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Nombres et calculs
A. Utiliser les nombres pour comparer, calculer et
résoudre des problèmes
1. Les règles de priorité des calculs 11
8. Les puissances 38
Définitions 38
Opérations sur les puissances 39
Écriture scientifique 40
Exemples :
• A = (7 − 4) × (5 − 1,3) → On fait le calcul dans les deux parenthèses (règle 4).
A= 3 × 3,7 → On effectue la multiplication (règle 2).
A = 11,1
I. La droite graduée
Pour graduer une droite, il faut choisir un point d’origine O, qui correspond au nombre 0 et une
unité de longueur que l’on reporte régulièrement à partir du point O. Ainsi la droite graduée
permet de visualiser l’ensemble des nombres relatifs. On appelle axe une droite graduée régu-
lièrement et orientée.
Tout point sur cet axe est repéré par un nombre relatif, son abscisse. Si le point est à gauche de
l’origine, son abscisse est négative, s’il est à droite de l’origine son abscisse est positive.
O I M
–3 –2 –1 0 1 2 m 3 x
abcisses abcisses
negatives positives
On appelle distance à zéro d’un nombre relatif, le nombre sans son signe. Sur la droite graduée,
c’est la distance entre le point origine O et l’abscisse du nombre.
On note, pour notre exemple, M(m) qui veut dire : le point M a le nombre m pour abscisse.
Ici m = 2,5 donc, on note M(2,5).
Exemples :
5 6 7 8 9 10
M N
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Exemples :
• 5 et +5 → Ce sont deux nombres positifs et de même distance à zéro. On note 5 = +5.
• −1,5 et 1,5 → Ce sont deux nombres de signes contraires. On note −1,5 < 1,5.
• +1,24 et +2,14 → Ce sont deux nombres positifs. On note 1,24 < 2,14.
• −6,2 et −6,3 → Ce sont deux nombres négatifs. On les range dans l’ordre inverse de
leur distance à zéro. Pour les distances à zéro on a 6,2 < 6,3 et donc −6,3 < −6,2.
• On commence par comparer les nombres positifs entre eux, puis les négatifs entre eux.
• On met les symboles correspondants : −6,9 < −3,8 < −2,5 < 3,8 < 4,7.
III. Opérations
A. Somme de deux nombres relatifs
L’addition est une opération dont le résultat est appelé la somme.
PROPRIÉTÉS
1. La somme de 2 nombres relatifs de même signe est la somme de leur distance à zéro.
On garde le signe commun.
• La somme de 2 nombres relatifs de signes contraires est la différence entre leur distance
à zéro. On garde le signe du nombre qui a la plus grande distance à zéro.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour multiplier deux nombres relatifs, d’une part, on multiplie leur distance à zéro.
D’autre part, on détermine le signe du produit.
• Si deux nombres multipliés sont de même signe, leur produit est positif.
• Si deux nombres multipliés sont de signes contraires, leur produit est négatif.
ASTUCE
Exemples :
PROPRIÉTÉS
Pour diviser deux nombres relatifs, on suit la même méthode que pour les multiplier.
D’une part, on divise leur distance à zéro. D’autre part, on détermine le signe du produit.
Attention !
Les règles de priorité s’appliquent
aussi avec les nombres relatifs.
1
Ainsi, est un nombre rationnel car c’est le quotient
3
des entiers 1 et 3.
Un nombre entier ou un nombre décimal est aussi un
24
nombre rationnel. Par exemple 12 s’écrit et 3,5
35 2
s’écrit .
10
2 56 9 1 1 1
; 7 ; ; ; 10π ; 105 ; 10–7 ; + +
3 7 4 2 3 6
56 1 1 1
Entiers 105 = 100 000 ; = 8 ; + + =1
7 2 3 6
2
Rationnels et non décimaux ≈ 0,6666…
3
Irrationnels 7 ; 10π
I. Écriture fractionnaire
DÉFINITION
a
2. est une écriture fractionnaire de la division de a par b.
b
7 0,9 210 21,7
Exemples : ; ; ;
6 4 100 0,3
a
3. est une fraction lorsque numérateur et dénominateur sont des nombres entiers.
b
7 210
Exemples : ;
6 100
4. Une fraction décimale est une fraction dont le numérateur est un nombre entier et dont
le dénominateur est 10 ou 100 ou 1 000 …
Exemples : 210
100
Attention !
2,4
n’est pas une fraction décimale. En effet, le numé-
10 24
rateur n’est pas un nombre entier. En revanche ,
100
qui donne le même résultat, est une fraction décimale.
Exemples :
• Écrire une fraction dont le dénominateur est le triple du numérateur : Il y a une infi-
1 4 6 5 20
nité de réponses. On peut par exemple avoir : ; ; ; ; …
3 12 18 15 60
II. Calculer un quotient
DÉFINITION
a
2. La fraction est un nombre qui peut être :
b
12
• Un nombre entier : =3
4
1
• Un nombre décimal non entier : = 0,25
4
1
• Un nombre non décimal : ≈ 0,333…
3
Exemple :
114
• Calculer, si possible, l’écriture décimale du quotient .
7
1 1 4 7
− 7 16,28…
4 4
Pour continuer à calculer le
− 4 2 quotient après la virgule, on
2 0 rajoute un 0 au reste. Il est en
rouge ici. Le reste est en bleu
− 1 4 à chaque fois.
6 0
− 5 6
4
Si on continuait, on trouverait toujours un reste non nul. La division est infinie. On peut en
114
conclure que ce quotient n’est ni un nombre entier, ni un nombre décimal. On note ≈ 16,28
7
Le nombre 16,28 est une valeur approchée au centième de ce quotient. On a donc une écriture
fractionnaire de 114 .
7
III. Fractions égales
7 7 × 2 14
Exemple : = = On a multiplié par 2 le numéra-
6 6 × 2 12
teur et le dénominateur.
PROPRIÉTÉS
• Mettre au même dénominateur : on transforme des fractions pour qu’elles soient sur un
même dénominateur. Cela permet de soustraire et d’additionner les fractions.
7 5 7 5 × 3 7 15
Exemple : + = + = + es fractions sont mises au même
L
6 2 6 2×3 6 6
dénominateur : 6.
• Mettre sous forme de fraction un nombre décimal non entier divisé par un autre nombre
décimal non entier.
4,5 4,5 × 100 450
Exemple : 4,5 ÷0,09peut s’écrire = =
0,09 0,09 × 100 9
Exemples :
36
• Simplifier au maximum la fraction : .
60
36 6×6 6
= → On remarque que 36 et 60 sont des multiples de 6. On simplifie donc par 6.
=
60 10 × 6 10
On peut encore simplifier la fraction car on remarque que 6 et 10 sont des multiples de 2.
6 3×2 3
= = → La fraction est simplifiée au maximum, elle est irréductible.
10 5×2 5
3 3 3× 4 12
• Transformer la fraction pour que son dénominateur soit égal à 40 : = = .
10 10 10 × 4 40
ASTUCE
a est un nombre.
1 a
1. Multiplier un nombre par 0,5 revient à le diviser par 2 : a × 0,5 = a × = .
2 2
a a× 2 2×a
2. Diviser un nombre par 0,5 revient à le multiplier par 2 : = = = 2a .
0,5 0,5 × 2 1
V. Comparaison de fractions
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Pour comparer des nombres qui sont en écriture fractionnaire, on suit un de ces points :
• On les écrit avec le même dénominateur. Ensuite on les range dans le même ordre que
leur numérateur.
• On les écrit avec le même numérateur. Ensuite on les range dans l’ordre inverse des
dénominateurs.
• On les compare avec 1.
Exemples :
1,5 5,3
• Comparer : . et
20 5
1,5
On transforme l’écriture de pour avoir comme dénominateur 20. Pour trouver par combien
5
il faut multiplier 5, on effectue le calcul suivant : 20 ÷ 5 = 4. On multiplie donc le numérateur et
1,5 × 4 6
le dénominateur par 4 : = .
5 × 4 20
Les 2 écritures fractionnaires sont sur le même dénominateur, on compare les 2 numérateurs :
5,3 < 6.
5,3 6
On en déduit l’ordre des écritures fractionnaires : < .
20 20
5,3 1,5
On conclut : < .
20 5
12 36
• Comparer : et .
15 31
12
Comme 12 < 15, alors < 1.
15
36
Comme 36 > 31, alors > 1.
31
12 36
On en déduit l’ordre suivant : < 1< .
15 31
12 36
On conclut : < .
15 31
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
Exemples :
7 2
• A = + → On cherche un multiple commun à 25 et à 15 : 25 × 3 = 75 ; 15 × 5 = 75.
25 15
7×3 2×5
A= + → On réduit (met) chacune des fractions au même dénominateur : 75.
25 × 3 15 × 5
21 10
A= + → On ajoute les numérateurs et on garde le dénominateur commun.
75 75
21+ 10
A= → On effectue l’addition.
75
31
A= → On simplifie la fraction obtenue quand cela est possible.
75
7 5
• B = – → On cherche un multiple commun à 12 et à 9 : 12 × 3 = 36 ; 9 × 4 = 36.
12 9
7×3 5× 4
B= – → On réduit (met) chacune des fractions au même dénominateur : 36.
12 × 3 9 × 4
21 20
B= – → On soustrait les numérateurs et on garde le dénominateur commun.
36 36
21– 20
B= → On effectue la soustraction.
36
1
B= → On simplifie la fraction obtenue quand cela est possible.
36
Attention !
On simplifie toujours les fractions avant de faire
les multiplications de façon à avoir des calculs plus
simples.
8 3
• A = × → On remarque que les fractions ne sont pas simplifiables.
7 5
24
A= → On effectue l’opération.
35
2 15
• B = (–3) × – × – → On cherche le signe de l’expression.
° 9 ° 23
3 × 2 × 15
B =– → Il y a 3 signes moins, c’est un nombre impair. Le signe moins va
9 × 23
donc rester.
3×2×3×5
B =– → On peut simplifier le produit en le décomposant en produit de
3 × 3 × 23
facteurs.
2×5
B =– → On simplifie.
23
10
B =– → On effectue l’opération.
23
PROPRIÉTÉS
1. Si a × b = 1 alors a et
b sont inverses l’un de Attention !
l’autre. Ne pas confondre inverse et opposé.
1
1 est l’inverse de a tandis que −a est
2. L’inverse de a est a
a l’opposé de a.
1
car a × = 1 .
a
1 1 2
Exemple : l’inverse de −2 est – car –2 × – = = 1.
2 ° 2 2
a b a b
3. Et l’inverse de est car × = 1.
b a b a
4. Diviser par un nombre non nul revient à multiplier par l’inverse de ce nombre.
a c a d ad
a, b, c et d sont quatre nombres relatifs et b, c, d sont non nuls : ÷ = × = .
b d b c bc
3 5
A = – × → Il y a un nombre impair de signe « − ». Le résultat sera négatif.
2 4
3×5
A= → On ne peut pas simplifier.
2× 4
15
A=– → On effectue l’opération.
8
1. La carré d’un nombre a est noté a2. Il se lit « a au carré ».
2. a2 = a × a
3. Le carré d’un nombre est toujours positif ou nul.
4. Un nombre et son opposé ont le même carré : 32 = 9 et (–3)2 = (–3) × (–3) = 9
5. 22 = 4 ; 32 = 9 ; 52 = 25 sont des carrés parfaits.
Attention !
Il ne faut pas confondre :
(–3)2 = (–3) × (–3) = 9 et
–32 = –3 × 3 = -9
Attention !
Au vocabulaire. Par exemple, pour 36.
36 a pour racine carrée 6: 36 = 62 = 6
36 est le carré de 6 : 62 = 6 × 6 = 36
Exemples :
25 = 52 = 5 .
0 = 02 alors 0 = 0.
1 = 12 alors 1 = 1.
4
Calculer les racines suivantes : ( 13)2 ; 169 ; ; (–6)2 .
25
( 13)2 = 13 × 13 = 13
169 = 13 × 13 = 132 = 13
2
4 2
2×2 2
= = =
25 5×5 ° 5 5
PROPRIÉTÉS
• A = 15 × 27 × 10
• A = 15 × 27 × 10
• A = (3 × 5) × (3 × 9) × (2 × 5)
• A = 32 × 52 × 9 × 2
→ On utilise la propriété 1 du III, cette fois-ci pour séparer la racine en plusieurs facteurs.
27 10
• B = × → On utilise la propriété 2 du III pour rassembler les facteurs sous
5 3 la racine.
27 × 10
B= → On décompose les facteurs
5×3 en
produit de facteurs comme
27 = 3 × 9.
3×9×2×5
B= → On simplifie le quotient
5×3 par 3 et par 5.
B = 9×2
Un dernier exemple avec une expression comprenant une soustraction et une addition.
Attention !
Rappelle-toi de la propriété 3 du III :
a + b ≠ a + b sauf si a est nul ou si b est nul.
a– b° a – b sauf si b est nul.
• C = 20 –12 5 + 2 125
→ On décompose 20 = 4 × 5 = 4 × 5 = 22 × 5 = 2 5 .
→ On décompose 125 = 25 × 5 = 25 × 5 = 52 × 5 = 5 5 .
• C = 2 5 – 2 × (5 5) → On développe.
PROPRIÉTÉS
• x2 = 16 :
Comme a = 16 > 0, l’équation admet 2 solutions qui sont : 16 = 42 = 4 et – 16 = – 42 = –4 .
• x2 + 4 = −5 :
x2 + 4 = −5 est équivalente à x2 = −9.
Comme a = −9 < 0, l’équation n’admet pas de solutions réelles.
• x2 − 14 = 5x2 − 50 :
x2 − 14 = 5x − 50 est équivalente à −14 + 50 = 5x2 − x2, soit 4x2 = 36 ou x2 = 9.
Comme a = 9 > 0, alors l’équation admet 2 solutions qui sont : 9 = 32 = 3 et – 9 = – 32 = –3 .
Exemple : prenons l’unité de mesure « mètre ». 1 000 mètres équivalent à 103 mètres donc à
1 kilomètre.
Les unités de mesure comme le mètre, le gramme, la seconde, sont fixées par le système
international d’unité.
Symbole T G M k h da
Exemple : le watt est l’unité qui permet de mesurer la puissance. À quoi correspond 1 mégawatt ?
Le préfixe méga signifie qu’on multiplie l’unité de base de la mesure par 106. 1 mégawatt équi-
vaut donc à 106 watts, qu’on peut écrire aussi 1 000 000 watts.
Symbole d c m µ n p
b. Convertir 27 nm en mètres.
Le symbole n (pour nano) signifie qu’on multiplie l’unité de base par 10–9. 1 nm équivaut à
10–9 mètre. D’où 27 nm = 27 × 10–9 m.
I. Ordre de grandeur
Lorsque l’on fait des calculs de sommes, de différences, de produits ou de quotients, on peut
utiliser un ordre de grandeur pour vérifier un résultat. On remplace chacun des termes de
l’expression par une valeur arrondie qui lui est proche pour obtenir une opération facile à faire
de tête.
Encadrer un nombre décimal c’est placer ce nombre entre 2 autres nombres, l’un plus
petit et l’autre plus grand.
• Encadrer à l’unité près, c’est encadrer le nombre décimal entre 2 entiers consécutifs.
Exemple : 15 < 15,35 < 16. 15 et 16 sont deux entiers consécutifs car 16 − 15 = 1.
• Encadrer au dixième près, c’est encadrer le nombre décimal entre 2 nombres décimaux
dont la différence vaut 0,1 (1 dixième).
Exemple : 15,3 < 15,35 < 15,4, avec 15,4 − 15,3 = 0,1.
DÉFINITIONS
Une valeur approchée est une valeur proche d’un nombre. Plus on utilise de décimales
(chiffres après la virgule), plus la précision est grande.
• La valeur approchée par défaut est la valeur approchée inférieure au nombre.
• La valeur approchée par excès est la valeur approchée supérieure au nombre.
Exemple : dans l’encadrement : 15,3 < 15,35 < 15,4
15,3 est une valeur approchée par défaut au dixième près de 15,35.
15,4 est une valeur approchée par excès au dixième près de 15,35.
Exemples :
Une valeur approchée par défaut à l’unité près de 15,8 est : 15.
Une valeur approchée par excès à l’unité près de 15,8 est : 16.
Un encadrement à l’unité près de 107,99 est : 107 < 107,99 < 108. On a bien 108 − 107 = 1.
Un encadrement au dixième près de 107,99 est : 107,9 < 107,99 < 108. On a bien 108 − 107,9 = 0,1.
Un encadrement au centième près de 5,1053 est : 5,10 < 5,1053 < 5,11. On a bien 5,11− 5,10 = 0,01.
III. Troncature et arrondi
A. Troncature
DÉFINITION
B. Arrondi
DÉFINITION
• L’arrondi à l’unité d’un nombre décimal est le nombre entier qui lui est le plus proche.
Lorsque l’on veut arrondir un nombre à l’unité, on regarde le chiffre après la virgule :
1. Lorsque ce chiffre est 0 ou 1 ou 2 ou 3 ou 4, on arrondit à l’entier inférieur.
2. Lorsque ce chiffre est 5 ou 6 ou 7 ou 8 ou 9, on arrondit à l’entier supérieur.
• On peut aussi arrondir au dixième (un chiffre après la virgule), au centième (deux
chiffres après la virgule), au millième (trois chiffres après la virgule) etc.. On regarde là
aussi le chiffre suivant pour déterminer l’arrondi.
Exemples :
La troncature à l’unité de 12,53 est : 12.
L’arrondi à l’unité de 4,2 est : 4.
L’arrondi au dixième de 4,29 est : 4,3.
L’arrondi à l’unité de 7,81 est : 8.
La troncature à l’unité de 7,99 est : 7.
8. Les puissances
I. Définitions
DÉFINITIONS
1. Les puissances d’exposant positif : pour tout nombre a et pour tout entier n, quand n > 1 on a :
an = a × a × … × a.
On lit « a exposant n » ou « a puissance n ». On écrit le nombre a autant de fois que la
valeur du nombre n. On dit qu’il y a n facteurs a.
2. Par convention, on écrit a1 = a et a0 = 1.
3. Les puissances d’exposant négatif : pour tout nombre a non nul et pour tout entier n, on a :
1
a− n = .
an
Par exemple a4 = a × a × a × a.
1 1
Et a –4 = 4 = .
a a ×a ×a ×a
Exemples :
1 1 1
• 2–3 = = =
3
2 2×2×2 8
Exemples :
a. Écrire sous la forme an, avec a et n des entiers :
• A = 95 × 93 × 9–6 → On réunit les puissances.
A = 95+3+(–6) → On additionne les puissances.
A = 92
212
• B = → On réunit les puissances.
2–5
B = 212–(–5) → On soustrait la puissance du dénominateur à celle du numérateur.
B = 217
A = 3 × 42
A = 48
Attention !
Dans les calculs avec des puissances, effec-
tue les calculs de puissances avant les autres
opérations sauf celles entre parenthèses.
62 + 2
• B = → On fait les calculs des puissances.
23
36 + 2
B= → On additionne les termes du numérateur.
8
38
B= → On simplifie.
8
19
B=
4
III. Écriture scientifique
Il arrive souvent que pour certains résultats, la calculatrice donne la valeur approchée d’un
nombre en écriture scientifique (on dit aussi notation scientifique), soit parce que sa capacité
d’affichage est dépassée, soit parce que la calculatrice est en mode scientifique.
DÉFINITION
9. La division euclidienne
DÉFINITION
• On effectue une division euclidienne lorsque l’on divise un nombre entier (le dividende)
par un autre nombre entier non nul (le diviseur).
• Cette opération permet de trouver deux autres nombres entiers : le quotient et le reste.
• On note son résultat sous la forme : dividende = diviseur × quotient + reste.
• Le reste est toujours strictement inférieur au diviseur.
Exemple :
2 1 1 7 3 × 7 = 21
- 2 1
3 0 On soustrait 21 au dividende. Il reste 0. On descend le 1.
0 1 0×7=0
- 0
1 On soustrait 0 au nouveau dividende. Il reste 1.
211 = 7 × 30 + 1.
DÉFINITION
2. b est un diviseur de a.
3. a est un multiple de b.
4. b est un multiple de a.
Exemples :
III. Critères de divisibilité
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
PROPRIÉTÉS
• Un nombre entier est divisible par 2 si son chiffre des unités est 0 ou 2 ou 4 ou 6 ou 8.
• Un nombre entier est divisible par 5 si son chiffre des unités est 0 ou 5.
• Un nombre entier est divisible par 10 si son chiffre des unités est 0.
Exemples :
PROPRIÉTÉS
• Un nombre entier est divisible par 4 si le nombre formé avec son chiffre des dizaines et
son chiffre des unités est un multiple de 4.
• Un nombre entier est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est un multiple de 3.
• Un nombre entier est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est un multiple de 9.
Exemples : déterminer par quels chiffres les nombres suivants sont divisibles. On regroupe les
résultats dans un tableau.
320
Exemple : simplifier .
160
Les chiffres des unités des deux nombres sont 0, ils sont donc divisibles par 10 : 320 = 10 × 32 = 32 .
160 10 × 16 16
32 2 × 16 16
Les nombres 32 et 16 sont pairs donc on peut simplifier par 2 : = = .
2 2×8 8
I. Définition
DÉFINITION
On dit qu’un entier naturel est un nombre premier s’il possède exactement 2 diviseurs :
1 et lui-même.
JE CONNAIS
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
• On utilise les critères de divisibilité pour transformer l’écriture d’un nombre entier non
premier en une succession de produits.
• On divise le nombre par son plus petit diviseur. On recommence l’opération jusqu’à
arriver à un nombre premier.
• 252 est un nombre pair, il n’est donc pas premier. On peut le décomposer. Même
chose pour 105 qui est divisible par 1, par 105 et par 5.
252 = 2 × 126 → Le plus petit entier qui divise 252 est 2.
252 = 2 × (2 × 63) → Le plus petit entier qui divise 126 est 2.
252 = 2 × 2 × (3 × 21) → Le plus petit entier qui divise 63 est 3 car 6 + 3 = 12.
105 = 3 × 5 × 7 → Le plus petit entier qui divise 35 est 5. 7 est un nombre
premier, on ne peut pas le décomposer.
Exemple : la mesure de l’aire d’un cercle est souvent appelée A. La mesure du rayon d’un cercle
est souvent appelée R. Le calcul littéral de l’aire d’un cercle est donné sous la formule :
A = π × R2.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
• 4x − (x − 2x) = 4x − x + 2x = 3x + 2x = 5x
C = 26x2 + 23x
RÈGLES DE DISTRIBUTIVITÉ
B = 2 × (3 − 2y)
→ On utilise la règle 2.
B = 6 × y + 2 × 2y
→ On effectue les multiplications.
B = 6y + 4y
→ On additionne.
B = 10x
Exemples :
Développer l’expression suivante : Factoriser l’ expression suivante :
A = (3x + 5) 2
B = 36x2 − 60x + 25
B = (6x − 5)2
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
A = (x − 5)(3x − 6)
I. Notion de variable
DÉFINITIONS
• Les expressions mathématiques dans lesquelles figurent des lettres s’appellent des
expressions littérales. Ainsi, on peut être amené à utiliser des lettres à la place des
nombres.
• Parfois ces lettres représentent une variable, c’est-à-dire un nombre qui peut prendre
différentes valeurs.
Exemple : le périmètre d’un cercle dépend de la variable rayon R : P = 2πR.
• Une variable peut être appelée une inconnue. On nomme généralement l’inconnue x ou y.
Exemple : 4x − 5 = 3. Les nombres 5 et 3 sont des constantes et x est l’inconnue, un
nombre que l’on ne connaît pas encore.
Exemples : traduire sous forme d’une égalité mathématique les phrases suivantes :
DÉFINITIONS
• Une équation est une égalité dans laquelle apparaissent une ou des inconnues.
• Résoudre une équation, c’est trouver la ou les valeurs de l’inconnue, si elles existent,
qui font que l’égalité est vraie.
• Cette ou ces valeurs s’appellent les solutions de l’équation. On dit que les solutions véri-
fient l’égalité.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
5x 3
= → On utilise le produit en croix.
6 7
5x × 7 = 6 × 3 → On effectue les produits.
35x = 18
→ On divise par 35 les deux membres.
35 x 18
= 18
35 35 → On simplifie. La solution de l’équation est .
35
18
x=
35
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
DÉFINITIONS
• Une inéquation est une inégalité dans laquelle apparaissent une ou des inconnues.
• Résoudre une inéquation, c’est trouver l’ensemble des solutions qui vérifient l’inégalité.
3x − 4 ≤ x + 7
x + 7 < 8x − (3 + 2x)
x + 7 < 8x − 3 − 2x → On ôte les parenthèses.
−5x < −10 → Cela permet de faire disparaître 6x dans le 2nd membre.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
On peut représenter l’ensemble des solutions d’une inéquation sur un axe gradué.
Exemples :
ensemble solution
0 5,5
ensemble solution
0 2
Attention !
Prendre garde au sens du crochet sur l’axe gradué. Quand
l’inégalité est stricte (> ou <), le nombre limite n’est pas
inclus dans les solutions : le crochet tourne le dos aux solu-
tions. Dans le cas contraire, le crochet englobe les solutions.
JE COMPRENDS LA MÉTHODE
1. On pose une « inconnue », c’est-à-dire qu’on lui donne un nom, en général, x, pour la ou les solutions
cherchées.
2. On traduit toutes les informations du texte en fonction de cette inconnue.
3. On écrit une équation ou une inéquation avec les informations précédentes.
4. On résout l’équation ou l’inéquation.
5. On vérifie que la solution « marche ».
6. On conclut par rapport au problème posé.
Exemple :
Trois amies se partagent 1 200 € gagnés à la loterie. Valérie empoche 150 € de plus que
Béatrice et Béatrice touche le double de Florence. Combien Florence a-t-elle gagné ?
3. À elles trois, elles ont gagné la somme de 1 200 €. On peut donc écrire une équation qui
décrit cette égalité :
x + 2x + 2x + 150 = 1 200
4. On résout l’équation :
x + 2x + 2x + 150 = 1 200
→ On additionne les x.
5x + 150 = 1 200
→ On soustrait 150 de part et d’autre de l’égalité.
5x + 150 − 150 = 1 200 − 150
→ Cela permet de faire disparaître 150 du 1er membre.
5x = 1 050
5x 1050 → On divise par 5 les deux membres.
=
5 5
→ On simplifie. La solution de l’équation est 210.
x = 210
5. La valeur trouvée semble juste. On vérifie en calculant la part de chacune : si Florence
a 210, alors Béatrice qui a le double aura 420 et Valérie : 420 + 150 = 570. On additionne
les trois nombres 210 + 420 + 570 = 1 200. La solution marche bien.
6. Florence a gagné 210 €.