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Étudiants :
Craste Antonin
Khatchadourian Pierre
Dias Rodrigue
Cuvilliez Louis
Enseignant responsable :
Monsieur Guillotin
2
Objectifs du projet :
Introduction…………………....………………………………………………………...…...….5
Organisation du travail…………………………………………………………………........…6
Travail réalisé et résultats…………………………………………………………….....….....7
I - Partie theorique……………………………………………………………..…….....7
1) Les moteurs à courant continu…………………………....…...…………..8
2) La force de Laplace........... ………………………….………………….....8
3) Principe et fonctionnement……………………………….…………...…....8
4) Bilan de puissance………………………………………....……………...13
5) Principe de réversibilité……………………………………………….…...13
6) Les différents types de moteur à courant continu…………...…….…...14
A) Le moteur à excitation parallèle (ou shunt)....................................14
B) Le moteur à excitation en série......................................................15
C) Le moteur à excitation séparée......................................................16
D) Le moteur à aimants permanents..................................................17
II - Partie pratique…………………………………………………………………......18
A) Recherche des pièces du moteur……………………………………......18
B) Construction du bâti…………………………………………………..…...18
C) Bobinage…………………………………………………………………....19
D) Commutateurs.....................................................................................19
E) Tests du moteur....................................................................................20
F) Pistes d'amélioration............................................................................20
Conclusion……………………………………………………………………………………..21
Bibliographie……………………………………………………………………………….......22
Annexe………………………………………………………………………………………....22
INTRODUCTION
Méthodologie/Organisation du travail
Lors des premières séances du projet, nous avons chacun effectué des
recherches sur les différents types de moteurs à courant continu. Nous nous sommes
alors ensuite réunis pour discuter des connaissances acquises. La réflexion sur la
construction d’un moteur commença. Petit à petit, nous avons réussi à dessiner
quelques schémas de moteurs qui nous paraissaient corrects.
Une fois le schéma final du moteur fini, nous nous sommes répartis en deux
groupes. Deux personnes ont travaillé sur la partie pratique du projet pendant que les
deux autres se sont concentrées sur l’aspect documentaire. La coordination entre les
deux groupes fut nécessaire. En effet, le groupe axé sur la pratique se devait de
comprendre et d'assimiler les phénomènes au même titre que l’autre groupe, afin de ne
commettre aucune erreur lors de la conception du moteur. L’autre groupe quant à lui, se
devait également de garder un oeil sur l’aspect pratique, afin de corriger une erreur si
besoin est ou d’affiner leur compréhension du phénomène.
I - Partie theorique
Les machines à courant continu sont des membres de la famille des actionneurs.
Les actionneurs sont des éléments qui produisent une action. Il existe ainsi deux
types d'actionneurs, d'un côté nous trouvons les génératrices qui transforment l'énergie
mécanique en énergie électrique créant un courant continu. Mais les machines
continues sont également réversibles, on obtient alors notre second type de machine
continue, les moteurs. Les moteurs à courant continu sont ainsi des machines à
courant continu transformant dès lors l'énergie électrique en énergie mécanique créant
une rotation.
Ainsi moteur et génératrice sont une seule et même machine, laquelle est
réversible par construction. La loi d'Ohm s'écrit donc selon deux conventions :
2) La force de Laplace
Le champs agit sur les charges fixes. Ainsi, la force élémentaire s'appliquant sur un
élément de volume dτ du conducteur s'écrit donc : dF =(ρ v ∧B)dT
Ici le conducteur est filiforme. S'il est parcouru par un courant électrique I,l'élément de
courant équivalent à j dT est I dl, dl étant colinéaire au conducteur. Si cet élément de
courant baigne dans le champs B, Il est alors soumis à la force de Laplace
d'expression: dF =ldl∧B
3) Principe de fonctionnement
inducteurs que les pièces polaires deviennent des pôles N et S fixes. Alors, les lignes
d'inductions engendrées se referment à travers le rotor entraînant sa rotation.
Si nous prenons pour exemple le cas d’un dispositif à une seule spire et d’un
collecteur à deux lames simples.
Notons que les balais sont solidaires du bâti tandis que les lames du collecteur
tournent en même temps que le rotor.
Valeur de la f.é.m :
Avec :
Le couple moteur :
Prenons le cas suivant, une spire de longueur l et de diamètre 2R, est
parcourue par un courant I, le tout soumis à un champ magnétique radial. La spire
tourne ainsi autour d’un axe de rotation (ici Uz, voir schéma ci desous) avec une
vitesse de rotation (Oméga).
Qu’en est il de la notion de couple moteur ? Une notion est primordiale pour la
réalisation, d’un moteur à courant continu, c’est celle liant le couple moteur au courant.
En effet le couple est proportionnel à l’intensité du courant parcouru dans
l’enroulement. Le facteur de proportionnalité est le flux (φ).
4) Bilan de puissance
5) Principe de réversibilité
Considérons que nous fassions circuler un courant dans une spire, en présence
du flux inducteur, une force agit sur les conducteurs et fait tourner l'induit. On a ainsi
réalisé un moteur à courant continu. Mais maintenant considérons une machine à
courant continu, cette dernière est entraînée quand elle est alimentée par courant
continu de la même manière qu'un moteur. Il n'y a que le sens du phénomène qui
change.
Ce type de moteur est caractérisé par le fait que le stator (inducteur) est raccordé en
série avec le rotor (induit), ainsi la même tension traverse le stator et le rotor. Par
conséquent, le sens de rotation ne change pas avec le sens du courant; il suffit de
brancher le rotor et le stator dans l’autre sens. Et l’induit reçoit une puissance de
Pe m=EI
Maintenant supposons que le flux utile sous un pôle est proportionnel au courant
d’excitation I, ainsi Φ =k.I avec k=constante . De plus . On a donc E =K Φ Ω
avec la vitesse angulaire Ω .
Voyons rapidement la puissance utile P u de ce moteur. On a P u =Pabs−Pj−Pc
avec Pabs la puissance absorbée ( Pabs=UI ), Pj la puissance perdue par effet
joule ( Pj=Rt × I ² ) et Pc les pertes collectives (pertes fer+pertes mécaniques) .
Ainsi le rendement de ce moteur est η=Pu/ Pabs .
Le principal inconvénient de ce type de moteur est qu’il s’emballe à vide.
Ce type de moteur est utile dans l’électroménager par exemple ou dans les actions de
traction ou de levage.
Pour ce moteur deux alimentation sont nécessaires: une pour l’inducteur et une pour
l’induit. Ici, E =U −RI =K Φ Ω , donc la vitesse de ce moteur est Ω=(U −RI )/ K Φ
et sa puissance est P u =Pabs−Pje−Pj−Pc a v e c Pabs=U.I + Ue.Ie la puissance
absorbée, Pje=U e . I e , la puissance perdue par effet joule de l’inducteur, Pj=R I ²
la puissance perdue par effet joule de l’induit et pc les pertes collectives.
Dans un premier temps, après avoir fini la partie théorique du projet, nous avons
décidé de rechercher des pièces du moteur que nous pouvions réaliser sans
commander de nouveau matériel. Nous avons ainsi eu accès à l’atelier ainsi qu’aux
pièces déjà utilisées pour ce même projet l’année précédente. Nous avons ainsi pu
récupérer notre bâti, quatre aimants et diverses pièces de bois pour réaliser le rotor et
le stator. Nous avons préféré ne pas utiliser les bobines de fil de cuivre qui était déjà à
l’INSA car nous pensions leur longueur insuffisante pour le nombre de spires que nous
voulions faire sur notre rotor. Notre professeur nous avait en effet indiqué que l’année
précédente que le nombre de spires devait être important pour une bonne rotation.
Nous avons ensuite passé une commande sur le site Conrad afin d’obtenir les
éléments manquants pour concevoir notre moteur. Il nous a donc fallu des plaques de
cuivre pour les commutateurs, une bobine de cuivre car nous voulions une bobine de
100 mètres et une tige de carbone pour notre axe.
B) Construction du bâti
Pour le bâti, nous avions déjà récupéré un objet en bois constitué d’une plaque
servant de socle sur lequel étaient fixés deux tige de bois verticale se faisant face. Il
nous a donc suffi de demander aux techniciens de percer ces tiges afin d’y faire passer
notre axe de rotation.
Avec des morceau de bois récupérés dans l’atelier nous avons ensuite découpé
à l’aide d’une scie deux disques pour former notre rotor. Nous avons ensuite demandé
au technicien de découper quatre encoches pour fixer les deux bobines que nous
voulions mettre.
C) Bobinage
Nous voulions au départ faire une bobine possédant le plus de spires possibles
avec une bobine de 100 mètres. Au final nous avons opté pour un moteur à deux
bobines de 200 spires en théorie. Cela devait permettre au moteur de gagner une plus
grand inertie et d’avoir en permanence les bobines proches des aimants la où le champ
électromagnétique et l’induction sont le plus élevés. Nous avons pu avec la bobine faire
deux bobines, l’une de 200 spires et l’autre de 150 car nous avons surestimé le nombre
de tours possibles.
D) Commutateurs
Une fois le bobinage terminé, il fallait maintenant réalisé l’une des parties les
plus importante du moteur : les commutateurs . En effet, le moteur a besoin de
contacteurs et de balais pour être alimenté. Ces commutateurs doivent pouvoir inverser
le sens du courant parcourant la bobine lors de sa rotation sans quoi le moteur
changerais sans cesse de sens de rotation.
Il fallait aussi faire attention au positionnement des plaques de cuivre par rapport
aux bobines car le commutateur d’une bobine doit être positionné en fonction de celle-
ci.
E) Tests du moteur
Pris de cours par le temps, nous n’avons pas eu le temps de rajouter les stators
que nous avions fabriqué pour fixer les aimants de chaque côté du rotor. Nous sommes
donc directement passés aux tests du moteur. Nous avons d’abord effectué un test
Une fois sur que le courant circulait bien dans notre moteur nous avons alors
essayé de le faire tourner. Nous avons d’abord fait quelques essais infructueux mais
notre rotor avait légèrement tourné sur l’axe et il n’était plus correctement positionné
par rapport au commutateur. A force de persévérance, nous avons réussi à obtenir une
faible rotation de notre moteur lorsque nous lui donnions de l'élan. Malheureusement,
nous n’avions plus le temps pour apporter plus de modifications à notre moteur et nous
avons dû nous contenter de ces résultats décevants.
F) Pistes d’amélioration
CONCLUSION
Pour conclure, nous pouvons affirmer que la réalisation de ce projet fut une
expérience tout à fait unique pour nous quatre. Elle nous a donné la possibilité
d’approcher au plus près des notions théoriques, techniques, pratiques et humaines à
la fois.
Nous avons ainsi pu toucher du doigt un peu plus encore le métier de l’ingénieur
et les méthodes de travail que sont les siennes. De plus, le travail de groupe et la
nécessité de s’entraider par moment afin de comprendre un phénomène, d’identifier un
problème ou encore d’en résoudre un, a permis à chacun d’appréhender un peu plus
des méthodes de communication pour de futurs projets.
De plus, nous avons éprouvés une certaine fierté à voir notre projet aboutir. Le
fait que le moteur parvienne à tourner quelques instants nous a vraiment rendu fiers
des efforts que nous avons fourni depuis le début de ce projet. Nous avons conscience
que de nombreuses améliorations peuvent encore être apportées au moteur. Par
exemple, nous aurions pu tenter de faire différentes mesures telles que la vitesse de
rotation ou la détermination de la fréquence de rotation du moteur. Mais aussi d’un
point de vu pratique, la consolidation des nombreux éléments composant le moteur
serait un axe d’amélioration de perfectionnement certain.
BIBLIOGRAPHIE
http://eskimon.fr/285-arduino-601-le-moteur-courant-continu
http://www.cpge-brizeux.fr/casiers/francoise/cours/convpuiss/ConvPuis2.pdf
https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=11530
http://elec-ing.blogspot.fr/2015/08/machine-courant-continu.html
http://energiein.e-monsite.com/pages/55-moteur-a-aimant-permanent.html
http://sertella.free.fr/cours_psi_physique/conversion/conversion%20chapitre%2003.pdf
http://slideplayer.fr/slide/4842528/
ANNEXE