère thématique du REMAGDU et en étroite collaboration avec la DGCL, une rencontre nationale regroupant plus de 200 communes à prédominance urbaine a été
organisée le 13 juillet 2016, dédiée au thème «Les collectivités territoriales face aux défis du changement climatique». À l’issue de cet événement, les présidents des collectivités
territoriales se sont engagés dans la lutte contre le changement climatique au niveau local, à travers «La déclaration de Rabat» déclinée en 14 actions distinctes.

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
11
ReMaM :
Réseau Marocain des anciennes Médinas

villes membres du ReMaM synthèse des outils transférés


Béni Mellal Rabat • Mécanismes d’implication de la société
civile et des citoyens dans la valorisation
Casablanca Safi des tissus historiques
Chefchaouen Salé • Dispositifs locaux de pilotage et de
Essaouira Sefrou coordination au sein des médinas
Fès Tanger • Démarche de gestion technique et sociale
Marrakech Taroudant des interventions sur les constructions
menaçant ruine
Meknès Tétouan
• Actions d’animation culturelle au sein de la
Oujda Tiznit
médina
• Approches d’aménagement des espaces
publics et de mise en place des circuits
touristiques au sein de la médina

16 32 7
• Outils de gestion de projets au sein des
médinas
• Instrument de diagnostic des pathologies
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits oUtiLs tRansFéRés
des bâtiments anciens

Programme CoMun Maroc,


12 Rapport d’activités 2010-2018
événements et thèmes ReMaM
ville et date événement thèmes
• Concept et vision de réseautage
• Organisation interne du Réseau
Meknès, mai 2012 Lancement du réseau
• Acquis et défis dans les Communes membres
• Choix des thématiques prioritaires
• Mobilisation et implication de la société civile dans la réhabilitation du patrimoine
Rabat, juillet 2012 Rencontre d’échange
• Dispositif de proximité au service des associations et des occupants des CMR dans la médina (exemple de Salé)
• La Charte du Réseau
Rabat, septembre 2012 Rencontre d’échange et de formation
• La gestion participative dans le cadre d’un processus de réhabilitation du tissu ancien
• Implication de la société civile dans la réhabilitation des anciennes médinas
tiznit, décembre 2012 Rencontre d’échange
• Initiatives de quartier et budget participatif dans la réhabilitation des médinas (cas de Tiznit)
salé, février 2013 Rencontre d’échange • La mise en place d’un service communal dédié à la réhabilitation des médinas (cas de Tétouan et Meknès)

berlin et Lübeck, avril 2013 Voyage d’étude • L’approche participative et culturelle dans la réhabilitation du patrimoine en Allemagne
• Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17
Rabat, décembre 2013 Rencontre nationale des Réseaux
• Validation de la Charte pour le fonctionnement du Réseau
Rencontre sur la conduite des opérations d’intervention sur les CMR :
• La pratique de l’aide frontale et de classification des CMR dans la médina de Fès
Fès, mai 2014 Rencontre d’échange et de formation
• Le guide de procédures pour la réhabilitation des CMR de Marrakech (adopté par les villes de Salé et d’Essaouira)
• Les techniques de définition, de classification et de hiérarchisation des CMR dans les anciennes médinas
L’accompagnement social dans les opérations de traitement des CMR :
• L’approche économique et sociale pour le traitement des constructions délabrées Habous (exemple d’Essaouira)
essaouira, juin 2014 Rencontre d’échange et de formation
• La pratique de l’hébergement chez l’habitant initiée par l’Union des amicales de quartiers de la médina de Fès
• Les outils, instruments et étapes de mise en place d’une cellule sociale dans les anciennes médinas
• Outils et nouvelles technologies de contrôle et de suivi des CMR (cartographie, images satellites, SIG, appareils de contrôle, etc.)
• L’utilisation des SIG dans la réhabilitation des médinas et la gestion des CMR (exemple de l’ADER de Fès)
tétouan, octobre 2014 Rencontre d’échange et de formation
• La pratique de l’école Chantier pour la revalorisation du savoir-faireartisanal et l’intégration socio•économique des jeunes de la médina
• Les outils, instruments et étapes de mise en place d’un SIG dans les anciennes médinas
• Les outils et démarches de recherche de financement des fonds par la commune de Sousse dans le cadre de la coopération
internationale pour la réhabilitation du patrimoine
• Les démarches consultatives et participatives pour l’élaboration d’une stratégie globale pour la réhabilitation de la médina de Sousse
tunis, sousse, novembre 2014 Voyage d’étude
• Les outils techniques et procéduraux pour la réhabilitation de la médina de Tunis par l’association de Sauvegarde de la médina de Tunis
• La pratique des initiatives de quartiers pour la réhabilitation de la médina de Tiznit (collaboration entre la commune de Tiznit et
la commune de Sousse)

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
13
Ville et date Evénement Thèmes
• Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17
Rabat, juin 2015 Rencontre nationale des Réseaux • Constitution d’un Copil REMAM
• Définition de nouvelles thématiques d’échange
• La stratégie d’animation culturelle de la commune de Chefchaouen pour la réhabilitation du patrimoine
• La pratique participative d’embellissement des espaces publics et des bâtisses de la médina de Chefchaouen
Chefchaouen, décembre 2015 Rencontre d’échange et de formation • La pratique de revalorisation du patrimoine immatériel et de l’artisanat local dans le cadre du festival Timizart dans la médina
de Tiznit
• Les outils, instruments et étapes d’animation culturelle dans les anciennes médinas
• Les aspects conceptuels et techniques et patrimoniaux à prendre en considération pour réaménager des espaces publics au Maroc
Meknès, avril 2016 Rencontre d’échange et de formation • Les pratiques de réaménagement et de promotion des circuits touristiques dans les médinas de Fès et de Marrakech
• Les outils, instruments et étapes de réaménagement des circuits touristiques et des espaces publics dans les anciennes médinas

Rabat, mai 2016 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17

• Fiches et outils de présentation et de management des projets de réhabilitation des anciennes médinas
tiznit, décembre 2016 Rencontre d’échange et de formation • L’estimation des « budgets » temporels et financiers à affecter aux tâches du projet
• Les outils, instruments et étapes de conduite des projets de réhabilitation des anciennes médinas

Partenaires ReMaM
Ministère du Tourisme, du Transport Aérien, Agence pour le Développement et la Réhabilitation
16événeMents ReMaM
dont 7 FoRMations
de l’Artisanat et de l’Économie sociale de la Ville de Fès (ADER•Fès)
Ministère de l’Aménagement du Territoire National,
de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville
Agence Urbaine de Meknès
1
éChanGes aveC Les
1
voYaGe d’étUde
Ministère des Habous et des Affaires islamiques Province d’Essaouira viLLes MaGhRébines en aLLeMaGne

Ministère de la Culture et de la Communication Wilaya de Salé


Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science
Al Omrane
et la Culture • UNESCO
Réseau Méditerranéens des Médinas et
Société Marocaine d’Ingénierie du Tourisme (SMIT)
développement du patrimoine

Ordre national des architectes

Programme CoMun Maroc,


14 Rapport d’activités 2010-2018
ReMatP :
Réseau Marocain du transport Public

synthèse des outils transférés villes membres du ReMatP


• Intégration du bus à haut niveau de
service dans la planification des transports Agadir Meknès
collectifs Benslimane Oujda
• Système d’indicateurs de performance des Casablanca Rabat
services de transport public Chefchaouen Salé
• Modes de gouvernance et financement Fès Tanger
durable du transport public urbain
Kénitra Témara
• Techniques d’aménagement des carrefours
Khémisset Tétouan
en milieu urbain
Marrakech Tiznit
• Approches d’aménagements en faveur du
transport public
• Outils d’amélioration de la circulation
routière et du stationnement

16 32 7
• Approches d’aménagements sécurisés en
faveur des passagers vulnérables (piétons,
PMR et cyclistes) en milieu urbain
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits oUtiLs tRansFéRés

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
15
événements et thèmes ReMatP
ville et date événement thèmes
• Concept et vision de réseautage
• Organisation interne du Réseau
Rabat, septembre 2012 Lancement du réseau
• Acquis et défis dans les Communes membres
• Choix des thématiques prioritaires
La gestion des transports collectifs dans les villes allemandes :
• Multimodalité et planification intégrée des transports collectifs
• Système de gouvernance et de tarification
dortmund et hannovre,
Voyage d’étude • Différents types d’aménagement
novembre 2012
• L’approche participative de concertation et d’information
• La délégation des services publics
• Le transport comme élément déterminant de l’aménagement territorial
• La mise en place d’un système de bus à haut niveau de service (cas d’Agadir)
agadir, janvier 2013 Rencontre d’échange • Multimodalité et tarification
• Modes de gouvernance des transports collectifs : la cellule de coordination
• Les pratiques du transport public à Marrakech, avec une visite au délégataire ALSA
Marrakech, avril 2013 Rencontre d’échange • Modes de gouvernance du transport public dans les villes marocaines
• Perspectives de formalisation du REMATP
bus à haut niveau de services (bhns) :
Rabat, juin 2013 Rencontre de formation • Caractéristiques d’un système BHNS (les expériences latino•américaines, plus particulièrement de la Colombie)
• Les avantages liés à l’intégration du BHNS dans une stratégie globale de mobilité urbaine

Rabat, décembre 2013 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/13 et planification du cycle 2014/15

benchmarking du service de transport public :


tanger, avril 2014 Rencontre d’échange • Identification des données et paramètres principaux
• Les principes devant guider la réalisation d’un benchmarking du service de transport public
Premiers résultats du benchmarking du service public :
Casablanca, juin 2014 Rencontre d’échange
• Présentation et discussion des principaux indicateurs de transport public identifiés par les villes membres
La gouvernance et le financement durable du transport public urbain :
• Mécanismes de financement pérennes et articulation avec l’urbanisme
• Les mécanismes de financement de l’investissement et de l’exploitation
Rabat, novembre 2014 Rencontre de formation
• La contribution des bénéficiaires directs
• Le niveau des tarifs proposés aux usagers
• Le financement de l’exploitation en termes de réduction des coûts, la participation des bénéficiaires indirects
Rabat, juin 2015 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17

Programme CoMun Maroc,


16 Rapport d’activités 2010-2018
ville et date événement thèmes
L’aménagement des carrefours en milieu urbain :
• Outils pour assurer une capacité fonctionnelle des carrefours adaptée aux modes de transport et aux flux automobiles les traversant
oujda, février 2016 Rencontre d’échange et de formation
• Démarche pour l’étude des carrefours, permettant ainsi de déboucher sur la définition des prescriptions d’aménagement
fonctionnelles et matérielles
L’aménagement en faveur du transport public :
• L’identification et la quantification des dysfonctionnements et la mise en évidence des lignes ou tronçons critiques
Kénitra, mai 2016 Rencontre d’échange et de formation
• La définition des enjeux, des objectifs et des contraintes à respecter compte tenu des marges de manœuvre possibles
• La proposition des solutions les plus courantes sous forme de boîtes à outils (détaillé dans le guide)

Rabat, mai 2016 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17
• L’élaboration et la mise en œuvre de plans de circulation et de stationnement
tanger, janvier 2017 Rencontre d’échange et de formation • Diagnostic du stationnement
• Plan de circulation et de stationnement
Mobilité douce et sécurité routière :
• Sensibilisation aux enjeux de valorisation des modes doux et contexte marocain
Rabat, novembre 2017 Rencontre d’échange et de formation
• Planification des réseaux de mobilité douce
• Politique de développement des modes doux et benchmark international

Partenaires ReMatP
MYC
Ministère de l’Équipement, du Transport,
15événeMents ReMatP
dont 6 FoRMations
de la Logistique et de l’Eau

Sustainable Urbain Transport Project (SUTP)

Coopération pour le Développement et l’Amélioration des


Ministère de la Culture et de la Communication

Direction des Régies et des Services Concédés /


1voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne
Transport Urbains et Périurbains (CODATU) Ministère de l’Intérieur
Comité National de Prévention des Accidents
Agence Française de Développement
de la Circulation (CNPAC)

Banque Mondiale Wilaya de Rabat et d’Agadir

Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement,


Agence Urbaine de Fès
la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA)

Casa Transport

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
17
ReMMe :
Réseau Marocain de la Maîtrise de l’énergie

villes membres du ReMMe synthèse des outils transférés


Agadir Oujda • Recensement et diagnostic de l’éclairage
public
Benguerir Rabat
• Diagnostic énergétique de l’EP par coffret
Béni Mellal Safi
• Normes d’éclairage public
Benslimane Salé
• Mise en place d’un SIG appliqué à la
Chefchaouen Tanger
gestion de l’éclairage public
Fès Taroudant
• Feuille de route pour la mise en place
Kénitra Témara d’une société de développement local
Marrakech Tétouan • Schéma Directeur d’Aménagement Lumière
Mohammedia Tiznit (SDAL)
Ouarzazate • Plan Lumière
• Méthodes d’entretien et de maintenance de

19 38 11
l’éclairage public
• Analyse de la facturation énergétique
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits oUtiLs tRansFéRés • Tableau de bord de suivi de la
consommation énergétique
• Montage de projet de l’éclairage public

Programme CoMun Maroc,


18 Rapport d’activités 2010-2018
événements et thèmes ReMMe
ville et date événement thèmes

• Concept et vision de réseautage


• Organisation interne du Réseau
Rabat, avril 2013 Lancement du réseau
• Acquis et défis dans les communes membres
• Choix des thématiques prioritaires

schéma directeur d’aménagement Lumière (sdaL) :


• Normes et réglementation d’éclairage
• État des lieux de la gestion de l’éclairage public
Rabat, juin 2013 Rencontre d’échange et de formation
• Normalisation de l’Éclairage Public au Maroc
• État de l’art des techniques et technologiques en matière d’éclairage
• Régulateurs économiseurs d’énergie

Séminaire « Villes et changement


sfax, septembre 2013 Experience des villes tunisiennes et allemandes
climatique » sur le Bilan Carbone

Rabat, décembre 2013 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2013 et planification du cycle 2014/15

• Modes de gestion de l’éclairage public


Rabat, mars 2014 Rencontre d’échange et de formation • Cadre juridique et institutionnel des PPP
• Les éléments techniques structurants du plan de performance énergétique
initiation au siG appliqué à l’éclairage public :
salé, juin 2014 Rencontre de formation • Manipulation du SIG
• Élaboration de bases de données du patrimoine EP avec production de cartographies
Recensement/pré•diagnostic du patrimoine de l’éclairage public :
• Démarches de réalisation et expériences des villes Marocaines
Rabat, octobre 2014 Rencontre d’échange et de formation
• Approche méthodologique d’un recensement/pré•diagnostic
• Traitement des données et des résultats du recensement/pré•diagnostic

Rabat, juin 2015 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2014/15 et planification du cycle 2016/17

entretien et maintenance de l’éclairage public :


salé, janvier 2016 Rencontre d’échange et de formation • Approches à adopter pour la maintenance curative et la gestion des signalements
• La maintenance préventive en cas d’absence de gestion informatisée du réseau d’éclairage public

Rabat, mai 2016 Rencontre nationale des Réseaux Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle 2016/17

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
19
Ville et date Evénement Thèmes

Les normes de l’éclairage public (norme nM 13 201) :


• Mesures de performances
agadir, octobre 2016 Rencontre d’échange et de formation • Contrat de Performance Énergétique
• Les exigences de la norme, sa méthodologie d’application dans les projets d’éclairage public et les méthodes de vérification de
la conformité des travaux d’éclairage public aux exigences normatives
Outils d’Efficacité Énergétique dans l’Éclairage Public :
• Analyse de la facturation énergétique
ouarzazate, janvier 2017 Rencontre d’échange et de formation
• Diagnostic énergétique de l’EP par coffret
• Tableau de bord de suivi de la consommation énergétique
• Montage de projets de maîtrise de l’énergie dans l’éclairage public : plans technique, financier, et de gouvernance
beni Mellal, novembre 2017 Rencontre d’échange et de formation
• Feuille de route pour l’établissement d’une SDL pour la gestion de l’éclairage public

12
événeMents ReMMe
Partenaires ReMMe dont 6 FoRMations

Projet « Promotion des Énergies Renouvelables


et de l’Efficacité Énergétique (GIZ / PEREN) Ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable 1
éChanGes aveC Les
viLLes MaGhRébines

Projet « Villes vertes » / GIZ Agence Marocaine d’Efficacité Énergétique (AMEE, ex ADEREE)

Association Marocaine de l’Éclairage (AME)


ville de bamberg
Institut Marocain de la Normalisation (IMANOR)

Fonds d’Equipement Communal (FEC)

Institut pour le Développement Énergie et Environnement (IDE•E)

Programme CoMun Maroc,


20 Rapport d’activités 2010-2018
ReMaGP :
Réseau Marocain de la Gouvernance Participative

synthèse des outils transférés villes membres du ReMaGP


• Cadre juridique de la gouvernance Agadir Mohammedia
participative
Benguerir Ouarzazate
• Mécanismes de concertation dans la
planification communale Benslimane Oujda

• Processus d’élaboration d’un budget Casablanca Salé


participatif Chefchaouen Sefrou
• Outils de communication et d’information Guelmim Tan-Tan
des citoyens Kénitra Taroudant
• Conditions d’accueil du citoyen au sein de Khémisset Témara
l’administration communale
Larache Tétouan
• Gestion des plaintes et réclamations
Meknès Tiznit
citoyennes
• Évaluation des services communaux par
les citoyens

20 40
viLLes MeMbRes PaRtiCiPants insCRits
7
oUtiLs tRansFéRés

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
21
événements et thèmes ReMaGP
ville et date événement thèmes outil(s) transféré(s)

Première rencontre d’échange dans le


cadre du volet «Dialogue Citoyen» Expériences dans le domaine de la gouvernance • Mécanismes de promotion de l’interaction avec les citoyen•ne•s et approches
tiznit, mai/juin 2014
entre les 7 Communes et les participative locale participatives conduites dans les projets du volet dialogue citoyen
associations partenaires

berlin / Potsdam, Approches participatives dans la gouvernance • Le budget participatif dans le contexte allemand
Voyage d’étude
septembre / octobre 2014 locale • Outils et histoire de la participation citoyenne en Allemagne

Deuxième rencontre d’échange dans


Évaluation et capitalisation sur l’expérience • Processus de mise en oeuvre des projets pilotes appuyés et méthodologie
tétouan, novembre 2014 le cadre du volet «Dialogue Citoyen»
dialogue citoyen d’évaluation des impacts de l’expérience
entre les 7 villes partenaires
Lancement officiel du réseau lors de
Rabat, juin 2015 Planification du cycle 2015/16
la Rencontre nationale des Réseaux

Cadre juridique et règlementaire de la gouvernance • Nouveautés de la loi organique 113•14 concernant la gouvernance participative
Kénitra, décembre 2015 Rencontre d’échange et de formation
participative locale

Mécanismes de dialogue et de concertation ci-


• Outils de participation citoyenne dans les étapes d’élaboration d’un PAC
séfrou, mars 2016 Rencontre d’échange et de formation toyenne dans l’élaboration et le suivi•évaluation du
• Mécanismes de suivi•évaluation participatif de la mise en œuvre du PAC
Plan d’Action Communal
Rencontre d’échange avec la
agadir, mai 2016 Le budget participatif • Méthodologie et processus de conduite d’un budget participatif
participation de 3 villes tunisiennes
Bilan du cycle 2012/14 et planification du cycle
Rabat, mai 2016 Rencontre nationale des Réseaux
2016/17

• Outils d’information et de communication communale


Les mécanismes d’interaction de la Commune • Gestion des réclamations et des plaintes : schéma•type de gestion
Larache, novembre 2016 Rencontre d’échange et de formation avec son environnement : réalité et pistes • Évaluation citoyenne des services communaux (enquête citoyenne, focus groupe,
d’amélioration observation)
• Processus d’accueil des citoyennes dans les administrations communales

Les mécanismes d’interaction de la Commune avec • Approches de concertation publique avec les citoyens
Khemisset, juillet 2017 Rencontre d’échange et de formation
son environnement • Gestion des pétitions

Programme CoMun Maroc,


22 Rapport d’activités 2010-2018
ville et date événement thèmes outil(s) transféré(s)

• Analyse d’un processus de changement relatif à l’organisation et gestion de la


taroudant, décembre 2017 Rencontre d’échange et de formation Outils de communication communale
communication communale

11
événeMents ReMaGP
dont 6 FoRMations

Partenaires ReMaGP
Projet « Promotion de la gestion de proximité dans
1
voYaGe d’étUde
1
éChanGe aveC Les
Ministère de la Réforme de l’Administration et en aLLeMaGne viLLes MaGhRébines
les communes » (Communes Citoyennes / GIZ)
de la Fonction Publique

Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement


et de l’Économie Numérique

Association Targa•Aide

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
23
Récapitulatifs des 5 Réseaux

22
viLLes MeMbRes
16
viLLes MeMbRes
16
viLLes MeMbRes

17
événeMents ReMaGdU
16
événeMents ReMaM
15
événeMents ReMatP

dont 4 FoRMations dont 7 FoRMations dont 6 FoRMations

2
voYaGes d’étUde
en aLLeMaGne
4
éChanGes aveC Les
viLLes MaGhRébines
1
voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne
1
é ChanGe aveC Les
viLLes MaGhRébines
1
voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne

10oUtiLs tRansFéRés
7
oUtiLs tRansFéRés
7oUtiLs tRansFéRés

Programme CoMun Maroc,


24 Rapport d’activités 2010-2018
Total général
19
viLLes MeMbRes
20
viLLes MeMbRes
27
viLLes MeMbRes
71
événeMents
12
événeMents ReMMe
11 événeMents ReMaGP dont 29 FoRMations

7 5
dont 6 FoRMations dont 6 FoRMations

1
é ChanGe aveC Les
viLLes MaGhRébines
1
voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne
1
é ChanGe aveC Les
viLLes MaGhRébines
éChanGes aveC Les
viLLes MaGhRébines
voYaGe d’étUde
en aLLeMaGne

11
oUtiLs tRansFéRés
7
oUtiLs tRansFéRés
42
oUtiLs tRansFéRés

1 er axe
Promotion du réseautage autour
de thèmes prioritaires du
développement urbain
25
2ème axe appui technique aux Communes dans la
mise en application d’outils de gestion innovants

Le programme a appuyé un total de 11 villes dans l’application de 15 outils pour un total de 22 réalisations , réparties selon les domaines ou réseaux thématiques :

4
Commune appui technique année(s)

agadir Identification de méthodes de traitement des lixiviats adaptées 2011-12

beni Mellal Adaptation des CPS aux besoins et défis techniques spécifiques de la ville oUtiLs 2011-12

beni Mellal Mise en place d’un dispositif de suivi de la collecte des déchets ménagers • transfert des pratiques de Tanger, Tétouan et Martil 2013

agadir, beni Mellal et Kénitra Appui à la planification holistique et intégrée de la gestion des déchets 2011-12

2
Commune appui technique année(s)

Appui à l’élaboration d’une feuille de route intégrée pour la réhabilitation de l’ancienne médina à travers un
Meknès et salé 2011-12
processus de concertation multi•acteurs
oUtiLs
tiznit Application d’un système de classification des constructions menaçant ruine 2017-18

2
Commune appui technique année(s)

Fès Étude de préfaisabilité d’une ligne de bus à haut niveau de service – BHNS 2011-12

agadir Diagnostic d’une ligne prioritaire pour l’intégration des transports collectifs oUtiLs 2017-18

Programme CoMun Maroc,


26 Rapport d’activités 2010-2018
6
Commune appui technique année(s)

beni Mellal Tableau de bord de suivi de la consommation énergétique de l’éclairage public 2017

• Application de la norme NM 13 201 oUtiLs


Fès 2017
• CPS pour le recensement, le diagnostic et l’exploitation du réseau d’éclairage public

Fès, Kénitra, ouarzazate,


Tableau de bord de suivi de la consommation énergétique de l’éclairage public 2017
Rabat et Safi

• Pré•diagnostic de l’éclairage public par échantillonnage 2012


Rabat
• Diagnostic de l’éclairage public par coffrets 2017-18

1
Commune appui technique année(s)

tétouan Diagnostic et plan d’action pour l’amélioration de l’accueil des citoyens 2017
oUtiL

Selon une enquête sur l’utilité du réseautage menée en 2017, les communes partenaires interrogées ont identifié 119 approches pratiques
inspirées des réseaux d’adhésion appliquées dans leurs contextes respectifs communaux (voir annexe 3).

15
oUtiLs

2 ème axe
appui technique aux communes
dans la mise en application
d’outils de gestion innovants
27
3ème axe Coopération décentralisée : soutien aux Communes
dans la mise en œuvre de projets urbains

Dans le cadre du Projet «Coopération décentralisée entre villes maghrébines et allemandes» en partenariat avec Engagement Global et son Service pour les Communes du Monde
(SKEW)(2), 16 Communes sont soutenues dans la mise en œuvre de projets urbains. Ces projets ont été sélectionnés en étroite collaboration avec la DGCL dans le cadre d’un appel à
projet lancé en mai 2015 au profit des 27 villes partenaires du Programme. Un total de 70 demandes d’appui ont été soumises, toutes inspirées des approches de gestion communale
qui ont fait objet d’échanges et/ou de formations au sein des 5 réseaux thématiques des villes.

Réseau : ReMaGdU
Projet soutenu Commune Résultats escomptés année

• La composante des déchets ménagers et assimilés de la ville est connue 2018


Caractérisation des déchets Mohammedia
• Le potentiel de recyclage et de valorisation est chiffré
• Le tri sélectif est adopté de manière progressive dans les sites pilotes, selon la configuration de chaque quartier et la
commune dispose des outils méthodologiques pour le généraliser à l’échelle de la ville
Appui à la mise en place
• La propreté des quartiers pilotes est améliorée 2018
du tri sélectif tanger
• La population est sensibilisée au tri à la source
• Les produits valorisables sont récupérés de manière plus efficiente et la quantité de déchets destinés à la décharge est
réduite

• Le tri à la source est mis en place dans les quartiers ciblés


Appui à la mise en place • La population, les associations et les acteurs de la société civile sont sensibilisés et ont intégré les consignes et pratiques de tri
2018
du tri sélectif tétouan • Les récupérateurs informels sont en capacité de s’organiser ou parviennent à continuer à réaliser leur activité de manière
durable, intégrée au nouveau schéma de collecte intégrant le tri sélectif
• Le centre de tri et de recyclage est opérationnel

Programme CoMun Maroc, (2) https://skew.engagement-global.de/cooperation-decentralisee.html


28 Rapport d’activités 2010-2018
Réseau : ReMaM
Projet soutenu Commune Résultats escomptés années

• La médina de Meknès bénéficie d’une image renouvelée


• Le parcours touristique historique est bien identifié et intégré aux circuits touristiques (organisé ou indépendants)
Création et valorisation d’un circuit
• L’activité commerciale est renforcée et les revenus des artisans et commerçants sont améliorés
touristique dans la médina pour le
Meknès • La programmation des activités culturelles et évènementielles et des animations touristiques est en croissance 2017-18
renforcement de l’attractivité du
• Indirectement, l’offre d’hébergement se diversifie (maisons d’hôtes, hébergement chez l’habitant…) et les propriétaires privés
centre historique
sont incités à réhabiliter ou restaurer leurs biens et à reconvertir des bâtiments remarquables à vocation touristique et
culturelle (galerie, maison d’art, musées) sur les parcours ou à proximité
• La stratégie de développement de la médina est formulée et un plan d’action est élaboré, couvrant plusieurs thématiques
(sauvegarde et valorisation du patrimoine, développement de l’économie locale, organisation de la mobilité urbaine,
développement humain, protection de l’environnement, bonne gouvernance…)
Stratégie de développement • Les partenaires ont pu construire collectivement une vision partagée, à moyen ou long terme de l’avenir souhaitable et
de la médina réalisable de la médina et il existe un consensus sur les objectifs, les actions à mener, les moyens à mettre en oeuvre et les
taroudant 2017-18
(en coopération avec le Projet GIZ parties•prenantes
«Appui à la Régionalisation Avancée») • La Commune est en capacité d’exprimer sa vision de l’évolution de la médina et une harmonisation entre les différents
documents sectoriels de planification au niveau local (SDAU, plans d’aménagement, PAC…) et avec les stratégies de
développement des infrastructures et équipements élaborées au niveau central (Plans sectoriels et nationaux) est permise

Réseau : ReMatP
Projet soutenu Commune Résultats escomptés années

• Amélioration de la sécurité routière sur la voirie


• Gestion du trafic routier au niveau des carrefours
Aménagements et amélioration
témara • Diminution des accidents 2017-18
de la sécurité routière
• Renforcement des capacités des services techniques communaux
• Renforcement de la coordination locale en faveur de la sécurité des usagers de la route
• Réalisation de 4 km de pistes cyclables sécurisées pour les usagers et les piétons
• Amélioration et régulation intelligente du trafic des carrefours à feux de la ville
Mise en place de pistes • Diminution du nombre d’accidents au niveau de l’axe de l’étude
oujda 2017-18
cyclables sécurisées • Renforcement des capacités des services techniques communaux
• Capitalisation et transfert de l’expérience à d’autres communes

3 ème axe
Coopération décentralisée :
soutien aux Communes dans la
mise en œuvre de projets urbains
29
Réseau : ReMMe
Projet soutenu Commune Résultats escomptés années
• La consommation énergétique liée à l’éclairage public et les performances énergétiques de la Commune au niveau de la
Mise en place d’un système de zone pilote sont améliorées
management de l’énergie selon la • La norme ISO 50001 est expérimentée avec succès au niveau de la corniche et la Commune dispose du cadre
agadir méthodologique, des outils (suivi des consommations, plan d’action révisable annuellement, etc.) et des compétences pour 2017-18
norme ISO 50001 et certification d’une
partie du réseau d’éclairage public généraliser ce système de management de l’énergie à l’échelle de toute la ville
• Un suivi des consommations énergétiques par quartier selon le nombre de sous compteurs implémentés

• La Commune dispose d’une connaissance exhaustive de son réseau d’éclairage public, aussi bien en termes quantitatif que
Diagnostic de l‘éclairage public et test qualitatif
beni Mellal • La Commune dispose des compétences nécessaires pour initier des actions en faveur de la maîtrise de l’énergie, choisir 2017-18
de dispositifs d’économie d’énergie
les technologies les plus appropriées et gérer de manière optimale son réseau d’éclairage public

• La Commune dispose d’une connaissance exhaustive et fiable de son réseau d’éclairage public, aussi bien en termes
quantitatif que qualitatif
Diagnostic du réseau • La Commune dispose des compétences nécessaires pour initier des actions en faveur de la maîtrise de l’énergie, pour
benslimane 2017-18
d’éclairage public programmer des investissements relatifs à la modernisation et à la rénovation de son réseau d’éclairage public, et définir
les modalités adéquates de gestion de son réseau

Mise en place d’un SIG pour la La Commune dispose d’une base de données spatialisée et structurée sur l’éclairage public lui permettant de gérer son
gestion de l’éclairage public Chefchaouen réseau de manière optimale, de suivre la mise en oeuvre effective de son programme de renouvellement et de planifier les 2017
nouvelles extensions du réseau

• La Commune dispose d’une connaissance exhaustive de son réseau d’éclairage public, aussi bien en termes quantitatif que
Audit énergétique, analyse de la qualitatif
facturation et conception d’un outil de • La Commune dispose des compétences nécessaires pour initier des actions en faveur de la maîtrise de l’énergie et pour
gestion du réseau d’éclairage public ouarzazate programmer des investissements relatifs à la modernisation et à la rénovation de son réseau d’éclairage public 2018
(en coopération avec le Secteur • La Commune dispose d’un outil pour la gestion optimale de son réseau d’éclairage public et le suivi de ses consommations
Énergie de la GIZ / Projet DKTI) énergétiques en matière d’éclairage public.

• Favoriser l’identification collective des enjeux, l’appropriation et la construction d’une vision partagée du territoire par les
partenaires
Préfiguration d’un
Rabat • Établir des objectifs collectifs, chiffrés, en matière de réduction des émissions, couplés à des actions concrètes pour 2017
Plan Climat Territorial
assurer l’adaptation du territoire, de la population et des activités aux effets du changement climatique
• Appréhender les besoins des acteurs du territoire et les associer à la démarche

Programme CoMun Maroc,


30 Rapport d’activités 2010-2018
Réseau : ReMaGP
Projet soutenu Commune Résultats escomptés années
• L’Observatoire urbain dispose des moyens humains et matériels suffisants et des compétences nécessaires pour se 2017
positionner comme un organisme de référence pour les acteurs locaux en matière d’études urbaines et de documentation
Appui à l’Observatoire urbain Kénitra sur la ville.
• La Commune est dotée d’un instrument fiable d’information et d’aide à la décision

Concertations publiques sur les • Un dispositif de concertation pérenne et permanent est mis en place au sein de la Commune, avec un mécanisme de suivi pour
thématiques prioritaires du mettre en oeuvre les recommandations issues des rencontres et améliorer les services
salé 2017
développement urbain • La Commune améliore ses services publics en fonction des attentes des citoyens et citoyennes
• La communication entre l’administration communale et les citoyenne•e•s est améliorée et un espace d’échange est créé
• Les rapports de proximité et de confiance entre la Commune et les jeunes sont renforcés 2017-18
Concours d’idées à destination • Les jeunes sont responsabilisés et impliqués dans les projets communaux dont ils sont les initiateurs
tiznit
des jeunes • Les principes de la participation et concertation citoyenne sont appropriés par la Commune

Pour une description plus détaillée de chaque projet, voir la référence sur le site web CoMun.

3 ème axe
Coopération décentralisée :
soutien aux Communes dans la
mise en œuvre de projets urbains
31
4ème axe Coopération décentralisée :
Partenariats avec les villes allemandes

Dans le cadre du Projet «Coopération décentralisée entre villes maghrébines et allemandes», la GIZ coopère étroitement avec le Service pour les communes du monde (SKEW) /
Engagement Global qui est chargé de l’information, la mobilisation et l’accompagnement des communes allemandes. Deux villes, Bamberg et Trèves, sont actuellement engagées
dans des partenariats avec 6 villes marocaines (Agadir, Beni Mellal et Benslimane ; Mohammedia, Tétouan et Chefchaouen). Quatre villes supplémentaires du Royaume (Kénitra,
Ouarzazate, Taroudant et Témara) ont participé à des échanges avec des villes allemandes (Bonn, Ludwigsburg et Mannheim) dans le cadre d’un voyage d’étude autour de la
thématique «Démographie et planification communale». Six villes additionnelles sont en attente d’identifier une ou plusieurs villes allemandes intéressées à une coopération autour
des projets urbains sélectionnés.

oUtiLs tRansFéRés
Mohammedia
• Voyage de partenariat à Trèves • Assistance technique pour la réalisation d’une campagne de
du 22 au 26/05/17 caractérisation
Trèves Tétouan • Appui au développement d’une stratégie de sensibilisation de la
• Visite de Trèves à Chefchaouen le
population pour la mise en place du tri sélectif au niveau des
22 et 23/11/16
quartiers pilote
Chefchaouen

• Visite de Bamberg à Agadir et


Agadir
Bamberg Beni Mellal en novembre 2016
oUtiLs tRansFéRés
Beni Mellal • Visite de Bamberg à Benslimane
• Rapport de tests des luminaires
le 17/05/09
• Critères de choix de luminaires LED pour Bamberg
Benslimane • Voyage de partenariat à Bamberg
du 10 au 17/07/15

Programme CoMun Maroc,


32 Rapport d’activités 2010-2018
Taroudant

Témara
Collaboration autour de la
thématique «Démographie
et planification
communale» Ouarzazate

Kénitra

À noter que les Communes de Salé, Tiznit, Tanger, Meknès, Oujda et Rabat n’ont pas encore identifié de partenaire.

4 ème axe
Coopération décentralisée :
Partenariats avec les villes
allemandes
33
5ème axe Création de pôles d’experts-formateurs communaux

Dans le cadre des activités des réseaux thématiques Gestion des déchets, Maîtrise de l’énergie et Réhabilitation des anciennes médinas, entre novembre 2015 et juillet 2017, le
Programme a lancé 3 cycles de formation de formateurs avec l’objectif de créer trois pôles d’experts communaux dans les domaines précités. Ces experts-formateurs sont prêts à
être déployés pour le renforcement des capacités de leurs homologues, mettant leur savoir-faire à la disposition de l’ensemble des Communes du Royaume.
Chaque cycle de formation était articulé en deux modules : un premier module technique dédié à des thématiques précises tirées des différents échanges et formations des réseaux
en question et un deuxième module andragogique focalisé sur le transfert de savoir-faire aux adultes, en l’occurrence les cadres techniques communaux.

Gestion intégrée PaRtiCiPants


des déchets ménagers
et assimilés • Bénéficiaires : Cadres techniques de 13
Communes
• Partenaires :
Module technique : Salé (UIR), novembre 2015 • DFCAT et DEA (DGCL)
• Ministère délégué de l’Environnement
Module andragogique : Salé (UIR), novembre/décembre 2015 • Programme PGPE / GIZ

Gestion des interventions PaRtiCiPants


sur les constructions
menaçant ruine
• Bénéficiaires : Cadres techniques de 8 Communes, 1 Préfecture et 1 Province
• Partenaires : DFCAT et DPAT (DGCL)
Module technique : Fès, mai 2017

Module andragogique : Rabat, juillet 2017

Programme CoMun Maroc,


34 Rapport d’activités 2010-2018
PaRtiCiPants
Gestion de
l’éclairage public
• Bénéficiaires : Cadres techniques de 12 Communes
• Partenaires : DFCAT et DPE (DGCL)
Module technique : Rabat, avril 2017

Module andragogique : Rabat, mai 2017

35
eXPeRt-e-s FoRMé-e-s

5 ème axe
Création de pôles
d’experts-formateurs communaux 35
6ème axe Promotion de la gouvernance participative

Dans le cadre du volet «Renforcement du dialogue citoyen dans les villes marocaines», financé par le BMZ entre juillet 2013 et décembre 2014, 7 villes ont été soutenue dans des
projets visant la consolidation des relations entre les Communes et la société civile. L’ensemble des projets ont été identifiés dans le cadre des thématiques traitées au sein des
réseaux Gestion des déchets urbains et Réhabilitation des anciennes médinas.
Les 7 villes bénéficiaires de ce volet ont constitué le noyau dur du futur Réseau Marocain de la Gouvernance Participative, lancé officiellement en juin 2015.

Commune Projet soutenu Résultats obtenus


• Pilotage d’une opération de tri à la source dans un quartier résidentiel de 800 ménages
• Mise en place de mécanismes assurant la continuité du projet, offrant la possibilité au syndic de la résidence de revendre
Tri à la source des déchets dans un les produits recyclables (bouteilles en plastique, cartons, pain…) et générer ainsi des revenus qui seront employés pour le
agadir
complexe résidentiel renouvellement des bacs des déchets
• Création d’une association des femmes du quartier chargée, conjointement avec le syndic, de gérer l’opération de tri et de
revendre des produits recyclables

• Mise en place d’une stratégie en vue d’éradiquer le problème des déchets et de pollution dans le quartier Derb Ghallaf•Batha
Campagne de sensibilisation sur le problème
• Promotion de la coopération entre la Commune, la société civile et la jeunesse pour un environnement sain
Casablanca des déchets et de pollution dans le quartier
• Organisation de rencontres de communication avec les voisines et voisins du quartier, de plusieurs ateliers de sensibilisation
Derb Ghalaf•Batha
dans le quartier et dans les écoles, et de mise en place de tentes dans le cadre de campagnes de propreté du quartier

• Réalisation d’ateliers de réflexion, de formations sur les méthodes de diagnostic participatif, de théâtres forum, de cartographie
sociale avec les habitantes et habitants (femmes, hommes jeunes et enfants), d’une vidéo-recherche sur les parcours de travail
Mise en place d’une organisation de gestion de la société délégataire, des trieurs
salé
locale durable des déchets multi acteur • Réalisation d’ateliers d’analyse participative et de réflexion sur les alternatives possibles de gestion durable des déchets avec
les participant-e-s pour accompagner les habitant-e-s du quartier à lancer des initiatives mettant en pratique les leçons
apprises
• Organisation de séminaires de réflexion pluri-acteurs sur les mécanismes de coordination en matière d’environnement
• Élaboration d’un répertoire des associations actives de Khémisset
Fédération des jeunes et des associations
Khémisset • Création d’un site web de l’action associative locale
autour des politiques locales d’environnement
• Réalisation de deux formations pour les jeunes et plusieurs associations sur les techniques de journalisme, ainsi que sur
l’intégration du genre dans les projets de développement

Programme CoMun Maroc,


36 Rapport d’activités 2010-2018
Commune Projet soutenu Résultats obtenus
• Réhabilitation de deux équipements socio•économiques traditionnels : un four et un atelier de tissage
Réhabilitation d’un four et
Chefchaouen • Organisation d’ateliers de sensibilisation, de tables rondes au profit des habitant•e•s, en particulier les jeunes, sur le rôle de la
d’un atelier de tissage
médina dans le développement local et sur l’évolution de l’histoire du rôle du four et de l’atelier de tissage traditionnel
• Formations sur les métiers de la restauration en faveur de 60 stagiaires dans plusieurs spécialités (maçonnerie de restauration,
Formation et insertion professionnelle des
plâtre, menuiserie, ferronnerie, plomberie et l’électricité) avec une orientation pratique
tétouan jeunes qualifiés dans les métiers de la
• Création de 3 coopératives facilitant l’insertion des jeunes dont une part a réussi à trouver des emplois auprès des entreprises
restauration et de la réhabilitation
œuvrant dans le domaine du BTP et de la restauration
• Mise en valeur du petit patrimoine urbain (collectif) en valorisant derbs, tassoukt, venelles, et ruelles couvertes à caractère
Maquette et signalétique touristique de la
architecturale avec l’intégration d’une signalétique
tiznit médina et réhabilitation des ruelles
• Consolidation de la prise de conscience chez les citoyennes et citoyens de l’importance de la sauvegarde et du respect du
à caractère architectural
patrimoine de la ville

6 ème axe
Promotion de la
gouvernance participative 37
7ème axe Renforcement de la dimension genre
dans les interventions du Programme

En vue de renforcer la dimension genre dans le cadre de ses interventions, depuis novembre 2017, le Programme en étroite coopération avec la DGCL, a lancé un cycle d’échange
professionnel en faveur de 9 cadres femmes au niveau communal, porteuses de projets appuyés par le volet «Coopération décentralisée». Cette initiative, focalisée sur les défis
managériaux «au féminin», vise à offrir des modules pratiques de renforcement des capacités des participants. À ce jour, deux séances ont été organisées.

ModULes PaRtiCiPantes
• Défis liés au management, d’une perspective féminine
• Prise de parole en public
• Organisation de réunions professionnelles 8 Cadres communales (Communes de Agadir, Beni Mellal,
Chefchaouen, Meknès, Mohammedia, Taroudant, Tétouan)
Rencontre Rabat, novembre 2017

ModULes PaRtiCiPantes
• Leadership au féminin
• Stratégie de plaidoyer
7 Cadres communales (Communes de Agadir, Beni Mellal,
Rencontre Rabat, février-mars 2018 Chefchaouen, Meknès, Mohammedia, Oujda, Taroudant, Tétouan)

Programme CoMun Maroc,


38 Rapport d’activités 2010-2018
Parallèlement et toujours dans le cadre du volet «Coopération décentralisée», le Programme vise également à intégrer la dimension genre dans les différents projets urbains sou-
tenus à travers une série d’actions adaptées aux différents contextes et valorisant les potentiels existants.

Commune / Projet Mesure d’intégration Résultats escomptés

Désignation d’un point focal genre parmi le personnel communal. Dans la La stratégie de développement de la médina intègre des mesures et interventions sensibles au
taroudant : stratégie de phase diagnostic, collecte de données ventilées par sexe et consultation genre (signalisation, éclairage, entretien et animation des espaces publics, aménagements plus
développement de la médina des femmes sur leurs besoins et attentes. Prise en compte des résultats sûrs et inclusifs pour les femmes…). Le cadre de vie urbain est amélioré pour les femmes.
dans le plan d’action.

tanger et tétouan : Prise en compte du genre dans l’enquête ménage et intégrer les Le dispositif de tri mis en place est adapté à la configuration des ménages et à la répartition
tri sélectif des déchets considérations liées au genre dans le dispositif de suivi pour faire les des tâches entre les hommes et les femmes pour une meilleure appropriation de la pratique du
dans des quartiers pilotes ajustements en conséquence. tri à la source.

Observation de l’environnement urbain et diagnostic des lacunes Les liens entre éclairage et insécurité urbaine (réelle ou perçue) sont mieux appréhendés. Les
(insuffisance ou inadaptation des normes d’éclairage à certains endroits de besoins des femmes sont mieux pris en compte, aussi bien dans les actions de rénovation que
ouarzazate : la ville par exemple...). dans les activités de planification (aménagement urbain, nouvelles installations...).
diagnostic de Enquête auprès des femmes pour mieux cibler leurs besoins (itinéraires
l’éclairage public empruntés, emplacements, temps d’allumage, luminosité…).
Intégrer les résultats au plan d’action et au schéma directeur de
rénovation.

tiznit : Les jeunes femmes sont encouragées à participer davantage à la vie communale et à exprimer
Mise en place un quota pour favoriser la participation des filles porteuses
Concours d’idées leurs besoins. Leur visibilité dans l’espace public est renforcée.
de projets.
pour les jeunes

7 ème axe
Renforcement de la dimension
genre dans les interventions
du Programme
39
appui à l’association Marocaine des
8 ème
axe
Présidents des Conseils Communaux (aMPCC)

Entre avril et décembre 2014, le Programme a offert un appui-conseil à l’AMPCC dans 5 domaines d’intervention différents selon une planification conjointe qui ont abouti aux
résultats ci•dessous :

domaine type d’appui Résultats


1.
Soutien dans la conduite de concertations entre les acteurs concernés (AMPCC, Réseaux des villes Élaboration d’une feuille de route sur l’institutionnalisation des réseaux
Promotion du
et DGCL) ainsi que dans l’exécution d’une étude sur les options juridico-institutionnelles pour thématiques des villes, privilégiant l’option de constituer un groupement
réseautage entre villes
formaliser le statut des Réseaux thématiques des villes d’intérêt public (GIP)
marocaines

• Appui•conseil pour la réflexion autour de la stratégie, vision et mission de l’Association


2. • Rédaction d’un contenu éditorial conforme au mandat et aux aspirations de l’Association
Gestion du savoir et • Collecte de documentation technique axée sur les thématiques du développement urbain et de la Conception, construction et mise en ligne d’un site internet propre à l’AMPCC
de l’information décentralisation pour constituer une docu-thèque pouvant outiller les élus locaux et leurs équipes
dans leur travail quotidien

• Conduite d’une étude visant le développement d’un modèle organisationnel optimal définissant :
3. • la structure administrative pour supporter la stratégie de l’AMPCC Proposition d’un modèle organisationnel de l’AMPCC dans le court, moyen et
appui institutionnel • la politique de Ressources humaines long terme
• le budget type pour le fonctionnement et l’investissement

4.
Renforcement des capacités des élus et cadres communaux concernés par la
Renforcement des
Mise en œuvre de 4 modules de formation•sensibilisation sur la gestion intégrée de la dépense thématique des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Rabat-Salé-Kenitra,
capacités des élus et
Fès-Meknès et Marrakech-Safi
des Cadres communaux

• Tenue de la rencontre du Conseil d’Administration de l’AMPCC du 23 août


5.
• Financement de la concertation entre les Présidents membres 2014 à Rabat
Plaidoyer avec les
• Financement de publications stratégiques de l’AMPCC • Publication des deux rapports regroupant les perspectives et propositions
partenaires nationaux
des Présidents des Conseils communaux autour de la Loi organique sur la
et internationaux
décentralisation

Programme CoMun Maroc,


40 Rapport d’activités 2010-2018
Capitalisation et diffusion des pratiques innovantes
9ème axe

a. état des lieux des 5 réseaux b. série de Fiches sur les bonnes

Cette «photographie sectorielle» de chaque pratiques de gestion communale
contexte urbain zoome sur les 5 thèmes
Les approches innovantes communales retracent de
prioritaires du programme CoMun, sur les leçons à
manière synthétique le processus à suivre par les
tirer d’expériences tant positives qu’infructueuses.
Communes mais aussi les défis et
conseils pratiques
Dans l’optique de faire profiter chaque membre
pouvant orienter l’intervention des acteurs locaux.
des données et expériences des autres dans le
Conçues comme des fiches de plaidoyer, elles visent
domaine technique, les Communes participantes
à permettre aux élu-e-s de repérer les aspects à
sont sollicitées pour partager avec les autres
entreprendre pour mener tout processus de changement
un maximum d’informations lors de chacune des
à l’échelle communale. Elles permettent aux décideurs
rencontres du réseau.
Capitalisation de comprendre, construire et convaincre de la pertinence
des approches promues, elles mettent aussi en avant les
approches méthodologiques développées par le projet
ainsi que les expériences de villes pionnières.

C. Guides et manuels
Produits de l’intelligence collective de chaque réseau, les
guides et manuels retracent des approches standardisées,
non seulement à l’usage des membres du réseau, mais
aussi de tous les acteurs intéressés par les thématiques
traitées. Ces modèles méthodologiques «made in Morocco»,
valorisant pleinement les acquis locaux et nationaux,
nécessitent une adaptation ultérieure pour chaque
contexte spécifique communal. Pour cela, les approches
cristallisées à partir d’un réseau doivent impérativement
inventorier un certain nombre de «variantes» en vue
d’assurer un taux d’application maximal.

41
a. états des lieux des 5 réseaux

action publique locale et gestion des déchets des villes état des lieux des médinas des villes membres état des lieux synthétique du transport public dans les villes membres du
membres ReMa-tP

État des lieux mené entre mai Ouvrage qui présente 9 villes membres Mise en évidence des défis et pratiques de gestion
et décembre 2014 qui relate la (Casablanca, Tétouan, Essaouira, du transport public marocain. Ouvrage en 3
situation de la gestion des déchets Rabat, Chefchaouen, Salé, Meknès, chapitres constitués chacun d’une partie générale
dans 16 villes (Agadir, Béni Fès et Tiznit) en mettant en évidence et d’une partie par ville (Agadir, Casablanca, Fès,
Mellal, Ben Slimane, Chefchaouen, les caractéristiques démographiques, Marrakech, Rabat-Salé-Témara, Tanger et Tétouan) :
Réseau marocain de la gestion des Essaouira, Fès, Guelmim, Larache, sociales et physiques de leur médina, Réseau Marocain de Qu’est-ce que la mobilité dans les grandes
déchets urbains
action publique locale et gestion des déchets des villes membres Mohammedia, Ouarzazate, Rabat, les modalités de gestion de leurs transport Public
état des lieux synthétique du transport public dans les villes membres du ReMa-tP agglomérations marocaines ? Quel service rend le
Salé, Tanger, Témara, Tétouan et médinas ainsi que les programmes mis transport public aujourd’hui ? Comment les villes
Réseau Marocain des

anciennes Médinas
Tiznit). état des lieux synthétique dans les villes membres du ReMaM
en œuvre et les bonnes pratiques. gèrent-elles le transport public ?
Fév. 2015 - Mise à jour : janv. 2018 Direction Générale des
Collectivités Locales
Fév. 2015 - Mise à jour : janv. 2018 Décembre 2014

Les déFis URbains aU MaRoC


La gestion déléguée
1- Qu’est-ce que
Les villes membres de REMatP font face à des multiples défis qui sont traduits dans le cercle vicieux précédemment décrit.
de la décharge intercommunale : la mobilité La croissance urbaine, l’étalement des villes et les changements économiques et sociaux sont à l’origine d’une augmentation
 adjudication du marché : En 2012 le Président du Groupement considérable de la demande de déplacements urbains.
présidait la Commission d’adjudication du marché et deux
vice-présidents la constituaient avec des représentants de
Laaouacher, dans les grandes avec un taux d’urbanisation estimé proche de 60%(1), le Maroc continue d’enregistrer une croissance urbaine soutenue avec un

Mohammedia : la Préfecture de Mohammedia. Cette Commission a veillé à


l’exécution des différentes étapes de l’adjudication sous la
l’embellissement agglomérations
étalement de l’urbanisation et une dispersion des activités socio-économiques. il en résulte un allongement des distances de
déplacement et des besoins accrus en mobilité mécanisée.

Quelle action tutelle de la Préfecture et selon un CPs établi au préalable


par les services de la Préfecture. de la médina par marocaines ? Parallèlement, avec un taux de croissance du Pib de 4,5% en 2013(2), le Royaume vit une phase de croissance économique continue
qui, grâce à l’accès aux crédits, favorise l’équipement en voiture des ménages (27% des ménages équipés). Cependant, le taux de
publique locale ?
 Paiement du délégataire : sur la base d’une estimation du
tonnage annuel réalisée au moment du vote du budget, chaque ses habitants Personnes marchant sur les voies du tramway à Rabat
motorisation est encore faible(3) et la marche à pied reste le mode de transport dominant au Maroc avec plus de la moitié (54%)
Commune effectue un versement en une ou deux tranches sur des déplacements urbains(4). La demande de mobilité individuelle augmente aussi du fait d’une majeure participation des femmes
un compte public commun géré par le Groupement à partir à la vie active du pays.
duquel ce dernier rémunère le délégataire Ecomed. Chaque
CheFChaoUen Le FonCtionneMent des tRansPoRts en MiLieU URbain
volet 2.
dès 1912 fut attribué un rôle économique fort à la Casbah de Fedala via l’implantation d’industries agroalimentaires autour d’un port. Commune reçoit mensuellement un «ticket de pesée» sur dans les grandes agglomérations, la circulation est rendue particulièrement difficile par l’augmentation des déplacements
Casier d’enfouissement en cours d’exploitation
En 1960, la création de la raffinerie saMiR entraina une accélération significative du développement de Mohammedia. sa vocation lequel figure le tonnage de déchets qu’elle a fait enfouir à automobiles (véhicules particuliers et taxis), ce qui rend criant les insuffisances du réseau de voirie et les faiblesses de gestion
industrielle a été confirmée par la construction d’une centrale thermique et l’implantation de nombreuses entreprises de pétrochimie. la décharge. À partir de ces tickets, les services financiers
Le transport collectif peut améliorer la qualité de vie : À court terme, il favorise les déplacements via les modes de transport de la circulation et du stationnement.
La ville est aussi, balnéaire, les constructions de complexes touristiques le long des plages au nord-Est en témoignent. En parallèle communaux peuvent effectuer un suivi comptable et mesurer
en fin d’exercice s’il y a un trop perçu ou non. les plus bénéfiques pour l’environnement, tandis que sur le long terme il soutient une utilisation des sols plus favorable à
du développement des activités économiques, l’espace urbain s’est particulièrement étendu au sud-Est, entre la ligne de chemin de L’offre de transport par bus n’arrive pas à satisfaire les besoins en mobilité, notamment dans les périphéries, à cause de la

Promotion
 suivi-contrôle du délégataire : il est supervisé par deux l’environnement, notamment en empêchant l’étalement urbain. toutefois, ces effets sont réduits pour les villes marocaines du fait
fer et l’autoroute reliant Casablanca à Rabat, au gré de l’aménagement de quartiers résidentiels tels hassania et d’une urbanisation faiblesse de l’offre, de la mauvaise couverture des agglomérations et de la qualité de service insatisfaisante. La gestion des
ingénieurs de la Préfecture qui approuvent les relevés de i- Laaouacher : promouvoir l’image de la médina à travers l’implication des citoyens d’un côté d’un usage accru de l’automobile, notamment pour les classes moyennes et supérieures et de l’autre côté par un usage
non-réglementaire à l’instar des quartiers hay Massira et hay braada. À ce jour, la ville de Mohammedia compte près de 370 000 tonnages et les feuilles d’attachement relatives au paiement
transports urbains traverse des difficultés financières et une crise du modèle, avec la quasi-faillite des régies, la concentration
accru des grands taxis, notamment pour les populations les plus démunies et les plus éloignées pour lesquelles le transport
habitants qui produisent en moyenne 220 tonnes de déchets par jour. selon la loi, la gestion des déchets ménagers et assimilés relève du délégataire. deux fois par an le Président du Groupement des opérations des concessionnaires sur les lignes les plus rentables, le passage à la gestion déléguée, l’augmentation de l’offre
public (bus, tram) n’est pas une option (voir le cercle vicieux de la dégradation urbaine).
des compétences de la Commune par la mise en place d’un service public. quel service assure-t-elle aujourd’hui ? quelles en sont les et deux autres membres du bureau exécutif se réunissent avec Laaouacher est une pratique ancienne (dont l’origine semble remonter à l’époque andalouse) de solidarité sociale (twiza) pour des grands taxis, l’essor du transport informel et la mise en service des premiers transports de masse dans le Royaume (tramway

de la Culture
limites et avancées majeures ? Comment peut-il évoluer ? les deux ingénieurs préfectoraux au sein d’un comité de suivi en fonction à Rabat et salé et à Casablanca en plus des projets de bRt à Marrakech et bhns à agadir).
pour traiter divers aspects de la gestion selon les clauses
le chaulage des maisons de la médina de Chefchaouen. Elle a été abandonnée pendant un certain temps avant d’être relancée
du CPs (odeurs, envols, lixiviats, taux d’enfouissement). À ce et ressuscitée par le Conseil communal en 2010. il s’agit d’une idée originale permettant à la fois de promouvoir un patrimoine Les migrants Faible gestion de augmentation des Politiques favorables Grâce aux plans locaux des transports (Pdu, schéma directeur, Plan de Mobilité) que certaines des grandes villes ont entrepris
jour le bureau exécutif du Groupement n’a engagé aucune immatériel local et d’entretenir annuellement les bâtisses et ruelles de la médina, conférant à la ville un charme tout particulier. arrivent dans la ville l'utilisation des sols revenus aux modes privés
ces dernières années, la répartition modale des déplacements est connue et montre la dominance de la marche à pied, ce qui
Que fait la Commune face au problème des déchets ? procédure de pénalité à l’encontre du délégataire avec lequel
il s’arrange «à l’amiable» en lui demandant de régler certains
Consistant en des travaux de chaulage(3) et d’embellissement de la médina, cette pratique est organisée annuellement depuis 2011 peut être raisonnablement valable pour les autres villes du Royaume de taille moyenne.
dans le cadre de festival du printemps de Chefchaouen. son originalité réside dans son approche participative et collaborative
problèmes «le plus tôt possible». bassin d’aération des lixiviats Les migrants Pas de fourniture de Les déplacements Le corollaire de cette situation est une importante réduction de l’accès des populations aux services et aux emplois et une
d’une part, la Commune urbaine de Mohammedia s’est engagée depuis 2011 à rémunérer la société sita el beida pendant entre le Conseil communal, les associations locales et les habitants de la médina, qui donne lieu à une forte synergie locale s'établissent dans sont plus longs et étalement urbain
transport public progression constante de la pollution atmosphérique, des accidents, de la consommation énergétique, des gaz à effet de serre
sept ans pour les prestations de collecte des déchets ménagers et assimilés et de transport jusqu’à un site d’enfouissement pour la réhabilitation du tissu historique. Cette initiative trouve également son originalité dans le peu de moyens financiers la périphérie de la plus fréquents
intercommunal, la collecte des gravats et déchets verts puis le nettoiement des rues et places publiques. au sein des services et logistiques qu’elle exige si ce n’est la mobilisation et l’engagement remarquables de la part du Conseil communal et des ville, légalement ou et des autres nuisances liés aux déplacements. Ces impacts négatifs sont pris en compte par l’estimation des coûts socio-
techniques communaux, la division de la gestion déléguée comprend une cellule de suivi-contrôle de la collecte des déchets associations locales. Grâce à cette action de marketing territorial de la médina (qui lui a valu d’ailleurs le nom de la « perle illégalement économiques des externalités négatives monétarisées (pollution, congestion, facture énergétique, insécurité…) engendrés par une
Quel dispositif technique ? Plus de voiture plus déficit en politique de statu quo (notamment dans le Pdu de Casablanca). d’après la bM, ces coûts pourraient se chiffrer en centaines de
dont les locaux sont situés sur le parc technique de la société sita el beida. Elle est constituée de neuf contrôleurs, sept pour bleue »), Chefchaouen s’érige aujourd’hui comme une des destinations touristiques émergentes au Maroc. Faible qualité
de trafic routier investissement (voirie, du transport milliards de dirhams dans la décennie à venir. il s’agit des premières études (plans locaux des transports et d’autres) visant la
la collecte de jour et deux pour la collecte de nuit, qui effectuent un contrôle visuel de terrain en quatre secteurs, de 2h du matériel roulant, etc.)
Collecte / évacuation enfouissement et traitement Le secteur informel
matin à 15h. Les observations de terrain permettent d’évaluer l’authenticité des rapports d’activités journaliers remplis par les La promotion de la culture au service du patrimoine se développe
COnGEstiOn public urbain promotion d’actions en faveur des transports publics et notamment l’investissement public dans le secteur.
responsables de la société et l’exécution du registre de réclamations. Lorsqu’ils jugent que le service est insuffisant (secteurs Pression
non balayés ou non collectés), les contrôleurs avisent les responsables de la société par téléphone. En cas de non-exécution
 Modes de collecte selon le tissu urbain :  un terrain de 47 ha situé au sud de la commune de béni
Les médinas du Maroc connaissent depuis quelques décennies une baisse remarquable de leur attractivité spatiale et culturelle, confirmée
ii- Une approche collaborative axée sur politique 120
- Zones urbaines dont le bâti est séparé de voies larges Yekhlef, à proximité de l’oued nfifikh.
dans un délai de 24h, une procédure de pénalité peut être engagée dans les 48h qui suivent. Cette procédure ne peut être (Ex : hassania, houria) : bacs plastique (360L, 660L et  Enfouissement des déchets ménagers et assimilés des onze par une chute démographique (d’après les résultats des trois derniers recensements de la population) et par la diminution des visites le partage des responsabilités entre Le transport public Recours accru aux
baisse des
engagée et appliquée que par un représentant de l’autorité locale (Caïdat ou Préfecture). 1 100L) disposés sur les trottoirs et collectés 7j/7 (1 Communes du Groupement mais également des déchets touristiques dans la plupart d’entre elles. Cette situation préoccupante a été à l’origine du lancement d’une série d’initiatives pour la Communes et associations Encadrement assuré par est de plus en plus Plus de capacité recettes et déficit voitures, aux taxis,
Commune 100
passage la nuit et repasses le jour) par des bennes industriels tels ceux de l’usine Koutoubia de Mohammedia : promotion de leur attractivité culturelle (organisation de manifestations culturelles dans les médinas notamment). si initialement ces les élus et techniciens lent et de moins en routière d'exploitation à l'informel
tasseuses de 14 à 18 m3. - Cinq casiers d’enfouissement d’une capacité totale de 5 Préparation, suivi, communaux. moins fiable
d’autre part, la Commune urbaine de Mohammedia paye depuis 2012 l’entreprise Ecomed Mohammedia, filiale du groupe actions étaient l’apanage des départements ministériels (Culture, artisanat, tourisme, etc.), il est impressionnant d’observer comment un L’organisation du festival Laaouacher repose accompagnement
Ecomed, pour l’exploitation d’un site d’enfouissement intercommunal situé sur la commune de beni Yekhlef à 27 km. Le contrat - Zones urbaines sans infrastructure routière bitumée (Ex : millions de m3. bon de nombre de Communes et d’associations locales se sont inscrites dans ce genre de manifestations, certaines avec un franc succès logistique (fourniture
hay Massira, hay braada) : Caissons métalliques de grande sur la collaboration de quatre acteurs matériel et chaux)
Congestion 80
de gestion déléguée a été signé pour une durée de 20 ans entre la société et le Groupement de Communes «solidarité pour - étanchéité des casiers par rapport au sous-sol : une national et même international. Le festival Gnaoua à essaouira, le festival des musiques sacrées du monde à Fès, le festival des cerises et baisse
capacité (de 6 à 15 m3) déposés en bordure des quartiers. couche d’argile recouverte d’un géotextile (degré de principaux : la Commune (élus et techniciens), médiatisation Marche Les usagers optent de la vitesse
l’environnement» (voir encadré ci-contre) qui constitue de fait l’autorité délégante. Les caissons de 6 m3 (41 au total) sont collectés 3j/7 par à séfrou, le festival des cires à salé, le festival des arts populaires à Marrakech : autant d’événements culturels qui font aujourd’hui la des travaux ou vélo pour d'autres modes
perméabilité de 10-9). la société civile, les habitants et la société commerciale 60
des camions multibennes et les caissons de 10 à 15 m3
- Couverture de terre quotidienne du casier en cours
renommée de ces villes et contribuent à renforcer leur attractivité culturelle et touristique. délégataire pour la gestion des déchets.
(8 au total) sont collectés 7j/7 par un camion ampliroll.
Le Groupement de Communes «solidarité pour l’environnement» : d’exploitation pour éviter les envols et la présence de Chaque partenaire assume des missions et Faibles revenus hauts revenus
- Zones urbaines dont le bâti est séparé de voies étroites bétail. Les projets des Communes restent encore hétérogènes. si certaines villes ont opté pour des manifestations musicales (essaouira, Fès), société civile 40 agadir
Créé en 2011, le Groupement concerne onze Communes : Mohammedia, benslimane et neuf Communes rurales avoisinantes. (Casbah) : Porte-à-porte avec bennes satellites et des rôles bien spécifiques.
débardeurs. - Les camions 33t déversent les déchets qui sont ensuite d’autres ont privilégié des actions culturelles portant sur la promotion du patrimoine immatériel local (tiznit, salé, tétouan). enfin d’autres Encadrement et
ville moins accessible pour tous Rabat
 ses attributions : : La mutualisation du paiement du délégataire Ecomed pour la gestion de la décharge et le suivi-contrôle de ses étalés par un bulldozer. sensibilisation
encore se sont inscrites dans une véritable stratégie d’animation culturelle qui s’effectue tout au long de l’année, ciblant différentes des habitants EMbELLissEMEnt Casablanca
activités au regard de la convention de gestion déléguée.  sur le parc technique les déchets sont transférés et compactés habitants Le Cercle vicieux de la dégradation urbaine, traduction d’après l’union internationale des La spirale négative du sous-investissement dans le transport 20
 son bureau exécutif : il est composé d’un Président (le vice-président chargé de l’urbanisme à la commune de Mohammedia), 3 vice- dans des caissons de 22 m3 qui sont ensuite transportés  Lixiviats : drainage vers des bassins d’aération équipés d’un thématiques et différents profils sociaux. C’est le cas de la ville de Chefchaouen qui a fait de la promotion culturelle un levier pour son qui assument dE La viLLE Fès
évaporateur. l’exécution des transports publics (uitP) in better urban mobility in developing countries, 2003. public, d'après M. nour-Eddine boutayeb, Wali secrétaire
présidents, 1 secrétaire et 6 conseillers. Chaque Commune a élu un représentant du Groupement au sein de son conseil puis les 11 jusqu’à la décharge située à 16 km. développement économique et touristique. travaux Général du Ministère de l'intérieur, comme présenté lors du Marrakech
Réalisation des opérations 0
représentants ont élu les membres du bureau exécutif. Celui-ci exerce sous la tutelle de la Préfecture de Mohammedia. d’embellissement Forum Civitas à Casablanca, 25 septembre 2014.
 son personnel technique : : Le Groupement ne dispose pas de moyens humains propres, ce sont deux ingénieurs de la Préfecture de trois expériences réalisées dans des contextes différents et selon des approches totalement distinctes méritent que l’on s’y attarde. il SO2 NO2
Mohammedia (le chef de la division technique et le chef de la division de l’environnement) qui supervisent le suivi-contrôle de la Comparaison des principaux polluants de l'air d’agadir, Casablanca,
s’agit du festival d’argent de tiznit pour la promotion de l’artisanat local, des journées de patrimoine pour la promotion du patrimoine Le transport collectif participe de la compétitivité des activités économiques et de l’attractivité économique du centre-ville et Fès, Marrakech, Rabat en 2010. source : Ministère de l'équipement
gestion de la décharge intercommunale. Casablancais et enfin du festival Laaouacher pour relancer une tradition locale et promouvoir l’image de la médina de Chefchaouen. de l’agglomération, notamment par la réduction des coûts liés aux déplacements et par l’accessibilité à l’emploi, aux études
société et du transport.
 son budget de fonctionnement : : il provient d’une part du reliquat des subventions octroyées par le Ministère de l’intérieur pour le délégataire mais aussi aux hôpitaux, aux commerces ainsi qu’aux loisirs par les habitants et les visiteurs. Le transport collectif bénéficie
financement de la gestion déléguée et, d’autre part, d’une quote-part issue du supplément que payent les industriels (Koutoubia, pour la gestion
Polluclean) pour l’enfouissement de leurs déchets par Ecomed (30% de plus que les Communes). Les Communes ne payent pas de tout particulièrement aux personnes les plus démunies : il est le majeur transporteur de personnes à faible revenu et il participe
des déchets
cotisations pour le fonctionnement du Groupement. de la prospérité économique, ce qui bénéficie aussi à ces personnes. toutefois, au Maroc le cercle vicieux de la dégradation 1) source : haut Commissariat au Plan, www.hcp.ma/taux-d-urbanisation-en-par-annee-1960-2050_a682.html
apport du matériel et
 ses locaux : il siège dans les locaux de la Préfecture de Mohammedia au sein de la division des collectivités locales. travaux de nettoyage et urbaine qui est en cours affaiblit le pouvoir du transport public de jouer ce rôle. Les acteurs publics marocains se montrent tout 2) source : banque Mondiale, www.worldbank.org/en/publication/global-economic-prospects/data?region=Mna
de propreté particulièrement concernés par la «spirale négative du sous-investissement dans le transport public» (voir schéma) qui découle 3) En effet, la moyenne nationale ne dépasse pas les 70 personnes motorisées pour mille habitants. source : article de Le Matin « un marché à fort potentiel de
de ce cercle vicieux sans pour autant relever directement les défis de la maîtrise du trafic automobile, de l’étalement urbain, de croissance » du 19 février 2013 reportant une étude menée par l’ association des importateurs des véhicules au Maroc (aivam) sur le marché automobile national,
www.lematin.ma/supplement/auto/L-observatoire-de-l-automobile_Fort-potentiel-de-croissance-pour-le-marche-automobile/automobile_un-marche-a-
la dégradation de l’environnement, de l’inclusion sociale et plus généralement de la qualité de vie. fort--potentiel-de-croissance/178158.html
3- La chaux a un rôle d’entretien et d’embellissement mais aussi de protection et de rafraichissement de l’air dans les ruelles et les bâtisses de la médina. 4) source : banque Mondiale, Royaume du Maroc, secteur des déplacements, urbains note de stratégie sectorielle, avril 2008, http://documents.banquemondiale.
RésEau MaROCain dE La GEstiOn dEs déChEts uRbains 33 org/curated/fr/2008/04/10384421/morocco-secteur-des-deplacements-urbains-note-de-strategie-sectorielle
32 RésEau MaROCain dE La GEstiOn dEs déChEts uRbains 39
38 RésEau MaROCain dEs anCiEnnEs Médinas
état dEs LiEux sYnthétiquE dans LEs viLLEs MEMbREs du REMaM
8 RésEau MaROCain du tRansPORt PubLiC 9
RésEau MaROCain du tRansPORt PubLiC

aGadiR CasabLanCa
Quel coût pour la Commune ? iii- Une pratique inscrite dans le cadre d’une
une manifestation
vision et d’une volonté communale de « Le Printemps de Chefchaouen est  structure urbaine  structure urbaine
population quant
ayant pour finalité de sensibiliser la et de deuxième pôle économique du Royaume avec le premier Casablanca est aujourd’hui la capitale économique du
Le coût annuel de la gestion déléguée des déchets de Mohammedia, comprenant Part du budget communal de fonctionnement promouvoir la ville à l’importance du respect de l’environnement
la collecte, le nettoiement des rues, le transport, l’enfouissement et le traitement » port de pêche du pays et une renommée de station pays, au cœur d’une région urbanisée nommée Grand
affectée à la Gds promouvoir le tourisme dans la ville. balnéaire, l’agglomération du Grand agadir (9 Communes Casablanca qui compte près de 4 M d’habitants, dont
s’élève aujourd’hui à près de 40 millions de dirhams (Mdh). Ce montant représente (Radio aswat, 04-04-2012).
environ 20% du budget de fonctionnement de la Commune et constitue la dépense Malgré son potentiel paysager et patrimonial exceptionnel, à cheval entre 2 Préfectures, d’après le Pdu) registre un tiers âgés de moins de 15 ans.
Chefchaouen ne faisait pas partie, jusqu’à la fin des années Chefchaouen a
la plus importante après le paiement du personnel. La Commune a bénéficié de « L’organisation du printemps de une croissance démographique exceptionnelle et un Région de services et d’industries, elle est composée de
service de Gds en gestion 1990, des villes touristiques du Royaume. C’est dans le but la ville avec un
subventions de la part des Ministères de l’intérieur et de l’Environnement (PndM) déléguée des retombées considérables sur développement urbain conséquent. la Province de nouaceur, de la Province de Médiouna,
pour le financement de la gestion déléguée de la décharge intercommunale de promouvoir son image et de la repositionner en tant que et internationale
autres dépenses (personnel, eau, rayonnement à l’échelle nationale La forte ségrégation des activités de chaque noyau (zones de la Préfecture de Mohammédia et de la Préfecture
destination touristique nationale que s’inscrit le lancement Le festival a eu
pendant les deux premières années d’exploitation. désormais elle doit payer seule électricité, …
qui a redynamisé le tourisme local. industrielles, lieux de commerce, pôle universitaire, etc.) de Casablanca dont le territoire correspond à celui de
du festival Laaouacher en 2010 par un nouveau Conseil les structures
un impact positif considérable sur
le délégataire Ecomed. de surcroît, ses versements permettent au Groupement de
Caisson de 6 m3 à côté de hay Massira Caisson de 15 m3 à côté de hay bradâa Caisson de 6 m3 à côté de hay Massira
porteur d’une nouvelle vision de développement de la ville. » génère d’importants flux domicile-travail. La discontinuité la Commune urbaine de Casablanca.
d’hébergement et l’artisanat local à Chefchaouen.
combler à court terme les impayés d’autres Communes rurales du Groupement.
L’objectif était alors de promouvoir le rayonnement de la 2016). dans l’urbanisation entre les noyaux périphériques et
(in http://www.pjd.ma vendredi 13 mai l’urbanisation centrale ainsi que la présence d’éléments
En ce qui concerne la mobilité, les problèmes
société délégataire Prestations Coût annuel ville à travers la culture et l’animation culturelle grâce à engendrés par la croissance urbaine rapide comme
des projets en cours l’organisation de festivals et de manifestations artistiques de rupture dans le tissu urbain (aéroport militaire, terrains l’étalement urbain et l’éclatement des fonctions
sita el beida Collecte, nettoiement et transport au site d’enfouissement 30,3 Mdh/an
et culturelles. de golf, zones agricoles, etc.), entraîne une augmentation urbaines (résidence, emploi, études, commerce, santé,
Ecomed Enfouissement et traitement (117 dh/t) 9,6 Mdh/an avancement / des déplacements centre-périphérie et des distances de
description du projet Pilotage du projet Coût / Financement
échéance
loisirs, etc.) sont exacerbés par des grands projets
Coût total annuel de la gestion déléguée des déchets 39,9 Mdh/an déplacements et donc du besoin de moyens motorisés. urbains. Ces derniers sont produits sans une réflexion
Un avenant au contrat de gestion déléguée de la collecte division de la gestion document en cours de Mohamed sefiani, Président de la Les pôles principaux d’attraction et d’émission des intégrée sur la mobilité, comme la création de villes
et du nettoiement pour exiger du délégataire une déléguée de la Commune rédaction. iv- Une initiative associative reprise et Commune de Chefchaouen.
déplacements, tous modes mécanisés confondus, sont nouvelles (Zenata entre Casablanca et Mohammédia) et
Coût à la tonne et forfaits des prestations de collecte et nettoiement. fréquence de balayage de 7j/7 les quartiers populaires urbaine de Mohammedia.
comme hassania et hay nasser au lieu de 3j/7 voire développée par le Conseil communal de agadir-Centre (264 000 émis par jour ouvrable), puis le recasement de bidonvilles (par exemple le quartier
1j/7 dans certaines zones. la zone commerciale d’inezgane (45 000) et enfin les des Carrières Centrales recasé en périphérie dans le
Collecte et mise Collecte et
évacuation des
nettoiement des
balayage
nettoiement des la ville Pôles principaux et projets futurs. source : diagnostic du Pdu, mai 2013. Encerclés
en rouge, les principaux pôles d’attraction et d’émission des déplacements. Population par Zat - 2010. source : aOdu 2014
en décharge des rues Lavage mécanique plages Plan directeur provincial qui comprend une étude • Maître d’ouvrage : Financé par le Ministère Phase diagnostic autres pôles de l’agglomération qui sont inezgane, aït cadre du programme ville sans bidonvilles).
déchets ménagers déchets verts et (balayage manuel) mécanique (saison estivale) diagnostic et un plan d’action pour la gestion des Préfecture. de l’Environnement achevée. Melloul et dcheira al Jihadya (40 000).
gravats déchets à l’échelle de la Préfecture. • Maître d’œuvre : BET (PndM). L’idée de relancer la tradition locale de Laaouacher émane du tissu associatif local et a par la suite été reprise et Zones d’activité économique de la Région du
Forfait mensuel de Forfait mensuel de Forfait mensuel de Edic. développée par le nouveau Conseil communal de 2010. il portait, dans le cadre du nouveau contexte de décentralisation v- Une médina plus animée et plus attractive Grand Casablanca. source : aOdu 2014
260 dh/t 170 dh/t 10 000 dh/j
90 000 dh/mois 90 000 dh/mois 210 000 dh/mois au Maroc, une nouvelle vision du développement et de la redynamisation de Chefchaouen et de son tissu historique. Cette déroulement des travaux  Le système multimodal des transports urbains
une station de traitement des lixiviats sur le site de la • Maître d’ouvrage : investissements réalisés Phases test sur
décharge intercommunale. Cet équipement permettra de Préfecture de par Ecomed dans le échantillons effectuées, vision faisait de la culture et du patrimoine local un levier stratégique pour la redynamisation de la ville. Le festival de Laaouacher concerne les principaux quartiers de
traiter les lixiviats selon les étapes suivantes : Mohammedia et cadre de la convention travaux terminés, station L’originalité de la démarche consiste à confier aux la ville et plus particulièrement ceux de la médina. il mobilise inter/national aéroport, port, réseau viaire de portée nationale. Le sdau propose un réseau ferroviaire.
Groupement de de gestion déléguée prête à être mise en À l’engagement politique affiché par le Conseil communal (dont la plupart des membres sont d’anciens membres habitants de la médina le soin d’entretenir eux-mêmes
Quelle efficacité du service ? 1) traitement biologique par activation de l’activité
bactérienne aérobie dans des bassins d’aération. Communes. avec le Groupement de service. associatifs) et par son Président, s’ajoute la présence d’un tissu associatif local très dynamique jouant le rôle de leurs bâtisses et d’effectuer les opérations de ravalement
pendant tout le mois d’avril une dizaine d’associations locales Périurbain 13 lignes de bus, grands taxis, transport mixte et informel.
• Maître d’œuvre : Communes. catalyseur des actions d’animation culturelle dans la ville. et plus d’une centaine d’habitants, volontaires, de différents
2) traitement physico-chimique par coagulation/ Ecomed Mohammedia. et de chaulage. son autre particularité réside dans le âges. au total, une moyenne de 700 personnes sont mobilisées Urbain 24 lignes de bus, petits taxis, grands taxis, transport informel.
des avancées visibles des limites notoires floculation via l’ajout de deux réactifs. peu de moyens techniques et financiers qu’elle nécessite
Le succès médiatique qu’a connu la première édition, lancée en 2010, a poussé la Commune à reconduire annuellement chaque année.
3) décantation et récupération des boues évacuées l’expérience en l’intégrant dans le programme d’un grand festival baptisé « le printemps de Chefchaouen » où de (chaux et matériel de nettoyage), tout en générant des
 un service de collecte qui dessert l’ensemble du périmètre  un service de collecte minimum pour les quartiers peu ensuite vers des lits de séchage. La Commune se charge des aspects logistiques. Elle fournit Mode type véhicules organisation spatiale source
urbain mais encore de manière inégale. accessibles : 30 à 40% du tonnage de déchets est collecté par nouvelles activités d’animation culturelle ont été développées. retombées socio-économiques importantes:
4) Réglage du ph (ajout d’acide sulfurique) et oxydation de la chaux colorée au bleu «nila» (15 000 kilos de chaux urbains et Plutôt maillée au centre de l’agglomération avec des lignes périphériques
caissons métalliques (voir photos ci-après). • sur le plan social : renforcement d’une dynamique de distribuée), des pots de fleurs, des plantes et du matériel de
bus 198 sPC 2014
 un enfouissement des déchets dans des casiers dont l’étanchéité du surnageant issu de la décantation. au fil des éditions, l’organisation du festival de Laaouacher a été améliorée au niveau organisationnel, technique et périurbains radiales
solidarité sociale, chaulage et de nettoyage, tandis que les associations locales
est assurée par une couche d’argile dont le degré de perméabilité  une gestion déléguée trop chère : Pour l’année 2013, deux mois 5) Filtration du surnageant dans des filtres à sable et communicationnel. Grands 1 900
filtres à roseaux. • sur le plan économique : promotion du tourisme taxis Leur fragmentation administrative ne répond plus à la réalité urbaine de la
ne dépasse pas 10-9. n’ont toujours pas été payés par la Commune à la société sita s’occupent des travaux de sensibilisation et d’encadrement de Pdu 2013
Petits 1 500 conurbation ni aux besoins des déplacements
el beida pour la collecte et le nettoiement, soit un arriéré total La station est dimensionnée pour traiter pendant culturel, la population.
 une couverture de terre quotidienne du casier d’enfouissement de 5 Mdh. 20 ans 40 m3 de lixiviats par jour avec les taux transport de personnel > 100 Principalement pour la desserte d’anza, tassila et du quartier industriel d’aït Melloul Pdu 2013
en cours d’exploitation permettant d’éviter les envols de déchets • sur le plan culturel : promotion d’une tradition locale, d’autres activités sont organisées en parallèle : ateliers,
d’abattement suivants :
légers.  des bacs à durée de vie limitée. Plus de 30% des bacs • sur le plan paysager : amélioration du paysage de la exposition, activités sportives, balades, contribuant à l’animation transport mixte véhicules vétustes Pour les espaces ruraux, avec une concurrence dénoncée par les bus et les taxis Pdu 2013
- 50 à 60% de la dCO.
disposés en début de contrat sont désormais inutilisables. Le ville, et à l’attractivité culturelle de la médina.
- 95% des matières en suspension (MEs). transport informel véhicules vétustes dans des zones bien circonscrites Pdu 2013
 une station de traitement des lixiviats construite pour diminuer les renouvellement annuel des bacs prévu par le contrat (110 de
concentrations en polluants chimiques et biologiques de 40 m3/j 360L et 50 de 660L) ne permet pas de faire face au problème. - 90% de la concentration en métaux lourds. • sur le plan politique : renforcement des liens entre le Pour créer une atmosphère conviviale de fête et d’émulation, la
Classement des zones en zones de générations,
de lixiviats (voir tableau ci-après). néanmoins cet équipement néanmoins la société a récemment investi dans 100 nouveaux Les caractéristiques physico-chimiques des lixiviats Conseil et la société civile. Commune organise un concours entre les différents quartiers la Réseau viaire et routier :  Répartition modale des déplacements
demeurera insuffisant pour atteindre les normes de rejet. La bacs de 1 100L. d’attraction et neutres
seront analysées au sein d’un laboratoire équipé, entre médina pour choisir celui qui aura le mieux réussi à valoriser hiérarchisé mais pas de distinction claire entre les flux od: 156.848 déplacements
dCO en particulier pourra être diminuée de 50 à 60% seulement autres d’appareil de mesure de la dCO, de l’ammonium il y a une majorité de modes mécanisés (59%). Les bus urbains
alors qu’elle nécessiterait un abattement de 99% pour passer  un suivi-contrôle communal du service délégué de collecte sous
Cuves de coagulation-floculation et Filtres à roseaux et décorer ses constructions et ses ruelles. locaux et les flux de transit, ce qui entraîne une surcharge Période de pointe du matin (7h – 10h)
nh4+, des nitrites, nitrates et phosphates. décantation assurent la même quantité de déplacements que les petits taxis (8% • Zones de génération de déplacements : plus
de sa valeur initiale, 60 000 mg/L, à une valeur inférieure à la
norme marocaine de rejet d’eaux usées dans le milieu naturel
tutelle : La procédure de pénalité ne peut être engagée que par
un représentant de l’autorité locale (caïdat ou préfecture).
documentation à consulter : Le Festival est organisé pendant les vacances scolaires de de certains axes et des conflits d’usages. des lacunes de du total ou 13% des modes mécanisés). de 60% de déplacements générés par rapport
printemps pour attirer les touristes nationaux. maillage causent des problèmes de connectivité. au total
évaluée à 500 mg/L.
 un suivi-contrôle de la décharge presque intégralement mené par • site web de la Commune de Chefchaouen : 6
• Zones d’attraction de déplacements : plus de
la Préfecture : La seule possibilité pour la Commune d’émettre www.chaouen.ma Partage de la voirie : 12
60% de déplacements attirés par rapport au
un avis sur la gestion déléguée de la décharge repose sur la 27 km de pistes cyclables existantes et 5 km projetés Marche à pied total
7
capacité de trois membres du Groupement de faire entendre ses • site web du Réseau Méditerranéen des Médinas : www.rmm-dp.pe.hu mais discontinus et parfois envahis. véhicule particulier • Zones neutres : distribution entre les dépla-
doléances lors des deux réunions annuelles de suivi. cements générés et attirés inférieure à 60% /
aménagements piétons parfois déficients. bus urbain 40%.
10 41 Petit taxi source : aOdu 2014
Contacts stationnement : Grand taxi
Offre hétérogène et en général peu structurée. 2 roues mécanisé
• Commune Urbaine de Chefchaouen, transp. de personnel
8
• abdelhamid Mesbah, Conseiller Communal, membre du REMaM. source : Pdu 2013 transp. scolaire
autre mode mécanisé
8

17
34 RésEau MaROCain dE La GEstiOn dEs déChEts uRbains 35
RésEau MaROCain dE La GEstiOn dEs déChEts uRbains
40 état dEs LiEux sYnthétiquE dans LEs viLLEs MEMbREs du REMaM 41 RésEau MaROCain du tRansPORt PubLiC 11
RésEau MaROCain dEs anCiEnnEs Médinas 10 RésEau MaROCain du tRansPORt PubLiC

Programme CoMun Maroc,


42 Rapport d’activités 2010-2018
état des lieux de l’éclairage public dans les villes membres du ReMMe état des lieux de la gouvernance locale dans les villes membres du ReMaGP

1er catalogue de bonnes pratiques au Ce catalogue se présente comme une ressource méthodologique
profit des Communes marocaines. Il vise à pour toute Commune qui ambitionne de mettre en place des
travers sa démarche à mieux comprendre dispositifs de participation et d’implication des acteurs locaux,
les tenants et aboutissants de l’éclairage notamment les citoyens et la société civile, dans la gestion
public dans 7 villes du Royaume (Agadir, de la vie communale. Il représente un recensement des outils
Beni Mellal, Chefchaouen, Oujda, Rabat, Salé et des bonnes pratiques de gouvernance participative, il s’agit
et Tiznit) et fera appel à un enrichissement particulièrement d’assurer une plus grande transférabilité de
Réseau Marocain de la
par d’autres Communes intéressées par Gouvernance Participative ces expériences, en s’appuyant sur les démarches testées par
cet exercice de Benchmarking état des lieux synthétique dans les villes membres du ReMaGP
lesdites Communes pour la mise en place de ces mécanismes.
Septembre 2015 Direction Générale des
Collectivités Locales
Janvier 2018

 établissement d’un point info énergie


toujours dans le cadre de Jiha tinou et à l’exemple chaude. La CC réfléchit actuellement à la mise en œuvre
du modèle français de l’espace info énergie (EiE), la d’un éclairage efficace en énergie pour la mise en valeur
commune de Chefchaouen a installé le 22 avril 2014, un nocturne du site.
Point info énergie (PiE). Le PiE, hébergé par la Maison située sur les hauteurs de la ville, à quelques pas du camping
des associations, est un guichet de conseil et d’orientation municipal, la piscine répond à un besoin concret de loisirs

thématique 1 :
destiné au grand public. Les conseillers désignés par la des habitants et touristes de Chefchaouen, notamment du
Commune – susceptibles d’être renforcés en 2015 par une jeune public qui est visé par cette initiative.
association locale mobilisée dans le cadre du projet sudEP

Chefchaouen – ont bénéficié de formations sur les techniques d’animation


 Un diagnostic énergétique territorial, en vue du prochain
Le Conseil Municipal
et de conseil, ainsi que sur les chauffe-eaux solaires (face
des enfants - CMe
Jeunes et enfants
à l’intérêt du secteur hôtelier), tout en bénéficiant d’un PCd
stage d’immersion dans un EiE français, leur permettant au-delà du suivi des consommations énergétiques, le tbGE
de créer une plate-forme d’échange technique avec leurs représente une véritable opportunité pour la Commune de
Une ville engagée et tournée vers ses Projets et mesures relatifs à la maîtrise de homologues français et tunisiens. Chefchaouen pour améliorer sa gestion des données relatives tétoUan
Le PiE a été inauguré en 2014 et sa fréquentation est au patrimoine. Le recueil et la gestion systématique des
citoyens l’énergie actuellement estimée à 1 269 personnes (3,5 personnes données énergétiques patrimoniales seront complétés,
par jour) et 64 associations locales en 2014. une feuille de en 2015-2016, par un diagnostic énergétique territorial
située dans la région tanger tétouan, en plein cœur du  stratégie énergétique intégrée dans le PCd route a été établie pour augmenter son activité à travers permettant de préparer la mise en place du futur PCd
Rif, Chefchaouen est la seule Commune et le chef-lieu de une promotion active du conseil en énergie, destiné au « durable » qui intégrera en amont et de façon systématique Créer des mécanismes pour faire entendre la voix des enfants est d’autant plus important que les enfants ne peuvent pas
dans le cadre de Jiha tinou-phase pilote (2012-2014), public de Chefchaouen. et transversale, une réflexion sur la durabilité et la maîtrise
la province du même nom. Elle abrite une population de 57 participer aux élections, généralement réservées aux citoyens âgés de 18 ans et plus. Cela signifie que les enfants n’ont pas
la Commune de Chefchaouen (CC) a bénéficié d’un de l’énergie.
425 habitants, qui a évolué de 61 % cette dernière décennie, d’influence directe sur la sélection de leur leadership communautaire et que, formellement, les enfants ne sont pas en mesure
appui stratégique pour l’intégration des considérations
contre -18 % dans les 27 communes rurales de la province(1).  Une piscine municipale chauffée à l’énergie solaire de conférer un mandat politique.
énergétiques dans l’ensemble des 40 projets inscrits dans
ville aux atouts patrimoniaux et naturels incontestables, la
Par le chauffage solaire de sa piscine municipale en plein
 Plan de déplacement d’administration (Pda) - Mobilité
son Plan Communal de développement (PCd) qu’elle a En 2012, la Commune de tétouan remédie à cette situation en reconnaissant que les enfants ont le droit d’être entendus dans
«Perle bleue» accueille aussi entre 71 000 et 95 000 touristes durable
doté d’un préambule confirmant son engagement pour le air, la Commune souhaite élargir le temps de baignade de une variété de contextes, y compris dans leur Commune. L’étude de l’expérience du « Conseil Municipal des Enfants – CME »
nationaux et internationaux par an(2).
développement durable. 2 à 6 mois par an. une première au Maroc, la piscine « La ville de Chefchaouen est accidentée, étalée sur une de tétouan donne un aperçu sur les succès et les problèmes liés à la participation via un mécanisme dirigé par les enfants
Consciente de ses atouts ainsi que des défis qu’elle doit relever Cette intégration a consisté notamment en l’identification, solarisée » a vu le jour avec l’engagement de Chefchaouen colline, et le recours à la voiture est fréquent, voire dans les processus Communaux. L’objectif de la présente fiche est d’explorer les caractéristiques de ce modèle de participation
en matière d’urbanisme et de modernisation de ses services, la pour chaque action, des implications énergétiques dans Jiha tinou. systématique pour de nombreux fonctionnaires. C’est des enfants à la gouvernance locale pour prouver que les enfants peuvent participer avec succès à la prise de décision, non
Commune de Chefchaouen a décidé de faire de sa société civile potentielles, et la proposition de mesures permettant alors que les travaux de construction des bassins et bâtiments dans l’objectif de « mieux connaître pour optimiser » seulement dans leur environnement immédiat, comme leur famille et leur école, mais aussi dans leurs communautés, tant au
dynamique et du développement durable des alliés au service d’optimiser la maîtrise de l’énergie de façon transversale, ont été finalisés durant l‘été 2015, l’intégration de l’énergie les déplacements de son personnel que la CC a décidé niveau local que national.
de son territoire. Cette volonté s’incarne notamment dans le pour l’ensemble des actions programmées. solaire constitue la prochaine et dernière étape du projet. d’établir un Plan de déplacement de l’administration (Pda).
développement d’un éco-tourisme de plus en plus structuré et accompagnés par les services techniques de l’adEREE et de Ce dernier devra permettre, à terme, de réduire les coûts
conscient, au profit duquel elle a réussi à mettre en synergie GiZ (Coopération allemande pour le développement durable), et les temps de trajets (domicile-travail et déplacements
les atouts de son patrimoine, son fort ancrage rural et les
 suivi et maîtrise de la consommation énergétique du
partenaire stratégique de Jiha tinou, les décideurs de la professionnels), d’améliorer la gestion du parc de véhicules 1. description de la pratique
patrimoine
intérêts de sa population. La ville promeut plus généralement Commune ont opté pour (i) un champ de capteurs thermiques et d’améliorer ainsi la qualité de vie du personnel communal
une politique efficiente dans la gestion de ses ressources dans l’objectif de suivre, pour mieux maîtriser la Le CME est un organe consultatif créé à l’initiative du Conseil de la Commune de tétouan qui officialise la participation des
non vitrés (« moquette solaire ») pour le chauffage des tout en réduisant l’empreinte carbone liée à la mobilité
naturelles et de l’environnement à travers la valorisation de consommation énergétique de son patrimoine, notamment enfants dans la gestion des affaires locales. Composé de filles et de garçons élu-e-s, le CME les encourage à exercer leur
bassins, et (ii) des capteurs thermiques vitrés (« chauffe- administrative.
la diversité biologique de sa région, l’aménagement de son de l’éclairage public et des bâtiments communaux, la CC droit, d’exprimer leur opinion, d’être écouté et de participer aux décisions, afin de promouvoir le bien-être des enfants et des
eaux solaires ») pour l’eau chaude sanitaire des vestiaires. La Commune de Chefchaouen sera ainsi la seconde ville habitant-e-s.
territoire et l’organisation de campagnes de sensibilisation envisage la création, dans le cadre du Projet sudEP, d’une Ce choix a été basé sur l’examen préalable de plusieurs initiatrice de la démarche après agadir (cf. projet pilote
sur l’environnement, tout en impliquant la société civile dans comptabilité énergétique, basée sur un tableau de bord – scenarii technologiques développés par les experts associés Jiha tinou) qui procèdera dès 2015 au développement d’un
la conception et l’évaluation des projets de développement gestion énergétique communale, à l’exemple d’agadir (cf. au projet, suite à une évaluation des besoins précis en eau Pda et à la réalisation de mesures concrètes.
durable de la ville. projet pilote Jiha tinou). 2. Mise en contexte
En avril 2010, Chefchaouen a été proclamée «ville écologique» Le tbGE lui permettra de mener une comptabilité
à l’unanimité par son Conseil municipal. Elle est aussi membre de systématique et rigoureuse de ses consommations Les enfants possèdent des connaissances et des opinions sur leur vie et leurs expériences qui peuvent différer de celles que
énergétiques et de la guider dans ses décisions en faveur les adultes leur attribuent. Cependant, les adultes supposent souvent qu’ils savent ce que les enfants pensent et ressentent
l’association Marocaine des éco-villes (aMEv), dont elle abrite le
de la maîtrise de l’énergie, des ressources en électricité, et ne demandent donc pas leur avis lorsqu’ils prennent des décisions sur des sujets qui les concernent. C’est pourquoi, dans
siège. En matière de développement énergétique durable, la Com-
en eau et en carburants (et lubrifiants) et d’en calculer le contexte d’une décentralisation accrue, il est essentiel que les enfants ne soient pas négligés dans ce processus et que la
mune a marqué un engagement remarquable ces dernières années.
l’impact en matière d’atténuation des émissions de participation des enfants au niveau local soit fortement soutenue. À tétouan, comme dans la majorité des Communes au Maroc,
Chefchaouen a en effet été sélectionnée par l’agence de dévelop-
GEs. les problèmes des enfants n’étaient pas suffisamment visibles. Parmi les causes potentielles on peut citer :
pement des énergies Renouvelables et de l’Efficacité énergéti-
que (adEREE) pour participer au programme Jiha tinou – phase un logiciel informatique libre de droits (open source) • Les enfants sont perçus comme la responsabilité du ménage et non du gouvernement ;
pilote(3), visant l’appui aux politiques énergétiques locales durables sera adapté aux besoins spécifiques de la CC afin de lui • Le manque de sensibilisation sur l’impact des politiques publiques sur les enfants.
et la réalisation de projets pilotes. La ville contribue également aux permettre des analyses régulières susceptibles de guider la
échanges du Réseau Marocain de la Maîtrise de l’énergie (REMME). politique communale en matière de rénovation et de bonne Cette marginalisation des problèmes des enfants ne peut être résolue que si les enfants reçoivent une plus grande attention et
En février 2015, la Commune, appuyée par les associations GEREs, gestion énergétique interne à l’administration. priorité dans l’agenda public. une façon d’y parvenir est de soutenir la participation active des enfants dans leurs communautés.
aMEv et idE-E, s’est lancée dans la mise en œuvre du Projet ainsi, l’idée de créer le CME à tétouan est née de la nécessité de s’assurer que les enfants soient bien reliés à la société
européen sudEP-south pour lequel elle a été sélectionnée aux environnante selon une approche d’institutionnalisation de leur participation.
côtés de 11 autres villes du sud de la Méditerranée.

1- RGPh 2014
2- diagnostic général de l’activité économique de Chefchaouen mené en 2014 par l’association locale ated (association tallasemtane pour l’environnement et
le développement)
3- stratégie conjointement soutenue par la GiZ, l’adEME, REPiC (Coopération suisse), l’institut pour le développement, l’Environnement et l’énergie (idE-E) et
le Forum European Energy award (EEa).
RésEau MaROCain dE La MaÎtRisE dE L'énERGiE - REMME 17 18 RésEau MaROCain dE La MaÎtRisE dE L'énERGiE - REMME 6 CataLOGuE dEs bOnnEs PRatiquEs 7
RésEau MaROCain dE La GOuvERnanCE PaRtiCiPativE

informations techniques générales Répartition des horloges par type


éclairage public : vers une stratégie durable et globale
nombre de compteurs 43
nombre de coffrets 48
3. Finalité et objectifs Lors de ces premières élections, 220 candidat-e-s se sont présentés aux élections et 55 d’entre eux/elles ont été élu-e-s. Les
La gestion de l’éclairage public de la CC a été déléguée à  diagnostic de l’éclairage public et analyses spatiales 89% horloges électriques enfants ont été impliqués dans l’organisation et la supervision de cet exercice, la Commune et les partenaires se sont limités
l’OnEE, jusqu’à 2013 pour un coût annuel forfaitaire de 3 320 nombre d’horloges 47 Le CME a plusieurs objectifs importants : à fournir une assistance pour le bon déroulement.
après avoir repris la gestion du parc de l’éclairage public, la
MMad. suite à un audit effectué en 2011 par la coopération Puissance installée (kW) 511
CC s’efforce de mettre à jour le diagnostic réalisé en 2010, Répartition des membres du 1er CME
espagnole, à la demande de la CC, la collectivité a souhaité
grâce à un appui conjoint de GiZ, de l’agence française de nombre de points lumineux 3311 La promotion de la La promotion du rôle Le CME est le lieu où La contribution à la
reprendre la gestion de l’EP à son compte en 2014, en faisant
l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie (adEME) et participation des enfants : des enfants dans le les enfants apprennent création de leaders
appel à des microentreprises de la ville de tétouan pour en 600
de l'idE-E. nombre de points lumineux en médina 89% horloges astronomiques le CME se veut un espace développement de leurs les processus publics plus sensibles Education informelle = 4%
assurer l’entretien et la maintenance. solution provisoire lui
Les données recensées seront exploitées, entre autres, dans Consommation moyenne en kWh où les enfants discutent communautés et au démocratiques et se aux problèmes des
permettant d’économiser sur sa facture annuelle, mais qui s’est 1 921 561 kWh Education formelle* = 75%
le cadre d’un système d’information Géographique (siG) qui (2013) certains des problèmes Conseil communal en préparent à devenir des enfants dans un
avérée difficilement gérable en interne suite, notamment, à
facilitera leur mise à jour et la future gestion du parc, auxquels ils sont les aidant à acquérir citoyens actifs. système démocratique Formation professionnelle = 4%
l’élargissement du périmètre de la Commune et à l’intégration
tout en permettant une mise en perspective des données confrontés, où ils sont un statut légitime de participatif.
de nouveaux quartiers à équiper. informés de ce qui est représentants des intérêts Situation de handicap** = 5%
de l’éclairage par rapport à d’autres plans urbanistiques,
C’est dans l’objectif de moderniser son parc d’éclairage et architecturaux et de mobilité urbaine. fait pour leur bénéfice, et des enfants au niveau
d’en optimiser la gestion que la Commune de Chefchaouen où ils peuvent exprimer local et en plaidant pour Situation difficile = 5%
(CC) s’engage dès 2015 dans une approche intégrée lui leurs opinions. la priorisation de leurs
 optimisation de la gestion et maintenance besoins.
Représentant au
permettant : parlement de l’enfant*** = 7%
- (i) de garantir la qualité et d’acquérir une meilleure À partir du diagnostic, la CC sera en mesure de formuler
maîtrise du service rendu ; des objectifs en matière de performance (permettant
- (ii) de réduire sa facture énergétique et à terme, l’établissement d’un Contrat de Performance
- (iii) d’optimiser la gestion et la maintenance du parc. énergétique) et d’établir un véhicule de gestion chargé 4. Processus de mise en œuvre et gestion
de la modernisation et maintenance du réseau. dans cet * : 71% issu-e-s de l’enseignement public, 29% de l’enseignement privé.
À Chefchaouen, la facture énergétique de l’éclairage public objectif, la CC souhaite innover en créant une société de
** : Dont un enfant en situation de handicap physique.

se situe aux alentours de 3,5 Millions de Mad, répartie entre développement Local (sdL) « patrimoniale » sur fonds
CoMMent MettRe en ŒUvRe ? *** : Autisme, surdité, cécité.

l’entretien, l’extension et la consommation, ce qui représente 100% publics, structure encore à l’étude qui assurerait
10% du budget communal. entre autre la gestion de l’éclairage public (en plus des En 2012, la Commune de tétouan a proposé la création d’un organe consultatif permanent
pour faire entendre la voix des enfants. La particularité de ce Conseil au Maroc se remarque 2. élection des membres de chaque structure du CMe
voiries et des espaces verts).
Répartition des postes budgétaires relatifs à l’eP à deux niveaux :
 Lectures contradictoires pour maîtriser la facture • La création : la Commune de Tétouan a créé elle-même le Conseil, tandis que les autres Répartition des membres du CME selon le genre et les missions
expériences existantes ont été réalisées conjointement avec l’UNICEF ;
depuis la reprise de la gestion du parc de l’éclairage Bureau Présidents des commissions Membres des commissions
39,16% Consommation • Le format : la Commune de Tétouan a choisi de créer un Conseil Municipal des Enfants
public, la CC procède d’une manière régulière au contrôle indépendant de celui des jeunes, alors que dans les autres Communes, le CME est rattaché
des consommations d’électricité par compteurs. il s’agit au Conseil des Jeunes sous forme de « Conseil Municipal des Enfants et des jeunes ».
25
d’une mesure d’analyse contradictoire simple permettant de
Extension 32,53% vérifier les montants facturés par l’OnEE, en procédant à leur Les CME sont des structures initiées par des adultes dont les enfants vont assurer la
comparaison avec les consommations réelles affichées. gestion, afin de partager leurs préoccupations et faire entendre leur voix. À noter que ce sont 14
28,31% Entretien
toutefois, quand il s’agit du contrôle des anciens les seules organisations dirigées par les enfants dans leur région(1).
transformateurs, cette tâche devient plus difficile, l’OnEE 6
4 5
source : CC disposant des clés des coffres où se situent encore les
anciens compteurs. 1
1. élection des membres du CMe de tétouan
Filles Garçons
En décembre 2012, la Commune, en collaboration avec la délégation du Ministère de l’éducation nationale à
tétouan et les associations locales pour l’enfance, ont défini les critères de candidature au CME :
Caractéristiques techniques • Avoir un parcours académique excellent ; En présence du Président du Conseil de la Commune, du délégué du Ministère de l’éducation nationale à tétouan, des tuteurs des
enfants et de la presse, les 55 membres élu-e-s se sont réuni-e-s début janvier 2013 pour la première session du CME, afin de :
• Excellence académique ;
distribution des points lumineux approuver la charte du CMe.
• Disposer d’un sens des responsabilités envers les autres enfants.
type nombre Puissance emplacement élire le président du CMe : 10 membres ont candidaté pour cette position et ont défendu leur programme pour ce premier mandat
de là, la Commune s’est tournée vers les établissements scolaires afin qu’ils proposent ?? des candidats aux élections. auprès d’un public composé de garçons et de filles de leur Commune, membres du CME. une jeune fille de 15 ans a remporté
622 80 -
MhP (Mercure) bien que la sélection initiale des candidats au CME ait été faite par des adultes, la Commune a fait en sorte de respecter les ces élections.
205 125 Ruelles
principes de : élire les membres du bureau : 19 candidatures, 10 élu-e-s.
44 400 -
Constituer les commissions et élire leur président : le reste des membres se sont répartis entre les commissions du CME en
shP (sodium) 802 250 artères principales (1) la démocratie, qu’elle a essayé d’inculquer à ces (2) de représentativité, pour représenter au mieux cette
choisissant celle dans laquelle ils souhaiteraient travailler avant d’élire un président dans chaque commission.
enfants à travers l’organisation des élections pour choisir catégorie de la société, en intégrant certains cas au
691 150 artères secondaires
les membres du Conseil parmi les candidat-e-s processus comme les enfants handicapés, les enfants
793 70 artères secondaires placés en institutions de bienfaisances, les enfants issus de
autres types 154 - quartiers périphériques la formation professionnelle, les enfants sans famille, etc.
La présence féminine, à hauteur de 63,6%, s’explique par l’excellence académique parmi leurs pairs ainsi qua
par une volonté manifeste d’avoir une responsabilité et de volontariat.

1- si l’on compare avec les associations locales axées sur les enfants, les Conseils Municipaux des Enfants sont un forum par lequel les enfants se rencontrent
en l’absence des adultes où ils ont la possibilité de discuter librement des problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien.

19 20 RésEau MaROCain dE La MaÎtRisE dE L'énERGiE - REMME 8 9


RésEau MaROCain dE La MaÎtRisE dE L'énERGiE - REMME RésEau MaROCain dE La GOuvERnanCE PaRtiCiPativE CataLOGuE dEs bOnnEs PRatiquEs

9 ème axe
Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 43
b. série de Fiches sur les bonnes pratiques de gestion communale

thème Intitulé de la fiche

Caractérisation des déchets

Gestion des déchets Intégration socio-économique des récupérateurs informels

Tri à la source

Système de Classification des Constructions Menaçant Ruine

Approche sociale de gestion des Constructions Menaçant Ruine

Embellissement participatif des espaces publics et des habitations de la médina


Médina
Création de circuits touristiques dans la médina

Animation culturelle valorisant le patrimoine historique et/ou capital immatériel

Stratégie de développement / Feuille de route de réhabilitation de la médina

Approche intégrée d’aménagement des carrefours

Diagnostic et amélioration d’une ligne de bus

Mobilité et accessibilité dans la médina


transport public
Intégration de pistes cyclables

Tableau de bord pour le suivi des services TP délégués

Intégration de la dimension sécurité dans la planification des déplacements urbains

Programme CoMun Maroc,


44 Rapport d’activités 2010-2018
thème Intitulé de la fiche

Application du SIG à la gestion de l’éclairage public

Diagnostic de l’Éclairage Public

Mise en place d’un système de management de l’énergie (selon ISO 50 001)


énergie
Suivi de la consommation énergétique

Application de la norme obligatoire 13201 de l’Éclairage Public

Maintenance préventive de l’Éclairage Public

Concertations citoyennes

Amélioration des espaces et des conditions d’accueil des citoyen-ne-s

Espace services dédiés aux citoyen-ne-s

Services de promotion du tissu association

Gouvernance
Service permanent de réception des citoyen-ne-s par les élu-e-s
participative

Gestion des réclamations et des plaintes

Instance de concertation : Conseil des jeunes et de l’enfant

Concours d’idées des jeunes

Budget participatif
30
FiChes de bonnes PRatiQUes

9 ème axe
Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 45
C. Guides et manuels

ReMaGdU
titre Couverture description année

Expériences pilotes de Tri à la source des expériences


pilotes de tri à la
source des déchets
Guide qui dresse un état des lieux, fait une analyse de quelques expériences privées et publiques de collecte
déchets ménagers et déchets assimilés au Maroc. Février 2015
ménagers et
déchets assimilés
au Maroc
biLan, oRientations
sélectives des déchets ménagers et assimilés (DMA), et propose aussi des modèles de projets communaux de
Bilan, Orientations générales & Recommandations
GénéRaLes &
ReCoMMandations
PRatiQUes

tri à la source et de collecte sélective des DMA.


pratiques

Cadre de
Guide qui fournit des clefs de compréhension et des pistes de réflexions sur la manière de concevoir, de
Cadre de réflexion pour la conceptualisation penser et de mettre en œuvre une démarche de tri des déchets ménagers urbains en amont de leur collecte,
réflexion pour la
conceptualisation et
mise en œuvre de

Janvier 2015
l’approche tri à la
source locale des

et mise en œuvre de l’approche tri à la source tout en apportant des éléments de réponse à deux questions principales : Pourquoi effectuer le tri des
déchets ménagers
et assimilés

?
locale des déchets ménagers et assimilés déchets en amont dans les villes marocaines ? Comment effectuer le tri des déchets en amont à l’échelle
d’un quartier ?

Devant le défi de la gestion des déchets ménagers et assimilés que rencontre le Maroc, plusieurs Communes
Essais de caractérisation des déchets ménagers se sont engagées dans l’expérimentation de protocoles de caractérisation au niveau de leur territoire. On
et assimilés réalisés au Maroc. Résultats, retrouve dans ce document un cadre référentiel des expériences de caractérisation de déchets menées par Juillet 2017
synthèse et recommandations les collectivités territoriales avec l’appui de leurs partenaires, les étapes du déroulement d’une campagne de
caractérisation de déchets, ainsi que la description des protocoles adoptés.

Programme CoMun Maroc,


46 Rapport d’activités 2010-2018
titre Couverture description année

Guide destiné aux responsables de la gestion des déchets au niveau des collectivités locales. Il retrace
de manière synthétique l’objectif d’une étude socio-économique des récupérateurs informels dans les
Guide d’enquêtes socio-économiques sur les
décharges, l’approche méthodologique préconisée, et les résultats escomptés. Il propose des canevas types Décembre 2017
récupérateurs informels dans les décharges
d’enquêtes pour les différentes catégories de récupérateurs (récupérateurs des matières valorisables,
récupérateurs•éleveurs et grossistes/intermédiaires).

Ministère délégué auprès du Ministre de l’Énergie, Ministère de l’Intérieur


des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargé Direction Générale des Collectivités Locales
de l’Environnement Direction de la Formation Direction de l’Eau
&
des Cadres Administratifs et de l’Assainissement
et Techniques

Manuel technique pour la formation des Ouvrage technique qui reprend les 4 modules de formation (contexte de la gestion des DMA, étude et montage
formateurs en gestion intégrée des déchets MANUEL TECHNIQUE POUR LA FORMATION
DE FORMATEURS EN GESTION INTÉGRÉE DES
des service de collecte et nettoiement, tri à la source et collecte sélective, filière de traitement et de Novembre 2015
ménagers et assimilés(3) valorisation des déchets).
DÉCHETS MÉNAGERS ET ASSIMILÉS
Manuel 1/2

1
Ministère délégué auprès du Ministre de l’Énergie, Ministère de l’Intérieur
des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargé Direction Générale des Collectivités Locales
de l’Environnement

Manuel pédagogique pour la formation des


Direction de la Formation Direction de l’Eau
&
des Cadres Administratifs et de l’Assainissement
et Techniques

formateurs en gestion intégrée des déchets Ouvrage pédagogique destiné à expliquer les techniques de formation (rôle du formateur, méthodes, prise de
Novembre 2015
ménagers et assimilés(3) MANUEL PÉDAGOGIQUE POUR LA
FORMATION DE FORMATEURS
Manuel 2/2
parole en public, outils de communication, situations difficiles, préparation et évaluation de la formation)

(3) En collaboration avec le programme PGPE GIZ. 9 ème axe


Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 47
ReMaM
titre Couverture description année et langue

Outil d’aide à la conduite et à la gestion des programmes d’intervention sur les habitations menaçant ruine dans les médinas
intervention sur les habitations intervention sur
Juin 2014,
marocaines. Ce manuel englobe un ensemble de fiches de bonnes pratiques des villes membres du réseau ainsi que d’autres
les habitations
menaçant ruine
dans les

menaçant ruine dans les Traduction :


anciennes
médinas
ManUeL de bonnes PRatiQUes

informations telles que le cadre juridique régissant les habitations menaçant ruine, l’intervention dans le cadre de la police
anciennes médinas décembre 2016
administrative et l’intervention dans le cadre d’une vision de réhabilitation.

Plusieurs expériences pertinentes dans le domaine de l’intervention sur les habitations menaçant ruine ont été développées
Octobre 2014 +
Action sociale et interventions sur action sociale et
par des villes marocaines dont Fès, Marrakesh, Casablanca, Tétouan, Ouarzazate. Ce guide se réfère essentiellement à
Mise à jour du
interventions sur
les habitations
menaçant ruine

les habitations menaçant ruine l’expérience menée au sein de la médina de Fès. Il a pour objectif de lister, dans une forme synthétique et concise, les
dans les
anciennes médinas
ManUeL de bonnes PRatiQUes

cadre législatif en
dans les anciennes médinas principes, les démarches et les outils d’une bonne approche sociale du contexte de l’intervention de résorption de l’habitat
décembre 2016
menaçant ruine.

Publié par :
Le Maroc jouit d’un potentiel culturel et patrimonial considérables, les médinas marocaines se distinguent par leurs tissus
atypiques et un cachet authentique. Une authenticité que le tourisme culturel recherche et convoite. En effet, il est pertinent
Conception et aménagement de développer un tourisme culturel au sein de ces centres historiques, en vue de les dynamiser et d’en développer leur
Conception et
aménagement
Février 2017 (Fr),
des espaces publics et circuits attractivité.
des espaces
publics et

Décembre 2017
circuits
touristiques
dans les

touristiques dans les médinas Médinas


Ce guide met en exergue les thématiques liée aux défis d’aménagements des anciennes bâtisses ainsi que des orientations
(Arabe)
ManUeL de bonnes PRatiQUes

pratiques pour doter les médinas de circuits touristiques. Ce guide s’adresse aux différents intervenants des médinas,
aux techniciens et autres gestionnaires de l’espace médinal, il présente des recommandations et pistes méthodologiques
susceptibles d’adaptations et d’améliorations.
Direction Générale des
Collectivités Locales

Gestion
de projet au sein
des médinas
RéFéRentieL

Guide qui a pour objectif d’appliquer la gestion de projets au contexte des anciennes médinas. Il donne une approche
Gestion de projets dans les
méthodologique pour la conception des projets et aussi des exemples pour calculer un ensemble de paramètres. Février 2017
anciennes médinas
Le document contient aussi une analyse des risques possibles et une boite à outils pratiques

Direction Générale des


Collectivités Locales

Programme CoMun Maroc,


48 Rapport d’activités 2010-2018
titre Couverture description année

Publié par :

L’animation
culturelle
Le patrimoine de nos tissus anciens gagnerait indéniablement à être valorisé et mis au cœur d’une politique de
L’animation culturelle dans redynamisation bien réfléchie. En effet, pour le Maroc, le patrimoine pourrait constituer un vecteur de développement
dans les médinas

Juillet 2017
GUide MéthodoLoGiQUe

les médinas conséquent qu’il ne faut certainement pas marginaliser. À cet effet, la culture pourrait représenter une bonne démarche de
gestion du patrimoine et des richesses qu’il recèle.
Direction Générale des
Collectivités Locales

9 ème axe
Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 49
ReMatP
titre Couverture description année

Comparaison du service public de transport urbain par autobus, entre les villes d’Agadir, Casablanca, Fès,
Le seRviCe de
tRansPoRt PUbLiC
URbain
diagnostic
comparatif dans

Le service de transport public urbain - Diagnostic Marrakech, Rabat-Salé-Témara et Tanger. L’objectif de ce guide est de doter les différentes institutions
six agglomérations
marocaines

Avril 2015
comparatif dans six agglomérations marocaines d’informations et de bases de données pouvant appuyer les différents niveaux de management en terme de
gestion et de prise de décision.

Aménagement des carrefours


Guide qui présente le rôle et la démarche d’une étude d’aménagement des carrefours, le diagnostic, les
en milieu urbain
aménagement
des carrefours
en milieu urbain

contraintes et objectifs, ainsi que des propositions d’amélioration et cas pratiques (Oujda). Mai 2016

Direction Générale des


Collectivités Locales

Amélioration des performances des transports amélioration des


performances du
Guide qui présente une démarche globale pour penser la performance des transports publics. Il englobe aussi
publics
transport public
un cas pratique appliqué à la ville de Kénitra. Décembre 2016

Direction Générale des


Collectivités Locales

La mise en place d’un plan de stationnement demeure aussi un moyen incontournable pour la régulation des
flux de circulation. Il s’agit d’un levier qui permet de répondre aux besoins des usages et des riverains en
Élaboration et mise en œuvre des plans de circu-
matière de mobilité. La demande en matière de stationnement est généralement plus importante en centre Novembre 2017
lation et stationnement
ville, étant donné la densité des activités économiques, ce qui implique l’urgence d’une gestion optimisée
des espaces de stationnement et des flux de circulation.

Le guide vise à partager avec les Communes les connaissances en matière de développement des modes
doux et de la sécurité routière (sécurisation des modes les plus vulnérables) en milieu urbain. Les thèmes
Modes doux et
sécurité routière

Modes doux et sécurité routière Mars 2018


abordés concernent le contexte marocain et les enjeux en terme de valorisation des modes doux. Le guide
décrit aussi leur planification, tout en soulignant les bonnes pratiques nationales et internationales.
Direction Générale des
Collectivités Locales

Programme CoMun Maroc,


50 Rapport d’activités 2010-2018
ReMMe
titre Couverture description année

Guide de mise en place d’un Système


Guide qui identifie les apports du SIG à l’éclairage public, les étapes de sa mise en place, les coûts et les
Guide de mise en
place d’un
système

d’Information Géographique (SIG) pour la gestion


d’information
Géographique (siG)
pour la gestion de
l’éclairage public
dans les Communes
investissements requis, ainsi que les facteurs d’échecs et de réussite d’un projet SIG, en se basant sur les Mars 2015
de l’éclairage public dans les communes
marocaines

expériences des Communes ou des organismes publics au niveau national.


marocaines

Le présent document s’adresse principalement aux collectivités locales au Maroc, et plus spécifiquement
aux responsables de l’éclairage public. Il a pour objectifs de vulgariser le contenu des 4 parties de la norme
Manuel d’utilisation de la norme 13 201 de
13 201 en expliquant les objectifs de ladite norme, le domaine d’application, les implications techniques et Novembre 2017
l’éclairage public
financières, ainsi que son apport à la conception de projets d’éclairage public et à la maîtrise de l’énergie
dans ce secteur.

Guide ayant pour objectif de satisfaire le besoin des responsables de l’éclairage public en termes
d’identification des outils de gestion faciles à mettre en place et permettant de maîtriser la consommation
énergétique dans l’éclairage public. Chaque outil est décrit en termes d’objectifs, démarche d’application,
Outils de maîtrise de l’énergie dans l’éclairage
moyens requis, résultats attendus et expériences Les outils proposés dans ce document sont : Décembre 2017
public
• Le diagnostic énergétique des réseaux d’éclairage public par coffret
• Le tableau de bord de suivi des consommations énergétiques
• Le Tableau de Bord - Gestion Énergétique Communale

Le présent guide s’adresse aux collectivités locales et plus spécifiquement aux responsables de l’éclairage
Guide de la maintenance
public. Il a pour objectif de présenter les principales actions à adopter afin d’assurer une maintenance Janvier 2018
de l’éclairage public
optimisée et améliorer ainsi le rendement qualitatif et énergétique de l’éclairage public.

9 ème axe
Capitalisation et diffusion
des pratiques innovantes 51
titre Couverture description année

Module de formation qui vise une initiation pratique au (SIG) appliqué à la gestion de l’éclairage public :
support de
• Savoir pourquoi et comment mettre en place un SIG
Support de formation et d’initiation aux Systèmes
formation et
d’initiation
aux systèmes

• Maîtriser la terminologie et acquérir la culture générale de base nécessaire à la mise en place d’un SIG
d’information
géographique

d’Information Géographiques (SIG) appliqués à la Décembre 2014


siG appliqués
à la gestion de
l’éclairage public

et la manipulation de l’outil SIG


gestion de l’éclairage public
• Créer, acquérir, manipuler, sauvegarder des données dans un SIG
• Maîtriser la restitution et la diffusion des résultats d’un projet SIG

Fondamentaux
de l’éclairage
public
« Les fondamentaux de l’éclairage public » synthétise les principales notions de bases de l’électricité et de
Les fondamentaux de l’éclairage public l’éclairage, décrit les composants principaux d’un réseau d’éclairage public et explique comment éclairer un Mars 2018
espace public.

Direction Générale des


Collectivités Locales

Modes de
gestion de
l’éclairage
Le guide s’adresse aux collectivités locales et plus spécifiquement aux responsables de l’éclairage public. Il
Modes de gestion de l’éclairage public public
a pour objectif de présenter les principaux modes de gestion et d’organisation de l’éclairage public par les Mars 2018
Communes.

Direction Générale des


Collectivités Locales

Mise en place

Mise en place d’un système de management d'un système de


management
de l'énergie dans
Le guide met en exergue le système de management de l’énergie conforme à la norme ISO 50 001.
de l’énergie dans l’éclairage public conforme Il met en valeur la nécessité d’amélioration continue de la maîtrise des consommations permettant ainsi Mars 2018
l'éclairage
p u b l i c
conforme à
la norme

à la norme ISO 50 001 aux collectivités territoriales ou autres structures de réaliser des économies d’énergie pérennes

Direction Générale des


Collectivités Locales

Programme CoMun Maroc,


52 Rapport d’activités 2010-2018
ReMaGP
titre Couverture description année et langue

Juin 2017,
Ce guide vise à apporter des clefs de compréhension et des pistes de réflexions, une des approches
version française,
Guide sur la codécision au niveau communal. Exemple du pour instaurer la codécision à l’échelle communale. Il s’adresse aux acteurs de la ville responsables
Budget Participatif de la gouvernance participative locale et/ou préoccupés par l’implication des citoyens et citoyennes,
Juillet 2017,
en particulier les personnes des Communes.
version arabe

Le CadRe
LéGisLatiF et
RÈGLeMentaiRe

Le cadre législatif et réglementaire de la gouvernance de La


Document qui retrace le volet législatif et réglementaire de la gouvernance participative au Maroc
©C
oMun

GoUveRnanCe
PaRtiCiPative
LoCaLe Janvier 2017
participative locale et qui s’inspire d’autres contextes (européens).
© Ute Grabowsky

Direction Générale des


Collectivités Locales

53
Contribution au dialogue transfrontalier /
10 ème
axe
sous-régional / maghrébin

Pendant la période 2010-18, le Programme a organisé un total de 12 événements et/ou initiatives promouvant le dialogue transfrontalier entre les villes du Maghreb central, avec
la participation des Communes partenaires marocaines et/ou des acteurs institutionnels oeuvrant dans le domaine du développement urbain :

événement Lieu et date Participants marocains


Séminaire sur la Participation citoyenne dans la planification urbaine Tunis, mars 2013 4 Villes marocaines (Tiznit, Chefchaouen, Tétouan et Salé)

séminaire «villes et changement climatique» sur le bilan Carbone Sfax, septembre 2013 6 Villes marocaines (Agadir, Chefchaouen, Ouarzazate, Oujda, Rabat et Tiznit)

Lancement du Réseau gestion déchets (WAMA•NET) des villes tunisiennes Tunis, novembre 2013 1 Ville marocaine (Tanger)

voyage d’études autour de la gestion déchets Kehl, octobre 2015 4 Villes marocaines (Tiznit, Agadir, Tétouan, Fès)
• 2 Représentants de la DGCL, 1 de la Culture
voyage d’études sur la Réhabilitation du patrimoine historique Tunis et Sousse, novembre 2014
• 6 Villes marocaines (Fès, Salé, Meknès, Essaouira, Tétouan, Tiznit)

Programme de formation «Baladiya» •


Berlin, depuis 2013 32 cadres marocains
nouvelles approches du développement urbain
• M. le Wali, Directeur général DGCL
voyage d’études sur les association et structures de soutien des villes Cologne, mai 2014
• Représentants de la DGCL, AMPCC, INAU
• Tanger, juillet 2016
Cycle de formations «Climate Financing » (en partenariat avec le Fonds Mondial • 14 Villes marocaines (Agadir, Casablanca, Marrakech, Fès, Kénitra, Rabat,
• Rabat, septembre 2016
pour le développement des villes, i4CE et Climate•KIC) Salé, Tanger Chefchaouen, Oujda, Tétouan, Tiznit, Taroudant, Beni Mellal)
• Marrakech, novembre 2016
1er Forum des villes maghrébines et allemandes • 20 Présidents de Conseils communaux
Berlin, février 2015
«Mise en réseau des villes • facteur de succès» • M. le Gouveneur DEA et 1 autre représentant de la DGCL
2ème Forum des villes maghrébines et allemandes • M. le Gouverneur DPAT, 4 Représentants de la DGCL
Bamberg, septembre 2016
«Coopération décentralisée entre villes maghrébines et allemandes» • 5 Villes marocaines (Azilal, Beni Mellal, Benslimane, Chefchaouen, Guelmim)
Cycle de Formations aviteM Marseille, Tunis, Hambourg : avril,
• 6 cadres marocains
«transitions métropolitaines : du projet à l’action» septembre et décembre 2017

Programme CoMun Maroc,


112
PaRtiCiPants MaRoCains
54 Rapport d’activités 2010-2018
Conclusion

Au cours de sa mise en œuvre, le Programme CoMun a fait l’objet de plusieurs évaluations tant avec une perspective régionale / maghrébine qu’avec un focus spécifique sur le Maroc.
Les rapports principaux en version originale et/ou en résumé peuvent être visualisés sur les annexes (voir Annexe 3 pour la version syntéthique de la dernière évaluation de 2016). Une
évaluation finale du Programme CoMun dans sa dimension régionale se tiendra en avril 2018 en coopération avec les Partenaires institutionnels, notamment la DGCL pour le Maroc.
Cet exercice se focalisera sur les leçons tirées au niveau des trois pays du Maghreb pendant plus de 8 ans de mise en œuvre tout en prospectant les possibilités de consolider et
pérenniser ses interventions. Parallèlement, la composante marocaine du Programme a mené régulièrement des enquêtes de satisfaction au niveau de ses partenaires communaux, lors
des rencontres de réseautage organisées tout comme à la fin des cycles de réseautage (voir Annexe 4 pour les rencontre de 2016). Le rapport de l’«Enquête sur l’utilité du réseautage»
menée conjointement en 2016 avec la DGCL peut être examiné en Annexe 5.

En termes d’effets enregistrés, le Programme a pu impacter sur 4 niveaux :

Prise de Création de
Renforcement des
connaissance de Application de modèles
compétences
nouvelles pratiques pratiques
techniques et
approches de innovantes de gestion
managériales
gestion

meilleure orientation des identification de amorce de processus de changement impulsion d’effets multiplicateurs
Communes pour la prise solutions à des et d'amélioration des services offerts et de l’émulation entre villes
de décisions stratégiques défis récurrents par les Communes

(1) L’ensemble des 180 membres réguliers (cadres (2) Ces mêmes 180 membres ont également (3) Selon l’étude «Enquête sur l’utilité du réseautage» (4) La capitalisation de plus de 30 modèles de
et élus) des Réseaux thématiques ont pu prendre bénéficié d’un renforcement de leurs compétences de 2017, 22 des 27 communes partenaires ont gestion tirés soit des échanges et des formations
connaissance de nouvelles approches de gestion techniques et managériales surtout à travers déclaré avoir mis en application un total de 119 au sein des réseaux soit de la mise en œuvre directe
dans le cadre des nombreux événements offerts les formations offertes dans le cadre des pratiques de gestion inspirées par les réseaux dans les villes, ont fait l’objet de 35 publications à
dans le cadre du réseautage, contribuant ainsi à réseaux thématiques, mais aussi à travers un thématiques, dont 52 accompagnées directement caractère pratique qui sont mises à la disposition
une meilleure orientation de leur Commune respec- accompagnement technique direct. par le Programme (à savoir 29 approches de gestion de l’ensemble des collectivités territoriales
tive dans la prise de décisions stratégiques dans dans le cadre de «CoMun», 7 projets dans le cadre marocaines en vue de leur multiplication.
les 5 domaines d’intervention. du volet «Dialogue Citoyen» et 16 projets urbains
dans le cadre de «Coopération décentralisée»).

55
En termes de perspectives, le Projet «Coopération Décentralisée» continuera à soutenir les 16 villes partenaires au Maroc, comme celles des deux autres pays partenaires, tout
en consolidant voire élargissant le partenariat avec les villes allemandes. L’ensemble des 16 projets feront l’objet d’évaluations à mi-parcours, processus qui a déjà été entamé
depuis novembre 2017. En fonction des besoins exprimés par les villes partenaires marocaines, les projets urbains en cours pourraient, le cas échéant et selon les possibilités, être
reconduits en vue d’approfondir, consolider et pérenniser les actions déjà réalisées.

«Coopération décentralisée» continuera également à coopérer avec l’ensemble des projets GIZ dans les secteurs de l’énergie, l’environnement et surtout de la gouvernance œuvrant
au niveau des collectivités territoriales, notamment avec les Projets réalisés en étroite collaboration avec la DGCL.
- «Promotion de la gestion de proximité dans les Communes» : Les 10 communes partenaires de ce Projet continueront en tant que membres du Réseau Marocain de la
Gouvernance Participative à échanger et à coopérer sur les thèmes de l’implication citoyenne.
- «Appui à la Régionalisation Avancée» : La coopération lancée en 2018 autour du projet urbain de Taroudant (Stratégie de développement de l’ancienne médina) s’est traduite
du côté du nouveau Projet ARA par un financement de l’élaboration participative du plan d’action multisectoriel et une forte implication des acteurs régionaux ; d’autres formes
de coopération sont prévues visant une transposition d’approches au niveau régional.
- Secteur GIZ Énergie / Projet DKTI : Cette coopération s’est axée en 2018 sur le projet de Ouarzazate (Diagnostic de l’éclairage public) et a également vu un co-financement
du Projet DKTI, surtout pour la mise en oeuvre du diagnostic en question. Cela s’inscrit dans le cadre d’une synergie datant de plusieurs années et touchant la promotion de
l’efficacité énergétique dans les villes membres du REMME.

Programme CoMun Maroc,


56 Rapport d’activités 2010-2018
annexe 1 : Modèle de résultats CoMun Maroc
annexes
(atelier DGCL•GIZ, janvier 2016)

Le gouvernement met à
Les mécanismes, outils et bonnes pratiques de disposition les ressources
décentralisation sont mis en œuvre financières et humaines
nécessaires pour les communes

Les autorités gouvernementales


concernées utilisent l’expertise
Le secteur privé Les communes au Maghreb sont du projet pour mettre en œuvre
s’engage sous
renforcées en tant qu’acteurs du la décentralisation
forme de PPP
développement durable C1 Le dialogue régional (maghrébin)
entre les acteurs impliqués dans
l’autonomie de gestion local s’est
intensifié

a9 Les communes offrent des


services plus accessibles et b6 L’aMPCC est consolidée
efficaces
a5 Les mécanismes de
gouvernance participative et
redevabilité sont inscrits dans
l’action communale
a7 Les communes appliquent a6 L’intercommunalité entre
les bonnes pratiques et
communes est renforcée b5 L’aMPCC offre des services
standards de base appropriés à ses membres b4 L’aMPCC plaide en faveur
a4 Les communes impliquent (formation, réseautage, des intérêts des communes
davantage les citoyens et la informations)
société civile dans la gestion
des affaires locales a3 Les bonnes pratiques a2 Les villes pratiquent la
élaborées par les communes coopération décentralisée avec
partenaires continuent à être des villes allemandes
diffusées (généralisation)

d2 L’engagement des femmes b3 L’aMPCC facilite la


dissémination de bonnes
élues dans la gestion des
affaires locales est renforcée a1 Les communes échangent a8 des standards de base pratiques
des bonnes pratiques au niveau de services municipaux et de
national (communes, régions), participation et transparence
maghrébin + internat. (réseaux) sont définis
d1 Les opportunités de b1 L’aMPCC dispose d’une
participation des jeunes se sont stratégie claire et d’une
améliorées dans les communes a0 Les communes développent e3 L’aMPCC et les régions organisation interne efficace
des projets innovateurs dans développent une stratégie de
les domaines gestion urbaine et renforcement de capacités des cadres
dev. participatif et élus territoriaux

e1 Les pratiques de gestion partagées


au niveau national et internat. sont e2 Un pôle d’experts multiplie le L’aMPCC est reconnue
introduites dans les cycles de formation savoir-faireauprès des communes
en faveur des élus et des cadres

57
annexe 2 : Corrélation entre les 10 axes d’intervention et le Modèle de résultats/Maroc

Les communes au Maghreb sont


renforcées en tant qu’acteurs du
C1 Le dialogue régional (maghrébin)
développement durable entre les acteurs impliqués dans 10ème
l’autonomie de gestion local s’est
intensifié axe
a9 Les communes offrent des
services plus accessibles et
2ème b6 L’aMPCC est consolidée
a5 Les mécanismes de
efficaces axe
gouvernance participative et
redevabilité sont inscrits dans 8ème
l’action communale 2 ème
axe
a7 Les communes appliquent
les bonnes pratiques et axe a6 L’intercommunalité entre
b5 L’aMPCC offre des services
6ème standards de base
communes est renforcée
appropriés à ses membres b4 L’aMPCC plaide en faveur
axe a4 Les communes impliquent
davantage les citoyens et la
(formation, réseautage,
informations)
des intérêts des communes

société civile dans la gestion


des affaires locales a3 Les bonnes pratiques a2 Les villes pratiquent la
élaborées par les communes
coopération décentralisée avec 4ème
9ème partenaires continuent à être
diffusées (généralisation)
des villes allemandes axe
axe b3 L’aMPCC facilite la
d2 L’engagement des femmes dissémination de bonnes
élues dans la gestion des
affaires locales est renforcée a1 Les communes échangent a8 des standards de base pratiques
7ème des bonnes pratiques au niveau de services municipaux et de 2ème
axe 1 er national (communes, régions),
maghrébin + internat. (réseaux)
participation et transparence
sont définis axe
d1 Les opportunités de
axe
b1 L’aMPCC dispose d’une
participation des jeunes se sont stratégie claire et d’une
améliorées dans les communes a0 Les communes développent e3 L’aMPCC et les régions développent
6 ème
des projets innovateurs dans une stratégie de renforcement
organisation interne efficace

axe 3ème
les domaines gestion urbaine et
dev. participatif
de capacités des cadres et élus
territoriaux
axe
e1 Les pratiques de gestion partagées
au niveau national et internat. sont e2 Un pôle d’experts multiplie le 5ème
5ème
introduites dans les cycles de formation
en faveur des élus et des cadres
savoir-faireauprès des communes
axe
axe

Programme CoMun Maroc,


58 Rapport d’activités 2010-2018
Annexe 3 : Résumé exécutif de l’évaluation à mi•parcours du Programme CoMun au Maroc (Mai 2016)

objet de l’évaluation évaluation des activités du programme

1. Le programme CoMun, engagé au Maroc depuis 2010 3. Depuis 2012, les réseaux ont fonctionné d’une l’équipe GIZ a été jugée très satisfaisante, la
par la DGCL et GIZ, vise à renforcer les capacités manière suivie et organisé une trentaine de qualité des guides techniques reconnue.
de gestions des communes par la constitution et rencontres, une vingtaine de sessions de formation
l’animation de réseaux d’échange. Il est basé sur le et une dizaine de guides techniques. Les activités se 6. Les rencontres ont été bien suivies par les cadres
concept de réseautage («networking») et a permis sont intensifiées jusqu’au début de 2015. Au début de techniques des communes, un peu moins par les
de structurer et de faire vivre 5 réseaux réunissant cette troisième phase, des difficultés pour s’accorder élus. En moyenne, les rencontres réunissaient environ
des communes désireuses d’échanger des expériences sur le programme de travail ont provoqué une 15 personnes, dont 3 élus. C’est relativement peu
positives et des bonnes pratiques et de faciliter les suspension des activités, qui n’ont réellement repris, pour des réseaux comprenant entre 24 et 31 villes
contacts entre les élus et les cadres techniques des avec un rythme soutenu, qu’à partir de décembre membres, mais les dernières rencontres ont été plus
communes membres. 2015 et au début de 2016. largement fréquentées.

2. Le programme CoMun a été réalisé en trois phases 4. Cinq réseaux ont été structurés, pour traiter de 7. Les domaines traités correspondent bien aux besoins
(2008-2011 ; 2012-2014 ; et 2015-juin 2016). Cette thématiques importantes pour les communes : des participants. La majorité d’entre eux déclarent
troisième phase va être prolongée jusqu’en 2018. Mais Gestion des déchets urbains (REMAGDU), transport dans les fiches d’évaluation avoir amélioré leurs
les partenaires (DGCL/GIZ) ont souhaité disposer des et déplacement urbains (REMA-TP), Anciennes connaissances professionnelles.
résultats de cette évaluation externe (qui porte sur médinas (REMAM), maîtrise de l’énergie (REMME)
les activités entre janvier 2014 et mars 2016) avant et enfin gouvernance participative (REMAGP). Ces 5
de s’engager dans cette prolongation. réseaux ont organisé leurs activités en fonction de
8. Possibilité d’amélioration : certains des participants
critiquent :
sous•thèmes choisis par les comités techniques de
chaque réseau avec l’appui de GIZ et la validation • La durée des sessions jugée trop courtes.
de DGCL.
• Le traitement des thèmes considéré parfois
comme trop théorique et proposant des
5. Les activités de réseautage ont été réalisées de améliorations qui sont encore hors de portée des
façon très satisfaisante, et ont été largement villes membres.
appréciées par les parties prenantes (communes
membres des réseaux, directions des Métiers de • La rédaction des guides techniques en français,
DGCL, DPAT). Les moyens mis en œuvre par GIZ se leur volume et leur complexité pour certains
sont révélés adéquats et suffisants, l’organisation participants. Le souhait a été exprimé de
des rencontres et sessions de formation par disposer de fiches techniques plus courtes

annexes
59
impacts concrets sur la gestion communale
et en arabe, susceptibles d’être appliquées
10. Les personnes interrogées s’accordent sur le fait 13. La durée et la méthodologie de l’étude a permis
directement dans l’activité courante. de recueillir des opinions de participants sur
que les réseaux sont utiles et que les cadres qui y
• Une communication trop discrète sur les activités participent améliorent leurs capacités techniques de l’application de nouvelles méthodes. Très largement
des réseaux et sur les bonnes pratiques proposées, gestion des tâches dont ils sont chargés dans leur les personnes interrogées estiment que la gestion
la distribution des guides par fichiers sans support commune. a été améliorée. Toutefois l’évaluation n’a pas pu
papier et une information pratiquement limitée aux faire l’inventaire, dans les villes membres, des
membres du réseau. modifications de gestion survenues depuis 2014 et
11. Les cadres interrogés confirment que dans leurs de l’effet des réseaux sur leur implémentation. La
pratiques courantes ils appliquent certains des
Ces critiques ont été exprimées par les personnes durée d’observation (deux ans) est extrêmement
éléments faciles à mettre en œuvre dont ils ont pris
interrogées. Il n’est pas possible de savoir si elles courte pour introduire des changements d’importance
connaissance dans les réseaux grâce le plus souvent
représentent l’opinion de la majorité des participants. dans la gestion technique des villes.
aux contacts établis avec les autres représentants
Elles ne paraissent pas toujours entièrement fondées, des villes membres en dehors des activités
mais constituent des pistes d’amélioration à étudier et organisées par CoMun (amélioration de la manière 14. Durant l’été 2015 le programme a lancé un appel à
peut•être à suivre. de poser les problèmes, de rédiger les cahiers des projet, invitant les villes membres à proposer des
charges et les termes de référence, adaptation de actions innovantes et inscrites dans la perspective
9. GIZ a mis en place une équipe performante pour l’activité courante des services). des améliorations discutées dans les réseaux. Ces
l’exécution du programme. Son activité est appréciée actions pourront être soutenues par GIZ (expertise,
très positivement. suivi) et/ou par des coopérations décentralisées
12. Toutefois, les changements importants demandent avec des villes allemandes.
une décision du Conseil Communal (ou au moins du
vice•président en charge du domaine) et souvent
une inscription budgétaire. Ce processus demande 15. Bien que cet appel à projet ait été lancé à un
souvent plusieurs années avant d’être concrétisé. moment peu opportun (juste avant les élections
Pour les activités de 2014 à début 2016, le recul communales, qui ont entraîné le remplacement
manque pour pouvoir constater de tels changements. de nombreux élus), 62 projets ont été présentés.
On note cependant des tentatives pour introduire le Certains ont été préparés par des cadres techniques
tri sélectif des déchets et des échanges spontanés et ne sont pas confirmés par les nouvelles autorités.
entre participant, hors des évènements organisés Néanmoins une vingtaine de projets sont en cours de
par CoMun, pour demander des conseils ou des préparation (entre GIZ et les communes) et devraient
informations sur des expériences qu’ils souhaitent être implémentés. Cela témoigne d’une volonté
introduire dans leur commune. des communes d’introduire réellement des actions
innovantes dans leur gestion.

Programme CoMun Maroc,


60 Rapport d’activités 2010-2018
La gouvernance des réseaux La pérennisation de l’activité des réseaux
16. Dans l’ensemble, et pour ce que l’évaluation a pu 17. Le programme est dirigé, en vertu du contrat 19. Il est prévu que l’appui de BMZ/GIZ se termine en
couvrir, il apparaît que le processus de l’objectif d’exécution signé en 2014 entre la DGCL et 2018. Au-delà de cette fin de programme, l’activité
d’amélioration des pratiques de gestion est engagé, la GiZ, par un Comité de pilotage composé de des réseaux devrait reprise par un autre «porteur».
et que le programme a atteint l’objectif qu’on représentants des deux partenaires. Ce comité de Des discussions ont eu lieu à ce propos au cours de
pouvait raisonnablement espérer à ce stade. pilotage est secondé, pour chacun des réseaux, l’année 2013, puis en 2014 et 2015, sans aboutir à
par un Comité technique thématique composé de des propositions concrètes et partagées.
DGCL, GIZ et d’un représentant par réseau (dont le
statut n’est pas précisé : élu/cadre/expert).
20. La question fondamentale est de savoir qui assurera
le portage du projet : DGCL, les villes membres, les
18. Le concept de réseautage mis en place dans Régions, l’AMPCC, une autre institution ou un groupe
le cadre du programme CoMun semble de plus associant les efforts de plusieurs de ces institutions.
en plus intéresser les villes membres qui Trois orientations ont été étudiées : avec l’AMPCC,
souhaitent, d’après les entretiens réalisés avec avec la Région de Rabat•Salé•Kénitra et avec les
quelques-uns de leurs représentants techniques communes.
et politiques, une plus grande implication dans
le portage et le pilotage de ces réseaux. Les
propos de ces représentants témoignent d’une 21. Une convention a été signée entre AMPCC et
forte appropriation du concept et d’une volonté GIZ (3.12.2013). Dans cette convention l’AMPCC
affirmée pour son portage. Cela interpelle la s’engageait à « promouvoir et gérer (…) l’opération
question de portage de ces réseaux après de réseautage entre les communes marocaines (…)
l’expiration du mandat de la GIZ. Cette question en supervisant l’organisation de sessions (…), de
stratégique devra être discutée et tranchée lors rencontres (…) et les études…) » et à « exécuter
de la troisième phase 2016-2018 pour mettre les programmes arrêtés en commun avec GIZ… ».
en place un nouveau mode de gouvernance des Cette convention, qui réglait presque totalement
réseaux et préparer, en cas de consensus sur le problème de la pérennisation des réseaux, n’est
ce sujet, le passage de relais de portage de ces jamais entrée en vigueur. N’ayant pas pu entrer en
réseaux aux villes volontaires et intéressées. contact avec les nouvelles autorités de l’AMPCC,
il est impossible de dire si elle sera appliquée. Il
est donc nécessaire que DGCL/GIZ reprennent le
dialogue avec AMPCC.

annexes
61
Résultat global de l’évaluation 26. Le programme se déroule aujourd’hui dans un
contexte très différent de celui de ses débuts.
22. Des discussion ont été amorcées avec certaines 23. L’évaluation a clairement mis en évidence le fait La décentralisation, puis la régionalisation
villes membres des réseaux pour examiner la que le programme CoMun avait été bien exécuté, avancée ont progressé. Elles ont transféré aux
possibilité de faire porter la suite du programme dans le cadre fixé par les conventions entre GIZ et collectivités territoriales (communes, Régions) de
par les villes membres, réunies dans le cadre DGCL, et qu’il a atteint la plupart de ses objectifs. nouvelles compétences et attributions en matière
d’une association ou d’un GIP. Ces discussions n’ont Les évaluations des participants (élus communaux, de gestion et de renforcement des capacités.
pas beaucoup progressé bien qu’une étude sur cadres techniques) et des partenaires (directions Cette évolution en fait des partenaires plus
l’institutionnalisation des réseaux lancée par CoMun de métiers de DGCL) convergent pour apprécier le autonomes qu’en 2010 et leur permettrait de
pour identifier les pistes les plus appropriées dans programme, tout en suggérant des améliorations et porter et conduire ces réseaux dans le cadre des
ce sens, ait démontré que les formes juridiques en formulant des critiques d’ordre secondaires dont différentes formes de coopération intercommunale
adéquates existent. Compte tenu de l’intérêt et de on trouvera le détail dans le rapport complet. mises en place par les nouvelles dispositions
la volonté exprimés par quelques villes à porter juridiques de 2015.
ces réseaux, il est opportun, dans la perspective
24. Après les longues discussions de réajustement
de les préparer à participer à la pérennisation du
et de recadrage du programme CoMun entre 27. La question de la pérennisation n’a pas progressé
programme CoMun, de leur permettre une plus pendant les années 2014, 2015 et le début de 2016
ses partenaires institutionnels lors du premier
grande implication (Présidents et leurs représentants et devrait être discutée dès le début de la phase
semestre 2015, les activités des réseaux ont bien
techniques et politiques) dans le pilotage, dès la 2016•2018.
repris depuis, surtout en 2016, montrant un intérêt
phase actuelle.
grandissant des villes membres (forte participation)
pour ces réseaux et des attentes considérables pour
la nouvelle phase.

25. Compte tenu de l’intérêt qu’elles affichent pour la


formule du réseautage, les communes visitées ont
clairement exprimé leur désir d’être associées au
pilotage des réseaux pour la dernière phase dans
une perspective de pérennisation du programme
CoMun.

Programme CoMun Maroc,


62 Rapport d’activités 2010-2018
Recommandations pour la fin du programme
CoMun

28. Le programme doit être redynamisé lors de la l’approche par «réseaux» dans l’ensemble
phase prochaine pour retrouver le rythme élevé des dispositions qui seront prises pour le
de 2014. Cette relance est bien engagée par les renforcement des capacités des communes. En
activités du début de 2016 et doit être poursuivie. effet, selon la formule de pérennisation qui sera
retenue, le programme des activités pourrait être
29. Les projets innovants retenus après l’appel à infléchi pour préparer la suite.
projet de 2015 doivent être exécutés et évalués
aussi rapidement que possible, car ils visent à
introduire et réaliser des projets innovants dans
les communes, et constituent un des résultats
directs et concrets du programme..

30. La méthode de «réseautage» pourrait être


améliorée en formalisant les conditions d’adhésion
aux divers réseaux pour sélectionner des
communes fortement motivées, prêtes à modifier
effectivement leurs pratiques et disposant des
moyens nécessaires pour le faire.

31. Les questions relatives à la pérennisation des


réseaux et à leur rôle futur dans l’ensemble
des mesures qui seront mises en œuvre par
DGCL et les Régions devraient être traitées
avec la participation de tous les partenaires
(DPAT, Directions Métiers, Régions, AMPCC et
Villes membres) pour définir comment intégrer

annexes
63
annexe 4 : Fiches des rencontres des réseaux thématiques de l’année 2016 avec taux de satisfaction

Réseau bénéficiaires
Rencontres (ville, date) satisfaction
thématique ingénieurs élus
Tétouan, 10 et 11 mai 2016 : «Implication citoyenne dans la mise en œuvre des projets de tri à la
REMAGDU 74% 26% 84%
source»
REMAGDU Marrakech, 27 et 28 décembre 2016 : «Gestion des déchets et changement climatique» 67% 33% 84%
Meknès, 18-19-20 avril 2016 : «Amélioration de l’attractivité des Médinas : espaces publics et
REMAM 60% 40% 88%
circuits touristiques»
REMAM Tiznit, 21-22-23 décembre 2016 : «Montage et gestion de projets au sein des anciennes médinas» 54% 46% Non disponible
REMA-TP Oujda, février 2016 : «Aménagement des carrefours» 79% 21% 87%
REMA-TP Kénitra, 17 et 18 mai 2016 : «Aménagement en faveur du transport public» 69% 31% 95%
Rabat, janvier 2016 : Rencontre d’échange et de formation : «Entretien et maintenance de l’éclairage
REMME 100% - Non disponible
public»
REMME Agadir, 19-20-21 octobre 2016 : «Normes de l’éclairage public» 70% 30% 93%
Séfrou, 30 et 31 mars 2016 : «Mécanismes de dialogue et de concertation dans l’élaboration du
REMAGP 68% 32% 91%
plan d’action communal»
REMAGP Agadir, 17 et 18 mai 2016 : « Budget participatif » 62% 38% 90%
Larache, 29-30 novembre 2016 et 01-02 décembre 2016 : «Communication avec le citoyen et la
REMAGP 46% 54% 95%
société civile»
MoYenne année 2016 68% 32% 90%

Programme CoMun Maroc,


64 Rapport d’activités 2010-2018
annexe 5 : enquête sur l’utilité du réseautage (Février 2017)

introduction
Cinq ans après le lancement du premier des 5 Réseaux thématiques des villes1
soutenus par la DGCL et la GIZ dans le cadre du Programme « Coopération
Municipale » – CoMun, une double enquête a été menée à l’endroit des 26
communes partenaires pour apprécier les effets de leur mise en réseau. Plus
spécifiquement, cette enquête visait à connaitre, d’une part, la perception des
membres par rapport à l’utilité du réseautage et, de l’autre, les pratiques de
gestion communale inspirées du réseautage et mises en application dans les 4,58
communes. a- Prise de connaissance 4,33
de nouvelles approches de c- orientation pour
Les villes membres du réseautage ayant pris part au sondage étaient au gestion et enrichissement la prise de décisions
nombre de 22 sur 26, soient 81% des communes partenaires, avec un total professionnel stratégiques
de 60 répondants. Parmi ceux-ci on trouve 58% de cadres et 42% d’élus au niveau de la
(présidents, vice-présidents et conseillers municipaux). commune

4,33
1. appréciation de l’utilité du réseautage en moyenne 4,50 d- Pilotage de
4,4/5 changement à
b- Renforcement
Quant à l’utilité du réseautage, le questionnaire transmis par la DGCL aux 26 travers l’application
des compétences
villes partenaires demandait aux membres des Réseaux, élus et cadres, d’ex- de pratiques
techniques et
innovantes
primer leur appréciation par rapport à quatre paramètres spécifiques se ba- managériales
sant sur une échelle de 1 (peu utile) à 5 (très utile). Les résultats de l’enquête
sont visibles dans le schéma ci-dessous. Le score moyen était de 4,4 sur 5.

65
13 villes 2. Les bonnes Pratiques (bP) inspirées des réseaux et
41 b.P. appliquées dans les communes
Les 22 communes qui ont participé au sondage ont relevé 119 bonnes
pratiques inspirées des différents réseaux thématiques d’adhésion.

12 villes
24 b.P. 7 villes
20 b.P.
22
CoMMUnes

9 villes
8 villes
15 b.P.
60
QUestionnaiRes
60
RéPondants

19 b.P.

119
bonnes PRatiQUes

Programme CoMun Maroc,


66 Rapport d’activités 2010-2018
Intégration socio•économique implication de la population
des récupératurs informels et de la société civile
dans le tri sélectif ReMaGdU
1 2
Dans le cadre du REMAGDU, 12 villes ont
recensé 24 bonnes pratiques inspirées du
réseau et mises en application. Ces pratiques
Redevance étude d’impact
déchets 1 3 environnemental
se résument comme suit :

Agadir, Béni Mellal, Marrakech, Taroudant,


Tanger, Rabat, Essaouira, Témara, Guelmim,
Salé, Chefchaouen

Montage de
projets de 1 24 3 valorisation
des déchets
gestion des
déchets bonnes PRatiQUes

Caractérisation suivi et contrôle de


des déchets 1 3 la gestion déléguée

9
Mise en place du tri sélectif

67
interventions
sur les CMR

ReMaM 6
Dans le cadre du Réseau Marocain des
Anciennes Médinas, 8 villes ont recensé 15
bonnes pratiques inspirées du réseau et mises
en application. Ces pratiques se résument aménagement stratégie holistique
comme suit : des espaces publics 1 4 et intégrée de
valorisation du
patrimoine

Essaouira, Fès, Marrakech, Meknès, Salé,


Taroudant, Tétouan, Chefchaouen

15
bonnes PRatiQUes

animation Gestion de projets


touristique + 2 3 liés au tissu
circuits touristiques historique

2
service de coordination et de
gestion de l’ancienne médina

Programme CoMun Maroc,


68 Rapport d’activités 2010-2018
Planification intégrée
de la mobilité

5 ReMatP
Dans le cadre du Réseau Marocain de
Transport Public, 7 villes ont recensé 20
bonnes pratiques inspirées du réseau et mises
Gouvernance intégration de en application. Ces pratiques se résument
du service de 3 4 la sécurité routière comme suit :
transport public dans l’aménagement
de la voirie

Chefchaouen, Témara, Marrakech, Agadir,


Kénitra, Oujda, Fès

20
bonnes PRatiQUes

aménagement aménagement
des carrefours 2 4 et partage de voirie

2
Politiques de
stationnement

annexes
69
Maintenance préventive Création d’une sdL
ReMMe et entretien dédiée à l’eP

Dans le cadre du REMME, 9 villes ont recensé


1 3
19 bonnes pratiques inspirées du réseau
et mises en application. Ces pratiques se
résument comme suit :

Mise en place application


Fès, Taroudant, Kénitra, Mohammedia, d’un système 1 3 de nouvelles
Rabat, Oujda, Tétouan, Benslimane, Témara, de réclamations technologies
Chefchaouen

19
bonnes PRatiQUes analyse et
application de suivi de la
la norme 13201 2 7 consommation
spécifique à énergétique
l’éclairage public

1 3
suivi et contrôle des diagnostic de
prestations déléguées l’éclairage public

Programme CoMun Maroc,


70 Rapport d’activités 2010-2018
évaluation amélioration des conditions
citoyenne d’accueil des citoyens ReMaGP
2 10
Dans le cadre du REMAGP, 13 villes ont
recensé 42 bonnes pratiques inspirées du
réseau et mises en application. Ces pratiques
se résument comme suit :

Coopération
élaboration
du PaC 2 9 avec la
Tétouan, Agadir, Larache, Tiznit, Kénitra, Témara,
société civile
Benslimane, Khémisset, Chefchaouen, Ouarzazate,
Oujda, Essaouira, Taroudant

42
budget bonnes PRatiQUes Gestion des
participatif 4 8 réclamations
et des plaintes

7
information et communication
avec les citoyens

annexes
71
Programme CoMun Maroc,
72 Rapport d’activités 2010-2018
Publié par :
Coopération Municipale • CoMun
Gouvernance locale et participative au Maghreb

élaboré par :
Fabio Germano avec la contribution de
Youssef Afkir, Nasser Eddine Rahmani,
Soukaina Ait El Qadi, Carole Fappani, Houda Hissar,
Fatinn Gharbaoui, Fatiha Bikrat, Zakia Bellefqih

Avec le soutien de :
Direction Générale des Collectivités Locales
DPAT

Conception graphique :
Napalm

Crédits photos :
CoMun, Pixabay, Freepik

Février 2018
73
Rabat
tunis
eschborn Place Sefrou n°1, Hassan, 10 000 • Rabat • Maroc
Marseille Tél. : +212 (0) 5 37 70 40 58 / Fax : +212 (0) 5 37 26 45 51
Site web : www.co•mun.net • www.giz.de/maroc
alger www.pncl.gov.ma

Вам также может понравиться