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L’obligation est un lien entre deux ou plusieurs personnes qui sont le débiteur ( qui doit la prestation et qui pour lui
c’est un passif) et le créancier, pour lequel, la prestation est un actif .
Des quasi-contrats
Des conventions
Des actes juridiques
Des autres déclarations de volonté
Au niveau de la résolution
Contrat à titre gratuit : C’est un contrat dans lequel une partie procure à l’autre un avantage purement
gratuit
Contrat à titre onéreux : Contrat qui assujettit chacune des parties à faire ou à donner quelque chose
Intérêt de la distinction :
La distinction se fait ici au niveau de la responsabilité, il y a responsabilité moindre du débiteur dans le contrat à
titre gratuit
Contrat commutatif : Chaque partie s’engage à donner ou à faire quelque chose qui est regardée comme
l’équivalent de ce qu’on lui donne ou de ce qu’on fait pour elle, les parties s’engagent en connaissant au
préalable les avantages obtenus
Contrat aléatoire: Contrat dans lequel les parties ne savent pas a priori les avantages qu’elles retireront et
les pertes possibles ( contrat d’assurance)
Intérêt de la distinction :
Rescision du contrat pour lésion : Non recevable dans le contrat aléatoire parce que les parties assurent
sciemment ce risque
Intérêt de la distinction :
La distinction nous permet de savoir quel régime serait applicable au contrat, c’est une distinction au niveau de la
qualification
Formation du contrat :
Pour former un contrat nous devons réunir obligatoirement 4 conditions : Le consentement- La capacité- L’objet et
la cause du contrat
A) Le consentement
Le consentement est la première condition de formation du contrat, il consiste en la rencontre entre l’offre et
l’acceptation
L’offre doit indiquer la volonté de son auteur et si elle est liée à un délai elle doit le respecter sinon elle peut être
retirée à tout moment
L’acceptation doit être pure et simple et expresse, le silence ne vaut pas acceptation sauf dans les domaines où le
silence le vaut par habitude, généralement entre les commerçants...
La preuve écrite :
Le législateur prévoit que chaque acte juridique dont la valeur excède 250 MAD doit être établi par écrit
Si l’acte est sous seing privé et que son origine n’est pas contestable il fait foi de son contenu jusqu’à preuve du
contraire
Si l’acte est une convention synallagmatique elle doit être prouvée par autant de copies originales que de parties
sinon il est faux
Le consentement ne doit pas être frappée par un vice de consentement ( Erreur Dol Violence Lésion Maladies et
Cas analogues)
B) La capacité juridique :
L’incapacité générale : Elle frappe tous les actes pour le mineur émancipé et le majeur sous tutelle
C’est la capacité d’être titulaire de certains droits et donc d’en jouir (contracter par exemple)
C’est la capacité d’exercer les droits acquis comme les mineurs émancipés
N.B. : Il est à noter que les actes de la vie quotidienne sont exclus de l’incapacité d’exercice et de jouissance.
C) L’objet :
L’objet est défini comme ce à quoi le débiteur est tenu envers le créancier
Le prix doit être juste sous peine de résoudre le contrat pour lésion
D) La cause
La cause du contrat est les mobiles de chaque personne : J’achete une voiture pour impressionner mes amis
La cause de l’obligation est la contrepartie des cocontractants : J’achete une voiture pour me deplacer et je vends
une voiture pour gagner de l’argent
Dans les contrats synallagmatiques la cause de chaque partie se trouve dans l’obligation de l’autre partie
Vices de consentement :
L’erreur- Le dol- La violence- La maladie et les cas analogues peuvent lorsqu’elles sont constatées provoquer
l’annulation du contrat.
A) L’erreur (Articles 40 41 42 43 44 55 et 56 du DOC)
L’erreur est une fausse appréciation de la réalité et si le contractant savait cette réalité il n’allait pas contracter
L’erreur obstacle qui empêche la rencontre des volontés par exemple si un contractant comptait voulait
acheter un immeuble alors que le compte voulait vendre des parts sociales ou encore l’un voulait louer
mais l’autre croyait acheter Cette erreur porte sur la nature du contrat
L’erreur vice de consentement qui porte sur la SUBSTANCE ; Un bracelet de plaque d’or au lieu de l’or pur
L’erreur vice de consentement qui porte sur la PERSONNE ; Il faut que la qualité de la personne ait été
déterminante pour la conclusion du contrat Cette erreur porte sur la considération de la qualité de la
personne
L’erreur indifférente qui ne remet pas vraiment en cause la validité du contrat soit parce qu’elle n’a pas
porté sur la substance ou bien sur la personne Par exemple une partie voulait acheter parce qu’elle
croyait par erreur hériter une fortune Cette erreur porte sur les motifs qui ont poussé la partie à
contracter ou encore la valeur du contrat
L’erreur ne doit pas forcément venir de la part de toutes les parties il suffit de l’erreur d’une seule partie
Le dol donne ouverture à la rescision lorsque les manœuvres et les réticences mobilisées sont de nature que sans
ces dernières le contractant n’aurait pas conclu le contrat
On entend par dol des manœuvres frauduleuses ; le dol est en fait une erreur provoquée chez le contractant qui
conduit son partenaire à contracter
La victime du dol doit intenter une action en justice pour une nullité relative dans l’année qui suit la découverte du
dol et l’auteur du dol peut être amené à payer des dommages-intérêts parce que le dol est considéré comme un
délit civil
La violence porte atteinte à la liberté du consentement. La victime de la violence est parfaitement consciente des
inconvénients du contrat qui lui est imposé, mais elle donne son consentement pour échapper au danger qui la
menace.
Pour entraîner l’annulation du contrat, la violence, qu’elle soit directe ou indirecte, doit avoir déterminé le
consentement. Elle doit être injuste et illégitime. La violence, peut émaner soit d’un contractant, soit d’un tiers.
La nullité du contrat peut être demandée par la victime, dans l’année à compter du jour où la violence a cessé.