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Chapitre i

Le contexte théorique de concepts de l’inégalité et


l’éducation

SECTION 1: DEFINITION DE L’INEGALITE


L’inégalité a plusieurs définitions dans différentes approches donc,
Une inégalité, du point de vue social est une différence dans l’accès à des
ressources sociales rares et valorisées, ressources étant entendu au sens le plus
large, incluant toutes les possibilités d'actions humaines : politique, économique,
culturelle, sociale, sexuelle (….). Les inégalités sociales sont donc le résultat d'une
distribution inégale des ressources au sein d’une société. Les inégalités sont au
fondement de la stratification des sociétés humaines. En effet, l'accès inégal aux
ressources socialement valorisées distribue les individus en différents groupes
sociaux. Alors que, dans la pensée mathématique, la différence est synonyme
d'inégalité et Implique une relation de supériorité ou d'infériorité entre deux grandeurs
mesurables, les deux notions sont nettement distinctes dans le discours social et
politique contemporain. Les inégalités se construisent dans un rapport dialectique
aux différences qui peuvent exister entre les individus. « Si chacun était identique
aux autres, il ne pourrait exister d'inégalité », rappelle Louis Chauvel. Toutefois, ces
différences ne suffisent pas à faire une inégalité. Pour qu'elles le deviennent, il faut
qu'elles se traduisent par un accès inégal entre ces individus différents, en raison de
leur différence, à certaines ressources rares et valorisées.
Ainsi, la différence sexuelle biologique n’est pas, en soi, une inégalité. Le fait
que certains individus soient, biologiquement, nés avec des yeux verts ou des yeux
marron ou du sexe masculin et d'autres du sexe féminin ne devient une inégalité que
si, à partir de cette différence biologique, se constitue un accès différencié aux
ressources rares qui sont désirées dans une société donnée, comme c'est le cas
entre les sexes. Cette dernière inégalité est, du reste, aussi ancienne que les
sociétés humaines : dans de nombreuses sociétés, la différence sexuelle a été
accompagnée d’une inégalité entre hommes et femmes, se traduisant notamment
par un accès privilégié des hommes aux ressources économiques, politiques ou
culturelles. A partir d'une différence biologique a donc été construite une inégalité

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sociale qui est à l'origine de la première et de la plus durable des hiérarchies
sociales.
Les inégalités sont donc arbitraires, quoique parfois construites sur des
différences objectives, comme la différence biologique de sexe : elles sont le produit
contingent de l'histoire sociale. Elles ne sont pas naturelles : leur existence est un
phénomène social, qui n'est pas détachable du fonctionnement de l'organisation
sociale qui est à leur origine. Rien n'implique objectivement leur existence, même si,
pour les légitimer, les groupes sociaux qui entrent avantage ont souvent recours à
des arguments qui postulent une infériorité naturelle des individus désavantagés
pour rendre compte de ce désavantage. Les hommes légitiment ainsi leur domination
sur une supposée infériorité naturelle, notamment intellectuelle, sur les autres (les«
barbares », les femmes, par exemple). Il ne faut donc pas confondre une inégalité
avec une différence, fût-elle « naturelle », même si la seconde est invoquée pour
légitimer la première, et même si elle a été, historiquement, construite à partir d’elle.
Puisque les sociétés différents aussi l’inégalité dans son sens différents
Inégalité et société démocratique : Les inégalités se fondent sur un fait objectif :
l'accès inégal et socialement hiérarchisé entre groupes sociaux à des ressources
rares et, pour cela, désirées. Toutefois, les inégalités ont aussi une dimension
subjective : elles n'existent vraiment pour la société que si elles sont perçues comme
telles par les individus. Elles peuvent évoluer en injustices si les individus
considèrent comme injuste l'accès différencié aux ressources rares. C'est ainsi que
les inégalités sociales entre les sexes ou les inégalités sociales basées sur la pensée
raciste, quasi naturalisées jusque-là, ont progressivement été perçues comme
arbitraires, comme n'étant fondée sur aucune raison véritable. Elles ont dès lors été
dénoncées comme injustes. Les inégalités « sont aussi un fait subjectif, les acteurs
se représentent les inégalités, les perçoivent ou non, les qualifient d'acceptables ou
de scandaleuses, leur donnent un sens ». Les sociétés modernes ont, de ce point de
vue, un rapport particulier aux inégalités en raison des valeurs sur lesquelles elles
sont fondées.
Aspects des inégalités : Pour Polymnia Zagefka, l’esclavage est« comme une
forme emblématique des inégalités, la négation de toute identité à l’autre ». De
manière formelle, on peut distinguer quatre principaux ordres d'inégalités :
I. les inégalités politiques

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II. les inégalités juridiques
III. les inégalités économiques

Les inégalités sociales Les aspects dynamiques (développement, reproduction,


ou réduction des inégalités) peuvent, en outre être prises en compte. Une autre
approche sera d'analyser, plutôt que les différentes formes d'inégalités, les
différentes populations qui souvent cumuleront avantages ou désavantages sur
tous les plans (notion de « population défavorisée » ou de « privilégiés »). Une
des difficultés est qu'il existe généralement plusieurs façons recevables de
mesurer une situation, et que le sens des inégalités peut s'inverser entre deux
systèmes de mesure. L'analyse des différents systèmes de mesure, et le fait
qu'on les considère comme recevables ou pas, est l'un des fondements de la
justice sociale : justice distributive, théorie de la justice, etc…
Quelques inégalités : ci sont répertoriés des grands types d'inégalités. Les
inégalités de richesse dont l'héritage Les inégalités de revenu et notamment au
travail : dans l'accès à l’embauche et éventuellement licenciement, promotion, etc.
Les inégalités d'accès à la culture (dont la fracture numérique) Quelques inégalités :
 Les inégalités d'accès aux loisirs ;
 Les inégalités de santé ;
 Les inégalités d'accès au logement ;
Dans notre société, des causes fréquentes d'inégalités peuvent être des
discriminations ou stigmatisations liées à des préjugés, comme le sexisme ou le
racisme, qui tendent à considérer des individus comme dignes de moins d'accès à
ces ressources.
Inégalité des chances :
À leur naissance, les individus sont placés dans des conditions différentes favorisant
plus ou moins leur réussite sociale (différence entre milieu favorisé ou défavorisé,
validité ou handicap physique...). L'égalité des chances est un idéal et un paradigme
libéral individualiste, qui consisterait à concevoir les individus dans des conditions de
départ égales ou équivalentes (avec compensation des inégalités naturelles et
inégalités sociales), afin qu'ils aient toutes les chances de réussir et que le seul
déterminant soit leur volonté et leur mérite. Cet idéal reste lointain (en supposant
même qu'on arrive à un accord sur la situation de référence), mais il est au moins
possible de réduire les inégalités de départ les plus criantes (celles pour lesquels il y

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a consensus), en assurant à tous les enfants un accès le plus élevé possible aux
biens critiques (alimentation, soins médicaux, éducation). La reproduction sociale est
la situation dans laquelle la position sociale des parents est un facteur déterminant
de la position sociale des enfants. La proportion de changement de milieu social
d'une génération à une autre (ou, inversement, la forte corrélation entre le statut des
enfants et celui des parents) est caractéristique de la société. Même pour une
société donnée, selon les auteurs, cette reproduction sociale est très importante ou
marginale.
Inégalités et répartition des richesses : La répartition des richesses dans
une société est rarement égalitaire. Elle peut donner lieu à des inégalités de revenu
et de patrimoine, dont certaines sont socialement admises (par la justice sociale) et
d'autres moins. Ce critère de richesse est d'autant plus pertinent pour estimer
l'échelle sociale que la société est plus « marchande », mais d'autres aspects
comptent voire prédominent : prestige, statut, pouvoir, rang social (appartenance au
« parti »), nombre et rang des alliés... La réduction des inégalités, tant au sein des
pays que d'un pays à l’autre, est l'objectif n°10 des 17 Objectifs de Développement
Durable (ODD) adoptés en 2015 par l'Assemblée Générale des Nations Unies.
Les inégalités économiques : Dans nos sociétés capitalistes, les inégalités
économiques occupent une place centrale dans la hiérarchisation de nos sociétés.
Au sein du « système des Revenus primaires et revenus après taxation et
redistribution des ménages en France en euros par an. Les revenus sont classés en
déciles : le D1 correspond au seuil en dessous duquel vivent les 10 % des ménages
français qui ont le revenu primaire le plus faible (7 200 euros), le D2 à celui sous
lequel vivent les 20 % les moins riches, etc. inégalités », les inégalités économiques
sont particulièrement structurantes.
Inégalités de revenu : Revenu primaire et redistribution Les ressources
économiques que reçoit un individu au cours d'une période donnée, et qui
constituent son revenu, jouent un rôle central dans les inégalités économiques. Ces
inégalités se constituent au moment de la distribution primaire des revenus, avant
l'action de l'État : revenus d'activité, et en particulier salaires, ainsi que revenus
provenant du patrimoine. Ces inégalités sont en partie corrigées par le système de
redistribution étatique : les prélèvements obligatoires pèsent surtout sur les plus
riches tandis que les prestations sociales bénéficient prioritairement aux plus

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pauvres. Ainsi comme le montre le diagramme ci-contre, le revenu en dessous
duquel vivent les 10 % des ménages français les plus pauvres (premier décile) est de
7 200 euros. Après redistribution, il est de 11 400 euros, soit un revenu supérieur de
60 %. Au contraire, le seuil au-dessus duquel vivent les 10 % des ménages français
les plus riches (décile 9) (40 733 euros) est diminué de 14 % après redistribution et
taxation. Les inégalités de revenu sont donc non négligeables en France, puisque le
seuil au-dessus duquel vivent les 10 % des ménages les plus riches est 3,5 fois plus
élevé que celui en dessous duquel vivent les 10 % les moins riches. Les 10 % des
ménages les moins riches sont, pour l'essentiel, des chômeurs ou des individus qui
ont peu travaillé durant l'année ainsi que des petites retraites. C'est donc l'absence
ou la faiblesse des revenus d'activité qui est à l'origine de leur pauvreté que
compense pour partie la redistribution de l'État providence. Au contraire, parmi les
plus riches aux revenus d'activité importants s'ajoutent des revenus obtenus grâce
au patrimoine

SECTION 2: L’INEGALITE DE GENRE


Inégalités entre les hommes et les femmes :
Le mouvement d'égalisation des droits entre les hommes et les femmes est assez
récent. Il s'est notamment généralisé dans les sociétés occidentales dans les années
1960, avec les mouvements féministes qui s'y sont notamment développés dès la fin
du XIXe siècle. Ce mouvement est plutôt resté circonscrit aux sociétés occidentales.
Mais depuis peu, on peut voir des ébauches de mouvements en faveur des droits
des femmes se diversifier dans le monde entier. On peut ainsi citer le
Congrès sur le féminisme musulman Barcelone du 3 au 5 novembre 2006, ou encore
une série de lois indiennes dont la première date du 25 octobre 2006, ayant comme
objectif de modifier une part importante du droit de la famille dans un sens égalitaire.
Les inégalités homme-femme sont davantage médiatisées lorsqu'elles sont en
défaveur des femmes, mais elles peuvent aussi être en défaveur des hommes,
notamment dans la famille. Théoriquement en a deux trois approches,
Approches scientifiques :
Approches philosophiques :
Approches religieuses :

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Approches scientifiques : Le discours scientifique a, dès l'Antiquité, tenté
d'expliquer des inégalités culturelles par des causes naturelles. Depuis le XXe siècle,
il existe des recherches pour déterminer les origines innées ou acquises de ces
différences. Ainsi, certains scientifiques ont déterminé qu'il existait des différences
cognitives entre les hommes et les femmes dès les premiers mois de la vie quand
d'autres ont avancé que la différence des sexes est peu ou pas marquée avant deux
ans. Le discours scientifique, traditionnellement masculin — les femmes scientifiques
restant une minorité conserve cependant beaucoup d'a priori. On voit aujourd'hui une
certaine recrudescence des discours scientifiques tentant de justifier des inégalités
homme-femme. C'est le cas notamment des études sur les comportements
différenciés et les réactions cérébrales (dimorphisme psychologique). Souvent en les
prenant hors de leur contexte, on vulgarise ces études en disant notamment que les
femmes sont plus émotionnelles que les hommes car elles ont l'hémisphère gauche
du cerveau plus développé, tandis que les hommes, eux, usant plus de l'hémisphère
droit, seraient plutôt scientifiques. Selon Catherine Vidal, ces observations sont très
relatives, dans la mesure où les différences comportementales entre hommes et
entre femmes sont — en moyenne — bien moins importantes que celles entre deux
sujets.
Approches philosophiques : La philosophie des Lumières occidentale posé, au
moins dans ses principes, et par certains de ses membres, l'égalité entre hommes et
femmes, appartenant au même genre humain : François Poullain de La Barre dans
De l’égalité des sexes considère que l'infériorité féminine résulte d'un simple préjugé
; Claude-Adrien Helvétius dans De l'esprit, défend l’idée d'un cerveau égal pour les
hommes et les femmes, et préconise, aux antipodes d'un Jean-Jacques Rousseau,
une éducation identique pour les deux sexes ; en 1790, Nicolas de Condorcet
dénonce le rôle de l'Église sur l’asservissement des femmes dans Sur
L’admission des femmes au droit de cité. Ilya décline l'humanisme des Lumières, et
affirme à son tour la nécessité « que les femmes partagent l'instruction donnée
Aux hommes » dans Les Cinq mémoires sur l’instruction. La Déclaration des
Droits de l'homme et du citoyen de 1789 ne distingue pas hommes et femmes.
Certains de ses critiques reprochent à cette conception de n'être qu'une laïcisation
de la vision chrétienne d'égalité des âmes et des personnes. Le philosophe allemand
Friedrich Nietzsche juge ainsi que l'idée d'égalité entre hommes et femmes est un
préjugé chrétien.

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Approches religieuses : Christianisme : les articles Ministères
Féminins dans le christianisme, Place des femmes dans l'Église catholique,
Ordination des femmes. Islam : Rapport entre hommes et femmes dans l'islam
Judaïsme : femme rabbin Hindouisme : Condition féminine (hindouisme).

SECTION 3: EDUCATION
L’éducation est, étymologiquement de« guider hors de », c'est-à-dire
développer, faire produire. Il signifie maintenant plus couramment l'apprentissage et
le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et
les résultats de cette activité de développement. L'éducation humaine inclut des
compétences et des éléments culturels caractéristiques du lieu géographique et de la
période historique. Chaque pays dans le monde dispose de son propre système
éducatif, avec un rôle traditionnellement dévolu aux parents d'un enfant (ou à leur
substitut) d’amener cet enfant aux mœurs de l'âge adulte, et une intervention
souvent croissante des Etats. L’éducation est considérée comme un élément
important du développement des personnes, d'où le développement d’UN droit à
l'éducation. Un système éducatif performant est donc un avantage majeur.
Inversement, être privé d'éducation sera considéré comme un lourd handicap. Selon
l'Unesco, en 2008, vingt-huit millions d'enfants étaient privés d'éducation, en raison
des conflits armés.
 Éducation, instruction ou enseignement :
Le mot « éducation » est directement issu de la latine éducatio de même sens, lui-
même dérivé de ex-ducere (ducere signifie conduire, guider, commander et ex, «
hors de ») : faire produire (la terre), faire se développer (un être vivant). Enseigner,
c'est transmettre à la génération future un corpus de connaissances (savoir et savoir-
faire) et de valeurs considérées comme faisant partie d'une culture commune. Il est
souvent facile de confondre enseignement et éducation. En effet, ce dernier terme,
beaucoup plus général, correspond à la formation globale d'un individu, à divers
niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, scientifique, médical, etc.). Le
terme enseignement, de son côté, se réfère plutôt à une éducation bien précise, soit
celle 'de la transmission de connaissances à l'aide de signes. « Signes » et«
enseignement » dérivent d'ailleurs de la même racine latine. Ces signes utilisés pour
la transmission de connaissances font, entre autres, référence au langage parlé et

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écrit. Le mot latin « insignis »signifie avant tout : « remarquable, marqué d'un signe,
distingué ». Il y a ainsi un paradoxe étymologique à assigner l’enseignement. la
tâche de développer des « citoyens responsables et égaux ».Enseigner est donc
éduquer, mais éduquer n'est pas forcément enseigner. Il est du devoir des parents
d'éduquer leurs enfants et de l'enseignant d'instruire. L’éducation ne se limite pas à
l'instruction stricto sensu qui serait relative seulement aux purs savoir et savoir-faire
(partie utile à l'élève : savoir se débrouiller dans le contexte social et technique qui
sera le sien).Elle vise également à assurer à chaque individu le développement de
toutes ses capacités (physiques, intellectuelles, morales et techniques). Ainsi, cette
éducation lui permettra d'affronter sa vie personnelle, de la gérer en étant un citoyen
responsable dans la société dans laquelle il évolue. En pratique, tout le monde est
d'accord pour considérer que certains savoirs essentiels font partie du bagage
minimum du citoyen, et qu'inversement il n'est pas d'enseignement possible sans un
minimum de pures conventions (comme l'alphabet par exemple) et de capacités
relationnelles, donc d’éducation. Instruction et éducation sont souvent confondues.
Les différences, subtiles, restent la base de controverses depuis longtemps, le Littré
en fait foi dans son choix d'exemple pour sa définition d'éducation (voir le Littré à ce
mot) : « Mais il faut remarquer que l’instruction s'enseigne, et que l’éducation
‘apprend par un autre mode d'action du maître, quel qu'il soit. »Au début du XXe
siècle, la science de l’éducation désignait la pédagogie. Aujourd’hui, en France,
depuis la création en 1967 du département universitaire de Sciences de l'éducation
l’expression ‘emploie au pluriel. Les problèmes d’éducation s'étudient en empruntant
plusieurs disciplines des sciences humaines (sociologie, psychologie, biologie,
économie, philosophie de l’éducation).
Systèmes éducatifs : Les systèmes éducatifs sont très variables dans l'espace
et dans le temps, l’éducation étant parfois plus adaptée aux exigences socio-
économiques des adultes (besoin de la main d'œuvre enfantine, travail des adultes
et tout particulièrement des femmes, etc.) Qu’aux besoins des enfants. Cependant,
on distingue des formules à peu près généralisées : l’éducation se concentre sur les
enfants et ne concerne que marginalement les adultes ; pendant la petite enfance,
l'éducation est prise en charge par la famille, où se fait l'apprentissage de la langue
orale et des rudiments du savoir-vivre nécessaire à la vie sociale ; pendant l'enfance

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(à partir d'environ7 ans jusqu'à la puberté), prise en charge collective (au moins
partiellement), pour l'apprentissage de rudiments légaux, religieux et culturels
(Dont, éventuellement, la langue écrite) ; pendant l'adolescence, spécialisation, par
l'apprentissage chez un maître ou (non exclusif) collectivement.
Systèmes éducatifs de différents pays : L'Union européenne s'est engagée
depuis 1999 dans le processus de Bologne qui a pour but de construire un espace
européen de l'enseignement supérieur avant 2010. Il ne s'agit pas de mettre en place
un système universitaire unique mais bien de placer les systèmes nationaux
diversifiés dans un cadre commun. L’un des domaines de travail du Conseil de
l’Europe depuis sa création en 1949 a été l’histoire et l’enseignement de l’histoire.
Comme le souligne la Convention culturelle européenne de 1954, l’enseignement de
l’histoire joue un rôle pour surmonter les différences et rassembler les peuples en
favorisant la compréhension mutuelle et la confiance entre les peuples d’Europe.
 Éducation en Algérie : Le système éducatif algérien est divisé en plusieurs
niveaux : préparatoire, primaire, moyen (qui avant 2007 étaient regroupés
sous le nom de «fondamental"), secondaire, professionnel et enfin
l'enseignement supérieur. Il faut prendre également en compte la formation
continue qui est assurée par l'université de la formation continue.

 Éducation au Maroc : Le système éducatif marocain, se divise en plusieurs


niveaux : la maternelle principalement en établissements privés dès 4 ans, le
primaire, le secondaire et l'enseignement supérieur avec les universités et les
écoles privées supérieures. L'enseignement s'y fait en arabe et en français
dès la 2e année du primaire. Le Maroc intègre à ses modules d'enseignement
des cours de religion islamique, l'État et le religieux allant de pair.

Les objectifs de l'Éducation pour Tous : Les objectifs dits de l'« Éducation pour
Tous. (EPT) établis à Dakar en 2000 et qui ont été aussi affirmés par la
Déclaration du Millénaire de l'ONU sont : objectif 1 : Développer et améliorer
Sous tous leurs aspects la protection et l’éducation de la petite enfance, et
notamment des enfants les plus vulnérables et défavorisés ; objectif 2 : Faire en
sorte que d’ici 2015 tous les enfants, notamment les filles, les enfants en difficulté et
ceux appartenant à des minorités ethniques, aient la possibilité d’accéder à un
enseignement primaire obligatoire et gratuit de qualité et de le suivre jusqu’à son

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terme ; objectif 3 : Répondre aux besoins éducatifs de tous les jeunes et de tous les
adultes en assurant un accès équitable à des programmes adéquats ayant pour
objet l’acquisition de connaissances ainsi que de compétences nécessaires dans la
vie courante ; objectif 4 : Améliorer de 50 % les niveaux d’alphabétisation des
adultes, et notamment des femmes, d’ici à 2015, et assurer à tous les adultes un
Accès équitable aux programmes d’éducation de base et d’éducation permanente
objectif 5 : Éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et
secondaire d’ici 2005 et instaurer l’égalité dans ce domaine en 2015 en veillant
notamment à assurer aux filles un accès équitable et sans restriction à une éducation
de base de qualité avec les mêmes chances de réussite ; objectif 6 : Améliorer sous
tous ses aspects la qualité de l’éducation dans un souci d’excellence de façon à
obtenir pour tous des résultats d’apprentissage reconnus et quantifiables —
notamment en ce qui concerne la lecture, l’écriture et le calcul et les compétences
indispensables dans la vie courante.
Interprétation du droit à l'éducation : La Rapporteuse du Comité des droits de
l'homme de l'ONU a énuméré quatre caractéristiques de l’éducation[36] : dotations :
obligation pour l’État de mettre en place un système éducatif qui ait un nombre
suffisant d’écoles, de veiller à éradiquer tous les motifs de discrimination interdits par
les instruments internationaux et possibilité pour les parents de choisir
l’enseignement dispensé à leurs enfants ; accessibilité : élimination de tous les
obstacles à l’accès à l’éducation pour tous les enfants d’âge scolaire sans
discriminations et à des coûts raisonnables ; acceptabilité : normes minimales de
qualité, de sécurité et de salubrité du milieu dans le respect des droits de l’homme,
de la liberté d’enseignement et du contenu et des méthodes d’instruction ;
adaptabilité : concordance des droits en fonction de l’âge, enseignement
extrascolaire pour ceux qui n’ont pas accès aux établissements d’enseignement
(enfants et jeunes privés de liberté, réfugiés, personnes déplacées, enfants qui
travaillent et communautés nomades) ; adaptation de l’éducation pour qu’elle
favorise l’exercice de tous les droits fondamentaux.
Un droit reconnu au niveau international : Selon la Convention des droits de
l'enfant, l'éducation est un droit garanti par les États, et doit avoir les objectifs
suivants:

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 Favoriser l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement
de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure
de leurs potentialités.
 inculquer à l'enfant le respect des droits de l'homme et des libertés
fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations unies.
 inculquer à l'enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et
de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays
dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations
différentes de la sienne.
 préparer l'enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société
libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d'égalité entre
les sexes et d'amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et
religieux, et avec les personnes d'origine autochtone ; inculquer à l'enfant le
respect du milieu naturel.
Investir dans l'éducation : L'économie de l'éducation s'est développée à partir
des années 1960, pour étudier l'influence de l'éducation sur le développement
économique. La théorie du capital humain présentée en 1964 par Gary Becker
associait Investir dans l'éducation. l'éducation à un investissement pour l'individu,
pour leurs employeurs et plus généralement pour la société. Il affirme que les savoir
transmis par l'éducation améliorent directement les performances des individus. Cet
investissement est alors considéré comme avantageux si les gains de productivités
futurs sont plus importants que les coûts de la formation. L’équation de Mincer établit
la relation entre gains (salaires), nombre d’année d’études et expérience
professionnelle à partir des données du recensement américain de 1950 et 1960...
Cette théorie peine cependant à expliquer l'attrait de filières éducatives privilégiant la
culture générale par rapport à celle proposant une formation opérationnelle des
individus, à priori plus mobilisables sur le marché du travail. Une hypothèse
alternative, la théorie du signal, a donc été développée dans les années 1977 par le
Canadien Michael spence. On retrouve des idées similaires dans le rôle de filtrage
assigné au système éducatif par Kenneth Arrow.
Marché éducatif : L'éducation est un service qui est effectué soit par des écoles
publiques, soit par des écoles privées. L'instruction au domicile est également
possible mais Marché éducatif reste minoritaire, cependant elle tend à se

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développer. L'hypothèse de l'existence d'un « marché éducatif » conduisant à des
déséquilibres dans la répartition sociale des élèves dans les établissements scolaires
est évoquée. Les facteurs favorisant l'existence de ce marché seraient, d'une part, le
capital financier (ex : habitat dans un quartier aisé proche d'une école considérée
comme de qualité et/ou possibilité de payer les frais pédagogiques pour accéder à
certains établissements privés) et, d'autre part, le capital culturel (connaissance des
stratégies pour accéder aux meilleurs établissements et classes, notamment par le
jeu d'options), sachant que les deux facteurs peuvent être cumulatifs. Il semble que
dans plusieurs pays, l'argent soit important dans la réussite éducative : il donne la
possibilité d'accéder à des soutiens tels que les cours du soir, les voyages
linguistiques, les activités culturelles ou permet de payer les frais d'entrée dans des
établissements sélectifs du primaire, du secondaire ou du supérieur. Selon les pays,
la répartition public/privé diffère, tout comme les montants d'aides publiques
destinées aux écoles privées, ainsi que les conditions des contrats liés à l'obtention
des subventions publiques. De plus, les frais d'inscription, de scolarité et de
fournitures peuvent varier par exemple le canada et la France :

Canada : Les écoles privées sont payantes, le montant des frais peut être un
obstacle à la mixité sociale. Le montant des subventions publiques est
plafonné ;

France : En France, l'école publique est gratuite jusqu'à la fin de la scolarité


obligatoire (de 6 à 16 ans) alors que des frais variés sont souvent exigés dans
les écoles privées, et peuvent conduire à exclure l'accès des élèves des
familles les plus précaires [43], ce qui va à l'encontre du principe
d'accessibilité visé par l'Éducation pour tous..

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