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Faculté des Sciences - Oujda Filière : SMIA

Département de Mathématiques Semestre : 1


Année : 2017/2018 Module : Algèbre 1
Travaux dirigés No 1
http://webserver.iam.net.ma/~chellali/sma2
mustapha.chellali@gmail.com
Exercice 1. vérifier si les propositions suivantes sont des lois logiques :
• (P ⇐⇒ P ) ⇐⇒ P
• (Q ⇐⇒ (P +Q)) ⇐⇒ (P =⇒ Q)
• (Q.S) =⇒ (P =⇒ Q)
Solution 1. Utiliser les tables de vérités.
Exercice 2. Soient a, b ∈ {0, 1}, on note P = (a = 1) et Q = (b = 1). Un afficheur en 8 affiche la somme a + b,
on note P i = "la lampe A i allumé", calculer P 1 , P 2 , . . . , P 7 en fonction de P et Q.
Solution 2.

P Q P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7
V V V V F V V F V
V F F V V F F F F
F V F V V F F F F
F F V V V V V V F
P 1 = PQ + P .Q
P2 = V
P 3 = PQ
P 4 = PQ + P .Q
P 5 = PQ + P .Q
P 6 = P .Q
P 7 = PQ
Exercice 3. Soient A, B,C des ensembles ⊂ E , pour x donné on note P A = (x ∈ A), P B = (x ∈ B ) et PC = (x ∈
C ), en utilisant les propositions P A , P B , PC , démontrer à l’aide de table de vérité que :

(A ∩ B c ) ∪ (B ∩C c ) ∪ (C ∩ A c ) ∪ (A ∩ B ∩C ) = A ∪ B ∪C
Solution 3.
Exercice 4. Soit (P,Q) −→ P ∗ Q un opérateur logique idempotant et commutatif, montrer que ∗ = et ou
∗ = ou.
Solution 4.
P Q P*Q
V V X1
V F X2
F V X3
F F X4
• Par l’idempotence X 1 = V et X 4 = F .
• Par la comutativité X 2 = X 3.
• Donc si X 2 = V −→ ∗ = et si X 2 = F −→ ∗ = ou
Exercice 5. Soit (P,Q) −→ P ∗ Q un opérateur logique.
1. Montrer que ∗ est distributive à gauche par rapport à + si et seulement si il est de la forme P, P ,Q, P.Q, P +
Q, P .Q, P +Q,V, F
2. En déduire que ∗ est distributive à par rapport à + si et seulement si il est de la forme P,Q, P.Q, P +
Q,V, F
Solution 5.
Posons :
P Q P*Q
V V X1
V F X2
F V X3
F F X4

La distributivité de ∗ à gauche par rapport à + équivaut à :


P Q R P*(Q+R) P*Q+P*R
V V V X1 X1
V V F X1 X1+X2
V F V X1 X2+X1
V F F X2 X2
F V V X3 X3
F V F X3 X3+X4
F F V X3 X4+X3
F F F X4 X4
Ce qui équivaut à :

X 2 =⇒ X 1
X 4 =⇒ X 3
Ce qui ne donne que trois possibilité pour le coupe (X 1, X 2) :
(V,V ) (V, F ) (F, F )
De façon indépendante il n’y a que trois possibilité pour le coupe (X 3, X 4) :

(V,V ) (V, F ) (F, F )


Donc 9 possibilités pour l’opérateur ∗ :
P Q
V V V V F V V F V V F
V F V F F V F F V F F
F V V V V V V V F F F
F F V V V F F F F F F

Ce qui correspond respectivement aux opérateurs donnés :

V, P +Q, P , P +Q,Q, P +Q, P, P.Q, F


Exercice 6.
1. Donner un exemple ou (∀x (P 1 ou P 2 )) et ((∀x P 1 ) ou (∀x P 2 )) ne sont pas equivalentes.
2. Donner un exemple ou (∃x (P 1 et P 2 )) et ((∃x P 1 ) et (∃x P 2 )) ne sont pas equivalentes.
Solution 6.
Exercice 7. Soit f : D (⊂ R) −→ R, exprimer à l’aide des quantificateurs ∀ et ∃ les propositions suivantes :
1. f est non bornée.
2. f non impair.
3. f non périodique.
Solution 7.
Exercice 8.
1. Soit E un ensemble, exprimer en compréhension l’ensemble des partitions de E .
2. On suppose E = {a, b, c} (a, b, c distints), exprimer en extension l’ensemble des
partitions de E .
Solution 8.
Exercice 9. Soient A, B,C , D des ensembles.
1. Ecrire en extension l’ensemble de toutes les intersections possibles entre A, B,C , D.
2. Dessiner un diagramme de Venn qui tient en compte de tous ces intersections.
Solution 9.

© ª
A, B,C , D, A ∩ B, A ∩C , A ∩ D, B ∩C , B ∩ D,C ∩ D, A ∩ B ∩C , A ∩ B ∩ D, A ∩C ∩ D, B ∩C ∩ D, A ∩ B ∩C ∩ D

Exercice 10. Soient A, B,C des ensembles, en utilisant l’axiome de l’égalité montrer que :

(A ∪ B ) ∩ (B ∪C ) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B ) ∪ (B ∩C ) ∪ (C ∩ A)
Solution 10.
Exercice 11. Soient A, B,C , D des ensembles, en utilisant les propriétés de ∩ et ∪ montrer que :
(A ∪ B ∪C ) ∩ (A ∪ B ∪ D) ∩ (A ∪C ∪ D) ∩ (B ∪C ∪ D) = (A ∩ B ) ∪ (A ∩C ) ∪ (A ∩ D) ∪ (B ∩C ) ∪ (B ∩ D) ∪ (C ∩ D)

Pour cet exercice il est conseillé de noter ∩ = . et ∪ = +.


Solution 11.
Exercice 12. Soit E un ensemble et A ⊂ E , on note ϕ(A) = X ⊂ E | A ∩ X infini , en utilisant l’axiome de
© ª

l’égalité montrer que


∀A, B ⊂ E ϕ(A ∪ B ) = ϕ(A) ∪ ϕ(B )
Solution 12.
Exercice 13. Soit E un ensemble, pour A, B ⊂ E on note :
©© ª ª
A ∗ B = x, y | x ∈ A et y ∈ B
1. Montrer que A ∗ B = B ∗ A.
2. Montrer que A ∗ (B 1 ∪ B 2 ) = (A ∗ (B 1 ) ∪ (A ∗ B 2 )
Solution 13.
Exercice 14. Soit E un ensemble, A, B ⊂ E avec A ⊂ B .
1. Resoudre l’équation A ∪ X = B .
2. Resoudre l’équation B ∩ X = A.
Solution 14.
Exercice 15. Soit E un ensemble.
1. Resoudre l’équation X ∩ Y = ; X , Y ⊂ E .
2. On pose n = |E |, montrer que l’équation précédente admet 3n solutions.
3. En déduire pour A ensemble, le nombre de solutions de X ∪ Y = A.
Solution
n 15. o
• (X , Y ) | X ⊂ E et Y ⊂ X .
¯ ¯
¯ ¯
• Pour X fixé il y 2 solutions. Le nombre de solutions est donc :
¯X ¯
à !
n X n n
¯ ¯
X ¯¯X ¯¯ X n−k
2n−k = 3n
X
2 = 2 =
X ⊂E k=0 |X |=k k=0 k

• X ∪ Y = A ⇐⇒ X ∪ Y = ; ⇐⇒ X ∩ Y = ; −→ 3|A| .
Soient f : D −→ R∗ et g : D 0 −→ R∗ des fonctions,
Exercice 16. p A, A 0 respéctivement les ensembles de
p
définition de f et g , exprimer l’ensemble de définition de f g en fonction de A, A 0 , D, D 0 .
p

Solution 16.
Exercice 17. Soient A, B des ensembles, montrer par l’absurde que :
A ∪ B = A \ B =⇒ B = ;
Solution 17.
Exercice 18. Montrer par l’absurde qu’il n’existe pas de x ∈ R vérifiant :
(sin(x), cos(x)) = (1/3, 1/4)
Solution 18.
Exercice 19. Soient a, b, c, d ∈ R, montrer par l’absurde que :
min(a − b 2 , b − c 2 , c − d 2 , d − a 2 ) ≤ 1/4
Solution 19. Supposons que :
min(a − b 2 , b − c 2 , c − d 2 , d − a 2 ) > 1/4
Donc
a − b 2 , b − c 2 , c − d 2 , d − a 2 > 1/4
Donc
(a − b 2 ) + (b − c 2 ) + (c − d 2 ) + (d − a 2 ) > 1
Donc

(a − a 2 ) + (b − b 2 ) + (c − c 2 ) + (d − d 2 ) > 1
Or

a − a 2 ≤ 1/4
Car

a 2 − a + 1/4 = (a − 1/2)2 ≥ 0
Exercice 20. Soit f : [a, b] −→ [a, b] une fonction croissante, on suppose qu’il existe x 0 ∈ [a, b] et n ∈ N (≥ 1)
tel que f n (x 0 ) = x 0 ( f n = f ◦ f ◦ · · · ◦ f n fois), montrer par l’absurde que f (x 0 ) = x 0 .
Solution 20. • Supposons que f (x 0 ) 6= x 0 , donc f (x 0 ) < x 0 ou f (x 0 ) > x 0 .
• Si f (x 0 ) < x 0 =⇒ f 2 (x 0 ) ≤ f (x 0 ), f 3 (x 0 ) ≤ f 2 (x 0 ), . . . f n (x 0 ) ≤ f n−1 (x 0 ) soit par transitivité x 0 < x 0 .
• De même f (x 0 ) > x 0 =⇒ x 0 > x 0
Exercice 21. Soit f : R −→ [−1, 1] x −→ sin[x], montrer par l’absurde que f n’est pas périodique.
Solution 21.
1. Pour tout n ∈ N n < (3/2)n
2. Pour tout n ∈ N et (n ≥ 7) n < (4/3)n
3. 1 + 1/2 + · · · + 1/n > ln(n + 1).
Pn
4. k=1
(−1)k(k+1)/2 k = n, −1, −n − 1, 0 suivant que n = 4m, 4m + 1, 4m + 2 ou 4m + 3.
5. Pour n ≥ 3 entre n et 3n il y a un cube parfait.
Solution 22.
Exercice 23. En utilisant la récurence forte montrer que :
1. 1 + 1/23 + . . . 1/n 3 < 11/8.
2. Soit la suite définit par u 1 = b, u 2n = u n + a, u 2n+1 = u n + b, montrer que pour tout n ≥ 1
on a u n = a(m + 1) + (b − a)(ε0 + ε2 + · · · + εm ) où n = ε0 ε2 . . . εm est l’écriture de n en base 2.
3. Toute partie totalement ordonnée et finie admet un plus petit élément.
4. Toute bijection d’un ensemble fini se factorise en produit de bijections à supports disjoints.
Solution 23.
1. • 1 + 1/23 + . . . 1/n 3 = (1 + 1/33 + 1/53 . . . ) + (1/23 )(1 + 1/23 + . . . )
1 11
• (1 + 1/33 + 1/53 . . . ) ≤ (1 + 1/23 + 1/43 . . . ) ≤ 1 + .
8 8
1 11
• (1/23 )(1 + 1/23 + . . . ) ≤ .
8 8
3 3 1 11 1 11 1 11
• Donc 1 + 1/2 + . . . 1/n ≤ 1 + . + . = 1 + . = 43/32 < 11/8
8 8 8 8 4 8
2. • Si N = 2n est pair, on a u N = u n +a, si n = ε0 ε2 . . . εm est l’écriture de n en base 2. par la récurrence
forte u n == a(m + 1) + (b − a)(ε0 + ε2 + · · · + εm ), donc u n + a = a(m + 2) + (b − a)(ε0 + ε2 + · · · + εm )
et l’écriture de 2n en base 2 est ε0 ε2 . . . εm 0.
• Si N = 2n + 1 est impair, on a u N = u n + b, si n = ε0 ε2 . . . εm est l’écriture de n en base 2. par
la récurrence forte u n == a(m + 1) + (b − a)(ε0 + ε2 + · · · + εm ), donc u n + b = u n + (b − a) + a =
a(m + 2) + (b − a)(ε0 + ε2 + · · · + εm + 1) et l’écriture de 2n + 1 en base 2 est ε0 ε2 . . . εm 1.
Exercice 24. En utilisant le raisonnement par distinction des cas montrer :
1. l’associativité de ∆.
n+1 n
2. Pour tout n ∈ N 31|55 + 55 + 1.
3. Resoudre : 0 ≤ cos(2x) ≤ 1/2.
4. Etudier la fonction R∗+ −→ R x −→ x 1/x .
Solution 24.
Exercice 25. En utilisant le raisonnement par le contre exemple, montrer que les assertions suivantes sont
fausses :
1. n! + 1 est toujours premier.
2. (X ⊂ A ∪ B ) =⇒ ((X ⊂ A) ou (X ⊂ B ))
3. (A ∩ B ⊂ X ) =⇒ ((A ⊂ X ) et (B ⊂ X ))
4. (∀n ∈ N f (n) (0) = 0) =⇒ f = 0.
5. Il n’exite pas de fonction f : R −→ R continue en un seul point.
6. Soit f : R2 −→ R, si limx−→0 f (x, 0) et lim y−→0 f (0, y) existent alors lim(x,y)−→(0,0) f (x, y) existe.
Solution 25.
• 4! + 1 = 25 non premier.


0 si x = 0
½
• f (x) = 2
e −1/x
x si x ∈ Q
½
• f (x) =
 sinon
0
xy
 si (x, y) 6= (0, 0)
• f (x, y) = x + y2
2
 0 sinon

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