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Leçon 4

Les équations de Navier-Stokes

 ∂ρ
 ∂t + div ( ρ u ) = 0

 ∂ρu
 ∂t + div ( ρu ⊗ u ) = ρ f − grad p + grad ( λ div u ) + div ( 2η d )

 ∂ρe
(
 ∂t + div ( ρeu ) = r − p div u + ε + div K grad T )


 ε = λ ( div u ) 2
+ 2η d : d

e = e ( ρ, T )

ρ = ρ ( p, T )
annonce :

deux représentants MEC432 ?


MEC 432
Programme
9 leçons

1 La matière fluide qu’est - ce qu’un fluide ?

2 La représentation du fluide qu’est - ce qu’on voit ?

3 Les lois fondamentales la construction des équations


4 Les éqts de Navier-Stokes les tables de la loi …

5 La similitude l’« arme fatale »

6 Le fluide parfait la « base »

7 La dynamique de la vorticité la « complexité »

8 La couche limite la « base » et la « complexité » raccordées

9 La turbulence le bout de la route


Leçon 4
Les équations de Navier-Stokes
une leçon :

- où l’on finalise la construction des équations de Navier-Stokes


- où l’on présente des approximations, ou modèles, de ces équations
(fluide incompressible, fluide parfait, …)

première partie - Les équations de Navier- Stokes (chapitre 7)

deuxième partie - Les conditions aux limites (chapitre 7)

troisième partie - Les approximations (chapitre 8)


première partie

Les lois fondamentales :


cas du fluide newtonien
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.1 Rappels

 rappels
quté de mouvement : bilan local
 du
ρ dt = ρ f + div σ - forme non - conservative
éqt. (4.3.9)

 ∂ρu + div ( ρu ⊗ u ) = ρ f + div σ - forme conservative
 ∂t
pression statique
tenseur des
σ = − p 1+ τ contraintes éqt. (7.1.1)
de Cauchy
tenseur des
τ=σ d
( d ) − P ' ( div u ) 1 contraintes
visqueuses
éqt. (7.1.2)

1
pression mécanique P = − trace σ
3
{} éqt. (7.1.5)

P ' ( div u ) = P − p pression statique éqt. (7.1.4)

σd ( d ) glissement éqt. (7.1.6)

besoin d’un modèle de fluide le modèle newtonien


Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.2 La pression et le frottement

 l’hypothèse newtonienne : la linéarité


 pression

 on pose P ' ( div u ) = P − p = −κ div u éqt. (7.2.1)

κ = premier coefficient de viscosité de volume


( unité : Pa.s = kg.m −1
.s
−1
)
 remarque

compression ( div u < 0 ) P≥ p


κ>0
détente ( div u ≥ 0 ) P≤ p
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.2 La pression et le frottement

 l’hypothèse newtonienne : la linéarité (…)


 glissement

 on pose σ
d
(d ) = α [ d − trace {d } 1 ]
1
3
éqt. (7.2.4)

dd
remarque : cela vérifie bien trace { σ } = α trace { d d } = 0
d

 on pose α = 2η éqt. (7.2.5)

η = coefficient de viscosité de cisaillement

( unité : Pa.s = kg.m −1


.s
−1
)
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.2 La pression et le frottement

 tenseur des contraintes visqueuses : synthèse

 forme déviatorique τ = 2 η d d + κ div u 1 éqt. (7.2.8)

σd ( d ) − P ' ( div u )

1
d d = d − div u 1
3

 forme « classique » τ = 2 η d + λ div u 1 éqt. (7.2.10)

2
λ ≡ κ − η second coefficient de viscosité de volume éqt. (7.2.11)
3
κ = premier coefficient de viscosité de volume
η = coefficient de viscosité de cisaillement
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.3 Les équations de la dynamique

 les équations de la dynamique du fluide newtonien


du σ = − p 1+ τ
ρ = ρ f + div σ
dt τ = 2 η d + λ div u 1
 au choix

du
ρ = ρ f + div [ ( − p + λ divu )1+ 2η d ] éqt. (7.3.2)
dt
du
ρ = ρ f − grad p + div [ λ div ( u ) 1 + 2η d ] éqt. (7.3.4)
dt
= ρ f − grad p + grad ( λ div u ) + div ( 2ηd )
du
ρ éqt. (7.3.5)
dt
 p = pression statique
η = coefficient de viscosité dynamique de cisaillement

éqt. (7.3.3)  2
 λ = κ − η = second coefficient de viscosité dynamique de volume
3

 κ = premier coefficient de viscosité dynamique de volume
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.3 Les équations de la dynamique

 une dernière forme intéressante


 partons de :

= ρ f − grad p + grad ( λ div u ) + div ( 2η d )


du
ρ éqt. (7.3.5)
dt
 hypothèse : les coefficients de viscosité κ, η sont constants

 développons le dernier terme au moyen de l’identité vectorielle

( )
2η divd = η div ∇u + t ∇u = η div ( ∇u ) + η div t ∇u ( ) éqt. (7.3.7)
= η ∆u + η grad ( div u )
force gradient de
extérieure pression
du
ρ = ρ f − grad p + ( λ + η ) grad ( div u ) + η ∆ u éqt. (7.3.6)
dt
compressibilité diffusion visqueuse
de la vitesse (laplacien)
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.4 équation de l’énergie

 énergie
énergie totale : bilan local
dE
= r + ρ f . u + div ( − q + t σ . u )
éqt. (5.2.12)
ρ
dt éqt. (4.3.9)

 flux de chaleur (
q = q grad T )
 l’hypothèse newtonienne : la linéarité

q = −Κ grad T - loi de Fourier


éqt. (7.4.1)

K = coefficient de conductivité thermique

( unité : W.m
−1
.K
−1
)
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.4 équation de l’énergie

 les équations de l’énergie du fluide newtonien

dE
ρ = r + ρ f . u + div [ − p u + λ div ( u ) u + 2η d . u + Κ grad T ]
dt
de
ρ c = ρ f . u + div [ − p u + λ div ( u ) u + 2η d . u ] + p div u − ε éqt. (7.4.7)
dt
puissance
de
( )
ρ = r + div Κ grad T − p div u + ε des travaux
dt intérieurs

 fonction de dissipation visqueuse (leçon 3)

ε = t τ : ∇u positive éqt. (5.4.4)

 fluide newtonien

ε = κ ( div u ) + 2η d d : d d κ,η ≥ 0
2
≥0 si éqt. (7.4.6)

≥0 ≥0
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.5 L’entropie

 l’inégalité fondamentale (leçon 3)

ε grad T inégalité
Ssi = − q. ≥0 de Clausius- éqt. (5.7.8)
T 2
T Duheim

 cas du fluide newtonien


2
κ ( div u )
2 d d grad T
d :d
Ssi = + 2η +Κ ≥0 éqt. (7.5.2)
T T T2
κ ≥ 0, η≥ 0, Κ ≥ 0 éqt. (7.5.3)

 une hypothèse populaire : l’hypothèse de Stokes

κ=0 λ = − 2η 3 3λ + 2η = 0 éqt. (7.6.1)

beaucoup l’utilisent …rien ne la justifie vraiment …mais « ça marche pas


mal »…
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.7 Les équations de Navier-Stokes

 les équations de Navier - Stokes


 masse
grad + ρ div u =inégalité
T 0 éqt. (7.7.1)
ε
Ssi = − q. dtdu ≥ 0 de Clausius-
Tt
 quté de mouv Tρ 2 = ρ f − grad p + grad ( λ div u ) + div ( 2η d )
Duheim
éqt. (7.7.2)
dt
 loi  casthermique
d’état du fluide p = p ( ρ,T )
newtonien éqt. (7.7.3)

2e = e ( ρ,T d) 2
κ ( div u )
 loi d’état calorifique d grad T éqt. (7.7.4)
d :d
Ssi = +de2η +Κ ≥0
 énergie interne T T ( K grad T )T− p div u + ε
ρ = r + div
2
éqt. (7.7.7)
dt
7 équations - 7 inconnues ( ρ, p,u,T ,e )
 κ = κ ( ρ,T ) λ = λ ( ρ ,T ) = κ − η
2

η = η ( ρ,T )
 3 coefficients 3 éqt. (7.7.8)

K = K ( ρ,T )
physiques
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.7 Les équations de Navier-Stokes

 un point d’histoire

 ce système forme les équations dites de Navier-Stokes, en l’honneur des


travaux de Henry Navier (1785-1826 ; ancien élève de l’école Polytechnique)
et de Georges Stokes (1819-1903), qui ont établi sa formulation mathématique

 deux autres grands contributeurs : Augustin Louis Cauchy (1789-1857 ; ancien


élève de l’école Polytechnique) et (à la racine de tout l’édifice) Isaac Newton (1643-
1727).
deuxième partie

Les conditions aux limites


Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 les conditions aux limites


ρ ( x, 0 ) = ρ0 ( x )
 p ( x, 0 ) = p0 ( x ) éqt. (7.8.1)
 conditions initiales u ( x, 0 ) = u ( x )
 0
T ( x, 0 ) = T0 ( x )
 conditions aux limites : on considèrera 2 cas

cas 1 : solide déformable cas 2 : interface entre 2 fluides


non-miscibles
Σ (t ) W n

Σ (t )
n dS
1
U ( x, t ) 2
Fig. 7.1

 cinématiques
on peut envisager 3 sortes de conditions aux limites  dynamiques
 thermiques
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 cas du solide déformable


 conditions cinématiques Fig. 7.1 (a) Σ (t )
 imperméabilité (ou glissement)

u. n = U . n Fig. 7.8.7 n dS
Tp
remarques : U
- la vitesse tangentielle peut être non-nulle

 adhérence : l’expérience montre qu’en fait le fluide adhère au solide

u =U éqt. 7.8.8

 conditions dynamiques : si seule la vitesse U de la surface du solide est


connue, on ne peut imposer aucune condition
dynamique (ni pression, ni frottement)
 conditions thermiques
 paroi isotherme T = Tp éqt. 7.8.9

 paroi adiabatique q.n =0 grad T . n = 0 éqt. 7.8.11


Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 cas de l’interface entre


n
deux fluides non - miscibles W
F ( x, t ) = 0
Σ (t )

1
2

Fig. 7.1 (b)


Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 rappels (amphi 3)

V1 ( t ) W
surface de
discontinuité Σ ( t ) n
traversant un Σ (t )
volume de fluide
V 2 (t ) 1
2
Fig. 3.5

 bilans db
ρ = Sb = ρfb + div φb
dt
équilibre des flux
relation
 ρb ⊗ ( u − W ) − φ  . n = 0 de saut
éqt. (7.8.2)  b à travers Σ
(éqt. (3.6.17) dans le chap. 3) flux flux  f  = ( f ) 2 − ( f )1
convectif diffusif
éqt. (7.8.3)
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 cas de l’interface entre


n
deux fluides non - miscibles W
F ( x, t ) = 0
 conservation du flux de masse Σ (t )

 ρb ⊗ ( u − W ) − φ  . n = 0 1
 b
b =1 2

φb = 0 Fig. 7.1 (b)


ρ ( u − W ) . n = 0 éqt. (3.8.4)
 

ρ2 ( u 2 − W ) . n = ρ1 ( u1 − W ) . n
conservation du
flux de masse éqt. (3.8.5)

 immiscibilité = flux de masse nul


remarques :
u 2 . n = W . n = u1. n - la vitesse tangentielle peut être
non-nulle
éqt. (7.8.6)

- le fluide peut glisser sur la surface


Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 condition cinématique
une autre manière d’exprimer W
n F ( x, t ) = 0
Σ (t )
la conservation du flux de masse

F ( x, t ) = 0 équation
de l’interface 1

on écrit que l’interface est une 2


surface matérielle
Fig. 7.1 (b)

remarque : grad F = n grad F


 dF  ∂F
  = + u1 . grad F
u1 . grad F = u1 . n grad F
 dt 1 ∂t
 dF  ∂F u 2 . grad F = u 2 . n grad F
=  = + u 2 . grad F = 0
 dt 2 ∂t
éqt. (7.8.16)
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 condition de non-glissement n
W
(cas du fluide newtonien)
Σ (t )
l’expérience montre que les deux
fluides adhèrent 1
2
u 2 . n = W . n = u1. n éqt. (7.8.6)

pas suffisant Fig. 7.1 (b)

 on a en fait :

u1 = u 2 = W éqt. (7.8.17)

c’est l’homologue de la condition


d’adhérence sur un solide
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 condition dynamique n
W
 ρb ⊗ ( u − W ) − φ  . n = 0 Σ (t )
 b
1
b=u 2
φu = σ = − p 1 + τ
Fig. 7.1 (b)

ρu ( u − W ) . n  =  φ  . n =  σ . n  =  − p1 + τ  . n


   u
saut du flux de quantité de saut du vecteur contrainte
mouvement

 immiscibilité : premier membre nul (pas de flux de matière)

− p2 n + τ . n = − p1 n + τ . n continuité de la contrainte éqt. (7.8.21)


2 1
 cas du fluide newtonien : prendre la forme newtonienne de τ
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

remarque :

 en présence d’effet de tension superficielle

 − p1 + τ  . n +γ  1 + 1  = 0
   
 R ' R " 

n
1

2 R' R"

Fig.1.19
Chap. 7 – Cas du fluide newtonien 7.8 conditions aux limites

 condition thermique n
W
Σ (t )
voir approfondissement
1
2

Fig. 7.1 (b)


troisième partie

Les approximations
Chap. 8 – Approximations 8.1 Motivations

 les approximations : motivations


les équations N.S sont très compliquées (non-linéarités)

on cherche à les simplifier

 les équations N.S. : 8 mécanismes

variation force
de volume extérieure
instationnarité convection viscosité conduction
pression rayont

∂ρ ∂ t + u . grad ρ = − ρ div u

ρ ∂ u ∂t + ρ∇ u . u = − grad p + ρf + div τ

ρ ∂e ∂t + ρ u . grad e = − p div u + r + ε + (
div K grad T )
Tab. 8.1
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 Les approximations, ou modèles

mécanisme
négligé approximation – modèle d’écoulement

variation
de volume écoulement de fluide isovolumique (fluide incompressible)

viscosité
conductivité écoulement de fluide parfait / couche limite
rayonnement

instationnarité écoulement stationnaire

poids écoulement non pesant

inertie écoulement sans inertie (ou écoulement de Stokes)

Tab. 8.2
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 un « problème guide »

U0 Tp

ρ0 , p0 ,T0 g L

Fig. 8.1

conditions aux limites


 pour x → ∞  sur la surface
éqt.
u = U 0 e1 u = 0 (adhérence) (8.2.1)
T = T0 T = T p (paroi isotherme)
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 approximations : méthode
objectif : on veut comparer l’importance relative de chaque
mécanisme dans les équations afin d’en négliger certains, le cas
échéant

 on suppose que l’écoulement vérifie les conditions suivantes

équations de Navier-Stokes

 gaz (parfait) + ρ div u = 0
 hypothèse de Stokes dt
du 1
 coefficients de viscosité et ρ = ρ g − grad p + η [ grad ( div u ) + ∆ u ]
de conduction constants dt 3
dT 2η
( div u )2 + 2η d : d + K ∆T
 pas de source volumique
de chaleur ρcV = − p div u −
dt 3
 force extérieure due
à la gravité p = ρrT
éqt. (8.2.3) à (8.2.6)
remarque : ce sont déjà des hypothèses
simplificatrices, mais elles sont « light »
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 approximations : méthode (…)


1 - on effectue le x = x L ρ = ρ ρ0 les variables
 
t = t ( L U 0 )
changement « barrées » éqt.
de variables  p = p p0 sont sans (8.2.2)
suivant u = u U T = T T dimension
 0  0

 appliquons cela, par exemple, à la loi de la dynamique

du 1
ρ = ρ g − grad p + η [ grad ( div u ) + ∆ u ]
dt 3
 ρ U 2  du p   ηU 0  1
 0 0 ρ
 L  dt
− ( ρ 0 g ) ρe 3 −  0  grad p
 L   L 
( )
 2  [ 3 grad div u + ∆ u ]
 
2 - on divise l’équation par la dimension du terme d’inertie de manière à obtenir
une équation sans dimension paramètres sans dimension

 gL   p   η  1
ρ
du
= −
U 
 ρe 3 −  0
ρ U 
 grad p +   [ grad div u + ∆ u( ) ]
 ρ0U 0 L  3
dt 2 2
 0  0 0
Chap. 8 – Cas du fluide newtonien 8.2 Analyse d’ordres de grandeur

 gL   p   η  1
ρ
du
= −
U 2 
 ρe 3 −  0
ρ U2 
 grad p +   [ (
grad div u + ∆ u ) ]
dt  0  0 0  ρ0U 0 L  3
1 1 1
Eu = 2
Fr 2 γM 0
Re
U0 approximation
Fr = nombre de Froude si Fr >>1 du fluide non pesant
gL
éqt (8.2.11)
p0
Eu = nombre d’Euler
ρ0U 02 1 γp0 célérité
Eu = c0 =
U0 γM 02 ρ0 du son
M0 = nombre de Mach
c0 éqt (8.2.15) éqt (8.2.13)
éqt (8.2.14)
ρ0U 0 L U0L η viscosité
Re = nombre de Reynolds Re = ν= cinématique
η ν ρ0
éqt. (8.2.16)
Chap. 8 – Cas du fluide newtonien 8.2 Analyse d’ordres de grandeur

 on obtient au total (équations sans dimension)

dρ éqt. (8.2.7)
+ ρ div u = 0
dt
ρe3
ρ
du
dt
=−
Fr 2

1
γM 02
grad p +
1 1
Re 3
(
[ grad div u + ∆ u ] )
M 02 1 γ
dT
( )
2
ρ = − ( γ − 1) p div u − 2γ ( γ − 1) [ div u + d : d ] + ∆T
dt Re 3 Pe

U0 U0 U0L U0 L K
Fr = M0 = Re = Pe = χ=
gL c0 ν χ ρ0c p
Froude Mach Reynolds Péclet diffusivité
thermique
éqt.
éqt. (8.2.11) éqt. (8.2.14) éqt. (8.2.16) (8.2.19) éqt. (8.2.20)
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 Les approximations, ou modèles

mécanisme
négligé approximation – modèle d’écoulement

variation
de volume écoulement de fluide isovolumique (incompressible)
viscosité
conductivité écoulement de fluide parfait / couche limite
rayonnement

instationnarité écoulement stationnaire

poids écoulement non pesant ← Fr >>1

inertie écoulement sans inertie (ou écoulement de Stokes)

Tab. 8.2
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 Les approximations, ou modèles

mécanisme
négligé approximation – modèle d’écoulement

variation
de volume écoulement de fluide isovolumique (incompressible)
viscosité
conductivité écoulement de fluide parfait / couche limite
rayonnement

instationnarité écoulement stationnaire

poids écoulement non pesant ← Fr >>1

inertie écoulement sans inertie (ou écoulement de Stokes)

Tab. 8.2
Chap. 8 – Approximations 8.3 écoulements de fluide incompressible

 le fluide incompressible
1 dρ
mécanisme négligé : variation de volume div u = − =0
ρ dt
éqt. (8.3.1)
 validité ?
 1 ∂ρ 
thermodynamique (chap. 1) α = − 
coefficient de dilatation
 ρ ∂T p thermique isobare
dρ dV
=− = −α dT + χT dp  1 ∂ρ 
ρ V χT =  
coefficient de compressibilité
propriétés thermoélastiques d’un corps  ρ ∂p T isotherme

cas des liquides


 valeurs caractéristiques (chap. 1) - pas compressible

α( K−1 ) χT ( bar−1 )
- pas de dilation thermique sensible
tant que :

10−6 −10−4 α δT << 1


éqt.
liquides 10−4 −10−3 (8.3.7)
gaz 10−3 1 cas des gaz
métaux 10−5 10−7 - modérément dilatable,
tableau 1.6 conditions ambiantes - mais très compressible
nécessite un examen
Chap. 8 – Approximations 8.3 écoulements de fluide incompressible

 le cas des gaz retour aux équations sans dimension


dρ éqt. (8.2.7)
+ ρ div u = 0 production d’énergie cinétique
dt par la pression
ρe3
du
ρu . = −
dt Fr 2
.u −
1
γM 02
u . grad p +
1
Re
1
3
( )
u .[ grad div u + ∆ u ]

M 02 1 γ
dT
( )
2
ρ = − ( γ − 1) p div u − 2γ ( γ − 1) [ div u + d : d ] + ∆T
dt Re 3 Pe
production d’énergie interne par la pression

2 γ ( γ − 1) p div u
production d'énergie interne
par la pression
= M0 éqt. (8.3.4)
production d'énergie cinétique u . grad p
par la pression

le régime incompressible
M 02 ց div u ց 2
correspond à M 0 << 1
Chap. 8 – Approximations 8.3 écoulements de fluide incompressible

 autre manière de voir les choses

2  signifie que l’agitation moléculaire domine


U
M 02 = 0 → 0 complètement l’écoulement
c02  elle contre alors, immédiatement, toute possibilité
de provoquer des variations de volume par le
mouvement orienté U 0
Chap. 8 – Approximations 8.3 écoulements de fluide incompressible

 conclusion

U0 Tp

ρ0 , p0 ,T0 g L

Fig. 8.1

on ne pourra poser div u = 0 et donc considérer l’écoulement


de ce problème comme un écoulement isovolumique, que si :

U 02
M 02 = << 1 pas de compressibilité
c02
T p − T0
α δT = << 1 pas de dilatation thermique
T0
Chap. 8 – Approximations 8.3 écoulements de fluide incompressible

 les équations dimensionnelles


couplage
div u = 0 possible

= ρ f − grad p + div ( 2η d )
du
 cas général ρ
dt
éqt. (8.3.10)
ρc
dT
dt
(
= r + 2η d : d + div Κ grad T )
div u = 0 découplage
dynamique
thermique
du
 cas viscosité
et conductivité
ρ = ρ f − grad p + η ∆u
dt
constantes
dT
éqt. (8.3.11) ρc = r + 2η d : d + Κ∆ T
dt
- p et u déterminés de manière autonome
- on regarde ensuite l’effet sur T
Chap. 8 – Approximations 8.3 écoulements de fluide incompressible

 conditions aux limites

 toutes les conditions aux limites


des équations de Navier-Stokes

 commentaire
 le découplage dynamique / thermique qui résulte de l’hypothèse du
fluide incompressible (+ viscosité constante) simplifie grandement
Navier-Stokes

 jusqu’à quel nombre de Mach peut-on se permettre d’utiliser l’hypothèse


du fluide incompressible ?
Chap. 8 – Approximations 8.3 écoulements de fluide incompressible

la limite extrême du régime incompressible

U 0 ≈ 100m.s −1
M 02 ≈ 0.1
cf. Tab. 8.4

Fig. 8.2
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 Les approximations, ou modèles

mécanisme
négligé approximation – modèle d’écoulement

variation
de volume écoulement de fluide isovolumique (incompressible)
viscosité
conductivité écoulement de fluide parfait / couche limite
rayonnement

instationnarité écoulement stationnaire

poids écoulement non pesant

inertie écoulement sans inertie (ou écoulement de Stokes)

Tab. 8.2
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 Les approximations, ou modèles

mécanisme
négligé approximation – modèle d’écoulement

variation
de volume écoulement de fluide isovolumique (incompressible)
viscosité
conductivité écoulement de fluide parfait / couche limite
rayonnement

instationnarité écoulement stationnaire

poids écoulement non pesant

inertie écoulement sans inertie (ou écoulement de Stokes)

Tab. 8.2
Chap. 8 – Approximations 8.4 le fluide parfait

 le fluide parfait
frottement
mécanismes négligés : conduction r = 0, q = 0, τ = 0
source de chaleur
éqt. (8.4.1)

 validité ? retour sur les équations sans dimension


Chap. 8 – Approximations 8.4 le fluide parfait

dρ éqt. (8.2.7)
+ ρ div u = 0
dt
ρe3
ρ
du
dt
=−
Fr 2

1
γM 02
grad p +
1 1
[ grad div u + ∆ u
Re 3
( ) ]

M 02 1 γ
dT
( )
2
ρ = − ( γ − 1) p div u − 2 γ ( γ − 1) [ div u + d : d ] + ∆T
dt Re 3 Pe

U0 U0 U0 L U0 L K
Fr = M0 = Re = Pe = χ=
gL c0 ν χ ρ0c p
Froude Mach Reynolds Péclet diffusivité
thermique
éqt. (8.2.11) éqt. (8.2.14) éqt. (8.2.16) éqt. (8.2.19)
éqt. (8.2.20)
Chap. 8 – Approximations 8.4 le fluide parfait

U0L
 validité : Re = >> 1
ν
U0L
Pe = >> 1
χ
Pe = Pr × Re >> 1
ν Pe
Pr = Pr =
χ Re entre 1-10
pour les fluides
Prandtl
newtoniens
éqt. (8.4.8)
quelques valeur du nombre de Prandtl

air (0°) eau (20°) glycérine (0°) huiles moteur

ν
Pr = 0.715 6.80 101.4 10 2 − 10 4
χ
pour plus de détails Tab. 8.5
Chap. 8 – Approximations 8.4 le fluide parfait

 conclusion

U0 Tp

ρ0 , p0 ,T0 g L

Fig. 8.1

on ne pourra supposer que le fluide se comporte comme un


fluide parfait que si :
U0L
Re = >> 1
ν
Chap. 8 – Approximations 8.4 le fluide parfait

 les équations  dρ
dimensionnelles  dt + ρ div u = 0

 du noter :
ρ dt = ρ f − grad p
équations  ces équations
 de sont dorénavant
d’Euler ρ = − p div u du premier ordre
 dt (on a perdu les
 p = p ( ρ, T ) laplaciens)

e = e ( ρ, T )
 éqt. (8.4.10)
 les conditions aux limites
 viscosités nulles : pas d’adhérence u =U adhérence
u. n = U . n imperméabilité
(glissement)

 conductivité nulle : pas de condition thermique


Chap. 8 – Approximations 8.4 le fluide parfait

 retour sur le « problème guide »

U0 Tp

ρ0 , p0 ,T0 g L

Fig. 8.1

conditions aux limites fluide parfait

 pour x→∞  sur la surface

u = U 0 e1 u=0
éqt.
(adhérence) (8.2.1)

T = T0 T = T p (paroi isotherme)
Chap. 8 – Approximations 8.4 le fluide parfait

 les conditions aux limites : conclusion

le fluide parfait de peut satisfaire :


- ni deux conditions aux limites, car l’ordre des équations a été réduit
d’une unité
- ni une condition d’adhérence

U0L
donc, si Re = >> 1
ν
le fluide se comporte comme un fluide parfait … MAIS…

…il existe forcément une région visqueuse qui assure les bonnes
conditions aux limites sur la surface
on appelle cette région : la couche limite
Chap. 8 – Approximations 8.5 La couche limite

 la couche limite
l’expérience montre cela

U0
U L
Re1 = 0 << 1
ν1
U0

U L fluide parfait
Re2 = 0 > 1
ν2 fluide visqueux

presque « parfait »…
U0L mais pas tout à fait…
Re3 = >> 1
ν3
Fig. 8.3

nous y reviendrons ….
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 Les approximations, ou modèles

mécanisme
négligé approximation – modèle d’écoulement

variation
de volume écoulement de fluide isovolumique (incompressible)
viscosité
conductivité écoulement de fluide parfait / couche limite
rayonnement

instationnarité écoulement stationnaire

poids écoulement non pesant

inertie écoulement sans inertie (ou écoulement de Stokes)

Tab. 8.2
Chap. 8 – Approximations 8.2 Les ordres de grandeur

 Les approximations, ou modèles

mécanisme
négligé approximation – modèle d’écoulement

variation
de volume écoulement de fluide isovolumique (incompressible)
viscosité
conductivité écoulement de fluide parfait / couche limite
rayonnement

instationnarité écoulement stationnaire

poids écoulement non pesant

inertie écoulement sans inertie (ou écoulement de Stokes)

Tab. 8.2
Chap. 8 – Approximations 8.6 les écoulements stationnaires

 les écoulements stationnaires

temps
U0 extérieur τ
(forçage)

τ
temps de L
convection τ0 =
(référence) U0
L Fig. 8.4

 on se place à l’échelle de temps τ : t =t τ


du  U 0  ∂u  U 02 
=  +  ∇u . u
dt  τ  ∂t  L 
dérivée temporelle τ0 L U 0 L
= St = = = nombre de Strouhal
dérivée convective τ τ U 0τ
Chap. 8 – Approximations 8.6 les écoulements stationnaires

 les écoulements stationnaires


 validité ?

dérivée temporelle τ0 L
= St = = nombre de Strouhal
dérivée convective τ U 0τ

 si St > 1 ( τ ~ τ0 )  l’écoulement est inconditionnellement


instationnaire

 si St << 1 ( τ >> τ0 )  les variations forcées ne sont pas ressenties


par les particules de fluide durant leur
convection
 l’écoulement peut donc être stationnaire

que disent les expériences


Chap. 8 – Approximations 8.6 les écoulements stationnaires

cas d’un cylindre dans un écoulement stationnaire


(conditions aux limites stationnaires, St=0 )

fluide parfait

U0

U0 D
fluide visqueux Re = = 10 000
ν
expérience
l’écoulement est instationnaire
Chap. 8 – Approximations 8.6 les écoulements stationnaires

 les écoulements stationnaires

 validité : conclusion

 même si les conditions aux limites d‘un problème fluide sont


stationnaires, on ne peut pas conclure a priori que l’écoulement
est stationnaire

 il s’agit là de l’une des manifestations fondamentales du


caractère non-linéaire des équations de Navier-Stokes
FIN

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