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Introduction :

Le droit commercial est la première matière à se détacher du droit civil, afin de


règlementer de façon spécifique la profession de commerçant, un droit basé
sur la rapidité des transitions.

La différence entre société et association est la façon dont elle partage les
bénéfices.

Ce droit régit l’ensemble des activités de commerce d’industrie

Le droit empirique est né à travers une évolution, son autonomie est


dépendante des évolutions de développement.

Chapitre 1 : Les conditions subjectives pour avoir le statut de commerçant :

L’activité économique est une activité basée sur la spéculation (la confiance).

La personne doit être majeure, saine d’esprit.

Les interdictions : légales- conventionnelles- judiciaires

Les interdictions légales :

Les incompatibilités empêchent d’exercer simultanément deux professions


dont on estime que l’une (le commerce) nuirait à l’autre. Ainsi, les
fonctionnaires, les officiers ministériels (huissier, notaire), les membres de
professions libérales (avocat, expert-comptable, administrateur judiciaire) et
les parlementaires ne peuvent exercer le commerce.

Les interdictions : interdit la pratique de toute activité commerciale ou


industrielle notamment à ceux qui ont subi : - une condamnation définitive à
une peine d’emprisonnement sans sursis pour crimes ; - une condamnation
définitive d’emprisonnement sans sursis pour certains délits tels que le vol,
l’escroquerie, l’abus de confiance, le chèque sans provision… La
condamnation est encourue de plein droit : elle résulte automatiquement du
jugement même s’il ne la mentionne pas.

Les interdictions conventionnelles :

Résulte d’une convention d’un contrat qui lie un commerçant ses partenaires.

Exemple : La clause de non rétablissement : est une variété de clause de non-


concurrence post-contractuelle. Elle interdit d’exercer une activité concurrente
après la fin du contrat. Dans ce cas, la clause doit, pour être valable, être
limitée quant au champ de l’activité interdite, limitée dans le temps ou dans
l’espace, et proportionnée aux intérêts légitimes du créancier.
La clause de non concurrence : La clause de non-concurrence est une clause
insérée dans le contrat de travail. Elle vise à limiter la liberté d'un salarié
d'exercer des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à son propre
compte après la rupture de son contrat. La validité de la clause est
conditionnée au respect de certains critères soumis à l'appréciation du juge.

Les interdictions judiciaires :

Ordonné par le juge, ce sont des peines accessoires, des sanctions


accessoires ordonnées par le juge pénal suite à la condamnation d’une
personne ayant commis une infraction relative avec le monde des affaires.

La déchéance : perdre le statut, un commerçant qui a tombé faillite par ce qu’il


n’a pas payé ses dettes.

Un commerçant est décédé, et il a laissé un héritier et son fils est un Magistrat.


Est-ce qu’il s’établit un commerçant et un Magistrat ? Non, il ne peut pas, il y a
une incompatibilité.

Les solutions :

Il peut vendre l’héritage ou chercher un partenaire et créer une société ou


chercher un gérant, tout en continuant sa fonction de magistrat.
Chapitre 2 : Les conditions objectives :

I- Les actes de commerce :

Acte de commerce par nature :

Peuvent être synthétisés en trois types d’opérations :

Opération sur marchandise : acheter un bien pour revendre, dégager l’intention


de revendre un bénéfice. Acheter un lieu pour fabriquer un bien fini. Acheter
pour louer : immeuble, les machines…

Opération financière : les opérations de banque, d’assurance, de change.


Toutes les opérations faites par les banques sont considérées comme étant
des opérations commerciales, opération de changes.

Opération effectuée par des intermédiaires : les individus qui vont avoir un
statut commercial. Courtage : est une activité commerciale d’un courtier.
Commissionnaire : est celui qui joue le rôle de propriétaire d’un bien par un
contrat caché avec le propriétaire réel.

Article 6 du code de commerce : d’après ce présent article, la qualité de


commerçant s’acquiert par l’exercice habituel ou professionnel des activités
suivantes :

1. L’achat de meubles corporels ou incorporels en vue de les revendre soit en


nature soit après les avoir travaillés et mis en œuvre ou en vue de les louer ;
2. La location de meubles corporels ou incorporels en vue de leur sous- location ;
3. L’achat d’immeubles en vue de les revendre en l’état ou après leur
transformation ;
4. La recherche et l’exploitation des mines et carrières ;
5. L’activité industrielle ou artisanale ;
6. Le transport ;
7. La banque, le crédit et les transactions financières ;
8. Les opérations d’assurances à primes fixes ;
9. Le courtage, la commission et toutes autres opérations d’entremise ;
10. L’exploitation d’entrepôts et de magasins généraux ;
11. L’imprimerie et l’édition ;
12. Le bâtiment et les travaux publics ;
13. Les bureaux et agences d’affaires, de voyages, d’information et de publicité ;
14. La fourniture de produits et services ;
15. L’organisation des spectacles publics ;
16. La vente aux enchères publiques ;
17. La distribution d’eau, d’électricité et de gaz ;
18. Les postes et télécommunications ;
Acte de commerce par accessoire :

Article 10 du code de commerce dispose que : « sont également réputés actes


de commerce, les faits et actes accomplis par le commerçant à l’occasion de
son commerce, sauf preuve contraire »

Les actes de commerce par accessoire sont des actes de nature civile et qui
deviennent commerciaux parce qu’ils sont accomplis par un commerçant dans
le cadre de l’exercice de sa profession commerciale.

Exemple : achat d’un équipement ou d’une machine par un industriel/ achat de


matières premières/ les actes accomplis par une société commerciale/
emprunts contractés par un commerçant pour acheter du matériel.

Il y a une présomption générale de commercialité pour ces actes. Par


conséquent, le commerçant doit faire la preuve que l’acte est civil, c'est-à-dire
étranger à l’exercice de son commerce soit par son objet, soit par sa cause :

Acte civil par son objet : acte relatifs aux rapports de famille (contrat de
mariage), actes relatifs à la vie civile (achat de meubles pour un appartement
privé, de voitures pour un usage personnel, achat d’une maison destinée à
l’habitation, emprunt contracté pour l’achat d’une maison secondaire).

Acte civil par sa cause : quand il est à titre gratuit parce que le commerce n’est
pas désintéressé. Ne sont jamais actes de commerce : une donation, un
transport bénévole…

Actes mixtes : de nombreux actes sont passés par des commerçants avec des
non commerçant, c’est le cas pour les détaillants qui traitent avec une clientèle
civile. Ces actes font naître des obligations commerciales pour les
commerçants et non commerciales pour les non commerçants.

Acte de commerce par la forme :

Les instruments du commerce :

La lettre de change : est un écrit par lequel une personne « le tireur » donne
mandat à une autre « tiré », de payer à un tiers « porteur ou bénéficiaire » une
certaine somme à une époque fixée.

La lettre de change est réputée acte de commerce quelle que soit la personne
qui l’a signe. Lorsqu’un non commerçant signe une lettre de change, il est
soumis à la loi commerciale et aux tribunaux de commerce, sans que cela lui
donne la qualité de commerçant.

Le billet à ordre : est un titre par lequel une personne dénommée souscripteur,
s’engage envers une autre personne dénommée bénéficiaire, à payer à cette
personne ou à son ordre, une somme déterminée, à une date déterminée. Le
billet à ordre est un acte de commerce même s’il est signé par un nom
commerçant, à condition qu’il résulte d’une transaction commerciale.

Les sociétés commerciales :

Sociétés anonymes, les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite


simple, les sociétés en commandite par action, les sociétés à responsabilité
limitée : sont commerciales par leur forme même si leur objet est civil.

On fait appel au tribunal de commerce en cas de :

Litiges entre commerçants : lorsqu’ils se rattachent à leurs activités


commerçantes, le litige peut naître à l’occasion d’un contrat entre deux
commerçants, mais il peut naître aussi en dehors de tout contrat à la suite d’un
délit ; manœuvre de concurrence déloyale d’un commerçant envers un autre.

Litiges relatifs aux lettres de change entre toutes personnes.

Litiges qui surgissent entre les associés d’une société commerciale

Procédure visant les entreprises en difficulté : uniquement quand l’entreprise


en difficulté est pour les personnes physiques : un commerçant ou un artisan,
pour les personnes morales : une société commerciale.

En cas de choix entre le tribunal civil et commercial :

En matière des actes mixtes, dont la nature est différente pour chacune des
parties à l’acte. Le tribunal compétent cherche qui est demandeur et qui est
défendeur ;

Si le procès est intenté par le commerçant et le défendeur est un particulier,


c’est le tribunal civil qui est compétent.

Si le procès est intenté par un nom commerçant, l’attaquant a le choix entre les
deux tribunaux (le plus souvent le tribunal civil qui est choisi).

La présomption de solidarité :

Supposant que deux personnes ont ensemble une dette vis-à-vis d’un
créancier (un créancier, deux débiteurs). S’il y a solidarité entre les débiteurs,
le créancier peut réclamer à un des deux la moitié de la somme, sinon il ne
peut réclamer à chacun que sa part.

Il conviendrait de réserver le jeu plein de la présomption de solidarité aux seuls


codébiteurs commerçants (y compris lorsque le commerçant n'a pas sollicité
son inscription au registre du commerce et des sociétés), c'est-à-dire à ceux
qui exercent une activité commerciale à titre habituel et professionnel,
lorsqu'ils agissent pour les besoins de leur commerce. Le créancier qui
voudrait se prévaloir de la présomption de solidarité à l'égard d'un codébiteur
non commerçant devrait avoir obtenu le consentement exprès dudit débiteur à
cette solidarité.

Valeur du silence en matière commerciale :

Entre commerçants qui se connaissent et sont en relation d’affaires, le silence


de l’un d’eux peut être interprété comme étant la preuve par présomptions de
ce qu’il a accepté ce qui lui a été proposé. Mais il ne s’agit pas d’une règle
absolue et les commerçants peuvent prouver que leur silence n’est en fait pas
synonyme d’acceptation.

Les conditions générales, qui sont des clauses standardisées rédigées à


l’avance par une des parties qui entend les intégrer dans tous ses contrats,
sont souvent imprimées sur des documents divers (bons de commande,
papier à lettre, factures …). Si ces conditions générales n’ont pas fait l’objet
d’une acceptation expresse, font-elles parties du contrat ? Deux principes
doivent être respectés :

 le client doit en avoir eu connaissance au plus tard au moment de la


conclusion du contrat :
 le client doit les avoir acceptées.

La connaissance sera acquise si les conditions générales figuraient


intégralement sur des documents remis avant la conclusion.

Une part non négligeable de la doctrine et de la jurisprudence admet


cependant que la force probante de la facture acceptée s’étend également
aux conditions générales même si celles-ci apparaissent pour la première
fois sur la facture.

Exemples :

 un simple texte figurant au verso des documents, en caractères pâles


ou minuscules, ne fait pas partie du contrat, il en est de même des
conditions générales affichées en petits caractères dans un magasin ;
 certaines décisions considèrent au contraire qu’est suffisante la
possibilité de prendre connaissance des conditions générales ;
 les conditions générales ne sont pas opposables lorsqu’elles sont
rédigées dans une langue que le destinataire ne maîtrise pas, sauf en
cas de relations antérieures durables. La preuve de la connaissance de
la langue incombe à l’expéditeur.

Une fois que la connaissance des conditions générales (au moment de la


conclusion du contrat) est établie, il faut ensuite se demander si le silence
peut constituer la preuve de l’acceptation. Pour certains, l’acceptation peut
résulter d’un silence simple, pour d’autres, le silence doit être
circonstancié.
Les intérêts en matière commerciale :

En pratique c’est l’anatocisme ; c’est la capitalisation des intérêts ça veut


dire les intérêts échus vont s’ajouter au capital principal et vont être à leur
tour producteur d’intérêt.

Les intérêts peuvent être calculés au moins au trimestre au semestre et à


l’année.

La clause compromissoire :

Clause : un paragraphe dans le contrat.

Compromissoire : compromis c’est un arrangement, entente entre les


parties.

La clause compromissoire est la convention par laquelle les parties à un


contrat s'engagent à soumettre à l'arbitrage (justice privée) les litiges qui
pourraient naître relativement à ce contrat. La clause compromissoire doit, à
peine de nullité, être stipulée par écrit dans la convention principale ou dans
un document auquel celle-ci se réfère. Sous la même sanction, la clause
compromissoire doit, soit désigner le ou les arbitres, soit prévoir les modalités
de leur désignation.

« Nul ne peut se faire justice à soi-même »

La clause compromissoire est valable entre commerçants ou professionnels.

Il y a aussi le compromis d’arbitrage ça veut dire qu’il ya un problème et on


connait sa gravité, rien nous empêche d’aller vers l’arbitrage.

La prescription :

Le délai pendant lequel une personne qui veut faire Valloire ses droit devant le
juge avait le droit d’agir.

En matière civile le délai de prescription est de 15 ans.

En matière commerciale le délai est beaucoup plus court (5ans maximum)

D’après l’article 982 du code des obligations et des contrats (DOC) : La société
est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun
leurs biens ou leur travail, ou tous les deux à la fois, en vue de partager le
bénéfice qui pourra en résulter.

A travers cette définition, il y a des conditions constitutives, les conditions qui


participent à la formation de la société c'est-à-dire les piliers sur lesquels doit
être basée toute société.
Les piliers sont en nombre de 4 :

La société est un accord de volonté :

Le consentement c’est l’accord de volonté ; à savoir l’offre et l’acception, à


condition qu’il n y ait pas un vice de consentement soit en raison d’une erreur,
d’un dol, d’une violence ou encore d’une lésion. Tous les vices de
consentement entrainent la nullité de contrat quelque soit son type.

Dans une société, contrat de société, s’il arrive qu’il y ait un vice dans un
apport donné, le contrat va être annulé mais la société va continuer.

L’erreur :

L’appréciation inexacte de la vérité de la personne, (dans un contrat de vente


c’est l’acheteur qui va être trompé), l’erreur sur la personne n’est possible que
dans la société de personnes, avoir être trompé sur la vérité et la qualité de la
personne du partenaire, l’erreur sur la nature de la société (j’étais engagé sur
une SARL alors qu’en vérité c’est une société à responsabilité illimitée, donc je
risque devoir un patrimoine personnel engagée).

Le dol : en cas de mensonge, sur les informations, le fait de tromper, c’est un e


réticente dolosive, une personne qui a été induise en erreur, on a caché la
réalité de la société.

La violence : forcer une personne à contracter suite à une contrainte soit


physique ou morale.

La capacité :

L’aptitude de s’engager, n’importe quel contrat suppose la capacité, c'est-à-


dire que la personne qui compte de s’engager n’est ni incapable « mineur » ni
incapable majeur « faible d’esprit, prodigue… ».

Pour les personnes physiques : la capacité sera analysée selon le type de


société. Dans les sociétés des capitaux et dans les sociétés à risque limitées le
mineur peut être engagé suite aux conditions de la tutelle l’émancipation. Dans
les sociétés de personnes et SNC on va exiger la capacité commerciale ; avoir
le statut de commerçant ce qui résulte que la personne doit être majeur et saint
d’esprit.

Pour les personnes morales : le groupement d’individus qui poursuivent un


résultat déterminé, il y a deux types de personnes morales, il y a les personnes
morales de droit privé, et les personnes morales de droit public. Les premières
ce sont les associations, les syndicats… les secondes ce sont l’Etat, les
entreprises, les administrations, les hôpitaux, les universités…
Une personne morale est ce qu’elle peut être associée dans les sociétés
commerciales ?

Parmi les personnes de droit privé : les sociétés civiles sont considérées
comme étant des acteurs économiques des opérateurs civils.

Une société civile est ce qu’elle peut être associée dans n’importe quelle
société commerciale ?

Ça dépend du type de société, elle ne peut pas être partenaire d’une société de
personne d’une société en nom collectif. Cependant rien n’empêche une
société civile soit associée ou actionnaire dans une société à responsabilité
limitée ou dans une société anonyme.

L’Etat peut être actionnaire de même qu’elle peut être actionnaire majoritaire
dans une société « La RAM », l’ « OCP ».

L’objet :

C’est le type d’activité choisi par la société au moment de sa création, c’est


l’image d’un programme établi par la société et qu’elle s’engage à réaliser sur
le long terme une durée de vie très longue parfois même au-delà de la vie d’une
personne. Une société ne peut agir que dans la limite de son objet social. Plus
une société est vieille plus elle aura de l’importance, elle a résisté au temps, à
la concurrence.

L’intérêt de l’objet social : ça détermine la sphère de la compétence de la


société, « une société ne peut agir que dans la limite de son objet social tel
qu’il est défini par les statuts »

Le gérant doit agir dans la limite de l’objet social, la société personne morale
ne sera engagée que par les actes ou les opérations du gérant effectués dans
cette limite, si le gérant dépasse cette limite il va engager la responsabilité
personnelle et non pas vis-à-vis de la société car il commet une faute il n’a pas
respecté la loi, la société continue.

La réalisation, l’extinction de l’objet social c'est-à-dire si on a réalisé l’objet


social mais ce dernier n’a plus de support c'est-à-dire une marchandise qui
n’existe plus à importer. Cette réalisation entraine la dissolution de la société
et ça résulte la liquidation.

L’objet social ne doit pas être confondu avec l’activité sociale car cette activité
est conjoncturée elle se fait dans un moment donné, c’est juste une tranche de
programme.
La cause :

Les motifs impulsifs et déterminants de l’engagement c’est le pourquoi de


l’engagement : c’est le but lucratif, toute société est à but lucratif article 982 «
le partage de bénéfice qui pourra en résultat. »

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SARLAU : la réplique en droit marocain le EURL. C’est une révolution de droit


de société, acte unilatéral ; manifestation volontaire par laquelle une personne
décide de s’engager et elle sera engagée personnellement.

On peut aller d’un statut SARL (1à5personne) à Statut SARLAU (une seule
personne).

On dit SARL, la question qui se pose c’est : cette société est limitée à quoi ?

Elle est limitée à l’apport effectué ; c’est le capital social c'est-à-dire « moi en
établissant une entreprise unipersonnelle je sais que quelque soit X la pire des
choses qui va avoir arrivé c’est que je perdre l’argent que j’ai investis dans le
capital social, j’ai investis étant 10.000 DHS je sais que la catastrophe est de
perdre cette somme, de cette façon j’aurai préservé un patrimoine familiale.
Sauf qu’il y a des intérêts contradictoire ici ; il y a des intérêts des
entrepreneurs et il y a aussi des intérêts des créanciers sociaux.

SARLAU :

Les faiblesses

« Moi comme associé unique, tout m’appartient exclusivement, pour protéger


mon patrimoine personnelle cela exige une discipline de rigueur, c'est-à-dire
moi tout seul je ne dois pas mélanger des patrimoines c'est-à-dire je ne dois
pas vider la SARL de sa substance, il ne doit pas y avoir de mouvement dans
les comptes, les comptes de la société devrait être gérés en toute autonomie
en toute rigueur ».

Pour l’administration fiscale l’entrepreneur individuel (associé unique), est


considéré comme étant un commerçant personne physique c'est-à-dire il va
être imposé sur la globalité des bénéfices réalisés, il ne pourra même pas
retrancher son salaire car il ne peut pas être salarié de lui-même.

Les avantages :

En cas de vente la session de part sociale est moins lourdement imposée que
la vente d’un fonds de commerce.

La SARLAU profite au plus puissant. « La création d’une filiale ».


La mise en commun d’apports :

1 Définition et caractère de l’apport :

C’est un impératif qui pèse sur toute personne voulant faire partie d’une
entreprise commune appelée société. Si l’apport est obligatoire chacun des
associés peut donner ce qu’il juge bon pour lui selon ses capacités, en
contrepartie des apports il peut y avoir soit des parts sociale dans les sociétés
de personnes et dans les société à responsabilité limitée soit des actions dans
les sociétés par action société en commandite par action société par action
simplifié, on constate qu’il n’ya aucune règle qui exige une égalité entre les
apports.

2 Les effets de l’apport :

Comment va jouer mon apport ?

Vis-à-vis de la société :

L’apport effectué par un associé constitue la limite de l’obligation de l’associé


vis-à-vis de la société : le jour où la société a décidé d’augmenter son capital
social, est ce qu’elle va m’obliger à participer à cette augmentation ? Non,
l’apport constitue la limite de l’engagement de l’associé vis-à-vis de la société
dans la mesure où si la société décide d’augmenter son capital l’associé n’est
pas tenu d’y participé mais il peut le faire volontairement. L’apport c'est-à-dire :
J’y suis j’y reste, personne ne peut m’exclure de la société.

Vis-à-vis des tiers :

Est ce que un associé ne sera engagé quelque soit X uniquement et


exclusivement dans la limite de son apport ?

Cela dépend de type de société, vis-à-vis des tiers, l’apport ne protège pas
toujours l’associé, dans la SARL, c’est l’apport qui va servir à payer les
créanciers sociaux.

3 L’objet de l’apport :

Il existe 3 types d’apport :

Apport en nature :

C’est tous les biens qui sont dans le commerce sauf l’argent, ça peut être un
bien meuble, un bien immeuble, un droit corporel comme ça peut être un droit
incorporel par exemple une clientèle, une marque de fabrique, un logiciel.
L’apport en nature peut être fait soit un apport en propriété soit en usufruit soit
en usage (utiliser une chose), je vais céder tous les droit sur une chose
désormais ce bien que je vais donner en nature va sortir de mon patrimoine.
L’apport en propriété ressemble au contrat de vente. En effet, quand il y a
apport en propriété, il ya cession de propriété et cession de risque qu’elle peut
subir ou causer cette chose. Le vendeur doit garantir la chose contre l’éviction
et les vices cachés, par exemple, j’ai fait un apport d’un fond de commerce à
une SA « restauration rapide » (c’est un apport en nature, un bien meuble
incorporel), autant que apporteur la loi dit, l’apporteur en propriété assume les
mêmes obligations que le vendeur ». Alors, les obligations de tous vendeurs
c’est garantir la société contre l’éviction et contre les vices cachés « moi
l’apporteur, une fois que j’ai fais cet apport, je suis venu juste à coté et j’ai
ouvert un autre restaurant proposant de la restauration rapide avec d’autres
petites activités ». Alors, c’est une éviction c'est-à-dire je suis entrain de
prendre la clientèle que je suis sensé avoir vendu avec ce fond de commerce
de restauration rapide.

Les vices cachés : par exemple j’ai vendu une marchandise qui est avariée ou
mauvaise, alors là j’ai caché le default.

Par exemple, j’ai donné comme apport en nature un brevet d’invention ; c’est
un bien meuble incorporel par détermination de la loi, c’est des formules
mathématiques, ou une combinaison chimique, alors que ce brevet a été
attaqué par quelqu’un d’autre qui prétend être lui-même le propriétaire.

Quand je fais un apport en société, la société comment est ce qu’elle va me


payer ? Par des parts sociales ou des actions ? Est ce qu’elles ont la même
certitude que le prix ? Non, parce qu’elles n’on pas une valeur constant, ce
sont des aléas d’exploitation de la société. L’associé aura des parts sociales
de la société calculées sur la base de son apport (plus j’aurai apporté plus
j’aurai de parts sociales, moins j’aurai apporté moins j’aurai d’actions).

L’apport en usufruit, il y a le droit de propriété il y’a ce qu’on appelle les


démembrements en droit de propriété, supposant que le démembrement de
propriété avait 3 membres, l’usus (droit à l’usage), le fructus( location) et
l’abusus (vendre quelque chose en pièce détachée), donc usufruit c’est que la
société aura l’usus et le fructus et non pas l’abusus , comme l’apport peut être
en jouissance la société aura juste le droit d’utiliser la chose.

Apport en numéraire :

C’est une somme d’argent en monnaie fiduciaire ou scripturale que l’associé


s’engage de mettre à la disposition de la société, l’apport en numéraire c’ c’est
une somme d’argent en monnaie fiduciaire ou scripturale que l’associé
s’engage de mettre à la disposition de la société, l’apport en numéraire c’est de
l’argent c'est-à-dire des billets de banque, des chèques. C’est l’apport le plus
fréquent car c’est celui qui pose le moindre problème, la loi a fait une
distinction entre la souscription et la libération pour permettre d’encourager la
création de la société, par exemple dans la SA la loi permet de souscrire
l’intégralité des sommes et permet d’en payer que 25% minimum légal à
charge pour l’actionnaire de payer les sommes qui reste dans un délai
maximum de 3 ans. La loi dit ; toute société dont les apports en numéraire ne
sont pas tous intégralement souscris et libérés ne peut augmenter son capital
social. La souscription c’est l’engagement, c’est la promesse de la part d’un
associé de mettre à la disposition de la société une somme déterminée en
monnaie fiduciaire ou en monnaie scripturale. La libération c’est le paiement
effectif de la somme promise.

La sous évaluation, moi j’ai fourni un fond de commerce, ce dernier sa valeur


réelle devait être estimés par les expert par des professionnels auraient
(1.000.000 DHS) finalement tenant les propres chefs ou les coassociés ont
jugés d’in montant de 800.000 DH, donc il y a la valeur réelle (1.000.000 DHS) la
valeur variante c’est 200.000 DHS donc c’est une sous évaluation. Quand il y a
sous évaluation elle va être nuisible va porter attaque aux intérêts de
l’apporteur, c’est l’associé qui va être pénalité ici, parce que ses droits dans la
société sont calculés sur la base de son apport.

***Le prix réel a été sous estimé

Quand il y a sur évaluation, c’est la valeur réelle + X , ceux qui vont assumer la
responsabilité ce sont les autres associés, et encore les créanciers sociaux
parce que le capital social ne va pas correspondre à la vrai valeur des
éléments qui composent le capital social, on a sur estimé on a gonflé
artificiellement le capital social c'est-à-dire cette sur évaluation rompt
l’équilibre entre associés et coassociés, elle est néfaste aux intérêt de
créanciers sociaux sachant que ces derniers ont pour garantir le capital
sociale. Pour préserver et les droits des créanciers et les droit des associés et
pour mettre un équilibre saint au sein de la société, la loi dit : dans toutes les
sociétés anonymes chaque fois qu’il ya un apport en nature, l’apport en nature
doit impérativement être évalué par un commissaire aux apports. Le
commissaire aux apports est choisi parmi les experts comptables.

Dans la SARL, la loi dit : le commissaire aux apports n’est pas impératif. Sauf,
si l’apport dépasse 100.000 DHS ou que la somme des apports en nature
dépasse la moitié du capital social.

Apport en industrie :

L’apport en industrie suppose deux obligations ; une obligation positive, une


autre négative. Autrement dit, une obligation de faire : « l’associé qui promet
de mettre à la disposition de la société son expérience », une obligation de ne
pas faire : « l’associé ne doit pas mettre les mêmes expériences pour la société
concurrente ni s’établir pour son propre compte dans une activité concurrente,
et cela pour préserver les parts de marché »
L’apport en industrie est une opération successive. La loi dit ; dans les SA
dans lesquels les créanciers de la société sont garantis uniquement et
exclusivement sur la base du capital sociale. L’apport en industrie ne fait
jamais partie du capital social parce qu’il est aléatoire. L’apport en industrie
serait cependant possible dans la SARL.

Le capital social = apport en nature+ apport en numéraire.

4 Le capital social :

C’est la somme des apports en numéraire et les apports en nature, le capital


social sera divisé selon le type de société soit en parts sociales, soit en action.

Pour les SA le capital social sera divisé en action d’une valeur nominale, les
actions par définition ce sont des titres cessibles et librement négociables (la
négociabilité tue l’écrit).

Les parts sociales dans les SARL les SNC ne sont pas des titres négociables et
librement cessibles, pas exemple dans une SNC, le consentement unanime est
impératif, leur apport doit être daté en écrit inscris au registre de commerce
parce que ce dernier exige la situation exacte de commerçant.

Le capital social de point de vue comptable :

D’un point de vue comptable, le capital social s’analyse comme une somme qui
sera réinjectée dans l’entreprise puis à la fin de l’exercice, les bénéfices
restants pourront être soit distribués aux associés sous la forme de dividendes
soit être mis en réserves.

A gauche du bilan, c’est-à-dire dans l’actif, nous retrouvons les éléments


effectivement apportés à la société. L’actif renseigne donc sur le patrimoine
social.
Il faut bien distinguer le patrimoine social et le capital social qui sont deux
notions bien distinctes. Le capital social comme expliqué précédemment
représente le montant des apports faits par les associés alors que le
patrimoine social correspond à tous les droits et obligations de la société.

Le capital social de point de vue juridique :

Le capital social est la somme des valeurs d’apport dont le caractère intangible
ou la fixité permet de bloquer à l’actif des valeurs d’un montant correspondant
Tout d’abord il est important de rappeler que sans apport il ne peut y avoir de
société car cette mise en commun de tous les associés est une condition
indispensable à la naissance de la société. Ces apports que l’on peut définir
comme un contrat par lequel chaque associé apporte un bien ou un droit en
échange de droits sociaux vont constituer le capital social. A la naissance de la
société ce dernier représente un véritable indicateur de la puissance, de la
capacité financière de la société c’est pourquoi son montant doit être précisé
dans les statuts ainsi que sur tous les documents administratifs et
commerciaux. Il s’agit du même principe que si l’on demandait à toutes
personnes de faire figurer sur sa carte d’identité ou sur sa carte de visite le
montant de sa fortune.

La loi interdit et sanctionne pénalement la distribution de dividendes fictifs :

L’article 384 de la loi 17-95 :

« Seront punis d'un emprisonnement de un à six mois et d'une amende de 100


000 à 1 000 000 de dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement les
membres des organes d'administration, de direction ou de gestion d'une
société anonyme :

1) qui, en l'absence d'inventaire ou au moyen d'inventaires frauduleux, auront,


sciemment, opéré entre les actionnaires la répartition de dividendes fictifs ;

2) qui, même en l'absence de toute distribution de dividendes, auront


sciemment publié ou présenté aux actionnaires, en vue de dissimuler la
véritable situation de la société, des états de synthèse annuels ne donnant pas,
pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de
l'exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l'expiration de cette
période ;

3) qui, de mauvaise foi, auront fait, des biens ou du crédit de la société, un


usage qu'ils savaient contraire aux intérêts économiques de celle-ci à des fins
personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle ils
étaient intéressés directement ou indirectement ;

4) qui, de mauvaise foi, auront fait des pouvoirs qu'ils possédaient et/ou des
voix dont ils disposaient, en cette qualité, un usage qu'ils savaient contraire
aux intérêts économiques de la société, à des fins personnelles ou pour
favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle ils étaient intéressés
directement ou indirectement. »

A rappeler que l’article 376 de la même loi stipulait que les dispositions
pénales de la loi sur les sociétés anonymes ne sont applicables que si les faits
qu’elles répriment ne peuvent pas
recevoir une qualification pénale plus grave en vertu des dispositions du code
pénal.

Cet article qui posait le problème de la loi applicable en matière d’abus de bien
sociaux de sociétés anonymes a été abrogé par la Loi n° 20-05 modificative de
la loi 17-95 promulguée par le Dahir n° 1-08-18 du 17 joumada I 1429 (23 mai
2008).
A signaler que le délit d'abus de biens sociaux peut être commis également par
les gérants et toute personne qui, directement ou par personne interposée, a,
en fait, exercé la gestion sous le couvert ou au lieu et place de leurs
représentants légaux dans la Société à responsabilité limitée et par les autres
formes juridique commerciale régie par la loi 5-96 telle qu’elle a été modifiée et
complétée par la loi 21-05.

L’article 107 de la loi 5-96

L’article énonce : « Seront punis d'un emprisonnement de un à six mois et


d'une amende de 10 000 à 100 000 dirhams ou de l'une de ces deux peines
seulement :

1. les gérants qui auront, sciemment, opéré entre les associés la répartition de
dividendes fictifs, en l'absence d'inventaire ou au moyen d'inventaire
frauduleux ;

2. les gérants qui, même en l'absence de toute distribution de dividendes,


auront sciemment présenté aux associés des états de synthèse ne donnant
pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat de l'exercice, de la
situation financière et du patrimoine à l'expiration de cette période en vue de
dissimuler la véritable situation de la société ;

3. les gérants qui, de mauvaise foi, auront fait, des biens ou du crédit de la
société, un usage qu'ils savent contraire à l'intérêt économique de celle-ci, à
des fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans
laquelle ils sont intéressés directement ou indirectement ;

4. les gérants qui, de mauvaise foi, auront fait, des pouvoirs qu'ils possèdent
ou des voix dont ils disposent, en cette qualité, un usage qu'ils savent
contraire aux intérêts économiques de la société, à des fins personnelles ou
pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle ils sont
intéressés directement ou indirectement. »

La réalisation de profit entraine le partage de bénéfice :

Le profit est le bénéfice généré par l'activité de l'entreprise. Il sera partagé


entre les actionnaires, qui vont percevoir des dividendes en récompense de
leur prise de risque, et l'entreprise, qui disposera ainsi de fonds nécessaires à
l'investissement et à l'innovation.

La responsabilité sociale (la finalité sociale)


La responsabilité sociale/sociétale des entreprises consiste à s'impliquer dans
toutes les initiatives visant à respecter, assurer ou promouvoir des équilibres
fondamentaux de notre société en matière sociale, sanitaire ou
environnementale.
On peut évoquer concrètement des domaines tels que l'éthique, la
préservation de l'environnement, le développement durable, la sauvegarde de
l'emploi…
La pérennité
La pérennité est le fait de durer dans le temps. Le profit est indispensable afin
de garantir la pérennité de l'entreprise car c'est le moyen principal pour
assurer le financement de son développement.
L’affectio societatis :
L’affectio societatis est invoquée là où s'observent collaboration volontaire,
active, intéressée et souvent entre égaux. Le caractère volontaire et actif de la
collaboration la distingue de groupements involontaires tels un syndicat de
copropriétaires. Le caractère intéressé distingue la société de la
simple association. Il n’y a cependant pas toujours de réelle collaboration entre
associés, en particulier lorsque ce sont de simples possesseurs passifs de
titres en bourse. L'égalité n'est pas entre personnes, mais entre parts
sociales : il y a souvent des associés majoritaires et des associés minoritaires
dans les sociétés (le droit définit pour cette raison les éventuels abus de
majorité, et même de minorité - de blocage, par exemple).
L’affectio societatis est définie aussi comme volonté « d’union » ou une simple
convergence d’intérêt. Cette idée de convergence d’intérêt des associés dans
le contrat de société la distingue des contrats synallagmatiques, où l’intérêt
d’une partie s’oppose généralement à celui de l’autre). Il y a cependant souvent
divergence d’intérêts entre majoritaires et minoritaires, entre autres pour la
distribution des bénéfices : quand les majoritaires sont également dirigeants
rémunérés, ils peuvent préférer pour des raisons fiscales incorporer les
bénéfices aux réserves, ce qui n'est pas forcément le cas des minoritaires.
Une troisième doctrine définit l’affectio societatis comme la volonté qui doit
exister au moment de la constitution de la société, matérialisée par le
consentement au contrat de société (consentement qui doit, selon cette
doctrine, nécessairement exister au moment où la société est créée). Cette
conception de l’affectio societatis en tant que consentement au contrat de
société est considérée comme plus cohérente que les conceptions de
collaboration et de convergence d'intérêt.
La jurisprudence reprend les conceptions doctrinales : la Cour de cassation
définit la notion d’affectio societatis comme la volonté implicite ou explicite
des associés de collaborer sur un pied d’égalité à la poursuite de leur intérêt.
L’affectio societatis n’a pas la même intensité selon les formes ou les types de
sociétés.
L’affectio societatis est même absent dans les sociétés à responsabilité limitée
unipersonnelles (EURL) étant donné la présence d'un seul associé.
Les obligations particulières au commerçant

La concurrence c’est un droit légitime de nuire un autre opérateur du


commerce en cherchant à lui prendre sa clientèle, lorsqu’il y a concurrence il y
a compétition entre les autres opérateurs. La concurrence est bénéfique dans
l’intérêt des consommateurs, il faut y avoir d’innovation.

L’Etat interdit les pratiques anticoncurrentielles ; c'est-à-dire que certaines


pratiques qui vont empêcher le libre jeu de la concurrence. Parmi ces
pratiques ; les ententes illicites - le dumping - l’abus de position dominante.

Les ententes illicites :

Le droit de la concurrence interdit tout accord entre entreprises, toute décision


entre associations d’entreprises et toute pratique concertée pour objet ou effet
d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur le
marché.

Le dumping :

Le dumping commercial ; une pratique commerciale qui consiste à vendre une


marchandise sur un marché étranger à un prix inférieur à celui pratiqué sur le
marché intérieur, parfois même au dessous du prix de revient.

Le dumping social ; pratique de certains Etats consistant à adopter des


législations en matière de droit de travail et de salaires plus défavorables aux
salariés que dans d’autres Etats, dans la perspective d’attirer les entreprises
sur leur sol.

L’abus de position dominante :

Contrairement aux ententes, qui sont des pratiques bilatérales ou


multilatérales, ces abus sont en général des pratiques unilatérales émanant
d’un acteur économique qui use de sa position de force sur un marché pour le
verrouiller, pour évincer ses concurrents ou pour empêcher l’arrivée de
nouveaux entrants.

La loi dit que la concurrence doit être loyale, tous les coûts ne sont pas
permis, et elle sanctionne tout comportement déloyal. On peut parler de
comportement déloyal lorsqu’il y a :

L’imitation, « je cherche à créer une confusion dans l’esprit du consommateur


par exemple imitation du modèle (la maison Yves saint Laurent avait mis sur le
marché un parfum appelé champagne ; ce n’est pas passé parce qu’il ya une
région en France ce qu’on l’appelle la champagne qui est spécifiquement
connue pour la production de la champagne. Yves était obligé de retirer du
marché ce nom c’était une infraction sous astreinte de payer une amende)».
Le débauchage « la désorganisation de l’entreprise, je vais chercher par des
moyens malhonnête à déstabiliser une entreprise en pratiquant l’espionnage
industriel (je vais débaucher une partie de personnel le fait de dire venez
travailler au sein de ma société en vous versant un double salaire)».

Le dénigrement « c’est le fait pour une entreprise de dire du mal de jeter un


discrédit sur un concurrent, circuler une information mauvaise». La
concurrence comparative est uniquement acceptable au niveau des prix (les produits
de Marjan avec Acima lorsqu’il une baisse de prix d’un même produit)

Le parasitisme « la manœuvre d’un commerçant par laquelle ce dernier


cherche à tirer profit de la réputation d’un de ses concurrents ou des
investissements effectués par celui-ci, notamment en usurpant sa notoriété ou
son savoir faire ».

Les obligations purement commerciales :

Immatriculation de registre de commerce :

La publication du RC :

Le registre du commerce en droit marocain est constitué par des registres


locaux et un registre central.

Les registres locaux :

1- Le registre chronologique :

Il réunit toutes les demandes et déclarations d’immatriculation et d’inscriptions


faites par les responsables des entreprises commerciales dans leur ordre
chronologique, il en est délivré un récépissé constant le dépôt.

2- Le registre analytique :

Il est constitué de deux recueils, l’un affecté aux personnes physiques, l’autre
aux personnes morales.

Le registre central :

Tenu par le ministère du commerce l’office marocain de la propriété


industrielle et commerciale « OMPIC ». Le registre central du commerce reçoit
toutes les déclarations des secrétariats greffes des tribunaux de commerce. Le
secrétaire greffier transmet au registre central un exemplaire des déclarations
qu’il a enregistré au cours du mois précédent, aux fins d’immatriculation ou de
modification ou de radiation.
En droit marocain est ce que l’immatriculation est constitutive ou déclarative ?

Elle est déclarative car la qualité de commerçant s’acquiert à travers l’exercice


professionnel et habituel.

Le commerçant non immatriculé est ce qu’il est commerçant ?

OUI, il est commerçant puisqu’il assume toutes les obligations que la loi
impose sans qu’il puisse bénéficier des avantages des plus des droits donnés
aux commerçants ; « parmi ces plus, il ne peut pas bénéficier au droit de bail. »

Le bail commercial : Le commerçant n’est pas propriétaire du locale mais il est


locataire, ce bail lui permet des avantages extraordinaires parmi lesquels, ça
lui permet de renouveler le contrat de bail, s’il justifie soit d’une jouissance
consécutive de deux années en vert d’un ou plusieurs baux écrits successifs,
soit d’une jouissance consécutives de quatre années en vertu , ou bien d’un ou
plusieurs baux verbaux successifs, ou bien de beaux écrits.

Le bailleur a le droit de refuser le renouvellement du bail à condition de payer


au locataire évincé une indemnité d’éviction égale au préjudice causé par le
défaut de renouvellement. Cette indemnité sera égale au moins à la valeur du
fonds.

Lorsque le propriétaire refuse le renouvellement du bail pour démolir et


reconstruire l’immeuble, il doit verser au locataire évincé avant son départ une
indemnité d’éviction égale au préjudice sans qu’elle puisse excéder trois ans
de loyer.

Lorsque le propriétaire refuse le renouvellement du bail pour construire des


locaux d’habitation dans un délai de deux ans, le montant de l’indemnité
d’éviction est égal à trois années de loyer.

Le droit au bail ça suppose quoi ?

Un commerçant locataire des murs.

Ce bail lui confère un certain nombre de droit tellement fort que ce droit a été
qualifié au droit au propriété, quels sont ces droits ?

 Le renouvellement du bail (renouvelable 9 ans et révisable chaque 3


ans) c'est-à-dire à l’expiration du terme, le commerçant locataire
bénéficie d’un renouvellement pour être encore pour une autre période.
 Il peut se déspécialisé partiellement ou totalement. La déspécialisation
est totale lorsque le commerçant change complètement d’activité. Elle
est partielle lorsqu’il ajoute à son activité principale les activités
connexes.
 Le commerçant a aussi la possibilité de céder juste le bail commercial.
Quels sont les obligations du commerçant ?

Il doit payer les loyers à temps, il ne doit pas y avoir des chèques sans
provision, il doit éviter toute voie de fait envers le propriétaire. Pour se
déspécialiser complètement il doit obtenir l’autorisation du propriétaire des
murs, ce dernier peut accepter comme il peut refuser.

A l’expiration du terme du bail, le commerçant locataire doit pouvoir bénéficier


du renouvellement du bail sauf si le propriétaire s’y oppose auquel cas ce
dernier doit verser une indemnité d’éviction, mais cette indemnité n’est pas
toujours nécessaire si le commerçant a commis une faute. Elle ne sera pas
nécessaire aussi si le propriétaire a besoin du local pour y habiter lui-même ou
faire y habiter un ascendant ou un descendant. Cependant, si le propriétaire
veut procéder à la destruction du bâtiment dans lequel est exploité le fonds de
commerce il n’aura pas de détruire le bâtiment dans lequel est exploité le
fonds de commerce, pas d’indemnité d’éviction, mais il devra verser une
indemnité au commerçant locataire égale 3 années de loyer. En plus, si le
commerçant souhaite revenir dans les nouveaux locaux construis par le
propriétaire, il aura la priorité.

Cette indemnité d’éviction est ordonnée et calculée par le juge sur la base du
chiffre d’affaire. On convient alors que le montant va être très important
« lourd ». C’est pourquoi la loi sur le bail commercial aménage ce qu’on
appelle le droit au repentir « dans un délai de 15 jours ».

La présentation et la conservation des documents :

Les livres de comptes obligatoires s’imposent à tous commerçants.

Le livre journal et le livre d’inventaire sont cotés (numéros allant de la première


à la dernière page) et paraphés (y appose un signe) par le greffier du tribunal
du siège de l’entreprise.

Pendant la tenue des livres, le commerçant inscrit ses opérations d’une


manière chronologique et continue, sans altération ni blanc. En cas d’erreur, le
commerçant ne peut ni gratter ni raturer, il doit corriger par des écritures
nouvelle.

Les documents comptables et les pièces justificatives doivent être conservés


pendant 10 ans. Les originaux des correspondances reçus et les copies des
correspondances envoyées doivent aussi être conservés pendant 10 ans.

Comment est ce qu’on va utiliser les livres de comptes ?

Dans le cadre de la communication ou de la représentation :

Le juge peut ordonner, dans le cadre d’un litige, soit la représentation des
documents comptables qui consiste à extraire de la comptabilité les seules
écritures intéressant l’affaire soumise au juge. Soit la communication qui est la
production intégrale des documents comptables. Elle ne peut être ordonnée
qu’exceptionnellement, lorsqu’il y a des intérêts communs « affaire de
succession, partage, redressement ou liquidation judiciaire ».

Le fonds de commerce :

Le fonds de commerce est un ensemble d’éléments corporels et incorporels


d’un commerçant qu’utilise pour attirer et constituer une clientèle.

Les éléments incorporels :

1 La clientèle et l’achalandage :

La clientèle ; c’est le premier élément, indispensable et déterminant.

La clientèle : ce sont les personnes qui ont pris l’habitude de s’approvisionner


régulièrement auprès d’une entreprise. C’est la vraie richesse et le succès de
tout commerçant. Sauf que la clientèle n’appartient pas aux commerçants
mais au marché, parce qu’elle est fragile et vulnérable. Il n’y a pas de droit
acquis dans ce cadre.

L’achalandage : c’est juste une clientèle de passage qui est attirée par un
emplacement favorable mais n’effectuant pas des achats occasionnels.

2 Le nom commercial et l’enseigne :

Le nom commercial c’est l’appellation sous laquelle le commerçant, personne


physique exerce une activité. Les sociétés personnes morale ont une
dénomination sociale qui va être suivies selon la nature de la société. Le nom
commercial est un droit patrimonial.

La demande d’un certificat négatif : une attestation qui certifie que l’appellation
choisie n’est pas déjà utilisée par une entreprise concurrente.

Le certificat négatif est donné par le registre central du commerce. Parce que
c’est lui qui centralise toutes les informations des commerçants.

L’enseigne : c’est le fait de lumière attirant l’intention que cette société est là
(le M de McDonald’s), c’est un signe ou un logos OU même une couleur (rouge
pour méditel / move pour Inwi par exemple).

Le contrat de franchise c’est un contrat qui lie le propriétaire d’un nom


commercial franchiseur avec un autre commerçant franchisé et que ce
dernier s’engage à reconduire. Il n y a pas d’investissement pour le
franchiseur.

En droit marocain la franchise est un contrat innové, il n’y a pas un texte de loi,
il est réglé selon les dispositions contractuelles.

Le franchisé qu’est ce qu’il va gagner ?

Une clientèle très constituée et un pourcentage.

Retour au «bail commercial » 7eme séance.

Brevet d’invention :

Une invention est une idée nouvelle qui permet dans la pratique de résoudre
un problème précis d’ordre technique. Elle peut se rapporter à un produit, un
dispositif ou un procédé.

Il peut être défini comme étant un titre de PROPRIETE INDUSTRIELLE qui


confère à son titulaire un droit exclusif temporaire d’exploitation de l’invention
dont il est l’objet. Cette exclusivité d’exploitation est assurée à l’inventeur
pendant une période limitée à 20 ans. Toutefois, la contrepartie de ce
monopole accordé par le législateur à l’inventeur est l’obligation pour ce
dernier de divulguer son invention.

Le terme Brevet désigne aussi le document technique dans lequel l’invention


est décrite.

 A retenir :

Le brevet d’invention est un bien meuble par détermination de la loi, il peut être
donné en apport en nature.

Le nantissement du fonds de commerce :

Est une sûreté réelle constituée sur le fonds de commerce sans dépossession
du débiteur. Elle permet au propriétaire du fonds de le donner en garantie de
ses dettes. Est un gage particulier.

Quand je suis un commerçant et je donne comme brevet d’invention un


nantissement : Je dois l’inscrire au RC.

La marque de fabrique et de service :

Une marque est un signe distinctif qui indique que des produits ou services
sont produits ou fournis par une certaine personne physique ou morale. Elle
peut être une marque de fabrique, de commerce ou de service. Elle est
protégée pour une durée de 10 ans, indéfiniment renouvelable.
La marque de fabrique : est apposée par un fabricant aussi bien sur un produit
intermédiaire que sur un produit fini.

La marque de service : est utilisée pour désigner des services qu’offre


l’entreprise (hôtelier, traiteur, transporteur)

A savoir :

Une marque qui n’a pas été exploitée pendant 5 ans est mise à la disposition
des autres, n’importe qui peut l’utiliser.

Le droit à la marque s’acquiert par l’enregistrement à l’OMPIC « l’office


marocain de la propriété industrielle et commerciale » qui délivre un certificat
d’enregistrement de marque de fabrique et de service. La marque offre une
protection à son propriétaire, en lui donnant le droit exclusif d’utiliser la
marque pour désigner des produits ou des services, ou d’autoriser un tiers à
le faire.

L’enseigne et le nom commercial constituent les moyens ou des signes qui


permettent de rallier la clientèle. Le nom commercial c’est un élément
patrimonial ça coute de l’argent. Avant d’utiliser ce nom commercial il doit y
avoir une demande et d’obtention d’un certificat négatif ; c’est tout
simplement une attestation qui certifie que l’appellation donnée n’était pas
déjà utilisée par un autre commercial exerçant dans une activité concurrente,
c'est-à-dire agissant sous un marché pertinent.

La loi protège le commerçant en ce sens via l’action déloyale.

Le nom commercial je peux le faire exploiter par d’autre dans le cadre ce qu’on
appelle « un contrat de franchise ».

La franchise permet de faire un certain nombre d’avantage non pour le


franchiseur mais pour le franchisé. Pour moi franchiseur qu’est ce que je vais
gagner à travers ce contrat de franchise ?

Sans investir, le propriétaire d’un nom commercial va percer du nouveau


marché.

Le franchisé gagne une clientèle très constituée.

Cependant, il y a des failles. « Moi franchiseur à la tête du réseau distribution


qu’est ce que je peux risquer ? » La notoriété. L’image de marque. C’est pour
cela on met des conditions on fait signer un cahier de charges avant d’aborder
la franchise. « Quelle est la faiblesse du franchisé ? » C’est qu’il doit se laisser
contrôler jusque dans ses livres de comptes, il doit appliquer la politique
commerciale du franchiseur, même s’il n’est pas d’accord.
Les droits de la propriété industriels :

A coté du brevet d’invention et de marque de fabrique et de service, il y’a les


Dessins et modèles, qui sont constitué par l’aspect esthétique d’un objet. Sont
protégés par la loi pendant 10 ans.

Les éléments corporels :

1-Les marchandises :

Les produits qui sont destinés à être vendus, la marchandise est ce qu’elle doit
donner une image exacte certaine sur la richesse du commerçant ?

Non, parce que tout simplement, il se peut que déjà les marchandises soient
déjà vendus, elles sont juste en instant d’être délivrées, et aussi, certaines
marchandises il se peut qu’elles ne soient pas en propriété parce que je ne les
ai pas encore payé ou payé intégralement, et pour lesquels les vendeurs
avaient signé ce qu’on appelle « une clause de réserve de propriété » ; c'est-à-
dire je me réserve « moi vendeur » la propriété de certaines choses jusqu’à
paiement intégrale du prix, donc les marchandises ne doivent pas donner une
image exacte de la richesse du commerçant.

A coté des marchandises, le commerçant peut avoir des stocks des matières
premières » chose qu’il ne risque pas de les utiliser dans l’immédiat »
comment ? Au moment de besoin de crédit, le stock dont il n’a pas besoin, il
peut l’utiliser pour garantir la personne qui lui a avancé de l’argent, dans le
cadre de ce qu’on appelle le warrantage ; c’est un gage. Comment fonctionne
ce warrantage ? Ce stocks de marchandise il va l’affecter pour garantir la
personne qui lui a avancé de l’argent, et ce stocks il va le déposer dans un
magasin général, le responsable de ceci, il va établir ce qu’on appelle « un
reçu à ordre » appelé aussi un warrant, ce warrant doit être établi en trois
exemplaire : 3 personne : le commerçant débiteur, la personne qui a avancé de
l’argent, et le gérant de la salle. L’original serait donné au créancier. Le
créancier qui aura l’original aura ce qu’on appelle un reçu à ordre qui va être
circulé.

Le matériel et les équipements :

Sont toutes les machines de façon générale « camion, voiture… » Servant à


exercer une activité commerciale. Le matériel et l’équipement, peuvent ne pas
être la propriété de commerçant, ils peuvent en être juste locataire.

1ere hypothèse :

Le commerçant peut être locataire avec une option d’achat : il peut avoir
acheté le matériel dans le cadre d’un « crédit bail » = « une location avec une
option d’achat ».
Quand il ya crédit bail il exige toujours une clause de réserve de propriété ;
l’établissement financier qui a avancé de l’argent il se réserve de la propriété
de la chose tant qu’il n y a pas encore un paiement de loyer, pourquoi est ce
qu’elle réserve de la propriété de la chose ? Parce que la garantie de la
banque c’est la machine jusqu’à l’échéance du terme contenu.

2eme hypothèse :

Je suis locataire en option d’achat, je veux lever l’option et devenir


propriétaire, je peux l’être pleinement et intégralement, ceci on le comprend
d’autant plus que pour certaines activités commerciales de l’industrie ou de
commerce, c’est quoi le chiffre d’affaire pour ces activités ? Dépend à quasi
100% à la machine, et sans cette machine il ne pourra pas de démarquer ;
sachant que la machine vaut de l’or.

La nature juridique du fonds de commerce :

Les caractéristiques du fonds de commerce :

1-Le fonds de commerce est un bien meuble incorporel :

Parce qu’il est basé sur une clientèle autant qu’un élément essentiel, pas de
clientèle pas de statut de commerçant et donc pas de fonds de commerce,
parce que on acquiert le statut de commerçant en faisant les actes de
commerce.

Les biens immeubles ne font jamais partie du fonds de commerce, même


lorsque le commerçant est propriétaire du local, le bâtiment dans lequel il
exerce son activité commerciale dans les murs dont il est propriétaire, ces
derniers ne fond jamais partie de fond de commerce, par exemple si c’est moi le
commerçant et que j’exploite mon fonds dans les murs du local que je possède,
qu’elle est l’élément qui ne va pas être existé dans mon cas de figure ?

Le droit au bail.

Dans l’exercice de mon activité j’ai besoin de crédit, je l’ai demandé au niveau
de la banque et celle-ci m’a demandé ce que je vais lui donner comme garantie,
je lui dis que je vais vous donner mon nantissement « un gage qui n’entraine
pas la possession » de fonds de commerce, qu’est ce que vous pensez de cette
garantie ? Est ce qu’elle est très suffisante ou elle ne l’est pas vraiment ?

Il y a un risque parce que les murs ne font pas partie du fonds de commerce.
En cas de saisie la banque peut prendre ce qu’elle veut mais pas le local, parce
que le local c’est ma propriété, et la garantie c’est le nantissement du fonds de
commerce.

Je suis propriétaire des murs, et en même temps je suis propriétaire de


machine et d’équipement, cette machine la machine en soi, c’est un bien
meuble qui va devenir immeuble c’est ce qu’on appelle les immeuble par
destination, qui signifient : sachant qu’il y a trois variétés des immeubles, à
savoir : par nature, par destination, par l’objet auquel il se fabrique. Alors, un
immeuble par destination est un bien meuble que le législateur a fini par
apposer le statut de le fait qu’il devient immeuble, alors dans quelle situation y a-
t-il une immobilisation par destination, dans quelle situation un meuble va devenir
immeuble par destination ?

L’immobilisation par destination a eu lieu dans deux cas de figures :

1- lorsque le bien meuble est fixé à perpétuel demeure. C’est le cas de


l’ascenseur, c’est un bien meuble qu’on a incorporé dans un immeuble,
donc il est devenu immeuble par destination.
2- Un bien meuble contribue à la même finalité économique, « dans une
usine la machine sert à produire ». Donc la machine contribue à la même
finalité que l’usine.

Quel est l’intérêt de cette immobilisation par destination ?

L’accessoire suit le sort du principal, une machine dont je suis propriétaire


c’est l’accessoire qui me permet de me produire au sein de l’usine dont je suis
propriétaire, quand je vends l’usine je vais vendre aussi les machines, et
quand l’usine est donnée en garantie, cette dernière va porter sur les machines
aussi.

2-Le fonds de commerce n’a pas de personnalité juridique :

C'est-à-dire quand je vends mon fonds de commerce je ne vends ni les dettes


ni les créances, les dettes et les créances ce sont établies en nom du
commerçant, la loi dit lorsqu’il y a vente d’un fonds de commerce, la vente doit
être publiée sur les affichages des tribunaux de commerce pour informer les
créanciers du commerçant débiteur. Le créancier quand il a sache que le fonds
sera vendu il a le droit de demander opposition, il va s’opposer à ce que le prix
de vente soit vendu au commerçant débiteur.

Il y a une solidarité, dans quelle mesure entre vendeur et acheteur ?

Si le vendeur ne s’est pas radié et l’acheteur ne s’est pas immatriculé il serait


tenus responsable solidairement.
3-Le fonds de commerce n’est pas un bien mais une universalité de biens :

Il faut retenir la chose suivante c’est que :

Le fonds de commerce dans sa globalité peut faire l’objet d’opération juridique.


Je vends mon fonds, je fais un apport en société dans tout mon fonds de
commerce, je peux donner en gérance libre tout mon fonds, donc c’est une
universalité car le fonds a sa globalité dans toutes ses composante « élément
corporel et incorporel », va faire l’objet d’une opération juridique déterminée.

De même, Chacun des éléments ou quelques un peuvent faire l’objet


d’opération juridique isolée, par exemple : je peux donner en nantissement
mon fonds, la loi dit pour la validité de nantissement exclu toujours les
marchandises.

J’ai un nom et enseigne comment je vais les utiliser?

A travers le contrat de franchise

J’ai une marque de fabrique

A travers une licence d’exploitation

J’ai un brevet d’invention

A travers les licences d’exploitation

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