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LINGUISTIQUE ET TRADUCTION RESTENT INSÉPARABLES

Waliya Yohanna Joseph


Université de Calabar,
Calabar-Nigeria.
Email: waliyayohannajoseph@yahoo.fr
Mobile: +234-803-894-0016

RÉSUMÉ

Le rapport entre la linguistique et la traduction est une enquête controverse posée

sur l’origine de la langue en général. Cette recherche est menée en deux pentes :

la première pente parle de la remarque générale sur le rapport entre la linguistique

et la traduction, ensuite, la rupture indépendante de deux champs d’études. En

fin, nous avons donné notre perspicacité qui sera un appât guidant des chercheurs

globaux dans le domaine de la traduction ou de la linguistique.

Mots clés : Langue, Linguistique, indépendance de la traduction et traduction.

INTRODUCTION

Ayant fait cette recherche, on a constaté que la traduction est resté liée à la

linguistique car elle se sert de tous les caractéristiques linguistiques (grammaire,

morphologie, syntaxe, sémantique, et phonétique) de la langue pour transposer

un message d’une langue à l’autre. Notre argument sera basé sur cette liaison

entre ces deux pierres éparses de chercheurs contemporains (la linguistique et la


traduction). Dans cet article, nous envisagerons de parler thématiquement et

précisément de perspective histoire de la linguistique ainsi que la traduction, la

pseudo-rupture de leur relation. Et, en résume, on exprimera nos avis

scientifiques en ce qui concerne notre analyse.

REMARQUE GÉNÉRALE SUR LE RAPPORT DE LA LINGUISTIQUE

À LA TRADUCTION.

La traduction est le deuxième métier le plus vieux dans le domaine

d’études soulignée GUTU (p.8) en citant J.-R. Ladmiral dans sa mignonne œuvre

intitulée « Théorie et pratique de traduction- support didactique à l’intention des

étudiants en filière traduction cycle licence ». Cela veut dire qu’elle est la

première après la philosophie. Plusieurs historiens affirment cette idée que la

traduction est pratiquée depuis des antiquités. DELISLE (p.5) argumente qu’

«On peut aussi attribuer plusieurs tâches spécifiques à 1 histoire de la

traduction. L’historien peut chercher à savoir depuis quand et pourquoi

l’on a traduit; qui a traduit et pour qui; quels ont été les grandes

capitales de la traduction et pourquoi, à telle époque, des villes telles

que Jundishapur (en Perse), Alexandrie, Rome, Bagdad, Tolède ont été

le foyer- des villes-carrefours- d’une intense activité de traduction. »

En mentionnant ces villes anciennes ci-avant, ce traducteur nous renvoie aux

antiquités dans lesquelles la traduction était une culture monnaie courante grâce

à la relation diplomatique, les commerces et les activités belliqueuses. Bien que

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ce métier soit vieux, il se renforce à la fortitude convergente de la linguistique.

Certains disent le rapport entre ces deux métiers est éternel. GUTU (p.13, 27) a

pour nous dire que

«…la traduction est un cas de particulier de convergence linguistique, elle

est appelée à designer toute forme de médiation inter-linguistique permettant

de transmettre l’information entre les locuteurs des langues différentes…Les

adeptes de la traduction exclusivement au niveau du texte sont : E. Ceseriu,

H. Meschonnic, D. Seleskovitch, M. Lederer, J-R. Ladmiral. Ils soutiennent

qu’il faut traduire le message, le sens du texte dans son intégralité, compte

tenu des spécificités linguistiques et extralinguistiques... ».

On nous a appelés à croire que cette relation entre la linguistique et la traduction

est pertinent. Mais une grosse question pour J.R. Ladmiral sera : entre ces deux

domaines d’études, laquelle est mis au monde l’autre ? Au cas où les écrivains

prolifiques de la traduction ci-dessus soutiennent que la traduction se trouve la

vie en s’enfonçant en linguistique. Sur le plan historique, le lien entre nos deux

enclins est interconnecté profondément.

Voilà pourquoi BOISSEAU (p.4) disait dans son œuvre fascinante « Lire

et relire Jacqueline Guillemin‐Flescher » (sa présentation professionnelle à la

conférence intitulée « Linguistique et traductologie : les enjeux d’une relation

complexe » tenue du 18 au 19 octobre 2013 à Nancy) que

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« Cette communication se propose de revenir aux sources de la démarche

de Guillemin‐Flescher afin précisément d’examiner de façon critique ce

mode de relation entre linguistique et traduction qu’elle a mis en œuvre

selon certains principes sans cesse réitères…Or les rapprochements

récents, voire la confusion grandissante…à s’interroger sur cette limite

fixée à l’approche des problèmes de traduction par Guillemin‐Flescher. »

En outre, beaucoup croient que la traduction et la linguistique ne se séparent

jamais parce le traducteur ne peut s’exprimer sans le coup de main des

linguistiques des langues à traduire. Elle se nourrit de la matière de la science

de langue pour qu’elle ait une relevance scientifique. En ce qui concerne

CANON-ROGER (p.5), elle opine que « la question du rapport entre

traductologie et linguistique ne peut pas être posée sans tenir compte de leur objet

commun. Il importe donc de replacer les enjeux de la traductologie dans une

perspective herméneutique propre aux textes et de tenter de définir, en inversant

la manière habituelle de poser le problème, quelle linguistique convient pour

quelle traductologie.». Donc, la traduction ainsi que la linguistique partagent les

mêmes entrailles inséparables parce que chacune linguistique à sa traduction qui

pousse envers établir une communication libre du sens dans l’esprit des locuteurs

et interlocuteurs, des lecteurs et auteurs, et, tous les usagers de la langue donnée.

Ayant étudié ce fait entre ces deux cas argumentatives, CARDENAS (p.13)

s’exprime en citant un chercheur ainsi: « … la linguistique est une discipline a

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même d’apporter des solutions efficaces à la compréhension, la pédagogie et la

pratique des processus de traduction (Faber 2012). » GOUADEC (p.4) défend

aussi que « Le processus de traduction engage une substitution (visible) de formes

linguistiques recouvrant et générant une substitution (moins visible) de modes et

schémas de pensée…». C’est-à-dire, quant à lui, en raison que la traduction

engage ces formes linguistiques, elles restent liées. Ce lien dépend de la

grammaire du texte en main, la morphologie, la sémantique, la phonétique ainsi

que la syntaxe. Rosa Parra VALIENTE et Michel BOEGLIN (p. 5) soutiennent

qu’« Il faut cependant essayer de conserver un juste équilibre entre les objectifs

linguistiques de l’apprentissage et la fonction communicative de la traduction,

trop souvent dévoyée au service des premiers. ». Ici, assez d’académiciens

défendent le rapport entre la linguistique et la traduction pour qu’il soit équilibré

afin de rendre la compréhension communale.

LA RUPTURE DU LIEN ENTRE LA LINGUISTIQUE ET LA

TRADUCTION

Les académiciens de ce millénaire croient qu’il y a une confusion dans ce

rapport interdisciplinaire. Certains disent que l’autonome de chacune est possible

mais d’autres pensent le contraire. L’un de ces auteurs c’est Pascal comme il est

cité par Balliu (p.7) dans sa présentation pendant le colloque international de

professionnels surnommé « La traduction et l’interprétation : de la

professionnalisation à l’académisation» tenu à Liège du 22 au 24 octobre 2014.

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Il déclare que « la confusion tenace entre linguistique, étude des langues et

traduction. La traduction ne se résume pas à un simple transfert inter-

linguistique, elle comporte une valeur ajoutée, un « supplément d’âme ». Cette

confusion va naitre l’indépendance de l’un de l’autre, bien qu’il y ait un

chargement inter-linguistique.

CARDENAS (id.) nous dévoile encore que la rupture du rapport entre ces

deux cursus ait pris sa route depuis les années cinquante. « Il fut un temps ou la

question de savoir si la traductologie était une branche de la linguistique,

enflammait les débats académiques. L’origine de la controverse se situe aux

années 50, lorsque « la traduction a pris le chemin de l’école » (Portelance 1991).

L’école de Vienne (Wuster 1979) tente alors de séparer la terminologie –

longtemps discipline phare de la traductologie– de la linguistique pour la doter

d’une autonomie nécessaire pour naitre»

Un tas des années écoulées, on a cru que la linguistique et la traduction ne

peuvent jamais se séparer. Grace à SNELL-HORNBY (p.83) dans son grand

œuvre en anglais intitulée The Turns of Translation Studies : New paradigms or

shifting viewpoints ?, dans laquelle il chante l’émergence de la traduction de la

linguistique. Comme disait-il en anglais « with the cultural turn in Translation

Studies, its emancipation from linguistics and comparative literature and its

emergence as an independent discipline, the question naturally arose as to its

disciplinary profile. » On a traduit en français que «la question est posée

naturellement à ses contours disciplinaires avec transformation culturelle dans la

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traduction, ses émancipations de la linguistique et la littérature comparée ainsi

que ses émergences comme discipline indépendante. » La mort du rapport entre

nos jumeaux sujets pose la question illimitée chez les chercheurs. On doit se

demander si c’est possible pour la traduction d’être indépendante de la science

des langues.

À ce sujet, MOUNIN (p.16) affirme ouvertement que « La traduction, bien

qu'étant une situation non contestable de contact de langues, en serait décrite

comme le cas-limité : le cas où le locuteur bilingue lutte consciemment contre

toute déviation de la norme linguistique, contre toute interférence ». Les

traducteurs se préposent à un combat sans fin dans l’esprit au nom d’évader

l’interdépendance linguistique. Autrement dit, cette séparation entraine les

psychoses chez les professionnels au même temps que les autres restent

sceptiques à propos de l’intégralité relative.

Par conséquence, c’est impossible de considérer que la traduction, demain,

sera libérée de la linguistique. La science de langues est le noyau pour la

traduction. Elle reste infiniment une branche de la linguistique. Toutes les soi-

disant ruptures des laissons entre ces deux sujets sont les propagandes

pseudoscientifiques.

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CONCLUSION

Entre linguistique et traduction, le rapport est très sérieux. Certains chercheurs

croient qu’il existe entre elles. D’autres refusent de l’accepter car ils croient que

la traduction s’est séparée de la linguistique. En un mot, la traduction a été

divorcée par la linguistique depuis les années 50. Si les essentialistes acceptent

la divergence des deux sciences, on doit aussi admettre que c’est vraiment

possible d’aveugler un homme et dire au public qu’il regarde son entourage.

Nous recommandons que les recherches soient menées sur la complexité

linguistique avec un seul but de faciliter la traduction.

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ŒUVRES CITÉES

Balliu, Chrisrian. «La traduction et l’interprétation : de la professionnalisation à l’académisation.»


décembre 2014. AFELSH – Association des Facultés et Établissements de Lettres et Sciences
Humaines. web. 15 novembre 2015.

Boisseau, Maryvonne. «Lire et relire Jacqueline Guillemin‐Flescher.» Linguistique et traductologie : les


enjeux d’une relation complexe. Éd. Interdisciplinarité dans les études anglophones. Nancy:
IDEA, 2014. 4. Livrel.

Canon‐Roger, Françoise. «Interprétation, linguistique et traductologie.» Linguistique et traductologie


: les enjeux d’une relation complexe. Éd. Interdisciplinarité dans les études anglophones.
Nancy: IDEA, 2013. 5. Livrel.

Cardenas, Beatriz Sanchez. «La querelle entre linguistique et traduction a‐t‐elle toujours raison d’être
?» Linguistique et Traductologie : les enjeux d’une relation complexe. Éd. Interdisciplinarité
dans les études anglophones. Nancy: IDEA, 2013. 13. Livrel.

Delisle, Jean. «L'histoire de la traduction : son importance en traductologie.» octobre 2003. Academia.
Web. 11 novembre 2015.

Gouadec, Daniel. «Le Traducteur, la traduction et l’entreprise.» Paris: Afnor Gestion, 1989. 4. Livrel.

GUTU, Ana. «Théorie et pratique de traduction- support didactique à l’intention des étudiants en
filière traduction cycle licence.» Chisinau: ULIM, 2007. 8,13,27. Livrel.

Mounin, George. «Les problèmes théoriques de la traduction.» URSS: Gallimard., 1963. 16. Livrel.

RICŒUR, Paul. Sur la traduction,. Paris: Bayard, 2004. Livrel.

Rosa Parra VALIENTE, Michel BOEGLIN. «boeglin.» 18 mars 2002. Université Paul-Valéry Montpellier
3. Web. 15 novembre 2015.

Snell-Hornby, Mary. «The Turns of Translation Studies: New paradigms or shifting viewpoints?» Snell-
Hornby, MAry. The Turns of Translation Studies: New paradigms or shifting viewpoints?
Amsterdam/Philadelphia: John Benjamins B.V., 2006. 83. Livrel.

VINAY J.P et DARBELNET J. Stylistique Comparé du français et de l’anglais. Paris: Didier, 1958. Livrel.

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