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Sommaire

Nombres et calculs
A. Utiliser les nombres pour comparer, calculer et
résoudre des problèmes
1. Les règles de priorité des calculs 11

2. Les nombres relatifs 12


La droite graduée 12
Comparaison de deux nombres relatifs 13
Opérations 13

3. Les nombres rationnels et les nombres irrationnels 17

4. Fractions et écriture fractionnaire 18


Écriture fractionnaire 18
Calculer un quotient 20
Fractions égales 21
Fraction d’un nombre 22
Comparaison de fractions 23
Somme et différence d’écritures fractionnaires 24
Produit d’écritures fractionnaires 25
Quotient d’écritures fractionnaires 27

5. Le carré et la racine carrée d’un nombre 28


Le carré d’un nombre 28
La racine carrée d’un nombre 28
Opérations sur les racines carrées 30
Écrire sous la forme a b  30
Résolution d’équation du type x2 = a 32

6. Les préfixes, de pico à terra 33


Les multiples de l’unité de mesure 33
Les sous-multiples de l’unité de mesure 35

7. Ordre de grandeur, valeurs approchées 35


Ordre de grandeur 35
Valeurs approchées par défaut ou par excès 35
Troncature et arrondi 36

8. Les puissances 38
Définitions 38
Opérations sur les puissances 39
Écriture scientifique 40

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B. Comprendre et utiliser les notions de divisibilité et
de nombres premiers
9. La division euclidienne 42
Les termes de la division euclidienne 42
Diviseurs et multiples d’un entier 43
Critères de divisibilité 44

10. Les nombres premiers 46


Définition 46
Décomposition en produit de facteurs premiers 47

C. Utiliser le calcul littéral


11. Développer et factoriser 49
Réduire une expression littérale 49
Développer avec la distributivité 50
Les identités remarquables 52
Factoriser avec facteurs communs ou identités remarquables 53

12. Résoudre des équations à l’aide du calcul littéral 54


Notion de variable 54
Résoudre avec des équations 55
Résoudre des inéquations 57
Mettre en équations ou en inéquations des problèmes 59

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Nombres et A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculs
calculer et résoudre des problèmes

1. Les règles de priorité des calculs

Pour calculer des expressions, il faut suivre un ordre précis.


C’est ce que l’on appelle l’ordre de priorité des calculs.

RÈGLES DE PRIORITÉ DES CALCULS

• Si l’expression est une suite d’additions et de soustractions, on effectue


les calculs de la gauche vers la droite.
• Si l’expression ne comporte que des multiplications et des divisions, on effectue les
calculs de la gauche vers la droite.
• Si l’expression ne comporte pas de parenthèses, alors les multiplications ou
les divisions sont prioritaires sur les additions et les soustractions. On effectue
les divisions et les multiplications avant les additions et soustractions.
• Les calculs entre parenthèses sont prioritaires.

Exemples :

• A = (7 − 4) × (5 − 1,3) → On fait le calcul dans les deux parenthèses (règle 4).
A= 3 × 3,7 → On effectue la multiplication (règle 2).
A = 11,1

• B = 22 − 2 × (15 − 6) + 4 × 8 → On effectue le calcul dans la parenthèse (règle 4).


B = 22 − 2 × 9 +4×8
→ On effectue les multiplications (règle 3).
B = 22 − 18 + 32
→ L’expression comporte une soustraction et une
B= 4 + 32
addition (règle 1).
B = 36

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

2. Les nombres relatifs

I. La droite graduée
Pour graduer une droite, il faut choisir un point d’origine O, qui correspond au nombre 0 et une
unité de longueur que l’on reporte régulièrement à partir du point O. Ainsi la droite graduée
permet de visualiser l’ensemble des nombres relatifs. On appelle axe une droite graduée régu-
lièrement et orientée.

Tout point sur cet axe est repéré par un nombre relatif, son abscisse. Si le point est à gauche de
l’origine, son abscisse est négative, s’il est à droite de l’origine son abscisse est positive.

O I M

–3 –2 –1 0 1 2 m 3 x

abcisses abcisses
negatives positives

On appelle distance à zéro d’un nombre relatif, le nombre sans son signe. Sur la droite graduée,
c’est la distance entre le point origine O et l’abscisse du nombre.

On note, pour notre exemple, M(m) qui veut dire : le point M a le nombre m pour abscisse.
Ici m = 2,5 donc, on note M(2,5).

Exemples :

• La distance à zéro du nombre (−4,5) est 4,5.

• On donne la droite graduée suivante :

5 6 7 8 9 10
M N

Les abscisses des points M et N sont : M(5,6) et N(8,3).

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

II. Comparaison de deux nombres relatifs

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

• On peut comparer deux nombres relatifs de même signe ou de signes contraires.


• Si les 2 nombres sont positifs, ils sont rangés dans l’ordre de leur distance à zéro.
• Si les 2 nombres sont négatifs, ils sont rangés dans l’ordre inverse de leur
distance à zéro.
• Un nombre négatif est toujours inférieur à un nombre positif.

Exemples :

a) Comparer à l’aide du symbole nécessaire :

• 5 et +5 → Ce sont deux nombres positifs et de même distance à zéro. On note 5 = +5.

• −1,5 et 1,5 → Ce sont deux nombres de signes contraires. On note −1,5 < 1,5.

• +1,24 et +2,14 → Ce sont deux nombres positifs. On note 1,24 < 2,14.

• −6,2 et −6,3 → Ce sont deux nombres négatifs. On les range dans l’ordre inverse de
leur distance à zéro. Pour les distances à zéro on a 6,2 < 6,3 et donc −6,3 < −6,2.

b) Mettre dans l’ordre croissant : −2,5 ; −3,8 ; 4,7 ; −6,9 ; 3,8.

• On commence par comparer les nombres positifs entre eux, puis les négatifs entre eux.

• On met les symboles correspondants : −6,9 < −3,8 < −2,5 < 3,8 < 4,7.

III. Opérations
A. Somme de deux nombres relatifs
L’addition est une opération dont le résultat est appelé la somme.

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

PROPRIÉTÉS

1. La somme de 2 nombres relatifs de même signe est la somme de leur distance à zéro.
On garde le signe commun.
• La somme de 2 nombres relatifs de signes contraires est la différence entre leur distance
à zéro. On garde le signe du nombre qui a la plus grande distance à zéro.

Exemples : effectuer les sommes suivantes :

• A = (−3,5) + (−4,2) → Les 2 nombres sont négatifs (propriété 1).


A = −( 3,5 + 4,2) A
→O
 n les ajoute et on garde le signe commun, qui est le
= −7,7 signe moins.

• B = (−3,5) + (4,2) → Les 2 nombres sont de signes contraires (propriété 2).

B = ( 4,2 − 3,5) → On les soustrait et on garde le signe de celui qui a la


B = 0,7 plus grande distance à zéro, soit : 4,2.

B. Différence de deux nombres relatifs

La soustraction est une opération dont le résultat est appelé la différence.

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

Lorsque l’on veut soustraire un nombre relatif, on ajoute son opposé.

Par exemple, l’opposé de +3 est −3.


L’opposé de −1,2 est 1,2 ou +1,2.

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

Exemples : effectuer les soustractions suivantes :

• A = (−5) − (+3) ~ L’opposé de +3 est −3.


A = −(5) + (−3) → On ajoute l’opposé.
A = −8
→ Les deux nombres sont de même signe. On les ajoute
et on garde le signe commun.

• B = (−7,2) − (+13,5) → L’opposé de +13,5 est −13,5.

B = (7,2) + (−13,5) → Les deux nombres sont de signes contraires


B = −(13,5 − 7,2) propriété 2).

B = −20,7 → On les soustrait et on garde le signe de celui qui a la


plus grande distance à zéro.

C. Produit de deux nombres relatifs


La multiplication est une opération dont le résultat est appelé le produit. Les termes de la mul-
tiplication sont appelés les facteurs.

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

Pour multiplier deux nombres relatifs, d’une part, on multiplie leur distance à zéro.
D’autre part, on détermine le signe du produit.
• Si deux nombres multipliés sont de même signe, leur produit est positif.
• Si deux nombres multipliés sont de signes contraires, leur produit est négatif.

« − » × « − » = « + » ;


« + » × « + » = « + » ;
« − » × « + » = « − » ;
« + » × « − » = « − » ;

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

ASTUCE

On remarque que, dans une série de multiplications :


• S’il y a un nombre pair de facteurs négatifs, alors leur produit est positif.
• S’il y a un nombre impair de facteurs négatifs, alors leur produit est négatif.

Exemples :

Effectuer les multiplications suivantes :


• A = (−5) × (+3) → Les nombres sont de signes contraires.
A = −15 → Le produit est négatif.

• B = (−7) × (−6) → Les nombres sont de même signe.


B = 42 → Le produit est positif.

D. Quotient de deux nombres relatifs


La division est une opération dont le résultat est appelé le quotient.

PROPRIÉTÉS

Pour diviser deux nombres relatifs, on suit la même méthode que pour les multiplier.
D’une part, on divise leur distance à zéro. D’autre part, on détermine le signe du produit.

Exemples : effectuer les divisions suivantes :


• A = (−16) ÷ (−2) → Les deux nombres sont de même signe, le résultat sera positif.
A = 16 ÷ 2 → On effectue la division.
A=8

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

  Attention !
Les règles de priorité s’appliquent
aussi avec les nombres relatifs.

• B = (−15) ÷ (7 − 4) → On fait en priorité la soustraction entre parenthèses.


B = (−15) ÷ 3 → Les deux nombres sont de signes contraires, le résultat sera négatif.
B = −5

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

3. Les nombres rationnels et


les nombres irrationnels
Les nombres se classent en différentes catégories qu’on nomme natures.

LA NATURE DES NOMBRES

1. Les nombres entiers ont une partie décimale nulle.


2. Les nombres décimaux ont une partie décimale avec un nombre fini de chiffres.
3. Les nombres rationnels sont des nombres qui peuvent s’écrire comme le quotient de
deux nombres entiers.
4. Les nombres irrationnels sont tous les nombres qui ne sont pas rationnels comme π
ou 2 .

1
Ainsi, est un nombre rationnel car c’est le quotient
3
des entiers 1 et 3.
Un nombre entier ou un nombre décimal est aussi un
24
nombre rationnel. Par exemple 12 s’écrit et 3,5
35 2
s’écrit .
10

Exemples : classer les nombres suivants selon la catégorie à laquelle ils appartiennent :

2 56 9 1 1 1
 ; 7  ;  ;  ; 10π ; 105 ; 10–7 ; + +
3 7 4 2 3 6

56 1 1 1
Entiers 105 = 100 000 ; = 8  ; + + =1
7 2 3 6

Décimaux non entiers 9 3


10–7 = 0,0000001 ; = 1,5
4 2

2
Rationnels et non décimaux ≈ 0,6666…
3

Irrationnels 7  ; 10π

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

4. Fractions et écriture fractionnaire

I. Écriture fractionnaire
DÉFINITION

Le résultat de la division est appelé le quotient.


1. a et b sont deux nombres, et b est un nombre non nul.
On peut noter le quotient sous deux formes :

a÷b barre a numérateur


de fraction b dénominateur
dividende diviseur
On lit « a divisé par b ». On lit « a sur b ».

a
2.  est une écriture fractionnaire de la division de a par b.
b
7 0,9 210 21,7
Exemples :  ; ; ;
6 4 100 0,3

a
3.  est une fraction lorsque numérateur et dénominateur sont des nombres entiers.
b
7 210
Exemples :  ;
6 100

4. Une fraction décimale est une fraction dont le numérateur est un nombre entier et dont
le dénominateur est 10 ou 100 ou 1 000 …
Exemples :  210
100

  Attention !

2,4
n’est pas une fraction décimale. En effet, le numé-
10 24
rateur n’est pas un nombre entier. En revanche ,
100
qui donne le même résultat, est une fraction décimale.

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

Exemples :

• Écrire la fraction dont le dénominateur est 5 et le numérateur est 6 :


6
La réponse est . C’est la seule possibilité.
5

• Écrire une fraction dont le dénominateur est le triple du numérateur : Il y a une infi-
1 4 6 5 20
nité de réponses. On peut par exemple avoir : ; ; ; ; …
3 12 18 15 60

II. Calculer un quotient

DÉFINITION

a et b sont deux nombres, et b est


un nombre non nul. Rappelle-toi : une fraction
est le nom donné au quotient
a dont le numérateur et le
1. On calcule le quotient en
b dénominateur sont des
effectuant une division décimale nombres entiers.
de a par b.

a
2. La fraction est un nombre qui peut être :
b
12
• Un nombre entier : =3
4
1
• Un nombre décimal non entier : = 0,25
4
1
• Un nombre non décimal : ≈ 0,333…
3

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

Exemple :
114
• Calculer, si possible, l’écriture décimale du quotient .
7
1  1  4 7
−  7 16,28…
4  4
Pour continuer à calculer le
−  4  2 quotient après la virgule, on
2  0 rajoute un 0 au reste. Il est en
rouge ici. Le reste est en bleu
−  1  4 à chaque fois.
6  0
−  5  6
4

Si on continuait, on trouverait toujours un reste non nul. La division est infinie. On peut en
114
conclure que ce quotient n’est ni un nombre entier, ni un nombre décimal. On note ≈ 16,28
7
Le nombre 16,28 est une valeur approchée au centième de ce quotient. On a donc une écriture

fractionnaire de 114 .
7

III. Fractions égales

Si on multiplie ou si on divise par un même nombre non


nul le numérateur et le dénominateur d’un quotient, le
quotient reste égal.

7 7 × 2 14
Exemple :  = = On a multiplié par 2 le numéra-
6 6 × 2 12
teur et le dénominateur.

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

PROPRIÉTÉS

Cette règle permet de :


• Simplifier des fractions : on remplace une fraction par une fraction égale, dont le numé-
rateur et le dénominateur sont plus petits ou plus simples. Une fraction simplifiée au
maximum est appelée irréductible.
14 7×2 7
Exemple : = = On a simplifié la fraction par 2. 7 est plus petit que 14 et 6
12 6×2 6 est plus petit que 12.

• Mettre au même dénominateur : on transforme des fractions pour qu’elles soient sur un
même dénominateur. Cela permet de soustraire et d’additionner les fractions.
7 5 7 5 × 3 7 15
Exemple : + = + = +  es fractions sont mises au même
L
6 2 6 2×3 6 6
dénominateur : 6.
• Mettre sous forme de fraction un nombre décimal non entier divisé par un autre nombre
décimal non entier.
4,5 4,5 × 100 450
Exemple : 4,5 ÷0,09peut s’écrire = =
0,09 0,09 × 100 9

Exemples :
36
• Simplifier au maximum la fraction : .
60
36 6×6 6
= → On remarque que 36 et 60 sont des multiples de 6. On simplifie donc par 6.
=
60 10 × 6 10
On peut encore simplifier la fraction car on remarque que 6 et 10 sont des multiples de 2.

6 3×2 3
= = → La fraction est simplifiée au maximum, elle est irréductible.
10 5×2 5
3 3 3× 4 12
• Transformer la fraction pour que son dénominateur soit égal à 40 : = = .
10 10 10 × 4 40

Rends-toi au I. point 2 de cette fiche


pour trouver la définition de la fraction.

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

IV. Fraction d’un nombre


DÉFINITION

1. Calculer la fraction d’un nombre signifie multiplier ce nombre par la fraction.


Exemple : pour poser le calcul répondant à la question : « Que valent les deux tiers
2
de quinze ? », on écrit : × 15 .
3

2. Le « de » qu’on lit en français se traduit mathématiquement par le signe ×.

On peut écrire ce calcul sous trois formes différentes.


a a×b b
a, b et c représentent des nombres : × b = = a×
c c c
Avec notre exemple, cela donne :
2 2 × 15 15
× 15 = = 2×
3 3 3

Exemples : dire si les formes choisies sont judicieuses :


2
• × 15 = 0,666 .... × 15 = 10 → Cette forme n’est pas judicieuse car le premier calcul
3 donne une valeur approchée.
2 2 × 15 30
• × 15 = = = 10 → Cette forme est judicieuse car la multiplication de 15 par 2
3 3 3 donne un nombre entier.
2 15
• × 15 = 2 × = 2 × 5 = 10 → Cette forme est judicieuse car la division de 15 par 3
3 3 donne un nombre entier.

ASTUCE

a est un nombre.
1 a
1. Multiplier un nombre par 0,5 revient à le diviser par 2 : a × 0,5 = a × = .
2 2
a a× 2 2×a
2. Diviser un nombre par 0,5 revient à le multiplier par 2 : = = = 2a .
0,5 0,5 × 2 1

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

Exemples : On peut noter 2a


1 26 au lieu de 2 × a.
• 26 × 0,5 = 26 × = = 13
2 2
11
• = 2 × 11 = 22
0,5

V. Comparaison de fractions
JE COMPRENDS LA MÉTHODE

Pour comparer des nombres qui sont en écriture fractionnaire, on suit un de ces points :
• On les écrit avec le même dénominateur. Ensuite on les range dans le même ordre que
leur numérateur.
• On les écrit avec le même numérateur. Ensuite on les range dans l’ordre inverse des
dénominateurs.
• On les compare avec 1.

Exemples :
1,5 5,3
• Comparer : . et
20 5
1,5
On transforme l’écriture de pour avoir comme dénominateur 20. Pour trouver par combien
5
il faut multiplier 5, on effectue le calcul suivant : 20 ÷ 5 = 4. On multiplie donc le numérateur et
1,5 × 4 6
le dénominateur par 4 : = .
5 × 4 20
Les 2 écritures fractionnaires sont sur le même dénominateur, on compare les 2 numérateurs :
5,3 < 6.
5,3 6
On en déduit l’ordre des écritures fractionnaires : < .
20 20
5,3 1,5
On conclut : < .
20 5

12 36
• Comparer : et .
15 31

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

12
Comme 12 < 15, alors < 1.
15
36
Comme 36 > 31, alors > 1.
31
12 36
On en déduit l’ordre suivant : < 1< .
15 31
12 36
On conclut : < .
15 31

VI. Somme et différence d’écritures fractionnaires

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

Pour additionner ou soustraire des écritures fractionnaires :


1. On écrit chacun des nombres avec le même dénominateur.
2. On additionne ou on soustrait les numérateurs suivant l’opération à faire.
3. On conserve le dénominateur commun.

Exemples :

Calculer les expressions suivantes :

7 2
• A = + → On cherche un multiple commun à 25 et à 15 : 25 × 3 = 75 ; 15 × 5 = 75.
25 15
7×3 2×5
A= + → On réduit (met) chacune des fractions au même dénominateur : 75.
25 × 3 15 × 5
21 10
A= + → On ajoute les numérateurs et on garde le dénominateur commun.
75 75
21+ 10
A= → On effectue l’addition.
75
31
A= → On simplifie la fraction obtenue quand cela est possible.
75

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

7 5
• B = – → On cherche un multiple commun à 12 et à 9 : 12 × 3 = 36 ; 9 × 4 = 36.
12 9

7×3 5× 4
B= – → On réduit (met) chacune des fractions au même dénominateur : 36.
12 × 3 9 × 4

21 20
B= – → On soustrait les numérateurs et on garde le dénominateur commun.
36 36

21– 20
B= → On effectue la soustraction.
36

1
B= → On simplifie la fraction obtenue quand cela est possible.
36

VII. Produit d’écritures fractionnaires


JE COMPRENDS LA MÉTHODE

Pour faire le produit des écritures fractionnaires :


1. On multiplie les numérateurs entre eux.
2. On multiplie les dénominateurs entre eux.

  Attention !
On simplifie toujours les fractions avant de faire
les multiplications de façon à avoir des calculs plus
simples.

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

Exemples : calculer les expressions suivantes :

8 3
• A = × → On remarque que les fractions ne sont pas simplifiables.
7 5

Les règles des signes


8×3
A= → On multiplie les numéra- s’appliquent aussi pour
7×5 les fractions.
teurs entre eux et les dénominateurs
entre eux.

24
A= → On effectue l’opération.
35

 2   15 
• B = (–3) ×  –  ×  –  → On cherche le signe de l’expression.
° 9  ° 23 

3 × 2 × 15
B =– → Il y a 3 signes moins, c’est un nombre impair. Le signe moins va
9 × 23
donc rester.

3×2×3×5
B =– → On peut simplifier le produit en le décomposant en produit de
3 × 3 × 23
facteurs.

2×5
B =– → On simplifie.
23

10
B =– → On effectue l’opération.
23

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

VIII. Quotient d’écritures fractionnaires

PROPRIÉTÉS

a et b sont deux nombres non nuls.

1. Si a × b = 1 alors a et
b sont inverses l’un de   Attention !
l’autre. Ne pas confondre inverse et opposé.
1
1 est l’inverse de a tandis que −a est
2. L’inverse de a est a
a l’opposé de a.
1
car a × = 1 .
a
1  1 2
Exemple : l’inverse de −2 est – car –2 ×  –  = = 1.
2 ° 2 2
a b a b
3. Et l’inverse de est car × = 1.
b a b a

4. Diviser par un nombre non nul revient à multiplier par l’inverse de ce nombre.
a c a d ad
a, b, c et d sont quatre nombres relatifs et b, c, d sont non nuls : ÷ = × = .
b d b c bc

Exemples : calculer les expressions suivantes :


3 4
A = – ÷ → On transforme la « division » en la « multiplication par l’inverse ».
2 5

3 5
A = – × → Il y a un nombre impair de signe « − ». Le résultat sera négatif.
2 4

3×5
A= → On ne peut pas simplifier.
2× 4

15
A=– → On effectue l’opération.
8

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

5. Le carré et la racine carrée d’un nombre


I. Le carré d’un nombre
DÉFINITIONS

1. La carré d’un nombre a est noté a2. Il se lit « a au carré ».
2. a2 = a × a
3. Le carré d’un nombre est toujours positif ou nul.
4. Un nombre et son opposé ont le même carré : 32 = 9 et (–3)2 = (–3) × (–3) = 9
5. 22 = 4 ; 32 = 9 ; 52 = 25 sont des carrés parfaits.

  Attention !
Il ne faut pas confondre :
(–3)2 = (–3) × (–3) = 9 et
–32 = –3 × 3 = -9

II. La racine carrée d’un nombre


DÉFINITIONS

a est un nombre positif ou nul :


1. La racine carrée de a est l’unique nombre positif qui, élevé au carré, donne a. On note
ce nombre : a .
2.  a est un nombre positif ou nul.
3. Le symbole «   » s’appelle le radical.
4.  ( a )2 = a × a = a
5.  a 2 = a × a = a

  Attention !
Au vocabulaire. Par exemple, pour 36.
36 a pour racine carrée 6: 36 = 62 = 6
36 est le carré de 6 : 62 = 6 × 6 = 36

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

Exemples :

25 = 52 = 5 .

0 = 02 alors 0 = 0.

1 = 12 alors 1 = 1.

4
Calculer les racines suivantes : ( 13)2 ; 169 ; ; (–6)2 .
25

( 13)2 = 13 × 13 = 13

169 = 13 × 13 = 132 = 13

2
4  2
2×2 2
= =   =
25 5×5 ° 5 5

(–6)2 = (–6) × (–6) = 36 = 6 × 6 = 62 = 6

III. Opérations sur les racines carrées

PROPRIÉTÉS

a et b sont deux nombres positifs ou nuls :


1.  a × b = a × b
a a
2. Si b est différent de 0 on a : =
b b
3.  a + b ≠ a + b sauf si a est nul ou si b est nul.
4.  a – b ° a – b sauf si b est nul.

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

On prend par exemple : a = 25 et b = 9.


25 + 9 = 5 × 5 + 3 × 3 = 52 + 32 = 5 + 3 = 8

25 + 9 = 34 = 5,8 en arrondissant au dixième.


Tu vois bien que le résultat de la somme est différent dans
les deux cas.

IV. Écrire sous la forme a b


On peut écrire une expression comportant des racines carrées sous la forme a b .

a b est une écriture simplifiée qui équivaut à : a × b .

• A = 15 × 27 × 10

→ On utilise la propriété 1 du III pour rassembler les facteurs sous la racine.

• A = 15 × 27 × 10

→ On décompose les facteurs en produit de facteurs comme 15 = 3 × 5.

• A = (3 × 5) × (3 × 9) × (2 × 5)

→ On regroupe les chiffres identiques en les mettant au carré comme 3 × 3 = 32

• A = 32 × 52 × 9 × 2

→ On utilise la propriété 1 du III, cette fois-ci pour séparer la racine en plusieurs facteurs.

• A = 32 × 52 × 9 × 2 → On reconnaît deux racines carrées de carrés. On les simplifie.

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

A = 3 × 5 × 9 × 2 → On reconnaît que : 9 = 3 × 3 = 32.

A = 3 × 5 × 32 × 2 → On reconnaît une racine carrée de carré. On la simplifie.

A = 3 × 5 × 3 × 2 → On finalise en effectuant les multiplications.


A = 45 2

27 10
• B = × → On utilise la propriété 2 du III pour rassembler les facteurs sous
5 3 la racine.
27 × 10
B= → On décompose les facteurs
5×3 en
produit de facteurs comme
27 = 3 × 9.

3×9×2×5
B= → On simplifie le quotient
5×3 par 3 et par 5.
B = 9×2

→ On utilise la propriété 1 du III, pour séparer la racine en plusieurs facteurs.

• B = 9 × 2 → On reconnaît que : 9 = 3 × 3 = 32.

B = 32 × 2 → On reconnaît une racine carrée de carré. On la simplifie.


B =3 2

Un dernier exemple avec une expression comprenant une soustraction et une addition.

  Attention !
Rappelle-toi de la propriété 3 du III :
a + b ≠ a + b sauf si a est nul ou si b est nul.
a– b° a – b sauf si b est nul.

• C = 20 –12 5 + 2 125

→ On décompose 20 = 4 × 5 = 4 × 5 = 22 × 5 = 2 5 .

→ On décompose 125 = 25 × 5 = 25 × 5 = 52 × 5 = 5 5 .

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

• C = 2 5 – 2 × (5 5) → On développe.

C = 2 5 –12 5 + 10 5 → On met 5 en facteur.

C = (2 –12 + 10) 5 → On effectue le calcul qui est entre parenthèses.


C = 0× 5
C=0

V. Résolution d’équation du type x2 = a

PROPRIÉTÉS

La résolution de l’équation x2 = a dépend du signe de a.

• Si a > 0, l’équation x2 = a admet 2 solutions qui sont : a et – a .

• Si a = 0, l’équation x2 = a admet 1 solution qui est : 0.

• Si a < 0, l’équation x2 = a n’admet pas de solutions réelles.

Exemples : résoudre les équations suivantes :

• x2 = 16 :
Comme a = 16 > 0, l’équation admet 2 solutions qui sont : 16 = 42 = 4 et – 16 = – 42 = –4 .

• x2 + 4 = −5 :
x2 + 4 = −5 est équivalente à x2 = −9.
Comme a = −9 < 0, l’équation n’admet pas de solutions réelles.

• x2 − 14 = 5x2 − 50 :
x2 − 14 = 5x − 50 est équivalente à −14 + 50 = 5x2 − x2, soit 4x2 = 36 ou x2 = 9.
Comme a = 9 > 0, alors l’équation admet 2 solutions qui sont : 9 = 32 = 3 et – 9 = – 32 = –3 .

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

6. Les préfixes, de pico à terra

I. Les multiples de l’unité de mesure


On utilise dans la vie de tous les jours des préfixes numériques, devant l’unité de base de la
mesure, comme kilo ou méga par exemple. Ces préfixes indiquent par quelle puissance de
10 l’unité de base de la mesure est multipliée. Le kilo est la multiplication par 103, c’est-à-dire
1 000, de l’unité de base de la mesure.

Exemple : prenons l’unité de mesure « mètre ». 1 000 mètres équivalent à 103 mètres donc à
1 kilomètre.

Les unités de mesure comme le mètre, le gramme, la seconde, sont fixées par le système
international d’unité.

En informatique l’unité d’information


est l’octet, qui vaut 8 bits.

On peut résumer les multiples de l’unité dans un tableau :

Puissance 1012 109 106 103 102 101

Préfixe terra giga méga kilo hecto déca

Symbole T G M k h da

Exemple : le watt est l’unité qui permet de mesurer la puissance. À quoi correspond 1 mégawatt ?

Le préfixe méga signifie qu’on multiplie l’unité de base de la mesure par 106. 1 mégawatt équi-
vaut donc à 106 watts, qu’on peut écrire aussi 1 000 000 watts.

32  CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

II. Les sous-multiples de l’unité de mesure


On peut résumer les sous multiples de l’unité dans un tableau :

Puissance 10–1 10–2 10–3 10–6 10–9 10–12

Préfixe déci centi milli micro nano pico

Symbole d c m µ n p

Exemples : convertir les mesures selon la consigne :


a. Convertir 1 millimètre en mètre.
Le préfixe milli signifie qu’on multiplie l’unité de base par 10–3. 1 millimètre équivaut à
10–3 mètre, qu’on peut écrire aussi 0,001 mètre.

b. Convertir 27 nm en mètres.
Le symbole n (pour nano) signifie qu’on multiplie l’unité de base par 10–9. 1 nm équivaut à
10–9 mètre. D’où 27 nm = 27 × 10–9 m.

c. Convertir 0,0120 L en mL.


Le préfixe m (pour milli) signifie qu’on multiplie l’unité de base par 10–3 ou par 0,001. 1 ml
équivaut à 10–3L = 0,001 L. On a ici 12 × 0,001 L donc 12 mL.

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

7. Ordre de grandeur, valeurs approchées

I. Ordre de grandeur
Lorsque l’on fait des calculs de sommes, de différences, de produits ou de quotients, on peut
utiliser un ordre de grandeur pour vérifier un résultat. On remplace chacun des termes de
l’expression par une valeur arrondie qui lui est proche pour obtenir une opération facile à faire
de tête.

Par exemple : 1 024 + 787 = ?


Un ordre de grandeur de 1 024 est 1 000, et
pour 787, c’est 800. 1 000 + 800 = 1 800
C’est assez proche du résultat final qui est
1 811.

Exemples : donner un ordre de grandeur du résultat de l’opération suivante :

• C = 8,9 × 1 002 × 0,81


C = 9 × 1 000 × 1 → On arrondit les différentes valeurs.
C = 9 000 → Ordre de grandeur du produit. Le produit réel est 7 223,418.

II. Valeurs approchées par défaut ou par excès


A. Encadrer un nombre décimal
JE COMPRENDS LA MÉTHODE

Encadrer un nombre décimal c’est placer ce nombre entre 2 autres nombres, l’un plus
petit et l’autre plus grand.
• Encadrer à l’unité près, c’est encadrer le nombre décimal entre 2 entiers consécutifs.
Exemple : 15 < 15,35 < 16. 15 et 16 sont deux entiers consécutifs car 16 − 15 = 1.
• Encadrer au dixième près, c’est encadrer le nombre décimal entre 2 nombres décimaux
dont la différence vaut 0,1 (1 dixième).
Exemple : 15,3 < 15,35 < 15,4, avec 15,4 − 15,3 = 0,1.

34  CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

B. Donner la valeur approchée d’un nombre décimal

DÉFINITIONS

Une valeur approchée est une valeur proche d’un nombre. Plus on utilise de décimales
(chiffres après la virgule), plus la précision est grande.
• La valeur approchée par défaut est la valeur approchée inférieure au nombre.
• La valeur approchée par excès est la valeur approchée supérieure au nombre.
Exemple : dans l’encadrement : 15,3 < 15,35 < 15,4
€ € 15,3 est une valeur approchée par défaut au dixième près de 15,35.
€ € 15,4 est une valeur approchée par excès au dixième près de 15,35.

Exemples :

Une valeur approchée par défaut à l’unité près de 15,8 est : 15.

Une valeur approchée par excès à l’unité près de 15,8 est : 16.

Un encadrement à l’unité près de 107,99 est : 107 < 107,99 < 108. On a bien 108 − 107 = 1.

Un encadrement au dixième près de 107,99 est : 107,9 < 107,99 < 108. On a bien 108 − 107,9 = 0,1.

La valeur approchée par défaut au dixième près de 2,543 est : 2,5.

Un encadrement au centième près de 5,1053 est : 5,10 < 5,1053 < 5,11. On a bien 5,11− 5,10 = 0,01.

III. Troncature et arrondi

A. Troncature
DÉFINITION

• La troncature à l’unité d’un nombre décimal est sa partie entière.


• On peut aussi faire une troncature au dixième (un chiffre après la virgule), au centième
(deux chiffres après la virgule), au millième (trois chiffres après la virgule) etc.

CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret  35

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

La troncature à l’unité du nombre décimal


7,285 est 7. Sa troncature au dixième est
7,2.
Sa troncature au centième est 7,28.

B. Arrondi
DÉFINITION

• L’arrondi à l’unité d’un nombre décimal est le nombre entier qui lui est le plus proche.
Lorsque l’on veut arrondir un nombre à l’unité, on regarde le chiffre après la virgule :
1. Lorsque ce chiffre est 0 ou 1 ou 2 ou 3 ou 4, on arrondit à l’entier inférieur.
2. Lorsque ce chiffre est 5 ou 6 ou 7 ou 8 ou 9, on arrondit à l’entier supérieur.
• On peut aussi arrondir au dixième (un chiffre après la virgule), au centième (deux
chiffres après la virgule), au millième (trois chiffres après la virgule) etc.. On regarde là
aussi le chiffre suivant pour déterminer l’arrondi.

L’arrondi à l’unité de 7,285 est 7 car


après la virgule il y a un 2. Son arrondi au
dixième est 7,3 car après le 2 il y a un 8.
Son arrondi au centième est 7,29 car après
le 8 il y a un 5.

Exemples :
La troncature à l’unité de 12,53 est : 12.
L’arrondi à l’unité de 4,2 est : 4.
L’arrondi au dixième de 4,29 est : 4,3.
L’arrondi à l’unité de 7,81 est : 8.
La troncature à l’unité de 7,99 est : 7.

36  CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

8. Les puissances

I. Définitions
DÉFINITIONS

1. Les puissances d’exposant positif : pour tout nombre a et pour tout entier n, quand n > 1 on a :
an = a × a × … × a.
On lit « a exposant n » ou « a puissance n ». On écrit le nombre a autant de fois que la
valeur du nombre n. On dit qu’il y a n facteurs a.
2. Par convention, on écrit a1 = a et a0 = 1.
3. Les puissances d’exposant négatif : pour tout nombre a non nul et pour tout entier n, on a :
1
a− n = .
an

Par exemple a4 = a × a × a × a.
1 1
Et a –4 = 4 = .
a a ×a ×a ×a

Exemples :

• 3n = 27 → Cette expression est   Attention !


vraie si n = 3 car 33 = 27.
Il ne faut pas confondre
• n2 = 81 → Cette expression est 23 = 2 × 2 × 2 = 8 et
vraie si n = 9 car 92 = 81. 2 × 3 = 6.

1 1 1
• 2–3 = = =
3
2 2×2×2 8

CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret  37

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Nombres et calculs A. Utiliser les nombres pour comparer,
calculer et résoudre des problèmes

II. Opérations sur les puissances


PROPRIÉTÉS

a et b sont deux nombres relatifs et n et m sont deux nombres entiers :


• an × am = an+m
an
• = a n– m
m
a
• (an)m = an×m
• an × bn = (ab)n
n
 a
an
• =  
bn ° b 

Exemples :
a. Écrire sous la forme an, avec a et n des entiers :
• A = 95 × 93 × 9–6 → On réunit les puissances.
A = 95+3+(–6) → On additionne les puissances.
A = 92

212
• B = → On réunit les puissances.
2–5
B = 212–(–5) → On soustrait la puissance du dénominateur à celle du numérateur.
B = 217

b. Effectuer les opérations suivantes :


• A =3 × (6 − 2)2 → On effectue la soustraction entre parenthèses.

A = 3 × 42

A = 48

  Attention !
Dans les calculs avec des puissances, effec-
tue les calculs de puissances avant les autres
opérations sauf celles entre parenthèses.

38  CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret

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A. Utiliser les nombres pour comparer, Nombres et calculs
calculer et résoudre des problèmes

62 + 2
• B = → On fait les calculs des puissances.
23
36 + 2
B= → On additionne les termes du numérateur.
8
38
B= → On simplifie.
8
19
B=
4

3 × 10–8 × 5 × (10–2 )–3


• C = → On regroupe les puissances de 10.
12 × 105
3 × 5 × 10–8 × (10–2 )–3
C= → On utilise les règles sur les puissances.
12 × 105
3 × 5 10–8 × 106
C= × → On simplifie le quotient.
3× 4 105
5
C= × 10–8+6–5 → On finalise.
4
C = 1,25 × 10–7

III. Écriture scientifique

Il arrive souvent que pour certains résultats, la calculatrice donne la valeur approchée d’un
nombre en écriture scientifique (on dit aussi notation scientifique), soit parce que sa capacité
d’affichage est dépassée, soit parce que la calculatrice est en mode scientifique.
DÉFINITION

Un nombre en écriture scientifique est sous la forme :


a × 10n
avec a un nombre décimal tel que 1 ≤ a < 10 et n un entier.

CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret  39

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Nombres et calculs B. Comprendre et utiliser les notions
de divisibilité et de nombres premiers

Cela veut dire qu’il n’y a qu’un seul


chiffre avant la virgule. En revanche il
peut y en avoir plusieurs après.

Exemples : mettre en notation scientifique les expressions suivantes :

• A = 12 × 102 × 5 × (103)2 → On regroupe les puissances.


A = 12 × 5 × 102 × 106 → On utilise les règles de calculs.
A = 60 × 108 → On transforme 60 en écriture scientifique.
A = 6 × 101 × 108 → On finalise le calcul.
A = 6 × 109 → Le résultat est en notation scientifique.

0,3 × 10–2 × 5 × 10–5


• B = → On regroupe les puissances.
4 × 10–4
0,3 × 5 10–2 × 10–5
B= × → On utilise les règles sur les puissances.
4 10–4
1,5
B= × 10–7–(–4) → On fait la division.
4
B = 0,375 × 10–3 → 0,375 n’est pas une écriture scientifique.
B = 3,75 × 10–1 × 10–3 → On finalise le calcul.
B = 3,75 × 10–4 → Le résultat est en notation scientifique.

40  CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret

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B. Comprendre et utiliser les notions Nombres et calculs
de divisibilité et de nombres premiers

9. La division euclidienne

I. Les termes de la division euclidienne

DÉFINITION

• On effectue une division euclidienne lorsque l’on divise un nombre entier (le dividende)
par un autre nombre entier non nul (le diviseur).
• Cette opération permet de trouver deux autres nombres entiers : le quotient et le reste.
• On note son résultat sous la forme : dividende = diviseur × quotient + reste.
• Le reste est toujours strictement inférieur au diviseur.

Voici l’opération que tu poses sur ton


cahier lorsque tu réalises manuelle-
ment la division euclidienne :
dividende diviseur
quotient
reste

Exemple :

2  1  1 7 3 × 7 = 21
-  2  1
3  0 On soustrait 21 au dividende. Il reste 0. On descend le 1.
0  1 0×7=0
-  0
1 On soustrait 0 au nouveau dividende. Il reste 1.

On peut donc écrire le résultat de cette division euclidienne :

211 = 7 × 30 + 1.

CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret  41

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Nombres et calculs B. Comprendre et utiliser les notions
de divisibilité et de nombres premiers

On différencie la division euclidienne où le quotient est


un nombre entier, de la division décimale où le quo-
tient est un nombre décimal (avec des chiffres après la
virgule).
211 = 7 × 30 + 1 est la division euclidienne de 211 par 7.
211 ÷ 7 ≈ 30,14285 est la division décimale de 211 par 7.

II. Diviseurs et multiples d’un entier

DÉFINITION

a et b sont deux nombres entiers et b est non nul.


• Si le reste de la division euclidienne de a par b vaut 0, on dit que :

1. a est divisible par b.

2. b est un diviseur de a.

3. a est un multiple de b.

4. b est un multiple de a.

Dans ce cas, on peut écrire le résultat


comme cela :
Le résultat de la division euclidienne
de 18 par 3 est : 18 = 6 × 3 + 0

Exemples :

a. Dans la division euclidienne de 184 par 8, on a :

184 = 8 × 23 = 8 × 23 + 0, donc 8 est un diviseur de 184.

b. Dans la division euclidienne de 180 par 8, on a :

180 = 8 × 22 + 4, donc 8 n’est pas un diviseur de 180.

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B. Comprendre et utiliser les notions Nombres et calculs
de divisibilité et de nombres premiers

III. Critères de divisibilité

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

a et b sont deux nombres entiers et b est non nul.


Sans faire la division, les critères de divisibilité permettent de savoir si a est divisible
par b.

Un entier pair (son chiffre des unités est 0 ou


2 ou 4 ou 6 ou 8) est divisible par 2.

Par exemple, 10 ÷ 2 = 5  ou encore 56 ÷ 2 = 28.

PROPRIÉTÉS

• Un nombre entier est divisible par 2 si son chiffre des unités est 0 ou 2 ou 4 ou 6 ou 8.
• Un nombre entier est divisible par 5 si son chiffre des unités est 0 ou 5.
• Un nombre entier est divisible par 10 si son chiffre des unités est 0.

Exemples :

• 340 est divisible par 2 et par 10.


• 344 est divisible par 2.
• 345 est divisible par 5.

PROPRIÉTÉS

• Un nombre entier est divisible par 4 si le nombre formé avec son chiffre des dizaines et
son chiffre des unités est un multiple de 4.
• Un nombre entier est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est un multiple de 3.
• Un nombre entier est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est un multiple de 9.

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Nombres et calculs B. Comprendre et utiliser les notions
de divisibilité et de nombres premiers

Exemples : déterminer par quels chiffres les nombres suivants sont divisibles. On regroupe les
résultats dans un tableau.

206 432 4 635 43 050


Oui Oui Non
Oui
Sont divisibles Le dernier Le dernier Le dernier chiffre
Le dernier chiffre
par 2 chiffre est 6 chiffre est 2 est 5 (chiffre
est 0 (chiffre pair).
(chiffre pair). (chiffre pair). impair).
Non Oui Oui Oui
Sont divisibles
2+0+6=8 4+3+2=9 4 + 6 + 3 + 5 = 18 4 + 3 + 0 + 5 + 0 = 12
par 3
Et 3 × 3 = 9 ≠ 8 Et 3 × 3 = 9 Et 3 × 6 = 18 Et 3 × 4 = 12
Sont divisibles Non Oui Non Non
par 4 4 × 2 = 8 ≠ 06 4 × 8 = 32 4 × 8 = 32 ≠ 35 4 × 12 = 48 ≠ 50
Non Non
Oui Oui
Sont divisibles Le dernier Le dernier
Le dernier Le dernier chiffre
par 5 chiffre est 6, chiffre est 2,
chiffre est 5. est 0.
pas 0 ou 5. pas 0 ou 5.
Non Oui Oui Non
Sont divisibles
2+0+6=8 4+3+2=9 4 + 6 + 3 + 5 = 18 4 + 3 + 0 + 5 + 0 = 12
par 9
Et 9 × 1 = 9 ≠ 8 Et 9 × 1 = 9 Et 9 × 2 = 18 Et 9 × 1 = 9 ≠ 12
Non Non
Non Oui
Sont divisibles Le dernier Le dernier
Le dernier chiffre Le dernier chiffre
par 10 chiffre est 6, chiffre est 2,
est 6, pas 0. est 0.
pas 0. pas 0.

Ces différents critères peuvent être utiles pour


simplifier une fraction.

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B. Comprendre et utiliser les notions Nombres et calculs
de divisibilité et de nombres premiers

320
Exemple : simplifier .
160

Les chiffres des unités des deux nombres sont 0, ils sont donc divisibles par 10 : 320 = 10 × 32 = 32 .
160 10 × 16 16

32 2 × 16 16
Les nombres 32 et 16 sont pairs donc on peut simplifier par 2 : = = .
2 2×8 8

On ne peut plus simplifier la fraction, elle est à présent irréductible.

CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret  45

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Nombres et calculs B. Comprendre et utiliser les notions
de divisibilité et de nombres premiers

10. Les nombres premiers

I. Définition
DÉFINITION

On dit qu’un entier naturel est un nombre premier s’il possède exactement 2 diviseurs :
1 et lui-même.

21 n’est pas un nombre premier car il est divisible :


• par 3  21 = 3 × 7 + 0.
19 est un nombre premier car il est seulement divi-
sible :
• par 1  19 = 1 × 19 + 0
• par 19  19 = 19 × 1 + 0.

JE CONNAIS

Le début de la liste des nombres premiers :


(2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11 ; 13 ; 17 ; 19 ; 23 ; 29 ; 31 ; 37 ; 41 ; 43 ; 49 ; …)

1 n’est pas un nombre premier car il est seulement divi-


sible par 1 : 1 = 1 × 1 + 0
2 est le seul nombre pair qui soit un nombre premier. Il
est divisible par 1 et par 2.
Les autres entiers pairs ne sont pas des nombres premiers
car ils sont divisibles par 1, par eux-mêmes et par 2.

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

II. Décomposition en produit de facteurs premiers

Si un entier naturel n’est pas un nombre premier alors


on peut le décomposer en produit de facteurs premiers.
En effet il est alors divisible par d’autres nombres que 1
et lui-même.

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

• On utilise les critères de divisibilité pour transformer l’écriture d’un nombre entier non
premier en une succession de produits.

• On divise le nombre par son plus petit diviseur. On recommence l’opération jusqu’à
arriver à un nombre premier.

Exemples : décomposer en produit de facteurs premiers les nombres suivants : 252 et 105 :

• 252 est un nombre pair, il n’est donc pas premier. On peut le décomposer. Même
chose pour 105 qui est divisible par 1, par 105 et par 5.
252 = 2 × 126 → Le plus petit entier qui divise 252 est 2.

252 = 2 × (2 × 63) → Le plus petit entier qui divise 126 est 2. 

252 = 2 × 2 × (3 × 21) → Le plus petit entier qui divise 63 est 3 car 6 + 3 = 12.

252 = 2 × 2 × 3 × (3 × 7) → Le plus petit entier qui divise 21 est 3.

252 = 22 × 32 × 7 → Le nombre 7 est un nombre premier, on ne peut pas le


décomposer. On simplifie le produit en mettant au carré.

105 = 3 × 35 → Le plus petit entier qui divise 105 est 3.

105 = 3 × 5 × 7 → Le plus petit entier qui divise 35 est 5. 7 est un nombre
premier, on ne peut pas le décomposer.

CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret  47

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

11. Développer et factoriser

I. Réduire une expression littérale

Le calcul d’opérations où figurent des lettres


s’appelle le calcul littéral.

Exemple : la mesure de l’aire d’un cercle est souvent appelée A. La mesure du rayon d’un cercle
est souvent appelée R. Le calcul littéral de l’aire d’un cercle est donné sous la formule :

A = π × R2.

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

On peut simplifier un calcul littéral :


1. En utilisant les conventions d’écritures. On peut ainsi enlever les signes inutiles.
Exemples : a × b = ab ou 6 × x = 6x.
2. En utilisant la commutativité : a × b = b × a
Exemple : 2xy + 3yx = 2xy + 3xy = (2 + 3) xy = 5xy
3. En réduisant des sommes lorsque cela est possible.
Exemples : 12x + 7x = 19x mais 12x2 + 7x ne peut être réduit car x2 ≠ x.
4. En utilisant les règles de suppression des parenthèses :
a + (b + c) = a + b + c et a − (b + c) = a − b − c.
Exemples :
• 2x + (3x − 7x) = 2x + 3x − 7x = 5x − 7x = −2x

• 4x − (x − 2x) = 4x − x + 2x = 3x + 2x = 5x

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

Exemples : Réduire les expressions suivantes :

A = 7x + 5x − 4 − 2x. → On réunit les termes qui comportent des x ensemble.


A = 7x + 5x − 2x − 4 → On additionne les termes en x.
A = (7 + 5 − 2) x − 4
A = 10x − 4

→ On effectue les multiplications.


C = 5 × 3x + 2 × 4x2 + 4 × 2x + 6 × 3x2
C = 15x + 8x2 + 8x + 18x2 → On réunit les termes qui comportent des x ensemble
et ceux qui comportent des x2 ensemble.
C = 15x + 8x + 8x2 + 18x2
→ On additionne les termes en et les termes en x2.
C = (8 + 18)x + (15 + 8)x
2

C = 26x2 + 23x

II. Développer avec la distributivité

On développe une expression lorsque l’on passe d’une


expression sous forme de produit de facteurs à une
expression sous forme de somme. Les facteurs sont les
éléments de la multiplication.

RÈGLES DE DISTRIBUTIVITÉ

a, b, c et d sont des nombres relatifs.


1. a × (b + c) = a × b + a × c = ab + ac
2. a × (b − c) = a × b − a × c = ab − ac
3. (a + b)(c + d) = a × c + a × d + b × c + b × d = ac + ad + bc + bd

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

Exemples : développer et réduire les produits suivants :


A = 6 × (a + 7) + 58 → On utilise la règle 1.
A = 6 × a + 6 × 7 + 58 → On effectue les multiplications.
A = 6a + 42 + 58 → On enlève le signe × entre le 6 et le x. On
additionne.
A = 6a + 100

B = 2 × (3 − 2y)
→ On utilise la règle 2.
B = 6 × y + 2 × 2y
→ On effectue les multiplications.
B = 6y + 4y
→ On additionne.
B = 10x

C = (3x − 1)(2x − 5) → On utilise la règle de la double distributivité :


règle 3.
C = 3x × 2x + 3x × (−5) − 1 × 2x − 1 × (−5)
→ On effectue les multiplications.
C = 6x2 − 15x − 2x + 5
→ On additionne les termes en x.
C = 6x2 − 17x + 5

III. Les identités remarquables

RÈGLES DES IDENTITÉS REMARQUABLES

Pour tous les nombres a et b :


1. Le carré d’une somme est : (a + b)2 = a2 + 2 × a × b + b2
2. Le carré d’une différence est : (a − b)2 = a2 − 2 × a × b + b2
3. La différence de 2 carrés est : (a + b) × (a − b) = a2 − b2

Les expressions du type (a + b)2 ou (a − b)2 sont sous


forme de produit. En effet : (a + b)2 = (a + b) × (a + b) et
(a − b)2 = (a − b) × (a − b). On peut donc les développer.

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

Exemples :
Développer l’expression suivante : Factoriser l’ expression suivante :
A = (3x + 5) 2
B = 36x2 − 60x + 25

On reconnaît la forme : (a + b)2. On reconnaît la forme : a2 − 2 × a × b + b2.

Ici, a = 2x et b = 5. On utilise la règle 1 des Ici, a = 6x et b = 5 car 52 = 25.


identités remarquables :
On a bien 2 × a × b = 2 × 6x × 5 = 60x. On utilise
(a + b) = a + 2 × a × b + b
2 2 2
la règle 2 des identités remarquables, dans
l’autre sens cette fois-ci :
A = (3x)2 + 2 × 3x × 5 + (5)2
a2 − 2 × a × b + b2 = (a − b)2
A = 9x + 30x + 25
2

B = (6x − 5)2

IV. Factoriser avec facteurs communs


ou identités remarquables

On factorise une expression lorsque l’on passe d’une


expression sous forme de sommes à une expression
sous forme de produit de facteurs.

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

On peut factoriser une expression algébrique :


1. En cherchant un facteur commun.
Exemple : 3x − 3y = 3(x − y) car 3 est le facteur commun aux 2 nombres de la somme : 3x et 3y.

2. En utilisant les identités remarquables.


Exemple : 25x2 − 9 = (5x − 3)(5x + 3).

3. En utilisant les deux techniques décrites ci-dessus.

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

Exemple : factoriser les expressions suivantes :

A = (x − 5)(2x − 3) + (x − 3)(x − 5) → On repère le facteur commun : (x − 5).

A = (x − 5) × [(2x − 3) + (x − 3)] → On effectue les opérations dans le crochet.

A = (x − 5)(3x − 6)

→ On factorise d’abord 25x2 − 9 = (5x + 3)(5x − 3).


B = 25x2 − 9 + (5x − 3)(2x + 7)
On remplace cette forme factorisée dans A.
B = (5x − 3)(5x + 3) + (5x − 3)(2x + 7)
→ On voit ainsi apparaître le facteur commun
B = (5x − 3) × [(5x + 3) + (2x + 7)] qui est : (5x − 3).

B = (5x − 3) × (5x + 3 + 2x + 7) → On effectue la somme entre parenthèse.

B = (5x − 3)(7x + 10)

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

12. Résoudre des équations à l’aide


du calcul littéral

I. Notion de variable
DÉFINITIONS

• Les expressions mathématiques dans lesquelles figurent des lettres s’appellent des
expressions littérales. Ainsi, on peut être amené à utiliser des lettres à la place des
nombres.
• Parfois ces lettres représentent une variable, c’est-à-dire un nombre qui peut prendre
différentes valeurs.
Exemple : le périmètre d’un cercle dépend de la variable rayon R : P = 2πR.
• Une variable peut être appelée une inconnue. On nomme généralement l’inconnue x ou y.
Exemple : 4x − 5 = 3. Les nombres 5 et 3 sont des constantes et x est l’inconnue, un
nombre que l’on ne connaît pas encore.

Dans un problème, on remplace par une lettre


la solution qu’on cherche.

Exemples : traduire sous forme d’une égalité mathématique les phrases suivantes :

1. Qu’est-ce qui, ajouté au double de 5, vaut 13 ?


2 × 5 + y = 13
2. Un rectangle a une longueur qui vaut le double de sa largeur et son périmètre vaut 15 :
On pose comme inconnues : L la longueur du rectangle et l sa largeur. Ici L = 2l. Or, on a la for-
mule : périmètre d’un rectangle = 2 × (longueur + largeur).
On a donc ici l’égalité 15 = 2 × (2l + l) = 61
3. Je suis un nombre entier tel que, si on m’ajoute 5, je double. Qui suis-je ?
On pose : n le nombre entier recherché.
n + 5 = 2n.

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

II. Résoudre avec des équations

DÉFINITIONS

• Une équation est une égalité dans laquelle apparaissent une ou des inconnues.
• Résoudre une équation, c’est trouver la ou les valeurs de l’inconnue, si elles existent,
qui font que l’égalité est vraie.
• Cette ou ces valeurs s’appellent les solutions de l’équation. On dit que les solutions véri-
fient l’égalité.

Dans une équation, les termes situés à gauche du


signe = sont appelés le premier membre tandis que
les termes situés à droite du signe = sont appelés le
second membre.
On a : premier membre = second membre.

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

• On peut ajouter ou soustraire un même nombre de part et d’autre de l’égalité sans


changer cette égalité.
Exemple : x + 3 = 5 est équivalent à x + 3 − 3 = 5 − 3 et donc x = 2.
• On peut multiplier ou diviser les deux membres d’une égalité par un même nombre non
nul sans changer cette égalité.
3x 6
Exemple : 3x = 6 est équivalent à = et donc x = 2.
3 3

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

Exemples : résoudre les équations suivantes :

7x + 5 = 3x − 15 → On soustrait 5 de part et d’autre de l’égalité.

7x + 5 − 5 = 3x − 15 − 5 → Cela permet de faire disparaître 5 dans le 1er membre.


7x = 3x − 20
→ On soustrait 3x de part et d’autre de l’égalité.
7x − 3x = 3x − 20 − 3x
→ Cela permet de faire disparaître 3x dans le 2nd membre.
4x = −20
4x 20 → On divise par 4 les deux membres.
=–
4 4
x = −5 → On simplifie. La solution de l’équation est –5.

On met les termes avec des x d’un côté


(souvent le premier membre) et les
termes sans x de l’autre.

5x 3
= → On utilise le produit en croix.
6 7
5x × 7 = 6 × 3 → On effectue les produits.
35x = 18
→ On divise par 35 les deux membres.
35 x 18
= 18
35 35 → On simplifie. La solution de l’équation est .
35
18
x=
35

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

III. Résoudre des inéquations


A. Inégalités

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

• Si on ajoute ou soustrait un même nombre de part et d’autre d’une inégalité, on ne


change pas le sens de l’inégalité.
Exemple : si x < 4, alors x + 2 < 4 + 2 ou encore x − 10 < 4 − 10.
• Si on multiplie ou divise les deux membres d’une inégalité par un même nombre positif,
on ne change pas le sens de l’inégalité.
Exemple : 3x < 6. On multiplie par 2 chaque membre. On obtient : 6x < 12.
• Si on multiplie ou divise les deux membres d’une inégalité par un même nombre néga-
tif, on change le sens de l’inégalité.
Exemple : x < 4. On multiplie par −2 chaque membre. On obtient : −2x > −8.

Ainsi : si a < b et c > 0 alors ac < bc.


mais si c < 0 alors ac > bc.

B. Résoudre des inéquations

DÉFINITIONS

• Une inéquation est une inégalité dans laquelle apparaissent une ou des inconnues.
• Résoudre une inéquation, c’est trouver l’ensemble des solutions qui vérifient l’inégalité.

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

Exemples : résoudre les inéquations suivantes :

3x − 4 ≤ x + 7

3x − 4 + 4 ≤ x + 7 + 4 → On ajoute 4 de part et d’autre de l’inégalité.

3x ≤ x + 11 → Cela permet de faire disparaître 4 dans le 1er membre.

3x − x ≤ x + 11 − x → On soustrait x de part et d’autre.

2x ≤ 11 → Cela permet de faire disparaître x dans le 2nd membre.


2x 11 → On divise par 2. Le sens de l’inégalité reste inchangé.

2 2
→ Les nombres tels que x ≤ 5,5 constituent l’ensemble
x ≤ 5,5
des solutions de cette inéquation.

x + 7 < 8x − (3 + 2x)
x + 7 < 8x − 3 − 2x → On ôte les parenthèses.

x + 7 < 6x − 3 → On soustrait les termes en x dans le 2nd membre.

x + 7 − 7 < 6x − 3 − 7 → On soustrait 7 de part et d’autre de l’inégalité.

x < 6x − 10 → Cela permet de faire disparaître 7 dans le 1er membre.

x − 6x < 6x − 6x − 10 → On soustrait 6x de part et d’autre de l’inégalité.

−5x < −10 → Cela permet de faire disparaître 6x dans le 2nd membre.

–5 x –10 → On divise par −5 : c’est un nombre négatif donc on


>
–5 –5 change le sens de l’inégalité.
x>2
→ Les nombres tels que x > 2 constituent l’ensemble des
solutions de cette inéquation.

C. Représentation des solutions d’une équation

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

On peut représenter l’ensemble des solutions d’une inéquation sur un axe gradué.

CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret  57

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

Exemples :

Pour x ≤ 5,5 on a la représentation suivante de l’ensemble des solutions :

ensemble solution

0 5,5

Pour x > 2 on a la représentation suivante de l’ensemble des solutions :

ensemble solution
0 2

  Attention !
Prendre garde au sens du crochet sur l’axe gradué. Quand
l’inégalité est stricte (> ou <), le nombre limite n’est pas
inclus dans les solutions : le crochet tourne le dos aux solu-
tions. Dans le cas contraire, le crochet englobe les solutions.

IV. Mettre en équations ou en inéquations des problèmes

Pour résoudre un problème, on peut être


amené à traduire les données du texte
par une équation ou une inéquation.

58  CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret

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Nombres et calculs

C. Utiliser le calcul littéral

JE COMPRENDS LA MÉTHODE

1. On pose une « inconnue », c’est-à-dire qu’on lui donne un nom, en général, x, pour la ou les solutions
cherchées.
2. On traduit toutes les informations du texte en fonction de cette inconnue.
3. On écrit une équation ou une inéquation avec les informations précédentes.
4. On résout l’équation ou l’inéquation.
5. On vérifie que la solution « marche ».
6. On conclut par rapport au problème posé.

Exemple :

Trois amies se partagent 1 200 € gagnés à la loterie. Valérie empoche 150 € de plus que
Béatrice et Béatrice touche le double de Florence. Combien Florence a-t-elle gagné ?

1. On cherche la somme gagnée par Florence. On décide de la nommer x.


2. On traduit les informations :
• Florence a gagné x euros à la loterie.

• Béatrice a gagné le double de Florence donc : 2x euros.

• Valérie a gagné 150 € de plus que Béatrice donc : 2x + 150 euros.

3. À elles trois, elles ont gagné la somme de 1 200 €. On peut donc écrire une équation qui
décrit cette égalité :
x + 2x + 2x + 150 = 1 200
4. On résout l’équation :

x + 2x + 2x + 150 = 1 200
→ On additionne les x.
5x + 150 = 1 200
→ On soustrait 150 de part et d’autre de l’égalité.
5x + 150 − 150 = 1 200 − 150
→ Cela permet de faire disparaître 150 du 1er membre.
5x = 1 050
5x 1050 → On divise par 5 les deux membres.
=
5 5
→ On simplifie. La solution de l’équation est 210.
x = 210
5. La valeur trouvée semble juste. On vérifie en calculant la part de chacune : si Florence
a 210, alors Béatrice qui a le double aura 420 et Valérie : 420 + 150 = 570. On additionne
les trois nombres 210 + 420 + 570 = 1 200. La solution marche bien.
6. Florence a gagné 210 €.

CNED  LES ESSENTIELS MATHÉMATIQUES – livret  59

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