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ﻮ
Année : 2016
Département: Electronique
MEMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de : MASTER
Par :
DEVANT Le JURY
Je profite de cette occasion pour remercier tous ceux qui m’ont aidé à réaliser
ce projet dans les meilleures conditions.
Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude aux membres de jury qui ont accepté de
juger ce travail.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à:
A la mémoire de Maman
Puisse Dieu, le tout puissant,
L’avoir en sa sainte miséricorde
A mes amis
A ma famille
Ceux qui m'aiment,
Ceux que j'aime,
A tous ceux qui me
tiennent à cœur.
(في البدايت تكلوناFPGA) هبزهج علً هستىي الدارة الوبزهجت, )OFDM( هذا العول يقدم هفهىم تقنيت النظام الوتعدد الحىاهل
اها في الباب االخيز تناولنا عولنا فيxilinx ثن االدواث والبزاهج الالسهت لتنفيذ العول وهيOFDM علً كيفيت عول نظام
.FPGA بزهجت هذا النظام علً هستىي الدارة
Nous avons tout d’abord abordé la théorie sur l’OFDM, après nous avons présenté les outils
de conception à savoir l’ISE et Modelsim. Et enfin nous avons implémenté notre modulateur
OFDM. Nous avons
effectué une mise au point de l’architecture du modulateur et les étapes nécessaires à sa
validation,
telles que la synthèse, la simulation, le Routage et le placement.
Mots clés : OFDM, FPGA, ISE, VHDL, Synthèse..
REFERENCES :
[1] Salvatore Ragusa. "Ecrêtage inversible pour l'amplification Non-linéaire des signaux
OFDM dans les terminaux mobiles 2006". Thèse doctorale, Université JOSEPH FOURIER
Juin 2006.
[4] J.H.STOTT, << The low and why of COFDM >>, EBU Technical Review, 1998.
[7] Elias, P. (1955). Codingfor Noisy Channels. IRE Conv. Rec., Part 4, pp. 37-47.
[9] Proakis J. G. (2001). Digital Communication. 4th ed., New york, N.Y.: McGrawHill.
[10] Shu Lin, Daniel J., Costello Jr. (1983). Error Control Coding: Fundamentals and
Applications. Englewood Cliffs, N.J.: Printice-Hall.
[11] Bhargava, Vijay K., Haccoun David, Matyas Robert, Nuspl Peter. (1981). Digital
Communication by satellite. New York N.Y.: J. Wiley and Sons.
Plusieurs techniques existent pour transmettre des données sur un canal de transmission.
Celles-ci peuvent être grossièrement divisées en 3 catégories: multiplexage en temps, par code
ou en fréquence. La 3eme technique: le multiplexage fréquentiel, a été popularisée
principalement par le succès des systèmes dits OFDM: Orthogonal Frequency Division
Multiplexing. Le principe des systèmes OFDM est d'utiliser plusieurs fréquences porteuses
pour répartir un flot d'informations à transmettre à travers un canal de transmission à large
bande sur plusieurs sous-canaux à bande étroite (chacun correspondant à une des fréquences).
Ceci explique la dénomination de transmission multi-porteuse qui est souvent utilisée pour
parler des systèmes OFDM.
1
L'objectif de ce projet de fin d'études est d'étudier et d'implémenter un système utilisant la
technique ODFM.
Dans le premier chapitre, on commencera par présenter le principe des bases OFDM
plus une brève description des normes IEEE 802-16;
Dans le deuxième chapitre, on présentera la structure d’un modulateur et
démodulateur OFDM.
Dans le troisième chapitre, on commencera par présenter les principaux composants
de l'architecture interne du circuit FPGA. Puis, on expliquera le flot de conception et
l'environnement de synthèse adopté dans les conceptions matérielles. Ensuite, on
s'intéressera à décrire les architectures proposées des différents modules du système
OFDM.
Dans le quatrième chapitre, on présentera les résultats de synthèse et on analysera les
performances de l'architecture proposée en termes d'utilisation de ressources internes
et en termes de rapidité.
Finalement, les conclusions des différents travaux effectués dans ce projet ainsi que
quelques perspectives possibles seront données dans un chapitre final.
2
3
Chapitre 1 : Présentation des systèmes
OFDM
1. Introduction :
Les techniques de modulation sur les canaux à trajets multiples sont devenues l'outil
incontournable pour concevoir et construire les futurs systèmes universels de communications
mobiles. Ces dernières années, l'intérêt pour la modulation OFDM, une solution parfaite pour
les canaux qui présentent des échos importants (canaux multitrajets), a été rétabli, alors que
dans le passé le caractère pratique de ce concept semblait être limité.
2. Histoire de l’OFDM
La modulation multiporteuse est une technique de modulation utilisée dans des normes
Européennes telles que la radiodiffusion numérique (DAB) et la diffusion de vidéo
Numérique (DVB). Les premiers systèmes de modulation multiporteuses a commencé dans
les années 50 avec un système précurseur appelé Kineplex [1], notamment dans les systèmes
militaires HF (1.8-30MHz). L’utilisation de la transformée de Fourier pour la modulation et
la démodulation fut proposée pour la première fois par Saltzberg en 1967 [2] puis par
Weinstein et en 1971 [3]. Aux États Unis la recherche avançait bien dans le domaine des
modulations OFDM et en 1968 des chercheurs américains réalisèrent deux nouveaux modems
OFDM. Le premier fonctionnait dans la bande 400 Hz - 3000 Hz et utilisait 64 porteuses
espacées de 40 Hz et modulées par une 2-PSK. Le débit atteint était de 4800 bits/sec. Le
second modem utilisait 43 porteuses sur une bande de 3 KHz dans le canal HF, chacune
utilisant une modulation 2-PSK et le débit obtenu était proche de 2500 bits/sec [4]. De
nombreuses propositions de modems OFDM ont alors suivies. Un modem utilisant une
modulation 16-QAM a été proposé. Il montre aussi que l’OFDM vérifie le critère de Nyquist,
et qu’il n’est donc pas nécessaire d’utiliser un filtrage de Nyquist. En 1979, on voyait
apparaître un modem pour la bande HF comportant 48 sous porteuses espacées de 45 Hz,
utilisant une modulation 32-QAM et atteignant un débit de 9.6 Kbit/sec [4]. Dans les années
4
1980, OFDM a été largement étudié dans des domaines tels que l'enregistrement à haute
densité, modems à grande vitesse, et les communications mobiles numériques [5] - [6].
Depuis les années 1990, a été utilisée OFDM dans la transmission de données à large bande.
Les applications de la technologie OFDM comprennent la ligne d'abonné numérique
asymétrique (ADSL), débit binaire élevé ligne d'abonné numérique (HDSL), et la ligne
d'abonné numérique à très haut débit (VDSL) dans les systèmes filaires, et radiodiffusion
numérique (DAB), radiodiffusion vidéo numérique (DVB) dans les systèmes sans fil. En
outre, il a également été reconnu comme base du réseau local sans fil, normes (WLAN) [7] -
[8], parmi lesquels la norme IEEE 802.11a est l'un des plus importants.
L’OFDM offre des possibilités intéressantes de surpasser les capacités de système CDMA et
de fournir la méthode d'accès sans fil pour les systèmes 4G.
Le multiplexage en fréquence est bénéfique pour les transmissions dans des canaux sélectifs
en fréquence qui comportent des trajets multiples. C’est pourquoi on trouve cette technique
dans les normes de diffusion numérique du son dans des mobiles DAB (Digital Audio
Broadcasting), de télévision numérique terrestre DVB-T (Digital Vidéo Broadcasting
terrestrial) , de communications numériques hauts débits ADSL (Asynchronous Digital
Subscriber Line) sur la boucle locale téléphonique et ses dérivés ([AHV]-DSL), ainsi que
dans l’étude des normes de communications pour réseaux locaux à l’intérieur des bâtiments
de type BRAN (Broadband Radio Access Network), qui est prévu pour des débits allant
jusqu'à 54 Mbps. Grâce à sa fiabilité OFDM sera adoptée pour l'ATM sans fils.
Généralement, l’OFDM est une technologie fiable pour la transmission de données ultra-
rapide et donc, peut être utilisée pour des réseaux à fréquence unique avec des grands échos
"actifs". De tels réseaux peuvent être vus comme un arrangement cellulaire d’émetteurs qui
émettent le même signal sur la même fréquence très stable et soigneusement synchronisée et
avec le même chronométrage de symbole.
5
4. Caractéristiques du canal
Le canal est caractérisé par plusieurs phénomènes physiques:
• La réflexion du signal sur un obstacle.
• La réfraction du signal lorsque celui-ci traverse un milieu d'indice différent de celui d'où il
provient.
• La diffraction due à un obstacle.
Tous ces phénomènes physiques entraînent des échos (propagation par trajets multiples due
à la présence d'obstacles) pouvant engendrer des évanouissements (fadings) qui sont des «
trous de transmission » résultant de l'annulation du signal à un instant et une fréquence
donnée. Par conséquent, lorsqu'on est en réception fixe, portable ou mobile, la probabilité de
recevoir uniquement une onde directe provenant d'un émetteur est très faible. On va donc
recevoir le signal émis par l'émetteur ainsi qu'une multitude de signaux atténués et retardés
provenant des différents échos (Figure 1).
Comme le passage du signal à sa destination prend plusieurs trajets avec un délai entre eux,
donc au récepteur, on aura le symbole affecté par d’autres symboles en retard. Supposons
maintenant que le signal reçu arrive de deux trajets différents, avec un retard relatif entre eux.
Si on prend le symbole transmis n comme exemple, le récepteur s’efforcera de démoduler les
6
données contenues dans ce symbole en examinant toutes les informations reçues (directement
ou avec un retard) par rapport à ce symbole n .
WiMAX réunit donc plusieurs standards, tous à des états d'avancement différents, qui sont
autant d'axes de travail du groupe IEEE 802.16.
Les principales normes publiées au début de l'année 2005 sont indiquées en gras : a, d et e.
Historiquement conçu pour la partie 10-66 GHz en 2001, la norme 802.16 a concerné par la
suite, les bandes 2-11 GHz pour donner naissance en 2003, à la norme 802.16a. En Europe, la
gamme des 3,5 GHz a été retenue pour le déploiement du 802.16a ; aux États-Unis, les bandes
choisies sont proches de celles exploitées par le Wi-Fi avec 2,4 et 5 GHz. Cette portion du
spectre est celle qui concentre le plus d'applications et de développements au sein du WiMAX
Forum.
Le 802.16a a été amendé depuis, par le 802.16-2004 ce qui d'un point de vue technique
devrait entrainer l'abandon de la terminologie "a". Conduite par le groupe de travail IEEE
802.16d, cette version amendée est parfois également appelée 802.16d.
En plus du 802.16-2004 qui représente le WiMAX du début d'année 2005, figure également le
802.16.2, un standard qui définit l'interopérabilité entre toutes les solutions 802.16 et les
solutions (comme le Wi-Fi) qui sont présentes sur les mêmes bandes de fréquence.
Deux standards complémentaires on également été publiés :
« e » est considéré comme le plus avancé et le plus intéressant d'un point de vue
commercial car il apporte la mobilité (permettant à la fois le passage d'un relais à l'autre
ainsi qu'un fonctionnement embarqué en véhicule, lors de déplacements).
« f », secondaire, lequel doit spécifier une MIB pour la gestion des couches MAC et
physiques.
Tableau 1 : les normes IEEE 802.16
IEEE 802.16-2001 IEEE 802.16a-2003 IEEE 802.16-2004
La date décembre 2001 janvier 2003 juin 2004
Spectre 10–66 GHz 2–11 GHz 2–11 GHz
Propagation LoS NLoS NLoS
Débit Jusqu'à 134 Mbps Jusqu'à 75 Mbps Jusqu'à 75 Mbps
(28MHz canaux) (20MHz, canaux) (20MHz, canaux)
7
Modulation QPSK, 16QAM BPSK, QPSK, subcarriers OFDM,
64QAM 16QAM, 64QAM, BPSK, QPSK,
256QAM 16QAM, 64QAM,
256QAM
7. Conclusion
La technique de multiplexage fréquentiel orthogonal à porteuses multiples (Orthogonal
Frequency Division Multiplexing, OFDM) est une alternative intéressante pour combattre les
évanouissements sélectifs en fréquence. Cette nouvelle technique qui permet de doubler le
débit binaire et par conséquent l'efficacité spectrale sans compromettre la largeur de bande,
est basée sur la répartition de l'information à transmettre sur un grand nombre de sous
porteuses orthogonales. Dans ce chapitre, nous avons présenté la technique de modulation
OFDM avec ses avantages et ses limites. Dans chapitre suivant, nous allons passer à la
réalisation de la chaîne de transmission OFDM, à savoir l'émetteur et le récepteur
8
9
Chapitre 2 : la structure d’un modulateur
et démodulateur OFDM
1. Introduction
Les problèmes de multi-trajet et de sélectivité fréquentielle sont d'autant plus importants que
le débit de transmission augmente, car la bande de fréquence nécessaire pour transporter ces
informations à haut débit augmente. Or l'effet de la sélectivité en fréquence des canaux sur la
dégradation des performances augmente avec la largeur de bande de fréquence du signal
transmis.
Dans le cas mono-porteuse, les processus d'égalisation censés compenser les effets des multi-
trajets et de la sélectivité en fréquence des canaux sont cependant d'une grande complexité
lorsque le canal varie beaucoup dans le temps. Ils nécessitent de plus la connaissance à tout
instant de la fonction de transfert du canal de transmission.
La famille des modulations multi-porteuses dont fait partie l'OFDM (Orthogonal Frequency
Division Multiplexing) permet de répondre à cet enjeu en utilisant des sous-porteuses peu
sensibles aux multi-trajets et à la sélectivité en fréquence, faciles à égaliser.
Cette technique de modulation consiste à répartir les symboles sur un grand nombre de
porteuses à bas débit, à l'opposé des systèmes mono-porteuses qui transmettent les symboles
en série, chaque symbole occupant alors toute la bande passante disponible.
10
( ) ∑ B.1
( ) ∑ B.2
√
Le terme en droite dans l’équation (B.2) c’est exactement l’opération IFFT (Inverse Fast
Fourier Transform) . Où
Dans un premier temps, une séquence binaire est envoyée au premier bloc afin de générer une
séquence de nombres complexes. Cette dernière sera parallélisée et chacun des nombres
complexes X[n] sera mélangé à une exponentielle complexe. Par la suite, l’addition de la
11
sortie de chaque mélangeur sera effectuée afin de générer un symbole OFDM de longueur
Tsym. La longueur de ce symbole est intrinsèquement liée au nombre de mélangeurs utilisés.
Les porteuses sont conçues de manière à ce qu’elles soient orthogonales entre elles. Le spectre
relatif à chaque porteuse voit, alors, ses zéros correspondre aux fréquences centrales des
autres porteuses. Cela leur permet d’être placées très proches les unes des autres sans
interférence (figure 3 ).
Le spectre du signal OFDM est la somme des spectres de chacune des sous- porteuses
:(condition 2 d’orthogonalité)
3. Orthogonalité
Afin de ne pas créer un effet d’interférence entre les différentes sous-porteuses
(communément appelé ICI, pour Inter-Carrier Interference), les exponentielles complexes
doivent être orthogonales entre elles. L’orthogonalité de deux signaux est évaluée en fonction
12
du résultat de leur produit scalaire. Dans le cas de signaux continus, nous évaluons le produit
scalaire de deux exponentielles par la formule suivante :
4. Chaîne de transmission
Le diagramme en bloc de la chaîne de transmission OFDM est représenté en 5.
Canal
13
4.1. Emetteur OFDM :
A. Partie numérique
Source d’information : à cette étape interviennent des capteurs pour transformer l’information
de sa forme physique (onde sonore, lumière, chaleur...) en un signal électrique. Le signal
électrique est ensuite transformé en séquences de bits d’information;
Codage source : cette étape se charge d’enlever la redondance dans les bits d’information et
d’effectuer une compression des données;
Codage canal : ce codage consiste à ajouter une redondance pour protéger les bits
d’information contre des éventuels parasites introduits par le canal;
Modulation binaire/M-aire: des symboles d’information sont générés suivant un alphabet
donné (BPSK, QPSK, M-PSK, QAM-16...etc.), en modifiant l’amplitude et/ou la phase des
symboles en fonction des paquets de bits d’information.
Modulation OFDM: Modulation multiporteuses comprenant une conversion série/parallèle,
une IFFT et une conversion parallèle/série.
Insertion du préfixe cyclique ou du zero padding : ajoute une redondance ou des zéros à
chaque symbole OFDM permettant d’éviter l’interférence entre symboles OFDM utile et une
égalisation simple du canal.
B. Partie analogique
Conversion numérique/analogique: le signal numérique est converti en un signal électrique
analogique;
Filtrage : le signal électrique bande de base est filtré afin de supprimer les répétitions du
spectre obtenues lors de la conversion numérique/analogique;
Transposition : la transposition en fréquence est effectuée pour porter le signal de la bande de
base autour de la fréquence porteuse. Cette transposition est obtenue grâce à des mélangeurs et
à un ou plusieurs oscillateurs locaux.
Amplificateur de puissance : la puissance du signal est augmentée pour qu’il puisse résister à
l’atténuation du canal;
Antenne d’émission: le signal électrique est transformé en une onde électromagnétique en
espace libre;
14
Antenne de réception : l’onde électromagnétique est transformée en un signal électrique. Mais
l’antenne capte aussi du bruit thermique dont la puissance est proportionnelle à la bande
passante de l’antenne;
Amplificateur faible bruit : le signal qui a subi l’atténuation du canal est amplifié;
Transposition : le spectre du signal qui est centré autour de la fréquence porteuse est ramené
en bande de base. Cette transposition est obtenue grâce à des mélangeurs et à un ou plusieurs
oscillateurs locaux;
Filtrage : le signal électrique bande de base est filtré afin d’éviter le repliement spectral lors de
l’échantillonnage effectué par la conversion analogique/numérique;
Conversion analogique/numérique : le signal électrique analogique est converti en un signal
numérique.
B. Partie numérique
Suppression du préfixe cyclique ou du zero padding;
Démodulation OFDM : l’opération duale de la modulation est réalisée grâce à la FFT
Estimation et gallisation : la dispersion du canal est estimée grâce à des symboles connus du
récepteur. Les symboles reçus affectés par le canal sont ensuite compensés;
Démodulation M-aire/binaire : les symboles reçus sont reconvertis en paquets de bits;
Décodage canal et décodage source : cette étape supprime les redondances ajoutées à
l’émission et corrige certaines erreurs. Les données sont ensuite décompressées en insérant les
redondances enlevées lors du codage source à l’émission;
Informations : les données sont transformées de forme électrique en forme physique.
( ) ∑ (B.3)
En discrétisant ce signal et en le ramenant en bande de base pour l'étude numérique, on
obtient une sortie sous la forme :
15
∑ (B.4)
Les sont donc obtenus par une transformée de Fourier inverse discrète des .
n
En choisissant le nombre de porteuses N tel que N = 2 , le calcul de la transformée de Fourier
inverse se simplifie et peut se calculer par une simple IFFT nous conduisant au schéma
numérique suivant :
L'analyse théorique définit le signal discrétisé reçu au niveau du démodulateur sous la forme:
( ) ( ) ∑ (B.7)
16
Figure 7 : Démodulateur OFDM numérique. [10].
17
4.6. Préfixe cyclique
Considérons que h comporte L trajets se caractérisant, respectivement, par l et l les retards et
les atténuations relatifs à chaque trajet l. A cause de la mémoire du canal, les L dernières
composantes du bloc OFDM xm − 1 interfèrent avec les L premières composantes du bloc
OFDM xm. Cela donne naissance à un phénomène d’IES qui vient dégrader la qualité de la
liaison. Une astuce, appelée préfixe cyclique, est utilisée dans les systèmes OFDM actuels
dans le but d’éliminer ce phénomène d’IES. Le but est d’introduire de la redondance.
Elle consiste, alors, à ajouter un espace entre les symboles OFDM d’une durée supérieure à
l’étalement des délais. Ainsi les derniers échos du symbole OFDM d’indice m auront lieu
durant cet intervalle dit de garde, et le symbole OFDM suivant d’indice m+1 ne sera plus
perturbé par le précédent. En pratique, ajouter un préfixe cyclique de taille D, telle que D ≥ L
−1, consiste à étendre le symbole OFDM en copiant les D dernières composantes et les placer
à l’avant de ce même symbole .
Pour résister contre les interférences, on ajoute un intervalle de garde d’une durée ∆ comme
l’indique la figure suivante :
18
4.7. Modulation d’amplitude en quadrature (QAM)
La génération des nombres complexes s’effectue généralement par l’implémentation d’une
modulation d’amplitude en quadrature, mieux connue sous l’acronyme QAM. Premièrement,
une constellation de M points est choisie en fonction du débit numérique souhaité. Par la suite,
la séquence binaire est divisée en blocs de log2(M) bits et dépendamment de la constellation
choisie, deux séquences distinctes seront générées : la séquence en phase et la séquence en
quadrature. À la figure 12, nous avons un exemple de la cartographie d’une constellation
normalisée en 16 points (M = 16) :
La constellation possédant 16 points distincts, quatre bits (log2(16)) sont nécessaires afin de
pouvoir sélectionner tous les nombres complexes possibles. Par la suite, dépendamment de la
constellation utilisée, la génération des nombres complexes s’effectue simplement à l’aide
d’une table de consultation (LUT ou look-up table) et s’implémente donc facilement en
pratique. La figure 12 représente bien la modulation d’une courte séquence binaire en
symboles QAM, à l’aide de la constellation illustrée à la figure 13 :
19
Figure 13 : Exemple d’une modulation QAM-16.
5. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté la notion du système de transmission OFDM ainsi que
les notions de la modulation multi-porteuse OFDM. Enfin nous allons décrire l’intervalle de
garde pour les symboles OFDM. Ce chapitre présente ainsi le bagage nécessaire afin de bien
comprendre l’architecture de transmission d’un système OFDM.
20
21
Chapitre 3 : les circuits FPGA
1. Introduction :
Dans ce chapitre, on commence par présenter l'architecture cible FPGA « VIRTEX 5 » ainsi
que ses ressources internes. Puis, on décrit l'environnement de synthèse et le flot de
conception adopté.
Si les FPGA rencontrent un tel succès dans tous les secteurs, c'est parce qu'ils réunissent le
meilleur des ASIC et des systèmes basés processeur. Ainsi, ils offrent un cadencement par
matériel qui leur assure vitesse et fiabilité, mais sont plus rentables que les ASIC
personnalisés. Les circuits reprogrammables jouissent également de la même souplesse
d'exécution logicielle qu'un système basé processeur, mais ils ne sont pas limités par le
nombre de cœurs de traitement disponibles. Contrairement aux processeurs, les FPGA sont
vraiment parallèles par nature, de sorte que plusieurs opérations de traitement différentes ne
22
se trouvent pas en concurrence pour l'utilisation des ressources. Chaque tâche de traitement
indépendante est affectée à une section spécifique du circuit, et peut donc s'exécuter en toute
autonomie sans dépendre aucunement des autres blocs logiques. En conséquence, vous
pouvez accroître le volume de traitement effectué sans que les performances d'une partie de
l'application n'en soient affectées pour autant.
23
FPGA par rapport à la technologie ASIC ; cependant ce critère ne donne pas vraiment le
nombre de composants qui constituent un FPGA. C'est notamment pourquoi Xilinx n'a pas
précisé le nombre de portes pour sa nouvelle famille Virtex-5. Pour obtenir davantage
d'informations sur le fonctionnement des FPGA.
3. Le langage VHDL :
24
Une conception typique pour FPGA implique quatre étapes, ils sont décrits brièvement ci-
dessous
25
suivante :
26
Figure 17 : La plateforme XUPV5-LX110T de Xilinx
5. Conclusion :
Voici donc un bref aperçu concernant l’architecture du FPGA et langage de description machine
qu’est le VHDL .Il permet de concevoir ses propres circuits logiques et électroniques, de tester et
même de simuler. Tant théoriquement (code) que temporellement (test sur les temps d'’accès).
27
28
Chapitre 4 : Implémentation et résultat de
simulation
1. Introduction :
2. Implémentation et résultat :
2.1. L’entrelacement
La principale tâche de cette opération est de modifier les flux de données afin de réduire
l'effet des erreurs introduites dans le signal dans le canal de transmission. Cela dépend du
système de codage de canal (décodage de Viterbi ou Turbo-code) utilisé pour récupérer les
données d'origine. Il y a deux entrelacements; Le premier entrelacement est un entrelacement
par bloc appelé inter-trame. Les opérations effectuées sont des permutations de colonnes dont
l’ordre est prédéfini. Le deuxième entrelacement appelé intra-trames est réalisé par blocs. Les
bits d’entré sont structurés sous forme de matrice. Les permutations interviennent entre
colonnes.
29
Figure 19 : Top level de l’entrelacement
30
2.2. Convertisseur série-parallèle
Tout d'abord le convertisseur série-parallèle est utilisé pour convertir les données de
la forme série à la forme parallèle.
31
Numberused as Memory 0 19,000 0%
Number of BUFG/BUFGCTRLs 1 32 3%
Number of PHASER_IN/PHASER_IN_PHYs 0 24 0%
Number of BUFG/BUFGCTRLs 1 32 3%
2.4. QAM16 :
Le bloc suivant est (QAM) qui est utilisé comme un type de modulation numérique
complexe.
33
Tableau 7: consommation de ressource de 16QAM
Number of BUFG/BUFGCTRLs 1 32 3%
2.5. QAM64 :
34
Tableau 8: consommation des ressources de bloc 64QAM
DeviceUtilizationSummary (estimated values) [-]
Number of BUFG/BUFGCTRLs 1 32 3%
2.6. BPSK :
Number of BUFG/BUFGCTRLs 1 32 3%
35
2.7. QPSK :
2.8. FFT
Comme on le voit les résultats de simulation pour IFFT qui est le processus inverse de la
FFT est effectivement expliqué.
36
Figure 29 : top level de la FFT
37
Number of Slice Registers 273 126800 0%
Number of BUFG/BUFGCTRLs 1 32 3%
2.9. IFFT
38
Figure 32 : shéma RTL du bloc IFFT
39
Number of fullyused LUT-FF pairs 230 379 60%
Number of BUFG/BUFGCTRLs 1 32 3%
40
Tableau 13: consommation des ressources du bloc Mapping
41
2.12. supprimer le préfixe cyclique
Dans la figure suivant nous pouvons supprimer le préfixe cyclique ajouté à
l'émetteur.
On remarque que les blocs FFT, l’IFFT et l’entrelacement présentent la plus grande
consommation en ressource FPGA par rapport aux autres blocs d’une chaine de transmission
OFDM.
On remarque aussi pour que la consommation reste toujours faibles ce qui nous autorise à
intégrer d’autre étages de calcule en parallèle, ce qui conduit à l’augmentation de la fréquence
de traitement et ainsi débit.
3. Conclusion
Ce chapitre propose une implémentation d’un système de transmission OFDM.
L‘implémentation a été décrite par le VHDL utilisant l’ISE de Xilinx. Le rapport donner par
ISE a montré la grande consommation du FFT et IFFT dans le FPGA.
42
Conclusion générale :
43