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2.

4 Exercices résolus
Exercice 2.1

On effectue un changement de base d’un espace vectoriel E2E2, défini par :

e′1=3e1+e2;e′2=−e1+2e2(2.4.1)(2.4.1)e1′=3e1+e2;e2′=−e1+2e2
1.
Partant de la définition des composantes covariantes du tenseur fondamental, calculer ses
nouvelles composantes g′ijgij′ en fonction des anciennes.
2.
Vérifier les résultats en utilisant la formule générale (2.2.2)(b) de changement de base.

Solutions

1.
Les composantes covariantes du tenseur fondamental dans la nouvelle base sont données
par : g′ij=e′i⋅e′jgij′=ei′⋅ej′, soit :
g′11=e′1⋅e′1=(3e1+e2)2=9(e1)2+6(e1⋅e2)+(e2)2=9g11+6g12+g22(2.4.2)(2.4.2)g11′=e1′⋅e1′=(3e1+e2)2=
9(e1)2+6(e1⋅e2)+(e2)2=9g11+6g12+g22

g′12=−3g11+5g12+2g22=g′21;g′22=g11−4g12+4g22(2.4.3)(2.4.3)g12′=−3g11+5g12+2g22=g21′;g22′=g
11−4g12+4g22

2.
La formule (1.3.13) de changement de base d’un vecteur :
e′k=Aikei(2.4.4)(2.4.4)ek′=Akiei

donne dans le cas présent : A11=3;A21=1;A12=−1;A22=2A11=3;A12=1;A21=−1;A22=2

La formule de changement de base (2.2.2)(b) d’un tenseur d’ordre deux :

t′kl=AikAjltij(2.4.5)(2.4.5)tkl′=AkiAljtij

nous donne, par exemple :

g′11=A11A11g11+A11A21g12+A21A11g21+A21A21g22=9g11+6g12+g22(2.4.6)(2.4.6)g11′=A11A11g11
+A11A12g12+A12A11g21+A12A12g22=9g11+6g12+g22

On vérifie de même les autres expressions de g′ijgij′.

Exercice 2.2

On considère un espace vectoriel E3E3 à trois dimensions. Partant de la


formule (1.5.45) : gikgkj=δijgikgkj=δij, démontrer que pour des vecteurs de base orthogonaux, on a :

gik=1giklorsquei=k(2.4.7)(2.4.7)gik=1giklorsquei=k

Solutions
Selon la formule (1.5.45) : gikgkj=δijgikgkj=δij, pour i=j=1i=j=1, on obtient :

g11g11+g12g21+g13g31=1(2.4.8)(2.4.8)g11g11+g12g21+g13g31=1

Si les vecteurs de base sont orthogonaux, on a : g12=g21=0g12=g21=0 ; g13=g31=0g13=g31=0 ; il


reste donc :

g11g11=1d’o\‘ug11=1g11(2.4.9)(2.4.9)g11g11=1d’o\‘ug11=1g11

On démontre de même les autres relations : g22=1g22g22=1g22 ; g33=1g33g33=1g33

Exercice 2.3

Soit un espace vectoriel E2E2 ayant pour base {e1,e2e1,e2}. On considère deux
vecteurs : x=4e1+3e2x=4e1+3e2 et y=e1+5e2y=e1+5e2.

1.
Déterminer les composantes contravariantes du produit tensoriel de xx par yy. Écrire la matrice
de ce tenseur sur la base {e1,e2e1,e2}.
2.
On effectue un changement de base défini par :
[e′1e′2]=[cosα−sinαsinαcosα]=[e1e2](2.4.10)(2.4.10)[e1′e2′]=[cosαsinα−sinαcosα]=[e1e2]

Déterminer les nouvelles composantes contravariantes du produit tensoriel.

3.
Écrire la matrice du produit tensoriel pour α=π/2α=π/2.

Solutions

1.
Les vecteurs xx et yy ont pour composantes contravariantes
respectives : x1=4x1=4,x2=3x2=3, y1=1y1=1, y2=5y2=5. Notons uij=xiyjuij=xiyj les composantes
contravariantes du produit tensoriel de xx par yy ; il vient :
u11=x1y1=4;u12=x1y2=20;u21=x2y1=3;u22=x2y2=15(2.4.11)(2.4.11)u11=x1y1=4;u12=x1y2=20;u21
=x2y1=3;u22=x2y2=15

La matrice du produit tensoriel est donnée par :

[uij]=[u11u21u12u22]=[432015](2.4.12)(2.4.12)[uij]=[u11u12u21u22]=[420315]
2.
Dans la formule (2.1.18) de transformation des composantes :
u′kl=A′kiA′ljuij(2.4.13)(2.4.13)u′kl=Ai′kAj′luij

les quantités A′kiAi′k sont données par la matrice de changement de base. On a :

A′11=cosα;A′21=−sinα;A′12=sinα;A′22=cosα(2.4.14)(2.4.14)A1′1=cosα;A1′2=−sinα;A2′1=sinα;A2′2
=cosα

d’où :
u′11=A′11A′11u11+A′11A′12u12+A′12A′11u21+A′12A′12u22(2.4.15)(2.4.15)u′11=A1′1A1′1u11+A1′1A2′1
u12+A2′1A1′1u21+A2′1A2′1u22

=4cos2α+23cosαsinα+15sin2α(2.4.16)(2.4.16)=4cos2α+23cosαsinα+15sin2α

u′12=11sinαcosα+20cos2α−3sin2α(2.4.17)(2.4.17)u′12=11sinαcosα+20cos2α−3sin2α

u′21=11sinαcosα−20sin2α+3cos2α(2.4.18)(2.4.18)u′21=11sinαcosα−20sin2α+3cos2α

u′22=4sin2α−23sinαcosα+15cos2α(2.4.19)(2.4.19)u′22=4sin2α−23sinαcosα+15cos2α
3.
Si α=π/2α=π/2, on a : cosα=0cosα=0, sinα=1sinα=1, d’où la matrice du tenseur :
[u′ij]=[u′11u′21u′12u′22]=[15−20−34](2.4.20)(2.4.20)[u′ij]=[u′11u′12u′21u′22]=[15−3−204]

Exercice 2.4

On considère dans l’espace géométrique ordinaire, de coordonnées cartésiennes x,y,zx,y,z, un ellipsoïde


centré sur l’origine et dont les axes coïncident avec ceux du référentiel cartésien (Fig.2.1).
Si a,b,ca,b,c sont les longueurs des demi-axes de l’ellipsoïde, son équation est :

x2a2+y2b2+z2c2=1(2.4.21)(2.4.21)x2a2+y2b2+z2c2=1

Figure 2.1

1.
On note x1,x2,x3x1,x2,x3 les nouvelles coordonnées du référentiel cartésien après une rotation
arbitraire autour de l’origine. Montrer que l’équation de l’ellipsoïde, dans ce nouveau repère, peut
se mettre sous la forme :
aijxixj=1(2.4.23)(2.4.23)aijxixj=1

avec aij=ajiaij=aji et i,j=1,2,3i,j=1,2,3.

2.
Démontrer que les quantités aijaij sont les composantes covariantes d’un tenseur.

Solutions

1.
La rotation du référentiel est équivalent à un changement de base. Notons x,y,zx,y,z les
composantes d’un vecteur OMOM ;on a, selon la formule (1.3.17) :
x=A1kxk;y=A2kxk;z=A3kxk(2.4.24)(2.4.24)x=Ak1xk;y=Ak2xk;z=Ak3xk

L’équation de l’ellipsoïde devient après le changement de référentiel :

(A1kxk)2a2+(A2kxk)2b2+(A3kxk)2c2=1(2.4.25)(2.4.25)(Ak1xk)2a2+(Ak2xk)2b2+(Ak3xk)2c2=1

Développons l’expression (A1kxk)2(Ak1xk)2 par exemple ; il vient :

(A1kxk)2=(A11x1+A12x2+A13x3)2(2.4.26)(2.4.26)(Ak1xk)2=(A11x1+A21x2+A31x3)2

=(A11x1)2+(A12x2)2+(A13x3)2+2A11x1A12x2+2A11x1A13x3+2A12x2A13x3(2.4.27)(2.4.27)=(A11x1)
2+(A21x2)2+(A31x3)2+2A11x1A21x2+2A11x1A31x3+2A21x2A31x3

Regroupons tous les termes, on obtient une équation de la forme :

aijxixj=1avec, par exemplea11=(A11/a)2+(A21/b)2+(A31/c)2(2.4.28)(2.4.28)aijxixj=1avec, par exem


plea11=(A11/a)2+(A12/b)2+(A13/c)2

On vérifie aisément que les coefficients sont symétriques, c’est-à-dire tels que : aij=ajiaij=aji.

2.
Étudions comment se transforment les coefficients aijaij lors d’un changement quelconque de
base. Notons x′jx′j les nouvelles composantes d’un vecteur OMOM ; on a : xi=Aikx′kxi=Akix′k.
L’équation de l’ellipsoïde s’écrit dans le nouveau système de coordonnées :
aijxixj=aijAikx′kAjmx′m=a′kmx′kx′m=1(2.4.29)(2.4.29)aijxixj=aijAkix′kAmjx′m=akm′x′kx′m=1

Dans le nouveau système d’axes, les coefficients de l’ellipsoïde sont donnés par :

a′km=aijAikAjm(2.4.30)(2.4.30)akm′=aijAkiAmj

C’est la formule de transformation (2.2.2) des composantes covariantes d’un tenseur d’ordre
deux. On dira que la surface représentée par l’équation aijxixj=1aijxixj=1 est l’ellipsoïde
représentatif du tenseur aijaij (en pratique, on désigne souvent un tenseur par l’expression
générale de ses composantes).

Exercice 2.5

On considère un tétraèdre OABCOABC (Fig.2.2) constitué d’un milieu continu, fluide ou solid, situé à
l’intérieur de ce milieu et supposé en équilibre statique. Chaque face du tétraèdre est soumise à une
force interne due au milieu lui-même et proportionnelle à l’aire de sa surface. On note les aires des
faces :

S1=S(OBC);S2=S(OAC)(2.4.31)(2.4.31)S1=S(OBC);S2=S(OAC)

S3=S(OAB);S4=S(ABC)(2.4.32)(2.4.32)S3=S(OAB);S4=S(ABC)
Figure 2.2

1.
Soit nn un vecteur unitaire orthogonal à la face ABCABC, dirigé de l’intérieur vers l’extérieur du
tétraèdre. Déterminer les composantes njnj du vecteur nn en fonction des aires des faces du
tétraèdre.
2.
Notons fifi la force qui s’exerce sur une face d’aire SiSi , i=1,2,3i=1,2,3 ; ses composantes sont
notées, suivant les axes orthogonaux OxiOxi :
f1i=σ1iSi;f2i=σ2iSi;f3i=σ3iSiaveci=1,2,3(2.4.34)(2.4.34)f1i=σ1iSi;f2i=σ2iSi;f3i=σ3iSiaveci=1,2,3

Soit FF la force qui s’exerce par unité d’aire (FF est appelée la contrainte) sur la
face ABCABC et soit FiFi ses composantes. En écrivant l’équilibre des forces qui s’exercent sur
les quatres faces du tétraèdre, montrer qu’on a :

Fi=σijnj;i,j=1,2,3(2.4.35)(2.4.35)Fi=σijnj;i,j=1,2,3

Que peut-on en déduire pour les neufs quantités σijσij ?

Solutions

1.
Les aires SiSi sont égales à la projection de l’aire ABCABC sur le ieie plan. Si l’on note STST le
vecteur orthogonal à la surface ABCABC, de longueur égale à STST et dirigé de l’intérieur du
tétraèdre vers l’extérieur, on a :
ST=S1i+S2j+S3k(2.4.36)(2.4.36)ST=S1i+S2j+S3k

où ii, jj, kk sont les vecteurs de base orthonormés. Le vecteur nn a donc pour composantes :

n1=S1/ST;n2=S2/ST;n3=S3/ST(2.4.37)(2.4.37)n1=S1/ST;n2=S2/ST;n3=S3/ST
2.
L’équilibre des forces du milieu s’exprime, pour les composants selon l’axe 0x10x1, par :
F1ST=f11+f12+f13=σ11S1+σ12S2+σ13S3(2.4.38)(2.4.38)F1ST=f11+f12+f13=σ11S1+σ12S2+σ13S3

d’où : F1=σ11n1+σ12n2+σ13n3F1=σ11n1+σ12n2+σ13n3

On obtient de même :

F2=σ21n1+σ22n2+σ23n3;F3=σ31n1+σ32n2+σ33n3(2.4.39)(2.4.39)F2=σ21n1+σ22n2+σ23n3;F3=σ31n
1+σ32n2+σ33n3
Finalement, on a :

Fi=σijnj;i,j=1,2,3(2.4.40)(2.4.40)Fi=σijnj;i,j=1,2,3

On obtient une relation entre deux vecteurs FF et nn de la forme (2.3.27). Nous avons vu que les
quantités σijσij se transforment dans ce cas comme les composantes mixtes d’un tenseur d’ordre
deux, selon la relation (2.3.31). Pour des vecteurs de base quelconques, les
quantités σijσij doivent être écrites σijσji. Le tenseur σijσji est appelé le tenseur des contraintes.
Le terme de tenseur vient précisément de l’étude des tensions internes existant au sein des
milieux continus.

Exercice 2.6

L’expression des composantes IijIij du tenseur d’inertie d’une particule de masse mm par rapport à un
axe passant par l’origine d’un référentiel cartésien KK, est donnée par la formule (2.3.7).

1.
Déterminer l’expression du moment d’inertie MuMu de la particule par rapport à un
axe UU quelconque, caractérisé par le vecteur unité uu, en fonction des IijIij et des
composantes ukuk de uu.
2.
Utilisant l’expression (2.3.7) des composantes IijIij, montrer que MuMu peut s’écrire sous la
forme :
Mu=m[r2−(r⋅u)2](2.4.41)(2.4.41)Mu=m[r2−(r⋅u)2]

où rr est le rayon vecteur partant du point d’origine OO situé sur l’axe UU et aboutissant au
point MM où se trouve la particule.

3.
Montrer que l’énergie cinétique TT d’une particule en rotation par rapport à un point fixe PP, avec
une vitesse angulaire instantanée ωω est donnée par :
T=12Muω2(2.4.42)(2.4.42)T=12Muω2

où MuMu est le moment d’inertie de la particule par rapport à l’axe instantané de rotation de
direction ωω. Exprimer TT en fonction des composantes IijIij.

Solutions

1.
Le moment d’inertie de la particule dans un autre référentiel cartésien K′K′ a la même forme que
celui donné par (2.3.6), à savoir :
Mu=a′ia′jIij(2.4.43)(2.4.43)Mu=ai′aj′Iij

où les a′kak′ sont les cosinus directeurs de la droite portant le vecteur uu. Mais les a′kak′ sont
donnés par :

a′k=u⋅ik=uk(2.4.44)(2.4.44)ak′=u⋅ik=uk

où les vecteurs ikik , k=1,2,3k=1,2,3, sont les vecteurs unitaires de base du référentiel K′K′. On a
donc :
Mu=uiujIij(2.4.45)(2.4.45)Mu=uiujIij
2.
Notons xk,k=1,2,3xk,k=1,2,3,les composantes de rr. Les expressions (2.3.6) des
composantes IijIij, substituées dans la formule ci-dessus de MuMu, donnent :
Mu=m[xkxk−(xkuk)2](2.4.46)(2.4.46)Mu=m[xkxk−(xkuk)2]

Le carré du rayon vecteur : r2=xkxkr2=xkxk ainsi que le produit


scalaire : r⋅u=xkukr⋅u=xkuk permettent d’écrire l’expression de MuMu sous la forme demandée :

Mu=m[r2−(r⋅u)2](2.4.47)(2.4.47)Mu=m[r2−(r⋅u)2]
3.
Soit rr le rayon vecteur ayant pour origine le point PP et soit vv la vitesse instantanée de la
particule. Son énergie cinétique est :
T=12mv2=12m(ω×r)2(2.4.48)(2.4.48)T=12mv2=12m(ω×r)2

Utilisant les propriétés du produit scalaire et du double produit vectoriel, il vient :

T=12mω(r×ω×r)=12m[r2ω2−(r⋅ω)2](2.4.49)(2.4.49)T=12mω(r×ω×r)=12m[r2ω2−(r⋅ω)2]

Le vecteur ωω ayant un module ωω égal à la vitesse angulaire, utilisons le vecteur unitaire :

ω0=ωω(2.4.50)(2.4.50)ω0=ωω

Il vient :

T=12mω2[r2−(r⋅ω0)2](2.4.51)(2.4.51)T=12mω2[r2−(r⋅ω0)2]

L’expression du moment d’inertie MωMω apparaît dans l’énergie cinétique ci-dessus, d’où :

T=12Mωω2(2.4.52)(2.4.52)T=12Mωω2

L’utilisation de l’expression du moment d’inertie dans le (1) donne alors :

T=12Mωω2=12Iijω0iω0jω2=12Iijωiωj(2.4.53)(2.4.53)T=12Mωω2=12Iijω0iω0jω2=12Iijωiωj

où les ωkωk , k=1,2,3k=1,2,3, sont les composantes de ωω et les IijIij, les composantes du
tenseur d’inertie par rapport au point PP.

Exercice 2.7

Sous l’effet d’une contrainte, certains cristaux sont le siège d’un moment électrique dont l’intensité est
proportionnelle à la contrainte appliquée. C’est l’effet piézo-électrique direct. Les calculs suivants sont à
effectuer dans des référentiels cartésiens.

1.
En général, un état de contrainte est représenté par un tenseur d’ordre deux à neuf composantes
(voir exercice 2.5). La polarisation électrique PP d’un cristal est représentée par un vecteur à trois
composantes PiPi. Chaque composante est liée linéairement à toutes les composantes σijσij du
tenseur des contraintes. Écrire explicitement la relation entre P1P1 et les composantes σijσij.
2.
Écrire la relation générale pour les composantes PiPi du vecteur polarisation PP.
3.
Démontrer que les coefficients de proportionnalité entre les composantes de PP et celles
de σijσij forment un tenseur d’ordre trois.

Solutions

1.
Dans un référentiel cartésien, les différents types de composantes des tenseurs sont confondus.
La composante P1P1 étant liée linéairement à toutes les composantes σijσij, on a une relation de
la forme :
P1=d11kσ1k+d12kσ2k+d13kσ3k;k=1,2,3(2.4.54)(2.4.54)P1=d11kσ1k+d12kσ2k+d13kσ3k;k=1,2,3

où les coefficients dijkdijk sont des constantes.

2.
Sous une forme plus condensée, la relation (2.4.54) ci-dessus peut s’écrire :
P1=d1jkσjk(2.4.55)(2.4.55)P1=d1jkσjk

Remplaçant dans la relation (2.4.55), l’indice 11 par un indice quelconque, ll par exemple,
valant 1,21,2 ou 33, on obtient :

Pl=dlmnσmn(2.4.56)(2.4.56)Pl=dlmnσmn
3.
Notons σ′ijσij′ les composantes du tenseur des contraintes dans un nouveau référentiel
d’axes 0x′k0xk′. La polarisation devient P′P′ dans le nouveau système d’axes. La forme générale
des équations (2.4.56) est la même, quels que soient les axes de référence, afin de représenter
une même loi physique. On peut donc écrire :
P′i=d′ijkσ′jk(2.4.57)(2.4.57)Pi′=dijk′σjk′

Les composantes du vecteur polarisation PP sont liées entre elles dans les deux référentiels,
selon la formule (1.3.16), par :

P′i=A′ilPl(2.4.58)(2.4.58)Pi′=Al′iPl

Lors d’un changement de référentiel, les σ′ijσij′ sont liés aux σklσkl, selon la formule (2.2.2), par :

σmn=A′jmA′knσ′jk(2.4.59)(2.4.59)σmn=Am′jAn′kσjk′

Reportant les relations (2.4.56) et (2.4.59) dans l’expression (2.4.58), il vient :

P′i=A′ilPl=A′ildlmnσmn=A′ildlmnA′jmA′knσ′jk(2.4.60)(2.4.60)Pi′=Al′iPl=Al′idlmnσmn=Al′idlmnAm′jAn′k
σjk′

Comparant les relations (2.4.57) et (2.4.60), on obtient par identification des coefficients :

d′ijk=A′ilA′jmA′kndlmn(2.4.61)(2.4.61)dijk′=Al′iAm′jAn′kdlmn
On retrouve la propriété de changement de base d’un tenseur d’ordre trois donnée par la
formule (2.2.15) en tenant compte du fait que les composantes mixtes, covariantes et
contravariantes sont confondues pour des repères cartésiens.

[prev] [p

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