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REV UE MUSICAL E
M. Th.-A. MANOURY
Professeur au Conservatoire.
R. M.
37
M. TH.-A. MANOURY
538
M. TH.- A. MANOURY
nommé Conservatoire le
M. Théophile-Adolphe Manoury, professeur au
25
Il entra à la de 18
avril est né à Suresnes (Seine) le 16 décembre 1850. fin ji
igoy,
de MM. Obin et Mohr,
au Conservatoire de Paris, oit il suivit les leçons Grosset, et
de chant, d et d nue
en
sortit en 1874 avec
les
premiers prix opéra opéra comique,
le de la même année,
médaille de solfège et le prix Nicodami,pour débuter, 9 septembre
des barytons
à VOpéra dans la Favorite. Le swccès /e plaça aussitôt au premier rang
des de la Reine de
célèbres. Valentin de Faust, Nevers Huguenots et Lusignan
la Scala de à l de l de 1882,
tations extraordinaires ci Milan, occasion
exposition
Bor-
Hérodiade de Massenet (1882-1883), il
parut successivement
à Marseille, Lyon,
il contribua V
deaux, Rouen, Nice,
où à créer opéra français.
de New-York.
ger
le département vocal
de haut cet admirable
C'est dans cette partie sa vie qu'il acquit au
plus point
si merveil-
talent pédagogique qui n a fait quétendre encore sa
réputation et qui a
Les
quatre danses constituant ce curieux exemple de cosmopolitisme musical
adopté Bach dans tous ses recueils de danses dans les Six suites
par :
petites ,
appe-
6
e
des (( Six sonates violon seul )) et dans les Six sonates violoncelle
pour ((
pour
seul ))
qui sont également des suites. Il été dans le même
a adopté, genre,
de
quatre couples strophes suivis d'une épode, ou coda :
les parties chorales delà tragédie antique. Westphal a eu sans doute raison de
danse, si bien qu'un tel rapprochement laisse non résolu le problème des ori-
gines.
la de Vallemande de 8 de
période se compose mesures, ou
4
mesures
répétées ;
2
e -
B, B'
(trio)
e
Syzygie : Strophe C, Antistrophe C'
3
e
D, D'
4
LA DANS LA SONATE DE BACH POUR
540 DANSE, PIANO
vante. Dans le rythme AA'B dont les sonates de Mozart et de Beethoven nous
capital dans la symphonie, des idées contenues en A. Or, la danse est étran-
l'écouter ou, plus exactement, des hommes dont il a provoqué lui-même la réu-
ments qui établit entre lui et les autres membres du une entente favo-
groupe
rable à son dessein. Les essais des peintres et des sculpteurs sont faits être
pour
On n'admettra les de
public. pas, j'imagine, que premiers danseurs, avant se
mettre à part les débiles, les malades, les enfants, les vieillards. Mais jamais
artiste ne à travailler des infirmes ! L'idée de l'œuvre d'art est insé-
songea pour
de l'idée d activité
parable une
jeune qui, par voie de sympathie, doit
pouvoir se
la dualité initiale, inhérente à tout spectacle artistique, lui fait défaut; elle n'ap -
de perpétuer une idée, une émotion, une image, à titre d'agrément ou d'ensei-
gnement, Ainsi, chez les Grecs, la Rhétorique n'a été fondée que le jour oû on
bras de la animée
dans l'espace avec ses et ses jambes et qui fait sculpture avec
appui.
Comment la danse est-elle devenue ce qu'elle n'était d'abord : une œuvre
pas
cale. Ce n'est pas seulement le génie des compositeurs qui va intervenir ; c'est
être indiquées de la manière suivante, étant bien entendu qu'il s'agit ici d'une
témoignages.
Dans la danse c'est-à-dire à
une
première période, est populaire, commune
Cette idée d t jeu paraît essentielle et pourrait expliquer le rythme aussi bien
que
l'une sur l'autre et d'observer un certain rythme, tout aussi bien que
les
per-
civilité» (i). Une fois orientée vers l'amour, elle s'enrichit naturellement de tout
l'on
engagée apparaissent(avecla richesse descostumes, la décoration des salles où
retour, le
premier allait en se gambadant et faisant plusieurs mines et
refus de la main ou lui tournait le dos, quoi voyant le jeune homme s'en retour-
nait à sa place, faisant contenance d'être désespéré. Les autres en faisaient au-
tant ; enfin ils allaient tous trois ensemble requérir leurs dites demoiselles cha-
tes. Lors lesdites demoiselles se rendaient entre leurs bras et dansaient ladite
une matière aussi favorable. Il écrit donc de la musique de danse, et c'est alors,
Le
compositeur (lequel fait une œuvre d'abstraction consistant à
séparer ce
qui, dans la réalité, est un) imprime à l'accompagnement des danses un caractère
de
peu désaffecté
tel, que cet accompagnement est à son objet, et devient
peu une
porte sur les instruments où il se suffit à lui-même, le rend digne d'être entendu
(ce qui est le cas de Bach) comme élément de construction d'une œuvre nouvelle.
peuple ne reconnaît plus son œuvre; mais le rôle du compositeur est d'aller jusqu'à
lui refaisant, à rebours, le chemin restituer
en tout déjà parcouru, pour au do-
M. Hugo Riemann, qui depuis longtemps déjà s'est imposé à l'Allemagne comme
finée aux seuls travaux dont mon intention est de donner aujourd'hui un
aperçu
mann les a tour à tour abordées ; il est l'auteur d'une série considérable de
achève un volumineux traité de composition dont deux tomes ont déjà paru.
harmonie. C'est donc exclusivement sur cette question que le public français est
question représentent deux étapes d'un système dont la genèse est déjà ancienne
Londres, 1900) est encore insuffisamment clair et complet ; pour se le bien assi-
but de donner un plan aussi bref possible de la théorie dont ces volu-
pour que
taillé.
n'est routine
tique d'habitude, que ; et on
peut, avec non moins de certitude,
les les insuffisances les lacunes.
en constater imperfections, et Après quoi, il
reçues.
harmonies sans
exception : d'abord, celles qui sont en direct avec cette
rapport
celles dont le rôle est le plus important arriver à celles dites des
çant par pour
nent des notes étrangères au ton, sans cela le sentiment tonal soit
que pour
diverses harmonies.
de de deuxième, c'est
ment en accords premier ordre, puis de troisième ordre ; et
l'élève le soin de deviner, s'il le peut, les rapports qui existent entre telle
tonalité et tel accord d'aspect imprévu mais d'effet excellent et logique, et par
LE SYSTÈME D'HARMONIE DE M. HUGO RIEMANN
544
entre elles, ils sont passés sous silence, ou il ne s'en faut guère. Je veux bien
qu'un musicien servi instinct n'ait faire de toute cette théorie, mais
par son que
celle de la résonance du
sonore,
c'est-à-dire la série des harmoniques
corps
ciennes.
du
Les trois grands principes système de M. Riemann, tels
que
lui-même les
énonce dans son grand Traité de Composition (t. I, 76), sont les suivants :
p.
et 1 accord mineur.
tence est un
fait avéré. M. Riemann admet l'existence d'une série inverse allant
les maxima de l'une des formes de vibration coïncident avec les minima de l'autre
p. 3, note).
(1) Sous cette forme concise, M. Riemann dire accord être construit
veut qu'un ne peut que
sur une note faisant fonction de tonique, dominante ou sous-dominante d'une tonalité.
deuxième argument est-il moins valable, d'une ces sons ne peuvent être
car, part,
obtenus l'émission simultanée de deux notes (ce qui les différencie des
que par
sons
harmoniques), et, de l'autre, ils ne font
jamais que reproduire, au
grave,
trouve constitué.
désigner les premiers, des chiffres arabes;pour les seconds,des chiffres romains :
grave, etc...
mineur peut être mineur, ce qui est loin d'être illogique et élargit considérable-
jours étudiés d'après le des notes originelles ou primes des accords en-
rapport
gique des enchaînements, si l'on part d'un accord majeur, est du à l'aigu,
grave
et si l'on part d'un accord mineur, de l'aigu au Si cet ordre est modifié,
grave.
le préfixe contre indique cette interversion. Voici un exemple où les primes des
accords sont en
majuscules.
F si ré
SOL
par marche de quinte.
i FA la ut marche de contre-quinte.
, , , A
1
UT mi sot s enchaîne as .
ut de
S mi SOL —
change quinte.
ré b fa change de
si
\) contre-quinte.
Ces indications suffiront, je pense,à guider les lecteurs des ouvrages de M. Rie -
G. BAS. —•
avant tout de ne
point se contredire, auraient essayé d'éviter. Il faut féliciter
même de de l'apprécier.
ses
transcriptions nous
permettra
l'atone suit
qui :
(office de la Toussaint) :
On rythmera donc :
tant soit peu musicale ne saurait hésiter entre ces deux versions. Et il en est de
rythmique à un autre dont le levé peut être accentué tout aussi bien
groupe, que
bref de le frappé,
qui est et mouvement ascendant, que sur
plus long et plus
sa
décomposition en groupes : c'est là une loi fondamentale de notre entende-
le chant la
ment, à laquelle grégorien n'échappe pas plus que musique moderne.
le pied à Et le naturellement à
tour tour. temps levé, qui est un élan, est sa
chant lui de
grégorien, qui a, aussi, ses
mesures, très simples, toujours rythme
binaire ternaire. Ces d'ailleurs traduites
ou mesures sont en notes ou en syllabes,
au gré du poète et du
compositeur : les saillies de la mélodie, les accents
toniques
et les illuminent tirent de l'ombre
accents expressifs un temps levé, ou un frappé;
la notion du du levé n'est cela détruite
frappé et
pas pour en nous : car il ne faut
de n'oublierai
piliers ces gracieuses arcades. Pour ma
part, je jamais la blanche
croire à la
musique.
Il me resterait à dire quelques mots de l'harmonie dont M. G. Bas a revêtu
Louis LALOY.
laborateur M. G. Pfeiffer critiquait, dans son article sur les Signes dé ornement
l'exécution Conservatoire
(15 septembre, p. 515) au :
On a joué :
au lieu de :
e
Un organiste au XVII siècle
NICOLAS GIGAULT
entrée à Saint-Ni-
Gigault habitait déjà rue Aumaire, peut-être depuis son
l'huissier avait de
Gigault, besogneux, su en
peu temps amasser quelque bien.
Il de l'argenterie pour cents livres (2). Sa chambre est
a «
quatre tournoys »
cinq autres tableaux sans cadres « représentant les cinq sens de nature », esti-
350 livres tournois, deux clavecins, dont l'un à double clavier, un manichor-
été écrite pour quelque société ài Honnestes Curieux qu'il aurait conviée dans
les violons
luth, les violes, et les flûtes, et, dans l'avis au lecteur, Gigault
ajoute à instruments la la
ces
harpe et consonante (3). Ici paraît encore le sou-
manière de la
harpe». (Dictionnaire de Furetière.)
UN ORGANISTE AU XVlie SIÈCLE
551
et
que, d'après Robinet,
songe
à ce d'Estienne Pasquier : « En ma jeunesse, c'estoit une cous-
passage
en
chaque famille, des nouels, qui estoient chansons spirituelles faites en
peines et travaux ». Cette condition avait été satisfaite avant toute convention
notariée fut le
et sur entente verbale (7). Mais ce seul engagement que Janson,
Vm 1824.
7,
Gigault n'obtint ni les cent exemplaires promis, ni les six cents livres. Il
pour-
suivit. Janson fut condamné le Châtelet, le
par 21 septembre 1683, à
payer la
les
cure galant d'octobre 1683 signale au public et annonce
que Gigault tra-
de la de Gigault, menaçait de à de
publication 011
renvoi, cause ses
trop longs
l'organiste de
versets, Saint-Jacques-la-Boucherie, Jacques-Denis Thome-
cadences où l'on
«
marques » aux peut terminer. Il sait aussi que l'organiste
ne doit rien changer au plain-chant parisien (4), et, pour mieux le faire recon-
tères du touché
qui est présentement en
usage. On
y trouvera plusieurs Messes,
Himnes variez à leur imitation...
quelques et Fugues un Te Deum entier, etc.
cher les à
pièces cinq parties »,
compose
une « fugue poursuivie et diversifiée à la manière italienne », ce qui
nous rappelle Frescobaldi (1583-1 644) et ses variations de rythme dans cer-
taines
nombreux versets en façon d' « airs » en témoignent assez. Il est bien de cette
manières, l'une simple et l'autre composée de ports de voix, pour donner l'idée
et l'usage de les appliquer à toutes autres sortes de pièces (4) ». Nous aurions
l'on voudra
»,
dit-il dans l'avertissement du livre de 1685, invitant ainsi ses
trame est forte et l'étoffe se déploie largement. Gigault aime les longues pério-
des sinueuses, son style reste continu jusque dans les récits, et il sait mêler
par
M. A. Guilmant, i année, p. 38). Les
exemples de ce
genre sont d'ailleurs
J.-S. Bach.
employée par
de deux croches en
composé d'une croche d'une double
un
groupe pointée et
La Laborieuse
«
» (1713).
Voir 3 5o de l'édition
(6) en particulier pp. j
et moderne, et notre
Supplément mu-
sical, p. 70.
R. M. 38
UN ORGANISTE SIÈCLE
554 AU XVIIo
Il est bien
quelques lignes : «
vray qu'il (Lulli) a joué du violon dans son bas
lois de leur
soumettre aux corporation. Ceux-ci leur avaient intenté
procès
en 1693, et la querelle ne s'apaisa, et pour un
temps seulement, qu'en 1695,
arrêt donné de clavecinistes. Un document
un
ayant gain cause aux inédit de
85.
p.
second livre d'airs. Il est suivi d'un troisième. S. de Brossard cite une messe de lui à
laissé recueil
(3) François Roberday a un de
fugues et
caprices publié dans les
1901.
Raisons manifestement
(4) qui prouvent que
les
Compositeurs de Musique ou les Mu-
siciens
qui se servent des Clavessins, Luths et autres Instruments d'Harmonie
pour
l n'ont ïamais esté et estre de la
exprimer, ne peuvent communauté des anciens Jon-
Rolle des
(5) sommes
qui seront payées par
les
organistes et professeurs de clavecin
de la ville de Paris
et fauxbourgs cy après nommez
pour
la
capitation generalle ordon-
née la déclaration du du 18
par Roy janvier 1695 Z
(Archives nationales, 1
p. 657).
e
UN ORGANISTE AU XVII SIÈCLE 555
de Bu-
Montaland, de Saint-André-des-Arts, Raison, Marchand, Couperin,
sieur Gigault père » eut quelque peine à se faire cette faveur. Le pré-
octroyer
(2) Sans doute Antoine Houssu, d'abord survivancier de son père, Henry Houssu,
Saints-Innocents, de Saint-Leu-Saint-Gille 1682, remplacé
aux puis organiste en et
Jean-en-Grève LL.
(Archives nationales, 738 et 739).
La deuxième classe livres. On voit Edme
(3) paie 10
y Houssu, Piroye (ce nom est
jour à Paris avait sans doute déçus : Granier, parti Strasbourg, et Hallé, «
qui
pour
Martin. Ils demeuraient déjà en 1692 (cf. Abraham du Pradel, le Livre commode
y
solennelles de
e
classe, doubles de classe à fêtes doubles
et et 2 aux 2e et
quelques
e
UN XVII SIÈCLE
556 ORGANISTE AU
ments de drap noir auxquels font pendant les « deux justaucorps et les deux
Noëls, prisés ensemble trente livres et qu'il se trouvait chez lui, « dans un
petit sacq » six louis d'or et vingt-six écus blancs, «le tout valant
197 livres
nuelle (1).
Après tant de soucis, une dernière joie d'artiste était réservée au vieil
orga-
et les O de Noël
(Reg. cap.
de Saint-Pierre-des-Arcish Rappelons enfin
qu'à chaque
fête annuelle solennelle de re
de e
classe jouait l'orgue res
et es
i et 2 on aux i 2 vêpres,
à matines, laudes, salut et
complies, et de
plus, à l'office de tierce de la Pentecôte,
(i) Archives
départementales, Seine-et-Oise, E. 649 et 650.
E
UN ORGANISTE AU XVII SIÈCLE
557
Poulain, Manceau, Dornel, et Rameau, alors organiste des Jésuites, rue Saint-
ANDRÉ PIRRO.
Gervais du mois de mars de lire les articles de M. Henri Quittard sur les
1901,
(2) Né vers 1645, de Montalant enleva vers 1685 la fille de Molière. Il l'épousa en
succéda vint J.
Guibourglui ; après Guibourg, qui partit en
1693, Pitais, présenté
Le En Pitais retira à Saint-Gatien de Tours.
par Bègue. 1701,
se
Correspondance de Bruxelles.
antérieures de la saison
qui imposaient l'obligation recommencer
par une œuvre
de Lohengrin.
de cet devait
L'exécution opéra fut, comme on s'y attendre, très
soignée, sur-
le
une
interprétation sublime du prologue, rendant avec un art infini tout mysti-
l'artiste 0
M. excel-
artistique, firent une ovation à
après L3 acte. Decléry fait un
rôle un
peu plus d'émotion que
n'avaient coutume de le faire ses prédécesseurs.
Ceci n'est
pas pour nous déplaire. Enfin M. Cotreuil a
prêté sa belle voix aux
appels du Hérault.
jolie voix, un
peu faible dans le médium, mais de timbre très agréable. En dépit
d'un de timidité et d'un
peu accent germanique (ou slave) assez
prononcé, elle a
fait excellente
ippression.
Nous aimons moins M lle Paquot, qui interprétait Ortrude, à vrai dire, au pied
levé. Son timbre riche et volumineux est émission et
gâté par une
pâteuse grasse
enlève rôle
qui au toute son énergie. Au premier acte, sa
mimique est trop accen-
cité. Quant au second acte, le duo avec Frédéric et 1 invocation aux dieux infer-
naux
manquent d'accent.
Somme exécution
toute, remarquable qui présage bien de l'avenir de la
saison.
EDOUARD VARLEZ.
Informations.
M. De-
le jury. Sur dix candidats inscrits, six se sont présentés, parmi lesquels
aucune maîtrise à Montmartre tout est à créer. La tâche est ardue, mais au
;
Le
17 août, M. Ch.-M. Widor inaugurait à Metz le nouvel
orgue
de
a un
la salle du Conservatoire, le
er
octobre. La mise à la
grande i /i4 première œuvre
riennes.
Notes bibliographiques.
On me
communique une lettre adressée de Grenoble, M. Allix, à la
par
Coutagne,
une en a
par en 1893 (Mé-
moires de lAcadémie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de e
série,
Lyon , 3 t. II).
Je n'ignorais pas ce
portrait, qu'il est difficile d'oublier quand on l'a eu une fois
date à l'auteur de la
ne pouvant pas se
rapporter gravure (le Lorrain Woeiriot,
laissé de lui-même dans cartouche lit œtatis
qui a un
portrait un où on : (( suœ
n'ait
gne pas respecté lui-même, dans tous ses détails, l'autorité du document
qui m'est opposé, car il enrichit d'une forme nouvelle le répertoire déjà très riche
560 NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
(( avait été appelé à Paris François ler,I er et vécut ensuite à Lyon ». Il m'op-
par ,
du D r
Le mérite du D r
Coutagne, dans le travail d'avoir prouvé,
en
question, est par
des documents tirés des archives locales, Duiffoprugcar vécut à Lyon rien
que
(( Henri, parla grâce de Dieu, roy de France, à tous présents et advenir, salut.
Sçavoir faisons nous avoir receu humble supplicacion de nostre cher et bien
lieu de sa nativité pour venir se habiter en nostre ville de Lyon où il est à présent
résident avec ferme et entière délibéracion de vivre et finir ses jours soubz
y
notre obéissance et comme nostre vrai et naturel subjest si notre bon plaisir est
tion par Roquefort a un fondement réel ; mais on ne commet pas une (( gros-
titre.
A.L.
Le Gérant : A. REBECQ.
Poitiers. -
Société française d'lmprimerie et de Librairie.