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Exposition de la méthode des

équipollences / par Giusto


Bellavitis,... ; traduit de
l'italien par C.-A. Laisant,...

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque de l'Ecole polytechnique


Bellavitis, Giusto (1803-1880). Exposition de la méthode des
équipollences / par Giusto Bellavitis,... ; traduit de l'italien par C.-
A. Laisant,.... 1874.

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BELLAVÏTÏS, GIUSTO.

E~post~oyt de
FFte~/KM~c des
e~M~poMcFtces

Gauthier-Villars

Paris 1874
EXPOSITION

CELA
f
MÉTHODE DES ÉQUIPOLLENCES.
BAtttS. MPRtMEMK BE 6At!THtER-VtLLAM,

qatt des G)ftndt-Aa(ja!t)n<t, H.


=~<MM19M
EXPOSITION

MU
MÉTHODE DES ËQHPOLLEKCES

PAh
GÏUSTO BELLAVÏTIS,
PrttMMor t rtttttrttM de PtttMt. ![«tthn J< t'tMtttMYtnMt))
tt de )t SoctM ttOftmt <t« Xt. SfMMM du ter<me dtttHt

TKADCM DE Ï.'ÏTAHEN X~
fjm F~
C.-A. LAÏSANT,
Ct)<t)ttce <o Max. <mdm Ëtèrt de&MX Pat)'t<*)~m.
y

PARIS,
GACTtHER-VtLLARS, MPMMEUR-UBRA!RE
DE L'ÉCOLE POt.TTECn!?ftQCE, DU Bt-ttBAC CES t-OXmTCOES
srCŒSSKR DE NAH.);T-MCHEUE!t,
QMi des ANj!U~!n~, a~.

~874
PRÉFACE DU TRADUCTEUR.

La J~efAo~edes jÉ~po~ence~de M. Bettavitis est peu


connue en France, et seulement depuis quelques années.
A la suite d'articlessur le Calcul directif, publiés en 1868,
dans les Nouvelles Annales de ~ït~enMtt~Meï, par
M. Abct Transon, celui-ci eut occasion de signaler les
travaux poursuivis depuis longtemps, en Italie, par
M. Beitavitis; puis, !'année suivante, M. Home!, profes-
senr à la Faculté des Sciences de Bordeaux, publia, dans
le même Recueil, une intéressante exposition abrégée de
la jM<o<j'e des Équipollences.
« AucundesauteHKquIonttraitécesujet,dit M. Houe!,
n'a présente la méthode avec autant d'étendue que le sa-
vant professeur de Padoue, dont les travaux remontent à
Fannée t839: aucun ne l'a exposée sous une forme aussi
simple et aussi bien appropriée au sujet. »
n me semble difficile de ne pas être de cet avis, si peu
<pt'on soit initié à la méthode en question. Peut-êtren'est-
il pas inutile de rappeler ici rapidementen quoi consiste
cette méthode, remarquableet féconde.
On y considèreles droites tracées sur un plan dans des
directions quelconques puis, les représentant par des no-
tations qni impliquentà la fois la grandeur et la direction,
et cherchant à exprimer les relations géométriques qui
lient entre elles les diverses parties des tigut'fs planes, on
arrive à établir un calcul (Ca&;t<Zt/e< JË'~M<po/~Mce~ dont
les règles sont les mêmes que celles du Calcul ajgcbnque
ordinaire. On voit que, de la sorte, on se trouve mis en
possessiond'un instrument analytique facile à manier, et
dont t usage est très-général en ce qui touche la Géomé-
trie plane. Je ne parle que pour mémoire de la fécondité
de cette méthode il suffit, par exempte, pour s'en con-
vaincre, de parcourirunnuméroquelconque de JaA'~Mta
di Giornalique publie M. Bellavitis.
Mais là ne se bornent pas les avantages du Calcul des
Équipollences; il fournit en outre à l'Algèbre et a t'Ana"
lyse des objets géométriques réels à la place de symboles
imaginaires. Cependant il est indispensable de bien dis-
tinguer la méthode d'Analyse géométriqueet ses appli-
cations à la Géométriedes applications <HM~t~M<Maux-
quelles cette théorie se prête si heureusAaent. C'est
d'ailleurs un sujet sur lequel j'aurai occasion de revenir
tout à l'heure.
Le grandintérêt qui s'attache à la 37e<~o<~ des jÉ~Mt-
~o~eMc~meËt croire qu'il ne seraitpeut-étre pas inutile
de continuer l'oeuvre entreprise par M. Hoùel, en cher-
chant à répandre, d'une façon plus complète encore, les
idées de M. Bellavitis sur cette matière. Choisissant J'ou-
vrage le plus récent et le plus développé de l'illustre géo-
mètre italien, j'en présentai la traduction aux rédacteurs
des Nouvelles Annales de Mathématiques;ceux-ci par-
tagèrent ma manière de voir sur l'opportunitéd'une sem-
blable publication, et voulurent bien accueillir mon ma-
nuscrit, qui fut inséré en une suite d'articles, dans le
courant des années i8y3 et t8y~. C'est cette même tra-
duction del'J?.fpo~<OK<~e&t2M~t&o~e~~t<~o//eHee.t
que je viens aujourd'hui présenter au publie sous forme
d'un volume séparé.
Cet Ouvrage remonte à t85~. Il fut publié Modènc,
après avoir paru d'abord dans les Mémoires <~e Société
italienne (dite des XL), t. XXV, IF Partie.
Avant et depuis cette époque, M. Bellavitis a publie
sur Jes Équipollencesde nombreux travaux: on trouvera
plus loin la liste des principaux d'entre eux. Dès le mois
d'octobre t83a, dans les Annales de Fusinieri, t. 11,
p. a5o-a53, il avait donné un théorème très-important
et très-génëral sur les propriétés de points quelconques
d'un plan, déduites de ceHes de points en ligne droite; il
traitait en même temps de plusieurs questions géométri-
ques fort intéressantes c'est là qu'il faut chercher en dé-
finitive la première origine du Calcul des F..quipollences.
Il est juste de dire qu'antérieurementde nombreux
travaux avaient été faits dans le but d'interpréter les
quantités imaginaires par des droites inclinées, tracées
sur un même plan; mais dans aucun on ne trouve la
simplicité, !a logique d'expositionde M. Bellavitis, etde
plus lui <eul s'est placé nettement sur le terrain géo-
métrique, sans préoccupations analytiques introduites
a prtOM.
Cette interprétation géométrique des quantités ima-
ginaires peut être considéréecomme dénnitivementadop-
tée désormais dans la Science; c'est la dernière à laquelle
parait s'être arrêté Cauchy, comme il le dit si nettement
au début de son beau ~<MKOtw sur les quantités géomé-
triques (Exercices<< '~na~ ~e et de JPA~~ue mat&eMa-
<t~«e, t. IX, p. t5y, 1847), et l'on sait quels merveilleux
résultats analytiques il a su déduire de là.
Avant lui, et par ordre de dates, il y a lieu de citer
surtout
Henri-Dominique Tn~EL, qui aurait conçu ridée fon-
damentale des quantités géométriques dès ty36, s'il faut
s'en rapporter à Cauchy;
Ht;t-:E(i8o6):
Robert AxcAttn, de Genève. dont l'Ouvrage, longtemps
épuise, vient d'être réédité, ce qui est un grand service
rendu à l'histoire de la Science (*):
FttAXçAK, VALI.ES (t8t3 et suiv.);
~ïomEV, auteur de la Fraie fAéo/M des quantités He-
~<t<<~M et des quantités /)tieifeM<~M< imaginaires(tS~S,
réimprimëe en t86t~
FAcM,deGap(*8~5):
SAtNT-VENANT, etc.
Si nous passons aux travaux récents reiatHs à cette
matière, nous devons remarquer particulièrement ceux
de MM. Briot et Bouquet sur les Fonctions doublement
/)eno<~y«Met!a 7%eorMe/eMeHf<Mr<*<A?~~MaM~tfM com-
plexes, par M. Hone!, oeuvre dont la publication com-
plète n'est pas encore entièrement terminée.
C'est vers t'époque où ce dernier et remarquable ou-
vrage commençait il paraitre, que M. Transon publiait
sur le Calcul directif les articles dontj'ai parlé plus haut.
D s'y attachait surtout à faire ressortir les avantages que
présentent les nombres directifs de Mourey, particulière-
ment au point de vue des applicationsgéométriques.
Parmi les géomètres (antérieurs à M. Bellavitis) que
nous venons de citer, Mourey mérite en effet une place
spéciale. Il avait certainement compris tout le profit que
la Géométrie pouvait tirer de la théorie des droites in-
ciinées, mais sans effectuer assez nettement la séparation
si nécessaire entre le point de vue géométrique et le point
de vue analytique. Nous n'en voudrions d'autre preuve
que le passage suivant

(*) ~M( MrtHtt )MM'~n' <A' ff~AfMf'- /M yfMM~ M)M~M<M'rM

') ~oaMrtfett'oat
<&M let
dans ~om~tr~M'
eonttructinnsgfométrtgnes. tfMi. (Pttrit,Gauthier-Villars,
IAo6, (Paris, Gettthier-Vitbrt,
<( On doit convenir, dit-il, que la Science serait beau-
coup plus satisfaisante si l'on pouvait en baser toutes les
parties sur des raisonnementsrigoureux, sur une évidence
du prcmierordre, sur des idées simples,palpables, comme
celles des élémentsde Géométrie. Eh bien, c'est là le but
que je me suis proposé et que je crois avoir atteint.
H
Non-seu!ementj'ai atteint ce but, mais j'ai rencontré
en même temps un autre résultat qui n'est peut-être pas
moins précieux avec un nouveau système d'Algèbre, que
je cherchais, j'ai trouvé un nouveau système de Géomé-
trie auquel je ne m'attendais pas. Ce ne sont cependant
pas deux sciences: ce n'est qu'une seule science, une
seule théorie, A~uc~ea deux faces, Z'Mnea/~r~tteet
~'<tM~'e géométrique. C'est une Algèbre émanée de la
Géométrie, c'est une Géométrie généralisée et rendue
algébrique (*). »
La confusion ressort nettement de ce passage, et on
la retrouve dans la brochure el!e-mémc, ou les considé-
rations algébriques sont mêlées complétement avec les
considérations géométriques; ces dernières, d'ailleurs.
tiennentune place relativement restreinte, et les appli-
cationssont peu nombreuseset peu liées entre elles. Peut-
être aussi faut-il attribuer en partie cette absence de ré-
sultats géométriques élégants à la complication un peu
artificielle des notations adoptéespar l'Auteur.
L'opuscule de Mourey, parait-il, n'était que l'abrégé
d'un ouvrage plus considérable; mais celui-ci n'a jamais
été publié, et il est permis de supposer qu'il ne satisfai-
sait pas aux exigences de la Géométrie d'une façon plus
eomptt'te que la brochure, par ailleurs si intéressante,
dont nous venons de parler.

t*r<&cede)a ~'f<tM f/tf0<'<~ des ya««;fAM<~«ft'vi<f<A*tytMMM<


prt'~f'</M<'f<m~'n< p. VU.
Ot) voitdoncque,s'il fautattribuerà Mourcy la priorité
de l'idée d'appliquer à la Géométrieles principes de l'Al-
gèbre directive, la part qui revient à M. BeUavitis n'en
reste pas moins considérable, puisqu'il a, le premier,
créé, sous une forme réellement méthodique, un système
nouveau de Géométrie analytique, lequel se prête de la
façon la plus heureuse à un grand nombre de questions,
et fournit souvent des résultats d'une extrême élégance.
Le lecteur pourra facilement en constater quelques-uns,
en étudiant les diverses applicationsque contient la pré-
sente Exposition de la Afe~o~e des ~Mpo~eMCM.
Croyant devoir m'attacher à une Sdétité scrupuleuse,
j'ai cherché à suivre le texte d'aussi près que possible,
et à ne pas m'écarter des notations adoptées par le géo-
mètre italien. Les signes et en particulier, me sem-
blent indispensables à employer, si l'on veut bien s'assi-
miler l'esprit de la méthode. Le premier représente à la
fois l'égalité de grandeur et de direction, et a consé-
quemment une signification très-diNërente de celle que
possède le signe ==. Quant au ramun je crois qu'on
doit l'adopter, avec M. Bellavitis, comme co~c<eH<de
~e~ndtcu&tn~ et que ce signe, possédant une signiS-
catiou absolument géométrique, ne saurait être remplacé
sans inconvénientpar~–t ou pari, bien qu'il soit soumis
aux mêmes règles de calcul.
En ce qui regarde la théorie des courbes planes, il me
semble presque inutile d'insister sur l'é!égance de la con-
ception qui permet de représenter une courbe par une
seule équipollence à paramètre variable OM ~&* <), la-
quelle indique à la fois et la courbe elle-même et la ma-
nière dont elle est parcourue par un point mobile. Les
applicationsaux courbes contenues dans ce volume mon-
treront, mieux que tous les développements possibles, la
fécondité de ce mode de représentation.
A cette traduction, j'ai joint quelques additions, les-
quelles consistent le plus souvent en déveïoppcmentsde
passages du texte lui-même. J'ai tâché d'en être sobre,
et si je me les suis permises en petitnombre, ça été avec
l'assentiment de M. Bellavitis, et dans le but de faire
connaitre sa méthode le plus complètementpossible.
Je manqueraisà la reconnaissance si je ne remerciais
ici l'illustre géomètre italien, pour les excellents conseils
dont il a bien voulum'aider, et pour sa gracieuse commu-
nication de la plupart de ses publications sur les Équi-
pollences. Malgré mon désir de restreindre autant que
possible l'étenduede ce volume, il m'a paru bon d'extraire
de ces divers Mémoires certaines questions choisies parmi
les plus intéressantes, et dont j'ai ~brmé un Appendicede
quelques pages.
Le sujet qui nous occupe n'a pas été exclusivement
étudié par M. Bellavitis. D'importants travaux ont été pn-
Miés à l'étranger sur la même matière, parmi lesquels,
d'après M. Houe!, nous pouvons citer
Le Calcul de situation, de ScHEFH.B& (Brunswick,
t8oï). Le Mémoire de StEBECK, sur la Représentation
graphique des fonctions imaginaires (Journal de ~<t-
t~MM~M~~ t858). Le C<t/CM/~eoMé<n~Me, de DiLl.-
usa (Upsala, t86o). La Théorie des Quaternions (*)
présenteaussi une grande ressemblance avec les Équi-
pollences,tout en exigeant des règlesspéciales de calcul,
et peut être considérée comme une extension à l'espace
des conceptions de M. Bellavitis.
Mon peu d'érudition ne m'a pas permis de me livrer,
jusqu'à présent, à l'étude de ces divers travaux; mais la

(*) H*m-M!<, t«'omt<H'/<*t~Ma«'fMfMt, Dublin, <S*'3.


thtOMM. ~m<'o« des Çnaf~nt'oM, ).ondrf9, <R66.
TÂ)ï, Traité f/tm«!M<Yc des Quaternions, Oxford, )~6~.
seule connaissance que j'en ai me fournit !a preuve que
les idées du savant professeur de Padoue méritent à tous
égards une sérieuse attention. Comment pourrait-on, en
France,con ti nuerrester dans 'ignoranced'une méthode
qui a pris chez nous sa première origine (si l'on doit la
rechercher dans les travaux deMourcy);lorsque cettemé.
thode est connue et utilisée, depuis quarante ans bientôt,
de l'autre côté des Alpes, et dans presque tous les pays
ou l'on outhe les Mathématiques?
Il faut, je l'accorde, un peu de patience et de travail
pour se familiarisercomplétementavec les principes du
Calcul des EquipoIIenees mais c'est une peine bien fai-
ble en comparaison des ressources qu'elle fournit, et j'ai
la persuasion que ceux qui s'y seront attachés ne regret-
teront pas le temps qu'ils auront consacré à cette étude.

LtSTE NM tMXCMAOX ~CMT5 nX M. BtU.J~m&


SUR LA M~THOBB MS ~QHPOU.BXCM.

Sur quelques applications d'une nouvelle méthode de Géo-


métrie analytique Fo~~pAe. Janvier t833, XIII, p. 53-6!).
Essai d'application d'une nouvelle méthode de Géométrie
analytique (Calcul des éqoipoHences). (.~M<~ <&~<t~
!835, in- t. V, p. 3~.269).
Mémoire sur la méthodedes équipollences(~M~< <&* ~)t-
~~n, 1837, in- t. Vit, pages).
Solutions graphiques de quelques problèmes de Géométrie,
trouvéK par la méthode des équipollences (/Wmo~~ de l'In-
~Ht~fa~ to.t.
t8~3, p. aa5-a6~.
Exposition de la méthodedes équipollences(Mémoires de la
.<xw<~ ffa~H~f, ) 85~).
Calcul des Quaternions et sa rehtion avec la méthode des
équipollences (~f/M de /'7<t~~<t~ t858, t. ni, et ./MAtt<M~ de
la ~of~/fa/MM~, t858,1.1, in-63 pages).
Exposition des nouvelles méthode! de Gcométrieanalytique
(Mémoire, de l'Institut, t86o, !n'~°, t Sg pages).
Éléments de Géométrie, de Trigonométrie et de Géométrie
analytique,avec adjonction de l'Exposition du Calcul des cqui-
pollences (Padoue, t86s, t~ pages).
Revue des journaux (~<'<e<<~<'J'<M«~, t85g'<8').Con-
sidérations sur la Mathématiquepure (Mémoires de 'Mf«<f/;
!86-t8~a.
TABLE DES MATIÈRES.

Aïjm*PMMM. Ct~t,.

PjtMŒ. PttMCtpM M LA tttTMM DES «nrOUtXCta.


JO~!)<Mnt <t <!o<<t(«)M /~&nHMtr<t.
1. Objet de ta méthode dexeqntponence*
9. Droites eqatpoHentet.
2. Représentationd'une droite
5

drottM.
4. Produit d'une droite par aa nombre 5
5. Sommes géomëtriqaet. ËquipoMencm polynômes. Somme
géométrique de ptMfeurt
6. Construction d'une mnttne~éométriqne. 7
8
potyaOme.
de$ëqMtions.
7. Construction d'âne ëqutpotienee
8. A.nalogies Mec )ec!t)cut
8

9. Résolution d'aneequipotïence. o
9

~~n re/<!ttf<t <tM! ~'<at<&<e-< <f <!tt~- me&'naMOttf.


AB-t-BCAAC.
10. RtCLE
11.
t.–
droite.
tntrod)Mtiond'unpotntarMt)t!M. tett
12. Le calcul des ët[otpo))enee< se restreint tttt figures ptanea. )tt

indinthoat.
13. fneMntbon d'nne
14. Sen* de*
oppe~ëe!
droitM.
15. Inclinaisonsde droites
16. Produits ou quotients de
t

tti
t~à
t3

homoj~ne.
t7. Interprétation d'une équipollence
<S. Principe fondamental. Les trmMformttioM: permisesdans les
t6
4
14

équations le sont aussi dans les ëqaipoHentex. tSfi


19. ttto<~ Il.

td
Si les deux termes d'une équipollenee
des inclinaisons diBerentes,chaenn d'eux est nul.
binôme ont
t~

ontmenteincttnoiton.
20. RtG).E relative équipollencestrinômes, dont déni termes
t~
2!. tnterprémtien Eeometriqoe de* resntttto pteeedentt.PttM
M. Propriété* du parallelogramme.
M. Rtt.Lt tV, relative t des équipollencestrinômes, dont tt~tt'rmes
)(!
t)j

ont des illclinaisons inégales.. )~

triangle.
~~<«!<tf<0!M.

'24. bttMton des Propriétés~ométr!quc<. 'MMttM ctxtn*). 30


25. T)!)ioBtm:ar le
Pythagore.
26. CoML~Mt. Théarètn'! de
Angle Inscrit dans une demi'tirccnfereHec.
21
M
27. CoKot-f-JHM Il.
prëtédentet.
quadrilatère.
28. Remarque sur les ~)))HcMioM 23
29. TaLoe&ME surle
Ptotëmëe.
30. CntMX-AtM t. TMorètnede 2j

tmiedroitt.
31. Cofton-nM H.– Quadrilatère dont la somme dM angles opposés

ses'ontegtut.
est de un droit ou de
32. CattM.tttM Ht. Quadrilatèredont les produitsdete~tM oppo-

degrët.
33. CoMU-AtM IV. QMdrihtèredont la Mmme de deux angles
opposé* est de 60
aR

t('
34. CoftOHAtM V. Sur trois droite: inetittëet à 6t degrésles 'mea
sur les autres 1-;
35. Tntotttmc. SiBL&CB, on aAB.AD-t-BC.CB+AC.t.A.~o.. t?
36. Corollaire relatif au triangle 28
37. &em~rqae<ur)ecoroH~reprécedent.
38. Figurer directementet inversement ecmblabtet.
N. Pour tout quadrilatère ABCD, Il existe un point t, tel que ABt,
9<)
99

sembhMet.
donnée!
BCI sont des triangles directement
40. Trouver le sommet commun de deu triangles direetementsem-
b)àbte<,debMe<

PropriëtMdet'heMs'
41. Proprietët d'un triangle coupé par une
42.
tMMïena!e.
30

3t
33
3~
43. ThéorèmedeDe«u'j;ue<
point à
3i
tutre. 1

drotte.
44. Procédé pottr rapporter un un 3G

Règles relatives aux ~rotMt co~'t~tt~M OK/Wp<K<&'t(&t<r<*t.

~-7.
45. Conjngt'eed'une 3J
46. RtGL: V. A toute eqoipottente eorreepona't'ëqntpoMencecon-

données.
juguée 37
47. Trouver le sommet communde deux triangles inversement sem-
blables de bases
48. Emptotdntigne comme eoe<Ment.
49. Interprétation du raman conttderé en txi-ntéme.
40
40
38

50. RtcM V!. Le ramnn se etteute comme le symbole imaginaire


4..
conqae.
gaee.
K" ` Ft«i
5t. Rt6t.t ~)i. Formation de h conjngufe d'une MpreMion quel.
4'
5* Rt(.~ VHt. Sur le produit de dex~tpreMioM e~ttjtteaees. ;t
M. Rt&M IX. Sur la division d'une droite par sa tonjup'ee..

antre.
54. Rttiu: X. Somme géométrique d'one droite et de sa eonju-
42
55. Projectiond'une droite sur une
56. REctt XI.
guée prise en signe contrttite.
Somme géométrique d'une droite et de sa conju-

57. mcM XII. Ktpre~iottde l'aire d'on triengte. ~.}

59. Aire d'nn quadritatére.


58. Application de la Ri<:).)! Xtt. Théorème de

queteon~ue.
60. Aire d'an pentagone. Aire d'un polygone
Cttintnt. ~5

lie PAMtt. ApPUttTtOXS M LA XiËtttOBE DES toCU'OU~XCM it LA tO~mOS


CttAPmOfE Bt Qf~LOMS MpB~titM.

6~.
poHeneet.
)'ë)im!n«tion.
f~e~~ ~~r<M.<
61.Conséquencesgéométriquesdet principesde la méthode dct fqoi-

Mtrehe génëMte & suivre pour to solution d'att ptobteme. 50


63.
64. Ëquiponence«*AB~CD.
Emploi de

eAB-f~-C&AOC.
Éqxipo))enee
5.
5o

65.
66.
67.
<'AB-r.fCDAOH.
Êquipollence
Éqaipotteacet'AB-rt'COAOC.
51
5t
5~
68. ËquipottetMe<'AB-t-t"*CDAOC.0
Pro~S-tMet divers.

BX=a-j-mCX.
AD.
69. Construire un triangle CBX, connaissant CB, CBD et la relation

précèdent.
Addition du Traducteur an n" 69: antre solution du problème

attiformee.
70. Plus courte distance de deux points animés de mouvements rec.
j
Ji.;

tilijj~ea
71. Extension à l'espace du problème précèdent.
7?. Construirean triangle ABC, connaissant AB, AC et la bissectrice
55
5H

?
73. Propretéde la bissectriced'un angle d'un triangle 58
Addition du Traducteur au n" 73 autre démonMration de la
propr[étéde)tb!s<e<:tT!<'c.
donnet.
74. Construire un triangle, connMMtnt les longueurs de deux côtés
et les potittom '<e deux points conpant deux c&te* dans des
rapports
5t)

60
X" PMtt~

les sommets soient à des distances données d'un point 0.


75. Construite un triangle semblable à un triangle 'tonné, et dont
6)

côtés du tritngteABC.
76. Déterminerle point X d'o& t'oc voit tout des angles donntt lea

77. Seconde solution duprebMmeprécedent.


6t
63

':9. Cas t)M~<aUet.


78. Inscrire d*M un cerete an polygone dont les côtés passent par
des pointt donnât ou soient de tongueert

detennintats.
80. Emploi d« foMthtMalternées ou
doan<ie*
8t. Condition pour que )M perpendiculaires Mt extrémités des
65
68
6<)

donnée*
droites OA', OB', OC* <e rencontrent en un même point. :o
â2. QMOnttrtre à un cercle un petTgonedont )a on~et aient teum
sommets tttué~ sur d« droites données ou soient degK~deit~

83. CMptrttctttier.
84. On donne A, B, C; tronfer la b~e commune des triangles AXY,
';tx

BXY, CXY, eonnatMant les dttterencet de leurs angles aux


sommets et les MppoMt entre les rapporta de leun t&tt<

Mtution.
85. Conettaireun tn<n)(jte,connttMtnt la base, le produitou le rap-
port dea deux autres eatM, et la somme on la diSerence de
deux angles à la b<M

d'tmpoMihMte.
donné.
86. Autre ~6
87. Cas ',7
<<8. On donne trois circonférences ayant un même point commun t.
Mener la droite IXZY, telle que XZ, XY soient dam un rap-
p0)t
89. )htMM:on à quatre tphtre: ayant un point
Additionsdu Traducteur au no 89
commun. ~9

Solntlon géométriquedu proNeme précédent. *)


semblable à un quadrilatère donne.
H. Inscrire entre quatre droites donnMt un quadrilatère
80

tH* Pt~t~. FomtCUN tMMtOttiTtHQCtS, ter OtO.<~H ttTMt EMMMS


!.C« LA <B!mOM CM tOttMH.E'tE!.

Formules w~ottO~f~aM.
90. Formule fondMaentate.
9t. Rehtion entre deux côtés d'un triangle et les angles opposée.
83
84
92. RtpreMioMde* nnat.aMinnt et tangentes 9~
93. MMtonentM un <mete<!tkto4té<t. 85

ëstM.
94. Relation entre deux cotet, l'angle compris et un angle opposé..
95. Quadrilatère ayant deux angles opposés
86
87

précédentes.
96. ËqaipottenMtentre deux dro!t« quelconques
97. Emploi des formules
:?
89
f~tt.

t.
X
JSjf<f<'«'et sur /< trianp.

dépotât*
98. Problème. On donne un triangle ABC; E divise AB dent
un rapport donne déterminer la tongaMf CE = iig
93. Théotème sur le barycentre (centre de ~ft~té) d'an système
go
tOO.Application au triangle <);

tircoa<~rit au triangle ABC?.


Mi. Problème. De quels coedicientshet-i! tteeMt les tommet*
A,B,C, pour que leur btryoentttsoit le Mintre R du cercle

102. !ateKMt!oo toMmoneH 4e<t troit hauteurs d'xa M<n6)t.


gr
9~

triangle se rencontrent en un même point.


Addition dg tradnetenr au n" 102 les trois hauteurs d'un

103. Conditions ponr que le barycentrede A, B, C soit le point de


93

reMontreHdethMteuMdatritttgteABC.
tM. Rthtfoa entre le btryeenMeG d'un triangle, te centre R du
cercle circonscrit, et le point de rencontre H des hauteurs. 9~

Relations dtvenM.
105. Conséquenceralatire au quadrilatère

t07.Cerdede<M<tfp<intt.
t<M.CerdetaM~td<a<untfi<a{;!e.
inMriptiMe.
106. Relations entre te: points A,B,C,H et leur btryceah-e 0.
95

95
96
9~
ctKMMrft.
109,
triMete.
SomuM des M'jfomt des tercte* <<t<etit et
110. Barycentre F du périmètre d'an
<i!. Re)ttte<tentretepe!atFet!Meefcteteida«!r!t<
99
toi
!<M

tOtMMnëgttttf.
112. Barycentresdu périmètK! d'un triangle, en regardant un eOté
<0t
JE.f<f<iM««o- /Maires ~c~~tMM~t.

tt~CMgenértt.
113. Produit det ai)*<a de dent polygone*. –CM d: deux trit)]j;te<. to3

précédente. t«.;

triangle.
115. Remarque mr la <t<<Mt!on
petygonet.
116. Pseadt~entre d'on aaemblagede
117. Cas d'an
ttS.MaMhXémt.Ahed'MmoMhMra).
te~
toS
to6
)«<'

ptettton <ymM!que.
S«ti<[M.
M9. Produitdes tttrM d'M petygoBeet d'an )!)MM!tter*h &t-
t0~

bar;Matre:
120. Théet~me de
Addition du traducteurau no t'M Qae!qa<tpMp~étt* des
107

'"S

tnhtnnotttqoe.
J&wn!MM<w~ae~MM~aet(«MU
121. Rappoft
MhttmoctqaM. n
<!e C<eB)<'<)')'c<tt/«fMBM.

))<

)M.ngatetiaMMe<
122. Foïmutw TetMtvM aux rapports
U2
t
t'inSni.
eat.même*
124. Points correspondantsde ceux à
Ptttt
<3
125. Pointe se correspondant à
tï6. Detenninttion des centres d'invertion. t
t27. Propriété* des point; M correspondant & Mt-mètnM.
n5

d'tnYenion.
< t!;
t!o. Relation eatM les points M correspondant à eux-mêmes et

semblablea.
p)tn.
tM centres 116
129. Cas des a~te* )6
130. CM où les centresd'tMert!onM!netdent. m
t3t. Relations entre Mïpo!nMd'nn ))8
m. ConttdéMtioMsur l'usage de la méthode des eqnipoMtnee*. tt8
tV* PAMtt!. AttUCATM!" enttttM A tA MEOHtE DES COntttS.
ff~BMtMt'rM.
133. Représentation
134. Représentation
<I*<mee<wbe.
po!nt.
du mouvement d'un
t<8
tM
M5.PMtédëtdet<ttcat&emptayer. m

parabole.
Ttngente.
t!6. Éqoipottencede la

t38.Soct-ttneente.
137.

vecteur.
JP~f<t<0&.

m
tM
n!
peaant. n~t~
t39.Anste de la tangente et du rayon
t40. Mouvement parabolique d'ca point
t4t.Kormtte.–Sou<-nonntte.
tt! III

de la courbe.
t43.D<tetoppée.
conrbure.
Transport de l'origine
142.

t44. Rayon de
au sommet ta5

127
ù
i'

normtta.
Tangente.
Z/Kp<e.
t45. tqulpollence do t'eHipte. 117
t46. Propriété de ta
t47. Premier théorème d'Apo!!«niM. t~
129
148. Second théorème d'ApoHo)t!m<,et propriétéde la tangente.. t!o

constante.
t49. Trouver les foyors, connaissant deux diamètres conjngttee. t3)
t50. Deteription de MHpM,par un point d'unedroite de tonpteur

<5t. Mouvement elliptique d'un point attiré par un centre en


t3f

t5!. L'eHipte est unehypoeyetoHe.


raison dirtete de la distance

t'hyperboie.
Addition du traducteur <n n" 152 ÉMde de
t39
133
t33
d
~&)Me.
cyctotde.
!M.!MriTeedet' t~
153. Génération et équipollence de la
y
normale. t.
conttdérë.
155. Tangente et

dé~etoppëe.
)56. Aece)oration du mouvement
f3x

imparfahe.
)3o
ta7. Rayon de courbure, et <3:)

courbe.
iM. Développée

Quadrature.
)59. Trajectoires orthogonales d'unecyctolde glissant sur sa base.
160. Rectification de la
)6t.
tj{o
tjjtc
tjr
t~
J*Mt/t)n<t ~fn~feM'.

163.

t65.
t66.
Cas de
procédé.
courbe.
t6!. Genératite des applications de la méthode des équipollences. tj3
Trouver la développée d'une
tM. Autre
coordonnées orthogonttes.
Exemple de la spiraletoetrithmtque.
t~
ti'
!~5
)t6
t67. Construction géométrique du rayon de courbure t46
t68. Nouvelle expression du rayon de courbure t48
t69. Déterminer l'ordre du contact de deux eourbM. t.i8
ItO. Exemple d'une parabole et d'une cireonferenee.
t7). OMu!<tt!on dedem mourements.
courbe.
f.i9
)3o
172.
tM.
Cereteotcatatear d'une
courbe.
De<~toppée imparfaited'une
donnée.
t5'
'.)'

ptétédeM.
t74. Déterminerune courbeparallèleIl une courbe t5~
'5~

cercle.
Ï75. GenérattMtion du proMème
donnée.
!*?. Détermitterles développantes d'une courbe 'i4
t77. Rayon de courbure de la développante. o4
t78. Développantedu

M.
t79. Direction de la droite MW qui divise par moitié la corde
inSniment petite paraHète a la tangente en

courbedonnee.
ÏSO. Parabole ayant un contact du troisième ordre Mec une
'55

'56

'S?

quetconque.
t8t. Exemple de la dë'tetoppanMdu cercle <?
Addition du traducteur au n* t8t Extension 4 une courbe

parattètet.
182. Cas des coordonnées
t83. Exemple de la spirale logarithmique
159
tHo
<6t

conrbcdonnëe.
tM. Conique ayant un contact du quatrième ordre avec une

cercle. t<
tS5.
ptraUètet.
Exemple de la déïetoppanta du

!o7.E'[emptMd!'<-<!M.
t86. Cas des coordonnées
t63
'64

courbe*
irariaMe.
t88. Enveloppe d'un ayatème de
189. Changement du paramètre
'64
t6j
)66
t90. Probtemo sur les enveloppes, relatif à t'eUipte.
précèdent. 0
t6<!
t91. Rentarquea sur la solution du problème t(!S
t92. Trajectoires obliques des ellipses concentriqueset confocales )<i8
t" pttM
t. '<e~o~tt* oblique.
cMtbepiMe.
Addition* dtttttda«e<nt <m n" M!
d'un t;<tèmedecourbes planes. M. Dèretopptmted'une

mêaMprobtéme. 170
t93. Solution directe dn
)M. Génération de la courbe obtenne.
courbe.
t95. PteprtA<~dhertet de la même
1;1
t~~
<~

APPE!<tHCE. EMttCMM et~M!.

<h:e.
Trouverla courbe dont la tangente en un point quelconquea une

htXM~ne.
inclinaison égale aux } de celle du myon
Trouver le centre de gravité d'un are de
teeteuf.
tpitt)e

Mon~emeat d'an point MMnit à une (erce pMMnt par


logarithmique

un point
)';4

'~5

~7
tettttMt.
homogène.
Mouvement d'an corps peMat dans an mMea

DetpotnMneMh.
JTrouTer t< ehainette
t~y
t~8
t;8
Gen<h'<ttm<tonde<coo)'donne«Mpo!<itee. <8t
ERRATA.

Pages )t, tignetvaat-demtere,a«/«a<&tneUnti<OM,&<t!oeHn<tiMn.


ligne t. au lieu de ej. BA. lises cj. AB.
55, figure '5, au lieu de P, &'<M B.
56. tigM avant-dernière, au lieu <~ACA<t'.&<~ACA <<
6- ligne ta en remontant,ajoutes au bout de la ligne
68, ligne !8 en remontant, au lieu <~ intersement,lisez tymé-
tnqoetnent.
68, Mgne < < en remontant, au lieu de Inversement, lisez symé-
trt'jnement.
~o, ligne )0 en remontant, aa ~« de ej. OA, &e«j.OA'.
-:t, ligne 6, ea lieu de en, &'<M ou.
ligne t <, <m lieu de ehnée, AtM situé.
86, ligne dernière, ~t<tMt<M tiMt le second membre

go, ligne 6, fAot&'tjtt ainsi )e dernier terme

90. ligne t~. au lieu de (<~ <*), &'tM ce (c f;.


96, ligne 12, au lieu de R,, lisez R.
99, ligne 8, au lieu de RP A, ?« M* -)-
)t~, ligne 5, au lieu <& corretpondtnt,lisez correspondants.
t)8, ligne au lieu t~ A'B'.C&. &M A'B'.C'A.
<!0, ligne t3, au lieu de correspondait.lisez Correspondre.
tM, ligne r4, au lieu de consUtueraient,&M constitueront.
123, ligne 4 en remontant, au lieu <<t /UM A.
<95, ligne n en remontant, au lieu de CB. ~M CB,.

<&< /«M ;j
tty, ligne au lien t
<t8, Ngnre 32, pour le foyer le plus bat. au lieu de F, /<Mt F,.
t35, ligne 3, au lieu de homothétiques,&<M semblables.
ligne au lieu <~ KMM'.
13S,
<3' ligne t~, au lieu a~ <;) <&<-< KMK'.
lisez ex <
t3;, ligne dernière, CM lieu <<'< rayon, <«M ramun.
t3q, note, ligne dernière, r<'MM'M<~ ainsi la fortxutc
A~:tj.R~e}.A.<B.
) ligne 6, ajoutez devant le second membre
tto, ligne 5 en remontant, aa lieu de tP/, lisez < y'.
tjt, ligne tt en remontant au lieu de la retatiot* du, lisez la
relation (4) du.
<5t, ligne 4 en remontant, au lieu de 6~, lisez <63.
fj3, ligne f~ en remontant, au lieu de lisez <*D(.
o~, ligne au lieu de déretoppëe~,/<M! dévetoppante').
f 56, ligne Il, au lieu <~ ~-i- &'<M j!
tj8, iigne 7 en remontant, at<~<«</< 't6), /Mej: (tf.
t6~, ligne o en remontant, au lieu de (t9 &Ms fM\
'?tt ~B"e 3 en remontant,au lieu <& (e -r )*, /tt<'< (c -<- <
t;6, ligne 9, au lieu de CM. r A < /'w OM A r~
EXPOSITION

MtA
MÉTHODE DES ÉQUIPOLLENCES.

AVANT-PROPOS.

Dans mon Mémoire sur la classification des courbes


du troisième ordre (*), je m'étais proposé d'exposer,
ailleurs et avec plus de détails, une Méthode de Géo-
métrie <t7ta~f~a<~ imaginée par moi depuis déj& vingt
ans (~), et appelée d'abord Méthode des équations
géométriques, désignation qu'ensuite je changeai pour
lui substituer celle plus laconique d'e~Myo~Mc<M.
Les principaux écrits où j'ai traité de cette méthode
sont
L'JE~tt, publié en t835 dans le troisième volume des
Annales des Sciences du ro~MMne ~<ont&a~K</<ea,
La ~et&o~e (t83y), dans le tomeVlldu même Recueil
périodique
Les Solutions g~a~A~Ke~ ('843), dans le premier vo-
lume des Mémoires de ~'fw~Rt impérial et royal de
Yenise.
Soit parce que je me suis toujours astreint à une ex-
trême concision, indiquant un grand nombre d'appli-
cations géométriques et mécaniques avant de m'être suf-

(*) Mémoires de la ~ott< <ta&'MO<'desSciences de ?)<&«<t. XXV, p. ).


(**) La prM<*nte Exposition a été publiée en )83~.
Ssamment étendu soit parce que, dans une science aussi
vastes que la Géométrie, les savants reculent à consacrer
un peu de temps à l'étude d'une nouvelle méthode, et
préfèrent conserver celle qu'ils connaissent, et qui peut
les conduire aux mêmes résultats; soit pour tonte autre
raison, les géomètres ne prêtèrent point attention à la
méthode proposée par moi, ni aux solutions d'une incon-
testable simplicitéque j'en ai déduites dans les écrits cités
ci-dessus et dans quelques autres.
Néanmoins, plusieurs des principes établis par moi
tendent de plus en plus à être adoptés M. de Saint-Venant
montre les avantages que présente la considération des
quantités géométriques; ses ~onHne~ géométriquessont
précisément celles auxquelles, de mon coté, je donnai
d'abord le même nom, mais que j'appelai ensuite com-
poMM-e~Mt~o~eMfM; et M. Cauchy a fait remarquer,
à plusieurs reprises, toute la valeur de la théorie de
M. de Saint-Venant. Je crois donc qu'i! n'est pas inopportun
de revenir encore une fois sur la méthode des équipot-
lences, en t'exposant avec la plus grande clarté possible.
Cette méthodedonne satisfaction au désir exprimé par
Carnôt, de trouver un algorithme qui représente à la
fois la grandeur et la position des diverses parties d'une
figure; il en résulte directement des solutions graphi-
ques, élégantes et simples, des problèmes de Géométrie.
La méthode des équipoltences comprend, comme cas
particuliers, celles des coordonnées parallèles ou po-
laires, le calcul baryeentriqne, etc.; les problèmes rela-
tifs aux courbes y sont résoins d'une manière générale,
sans préférence accordée à un mode de représentation
plutôt qu'a un autre; les calculs en sont plus rapides que
ceux de la Géométrieanalytique, et les résultats se trou-
vent exprimés sous une forme plus simple.
La distinction des parties positives et négatives est
essentielledans la méthode des équipollences; en sorte
que la <:on~<tf<on des figures est une conséquence néces-
saire de l'algorithme, sans qu'il soit besoin d'aucune
remarque spéciale, ce qui enlève toute cause d'erreur.
Le lecteur auquel les principes de la GeonM~ncde po-
sillon sont familiers me suivra sans peine dans le petit
nombre des conventions sur lesquelles s'appuie la mé-
thode peut-être arrivera-t-il à rendre ce!!e-ei encore
plus conforme aux procédésordinaires; mais je n'ai pas
jugé utile de sacrifier la concision des formules à une
plus grande facilité. Les conventions seront aisées à re-
tenir de mémoire; car elles sont conformes, les unes
aux règles ordinaires relatives aux quantités positives et
négatives, les antres à la compositionbien connue des
forces.
Les équipollence expriment des relations entre des
droites-considérées, non-seulement quant à leurs gran-
deurs, mais aussi quant à leurs directions (ou inclinai-
sons) en sorte qu'eues diNerent essentiellement des
équations, qui expriment seulement des relations entre
quantités réelles. Néanmoins, le calcul des équipollences
suit précisément les mêmes règles que le calcul des equa.
tions, ce qui oSre un graud avantage.
L'étendue et les progrès de la Géométrie sont tels, que,
plutôt que de se refuser à toute étude des nouvelles mé-
thodes, il faudra peut-être avant peu tenir compte seu-
lement des méthodes générales, afin d'avoir en sa pos-
session un plus grand nombre de moyens pour arriver à
la connaissancedes véritésdont on a besoin. Il est eoec-
tivement impossible désormais d'avoir présentesà l'esprit
toutes les vérités qui viennent à être découvertes.
PREMIÈRE PARTIE.

NHNCtMS DB LA MÉTHODE MS ]ÈQ~tfO!.t.ENCB9.

JOc~HtttOtM et notations préliminaires.


1. Nous nous proposons d'exprimer les relations de
grandeur et de position qui ont lieu entre les droitesd'une
ngure, de manière à pouvoir en déduire celles qui con-
stituent un théorème de Géométrie, ou servent à !a réso-
lution d'nn problème. Si, dans l'équipollenee exprimant
la condition d'un problème, figure un seul point inconnu,
l'équipollence se résoudra par rapport à ce point, d'a-
près les mêmes règles que celles qui régissentla résolution
des équations, et la formule finale indiquera, sans qu'il
soit besoin d'aucune considération géométrique, quelle
est la construction graphique que l'on doit faire pour
obtenir la solution désirée, laquelle sera presque tou-
jours l'une des plus simples que l'on pourrait trouver en
employant les considérations artificielles et indirectes de
la Géométrie dite j~Mt~~Me.

2. Nous indiquerons une droite, comme d'habitude,


au moyen des deux lettres qui marquent ses extrémités;
toutefois, on doit remarquer qu'on exprime ainsi, non-
seulement la grandeur de la droite, mais bien sa grandeur
et sa direction à la fois. C'est pourquoi, par exemple, il
n'est pas permis de remplacer MQ par QM. Ces deux
notations MQ, QM indiquent bien une même droite,
mais prise en sens oppo&4s. La confusion de 17une avec
l'autre serait pareille à celle d'une quantité positive avec
une quantité négative d'égale valeur; nous verrons, en
effet, que MQ est identique avec QM, et- MQ avec
QM. Cette convention est souvent admise dans la Géo-
métrie moderne.

3. Pour qu'une droite puisse être substituée à une


autre, il ne suffit pas qu'elle lui soit égale (c'est.a-dire
d'égale grandeur) mais il faut en outre que ces deux
droites soientparallèles et dirigées dans le même sens.
Deux droites qui ont de telles relations sont dites équi.
pollentes; et, dans le calcul des éqa!pol!ence4, on peut
toujours substituer à une droite une autre qui lui soit
~quipoMente. Ainsi !a droite AB (~?g. t) est équipollente

fie. 1.

n_ K C
,t

à DC, et est seulement égale à EF; ce qn'on distingueau


moyen de deux signes diCerents, en écnvant

D'après cela, il pourraitse produire quelque confusion


en employant, dans un même calcul, des équipollences
te!!es que AB~DC, et de simples égalités telles que
AB = EF; aussi, pour indiquer la grandeurd'une droite
indépendamment de son inclinaison, se servira-t-on de
la caractéristique gr.. Par exemple

indiquera que les longueursde ces droites sont égale:. Au


sujet de ces longueurs de droites, et en général au sujet
des grandeurs exprimées, à la manière de l'Algèbre, au
moyen de lettres (ordinairement en petits caractères ita-
liques), on peut remarqnerqu'il n'y a aucun inconvénient
à employer, dans un même calcul, des équations relatives
aux grandeurs et des équipollences relatives aux droites.

4. Une droite est dite ~tMpo~Mt~*à une autre, mul-


tipliée par un nombre positif, quand ces deux droites ont
entre elles ce nombre pour rapport, et qu'elles sont en
outre parallèles et dirigées dans le même sens. Ainsi l'on
dira que DN est éqoipoUente & AB, ïnuttiptiée par le
nombre positif n, et l'on écrira

lorsque gr.DN = n gr. AB; et qu'en outre DN, AB sont


parallèles et dirigées dans le même sens. Si le multipli-
cateur donne est un nombre négatif, les droites auront
bienentre elles le rapport Sxép~rkvateur de ce nombre,
et seront parallèles, mais dirigées en sens contraires.
Si, par exemple, on a

et que le nombre M t so!t négatif, les longueurs des


droites CN, AB auront entre elles le rapport (t–") i)
et en outre CN sera parallèle à AB et dirigée en sens con-
traire. De même, en employant NC, qui a une direction
opposée à CN, nous pourrons écrire

(i-n) étant un coefficient numérique positif. En gé-


néral, on peut substituer à une droite quelconque CN la
droite opposée NC, pourvu qu'en même temps on change
le signe de son coefficient.
.$<MMMM géométriques. Équipollences pO~OMM.

S. D'après ce qui précède, se trouve définie la signifi-


cation d'nne éqaipoUence à deux termes seulement, dont
chacun renferme une seule droite. Voyons maintenant
commenton réunit ensemble plusieurs droites, en tenant
compte de leurs grandeurs et de leurs directions; au ré-
sultat de cette opération, nons donnerons le nom de
somme gAwtetn~M~ ou de composée-équipollente(*).
Ponr mieux fixer les idées, imaginons qu'un voyageur
parcoure une ligne brisée OPQR (~
2); le chemin

effectif et utile qu'il aura fait ainsi ne sera point égal à


la longueur de la ligne brisée, mais équivaudra à la
droite OR, par laquelle il serait également parvenu de
0 en R; nous appelleronscette droite OR la .<OMMe~eo-
métrique de toutes les droites qui constituent la ligne
brisée.
Nous savons qu en Mécanique une telle somme ~eo-

(*) Le nom p)M simple de somme ~mf'<~t<e sera celui que nous
emploierons <« cenéMt! mais il est bon que le lecteur Mche que tt <[ë-
nomination de composée-équipollente, o'it ventit à la rencontrfr,pM<ed<'
exactement la mArne it(jMOc<nioa.
métrique exprime ta résultante des forces appliquées au
point 0, et respectivement équipollentes (c'est-à-dire
égales, parallèles et dirigées dans le même sens) avec OP,
PQ,QR.
6. Pour construire la somme géométrique des droites
AB, DC, EF, on mènera, par un poiatO quelconque, la
droite OP équipollente à AB; puis !a suite PQ équi-
poitente à DC, et QR équipollente à EF; OR sera la
somme géométrique cherchée.
Il est facile de démontrerque, dans quelque ordre que
l'on disposeles unes à la suite des antres les droites équi-
pollentes aux droites données, on obtiendra toujours la
même droite OR. En prenant autrement le point arbi-
traire 0, on trouvera, pour somme géométrique, une
autre droite, qui sera toujourséquipollente à OR.
Si les droites étaient toutes parallèles, leur somme
géométriquene serait autre que leur somme algébrique,
obtenue en tenant compte des signes.

7. Ceci bien compris, il sera très-facile d'interpréter

et de construire une équipollence polynôme. Soit, par


exemple (/?g. 3),
DE + ?AB CB~DF nAF.
Si l'on mène OP eqmipoUente à DE, puis à la suite
PQ<A.yAB (selon la signification du n° 4), et encore à
la suite QR~CB~BC, on obtiendra ainsi la com-
posée OR, laquelle sera équipollente à la composée TV,
obtenue en menant, par un point quelconque T, la
droite TU~DF, et à la suite UVt& n AF, n étant
un nombre donHé, qui, dans le cas de ta~/?g'. 3, est né-
cessairement négatif.

8. On peut cbanger la disposition des termes d'une


equipoUencc, on peut aussi faire passer un terme d'un
membre dans l'autre, pourvu que, selon la règle établie
pour les équations, on change le signe; l*équipo!!ence
demeure ainsi exacte. Par exemple, l'équipollence pré-
cédente peut s'écrire

c'est-à-dire qu'en construisant la somme géométriquedes


cinq termes du premier membre on trouve un polygone
fermé au lieu d'une ligne brisée.
Nous pouvons aussi multiplier tous les termes d'une
équipollence par un même nombre, sans en altérer l'exac-
titude. Cela résulte de la proportionnalitéde deux figures
homothétiques, c'est-à-dire dont les côtés sont respecti-
vement parallèles.
En un mot, nous pouvons exécuter, sur les équipol-
tenceS) des opérations précisément analogues à celles
qu'on pratique sur les équations algébriques, et qui dé-
pendent de l'addition ou de la soustraction, et aussi de
la multiplication et de la division par des KOHt&re.f.

9. Remarquons incidemment que si, dans l'équipol-


lence des deux numéros précédents, nous supposons
inconnue la droite AF, quand bien même nous ne con-
naîtrions pas n, J'équipollcnceservirait néanmoins à in-
(uquer la mrectton (te Ar, qut est paraueie a LV,
étant équipollente à OR. Nous verrons toujours que
n
tandis qu'une équation sert à déterminer une seule quan.
tité, une cqaipoHeQce en détermine deux; et, en e6ct
torsqn'eUe détermine une !eH!edroitC) cela revient e!tcor<
à déterminer deux quantités, Mvoir la longueur de cett<
droite et son inclinaison.

Règles relatives aux g'r<ïK<~CMr$ et aux inclinaisons.

10. La compositionou sommedes droites, ëtaMiepre~


cèdemment, nous montre évidemmentque, dans !e calcu
des équipollences, on a la proposition suivante
m&t.E t. Quels ~MC soient les r~OM points A, B, C
on a toujours

Cette ~M~po~cMce peut M~ë~c~Mment p~K~e /ej


~bt7K<M

Cette règle peut paraître une conséquence tellement


immédiate des déSnitions, qu*e!!e ne valait pas la peine
d'être énoncée à part; mais elle est d'un continuel usage
pour substituer une droite à d'autres; il convient donc
de se ta rendre familière.
Nous y joindrons une règle pour distinguer d'un coup
d'ceil queUes sont les équipollences identiques par eUes-
mèmes, de manière qu'on puisse s'assurer de leur exac-
titude sansaucun effort d'esprit, et sans regarderle moins
du monde la figure.
H. En vertu de !a règle précédente (3), nous pou-
vons substituer à une droite MN quelconque le binôme
MZ NZ, Z étant un point comptétement arbitraire.
Si, en faisant, pour chacune des droites, une substitution
analogue, il en résulte une expression identique, il en
sera de même aussi de l'équipollence qui a servi de point
de départ. Ainsi, par exemple,

est une équ)po!tcnce identique, parce que la suivante


l'est eUe-méme

Il en est de même de

puisque

Mais si, au contraire, nous avions écrit par erreur


AB + CB%~ AC, nous reconnaîtrions la faute, en remar-
+
quant qae AZ BZ CZ BZ n'est pas identique avec
AZ CZ.

i2. Ït nous reste à établir la signification des équi-


poUences qui contiennentdes produits ou des quotients
de droites multipliées ou divisées entre elles. Dans ce
but, il est nécessairede se restreindre à la considération
des figures situées dans un même plan tandis que tout
ce que nous avons dit jusqu'à pt~e~t s'étend aussi à
l'espace.

13. Établissons tout d'abord une convention qui ren-


dra le langage plus rapide. Dans toute droite, noas ob-
servons deux choses la longueur et la <&r<'e<tOK~ pour
calculer les longueurs, les géomètres anciens considé-
raient toujours les mp~o~ entre deux droites; les mo-
<tcrne< trouvèrent plus commode de considérer les gran'
deurs d'une manière absolue, en les comparant à une
unité </& mesure choisie arbitrairement; d'après cela, le
rapport de deux droites résulte de la division de leurs
~r<M<~MM.
Par analogie, tandis que, jusqu'à présent, pour cal-
culer les directions des droites, on a considéré les angles
compris entre deux droites, nous trouvonsptus commode,
au lieu de cela, de considérerles inclinaisons des droites
d'une manière absolue, par comparaison avec une droite
choisie arbitrairement pour on~Mt~ des tMC~M<H~ow;
d'après quoi r<tHg~ de deux droites sera la différence
de leurs inclinaisons. Nous désignerons l'inclinaison
d'une droite par la caractéristique inc., comme déjà (3)
nous avons désigné la grandeur par gr.
14. Prenons pour origine des inclinaisons (~.
/() la
droite OH (que, pour fixer les idées, nous supposerons

horizontale et dirigée de gauche à droite); nous eppe!-


teroM inclinaisons de la droite OM l'angle HOM qu'elle
forme avec OH, en observant que les inclinaisons posi-
tives sont prises à droite et au-dessus (*), c'est-à-dire
dans le sens HMIL, et que les infUnaisons prises dans
le sens opposé BR)L sont regardées comme négatives.
D'après cela, comptant les inclinaisons de o à 36o de-
grés, l'inclinaison de la droite OR, par exemple, peut
être considérée comme étant de –~o degrés ou de
3M degrés, c'est-à-dire qu'une diuercnce de 36o degrés
ne change pas l'inclinaison.
L'angle MON est égal à l'inclinaison de ON, moins
l'inclinaison de OM

On convient aussi que les angles positifs doivent se


prendre dans le sens HMNI, et que tout angle se compte
de la première à la troisième lettre. Ainsi l'angle KOM
est négatif, parce qu'il est égal à inc.OM–inc.ON.

iS. L'inclinaison de la droite AB est la même que


celle de la droite OM, parallèle et dirigée dans le même
sens. L'inclinaison de BA est la même que celle de OL,
prolongement de MO. Ainsi

On affecte 180 degrés du double signe, parce que, ainsi


qu'on Fa dit, une différence d'inclinaison de 36o degrés
ne produit aucun effet. Rappelons qu'en outre de (t)
nous avons

(*) M. BeHMitit a changé depuis h conventionsur le signe des incli-


naisons. Nous cotxerToM ici la prem!ère, tomme plus conforme & celle
habituellementadmise pour tM coordonnéespolaires.
et aussi, en vertu de (t~,
(3) angle BAC == inc.CA inc. BA.
i6. Nous avons vu ce qa'on doit entendre par une
droite équipollente à la somme géométrique de deux ou
plusieurs droites. DéSnMsonsmaintenant ce qu'est une
droite équipollente à un monôme formé par !a mMitipH*
cation on la division do plusieurs droites. Si l'on a

la droite GH nom'seatemem doit avoir la grandeur ex-


prhn~e par l'équation

mais, en outre, son inclinaison doit être

Réciproquement, si les relations (a) et (3) existent si-


maltanément) l'équipollence (t) aura lieu. De taèrne,
l'équipollence
(4)
signifie
!5)

et
(6)
En mbsdtotmt dans (4)< (5), (6) les valeurs (t), (a),
(3), nons verrons que réquipoMence

(7)
comprend les deux conditions

Il est bon d'observer qae de (y) on déduit (8), en


changeantl'équipollenceen équation relative aux gran-
deNK, et (p) en opérant comme si l'on voulait prendre
les logarithmes, mais en écrivant inc. au lieu de log. Ces
deux règles terviront, d'une manière semblable, à inter-
préter une équipollencebinôme quelconque.
L'équipoMence(t) peut aussi s'écrire sous la forme

et exprime encore les deux cond!t!on<

Si les membres de t'équipottence sont affectés de coef-


ficients «tUNeriques, et qu'on ait, par exempte,

n étant positif, nous aurons, en vertu de la relation (i),

formule à laquelle nous devrons donner la signification


déjà établie an n° 4. Ainsi (to) exprimera que
On voit que la condition relative aux inclinaisons est
indépendante des coefficients numériques positif. Nous
avons déjà dit (4) qu'un coefficient négatif entraîne une
différence d'inclinaison de t8o degrés.

17. De ce que nous venons d'étab!!r sur les équipol-


lences binômes, et auparavant (7) sur les équipollences
polynômes dont chaque terme contient une seule dfoite,
résulte l'interprétationde toute equipoUencehomogène,
dans laquelle les droites sont combiaées entre elles au
moyen des signes de l'addition, de la soustraction, de la
multiplication, de la division, et aussi des signes de t'été*
vation aux puissances et de l'extraction des racines à
indices numériques, ces deux dernières opérations se
déduisant des deux précédentes à la manière accoutumée.
Si, par exemple, on a t'équipoUence (')

que l'on construise (16) nue droite LM telle, que


LM*~AB.CD:EF) et si, en oatre, MN~~CD*:AB~
t'équipoUenee proposée se réduira à

et exprimera que la somme géoniétr!que des droites LM,


MN, c'est-à-dire LN (10), est équtpottentc à ~FG.

18. En transportant,par la pensée, des équations aux


e<poUenecs tout ce système des significations spéciales
attribuées aax signes '~s, -t-, 1~ etc., on se convain-

cra aisément de cette vérité tres-ume

(*) Pour la commoditétypograpMque, nous adoptons deux points


comme signe de la dM~ion, ce aisne embrassant tontes les quantités
qui suivent, jusqu'au premier -h on
PatMtfB FONUAMENTJU.. On ~CMt~ttMlui- les e~M!-
MO~MCM relatives <t<M~?~MW planes toutes les opéra-
lions et <~M</OnK<<0~ ~OM< légitimes pour les
équations algébriques, et les ~«yo~MM qui en ~MM~-
tent sont toujours exactes.
Si, par exemple, on motUpHe une équipollence par
PQ RS, c'est la même chose que M l'on multipliait tous
les termes par le rapport numénqoe gr.PQ:gr.RS et
si t'oa aogmentatt leur inclinaisonde imc.PQ –inc. RS;i
en sorte que le polygone expntné par l'équipollence se
changera en un autre semblable, qui aurait tourné d'un
angle égal à !nc.PQ– inc.RS, si bien que l'on conser-
vera toujours un polygone fermé.
i9. Tontes les fois que nom parviendronsà une équi-
pollence binôme, nous pourrons la supposer réduite (i6)
à la forme MlL~MMN, et nous en déduirons les deux
conséquences

Si, d'aprés les données de la question, il est impossible


que ine. IL == inc. MN, il en résulte que les deux coeS!"
cients w, n sont nuls l'un et l'autre. Donc
RtGi.E Il. Si les deux termes d'une e~(M~o~<!MCf
&/nome ont de,f MC&ntMMn~ <&~feMte~ chacun d'eux
est nul.
20. Toutes les fois que nous parviendrons à une pqm-
pollence trinôme, nous pourrons en considérerles termes
comme respectivementequ!pot!entsà ceux de !'equ!po!-
lence trinôme identique (10)

S'il arrive que l'on ait inc.LM=:!nc.MN, les deux


droites LM, MN seront en prolongement l'une de l'autre,
et LN en sera la vraie somme. Cela montre évidemment
que
RtcM; ni. A' deux termes d'une éoMt/M//c~M
trin6me ont des inclinaisons égales, r<tt«~ terme (en
supposant tous les termes tran~ort~ dans un M~nM
'neM&re) aura une inclinaison qui t&era de t8o
~rM de celle des précédents, et sa longueur ~ra égale
<
à la somme des longueurs des deux preMtert termes.
2i. Pour terminerl'expositionde la méthode des équi-
pollences, j'aurais a expliquer la signification et l'usage
de deux autres signes; mais je crois opportun de donner
auparavant quelques applications des principes exposés.
Donnons d'abord un coup d'œil sur les théorèmes de
Géométrieimpticitementcompr!s dans ces principes.Une
des bases de la méthode des éqnipo!!ences est t'égatité
des angles à côtés parallèles. Il n'est donc pas étonnant
qn'on puisse déduire de la méthode les théorèmes de la
théorie des parallèles.
L'autre vérité fondamentale d« la méthode des équi-
pollences consiste dans la proportionnalitédes figures
semblables; par suite, on pourra tirer, des règles de cette
méthode, les théorèmes sur la similitude ou l'égalité des
triangles. Mais je ne m'arrête pas à cette sorte de cercle
vicieux, d'après lequel on déduirait de la méthode les
ventés mêmes qui ont servi à l'établir.
22. Notons néanmoins un exemple facile. Si un qua-
drilatère ABCD a les deux côtés opposés AB, DC égaux
et parallèles,cela s'exprime par l'éqnipoDenceAB~DC;
et, en ajoutant BD aux deux membres, on a, par la
règle I, AD~BC, c'est-à-dire que les deux autres côtés
sont aussi égaux et parallèles.
La condition pour que ABCD soit un parallélogramme,
c'est-à-dire ait ses côtés opposés parallèles, est exprimée
par les denx équipollences(4)

où les coefficients indéterminés m, n sont placés pour


indiquer que les côtés opposés sont parallèles, mais que
nous ne savons rien sur leurs longueurs. Au moyen de la
règle I, nous réduirons tous les termes a contenir seule*
ment AB, AC, AD

et, en ël!minant AD,

CommeAB, AC ne sont pas pafa!!&!es, on aura, d'après


la règle II,

c'est-à-dire

d'ouii résulte que les c&tés opposés d'un paraHéïogrammc


sont non-seulement parallèles, mais aussi égaux.

23. Dans les principes développe: jusqu'à présent ne


figure pas l'égalité de deux triangles égaux dans toutes
leursparties, maM~m~~Me~l'un par rapporta à l'autre,
e'est'a-dtre tels, que l'un ne puisse se superposerà l'autre
sans sortir de son propre plan, mais que cette superposi-
tion puisse se faire si on le retourne, en sorte que la face
de son plan, qui était d'abord en dessous, vienne en
dessus. De l'égaMté de deux triangles .~Me~t~Me~ dérive
la propriété connue du triangle Mos<'e!e; pour n'avoir
pas néanmoins à recourir à ce théorème de Géométrie, il
convient dé l'introduire dans notre méthode par la règle
suivante
R~&LE IV. -Si, en eoM!p<!MM< ks <erwM d'une ~M<-
yo~e/tce <t <MdMM aux termes de l'équipollence identique
LM -t- MN -t- NL~o, o~ t'ecoHMo~ que

( les ft'OM inclinaisons étant inégales), on aura

Réciproquement,

En effet, l'égalité des angles M, N d'an triangle LMN


s'exprime, en prenant les deux angles avec le même
signe (14), par NML = LNM, ou (15) par

Applications.
2.4. Toute formule d'Algèbre identique exprime un
théorème sur des quantités, lequel peut aussi être consi-
déré comme un théorème relatif à plusieurs points situés
en ligne droite. Telles sont les onze premières propo-
sitions du second livre d'Euclide. Je ne crois pas que,
avaut moi, on e&t pensé à étendre tous ces théorOnea aux
points d nn plan. Cela résulte du théorème ci-après, qui
est une conséquenceimmédiate des principes de la mé-
thode des équipollences i! présente un premier et remar-
quable exemple de l'usage de cette méthode pour arriver
directement, et sans constructions gëon'étriques, à nn
grand nombre de théorèmes qu'il ne serait pas facile d'é-
tablir autrement. Il est vrai que de tels théorèmes, dans
toute leur généralité, sont trop comptiqués pour mériter
d'attirer l'attention, et, en les linntat't à des cas simples
et particuliers, on tombe sur des théorèmes déjà connus:
car it est fort improbablequ'une vérité simple et ~!ëmen.
taire ait échappé aux recherches de tant de géomètres.
THÉORÈMEûÉStHAI.. Toute ~fO~ne~ des ~OMt~
d'une droite donne MM <Aeo~Me re/a<{~ aux points
<MM p/a~ par /e seul cA<!H~emeM<des e~<M~OK~eM
~M~o//eHeet.
25. Prenons pour exemple la formule a!gébriqne

qui conduit a la sixième proposition du second livre


d'Euclide si une droite BD est divisée en C également,
c'est-à-dire si BC = CD, et que A soit un point quet-
coaque dans son prolongement,on aura

Pour vérifier cette équation et s'assurer en même temps


que les droites sont indiquées (2) dans !e sens convenable
(ce à quoi l'on ne prenait pas garde autrefois, mais ce
qu'il est indispensable d'observer dans la méthode des
équipollences), faisons les substitutions indiquées au
n" ii, et observons si l'équation

devient identique daù!' l'hypothèseBC == CD, c'est'à-dire


BZ-CZ=CZ-DZ.
Après avoir fait cette véri~cation, nous avons te théo-
rème suivant
~t Mn cd<e BD ~<t <n'<!n~ ABD (~. 5) est J/fMe paf
~9 OM&eM eM C, /'e~t<~o~eKee ~M~ttK'e aura tOt~oMM
&ea

e'M<-à-<Mre qu'on peut construire un ~'K!Mg/.° dont les


c~M soient ~Mpee~feMeH~ proportionnels au pro-
~Mt~AB.AD, (BC)*, AC.CA, et dont les inclinaisons
soient rc~ec«fenteMf !nc.AB+!nc.AO, a inc. BC,
!nc.AC+inc.CA==ait'c.ACdht8o°.
Ftg. 5.

Ce théorème peut se démontrer aussi au moyen d'un


autre calcul plus rapide par typothèse,

et l'on a, par la règle 1 et !e principe fondamental(10, t8),

Ce théorème, sous sa forme générale, présente peu


d'utilité. Voyons-en quelques conséquences.

26. CoroMouv 7. Si a tnc. CB = a inc. AC =1= t8o",


les deux premiers termes de l'équipollencetrinôme

auront la même inclinaison d où, par la règle m,

Cette dernière relation, appliquée à l'éqnipoMenee


donne, d'après la règle ÏV,

La condition inc.CB–inc.ACc=d=Qo" signifie que


l'angle ACB est droit, et les deux éqaadont relatives aux
grandeursdonnent le théorème de Pythagore

27. Corollaire Il. Si gr. CB gr. AC, la règle IV,


=
app!!queeà à l'équipollence identique AC+BA-i-CB~o,
donne

et, en l'appliquant à notre éqoipoUence trinôme

Prenant la moitié de cette équation et retranchant la


précédente, on a

Le premier membre [IS, (t)j est égal à go degrés. Par


suite:

28. On peut trouver que je m'arrête a des choses bien


faciles et bien connues; mais, pour se servir d'une ntë-
thode, il est nécessaire de se la rendre familière. Je prie
donc le lecteur de vouloir bien me suivre dans un petit
nombre d'autres théorèmes, et de remarquer tous les pas-
sages avec la plus grande patience, au point de pouvoir
ensuite refaire par lui-mème le chemin parcouru. De
cette manière, il se verra en possession de la méthode,
et, après ceta, tout lui semblera facile. J'espère que l'on
considérera comme intéressant de voir comment nous
trouvons des théorèmes particuliers, en partant de celui
du n" 24, au moyen d'un très-petit nombre de considé-
rations géométriques, lesquelles, en outre, se présentent
presque uniquement comme la traduction en langage
ordinaire des conditions relatives aux angles, d'ailleurs
parfaitement exprimées par les relations entre les incli-
naisons.

nous apprend que, pour quatre points en ligne droite,


on a

cf qui peut se vérifier comme nous l'avons dit aux n°* < i
et 25. Par suite (24)

Tn~OttEME. Pour tout quadrilatère ABID (~ 6)


a lieu ~tHpoMenee

e'e~-<<~ qu'on peut eon~fnt~e un <n<Mg~e dont /e<


cd<~ M~ec~tfenMMt pMpotttOMn~atu' grandeurs <<o
ces pFCO~Mt~, aient des /HCAMOMOM <~<M aux incli-
N<!MOM< de ces M!~MM produits,
Nous avons déja dit (16) que

30. Cette fois enjCQre, nous obtiendrons dea cas parti-


culiers, en sappoA~tpte~Stnangte mentionné au theo-
rème pr~céden~p~~e~e unMigtie droite, ou un triangle
rectangle, isostgb~tt~quita~Mt.
Co~o~&ttr~ Jf~<mc.(A~D)==in&.(AD.B!), la
règle m don~

par suite (15, <6), la condition précédente c:t identique


&eeHe-ci:

et noas avons le théorème de Ptolémée Dans tout


quadrilatère dont les angles opposés sont supplémen-
taires, A? produit des diagonales est égal à la somme
<~ deux produits des côt~ opposés.

!e triangle exprimé par !'A)uipo!lcnce trinôme (29) est


rectangle; par suite, le théorèmede Pythagore (26) nous
donne cet énoncé
Si la MM/MC deux angles opposés d'un quadri-
/a~ est égale à un OM trois droits, le carré du pro-
</«/< des deux diagonales est égal à la somme des carrés
des pyïK&H~ des cdtM OppO~

32. Corollaire Ill. Le triangle représenté par


t'équipollence (29) est isoscèle lorsque

laquelle se réduit, de diverses manières, à une relation


d'angte! (1S). En la développant sous la forme

on a ce théorème
Si <e proeMt de deux cdtés opposés AB, ID est égal
au produit des deux autres BI, DA, la somme des an-
BAI, IBD, DIA, ADB, successivement compris entre
les diagonales et les ed~j est égale à deux droits.

33. <*07~<!ue 7~. Le triangle de l'équipollence


trinôme (29) sera equilatéfa! s'il a deux angles égaux a
60 degrés, c'est-à-dire M deux des équations suivantes
ont lieu:

Ici encore, si l'on veut les réduire à des relations entre


les angles, il faudra faire attention aux signes, soin qui
ne serait pas nécessaire si l'on s'en tenait aux précédentes
relations.
En supposant le quadrilatère de forme ordinaire, à
angles saillants, nous avons ce théorème Si deux angles
opposés d'un ~«a<A??<!<e ABÏD ont une somme de
60 degrés, qui soit CM tM~Ke temps la <C6 d'un
des quatre couples ~'a~/M BAI, BDI, DBA, DIA, ÏAD,
IBD, ADB, AIB, le produit des ~MgoHa~ est égal à
chacun des produits des c6fés opposés.

34. Cbro/&!<re Si, aux conditions du corollaire


précédent, on ajoute que les trois points B, I, D sont en
ligne droite, de sorte que gr.BI+gr.ID==gr.BD, la
djennième et la troisième relation du n" 33 deviendront

Par suite Si les trois <&w'<M AB, AI, AD, formant


entre elles des angles Je 60 ~e~~ sont coupées par
une J/Otte ~«e~COM~Me BID, OK aura

Et, de même que BD est moyenne arithmétique entre


ID et BI, de même aAI est la longueur qu'on appelle
moyonne A<ï7'moM(yMe entre les deux droites AB, AD.

33. Comme dernier exemple du n" 24, nous allons


donner un théorèmequi comprend celui du n° 25. Entre
quatre points d'une droite, et aussi d'un plan, on a

ce qu'il est facile de vérifier d'après la manière habi-


<uet!c(H).
Men&nt la droite
tég!el,
BL-~ CD (/ 6), on a, d'apr&e la

Par conséquent,
Tato~Mz. Si BL est ~«t~oMeH~ à CD, l'équi-
pollence suivantea lieu

36. Corollaire. Si Inc.(BC.CD)==inc.(AC.LA),


la règle ÏIÏ nous donne
g)-.(AB.AD) =gr.(BC.CD) + gr.(AC.I,A),
et, en outre,

Si nous nous limitons au cas particulier (~ y) où


BCD est une ligne droite, et si, par suite,

la relation précédente

donnera, d'après !a î~te IV,


t
Semblablement, l'égalité

donnera

Donc Si le point L </e la base du triangle ACB est à


une distance du sommet ~<e AC, on aura

37. Nous avons voulu tirer toutes ces conséquences


des seuls principes de la méthode des équ!pot!enee!. Du
reste, il eût été facile de remarquer. que t'hypotheM (36)

entraîne cette conséquence,que les deux triangles ABD,


ACL sont isoscèles. On le voit promptement en suppo-
sant qu'on ait me. BC = o, c'Mt-A-dircqM la droite BC
soit prise (13) pour origine des inclinaisons; en sorte
que les droites BA, AD (et pareillement AC, LA) aient
des inclinaisons égales, mais de signes contraires.

38. Revenant au théorème général (~g. 6), construi-


sons (16) AÏ.AB.AD:AL. L'eqaipoUence du n"3S,
divisée par AL, prendra la forme

ou, d'après la règle I,

Les précédentes équipollences


expriment que le triangle !AD est directement semHaHe
au triangle BAL, lequel est lui-même directement sem-
MaMeàïBC.
Dans la méthode des dquipollences, il est nécessairede
distinguer les figures directement semblablesdes figures
symétriquement semMabies. Les premières sont cet!es
qui, sans renversement (23) et seulement par un mou-
vement dans le plan qui les contient, peuvent être ren-
dues homothétiqueSt c'est-à-dire telles, que leurs côtés
homologues soient parallèles.Pour indiquer des figures
semblables, nous aurons toujours l'attention de prendre
les lettres dans le même ordre; si bien que, en disant
que ÏAD est semblable à BAL, nous entendons que le
sommet ï est homologue de B, A homologue de A, et D
homologue de L.
Les mêmes équipollences

nous montrent que les trois autres triangles IAB, DAL,


IDC sont en même temps directement semMaMes.
La dépendance entre ces similitudes pourrait aussi
être démontrée par les considérations ordinaires de la
Géométrie élémentaire; la méthode des éqnipoJJences
indique, du reste, le chemin à suivre pour démontrer,
au moyen de la Géométrie synthétique, les théorèmes
trouvés par le secours de cette méthode.
En supposant que BCD soit une ligne droite, ou un
triangle rectangle, isoscete ou équi!atéra!, on pourra,
par exemple, démontrer de la sorte les corollaires.des
n"'30,31,32,33.
39. A tout ytM</r/&e ABCD non parallélogramme
correspond un point ffM<M~~e ï, qui est le sommet
COHMKMMdes triangles directement~cm&&!&/P.tAM, BCI
ou ABI, DCI, ayant pour bases deux c6tés opposés <~<
~M<t~r//a~yie.
Nous pouvons imaginer qae AD, BC soient deux droite:
correspondantes de deux figures directement semblables
et t sera l'unique point de ces deux figures se correspon.
dant à lui-même. Nous sommes donc conduits au pro-
blème suivant.

40. PROBLEME.–?ycMKr/e~onMne<commun de <fe!M


triangles directement «'tnA/~t~ de bases données.
La similitude des triangles AN, BCI (/!g. 6) est con)-
ptetetnent exprimée (16) par l'équipollence

laquelle nous servira a déterminer le point inconnu I.


Celui-ci entre dans deux droites; mais nous le réduirons
à n'entrer que dans une seule, en remarquant que l'on
a, d'après la règle I,

D'après cela, J'éqnipollence se résoudra (18) par rap-.


port à l'inconnue AI, et donnera
BC.AÎ~AD.AÏ-AD.AB,

Pour construire la droite AD-BC, on trace (5)


DL <~ CB, si bien que

Alors l'équipollence

donnera (t6) ta grandeur et l'inclinaison de AI. Il est


évident que tout se réduit à construire le triangle AM
directement senrblable à ALD.

4i. Pour a'babitaer à l'algorithme de la méthode et


reconnaître les ressources que présentent ses principes,
peu nombreux d'ailleurs, il est nécessaire de varier la
nature des questions. Cherchons suivant quelles rela-
tions une droite que!conqueDCE ( fig. 8) coupe les cotes

d'trn triangle ABF. La condition que le point E se trouve


sur la droite AB est exprimée (4) par

étant un coefficient numérique.


Nous avons également

Enfin, pour exprimer la condition que DCE soit une


ligne droite, c'est-à-dire que DC ait la même inclinaison
que DE, nous poserons

Au moyen des équipollences précédentes, et par !'ap-


p!tcat!on de la règle I, nous éliminons tes points D, C, E,
et nous obtenons i eqnipoUence
M(eAB-~AF)~AC-AD-B+~BF-~AF.
Pour appliquer la règle Jï, nous réduirons tous les
termes à ne contenir que les deux droite: non para!-
lèles AB, AF, et nous aurons

Enfin, par l'éliminationde m, nous obtenons la relation


cheK:h~e

qui aurait pris une forme plus symétrique par~a meilleur


choix des premières donnéea.
EUe peut s'écrire

et nous donne l'involution connue

dans laquelle figure le signe au lieu du signe ==, parce


qu'elle subsiste non-seulement quant aux grandeurs,
mais aussi quant aux inclinaisons.
42. Faisons une rapide digression. Les relations trou-
vées entre m, .c, z pourraient servir à démontrer que,
l'involution précédente, aussi les trois
avec on a autres

très-connues en Géométrie supérieure, et résultant de la


considération des trois autres triangles ADE, BCE, FDC,
coupés chacun par une droite.
Si l'une des équipollences précédentes a lieu pour six
points d'une droite, les trois antres en résultent néces-
sairement;par conséquent,en vertu du théorème général
du n" 2t) la même propriété subsistera pour six points
d'un plan. En nous reportant à la signification des équi-
pollences (i6), nous voyons que ce théorème peut s'é-
noncer ainsi
Si AEBCFD est un hexagone dans lequel trois angles
non adjacents valent ement&/e quatre droits, et où le
produit de trois c6tés non adjacents soit égal au ~o-
duit des trois <M<<ra~ nous aurons les niémes propriétés
pour les trois hexagones AFDCEB, BFCDEA,FADECB,
qui ont les m~ne~ MMMe~ o~pOM~ que le premier, mais
pris dans MM ordre <Mefen~.
Par rapport a ces hexagones, il existe un point 1 pour
lequel ont lieu les équipoHences

sur lesquelles nous retiendrons plus tard.


4:3. Donnons un second exemple de la manière d'es-
primer la condition que des points sont en ligne droite,
au moyen de coefficients numériques. Il s'agit de démon-
trer ce théorème de Desargties Si les sommets de ~e)M'
triangles ABC, A~B'C' (~g. 9) sont en ligne droite avec

un point fixe S, les points CCHCOMT~ T, U, V de leurs


c<!<e~ correspondants seront aHM< en ligne droite.
Les condidons donnéessont exprimées par

ot, A,c étant trois coefficients numériques indéterminés.


De même, la condition que V appartienne à la droite AB
est exprimée par

ou, en réduisant tout à SA, SB, SC, par

Comme V doit aussi appartenir à la droite A~B', on aura


pareillement
SVt~- (t M) SA' + MSB't~<t (t M) SA + ~SB.
En comparant les deux expresHOM de SV, la règle 11
nousdonne

Tirant de ces relations la valeur. de m, on aara

Nous trouveront exactementde la même manière

d'o& l'on déduit


Remarquant que l'on a

nous voyons qu'on obtient

c'est-à-dire (4) que TV a la même inclinaison que TU,


ou que TUV est une ligne droite.

4t. J'attirerai l'attention du lecteur,


en raison des
fréquentes occasions qui se présentent d'utiliser cette
remarque, sur ta manière de rapporter à un point S un
point quelconque d~uut! droite AB, au moyen de l'équi-
nolleace

n étant un coefficient indéterminé. On remarquera aussi


cette conséquence, dépendant de !a même formule, que, si

les trois points V, U, T sont en ligne droite, parce qu'il


en résulte

Les calculs des coefficients numériques pourront quel-


quefois devenir un peu longs, surtout si le choix n'en a
pas été fait avec discernement; mais il ne se présentera
aucune difficulté, et l'on parviendra toujours au résultat
d'une façon directe.
Règles relatives <!M.f droites con/~Mce~
ou ~er~en~MM/<t<ret.

45. Pour comptéter l'exposition de la méthode des


équipollences, il me reste à expliquer deux autres arti-
fices, ou plutôt deux autres notations. Nous avons vu,
au n° 40, l'utilité qu'il y a à exprimer par une seule
équiliollence la similitude de deux triangles, laquelle
consiste dans la proportionnalité de deux côtés et dans
l'égalité des angles compris; cela n'eut pas été possible
si les deux angles avaient été l'un positif et l'autre né-
gatif, c'est-à-dire si les figures avaient été symétrique-
ment semblables.
Voici un moyen permettant d'étendre les considéra-
tions, développées par nous, d'une figure à une autre qui
lui soit inversement égale. Une droite ayant la même
longueur qu'une droite donnée et la même mc/tKaMOK,
mais de signe contraire (14), sera dite coM/Mg«ee de la
première, et représentée par la caractéristiqueej. Ainsi,
dans la fig. 4, la droite A'B', égale à AB, et d'inclinaison
négative égale à l'inclinaison positive de AB, sera dési-
gnée sous le nom de coM/<Mee de AB. Nous écrirons

ctaasH

On peut supposer que A'B' soit la droite AB qui a


tourné autour d'une paraHt'!e à l'origine OH des wc&-
/MMO/M, de manière à effectuer une ttcm!-revo!nt!on et
à revenir dans le plan de la figure.

?. Si l'on suppose qu'une semblable dcmi-révo!ut!on


s'exécute pour toute une figure, on obtient évidemment
une figure égale a la prennère, et qui jomt, par suite, des
mêmes propriétés. Donc
RECt-B Y. une équipollente ~Me/coM~He corfie.t-
pond toujours sa conjuguée, laquelle s'obtient au M!0) M
de la première, en substituant à chaque droite M con-
;M~Kee.

47. Un exemple éclaircira l'usage de cette règle.


PaOBL~jtB. Trouver le sommet commun </<' deux
triangles y<KetM~Metnen< semblables, de bases données
AD, BC (~g. to).
La aimilitude des deux triangles ADX, BCX est com-
prise dans les deux égalités

L'un des angles est affecté dm signe parce que les


deux angles sont pris en sens contraires. Si, aux côtés de

Ntg.tO.

l'un des angles, nous substituons leurs conjugués, cet


angle changera de signe, et ainsi nous aurons (i5)
inc. AX inc. AD = inc. cj. BX !nc. cj. BC.
De cette façon, t'nne et l'autre des deux égalités seront
comprises dans 1 éqaipo!tence

Développant par rapport au point X, on a (iO)

D'après la règle V, on aura en même temps cette autre


e<nupo!!ence

Entre ces deux éqa!po!!enees, nons pourrons (i8) éli-


miner cj.AX, et nous aurons, pour déterminer AX,

Comme nous avons a notre disposition le choix de


l'origine des inclinaisons (i3), nous en pourrons profiter
pour s!mp!t6erles constructions.Supposons qu'on prenne
pour cette origine la droite AB, de sorte que AB'ej.AB,
nous aurons

Construisons successivement

De tout ce qui précède résutte la solution suivante


on tire AE égale à AD et également inclinée sur AB.
mais de l'autre coté) de sorte que
Soit EF équipollente à BC, on forme le triangle FEG
symétriquementsemblable à AEF, parce qu'on a

enfin on construit ABX directement semblable a AGF.

48. Dans beaucoup de cas (41, 4~), on peut constater


l'utilité des coefficients numériques servant a.accroître
ou à diminuer la longueur d'une droite, en lui conservant
la métne!nc!inaMon; il serait égatementcommoded'avoir r
des coefficients pouvant accroître ou diminuer l'inclinai-
son des droites auxquelles on tes appliquerait, sans eu
altérer la longueur. Le signe ou, à défaut d'un signe
spécial, la lettre i, indiquera un accroissement d'incli-
naison d'un angle droit [porté toujoursdans le sens HMI
(~' ~)< vers lequel sont comptées les inclinaisonsposi-
tives] ainsi OH, 01, étant égales et perpendiculaires,
on écrira

Le coefficient servira à accroître l'inclinaison d'une


droite de u angles droit!, M étant un nombre entier ou
fractionnaire. Par suite, le coefficient ne produira
aucun effet,c'est-à-dire que nous pourrons écrire ~t;
changele sens de la droi te; par exemple, ~~OM~&OL,
ou Ainsi représente ce qui se désigne en Al-
gèbre par t, et s'énonce t'ae/Me </e fMo<M.~ un. Par
contraction, nous donnerons au signe le nom de ra-
MM<t. Le plus souvent, au lieu de nous écrirons e,
auquel cas l'angle M, au lieu d'être rapporté a l'angle
droit comme unité, doit être considéré comme étant la
longueur de l'arc correspondantde rayon i. Les ana-
lystes verront que répond à leur e~
49. De même qu'un nombre, au lieu d'être appliqué
comme coefficient & une droite; peut être considéré seul,
et représente alors une longueur paratteie à l'origine des
inclinaisons; de même aussi, le ramun, élevé à une puis.
sance, peut-être considéré en lui-même comme indiquant
une longueur égale à l'unité, dont l'inclinaison est mar-
quée par t'exposant. lien résulte que représente une
droite égale à z fois l'unité de longueur, et qui est in-
clinée de u droits sur l'origine des inclinaisons.

50. Comme complément de cette exposition des prin-


cipes de la méthode des équipollences, nous énoncerons
encore les règles suivantes, relatives au ramun et aux
droites conjuguées; ces règles sont des conséquences im-

par t/
médiates des définitions. Lorsqu'on aura à multiplier
on obtiendra parce que, pour former un
produit (16), il faut ajouter tes inclinaisons u, v. Le pro-
duit de V par donnera ou le coefficient t, en di-
visant l'unité par/, on aura Donc
RÈGLE VL Le r<MHMM le calcule ~~CMeMeKtCOtKme
se e<c«/<e en ~/ge~ ~"<Mt<!gMOM'e t.
Si. REM.E VÏI. Pour former la conjuguée (?)
~'«Me expression quelconque contenant le ramun, il
faut changer les signes de tous les exposants de
Ainsi la conjuguée de ~°AB est ""cj.AB; celle de
2~ est < celle de est = t'.

82. Rt&i.B VIÏI. Le produit de deux droites, ou,


plus généralement, <&' deux expressions conjuguées
entre elles, a une inclinaison nulle et une grandeur
égale au carré de la grandeur de cAacMKe des deux
droites ou des deux <Mr~reMtOM.
En effet, les deux expressions conjuguées ont des gran-
deurs égales et des h)c!!na!sot)!i égales, mais de signes
contraires; et, pour faire le produit, il faut multiplier
les grandeurs (16) et ajouter les inclinaisons. Ainsi

semblablement,

mu!Hpl!éc par t'express!on conjagaée

ce qui exprime le ih~ot&me de Pythagore.

53. R~&ut tX. Une droite, divisée par sa conju-


guée, est équipollente au raMMM élevé à MMepM<M<tHM
égale au double de l'inclinaison de la droite.
C'est-à-direque

54. ~EOLB X. La somme Géométrique d'wle droite


et de sa conjuguéea une Me~MMOTt nulle et une g'r<!K.
deur double <~ la projection <~e la droite sur ~'OMgtMc
des inclinaisons, ou égale au double produit ~e la ~raM*
deur de la droite par le CO-ft~M~ de son inclinaison.

En effet ( tt), si OQ~OM+cj.OM, on aura


aussi, d'après la règle V,

par suite, OQ, étant équipollenteà sa propre conjuguée~


a une inclinaison nulle.
De plus, si OPa une inclinaison nulle,.et si PM a une
inclinaisond'nn droit, on aura

et les équipollences

55. Si nous voulons déterminer la projection de AC


sur AB (fig. ta), nous remarquerons que la droite AC'

(égale & AC et armant avec AB l'angle BAC' égal à BAC,


mais de signe contraire) est donnée par

puisque cette équipollence équivaut à


et à
inc. AC'==~nc.cj.AC -(- inc. AB inc.ej.AB
=-: inc. tC-t- inc. AB + inc. AB= aine. AB inc. AC.
On a par suite

sAP~-AC-t- AC'AC+cj.AC.AB:cj.AB.

56. R&CLE XI. La somme géométrique ~'u~e


droite, et de
di-oite, et sa conjugtée
de sa avec le
prise at~ec
eoM/Mg'Mee prise au
~e signe double
»joins, de
a
Mne/ne~cMOK~'MM </r<M<, et e~ e~~e <!M ~OM~A? <&:
la projection de la droite sur une autre, ayant une mc~t-
naison d'un droit, ou au double produit de la ~ra~<~e<M
de la droite par le ~!M<M Je~OM inclinaison,
En effet, dans la fig. 11, il est évident que

57. En multipliant (~g.t~) gr.PC par gr.AB, on


obtient un nombre qui, par rapport à l'unité de surface
connue, exprime Faire du parallélogrammeABl!C. Donc

a une grandeur double du para~é!ogrannne donné;


comme les deux termes AC cj. AB, rj. AC. AB sont con-
jugués entre eux, nous ferons disparaître l'inclinaison
d'un droit qui s'applique (56) à leur différence, en di-
visant par le ramun, et nous aurons l'aire
Delà
RE<n.E XII. L'aire <Mtt triangle ABC est exprimée
par

puisque, d'après la règle t, on établit l'identité

Onremarqueraque, par la permutationdes lettres B, C,


l'aire du triangle se trouve expriméepar

c'est-à-dire, dans le cas de la figure, par un nombre né-


gatif égal à aire ABC. Ce fait, loin d'être un incon-
vénient de la méthode, en constitue l'un des grands avan-
tages il permet d'éviter les erreurs que l'on pourrait
commettre dans l'addition des aires, si l'on ne considé-
rait pas assez attentivement les diverses positions que
peuvent prendre les élémentsd'une figure.
On démontre facilement que les aires ABC, BCA, CAB
sont identiques, même quant à leurs signes.

Ë8. Faisons deux applications de cette dernière règle


de la méthode des équipotlences. Si l'on décrit, sur l'un
des côtés d'un triangle ABC (~g. '3), un parallélo-
gramme ABFE, et que l'on construiseaussi avec le coté
CG-~AE tes deux paMMogr<nnmea ACGE, BFGC,

on anra

en introduisant AE à la place de BF~CG~AE.


Si l'on se rappelle que

on voit que ces trois équ!po!!encesdonnent

Aux parallélogrammesACGE, BFGC, nous pouvons


substituer les deux autres ACLM, BKPC compris entre
les mêmes parallèles.
En effet, de
Par suite. la somme des aires des parallélogrammes
ACLM, BKPC est égale à celle de ABFE, dont les deux
côtés AE, BF sont équipollents à CG.
Ceci constitue un théorèmede Clairaut, comprenant,
comme cas particulier, la démonstration du théorème de
Pythagore, donnée par Euclide dans sa proposition.
Il suffit, pour cela, de supposer que le triangle ACB soitt
rectangle en C, et que ACLM, BNPC soient deux carrés
construits sur tes côtés.

59. Au moyen des règles XI! et I, on peut donner di-


versea formes à l'expression de l'aire d'un polygone.
Ainsi, pour le quadrilatère, on a

Réduisant toutes les droites aux trois AB, AC, BD, la


droite AB s'élimine, et l'on a

Par suite !~t quadrilatère ABCD est e~Mtfa/e~t au


tn<tK~ ayant deux cdtés équipollents aux ~a~ona/e~
AC, BD.

<?. Pour le pentagone ABCDE (et l'on peut en dire


autant pour tout autre polygone), on trouve, en expri-
mant (10) toutes les diagonales au moyen des côtés,

et, par suite, la règle XII nous montre qae


L'aire ABCDE est la somme de tous les tn'aMg~
ayant deux c6tés éguipolientsà deux des c6tés AB, BC,
CD, DE du polygone (le e~<e EA étant omis).
DEUXIEME PARTIE.

AfPUCATIOJtS M LA MÉTBOOE BM ~OMMU.ENCES LA


SOLUTION OtULPmQOtt DE OCEtQT'M PMM~MM.

Procédés géHéf<H(.C.

6i. En étudiant avec attention les treize règles ci-


dessus, y compris le principe fondamental (10, 18,19,
20, 23, 46, 50, 57) et la mattière (44) d'expnmer
que trois points sont en ligne droite, on reconnaîtra, je
l'espère, toute la facitité avec laquelle décontcnt les con-
séquences des quelques principes qui constituent la mé-
thode des é<}U)po!!encea. Ces conséquencescomprennent
tontes les propositions de la Géométrie plane; pour en
développerles démonstrations,le calcul suffira, sans qu'il
soit besoin d'aucune considération géométrique. On peut
en dire autant de ta méthode des coordonnées; mais celle-
ci emploie des procédés plus artificiels, tandis que la mé-
thode des équipollences représente chaque droite au
moyen de sa grandeur et de son inclinaison; pour repré-
senter un point, deux coordonnéessont nécessaires, au
lieu qu'une équipoHcnce MuBt cela.
Une des conséquences de cette différence essentielle
entre les deux méthodes consiste en ce que les solutions
graphiquesdes proMëmes, dues à la méthodedes coordon-
nées, sont le plus souvent fort longues; les sotutions que
nous offrent les équipotiences le disputent, au contraire,
en élégance comme en simpticité, à celles fournies par la
voie indirecte de la synthèse géométrique.

62. Nous allons indiquer la marche générale à suivre


pour trouver la solution graphique d'un problème; ceci
sera du reste éctairci par quelques exemples.
On exprime toutesles conditionsdu proMemeau moyen
d'équipoUences entre les parties connues et les parties
inconnuesde la figure, en cherchant à réduire ces der-
nières au plus petit nombre possible. Si Fon arrive à ob-
tenir une équipollence, avec un seut point inconnu, elle
se résoudra à ta manière des équations: alors, conformé-
ment aux définitionsétablies (6, 16, t7), on construira
la formule de résolution. Aux n*" 40 et 47, nous avons
déjà donné deux exemples de cette manière de pro-
céder.
63. Les conditions ne seront pas toujours réductibles
a une tettesimpticité; parmi elles figureront souvent des
expressions de coefficients inconnus, ou d'angles incon-
nus, représentés par le ramun, e!evé à une puissance in-
connue. Fn pareil cas, il faudra recourir à t'éiimination;
et chacun saitquelle part app:tient à la sagacité du eal-
culateur, lorsqu'il s'agit d'en rendre les résultats aussi
simples que possible.
H convient d'observerqu'une équipo!!ence suffit à dé-
terminer deux inconnues, grandeurs ou inclinaisons; en
employant sa conjuguée (46), il serait possible d'élimi-
ner l'une des inconnues; mais on pourra fréquemment
s'en dispenser, comme nous nous réservons de le mieux
faire voir sur des exemples. Pour l'instant nous le don-
nons seulement à entendre d'une façon générale.
6~. Soient y deux grandeurs, et u, v deux incli-
naisons inconnue:. Si I'éqM)po!!ence finale est de !a
forme (40)

où AB, CDsoient deux droites que l'on sache construire,


onaura

équipollence qui, par rapport a l'unité de longueur adop-


tée et à l'origine des inclinaisons, nons fournira les va-
leurs nnméfiques de s et de «.

65. Si J'équipollence finale est an contraire de Ja


forme

en la comparant terme à terme avec l'identité

on voit que, si l'on construit, sur ia droitedonnée OU, un


triangle dont un c6t~ OV ait la même inclinaison que ia
droite AB, et l'autre VU la même inclinaison que CD, s
et seront les rapports numénqmes 0V AB et VU CD;
J'un et l'autre se trouveront par conséquent détermtnés.

66. Semblablement J'équipollence

se résoudra en menant UV parallèle & CD, et en coupant


cette droite par nn arc de cercle de centre 0 et d'an rayon
éga! à AB; si bien que le coté OV du triangle OVU sera
éga! à AB, et que les deux inconnues seront déterminées
par les cquipoUcnce:
67. Si, en6n, on a Fcquipottencc

en la comparant toujours avec

on sera conduit à construiresur OU un triangle dont les


côtes OV, OU soient respectivementégaux à AB, CD, et
l'on aura

68. On sera fréquemment conduit à une ëqmpoUcnee


ne renfermant qu'une seule inconnue

Au lieu de la résoudre à la manière des équations du


second degré, on ta traitera de préférencecomme celle du
numéro précèdent, 6", étant considérées comme deux
inconnuesdistinctes.

Pro&&ntM ~fe~.
69.PROBt.EME.– CoH.t/f«tteMHtrMHgA? CHX (~?g. t4)t
<:OKM<!<M<tM< la base CB, KM <!M~ <Ï~<ïC6H( CBD <'f MM<'
M/<ï<MM ~« tM(wte~ degré

entre les longueurs des deux c<~M CX, BX.


Puisque, dans !<t condition du problème, entre la g) an-
dear de la droite inconnueCX, il y aura lieu de posfr

il en résulte que cette condition sera


La direction de cette droite BX est connue, de sorte
qu'en prenant BD égale à l'unité de longueur, nous au-
roua

Nous obtenonsainsi deux équipollences,ce qui est ~,të-


ciséatent nécessaire pour detf'muncr le point X et tes

'e.'4.

\?"
deux iaconnaes u. Au moyen de la règtc on élimine
rapidement le point X, et l'on a requipotleacc

Elle est en réalité Je forme trinôme, puisque les deux


termes connus peuvent être réunis cnscmMc; divisée
par elle prend )a forme remarquée au n° 66

et par suite le problème se résout au moyen d'une facile


constructionde triangle.
Prenant BA~aBD, BU~mBD, requipoilcncc de-
viendra
Comparée terme à terme avec !'tdentité

elle noas montre qu'il &ut mener UV parallèle à CA, et


coaper cette droite en V par le cercle de centre B et de
rayon BD; la droite CX par<ete à BV satisfit à !a con-
dition donnée

H serait possible d'abréger on peu cette eonstrucHon.

ADDmON DU TRAMCTBCR AU K" 69.

Soit (/t~Mt)BA=a, cette tongMtttëtMtpet'téeM~ttdkeeUonBX.


FM«n)t encore

Coattn<boM, h Mtte de BA, !a longueur AM, telle qae son rapport


);ttt.

C B

à t'naM de longueur Mtt <!(s<t à n:. On MM

et, par tOtMéqwM,


(2) AX~<:AN.

S!,da point M tomme centre, nous coupons AC en K par an arc de


rayon MK == t, nous aurons
La eumparaison des eqatpettencM (3) et (~) noos d«M'! &M~
c'etH-diM que CX sera parallèlo 4 KM. Dans !c cas de la <tc~M, il y
<
ad<MM)ttt!on<
La valeur de est, comme on voit, < de sorte que l'on aura

Ceh résulte évidemment de la similitude des triangles.


On peat remarqner que les grandeurs do CX, CX.' sont, d'après cela,
inversement proportionnelles à celles de AK, A&

70. PROBLEME. points mobiles ~<H'~M< au


/?eHJC
m~Me instant de A, B (~g. t5) pa~OM~eM~ avec des M-

tesses AC, !!D les droites AX, BY. Oit </<*m<:a~e où a


lieu ~etM ~/M ~t'aM~ 7<tp/~roeAcmcn< XY.
Apres le temps t, les points se trouvant en X, Y, on
aura

Mais, d'après la règle t,

De là, DE étant menée équipollente ÇA, on tire

Or, de tous les points de la droite BE, le plus voisin du


point A n'est autre que le pied de la perpendictttaircAT
la droite chercha XY sera donc équipollente à cette per-
pendiculaire AT, et on la construira en mettant TY pa-
rallèle a AC.

71. Cette solution conviendrait encoresi !esdroitesAC,


BD n'étaient pas située* dans un même plan, les trois pre-
mières règles s'appliquant aussi à l'espace.
Du reste, il était facile de Ja trouver par la considéra-
tion des mouvements relatifs, parce que, dans la méthode
deaequipotlences,ce que nous appelons composition des
droites (5) correspond pleinement à la composition des
mouvements.
72. PnOBLEME. Construire wt <nang'~e coMK<M~MKt
deux de ses c6tés AB, AC (fig. 16) et la bissectrice A D
de /'ang/e ~M't&/bnK<?Mt, limitée au eote opposé.

Fig. t6.

Prenant AD pouror!g!ne des tndinaisons (i3), nous


désignerons par u I'aog!e Inconnu CAD == DAB, en sorte
que
AB~Cf", AC~t<
c et & étant les !ongnenra données de ces côtes.
I.a condition que CD, DB forment une seule droite est
exprimée par
CD~DB,

Entre cette équipollence et sa conjuguée

(dans laquelle nous remarquerons que AD, ayant une in-


clinaison nulle, ne dtoere pas de sa propre conjuguée),
nous éHnrunerons !e coefficient numérique p, et nous au-
rons

Cetteéquipollcnce est du quatrième degré par rapport


à l'inconnue 6' elle admet les deux solutions t"± i
pour lesquelles le triangle M réduu'att à une seule droite.
Nous la diviseronsdonc par s"– et nous obtien-
drons !'équiponence trinôme

laquelle, comparée terme à terme (68) avec

nous montre qu'on est conduit à construire le trian-


gle AUB, dans lequel nous connaistons le côté

et les longueurs c des côtés A H, BU, dont tes inclinaisons


u, u sont inconnues. Pour déterminer AU, nous pren-
drons surla droitequc!eonqucAKLIcs!ongucutsAK==A.
KL = c, d'OH it Mttt q«C

sera parallèle à KD.


La droite AC, éga)e & & et parallèle à BU, complétera
le triangle cherché ABC.
Cette solution est plus directe qne celle donnée par
Lamé, en t8t8, dans son excellent JF;f<MMe~<~<&
rentes méthodesemployées pour résoudre & ~wt/~MM
de GeoMe~e, p. t5.

73. En substituant la valeur trouvée

dans la somme de la première équipollenceet de sa con-


juguée, on trouve

D'où 1 on conclut que la bissectrice d'un angle d'un


triangle divise le côte opposé en segments proportionnels
aux cotés adjacents. Ce théorème peut s'obtenir plus ra-
pidementde la manière suivante
La condition que AD soit bissectrice de l'angle CAB
est exprimée (16) par

1tétant un nouveau coefficient numérique; et la condi-


tion que D appartienne à la droite CB (44) par l'équi-
pollence

laquelle résulte (10) de CD~~DB.


ËHaMnant AD, on obtient
qui se réduit aisément à une équation trinôme, et nous
donne, d'après la rcg!<tïV,

ADDITION DU tRADCCTEm AC K° 73.

On pent encore démontrer eintptementle théorème en question de la


manière suivante
On a

et
A.C~AD-CD.
Pœous
Posons
e'CD_
e~M"~P.
et prenons AD pour o~tee des Inclinaisons. AC sera etprtmM par
t cj.AB, pakqm! AD est MMectrieedo BAC; et nous
aurons

Multlpliant par ?*

Ajoaton!.(;)et('

,)
Le premier membre (re~e~ et !e terme (t-t--) AD out une tM)i
naison natte. Donc (règle tt)

Une <MmoMt)tt!on <tMtoj{<te s'oppMqae & la ~hi~Mtfi<:e AD' de t'anf;)''


«djttcent. On aura
Le premier membre (règle XI) et le terme
(' ) AD'
ayant une in
clinaison de t droit, on a (règle t) )

74. P&OBJLBME. CoM~h'Mtt'e


un <fMtH~C, COMMNM-
sant les longueurs de deux c~tc~ et les positions de
deux points coupant deux edtM dans des M~o~~
donnés.
Ce facile problème nous permettra de constater une
fois de plus comment, sans qu'il soit besoin d'aucune
considération géométrique, et en traduisant seulement
en équipollences les données du problème, on est con-

duit a !a sotution. Désignons par &, la longueurdu


côté AC (j~. ty) et les deux segments de AB; par u, v,
les inclinaisons de ces c&tës AC, AB par M le rapport
dans !equet l'antre côté BC doit être coupé par le point
donné D. Nous aurons les quatre équtpoHences

qui sufErontà à déterminer les trois points inconnus A,


B, C et les deux inclinaisons u, f. Ces points s'éliminent
aisément (10), et l'on obtient

equtpoUence qui prend immédiatement !a forme tri-


nôme

La comparantterme à terme (67), avec

on voit que, si l'on construit sur

le trianglc FVU avec les côtés FV, VU respectnement


égaux à mg–~et à b, ils seront par cela oiëmeparal-
tèics aux côtés cherchés AB, AC.

75. PROBLÈME. Construire triangle AXY


MM
(~. t8)) semblable à «M triangle donné, et dont
sommets .WMMt à des distances donnéee ~'<M point 0
(C~aNOT, Géométrie de position, § 328; LtMË, jE;cp<M<-
tion, etc., p. 8<).
J'abrége, à titre d'exercice, les calculs qui conduisent
facilement la solution.
où le rapport n et l'angle et sont connus. H en résulte

qne F on comparera avec OY UY OU, en posant

AU-~t'AO.
Cette droite AU se constmira donc en formant le

triangle AOU, semblable a celui auquel AXY doit être


semblable tttt-tn~tnc. Pais on fera

76. PROBLEME. Déterminer le point X, <0& l'on


not<~oM des angles donnés les cd~eî du triangle ABC
(~. '9
Les conditions du problème sont expntnées par

y <*t (3 étant les angles donnés AXB, CXA.

Comme d'habitude~ la reg!c 1 nous donne

et, en éliminant AX,

Cette cquipoHencc, comparée (6S) à

nous conduit à former les angle: ABV, AC\ égaux aux


anglesdonnés AXC. AXB; après quoi l'on aura

en sorte qu'on est ramené a construire le triangle ACX


directement semblable a AVB.

77. Cette solution, tout à fait diucrentc de celle que


l'on obtiendrait par l'intersection des deux t'irco))<erpnces
ABX. ACX, et présentant plus de sin)p!icité, nous montre
comment tetudc des équipollences peat conduire, même
dans des questions absolument 6!ementa!re!, à des résul-
tats nouveaux.

Pour faire ressortir la fécondité de la méthode, cher-


chons une autre solution. Soit (fig. 20)
i

Des éqaipoUcnces

nous nous proposons d'éliminer .r,z.


La première, divisée par fT, puis retranchée de sa
conjuguée,donne

On trouve pareillement

Pour construire cette équipollence, il conviendra de


la diviser par s~ e- et de poser
si bien q~e!!e se réduira de la sorte a

Or, lorsqu'une expression est équipollente à sa propre


conjuguée (4S), l'une et l'autre ont une inclinaison
nulle. Donc EB a pour inclinaison u -f- y, et par suite est
parallèle à BX~y~a*
Grâce aux principes de trigonométrie que nous expo-
serons plus loin, il devient évident que le point E se con-
struira en faisant l'angle EAC supplémentaire de l'angle
donné CXB= j5 -t- y; puis ACE = AXB == y. La droite
EB passera par le point cherché. Si pareillement BAF
est supplémentairede FBA == CXA, la droite FC pas-
sera par le même point X.
Il n'est pas sans intérêt de remarquer l'analogie des
fig. 6, 8, t0, ao, auxquelles correspondentles n"*29,35,
38, 41,76, 77.

78. Inscrire dans tin cercle un polygone dont les cdfe~


passent par des points donnés, ou soient de /oMgMe«f~
données.
Il y a peu de problèmes de Géométrie élémentaire
qui aient occupé les mathématiciensautant que celai
consistant à inscrire dans un cercle un polygone dont les
c&téspassentpardes pointsdonnés. La solution suivante,
publiée par moi en t835, est peut-être plus simple que
celles trouvées par les considérations synthétiques indi-
rectes des anciens géomètres.
Soit qu'on veuille inscrire un quadrilatère XYZW
(~<g. ~t), dont les trois cotés XY, YZ, ZW passent
respectivement par les points donnés A, B, C, et dont le
quatrième côté WX ait une longueur donnée. Soit OH
B. 5
le rayon d'mctiuaisonnulle. Posons

La condition que XAY soit une ligne droite s'exprime


(44) par

Entre cette eqnipoHence et sa conjuguée, nous et!mi-


nerons n et nous aurons

Cette équipollence devient identique (et i] était facile


de le prévoir) lorsque y= xi clic est donc divisihle par

6', et donne par suite la relation suivante entre x


et y:
De même, les conditions que les côtés YZ, ZW passent
par les points B et C fournissent les reiatioM

Enfin, en appelant i'&rcdonné WX, on aura

Par des substitutions successives enecluées dans les


précédentes équipoUences, nous obtiendrons une équi-
poUence trinôme, qui nous permettra de déterminer l'in-
clinaison Inconnue .K, c'est-a-dtre la position du point X.
Pourmontrer comment il y aurai tlieud'opéret*,quel que
fut le nombre des côtés du polygone, nous formerons suc-
cessivementles coe65c!ents des equipoUences résultant des
substitutions indiquées. En substituant !a valeur (~)
dans (i), nous aurons

On continuerait ainsi de la même manière. Dans le cas


que nous considérons, FëqntpoHence (4) uous donnera
ou, en multipliant par e~'OH cj.OA,,

laquelle équipollence, comparée comme d'habitude


avec

nous montre que le point X s'obtiendra en coupant le


cercle donné par une autre circonférence égate de
centre U.
Leséqu!pol!encesprécédentesnousmontrentc!airement
comment on trouve les points At, Hi, On mène AA,
cqu!poHente à BO on construit le triangle OAK symé-
triquement semblable à OHB, et l'on mène HH~ KO;
on forme 0 H, LI directement semblableà OHC, et OA. K,
inversement semblable au même triangleOHC enfin l'on
tire AtA,-=~OLt, H,Ht~OKt. La corde HI étant égale
au côté WX du quadrilatère cherché, on mène OT per-
pendiculaire à cette corde HI, et ayant par suite pour in-
clinaison et on la coupe de manière que H~T soit
ésal à OH.. On aura

Enfin, construisant OTU inversement semblable à


OAtH,la droite qui divisera perpendiculairement OU en
deux parties égales coupera la circonférence donnée au
sommet X du quadrilatère demandé XAYBZCW.
Dans notre figure, la direction arbitraire OH a été prise
suivant OC, de sorte que les triangles OHC, OH,L,,
OA;K; se sont trouvés réduits a trois droites divisées pro-
portionnellement.
79. Notre solution présente t'avantage d indiquer les
calculs par lesquels on peut déterminer numériquement
la position du sommet X.
Les deux solutions se réduisent à une seule lorsque OU
est double du rayon du cercle, c'est-à-dire lorsque la di-
rection de OT est telle que la projection de OH, sur cette
droite soit égale à OA~. Dans ce cas, le côté ZW est le
plus grand de tous ceux des quadrilatères inscrits dans
le cercle, et dont trois côtés passent par les points
A, B, C.

80. Dans le n° 78, nous avons eu occasion d'exprimer


la condition que trois points sont en ligne droite, par une
équipoUence ne contenant pas les coefficients arbitraires
employés dans ce but au n° M, et nous sommes parvenu
à la formule désirée, au moyen de l'élimination, et par
voie tout à fait directe. Ce n'est pas un des moindres
avantagesde la méthode des équipollences que de ne pas
obliger de recourirà des formules précédemment démon-
trées, et de pouvoir présenter tons les résultats comme
des conséquences faciles des principes fondamentaux.
II ne sera pas inutile de fixer un instant l'attention sur
les fonetiuns a&e/MeM ou </c'<ernM'ManMj qui servent a
établir la condition dont on s'occupe. Au n" 4~ nous
avons vu que, si

il faut, pour que les points A, B, C soient en ligne droite,


que les trois coefficients numériques satisfassent à la re-
lation

Ajoutant à cette éqaipoUcnce la conjuguée de !a prc-


m!ëre

et remarquant qn'eltcs doivcnt exister simultanément,la


théorie de réUminaUcti nous fait voir que la c<~Mf/oM
que A, B, C soient en &~Mc droite s'exprime en fcrA'a/<f
e.<t c~H~oHû~te à zéro.
M. Cherchons maintenant condition nécessaire
pOMr~ue les perpendiculairesaux extrémités des droite,
OA', OB', OC' se MKCOM<rent en un même point M.
Nous avons (48)

Entre ces éqtUpoUences et leurs conjuguées on éli-


mine l, m, n, et l'on trouve que la condition cherchéeest
exprimée ainsi, aM moyen de In fonction alternée sui-
vante

La théorie de l'éliminationnous montre que, par su!n',


nous pouvons avoir en même temps les trois equipo!-
lences

Dans la dernière (qui est aussi une équation), on a écrit


gr*OA' (S2) au lien de OA'cj.OA', etc.
De !a, on pourrait tirer comme conséquence un théo-
rème connu de Mécanique sans insher la-dMsus, nous
reïaat'queronsque la fonction alternée de ce paragraphe
sedédatt de celle du paragraphe précédent, en supposant

Il en résulte que, A, B, C étant en ligne droite, si par


un point quelconque 0 on mène OA, OB, OC, et qu'on
prenne sur ces droites les longueunOA' inversement
proportionnelles à OA, les trois perpendiculaires
élevées cil A', W, C'se rencontreront en un même point,
et réciproquement.C'est un des théorèmes fondamentaux
de la reeyroct/e, en transformation polaire des figures.

82. PROBLEME. Ct~eoMenK* H MM cercle un po~


gone dont les angles aient leurs sommets situés sur des
droites données OM soient de gr<Mt~«« données.
Les droites seront convenablement déSnies par tes per-
pendiculaires OA', OB~ (~g. aa) abaissées sur elles

par le centre 0 du cercle donné, et tes points de contact


du triangle circonscrit se trouvent exprimes par

OH étant le rayon pris pour origine des inclinaisons. La


condition pour que les trois perpendiculairesélevées aux
extrémités de OA', OX, OY se rencontrent en un même
point M a été donnée plus haut c'est
Cette eqoipo!!encedevient identique (et il était facile
de Je prévoir), lorsque .r== y; divisée par ~–t~, puis
résolue par rapport à < elle donne

equipoitencequi devient identique à celle (t} du n"78,


lorsoa'on oose

si bien que la condition imposée aux tangentes en X, Y,


de se rencontrer en un point de la droite A'M, est iden-
tique avec cette obligeantla corde XY à passer par le point
A, située sur OA' de telle sorte que OA. OA' égale le carré
du rayon (ce qui est très-connu dans la théorie des po-
laires). Déterminant de la même manière le point B de
OB' nous réduirons le problème aux formules p!us
commodes du n°78.

83. Si, par exemple, le triangle MNP, circonscrit au


cercle,doit avoir deux sommets sur les droites A'M, B'N\
et l'angle P maximum, nous déterminerons comme plus
haut les deux points A, B; puis, menant le rayon OBH,
nous diviserons OA en K, de la même manière que !<:
rayon OH est coupé en B. Après cela, nous mènerons
AAi-~BO, HH,~KO; et,donnantàOS une direction
telle que la projection de OH, sur cette droite soit égale
à OAf, nous formerons l'angle SOX égal à HOA,. Il y a
deux solutions maxima, répondant aux deux positions OS
et OSt que peut prendre OS.
84. PtLOBLKME. O't donne trois points A, B, C
trouver la base co~wM/M des trois triangles AXY, BXY,
CXY, connaissant les <&j~er~MC~ /eMr< ~Mg/M <!«
sommet A, B, C, ainsi que /e< rapports eMtrc les rapports
~M~cd~ AX:AY, BX:BY, CX:CY.
Ce problème s'est présenté à Lagrangc dans quel-
ques-unes de ses considérations sur lcs cartes géogra-
phiques.
Par tes ëqaipoHences, la solution en est tout a fait
directe et facile (*).
Les conditions du problème (~. 23) sont exprimées

par les deux éqaipoUeaces

pourvu que CN ait une inclinaison et une grandeur tcttcs


que

et que !e rapport CN :CA soit égal au quotient donné de


AX:AY divisé par BX:BY. On en pt'ut dire autant

< oici comment s'exprime Lagran);)' ttn <t)j''t de M probtèmc


Or ce proMemn me parait «MM dimci)G n rfsondrc p~r la Gpom~tt if
et quant h la solution algc;brique, je ne t'ai pas fntfe, soit pour np pa,
trop m'ëcarttr de mon sujet, soit aussi parce qu'il me Kmt))c qu'elle ne
serait d'aucun UM);e, il moin!! qu'on ne p)U la ramener pniiuitc il une
cnMtmction aisée.
a Par le moyen de f<* proMeme, on pourra donc MMtrnirf une fartu
j;eogmphiqttedans hq<tf!)'' trois lieux quelconquesseront ptac<*s à to-
lonté; ce qni pellt être Mti)e dans <)t)c)qu< cepaeions.
't-A'.M~et, Mfm.A'M~'tt't'~ e<n f)M<n.p. Mt.S3t.
pour BM. Par la r~gte toutes tes droites inconnue: M
réduisent aux deux AX, AY; il est ensuite facile d'éli-
miner ceue dernière, et d'obtenir la formule de solution

c'cst-a-direque,si l'on construit les triangles ACR, ABS,


qui, respectivement, soient directement semblables à
MNB, NMC, on aura

Ou pourra pareillement déterminer Y, dans l'expres-


sion fournissantt ce point, il conviendra de substituer aux
rapports C~ CA, BM BA leurs équipollenis CA CN,
BA ~BM', afin qu'on puisse éliminer X avec la metne fa-
cilité qu'on a précédemment éliminé Y. On trouvera
a!n~

AR' et AS' étant respectivement

8S. PROBLÈME. Co/M~W<*un triangle, COMM<t~M/


la le produit ou le rapport des deux autres cdfe~
et la somme ou la <~ëreMec des deux angles à la &<e.
DésigMut par X le sommet inconnu du triangle ABX,
et se rappelant que cj.AX a une grandeur égale à celle
de AX, et une inclinaison égale, mais de signe contraire
( io), on verra que les deux conditions, dans chacun des
cas du problème, sont comprisesdans une seule equipoi-
lence, dont le membre inconnu ''at dans les quatre cas
AXe}.~X, AX.BX,AX:BX,AX: cj.BX. Les deux der-
niers cas ont déjà ëté résolus aux n"*40 et 47. t.c second
cas ne présente aucune di<Bcu!te, puisque l'équipollence
se résout de la même manière qu'une équation du second
Fie.

degré; nous aurons occasion d'effectuer cette résolution


au n° 12S.
Le premier cas va nous fournir l'occasion de faire une
observation fort importante. En posant (/?g. a~)

AD. AB sera le produit donnédes deux c&tés, et

c'Mt-à-direque BAD est la sommedcs deux angles à la Lasc.


L'équipollence qui exprime les conditions du problème
contient AX, et

faudra, par suite. la combiner avec sa conjuguée

Prenant AB pour origine des mcHnMsons, ta prcm!t:rc


e~MipotIence devient
Les retranchant l'une de l'autre, on a

Par suite DX est parallèle à AB, ce que l'on pouvait


facilementdéduire de considérations géométriques.
Éliminant cj.AX, on obtient

formule de résolution qui se simplifiera en posant

c'est-à-dire (56) en menant CE perpendiculaire sur


le milieu de AB, et DE parallèle à AB; et enfin en con-
struisant

c est-a-dire le triangle AM* directement semblable au


triangle isoscète AEB.
D'après cela, par un calcul facile (10, 18), on trou-
vera

ce qui nous montre que la droite EX doit être moyenne


proportiotuietic entre AE, EF, et également inclinée sur
ces deux droites.

86. On obtient une solution encore plus simple par la


transformation très-facile qui suit, dans laquelle P est le
pied de la perpendiculaire abaissée du point D sur la
droite AB d'inclinaisonnulle, en sorte que
L'équipollence du second degré en AX donne

Observant que les deux derniers termes ort une IncH-


naison nulle, nous verrons que cette équipollencc est
identique à l'équation

Par snite, d'après le théorème de Pythagore, sur EC


nous prendrons EG = AD, puis nous couperonsED en X
par un arc de centre G et d'un rayon éga! à CP.

87. Lorsque le problème est impossible, la construc-


tion précédente met en évidence cette impossibilité; il
n'en est pas ainsi pour celle du n° 8S< puisque; si F tombe
entre E et B, te point X sera réel et se trouvera sur EC.
Dans le calcul des équipoUences, il peut donc arriver
(ce qui se présente fort souvent aussi en Algèbre) qu'en
combinant une équipollence avec sa conjuguée on ob-
tienne une solution qui ne satisfasse pas à la première.
Ceci est rendu évident pour le cas dont nous nous occu-
pons, par ce fait que la condition DXt~cj.DX n'est plus
satisfaite.

88. PMM-tMB. On donne trois circonférences


ï
dt~<tK< «HpÛt'KtCOMMM~ ~/Ïg'. a5).JMKMf/~rc<?p<Mn<
la <~ro«eïXZY, telle que les segmenis XZ, XY de celle
droite, compris entre les e~co/t/ere/tee~<!<t?/t< ep<~ e e«.t'
le rapport donné na.
Désignant par <" l'inclinaison de la droite cherchée, la
corde !Z~*z<° da cercle C sera donnée par

en posant

Cette expression de ÏZ, et têt deux analogues de ÏX,


IY, substituées dans l'équipollence
Donc la droite cherchéeest perpendiculaire a la droite
LC, déterminée plus haut.

89. Une solution aussi rapide étant trouvée, il est fa-


cile ensuite de la démontrer au moyen de considérations
géométriques, et même de t'étendre au problème ana-
logue relatif à quatre sphères ayant un point commun I.
Le problème concernant les trois circonférences a été
résolu beaucoup plus péniblement par Fergola (Acad.
de Naples, '788, p. t36); it en déduit la solution de
cet autre problème, proposé par Newton (Princ. mottA.~
lemme ay) « Inscrire entre quatre droites données un
quadrilatère semblable à un quadrilatère donné. M J ai
résolu ce dernier au n° 48 de mon Mémoire de :8~3. Le
premier problème fut proposé ensuite par Steiner et
réso!n par C!ausen (./<wM/ <~ Crelle, t. n, tSay,
p. 96 et t. VI, <83o, p. 4o4).

ADDITIONS DU TRADLCTEUR AU ? 89.


t.~o&t<t'oa~<o))~<rt'~x«&tpn~Hme~feeA&')t<. Soit tXYX la droite
chetehée, A,B,C les troh centre!, Act, B~, Cy tro)<perpGndi<'n)a!r<<'M<
tXYX. On anra

On voit donc qu'il suffit de diviser AB en 1. comme XV doit être divise


en X pour obtenir une droite CL perpendiculaire 0 la droite chcrcht'e.
t~* problème peut prMpntt'rdm cas particuliers sur tesqufts nous n'in-
shtona pas, et qa'i) est t«-i)c de discuter.
jf.r<mMtM)du mA)f problème à yMaff ~M~f <!f<t0< "H point commHnt.
Soient tXYXV In droite cherchée, A, B, C. n )o< quatre centres, Ae',
tXtXV.On<Lum,tommepta<htot,
B~, Cy, B~d<Mpen)end!<n)<t!re!t<tr

AppetoM C' et D te< rencontres de AB Mue detm plana perpendicu-


laires 4 tXYZV mené* respeetiMmentpar C et D. XoMe aurons

Donc, en divisant AB en C' et D', comme XY doit être divisé en Zet V,


nous obtiendront les droites CC' et DO', à chacune desquelles la droite
cherchée doit être perpendiculaire. On n'aura donc qu'à mener par le
point 1 une parattète à la plus courte distance de CC' et DD'.
Nous laissons encore ici au lecteur la soin d'examiner les eu parti-
caMeM.
On peut remarquer combien ces solutions sont simples et ftettea, «a
moins en apparence. Mais il ne faudrait pas croire qu'il Mt oiso do les
découvrira priori, par les seulesconMdéKttoM(jëométriqne~ ordinaires.
La méthodedes equipottencet nous conduit au contraire ces résultats
d'une façon tout à fait naturelle. n est tntéretstnt de voir combien cette
Geométneanalytique nouvelle apporte un puissant concours h ta Géomé-
trie synthétique ette-mènte. en lui fournissant des solutions simples.
auxquellesl'analogie permet de donner souvent une ptna grande exten-
sion. C'est ce qui <e présente ici pour )a probtème des trois cercles et
celui des quatre sphères; et c'est pourquoi nous inons tenu à en indi-
quer les solutions géométtiques, qui montrent bien tout ce qu'on peut
demander à la méthode si féconde des équipoUenee~.
11. PMM.tM. Inscrire entre quatre <&-M'<M données tm quadrilatère
semblable a un yt«M&'<&re <&)nf)<.
Soient AB, BC, CO, DA (~.
25 bis) les quatre droites données, et
mNP le quadrilatère donné; le sommet homologue do L devant se
trouver sur AB, l'homologue de M sur BC, et ainsi de suite.
Appelons X~ XV le quadrilatère cherené. On exprimera qn'il est tem-
blable (directement)à LMXP, au moyen de la double équipoitenee
Mais, *t nous constrafMMsur BC, pris pour homologuede MN, le
<}Md)'ihtéM EBCF directementsemblable à LMNP, puis <i nous faisons

de même sur le pour homologue de Ht, le quadrilatère


eôt< CD, pris
GCDH directementsemblable a t.MXP, nous aarom
Noa e<ptipot)entM deviendront, par Mite,
(<) -~AB-t-~EC-~GCAEA,
(-i) –~CP-CH+~AD~FD.
Ponr les faire servir à h détermination des coefficients tneonnut, nous
les combineronsavec leurs conjuguées
(3) -.rcj.AB~'cj.EC-tcj.GCA~.EA,
:4) -~ej.CF-t-tCj.CH-t-fcj.ADAtj.FD.
t-'éMminMion de x entre (t)et(!), d'one part, <t cette de entre (t
et (. de l'autre, donne tiea <m ëquipoHenee;

Si nous construisonsles point* C', E', G', symétriques de C, E, G


par rapport à AB, et C*, F", H", symétriques de C, F, H par rapport
à AD, les deux équipollences deviendront
Le<points Y et Z se détermineront donc ~itétnent par le partage d<'
ehtMO des cotée BC, CD dans un rapport donné (en prenant soin d<
remarquer les ti(;net). 11 n'y aura plus ensuite qu'à construire sur ce
côté VZ un quadrilatère semblable it t.MNP, tX étont homologue de M\,
et les deux autres sommets X, V tomberont forcement sur les droites
docnéet.
Si l'on voulait construire un quadrilatère {~ftt~fr/yMnx'at Mm~~e
à t.MM* et satisfaisant aux conditions demandée*on commencerait par
tracer LM'N'P' symétrique de U!NP, et !'on opérerait sur L'H'N'P,
comme on t'* fait sarLMSP.
La construction ci-dessus fera ressortir les circonstances particulières
qui peuvent se présenter parfois. C'est ainsi qu'on verra que ce pro-
Méme Inscrire xa c<tf~ dans <Mt carré, est indétenn{ne, et conduit seu-
lement à la Mtttion f ==.

TROISIÈME PARTIE.

FOtUtCLBS THtOOJXOMÉTMQCM ET QUELOCES ACTBES EXER-


CICES DE ï.t MÉTHODE DBS tQOtPOLI.ENCES.

Formules trigonométriques.
90. Pour qui connait les expressions imaginaires des
lignes tngonométnqaM et se rappelle (48) que le ra-
man (indiquant une droite égaie à t'unité et d'inclinai-
son -t- go degrés) se calcule précisément comme le signe
t, il sera très-facile d'entendre ce qui va suivre.
Je puis donc procéder rapidement, et commencer par !a
résolution d'un triangle dont les côtés ont pour lon-
gueurs a, b, c, et dont les angles opposés sont A, B, C
·

L'inclinaison du côté CA sur le côté CB sera C, et


l'inclinaison du côté AB sera B. Par suite, la règle 1

De cette équipollence, sans qu'il soit besoin d'aucune


considérationgéométrique, nous tirerons la résolution
du triangle, c'est-à-dire toutes les relations entre les cinq
éléments a, &, c, B, C. Quant à l'angle A, il a pour
vateur

91. Pour trouver la relation entre deux côtés et les


angles opposés, il suffira d'éliminer a de l'équipol-
lence (t) combinée avec sa conjuguée

La règle XI nous montre que <t*~ représente une


droite perpendiculaire à l'origine des inclinaisons, et
dont la lohgueur dépend uniquement de l'angle C,
puisque les droites représentées par << ont une lon-
gaeur égale & l'unité. On sait que la moitié de cette
droite n'est autre que le sinus de l'angle C; par suite,
!'équipol!ence (3) divisée par a~ donne

92. Si nous décomposons (5) la droite inclinée <~ en


une droite d'inclinaison nulle, et une autre perpendi-
<-a!aire à celle-là, et si nous appelons cosinus et ~M«~
ces deux composantes, nous aurons

Substituant à C son campement C, et se rappe-


lant que<oa démontreraît
2
que cosC==s!n{-–C);

mais il est inutile de s'arrêter à des notions aussi con-


nues. La tangente étant le rapport du stnus au cosinus
est donnée par

93. Revenant à la reMtution du triangle, cherchons


!a relation qui existe entre un angle et les côtés. De l'é-
quipollence (t) du n° 90 nous devrons éliminer B, ce
qui se fera immédiatement en multipliant

Nous pourrons aisément, par la relation (a) do n" 92,


en déduire la valeur de cosC. AatremcNt, en résonant
Cette équipollence, comparée à celle (t) du n° 92, donne
les expressions de cos C et de sin C, au moyen des trois
côtés. En outre, extrayant la racine de (4)< et posant

d'où l'on tire aisément les expressions connues de


C C C
cos-tstn-ttang-'
2 a a

94. Il nous reste à chercher la relation entre deux


côtés, l'angle compris et un angle opposé. De l'équi-
pollence fondamentale (t) du n" 90 on éliminer en re-
tranchant de
9S. Je ne m'arrêterai pas a démontrer, au moyen des
équipot!ences du n" 92, les formulesrelatives aux lignes
trigonométriques, ces notions étant très-connues. De
préférence, j ajouterai encore un exemple montrant que,
dans notre méthode, il n'est nécessaire de recourir a au-
cune considération géométrique.
Fis.

J_ «
`.,

Supposons que, dans un quadrilatère


ü,

(~.
ay) dont
tM c6tés sont a, &, c, < l'angle Intérieur compris entre
les côtés a, & ait pour valeur B, et que A soit la valeur
des deux angles opposés compris entre les côtés A, e <'t
a. En considérant les inclinaisons mutuelles des
côtés, on voit que la regte ï donne t'cquipoUence
a At es *</<
On éliminera B, en multipliant membre à membrf
réquipottence
< *&-(&-Ci <
par sa conjuguée. On obtient ainsi
(<&f)(t*+t-*)~«'+<
d'où l'on peut déduire (93) les valeurs de cos A, sin A,
A
;tn 2
96. Si u est l'inclinaisonde la droite LM sur AB, on a
LM AB <* gr. LM gr. AB,
et, multipliant (52) par AB cj. AB'&gr* AB,
(t) q. AB. Ml gr. AB gf. LM t*.

Combinant cette équipollence (t) avec sa conjuguée, il


en résulte
(a v'(ABcj.LM-.C).AB.LM)~gr.ABgr.MlHn«,
(3) ABq.LM+ej.AB.LM'2gr.ABgr.LMcos«.
Si ron changeLM en AC, la relation (a) nous donne,
d'après la règle XII, l'aire du triangle ABC. Les éqni-
pollences (a) et (3) peuvent être regardées comme des
conséquencesdes règles XI et X.
Au premier membre de la relation (3) on peut faire
subir une transformation telle, que tous les termes soient
réduits à avoir une inclinaison nulle, si bien que l'équi.
polleuce se change en une équation. On a, en effet,
ABcj.LM-t-cj. AB.LM~AB(c).AM-c).AL)-)-cj.AB(AM-At.)
<AL–AB)(cj.AL–<AB)
(AM–AB)(cj.AM–cj.AB)
AL cj. AL + AM cj. AM

~BLcj.BL–BMcj.BM
–ALq.AL-t-AMcj.AM.
Ainsi nous aurons (S2)
(~ a gr. AB gr. LM cos M~gf~ A M -t-gr* BL g<~ AL gr'BM.

97. Si, aux règles rappelées plus haut (61), nous


ajoutons les dénnitions exprimées par les formules du
n" 92, et les relations (3), (~)dunuméroprécédent, nous
auronstous les princ!pes de la méthodedeséqn!po)!encM,
app!iqnée à l'étude des figures planes composées de
points, de droites ou de circonférences. Toute considé-
ration de Géométrie ou de Trigonotnétriedevient super-
Nne, parce que toat se trouve implicitement compris
dans la méthode e!te-méme; mais, comme on ne peut
employer rapidementun instrument, si simple qu'il soit,
à moins qu'un exercice répété n'en ait rendu l'usage ha-
bituel, nous ajouterons ici divers exemples. On pourra
d'ailleurs les étudier seulement juso~'au n° <20, ou
même jusqu'au n° i09~ et passer ensuite à la théorie des
courbes (i33), qui forme. la dernière partie de ce
Mémoire.
Exercices sur le triangle.
98. PROBLEME. J~fa~ donnés deux ed<'M CA = b
(j~. a8), CB=:<! et l'angle compris C, déterminer la

distance CE =: 2 <~M joMMe~ C à un point E qui <~tM.fe


la base dans un rapport donné.
La condtttondu problème est exprimée par AE~-AB;
appelant u t'angie ACE, on aura

Isolant -et", puis multipliant par FéqutpoUeaceconju-


guée, u disparaît et est donné par la relation

Si c est la longueur du côté AB (et par suite AE==e),


on a

Ainsi, de la précédente relation donnant nous


pourrons éliminer l'angle la
C. Kous aurons de sorte

99. TBÉO&EME. Quels que soient les points A, B,


C,< et les co~c:eMM MMMe~H~ m, m', na" il
existe un point G, tel que

Dans le cas de trois points seulement, aires <


MaM~/c.~ GAB, GBC, GCA, ABC sont ~/o~ot'<tOHMeMe~
aux coe~fc'et)~ m", m, m+ -)-
Ayant choisi arbitrairement un point 0 (qui pourra
être un des points donnés A, B, ), il sera facile de
construire CG, de telle sorte qne
et, d'après la règle I, on verra que le seul point G, ainsi
détertmné, satisfait à la condition demandée par le théo-
rème: nous appellerons ce point le barycentre (*) des
points A, B,m'affectés respectivement des coefficients
(ou.7tasses) m, Quand tous les coefficients sont
égaux, G est dit le barycentre des points A, B,
Si, de la précédenteéquipottence multipliée par
iOO.
cj.OP, nous retranchons sa conjuguée multipliée par
OP, nous obtiendrons

qui démontrent la seconde partie du théorème.


On fera attention (57) au signe négatif que prend
l'aire d'un triangle lorsqu'on renverse l'ordre dans lequel
sont énoncés les sommets.

iOt. PROBLEME. De quels coe~e«*M~«u<a~ee-


ter les sommets d'un t?t<!ng&' ABC, p<wyMe leur Aar)
centre soit le centre R du cercle circonscrit?

(* Noa< emptoyona «ac M. Bethritis M mot de barycentre, p!n* la-


petiMtre l'lus
coniqu.~ et l'ut-ètre
coniqMt* contre dl! gra.it,;
que l'expression cMtre
plus expressif quo ~raftff
dent il est l'équivalent. (Yof<' du 7'a~acMMr.)
Nous pourrions admettre, comme choses trè&'connues,
que l'angle ARB 98) est double de ang. ACB a= C,
et que l'aire da triangle ARB est proportionnelle au
sinus de ARB; nous le démontrerons néanmoinsau moyen
des équipollences.
Pour exprimer la condition que R est équidistantdes
trois sommets, nous poserons

et, d'après les règles IX et I, ledouble de l'inclinaisondu


côté CB, moins le double de l'inclinaison de CA on aC,
est donné par

Donc et = a C. De là, et d'après le théorème pré-


cédent, nous aurons

102. PROBLEME. Déterminer l'intersection coM-


nHt~e H des trois hauteurs d'un triangle ABC ( fig. a8).
La condition que CH, BH soient perpendiculairesaux
côtés AB, CA est exprimée par

équtpoHences au moyen desquelles nous devrons déter-


miner m et n. Nous éliminerons d'abord le point in-
connn H, ce qui donnera
c'est-à-direque la somme des produits des <!<!(M <&t triangles HAB, HBC,
HCA, ~rM M~ttf~meat, est e~o~ <t<t produit des trois «&&<&< f<'t<tH~&ABC.

Les équtpollenees (t), (a) nous montrent de quels


coefficients il faut affecter les sommets du triangle, pour
qae leur barycentre soit le centre R du cercle circonscrit,
on bien le point de rencontre H des trois hauteurs.
104. Rapportons ce point H au centre du cercle cir-
conscrit. D'après ce qui a été exposé au n" iOt, nous au-
rona

Par suite,

retatton exprimant qae CH est double de la distance du


centre R au c&té AB, on en conclut l'equipottenee re-
marquable
(3)j~ RH~RA+RB-t-RC.
Si G est le barycentre des points A, B, C (et il est ap-
peté alors en même temps barycentre du triangle), on a,
quel que soit R,
3Rû%&?RA+RB+RC;
donc
·
RH~3Rû,
c'est-à-dire que, dans tout triangle, le barycentre est
situé au tiers de la droite qui ~a du centre du cc~~c
circonscrit au point de rencontre des trois hauteurs.
~OS. Voici une conséquence bien facile de l'équipol-
lence (3). Si à la circonférence de centre R appartient
un quatrième point D, et si l'on fait
Mt~RA+RB+M,
RL~RA~-RD+M,
RM~RD+RB+RC,
I, L, M seront les points de rencontre des hauteurs des
triangles ABD, ADC, DBC. B résulte de ces équipol-
lences que
m~Rt-RH~CD, HL~BD, HM~AO.
Par suite, la ngare HILM est égale à DCBA et sem-
blablementplacée.
i06. Les quatre points A, B, C, H sont liés entre eux
par cette propriété, que la droite qui joint deux d'entre
eux est perpendiculaire à celle qui passe par les deux
autres. Soit 0 (fig. 90) leur barycentre, c'est-à-dire (99)
soit qu'on ait
OA + OB + OC + OHt~ o.
A l'equipoHenee(3) on peat, au moyen de la regte t,
donner la forme
~OR~OA+OB+OC-OH;
par suite,
OR~HO.
Pareillement, si R~ R<,Rt sont les centres des cerctes
circonscrits à HBC, AHC, ABH, on sera
OR,~AO, OR,~BO, ORttbCO.
La figure R, Ri, R,« R. est égale à HABC et semblable-
ment placée; chaque côté de l'une de ces figures divise

R,
perpendiculairement un côté de l'autre en parties égales;
A est le centre du cercle circonscrità R~ Rjt

107. Le point 0 ci-dessus, qni se trouve déterminé


par l'équipoUence
(4) M.~RH~R6~(RA+RB+RC),
est digne de remarque. Le point milieu A" du coté BC
est donné par
RA*~(RB-t-RC);i
par suite,
OA'RA.
Donc les points A*, Bo, Co sont sur une circonférence
de centre 0 et d'un rayon égal à la moitié de celui de la
circonférence ABC.
Sur cette même circonférence A"B"C' le point A\
diamétralement opposé à A", sera le milieu de AH (puis-
0
que est le barycentredes quatre points A, B, C, H) en
effet, tequiponenee
OA'OA'RA
donne
OA' (OA OR)~T(OA +OH),
car(i06)
-OR'&OH.
OR 011.
Tout angle droit AOA, A' est incrit dans la den)i-
ctrconferencede centre 0, et, par suite, cette circonfé-
rence passe aussi par A,. Donc
Po«;' tout triangle ABC, il existe MM M-rc~e (dont le
t<yoK est la moitié de celui du c<'rc/c circonscrit) qui
coupe /eJ e~&t en leurs points milieux, et passe <!MMt
par les pieds des trois AotH~e«r~du ~f<!ng7e il divise, fH
outre, Mt deux parties ega/et ces perpendiculairesAH,
BH, CH, terminéesà ~M~' point COMMMM d'intersection.
Son cen<~ est situé CM ~M/<eM de la droite qui unit le
centre du cercle circonscrit ait point d'intersectionH
des trois A<!tM<'rHft.

i08. PnoBLEMB. Déterminer le centre P du cercle


inscrit dans le triangle ABC (~. ag).
Les triangles PAH, PBC, PCA, ayant des hauteurs
égaies, sont proportionnels à leurs bases, lesquelles sont
elles-mêmes proportionnelles aux sinus des angles oppo-
sés par suite (99), on a

(5) stnA.PA+sutB.PB+sînC.PC-~o.
Nous pourrons exprimer les relations (t), (a), (5), en
disant que le centre du eere&! circonscrit, le point de
rencontre des ~roM hauteurs et le centre du cercle in-
scrit sont let &<!r~ceK~<?~ des sommets du triangle,
<cc<M de co<~?et~H~ rc~fct~tneM~ /'ro/'o~MHMe/~
aux produits ~.f .«Mt<.t par les c<M!HMy, aux f~eMte.~
oitau.r .«f!<M des <:Kg'/M opposés
t~:s arcs BC,CA, A!) du cercle circonscritÉtant divisés
par moitié en A' B* C~, !e centre P dn een-tc inscrit t
B. 7
A'B'C' P est donc, par rapport à ce triangle, ce
qu'est H par rapport à ABC, et, par suite, la rela-
tion (3) nous donne
(6) RP RA" + RB" + &C".
Si l'on n'avait pas voulu profiter de ces faciles cons!-
derations géométriques, les formules du n° 101 nous
eussent conduit directement à l'équipollence (6), à la-
queUe on peut donner la forme

A"P~C"B''t~B"C",
C", B' A"' étant les points diamétralement opposés à
C", B~, A". Ces points, de même que C~, B' A'1
divisent aussi en parties égales les arcs AB, CA, BC, ft
l'on trois autres points P,, P,, P~, équidistants des
a
côtés du triangle ABC, et qui sont les centres des cercles
Le premier membre doit donc être equipoHent à son coH'
juguë

De la m&me manière, les deux autrps perpendiculaires


donneront

Dans ces trois équipollences, nous considérerons RP,


cj. RP, a~, comme trois !nconnaes dt<!erentes, et nous
trouverons

Il est facile de reconoaitrc que cosC est !a distance


de R 'm côté AB; nous le démontrerons en observant
que ~(e + sL- ne diCërc qu'en direction de

laquelle expression, à cause de gr.RA==gr.RB, est


double de cette distance.
Par suite, &< .tOMMe <~e~ M~o~ p des ce~e~ c<r-
coHMftt et inscrit est égale (i04) At <~etnt-~omn!e
des ~<aMCM des sommets ~M <n<!M~ <?M point de reM-
COM~ H ~M ~'ot.< ~<!«<eM~ e< 7ot ~MtaHce RP de leurs
c<'n~~< est moyennepro~o~<tOHne~e entre r e< r–
ap.
tIO. PMBt.EMB. J9~e~KM<9/' ~<t~<'eM<~S F ~K
~e'nmètM ai'uK <naHg~.
Le barycentre du côte AB est en son point milieu C'
par suite, la somme géométrique de toutes les droites
joignant un point quelconque F à tous les éléments in-
Sniment petits de ce côté, é!ëments dont !e nombre est
proportionnel à la longueurc, sera

On peut en dire autant pour les deux autres côtés


BC = a, ÇA == b; et, pour que F soit le barycentre de
t'ensembte de ces trois côtés, on devra avoir (99)

Pour rendre tout à fait directe et facile la manière


d'employer cette équipollence, il convient (au moyen de
la règle I) de rapporter tous les points à un point arbi-
traire 0; alors l'é~aipoUence (o) devient

La formule (5) du n" i08,eu raison de la propordonna-


lité des côtes a, b, c aux sinus des angles opposés, devient
(o-t-& +~<;)OP~<tOA+60B+eOC.
Par suite,
sOF + OP ~OA + OB + OC<~ 30G,
G étant !e barycentre des trois points A, B, C. Chan-
geant 0 en F, on a
(to) FP~3FG,
relation qui, combinée avec !a formule (3) du n~ iOA,
RH ~3RG, donne aussi
(tt) HP~~FR.
Par suite, dans tout triangle, le barycentreG est <!M
tiers de la droite qui ~a du barycentre F du périmètre
au centreP du cercle inscrit, et la droite menée entre
l'intersection H des trois hauteurs et le centre du cercle
inscrit est e~«~o~M<e aM double de celle menée entre
le &<!)ycen<re du pen/Ketre et le centre R du cercle ctr-
conscrit.
iH. On pourrait aussi démontrer que F est le point
milieu de la droite joignant H au centre du cercle qui
passe par les centres P~ PI, P, des cercles exinscrits au
triangle ABC. Les relations (3), (4), (io), entre les
points R, H, G, 0, P, F, permettent de les déterminer
lorsqu'onen connaît trois seulement,indépendantsentre
eux.
it2. Des relations analogues existent par rapport anx
barycentres Ft, F~, Fi des trois c&tés du triangle, lors-
qu'on affecte les éléments infiniment petits de l'un des
côtés d'un coefficient négatif. Comme an n*' 106, on
trouve que la figure FFtF~F} est semblable à la figure
PP,P<Pt; les cotés de la première sont les moitiés de
ceux de la seconde.

Exercices sur les <M/<?~ ~o/o/M~.


H3. PROBLEME. ~.f~n'Mef le produit des aires de
<~M.cpo~goMM au ?Mû)~M distances entre ~o~-
mets de /'wt ceux de l'autre.
Dans le cas de deux triangles ABC, LMN, la rè-
gle XII (S7) nous donne le prodtlit cherche au moyen
d'une équipoHence que l'ou pourrait bien construire,
mais qu'il ne serait pas facile de calculer, parce que les
termes représentent des droites non parallèles; fort heu-
reusement, elle peut se résoudre en quatre de ces binômes
qne nous avons vus (96) être réductibles à des termes,
tous d'inclinaison nulle. L'équ!poUence se convertit de
la sorte en l'équation désirée. Voici le calcul

t6ABC.LMN.A-–(ABcj.AC-cj.AB.AC)
X(LMcj.LN–cj.I.M.LN)
~.ABct.ACct.MLLN+c).AB.AC.LMc!.I.N
–ABc).AC.LMcj.M-cj.AB.ACcj.I.M.L!t
~(ABcj.LM+cj.AB.Mt)
X(ACcj.I.N-t-cj.AC.LK)
–(ABcj.LN+ej.AB.Ly)
X(ACcj.LM-i-cj.AC.LM)
(gt'AM + gr'BL gr~AL gr'BM)
X (gr'AN + gr'CL gr'AL –gr'CN)
((;r'AN + gr'BL gr' AL gr'BN)
X (g)-'AM + gr'OL gt'AL p-'CM).
Dans le développementdu dernier membre, les termes
dépendantdes côtés AB, LM se réduisent aux deux seuls
gr'AL gr'BM gt~AMgr*BL,
triangles distincts en <<Me& le polygone peut ~t~
divisé, ces masses étant situées aux centra des cercle,
eMCO~Mr/<.<à ces triangles, au lieu l'dtre aux bary-
centres de ceux-ei.
A ce point remarquable, qui n'a été, à ma connais-
sance, observepar personne,j'ai donné le nom de pseudo-
ee~n*.
H7. Supposons, par exemple, qu'un triangle ABC
soit divisé en trois triangles GBC, GCA, GAB, dont les
aires soient a, y, d'ou résulte que l'on a (100)

xGA ~-pGB-i-~GC'o;
le pseudo-centredu triangle ABC, c'est-à-dire le centre R
de son cercle circonscrit, sera aussi le pseudo-centre de
l'ensemble des trois triangles, c'est-à.dire sera le bary-
centre des centres R,,Rt, R, des cercles circonscrits à
GBC, GCA, GAB, aSectés des coefficients numériques,
ou masses, «, j3, 7; cela revient a dire qu'on aura

<tRR.+ ~RR,+'yRRj,~o.

En particulier,si G est le barycentre du triangle ABC,


R sera celui du triangle Ri R~Rt.

H8. Nous pourrons appeler mM~t&~eM~un systeMe


de droites MN, PQ, dont la somme géométrique est
nulle, et qui, par conséquent, sont équipo!)entes aux
côtésd'un polygone fermé. La somme des triangles OMN,
OPQ, qui ont un sommet commun 0 et pour bases
les c6tés d'un multilatéral, sera exprimée, d'après la
règle XII, par
~(OMcj.MN~-OPej.PQ+
(OiUcj,l\IN+OPcj, .cj,OU -ej.OP.PQ
.cj.OM.Mi):-cj.OP.PQ-).
PQ+ .l\IN -),
Pareillement, pour un autre point 0), nous aurons
4 ~(O.Mcj.MN+O.Pcj.PQ+.ej.O.M.MN-cj.O~P.PQ-
y

La différence de ces deux expressions est


~[00,(cj.MN-t-c).PQ- -cj.OO,(MN+pq.h.
valeur qui est nulle, puisque
MN + PQ -<- <~ o.
Donc t
TaÉOR&ME. Z<t MMme des aires des <n<tM~/M qui
ont pour bases les cc<e~ d'MK mu&:7a<Ma~ MN, PQ,
et un MKUKe< commun est constante, quel que soit ce
sommet; elle est dite aire du muhihtérat.
Le plus simple multilatéral est celui formé de deux
droites parallèles égales et directement opposées, c'est-
à-dire telles que
MN+PQ~o.
Son aire est la moitiéde celle a para~ëiogrammeMNPQ.

~9. THtottm:. Le produit des aires <uH po~-


goHe ABCD et d'un multilatéralMN, PQ,
est exprimé
ym&o&~tMMent, selon la convention du n" 113, par

~(AB+BC+CD+DA)(MN-t-PQ+.).
On le démontre en prenant pour aire du multilatéral
la somme des trianglesRMN,RPQ, ayant pour sommet
commun le pseudo-centreR du polygone ABCD.

120. Étant données plusieurs droites MN, PQ, si


l'on veut déterminer une droite XY telle que le multi-
tatéral MN,PQ.XYait une aire nulle, on devra tout
d'abordchoisir la grandeur et la direction de la droite RS,
de telle sorte qne l'on ait

sera satisfaite, si t'on détermine le point X de manière


que Fon ait

Le point X étant détermine de cette manière, M l'on


considère qu'un nmttHatérat d'aire nulle peut repretenter
un système de forces en équilibre (~), on voit que, M les
PQ,
yorcM MN, <OMmeM< <MM
Je leurs points J'~p/tc<ttton M, P,
même angle <tM/oMr
~Mr few~-
MMte YX to!<rKe e~e-mFme <.?'KM <!H~e e~af aMtOMf
<«n pot'nt X.

(*'i H ftcMe.en effet, de voir que, ~U'aire est nulle, tneomtne '&
<Mt
momentsest nulle par rapport it un point quelconque, de sorte que
toutes les conditient d'cqaiHbre sont remplies.
(A'o~ da T'f<!<h«M~.)
St U/, MM', NN' sont df< droites égales et pafntMtet aux côtés BC,
ÇA, AB d'un triangle, les deux triangles LMX, t/M'N' taront mcme
barycentre; c'est une conséquence!mmédiat<* de ce qui précède.
2. SoientABC <m <rMa~,0 N<M<M( yac/toN~Mf.~t /'f<)) m~M Lt.'A AO,
MM'A BO, ti?i' CO, « yt<'<M< appelle G /< 4ar~-cf~~<' da ~/<t~<' AM~
(r, celui <& triangle LMN, G', ~e< du triangle L'M' K', /<Kre OCC, (~
<f) a «<t ~«tfa/Mop'amMtt.

)t est atté d'étendre ce théorème à un système d'nn nombre de points


quelconque, et même de t'etabiir dans t'espace,ainsi que Je précèdent.
Si U/ANAO, on aura G,G~==HGO. Si le point arbitraire 0
coincidc avec le barycentre G, les dent points G,, G', comcideront. Il est
aisé de voir qu'alors les droites LL', MM', NK' forment un multilatéral
de trois totës, correspondantà un triangle semblable à AHC.
3. Soient ABC un triangle, 0 un point tjmc~eonjrtt'G le barycentre; OM
mfne AA', BB', CC', ~~M<f<e«AM'r<'< ft < M/)<'c<<'f<m<t(<a~t à AO, BO, CO.
<
8i l'on <t~)f~ G' /< tor~tfatre tn<t'A' A'B* C', les </w«~<)<nM 0,
G, G' /!<r)!MfOH< un <Wa«~e rectangle MtwMe.

Si les Mj~M A'AO, étaient égaux nn anale K au lieu d'être


&
droits, le triangle G'GO <er<!t encore f~oM~te, mais t'«t)(;)e G serait
egaHt:!Ct, en général
Si l'on forme ~M triangles OAA', OBB', OCC' «-mMat~ <'o<fc eux, le
trt<t<t~A* OCG' sera ~MK<M/f A f<<!CKN drs /jr<'<v'</f«t.

4. 1.a propriété da n" 2 pt'Mt recevoir eneote une extension aasM iote-
te~MMe:t
.~MfMt
A, B,C, M;) ~) .tffmf </e ~K'tnM de t~t c/-<f G
A', B', C'(.. «a~ttfme t<r/'m'N<t (<'« 'Mf'me nombre, de t<tt~cf/«r< G'i
U.MH',tiS' une t<'r« de droites M~M<'«(W))«o< ~a~mB<M<« &
AA'.ttB'.CC'
G,
G~
A* tar~M))<r<da ~ttn<e des ~M'xt! L,
/e ht~ycmffe du ~«me ~« points M', t.
?,!(,
y,
tarare GG'&~C, sera un ~-a~/ogr<U!t)M.
Car LL' A AA' peut t'~erire

A" A,
a. ~otmt
A, un ~tt~e
de 0 ~)oMM ta~ *n /)<<m.
G & ta)y«-)t~<-e <<< <oM CM /X)t'))M{
G- eettH de «t
potHM, m'M'a~ le )*oMt A,.
2~~aM G, &&, et< A'M)M<AAt')ra<A A, A:A,; &c««f<* A
Kmt'Kta~e «t G, « fapfto't A* ~')Kt7«M<&

Exercices sur quelques questions <A) Gcome~ne


~MpefteuM.
Les doubles rapports qui forment les deux termes du
premier membre de cette équ!po!Ience sont appelés par
M. Chasles rapporta aft~<!rwon~<«M, pourvu que, CM
outre, les quatre points A, B, C, P soient pn ligne droite;
mais, d'après le principe général (24) qui s'applique à
la méthode des équ!poUences, toute propriété de points
en ligne droite s'étend aux points d'un plan. Kous pré-
senterons quelquesexemples se rapportantà cette théorie.

122. Je démontrerai tout d'abord une fbnmtle très.


facile à retenir de mémoire, laquelle comprend, comme
cas particuliers, un grand nombre d'autres données par
Mcebios,Chastes, etc. On propose d'exprimer un double
nR.FG
OE, FG
d bl rapports An.
d doubles
AB.CD
CD
rapport au moyen des
AB.CE AB.CF AB.C&
CB~Ë' CB~F' CB~G' danslesquels les 1~ points
quatre P°"
du premiersont rapportés à tt ois points constants A, B, C.
Nous représenterons par d, e, f, g ces derniers doubles
rapports.
On remarquera quenous ne suivons pas ici laconven-

tant à indiquer par les Icttrfsd,


tion, toujours adoptée par nous jusqu'à présent, consis-
des rapports numé-
riques tout au contraire, chacune de ces lettres pourra
exprimer un nombre multiplié par une puissance quel-
conque du ramun.
Au moyen du théorème dt~a cité (29), on a
La même démonstration peut s'étendre à des rapports
plus compliqués, de forme analogue au précédent, et que

C'
nous appellerons rapport multiples. Donc
Connaissant tous les doubles
.J z-l rapports p–.Tt'
m ~t~
L-o.AU
..1
tout autre rapport multiple sera <?e<MtM/Me par MMeybr'
mule analogue à

Si, JaM le rapport que Foii veut exprimer au moyen


des doubles rapports d, e, entrait quelqu'un des
points A, B, C, la même formule subsisterait, pourvu
qu'on fit la remarque que, évidemment, ou a
C est la formule au moyen de laquelle M. Chasles
{GeonM<rM ~M/Mwe, §33) exprime le rapport anhat-
monique des points A, E, B, Dau moyen d'un cinquième
point C.
<23. Soient pris arbitrairement les points A, B, C,
D, et arbitrairement aussi les trois points A', B', C',

premiers. On détermine les points D',


que
E'
que nous considérons comme correspondant aux trois
de manière

Tant rapport multiple entre les points A, B, C, D,


sera éqnipo!!ent au rapport tormé par les points corres-
pondants A', B~, C', D~ c'est nne conséquence Immé-
diate du théorème du n" <22.

i24. Si au premier système de points cottsidëré ap-


partient nn point J situé n une distance infinie, on aura,
quelle que soit la direction des droites tracées vers ce
point,

SembtaMement, le point 1 du premier système,qui cor-


respond à tout point I' situé à une distance infinie et
considéré comme appartenant au second, est donne par

divisant l'une par t'au'rc cet deux ëquipoitencM. on


obtient
(3) t~A'.&.ÏC.J'<
Tout ce que nom avons trouvé pour A, C peut se té-
péter pour deux autres points. Ainsi /M droites qui, de
deux points J~, cone<poM<AtH< dans chaque ~~ewe
des points à <'M/?M< de l'autre, ~on< a&OM~r deux
points correspondants, ont entre elles un produit coM-
!<<tMt en g'r<tndet<r comme ett direction.

125. Les Jeux figures inverses étant situées sur le


même plan, nous pourrons chercher le point R qui coïn-
cide avec soit propre correspondant E'. Nous emploie-
rons, dans ce but, i'équipoUenee

Ponr extraire plus facilt'ment la racine du second


membre, nous supposerons que 0' soit, dans !a seconde
figure, !e point qui correspond à 0 considéré comm't
appartenantà ta première, si bien (t2t) que

Donc <~ y<t ~eM~E~OtH~f E, F <yMt, dans ~t<jE/?~UM.t


/nfeM<°. c<MMCfWeH<avec ~Mf~ pro/~re~ corn'.t~oM~ntt.
La droite FOE est bissectrice f/c l'angle J'OO', et /et
rlroites OE FO ~oKt MMveMne~ ~ropo~MnM<MeM<r<*
()J',0(V.
Ces conclusions sont identiques avec celles qui exis-
tent pour des points situés sur une même ligne droite
(CttASLES, C<'OMt<'<W;~M/)M'<fMr<§ ~5t).
Si les points L, L, sont déterminas par t'éqmpoHence

nous verrons plus iom que E, F sont les loyers de l'ellipse


ayant pour diamètres coajuguëa IOJ', LOL..
126. Connaissant les trois couples de points corres-
pondants A, B, C< A', R', C', les centres d'inversion t, J'
seront dëternnnes par les equtpoUenccs

lesquelles deviennent plus simples si Fon cannait les


poiuts E, F se correspondant à eux-mêmes,puisque alors
on a

i27. Si l'on points E, F (dont chacun


<'ot)siflè)c les
M <'orrMpOMd à ïui.m~mc), il y aura, pour tout couple
'te points correspondant;constance du double rapport
puisque,.en ajoutant la première avec la seconde mul-
tipliée par FE, on obtient une equipoUeace identique.
La relation (8) peut s'exprimer en disant que E est,
par rapport l'origine F, le centre harmonique des
points A, A', aiïectésdes eoeiEcients ~t, t. Dans cet énoncé,
doit être regardé d'une façon générale comme imagi-
naire. On a aussi

A'où il résulte que A' est, par rapport à l'origine A, le


centre harmonique des points F, E, affectés des coeffi-
cients~, t.

128. L'imaginaire s'exprime très-facitemeHt au


moyen des centres d'inversion I, J'. Il suffit, en etïet, de
faire tendre vers l'infini l'un des points A, A', pour que
la relation (7) donne

c'est-À-dire (99) que J' est le barycentre des points F, E


a<!ectés des coefScients t.

129. Dans le cas particulier on

les points I. J' n'existent plus, et les deux figures, au lieu


d'être inverses, sont ~cM~~aMM, le point E ci-dessus,
qui coïncide arec son propre correspondant, est seul, et
se trouve détermine par

Nous t'avons déjà trouvé, au n" 40, désigné par la lettre t.

130. Quand deux ugures inverses ont leurs centres


d'inversion coïncidant eu un seul point I, il nous suffit,
pour le trouver, d'avoir deux couples de points corres-
pondants A, A', B, B'. En effet, de

Ceci exprime que le quadri!atère EAFA', outre qu'il


est inscriptible dans un cercle, a le produit de deux côtés
opposés égal an produit des deux autres. Je l'appelle
quadrilatère A<!rmoH/~«e, parce qu'il est par rapport à
un plan ce que sont par rapport à une droite deux cou-
ptcs de points conjugues harmoniques.Ainsi, par la con-
struction des équipoUences (t), (a), on trouve les deux
points E, F, qui forment un tjuadriiattre harmonique,
aussi bien avec A, A' qu'avec H, B'.

131. Dans le cas ci-dessus d'un seul centre d'inver-


sion t, si au point A de la première figure correspond le
point A' de la seconde, et que l'on considère ce point A'
comme appartenant à la première figure, it est évident
qu'à ce point correspondra le point A dans la seconde
figure. On aura, par suite ~23),

et d<*ux autres étjuipoUcnces analogues.


~ous avons <!qa parlé au n'* 42 de ces relations simul-
tances entre six points d'un plan. En nu(r<' <)u point 1,
nous avons les deux points E, F, qui forment les trois
quadrilatères harmoniques EAFA', F.nFH'. ECFC'.

t32. Je pourras ctfndre bcauct'ap plus ces apptics-*


t!ons de la méthode des éqtnpoUcncM: mais ce que j'ai
dit me parait suffisant pour faire connaître les avantages
qu'elle présente en comparaison de J'application ordi-
naire de l'Algèbre à la Géométrie. Il est d'ailleurs évi-
dent que, par cette dernière méthode, on ne traite aucune
question qui ne puisse aussi être traitée avec le secours
du calcul des éqnipoHences; par exemple, lorsqu'on rap-
porte un point M à deux axes coordonnés passant par
l'origine 0 et qu'on le détermine au moyen des coor-
données ;c, y, c'est comme si l'on posait

Kétant l'angle des deux axes coordonnés.


La méthode des équipollences, outre les avantages ré-
sultant des artifices qui lui sont propres, présente aussi
celui de déterminer les positions respectives des éléments
d'une figure, sans donner lieu à aucune chance d'erreur,
parce qu'il n'est nécessaire d'avoir aucune figure sous les
yeux, et que tout s'exécute au moyen d'un algorithme
connu et setou des règles fixes.

QUATRIEME PARTIE.

APPUCATtOKS DIVERSES A Ï.A THÉORt)! OES Ct)t;HBE!

Fre/M/Ma<ff~.

i33. En passant à l'étude des courbes, nous aurons


encore occasion de reconnaître les avantage'! de nctt't'
méthode. Si nous voulons rapporter les points d'ntx'
courbe à des coordonnées orthogonales, nous pourront.
poser
et imaginer que les deux variables rée)!es ~c, soient
liées entre elles par une équation.
Mais il convient de considérer la question à un point
de vue plus générât nous traiteronsainsi en même temps
et des coordonnées paraHè!cs et des coordonnéespolaires
et des autres systèmes qui paraitront s'appliquer le mieux
à chaque circonstance spéciale.
Supposant que 0 soit un point fixe, si 0\t était donné
par une équipoticnce sans aucune variable, le point M
serait entièrement déterminé; mais si,dans cette équipol-
lence entre une variable t. pouvant recevoir tontes les
valeurs réelles de à -)- oo à chaque valeur de t
correspondait un point différent M, tous ces points con-
stitueraientun lieu géométrique on une ligne donc l'ex-
pression générale d'une ligne droite ou courbe est

Dans la fonction~, entrerontdeuxou plusieurs droites


connues de grandeur et de position, et pourra entrer aussi
le ramun. Dans les cas spéciaux où la forme de la fonc-
tion est

en admettant que .r, ou z, « soient des fon<Hons


reeUes de t, la courbe sera rapportée aux coordonnées
orthogonalesou aux coordonnées polaires.

t3~. Imaginant que t stot le temps, )'cqu!pol!ence pre-


cédente

exprinM; te mouvementd'un point le long d nnc courbe


dptcrmtncc et suivant une loi déterminée, si bien qne-
}t:)r h's mêmes t'a!<'uts; nnKS étudierons en m~me tc~nps
les diverses sortes de mouvements. La science du mouve-
ment 'e<~<Hna<<~Me d Ampère) considérée comme un (ait,
sans se préoccuper des causes, tend toujours à s'associer
de plus en plus à la science de l'étendue. Du reste, nous
pourrons faire abstraction de cette considération, et exa-
miner une courbe indépendamment du mouvement d'un
point générateur.

i 35. Nous rësoadrons les proMonci retatifs aux coat-bes


en employant la forme générale
OM'~t'ft),
sans attribuer à cette <ot)ction une forme plutôt qu'une
autre. Nous emploierons pour cet objet un calcul tout à
fait semblable au calcul algébrique, sans qu'il soit aucu-
nentent nécessaire de recourir aux fousideratioMde la
Géométrie iuSoitésitnate, on à celles, peut-être plus ri-
goureuses et certainement plus pénibles, que iem' ont
substituées quelques mathéntatit'ieus plus &<tng'M~<'J
que Lagrange lui-même.
Avant d'aborder les généralités, j'espère donner plus
de c!arté à mon exposition, en m'occupant df quelques
cas particuliers.
f~a&o&
i36. Cherchons les propriétés de la courbe exprimée
par )'éqn!pol!encc
(i) OM~~OA+/OB,
où OA, OB (/ 3o) sont deux droites déterminées no')
parallèles, et ou t est la variabte rëc!!e.
Faisant == o, nous voyons que la courbe passe par le
point 0: faisant /==±ae on s'aperçoit (}ue)a<'outbt' a
deux branches infinies, lesquelles tendent toujours de
plus en plus à détenu' ptn'aUètM à la droite OA (puisque
< == ao rend <OB nég)igeab!e relativement à <*OA). Ces

branches ~ont pas d'asymptotes, puisque toute droite


parallèle à OA est coupée par l'une d'elles (~).
La courbe est appelée parabole.

~37. Si le pn!ntM,dc la courbe correspond à <+M,


on a

Si M diminne indéiïnunent, MMt a pour limite une


(trotte qui est dite f<tMg'< à la courbe. La direction de
M~î, est la n~tue que cette de

dont la imntc, torsquc l'on fait tt!mmucrM tadeHnitnent.


est

(') En effet, !-) xne droite jMmUHf il OA coupe MB en tt. H MHtt <)<

pft'Mdn* <==j, pour «tnir )'utte)'«'cttcN.


\f«f~<«;</K«f)<
On voit ainsi qu'au point 0, correspondantà = u, la
courbe est tangente à 0!}.

i38. Pour trouver !e point S oit la tangente MT ren-


contre OA, nous observeronsque
OS~OM+MS
devra être parallèle a OA (en appelant aussi ;'<Mf/M
deux droites superposées)
point S appartient à la droite QA.
f
(lui exprime ( t) que le

Semblablement, MS devra être parallèle à la droite


MT~atOA-r-OB;
donc, avant
OM~~OA-+.~OB,
on voit d'un coup d'oeil nue, pour que dans l'expression
de OS n'entre pas la droite OB, on doit avoir
OS~OM–<)!T%&OA.
La droite OM est la somme gcom~triquc d~

OP~OA, P~<&OB;
par suite
(3; SO~Ot'.
propriété connue de la tangente à la pa)'abo)<
~39. Y~irant MG, qui forme avec la tangente MT un
angle pga! a Finfiinaison de .MT sur OA, une portion
de AIG sera exprimée (i(i) j'ar
M&(MT!' OA 4~'OA -<- ~OB + ,?(0! OA

et l'on aura
OG OM -}- !(T.

Si F est le point df la droite MG correspondant il


~==–~nna a
f44, OF~-OB/~OA,
qui est indépendant de t; par suite, dans la parabole, il
existe un pointF (foyer), tel que chaque rayon vecteur FM
forme avec la tangente en M un angteegai à rindinaison
de cette tangente snr le diamètre OA.

iit). Si un poittt pesant est lancé dans le vide, son


mouitement se trouve expruné par re(j))!poUem'e
OM~'t'OA+fOB.
La vitesse correspondante d'un tel mouvement est
donnée en grandeur et en direction par l'expression
MT%~3~0A + OB,
qui t'st ta (tethet-de OM par rapport au temps t. Laçai-
ent: du paragraphe précédentdonneut
FM%b(MT/OA.
Cette équipollence signifie que la vitesse d'un point
pMant est proporttonneHea la racine Mrreedc sa distance
au foyer.

ttt. La droite
(5) NM-~OB+(OB,aOA
fait a~ ce la tangente
MT~~OA-t-OB
un angle égal à celui que forme OB avec OA (16).
Ayant PM <OH, on a aussi
(6) PN~-(OB)':20A~OF,
< 'cst-à-du e que. en menant du pied P de ordonnée une
droite équipoHente à la constante 20F, on obtient un
point de la droite M~ ci-dessus.Si t'angle AOB est droit,
cela nous donne la propriété connue de la sous-nor-
mate P.
14* En changeantForigine 0, nous pouvons tout ra-
mener au cas où l'angle AOB est droite ce qui rend les
calculsplus simples. Si, en clfet, C est nu point de la pa-
rabole, de telle sorte que
OC~e'OA-t-fOB,
nous aurons
CM~f–e')OA-t-)OB
~–e)'OA-)-'<–fj(2<-OA+-OB),
equipotteuce de même forme que
OM-~OA + <OB,
ce que l'on reconnah évidemment en changeant t–c en
<,et teOA-t-OB en CB. I! sera toujours possible de
donner à c une valeur telle que arOA+OB soit per-
pendiculaire à OA.
Changeant t en at, nous pouvonsen outre rendre égales
les deux droites qui sont muhipliées par tl et par h et,
les prenant pour unité de longueur, on peut donner à
FequipoUenee de la parabole la forme plus simple

(7) CH~f'-t-
Dans ce cas, le foyer est donne par
f:F~):4.
la tangente en M par
(8~ ~r'
t't la normaie par
9) MK~ (~.3,
FiC. 3t.

tt3. Un point RqueIconqucdeJanormale est donné parr


CR CM -T- MX f -+- /j + (t 9.
Pour que ce point R soit le point d'mtosrction de la
))0~)~~a~e M~' avt'c t-elle infiniment voisine, il faut que le
point R ne change pas lorsqu'on donne a t un accroisse-
Mtent inHnunent petit M, d où résutt'* pour p un accrois-
sement correspondant cr. Selon les principes du Calcul
différentiel, cela s'cxpnm': par ~CB<~ o. ou
(-~f-t-y–a~~)M–(t– 2t~ n"~0.
Séparant la partie mttttipliee par le ramnn, cette équi-
poUencc donne les deux équations
-<- 0==0,
?.fM
(t x~~o' '~fe! ==n.
On en déduit
2~=:~<)-t;
par suite l'équipollence
(to) CR~+-3~–4<\
cstccUc df la dctt'!opp€t: de la pat'ahutc.
144. Le rayon de courbure est donc exprimé en gran
deuret en direction par

La droite MJ\, étant la somme géométriquede deux


droites perpendiculaires, a pour longueur ~f +~t';
par suite le rayen de courbure MR est proportionnt'! an
cube de la normale MN, terminée a !'axedf la parabo!e.
Si ML<~MR, c'est-à~lire si L est le milieu de MR,
ayantCF~ ont aura

Donc ie rayon de courbure est double de la portion ML


de la normale qui est hypoténuse dn triangle MPL, rec-
tangle au foyer F. Si l'on prend sur le prolongement du
rayon RM la longueur MK. LM, en a

et par suite le point K appartient à la directrice DK de la


parabole.
jE'/A/Mf.

i45. L'ellipse est exprimée par t'ëqnipoHcm't'

pourra que les quantités recHes x, y satisfassent A l'é-


quation
que l'on détermine en faisant la somme géométrique de
OM et d'une droite parallèle à MT telle que le terme con-
tenant OB disparaisse. De là

c'est-à-dire si l'on forme le triangle BOE directement


semblable à AOB.
t! en r~su!te en outre
PN~ON–OP~-eOE,
et le triangle OPN est homothetiqne au triangle constant
A,OE (ayant pris A, 0 OA).
Quand OA, OB sont les axes, MN devient !a normale,
et elle coupe dans un rapport constant l'abscisse OP.
<47. Si

ces droites OC, OD, dont chacune est parallèle (t45) à


la tan~pnte menée par l'extrémité de l'autre, sont deux
dem)-<iia)nÈtre&eottjagMësde t'cHipse.
En effet, on déduit des équipollences (6)
OAtb<-OC-<<OD, OB~MC-t-cOD,
et, substituant,
OM~(e.r+<~)OC+(c~–<)OD,
équipollencede la même forme que
OM <~cos<OA + smtOB,

car il est facile de vérifier que l'on a


(c.e-t-~)'-t-(e~–<te)'=t.
La première expression de la règle XII (S?) nous
montre immédiatementque les aires des triangles OCD,
OAB sont égales entre elles.

148. Entre deux demi-diamètres conjugués a lieu


(147) l'équipollence
(OC)'+ (OD)'<~ (OA)' + (OB)';
par suite, en posant
(7) (OA)'+(OB)~(OP)',
nous détermineronsdeux points indépendants du choix
des diamètres. Ces points remarquables F, F, sont les
foyers de l'ellipse.
L'éqaipoUence
(OA)'~(OF -OB) (0F + OB),
laquelle, au moyen de 0F ~–OFt, et en vertu de la
règle I, se transforme en
(OA)~-BP.BF,,
nous montreque en un point quelconque B de ~'e~~e,
les <fe«.e ra~oM~ u<'e<aM~ BF, BFt /tMwen< des ang/M
égaux <tf~<: la ~Kg'ett<e à la courbe, et leur produit e~
égal au carré du demi-diamètre OA parallèle à cette
ta~ente.
i49. Le problème consistant à trouver les foyers d'une
ellipse, étant donnés deux demi-diamètres conjugués, est
directement résolu par l'équipollence (y). On peut la
construire de plusieurs manières ayant déterminé la
droite OE (146), on a

par :nite, t'exceotncité OF sera moyenne pMportion-


neHe entre OA et AiE, et paraUèle à la Mssectncc de
FangieOA.E.
Obsenrant également que

il saSra de mener BK, BKt perpendiculaires et égales


au demi-diamètre OA, et l'on aura

Donc l'excentricité est aussi moyenne proportionnelle


entre OK, OKt, et bissectrice de l'angle de ces denx
droites.

Or x –y puisque ;K* -)- j~* i exprime une droite


==
égale à I'tin!té; par suite, LM est égale à OA.
Onpro!<M)geLMjasquà sa rencontre avccOA en t; il
faudra doncjoindre à
nHeparatMeà à

telle que 01 ait la m&tne direction que OA, c'c~t-a-dhe


t{ue OH; et comme HK, BK ont la même direction, il
en résulte que Lï s'obtiendra en multipit&nt LM par le
rapport numérique HK BK, en sorte que

Par suite Fe&~e est décrite par le point M <&! ~t


droite IL de &)Kg«ew constante, qui se M<e«~ <«n? les
~<<e~<.EM OA, OK.

i3t. Dans le mouvement exprimé par l'équipoUeMe

la vitesse est donnée en grandeur et en direction par la


première dérivée par rapport ait temps t

La seconde dérivée est

Cette expression, ~tant ta dérivée de la vitesse, peutette


appetce Facce/eMt/oM </« MOMfefneMf (*), elle égate,

Nous tmdui~un~ par accélération te mot !taHen tHfAajt'onf. peut-


ftre plus ctprMsif, fn ce qu'il n'iRtptiqtH* pas t'htée d'Hn<* <<M~)«'«Mtt'c;<
de Ttfs'M'; mais nous tenonsit n'emptoyer, autant que possible, qne des
<'ïpreM!')n'thit'n c~uttuc*! dans te tart~<g<' mathématique en rancc.
~t-f/ff ~'r~MfffHf.~
en grandeur et en direction, ce qu'on nomme la ~WM
accc/MM~ce. La précédente equ!po!)enc<' nous montre
que t'accé!erat!on d)i mouvement est exprimée par !e
dem!-diametre de l'ellipse, de sorte que f<: mouvetnent
est celui d'un point attiré par un centre eu raison directe
de la distance.
4S2.. En se rappelant les formntt'! du n" 92, chacun
verra que !'t~nipot!encede t'c!!tpM;(ï4a) peut s'écrire
sous la forme

Les deux termes du second membre expriment deux


mometucnts t-ircutaires de rayons ~OK, ~OK;, exécu-
tés avec des vitesses égales, mais de sens contraires,
comme l'indique l'opposition de signe des exposants de
<
< par suite, l'ellipse p<'ut être décritt' par !a com-
position de deux mouvements citcutait't's. Il eu rcsu!t<'
qu'elle est une h~pocy<cïde.

AMMTtOX nt TttAntTTELR At t.):


~eA- de /'A)~frto/<
En suivant pas à pas l'exposié précèdent des prnpt-if'tes d<' )'e))i)<M't't
en employant la nnt~tion f.i cnmm<'<)c des fonflions h;')!<')-)'")it)Mfs, i)
<t facile t!*t'tat)Ur'~Mctqu<'s-Hn<'a des principales ptoprh'h'i' d'' t*h\pt't-
hote r'est ec que ~oos allons hire rapidement. !.<* tfftcn)' MMt:) <.i))x
('fine dans ce qui va suivre les analogies et les ditfer~tx'M ont~ JM dcM
eonrhM.
~n</)<t//f~f<'~<. /'A~)<)/< t.'h\'perbc)p pot cxprimt'c )mt- r<-qui-
poU~tr~
x et ), quantité* tëcHee, étant Hem par la relation
~) ~=t, 8,
ce que t'en peut taire en paMnt -t = eh t, == ah t. On voit <an* peine que
Fis. 32 t'<

OA, OB aont deux demt-diantetre~eonjaguë~. et que OB est le detnwMt-


métre imzgimtre.
ï*<t<!g)'M<. La direction de la tangente ea M est fournie par
<&-OA-t-<~OB,
<& et < éMnt tM< par la reMon, dériree de (a
j-A- –~<~ = o.
Cela donne
(3) MTA~-OA+.cOB.
re)tt!on qu'on <mr<tit aussi en dertTMt par rapport h t reqntpotten<e
OM A cht.OA-t-thf.OB.
Cette tangente rencontre OA en an potnt S que l'on détermine, en
faisant qne OS A OM -+- MT ne renferme pM de terme en OB. Ceh)
donne
~=-
et
ns&OA.
x
Si P est )e pied de t'ordonnée MP, on a donc

OP.OS A (OA)'.
Pro~rMt~ <A' /a ~nM't~ M~i/brmM< aMe MT Mn «)~/<' << <4 AOB.
La drette Mtt A MT. <? OA A OB + OB i
OA forme Mec la txn-
)!<*nte t'anete conttxnt AOR. Soit K' M A MN. t) Tiendra
(5~ OM-~i'MAOX'A OA–.f(OB~OA ~)-OA–~OEA''EA.
ri )'on fnrmc te trion);)': ROK ')ir<'<'tFt))<;nt !:t'n))').)h)f « .\OK.
<tnaanss<
P~&t~OPAx EO,
et les deux triangles OPN', AGE sont hc.mothéMquM.
Si OA, OB sont les axes, NMN' eslla normale, elle coupe dans un
rapport constant t'abKttM OP.
DKMM~<~«M</tf~w&, tt/or~nKt <f'~po/<un<e<. Si l'on a

Hotte eu «M point quelconquede < *A) ~<<


la <tM~<*of<' Mt t/<tft~
<nc<* <& /'<m~< <&.< deux rn) ont Tw~MM, M &' ~nx~m7 <
c~K~ft f«
égal aa carré </K A-mt-~m~tar~/f~ /a
Mx~n~.
Trouver les /OTfr~, <'«aN<tt~Mjt< deux diam;tres fna/M~n~. (:e ;)ro-
bléme est rësolu par )'ëqtttpo))ence (~), qu'on peut écrire

(OF)'AOA[OA-(OB~:OA;AOA(OA-CE) AOA.EA.
c't'st-i<-<)irpqn<' !'<'x<ntriritc est moyfnnc pr")M'<'ti"nn('))t' <'ntr<* AO, U'.
<t
''t par!)))''))':) )a ))i-t'<'trir<' <)~ )'!)nj;)<'
t) est trés-facile de les interpréter (jéomëtriqttement,en remarquant
que ML est une paMUA)e & un <U&metM transverse, limitée à une M]f)n'
ptote,U-, et t-'M! des ptMtMexau diamètre conjugué, limitées aux
dem asymptotes, et Q Je point milieu de Mt.
/Mftty<-<e«wMmtC<!«'yaM. Dans le mouvementexprimé par

Ce mouvement est donc celui d'an point r<otu<~ par un centre fixe
'n raison de la distance.
En se reportant aux formules

Cette eoufha ~'obtient donc par la compositiondes deux mouvements


rcttitienM représentés par ~OK< ~OK.
asymptotes OK, OK,.
e'
t'et&etu<nt( suivant les

U' ptoduit de ces deux termes étant coMtant.on a la propnëtéconnna:


A- ttra<&<t des <A-MJ' coordonnées d'un point est COM<a)tf, f« <).<~m~tO<M
~«/ ~fM~J ~OHr AtVf c*<MrJoaHM.
t.<' tuteur est p~it 'te faire )a Hgat'
Cycloïde.

133. Si un mouvement rectiligne uniforme est com-


posé avec un mouvement circulaire de vitesse égale à
celle du premier, on aura, en prenant les constantes de
la manière que nous reconnaîtrons dans la suite être la
plus convenable,
(t) OM-
La courbe M peut être considérée comme engendrée
par un point d'une circonférence de rayon égal à t, qui
se meut sur cette circonférence, tandis que le centre par-
court nne droite d'inclinaison nalie. Comme la rotation
entière du point mobile est achevée lorsque <== an, il
est aisé de voir par là que la courbe est la cycloïde or-
dinaire.

184. Pour déterminer la tangente à la cycloïde, il est


nécessaire de connaître la dérivée, par rapport à t, de
t'~e* L'Algèbre des imaginaires nous enseigne que
cette dérivée est
~.e~t'.
Si l'on désirait une démonstration géométrique~ on
supposeraitque, dans le cercle exprimé par
CM~t',
t reçoive l'accroissement M. La corde correspondante
MM,, divisée par N, c'est-à-dire par la longueur dct'arc
correspondant du cercle de rayon t, donne MMf M,
dont la limite, pour m infiniment petit, sera une droite
égale à t, et perpendiculaireau rayon CM. Donc la dé-
rivée <!e CHf%b {' est ct'ttc expression ntctnc e* ntuhiptiéf
par !c rav<~n
t5S. La tangente à ta cyCloïde est donnée en direction
par ta dérivée de iéquipoUence {<), c'est-A.dire par
(t) MT~!+<
et la normale a pour direction
MN~-t-
Il en résulte
ON~-)-
et, comme OC~t(~îg 33) détermine la position va-
riable du centre C du cercle générateur, il s'ensuit que
la normale passe par J'eTEtrëmité du rayon CN per-
pendiculaire sur la base DB. On voit qu'on trouve ici
cette propriété de la cycloïde d'une manière tout à fait
Ftg. 33.

spontanée; ;!eca!ca! sera un peu moins facile, si mou~


cherchons où la tangente MT rencontre la droite NCQ.
Nous poserons, pour cela,
OQ~(-?~~OM-t-/)MT~f-t-p+(~–</)'
<y, p étant deux qnantttés réelles qdil reste à déterminer
au moyen des deux équations en lesquelles se décompose
cette éqmpoUence, si l'on sépare les parties réelle et
imaginaire
==/-+-~ -t-~cos<+ sin~,
</ -sin~t t'n!i<.
Ces équations donnentq = t, et par suite la tangente
MT coupe le cercle générateur au point Q. diamétrale-
ment opposé à N (chose évidente,du reste).

156. La dérivée de la vitesse MT est

c'est l'accélération du mouvement exprimé par l'équi-


pollence (t); en d'autres termes, !e pointM, qui se meut
sur la cycloïde selon cette loi, peut être considéré comme
attiré par une force constante vers le centre mobile C du
cercle généMtenr.

i67. Si, comme au n" 4.43, nous cherchons le point R


de Ja normaleMN, où celle-ci rencontre la normale in-
finiment voisine, nous devrons égaler à zéro la dérivée de

Mn)titt)mnt la premier** fquipoXcnce par cj. R, t:< Mconde par t< et rc-
trancbant, on obtient
\<').K.&].AR.
(Y~~f/t<7'fftf/"t'w'
auquel cas la courbe S est développée imparfaite de la
courbe M.
1S9. Comme nouvelle application de notre méthode
et de la manière très-simple d'exprimer une cycloïde,
recherchonsla trajectoire orthogonale de toutes les po-
sitions que prend la cycloïde, en se mouvant parallèle-
ment à sa base. Ces cycioïdes, en nombre inuni, sont
expriméespar
(6)J OM~T-w–
T étant le paramètre de position qui distingue l'une de
l'autre les cycloïdes égates.
L'équipoHeace(6) exprimera aussi la trajectoirecher-
chée, si t est une telle fonction de T, qu'elle indique sur
chaque cycloïde le point où celle-ci est rencontrée par !a
trajectoire. La tangente à la trajectoire sera par suite ex-
primée par la dérivée de (6), prise par rapport à t, dé-
rivée que nous désigneronspar la caractéristique(0. La
tangente (DT -f-1 -+-1* devra en outre (pour que l'on ait
une trajectoire orthogonale) être perpendiculaire à la
tangente t + 6* ( 155 ) de chaque cycloïde. Donc
(BT+t-+-6' doit être parallèle à -t-t/ c'est-à-dire
que l'expression
'~T+t~<')(–vt')*&(t+t-(~–a~y ('+-
doit être équipollente à sa conjuguée, ce qui donne
.~=-a,

–f 2~;
par conséquent, toutes les trajectoires orthogonales cher-
chées sont exprimées par
OM~f–
c'est-à-dire sont d'autres cyctoïdes égales aux premières,
et ayant leurs bases sur la droite AQP.

180. On définit géométriquement la longueur d'un


arc curviligne AM par la limite de la somme des cordes
infiniment petites (c'est-à-dire diminuant au-dessous de
toute quantité) inscrites dans cet arc par suite, la dérivée
de cette longueur sera la limite du rapport de là corde
MMt à l'accroissement correspondant de t, c'est-à-dire
sera précisément la longueur de la droite MT, donnée
par l'équipoUencc (a) du n° 186. Donc la dérivée de
J'arc de cycloïde est (52),

et, comptant l'arc à partir du point A, correspondantà


< == o, on a

i6i. On trouve (~ ) que l'aire <r du triangle mixtiligne


APM, iitn!té par l'arc AM et l'ordonnée PM, a pour dé-
rivée le double du triangle MPT, c'est-à-dire, d'après
la règle XII, que t'om a

Dans le cas que nous coMidérons,la distance du point


M à la droite OC est

Pnt&&Me< généraux.

162. Par ces quelques exemples, j'espère avoir montré


comment la méthode des équipottences s'applique à l'é-
tude des courbes, et comment celles-ci peuvent être
exprimées par des éqnipoUencesdéformes différentes des
deux suivantes

qui correspondent aux deux systèmes de coordonnées


habituellement employés en Géométrieanalytique. Ainsi
i'éqaipoHence de la cycloïde ( IS3} est certainement plus
simple que toute autre expression qu'on en puisse don-
ner, et conduit par suite plus rapidement à la résotn-
tion des problèmes.
Nous allons maintenant résoudre les principaux pro-
blèmes relatifs aux courbes, en conservant à r~quipo!-
!enceOM~<~(() (133) toute sa géneratité.
i63. PROBLEME. la dct'e~pee d'une
7'roM~er
courbe M. En prenant les dérivées par rapport à la
variable réelle t, dont OM est supposée fonction, la tan-
gente à la courbe au point M sera

Pour plus de rapidité, nous omettrons, dans les déri-


vées, le point fixe 0, et nous écrirons OM au lieu de
(BOM. Un poiutquelconquede la normaleest conséquem-
ment donné par

1étant un coefficient réel arbitraire.


La développée, étant i'envetoppe de toutes les nor-
males, sera donnée par

pourvu que soit une telle fonction de <~ que MR soit


tangente à la développée au point R; par suite, la droite

doit être parallèle à /(~M.


Multipliant par cj.M, on voit que

doit être pat'aHeic à t/.


De là, en ajoutant l'expression conjuguée, on aura

Substituant dans l'équipollence (a), on a, pour expres-


sion du rayon de courbure,

i64. Au lieu d'employer cette relation (3), il pourra


être commode de décomposer <B'M oM en ses parties
réelle et imaginaire, c'est-dtre de poser

et comme cette suppositionrend identiqueFequipoHpnce


précédente

on voitqne la valeur de A, qu'il faut substituerdans (a))


est précisément celle donnée par (4).

I6S. Appliquons la relation (3) an cas on la courbe M


est rapportée aux coordonnée: orthogonales habituelles,
c'est-à-dire où l'on a

x et y étant des fonctions de !a variable t, par rapport à


laquelle on prend les dénv~es deHgnées par !a caracté-
ristique (B.
Les valeurs de
(DM (6* (E~<
cj.(i6M~a&.e- ·
construire géométriquement. Outre MT OM, on con
struit (/?~. 34)
m- u

nous montre que U tombe au centre0 de l'ellipse.


Par suite, te centre de courbure R pourra se déterminer
en élevant les perpendiculaires MR, TV, et en menant
TR perpendiculaire à MV (*).
Dans t'hypothèse ou la courbe est engendrée par !e
mouvementd'unpoint M, t étant le temps, MT est ta vi-
tesse et MU (i3!) l'accélération du mouvement; par
suite, le rayon de courbure est égal au carré de la vitesse~
divisé par la composantenormale de I'accélérat!on.

i68. Outre les expresMons

il est bon de remarquerspéctatementla suivante

ou <~ (inclinaison de la tangente) est fonction de s, ou


bien, ce qui revient au même, où ces deux variables sont
fonctions de la variable indépendante t.
L'expression précédentedonne

i68. PMBL&MB. D~ennute-rl'ordre du contact de


deux courbes, et froMt~t' le cercle osculateur d'une

(*) On arrho évidemment à cette expression en coMidër~ntMnt corde


finie de ta courbe comme la .«ManM ~am~tn~Nede toa* les ttetMnt* !n-
liniment petits de FtM partant d'âne entremtto de cette corde pour
aboutir t'Mtre. (~'oft ~H rra~Netear.)
courbe donnée. -Supposons quctesdeuxconrbessoitMt
exprimées par

et que u soit une fonction indéterminée de t, laquelle


reçoit une valeur particutiere qui donne OM ON,
c'est-à-dire que M soit le point commun aux deux
courbes. Attribuons à t l'accroissement infiniment petit
«, et déterminons la fonction u de manière que la droite

aoit la p)m petite possible, OP étant une droite finie. Le


nombre n sera l'ordré du contact.
Pour les points non singuliers, c'est-à-dire générale-
ment, n est un nombre entier, parce qu'à l'accroisse-
ment o correspondent

Ainsi le contact est au moins du second ordre, lors-


qu'on peut satisfaire aux trois équipollences
OM~ON, C&M-=~(BN, (B'M~<D'N.

170. Prenons pour exemple la parabole


quelle que f&t la valeur réelle de(B*M. Donc le contact
entre la parabole et le cercle est du second ordre.
ITi. Si t'oa avait à comparer deux mouvementsan lieu
de deux courbes, u serait donné en fonction de t, et,
par suite, l'osculation des deux mouvements pourrait
être moindre que celle des courbes. Ainsi le mouvement
parabolique des corps pesants, exprimé par

et le mouvement circulaire uniforme, exprimé par


Par saite, l'osculation des deux mouvements est seule-
ment du premier ordre.

172. An moyen des principes établis déjà, il sera facile


de déterminer le cercle osculateur à une courbe donnée
en !nn de ses points M. Si R en est le centre, la circon-
férence de ce cercle est exprimée par t'équipottence

Pour prendre les dérivées, il faut contîdérer OR, RM


comme constantes, ce qui donne

expressions dans lesquelles on devra faire M == o, cette


valeur étant celle qui fait coïncider N avec M.
Pour que ïe contact soit dn second ordre, on devra
avoir

173. L'enveloppe de toutes les droites MS, qui forment


avec les tangentes
MT~(CM
l'angle constant a, se trouve ré<u!ter du n° <63 en posant

puis en déterminant de manière que oS soit paraHete


à cette même droite MS. On trouve ainai

relation connue entre les points S d'une développée im-


parfaite, et les points R de la développée proprement
dite.
174. PaoM.KMZ. Def~MMef/acoMr&ePpantNMs
une courbe Jonnee M, c'e~t-A-<~re a~<tM< avec elle
<OM<M les M<M~Mt~MMP coMMMMM. Le point P appar-
tenant la normale de la courbe donnée au point M, on
aura

En outre, la tangente en P, qui est déterminée en di-


rection par

doit être para!!è!e à la tangente O&M. Multipliant par


cj.OM, nous aurons

parallèle & <DMcj.(BM, c'est-à-dire d'inclinaison nulle,


et, par coMéqaent, équipollente à sa propre conjuguée
/~(BMc;.<B*M ~'(B~OMcj.OM.
n en résulte
et, revenant aux fonctions primitives,

Donc la distance des deux courbes est

c'est-à-dire de grandeur constante, et les denx courbes


sont vraimentparallèles. Avec les formules du n" 164,
on a

t7S. Ces calculs seraient devenu* plus rapides en po-


Mnt[i68,(7)1

Supposons plus généralement que la droite MP forme


avec la tangente un angle constant a, on aura

et si la tangente

doit être parallèle à (BM, on aura aussi

En remontant aux fonctions primitives, on a

c étant la constante arbitraire, et a étant égat à e*


par snite

Donc toutes les droites MP, qui sont coupées sous un


angle égal et constant par les deux courbes M, P, sont
respectivement équipoHcntcs aux rayons vecteurs d'une
spirale logarithmique(166) qui coupe ces rayons sous le
même angle.

i76. PMM.EtM. D~enKtMer développées d'une


coMf&e donnée M, c'est-à-dire trajectoiresorthogo-
nales de ses tangentes MT. AppelonsT le point de la
trajectoire cherchée, et posons

(') Ce résultat suppose l'intégration de t'é~aathm d!tMMnMe!)e


O? -t- =: o, qu'on hi<M au lecteur le M!a d'etbe<ner.
(Note du ?Tr<t<&<'Mer. )
ctdetà

H nous sera facile de démontrer que la Jevetoppante T'


a pour dévetoppéela courbe M. Nous avons en effet

par suite, la relation (4) (~64) donne, par rapport à la


tourbe T,
~==0f,
et le rayon de courbure en T est

i?8. Appliquons les formules précédentes à la déve-


loppante du cercle de rayon t

<&<=0t,
c'est-d!re qu'on peut donner à 1 éq)npo!tence la forme

Par suite, ta développante du cercle est cxpncaée par

Pour trouver la seconde développante BT, donnons à


l'equipoUeocede la première déve!oppante AM la forme

Nous aurons ainsi

Le rayon de courbure BT en T est c celui de


sa développée M est et celui de R est égal à ï.
179. Déterminer la <&'r<'ch'oK de la droite MW qui,
point M d'une courbe, <&fMe en deux par-
~<M'taM<: d'un
ttM égales la co~e tn/?M<H!eM< voisine parallèle à la
tangente en M; ~Mtw de plus la parabole ayant avec
la courbe un contact du troisième ordre. Ce problènie
est te dernier de la GéoMetWe de position. Je l'ai résolu
n"~ de mon Essai (t835), avant les solutions don-
nées par M. Transon (t84t) et par Dupin ()848).
Si N, L sont les deux points de la courbe qui corres-
pondent à t M et à t < on a
gente, MW !a direction du diamètre (t79), et y ta va
riable de laquelle dépendent les diSërents points de la
parabole. Pourqu'il y ait contact du troisième ordre
entre la courbe donnée NI et la parabole N, il faut (t69}
qu'on puisse prendre pour y une telle fonction de t, que
== o donne

+ ~-Si~-MW,
(RM '~(B~-MT
(&'M'~(&M'r+ ~(B~- -T- Û&MW,
(B'M~O'~MT + ~-0' -t- 3(6~(Ï)'~)MW,
les droites 5fT, MW étant considérées comme <hces d<u;
les seconds membres.
Par suite, se rappelant que MT~ <BM, lorsque y = o,
on devra avoir
CE~-=t,
puis
(t5) <a'M~M+MW,
étant la valeur que prend CB) torsque y == o.
Finalement
(6'M <(BM 3?MW.
Substituant, dans cette relation, la valeur de MW
donnée par (*S), on aura
(t6) ~M+3~0'M~(<B~3~(BM.
Cette équipoMence servira à déterminer q, pour en
substituer ensuite la dateur dans
MW-~y~M-t-M.
On voit donc que cette droite MW est la même que
celle du numéro précédent.

t8i. Comme première application, cherchonsla para-


bole qui a un contact du troisièmeordre avec la dévelop-
pante de cercle exprimée (178) par

Posant, pour abréger, (6? = t, c'est-à-dire prenant les


dérivées par rapport à y, d'après la relation (t~)) nous
devrons rendre réelle l'expression

Donc (/ 35), si l'on prolonge de RWt&~ORte


rayon de courbure OR = i de la développée AR, la
droite MW divisera en deux parties égales la corde de
la courbe AM parallèle à la tangente au point M et inC-
niment voisine.
Cette rotation, entre le rayon de courbure MR, celui
RO de sa développée et la direction de la droite MW,
subsiste, quelle que soit la courbe M. Si celle-ci est une
conique, MWen est un diamètre on a ainsi un'moyeo
facile de construire le rayon de courbure RO d< la déve-
loppée d'une conique.

ADDtTMK DC TRADUCTEURAU K" t81.


Pour étendre h relation entre les droites MW. MR et RO à une
courbe quelconque, supposons que l'équation en suit écrite MN< la forme
(}) du n" 168, et prenoM l'arc t peut variable indépendante.
Nous aurons
ce qui montre bien que les deux droites MR -)- et HW ont la mème
direction.

182. Une conrbe rapportée à des coordonnées paral-


lèles, soit orthogonales, soit obliques, est exprimée par
l'équipollence

Prenant les dérivées par rapport à .f, nous aurons

D'après l'équipollence (t4) dan" i79, nous devons


réduire
à être parallèle à OA + (ByOB, ce qui no petit s'ob-
teturqu ett supposantt

D'après cela, la relation (r5) donnera

181. PROBLEME. -Trouver la section conique <!)<


M/t contact du quatrième or~c avec une courbe donnée,
en na de ses points M. Considérons l'ellipse qui,
passant par le point M, a ponr centre W, etdontjedem)-
diamètre, conjugné à WM, Mt<!quipot!cDtà ladroite MT,
supposée tangente à la courbe donnée.
Cette ellipse aura pour éqoipolleoce (it5)
L'hypcrhoic décentre C est

et, posant CM~MW, on aura

Ainsi, en tenant compte des seuls termes du quatrième


ordre, nous pourrons étaMIt', pour la conique oscula-
trice, réquipoUence

le signe supérieur répondant au cas de l'ellipse, et le


signe inférieur au cas de l'hyperbole. La même equipot-
lence exprime la parabole (i80), lorsqu'on y supprime le
terme aSecté du double signe.
Les conditions du contact du quatrième ordre, entre
la courbe M et la conique (par rapport à laquelle les
points M, W, T doivent être considérés comme fixes),
s'obtiennent par dérivation, puis en faisant y ==o; si
bien que, en supposant, pour abréger, lorsque y = o,
qu'on ait

on a, pour la détermination des droites MT, MW, les


équi pollences

(*) On obtient cette forme en d'KetoppMt te* radicaux par la for-


rnule du htoùme. (.Toteth ]r«!~<-<<'<f'.)
pourvu que les quantités réelles p, q, r satisfassent i la
relation

soitparat)c!e &OM.
La valeur de q, donnée par la relation (t8), est la
même que celle donnée par la relation (t~) du n" 179;
et, par suite, la droite MWdela relation (ty) a la même
direction que cette dela relation (iS), (179).

<8S. Pour la développante de cercle (i78, i8i ), nous


avons déiâ trouvé

(* Ces r~suhttf) et eeaï qui Mhrent prertennent de calculs de dcd-


~ee&. nn peu longs pent-ttre, mais sans dMeatMs M'rh'UM'i.
(~<< t~M rf<!<<MfMttf.~
et sont faciles à construire.
488. PMBt~ME. Trouve1'l'enveloppe d'un
teme de courbes ex~nme~arOM (<, *)~ T étant «H
paramètre dont les valeurs réelles donnent toatM les
courbes du t/tt~MM. Comme chaque point de la courbe
cherchée doit se trouver sur l'une des courbes données,
il en résulte que cette même équipollencenous représen-
tera aussi la courbe cherchée, pourvu qu'on y suppose
que T est une certaine fonction de t. Or, au point M, la
tangente à la courbe correspondant une valeur déter-
minée du paramètre est donnée en direction ( i63) par
la dérivée ~<M prise par rapport à la seule variable t;
au lieu que la tangente à ta courbe exprimée par
OM~<t'(~,T),
lorsqu'on y suppose que soit une fonction de t, est
exprimée par la dérivée
~M~a,M-)-5ï<.0-,
tj&T étant la dérivée de f par rapport à t.
Pour que la seconde courbe soit l'enveloppe des pre-
mières, il faut que ces deux tangentes aient une direction
identique; par suite la droite <S,M devra être parallèle à
~.M + <B-M<ï)T, et aussiconséquemmentà (9,M. La re-
lation entre t et r s'obtiendra donc au moyen de réqui-
pollence
(ao) <t\M'A'~M,
p étant un coefficient réel indéterminé.
189.Supposonsque, dansl'équipoIIenceOM*4'(t,),
t soit le paramètre variable de courbe à courbe, et que T
soit ta variable qui, sur chaquecourbe,distingueun point
de l'autre; de cette manière, réquipollence représentera
un second système de courbes tout à fait différentdu pre-
mier. Si Fon cherche leur enveloppe, on retombera sur
la même relation (2o) par suite, les deux ~tànM< de
cottf&M représentés par OM ( ?) ont la même en-
S'eloppe.

i90. Soient OA, OB (/?g. 36) deux demi-diamètres


conjuguésd'une ellipse, de chaque point Rde laquelle on
mène les parallèles RQ, RP A OA, OB; et supposons
que l'on se propose de rechercher l'enveloppe de la droite

PQ. Cette droite est spéci6ée par un paramètre T, qui


satisfera (145) auxre!aHons

et un point quelconque M de cette droite est exprimé


(41) par

La même équipoUence, en y regardant t comme un


paramètre et t comme la variable de point à point,
exprime un système d'ellipses, ayant les deux demi-dia-
mètres conjugués t.OA, (i-
t) OB.
Ces ellipses (189) auront la même enveloppe que les
droites PQ. Dans le cas actuel, la condition (sa) devient

ce qui donne t==cos*t. Donc l'enveloppe ci-dessus est


la courbe exprimée par l'équipollence

(*) Si i'on voulait résoudre )a même problème pour t'hyptfbote,on


trouverait t'&tafp~Heneetneto~e

(A'ote~tt 7'7-<t~<«'«tt~.)
i9t. Selon mes principes pour la classification des
courbes(fo~'ie ~<'MO:re surla e&M~cattOK des cûMr&e~
du troisième ordre, Société italienne, t. XX\ ), la der-
nière éqaipollencc exprime une espèce de courbe algé-
brique rahonHe~/e (en appelant ainsi celles que j'avais
d'abord appelées eoMr&e~ algébriques ~'or~e &a~ceM*
trique). Cette courbe est du sixième ordre et de la qua-
trième classe elle peut être dite ~raCM~<<&présentant
quatre points de rebroussement,situés aux extrémités de
deux ~<Mne~'M de yMM~nM?, conjugués entre eux.
Dans le cas où OA, OB sont perpendiculaires, on a
cette tw<ete particulière, dans laquelle les diamètres de
symétrie sont perpendicn!aires entre eux; ces courbes
sont des développées d'ellipses.
Si les droites OA, OB, outre qu'elles sont perpendicu-
taires, sont de plus égales, la courbe est de cette forme
particulière qu'on peut appeler <é<MCMtp~e Megtt/~re.
Dans ce cas, elle est en Ht&tne temps l'enveloppe de la
droite PQ de longueur constante qui se meut à l'intérieur
de l'angle droit AOB, et celle des eUipses concentriques
dont la somme des axes est constante. Son équipoMence
(eu posant gr. OA -t- gr.OB == t) est
OM cos'r -t- s!n'T.
~~(<'+t~(~–t-~)*
~T'+-r' v

Elle peut être conséqaemment engendrée par la com-


position de deux mouvementsde rotation, de rayons
et avec une égale vitesse absolue c'est donc une hypo-
cycloïde ordinaire.

i93. PMBt.EME. ~M!M~' trajectoires obliques


des ellipses concentriques et co't/bca~. D'après oae
propriété connue de l'ellipse (i48)~ ce problème se ré-
duit à cet autre Trouver la courbe M dont la tangente
a une inclinaison égale à la demi-somme des inclinaisons
des deux rayons vecteurs CM, FM, plus un angle con-
stant.Ce probiemeapeut-ôtreétë reso!u,pour!a prcntiere
fois, dans mon Essai (1835), en donnant un plus grand
caractère de génera!ité à un proLtèine réputé difficile par
Euler (J7eM<M'rM de /c<!de~e de ~a<H<-Fef<&OM~,
t8-~6,t.X).
La condition du probtème

En raison de ce qu'il y a d'arbitraire dans la manière


de faire entrer la variable t dans la fonction OM, nous
pourrons donner à p une valeur réelle qui simplifie les
formules. Posons
il. Dfe/o~MMe <<MMeoarte~ So!eet M une courbe plane, N sa
dëte)npp«nte. L'équipolleneo de cette dernière sera OX A CM y <

pourvu que la quantité reelle y satisfasse & la relation

<93. Cherchons directement les trajectoires obliques


des elUpses confocales. Nous exprimerons ces ellipses au
moyen de l'équipollence (152)

e% e"* étant deux quantités réelles constantes, dont on


fait ie produit égal à t, parce que l'excentricité est
CF~s.
T est donc un paramètre qui varie d'une eUtpse à l'autre.
On peut noter incidemment que, si l'on supposait inver-
sement r variable de point à point, et t paramètre con-
stant pour chaque courbe, la même équipollence (2)
exprimerait la série des hyperboles ayant pour foyers
F,O.
La tangente à l'ellipse est donnée par

et l'équipollence (a) exprimera aussi (188) la trajectoire


cherchée, si J'on suppose que ?, au tien d'un paramètre
constant, soit une fonction convenable de <. Dans cette
hypothèse, la tangente à la trajectoire sera donnée par

D'après la condition des trajectoires obliques, la dif!e-


rence des inclinaisons de (3), (4) devant être constante,
nous aurons, en enlevant le facteur commun e~e'"t"
Ainsi la relation (2) devient celle (:) dn B" 192.

194. rndtquons quelques proprictM de la courbe trou-


vée. L'équipollence (t) se décompose dans les deux sui-
vantes

lesquelles expriment que M décrit autour du point P une


spirale logarithmique,en même temps que P en décrit
une autre autour de C, les deux mouvements étant liés
entre eux par l'équipollence

Ainsi notre courbe est, par rapport à la spirale loga-


nthtntqac, ce qu'est l'ellipse, considérée comme hypo.
cycloïde (152) par rapport au cercle.
{9S. Si nous posons

le point M est au milieu de la droite K,K. La tangente


en M à notre courbe forme avec MK l'angle a. En effet,
en prenant, pour abréger, les dérivées par rapport à la
vanaHe indépendante
En outre

Donc, d'après FëqmpoUencc (~) du n° iG4, nous pt~-


serons

et le rayon de courbure sera donné par

Non5 pourrons construire ces deux équipollences e!t

menant !a droite MQ ayant sur MC l'inclinaison a -i- "<


puis en élevant KQ perpendiculaire à MK; de sorte que,
en comparant la relation

Il en résulte quele triangleMQR sera directement sem-


MaMeàMCK.
Le rayon vecteur issu du foyer 0 est
est donc de la même forme que CM, en outre (82) on a

et semblablement

Donc les deux variables et t, qui sont tiées entre elles


(193) par une équation du premier degré, dépendent,
l'une de la a somme: et l'autre de la dUÏerencedes deux
rayons vecteurs.
ffl
APPENDICE.

EXERCICES DtVEns.
7~o<t'w courbe dont la tangente <M an point ~a<M/«e M
a e~ef~f/M~~O/tégale aux </<'M/ da ~/0<! tX'fMa)' OU.
La condition du problème est immédiatementexprunée par
fa relation

te signe indignant sentement !c paraHéHsmc; et, pour en


<=~
Jédmre une equipoMence,itfaut donner & Fan des membres un
multiplicateur convenable.
En raison de la possibilité de changer la variable d'une ma-
nMre quelconque, nous ponvoM supposer

et, intégrant cette éqnipoHence de ta même manière qu'une


équation, nous aurons

Si à la constante c nous donnons une valeur réelle, notre


éqttipollence exprimera seulement une séné infinie de points
en ligne droite. Supposons, au contraire, c-~<! + A~. Faisant
l'observation ordinaire sur le changement arbitraire de la va-
riable, nous vefMM qne l'équipollence la plus générale est

OA et OB étant respectivementéquipollents à t' et


Elle représente une courbe da troisième ordre, comprise
dans la quatorzième espèce d'Euler.
Si, pour résoudrece proMème, on avait employéles formules
ronnues relatives aux coordonnéesparallèles,l'intégrationn'eAt
pas été aussi facile; et, par les coordonnées polaires, le passage
aux coordonnées parallèles aurait été incommode. Du reste,
notre cquipottence

ce qn! nous montre qu'à l'azimut 3~ correspond le rayon \ee-

et, par suite, changeant a M en te rayon de courbure sera


proportionne!
& ( sin j étant <'inetinaiMnde la tangente.

(Stocm, ~M<M des &;te«tM da royaume


~oH~n'Y-fMt~Mt, t835, § f')
TTrcaff~ le centre de ~<'<W <M« arc de ~M/e /o~<A-
m~a< <«~<w~ Ao<M<~<MM.
En raison de ta relation intime qui existe entre !a composi-
tion des droites et cette des (brce~ on reconnaîtfacilement qu'en
appelant dr la diOerentiettede la masse correspondant au point
M, le centre de gravité G d'une ligne est donné par

< étant la ma<se de la Hgne entre les deux extrémités que corn*
prend i'iotegrate.
Soient AMB l'arc donné de spiraietoganthmiqMe et 0 le pôle.
Posons

Pour construire cette Mjttipottence, on prendra, sur une


droite choisie arbitrairement, les deux longueurs

x étant l'angle AOB rapporté au rayon pris pour unité, et !ogr


le logarithme hyperbolique du rapport OB OA.
Dans la spirale donnée, on prolongera OB jusqu'en C, de
manière que OC-~rOB on formera le triangle ACD, direc-
tement MmMaMe à PSR, et t'on aura
7'roMP~
Troisver/<M/«WKt/M~t~MM<MC&M daMOttftfMMt
les formaleafosdameatalea<&< d'un
rnoavenee>rt<< point
'M~/MnM

Posons

relation où l'angle « et le rayon vecteur a sont fonctions du


temps.
Les différentiellesétant prises dans t'hypothese <Bf = t, d~M
représente la vitesse du moMe, et (j&'M la force accétéMtnce.
Donc

T~oaw les formules du mouvement <~ '<M( corps /)~a~ dans


fM milieu résistant.

(O'M doit être la somme géométrMjM de la gravité de di-


rection constante et de !a résMiance r, dirigée suivant la tan-
gente )a trajectoire. Prenant t'équiponeaee

o(t « Mt FinettnatMB de la tangente, la viteste et le


aï <Ta
rayon de courbure, MM avons

équipoHence qui, divoée par < se décompoM dans tes deux


équations
Trouver /ft cAa~eMe homogène.
Prenons l'équipolience

et soit HncttnaMon de ta tangente sur l'horizon.


La tension tangentteUe au point M peut <<' représenter par
/<?, et la force sollicitant t'é!ementd'arc MM' par g~
première devant être t'intégrate de la seconde, on aura
La

a étant la tension horizontale.


Cette équiponence donne

On reconnaît que le rayon de courbure est proportionnelà


––) et l'on dédoinut aussi de là tes autres propriétés de la
courbe.

DM~<M~/&~5.

Nous avons déjà vu la manièrede représentertes courbes au


moyen d'une équipoHence contenant une variable susceptible
de recevoir toutes les valeurs réelles possibles, on deux varia-
Mee dont tes ~ateuK doivent sansfaire à une relation donnée.
Supposons maintenant que la variable reçoive une valeur ima-
ginaire: les principesétaMispoaria repréMMationgéométrique
des quantités imaginaires nous permettront aussi dans ce cas
de construire le point exprimé par t'équipottence, point qui
aurait appartenu à la courbe, si ta valeur de la variable avait
été réelle au lieu d'être imaginaire; à un point construit de
cette manière nous donnerons le nom de point ~'<y de la
courbe.
On remarquera qu'en posant la variable r~ <t -t- et en
attribuant aux deux variables a, f toutes tes valeurs réettes
possibles, on obtient, par cette double indétermination de t, une
équipottence qui donne, non plus une seule série de points, mais
une inËnité de séries. Donc un point quelconquedu plan peut,
généralementparlant, être considéré comme un point~ef~de
ta courbe. Mais, si a ta variable t on attribue successivementles
deux valeurs u + a f~, qui diffèrent seulement par le
signe, de la portion purement imaginaire f~, nous aurons deux
points différents que nous appelleronspoints ~< M~/a~a~,
et la connaissance simultanée de ceux-ci fera connaître tes por-
tions, l'une purement réette, l'autre purement imaginaire, de la
valeur de la variable, qu'on ne pourraitjamais obtenir avec un
seul point actif.
Je crois que de l'étude des points fictifs des courbes peuvent
résulter quelques applications utiles, exactement comme, en
Algèbre, l'emploi des quantités imaginaires offre beaucoup
d'avantages; et, entre tes deux cas, il y a cette différence,
qu'en Algèbre on ne peut attribuer aucune idée précHe aux
quantités imaginaires, tondis que les points fictifs des courbes
sont pleinement déterminés comme paires de points réets. Je
me limiterai à quelques brèves remarques sur ce sujet, qui n'a
encore été considéré par personne à ma connaissance, et au-
quel je n'ai pu moi-même m'appliquer que fort peu.
Lorsque deux courbes sont rapportéesan même système de
coordonnées parallèles (représentées par tes lettres .r, ~), et
que tes deux courbes sont conséquentmentexprimées par deux
équations entre x, on sait que tes intersections réettes des
deux courbes donnent tes valeurs réettes de x et de qui sa-
tisfont en même temps l'une et l'autre des deux équations.
Pareillement, les intersections fictives conjuguées des courbes
nous donneront tes valeurs imaginaires de et dey ou tes ra-
cines imaginairesdes deux précédenteséquanons. Les intersec-
dont fictives conjuguéessont deux points fictifs conjugués, aussi
bien de t'nne que de l'autre courbe. Soit
OH~OA–yOB
l'équipollencequi représente les deux courbes lorsqu'on sup-
pMe les variables x, y soumises à t'<tn<' ou à l'autre des deux
équations. Nous avons les points fictifs conjugués M', M* cor-
respondant, le premier à
.);==<t-t-4~, ~=:e–dy,
et le second à
.<=:< y=e–
Kous aurons, par suite,
OM'<~ (a &y OA + <- ) OB,
OM"~ &~ OA + '<- ~y) OB,
et, si L est le point milieu de la droite M'M" (* il en résulte
DM, -+- 03r O~OA+~OB,

~OM~OM~
+ b oA doB.

Donc, menant 01 égate et perpendiculaire à Mt', il suffira


de rapporter, comme d'usage, tes points L, 1 aux axes coor-
donnés OA, OB, pour avoir,par tes coordonnées< e du pré.
mier, les parties réeHes des valeurs cherchées de x et de y, et,
par les coordonnées b, d du second, tes parties imaginairesdes
mêmes valeurs.
Les points fictifs conjagués d'une droite quelconque DL sont
en dehors de cette droite et à égate distance de part et d'autre,
de telle sorte que la droite M'M" qui tes unit est coupée per-
pendiculairement en son milieu par la droite DL. En effet, un

) Le lecteur est prie do faire la Ogare.


point quelconquede la droite DL est exprimé par D~t DL,
et si à la variable t on attribue tes deux valeurs imaginaires
a -<-& a & on obtient les deux points fictifs conjugués
M', M", et l'on a

c'est-à-dire que M"M' est perpendiculaire à DL.


Une droite et une conique ont toujours, d'après ce qui pré-
cède, deux point; communs, soit rée!s, soit fictifs conjugués;
dans ce dernier cas, on dit que la droite est une sécante idéale
de la conique. Quand on connait le diamètre conjugué à la di-
rection de la sécante, il est toujours facile de déterminer l'or-
donnée imaginaire qui appartientà cette sécanteidéale; et cette
ordonnée, prise perpendiculairement à la sécante, donne les
deux intersectionsfictives de la conique et de la sécanteidéale.
Dans un autre Mémoire, j'ai démontré qu'en prenant une de
ces intersections fictives pour centre d'homologie et en établis-
sant l'homologie de manière que la sécante idéate ait son ho-
mologique à distance infinie, on trouve que la courbe homolo-
gique de ta conique est une circonférence.
Les points fictifs ont des propriétéscommunes avec tes points
réels; mais leur considération m'entraînerait trop en dehors
de mon sujet.
(~/<M<'0 <M~<«yO//MM,.Mt/M<&~ Sciences du
ro~MMe~M&a~M, t83~, art. 3~).J.
~<<!)M<&uM~ la relation (t) F (MX, NX) = o, entre lesdis-
tances point X (*) <t«~ courbes AI, N, /<ae~<M <~<a«cM
sont prises sur les normales MX, NX fi ces courbet, on propose
de déterminer la tangente en X à la courbeX.
Pour réduire l'équation (t; à une équipollence, nous y sub-
stituerons (MXcj.MX;~NX cj. KX)' à la place de MX, XX.
Puis, la diuérentiant, nons aurons une équipoHence de la forme

( ) Le tectcnr est prié de MM la HgMre.


Or, MX étant perpendicutaire à la tangente à la courbe M,
on a

équipoUence qui, en observant que Y sont équipollentes A


leurs conjuguées, noustnontfe qne

Donc la direction de latangente cherchée au point X dépend


d'une manière donnée de MX, NX.
Si, par exemple, la relation (t) est

a MX -+- b NX = c,
nous trouverons
-i'r
<<t(MXc;.MXf~,

et une valeur analogue pourf; puis la relation(3) nous montre


que la tangente en X à la courbe X est parallèle à la somme
géométrique
c'est'&.direà la somme de deux droites proportionnelles aux
nombres a, b, et ayant les directions MX, NX.
Quand les points M, N sont Sxes, le précèdent theM&me est
celui déjà donné par Poinsot, en remplacement d'une règle
inexacte de Roberval.

(Et<Mtt<tetWeeMU<!< jf<MM~< <<<a«<M))M<~aM,t*<ért<


t.MetMtjtS~-tS~.)

<Mett«.-)ttttt)m«t~MCTBŒB-~HJtM.t<M'<MM<Mt!m.tt.

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