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Fiche conseil n°2

ANALYSE DES
ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX / RISQUES POUR LA SST

1. Ce qu’exigent les référentiels


− Environnement
ISO 14001 4.3.1 : Aspects environnementaux
EMAS Annexe I : Analyse environnementale
Annexe II.-A. 3.1 : Aspects environnementaux
Annexe II.-B1 : Analyse environnementale

− SST
OHSAS 18001 4.3.1 : Identification des dangers, évaluation des risques et
moyens de maîtrise

Correspondance avec ILO OSH 2001 3.7 : Examen initial

2. Introduction et points particuliers


Quel que soit le domaine étudié (environnement, SST, qualité, marché, systèmes d'informations…), l’analyse et l’évaluation des
risques constituent des étapes essentielles qui doivent permettre d’éclairer les décideurs quant aux actions à conduire en priorité pour
maîtriser les risques les plus importants. Il s’agit donc d’une aide à la décision qui doit permettre une affectation pertinente et efficace
des ressources face aux risques évalués en vue de les maîtriser et d’obtenir l'amélioration de la performance escomptée.
L’étape d'analyse des aspects environnementaux significatifs (AES) / risques SST constitue une phase cruciale, en quelque sorte le
socle sur lequel va se déployer le système de management (SM). En effet, elle conditionne la définition et la mise en place de
plusieurs éléments fondamentaux du système :

AES
Risques SST

Objectifs Compétences / Sensibilisation Maîtrise Surveillance


Formation opérationnelle

cf. Fiche n°4 cf. Fiche n°6 cf. Fiche n°7 cf. Fiche n°10 cf. Fiche n°13

A la mise en place du projet, la phase d’analyse des AES / risques SST est mobilisatrice de temps et d’énergie, généralement
simultanément à l'analyse réglementaire (identification des exigences réglementaires et vérification de la conformité [Renvoi Fiches n°3
et 14]). Il est usuel qu’elle dure de 2 à 4 mois. Toute cette période initiale d’analyse ne génère pas ou peu de résultats ou d’actions
affichables immédiatement, ce qui peut parfois dérouter la direction et le personnel en attente d’avancées concrètes. C’est pourquoi il
est important de communiquer à ce sujet.

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Fiche conseil n°2 – Analyse et évaluation des [Aspects Environnementaux /Risques SST]

 Domaines pris en compte par l'analyse des AES/risques SST

Les champs d'action de l'environnement et de la SST se recoupent pour partie et il est parfois difficile d'articuler clairement les deux
systèmes. Il est possible de schématiser de la sorte :

Env.
SST Risques industriels :
Risques Accidentels Risques
professionnels : incendie, explosion, Chroniques
déversement…
Chroniques Accidentels

Accidentel

4.4.7 Situations d'urgences

Chronique

Dans la pratique et à ce jour, il est encore difficile d’avoir une approche intégrée pour la réalisation de l’analyse des risques SST,
des aspects environnementaux et des analyses réglementaires demandées dans le cadre des IC. C’est pourquoi ces études sont
menées en parallèle mais séparément. Il semble cependant évident qu’une harmonisation doit être recherchée au niveau : des
pratiques, des outils, du vocabulaire, des acteurs en charge de leur réalisation, de la conduite et de la révision des analyses au même
moment… et naturellement, de la prise de décision unique, au regard de l’ensemble des risques de l’organisme.
Ainsi, le choix a été fait de présenter dans cette fiche les éléments communs ou similaires (méthodologie, procédure…), en
explicitant les spécificités environnement et SST. Les définitions et les méthodes spécifiques à l'environnement ou la SST
figurent au sein des annexes suivantes :
✄ METHODOLOGIE D'IDENTIFICATION DES RISQUES POUR LA SST
✄ METHODOLOGIE D'IDENTIFICATION DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

 Méthodologie d'identification des AES/risques SST

Concernant l'étape d'identification des AES/risques SST, les référentiels ont des exigences en terme de résultats :
• la détermination des aspects qui ont ou qui peuvent avoir un impact significatif sur l'environnement,
• l'identification des risques qui doivent être éliminés ou maîtrisés (réduits).
Il n’existe pas de prescriptions en termes de méthodologie, si ce n’est que celle-ci doit se décomposer en 2 étapes majeures :
1. l’identification de tous les aspects/impacts environnementaux / de tous les dangers/situations dangereuses SST,
2. l’évaluation des impacts environnementaux / risques SST (on parle en général de hiérarchisation, dès qu'ils sont
classés, du plus important au moins important).
Il est présenté, au sein de cette fiche, des méthodes parmi d’autres.
A noter que l'expression "analyse environnementale", citée par l’annexe de l’ISO 14001 et par l’EMAS, est couramment utilisée pour
désigner l'étape d'identification des aspects/impacts environnementaux et éventuellement leur évaluation.

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Fiche conseil n°2 – Analyse et évaluation des [Aspects Environnementaux /Risques SST]

 Analyse réglementaire et identification des AES/risques SST

Il est conseillé de mener en parallèle mais indépendamment l'analyse réglementaire imposée par les référentiels et
l'identification des AES/risques SST.
Si les AES/risques SST font l'objet d'objectifs d'amélioration à travers le programme de management, les non-conformités
réglementaires donnent lieu à des actions correctives (par le biais d'un programme de mise en conformité ou de fiches de non-
conformité [Renvoi Fiche n°14]). Il est donc conseillé de les traiter séparément.
Cependant, il est important de traiter simultanément les prises de décision liées à la planification des objectifs d'amélioration et des
mises en conformité. En ayant une vue d'ensemble des actions à mener, la direction pourra définir au mieux ses priorités et allouer les
ressources en conséquence.

 Liens avec les études imposées par la réglementation

L'évaluation des risques SST telle que définie dans le référentiel OHSAS 18001 correspond à l'application réglementaire du décret
du 5 novembre 2001 (Articles R4121-1 à R4121-4 du Code du Travail) portant création d'un document unique relatif à l'évaluation
des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs. Cette fiche proposera une démarche permettant de répondre à l'exigence
réglementaire en s'appuyant le plus souvent sur les recommandations des organismes institutionnels.
L'évaluation des risques professionnels englobe les diverses évaluations de risques spécifiques définies dans le Code du Travail
(cf 5.Compléments).
Le Code du Travail prévoit également la réalisation par les institutions représentatives du personnel d'une analyse des risques
professionnels (art. L. 4612-2). Il est ici préconisé d'associer ces instances à toutes les étapes de l'évaluation des risques de façon à
favoriser le dialogue social.
Par ailleurs, les études d'impacts et de dangers, réalisées au travers des procédures d'autorisation dans le cadre de la
réglementation des Installations Classées, ainsi que les bilans de fonctionnement, sont des documents à exploiter dans le cadre des
SM :
• En SST, les risques industriels qui pourraient avoir un dommage sur le personnel sont à prendre en compte pour l'évaluation des
risques professionnels,
• En environnement, le contenu des études d'impacts et de dangers est proche d'une identification des aspects environnementaux
telle que décrite par les référentiels. Cependant, dans le cas des IC autorisées, ces études sont réalisées ponctuellement pour la
procédure, alors que dans le cadre des SM les informations doivent être tenues à jour.
En particulier, l’analyse des risques menée dans le cadre de l’étude de danger va pouvoir enrichir l’analyse des risques SST ou
l’analyse environnement, utilisation outils analyses risques, modélisation….
Les éléments fournis par les études réglementaires sont donc des données d’entrée essentielles pour l'identification des AES/risques
SST.

 Les documents de référence sectoriels


L’approche sectorielle a émergé au sein de la réglementation environnementale européenne avec la directive relative à la prévention
et à la réduction intégrées de la pollution, dite « directive IPPC », (adoptée en 1996 puis refondue au sein de la directive
n° 2010/75/UE du 24/11/10 relative aux émissions industrielles).
Cette directive a introduit la notion de « meilleures techniques disponibles » (MTD), définies comme « le stade de développement
le plus efficace et avancé des activités et de leurs modes d'exploitation, démontrant l'aptitude pratique de techniques particulières à
constituer, en principe, la base de valeurs limites d'émission visant à éviter et, lorsque cela s'avère impossible, à réduire de manière
générale les émissions et l'impact sur l'environnement dans son ensemble ».
Des documents de référence appelés BREF (accessibles sur le site http://www.ineris.fr/ippc/) sont issus de groupes de travail
regroupant représentants des états, experts nationaux et industriels du secteur. Ils s’attachent à définir pour le secteur donné, les
pratiques techniques ou de management qui peuvent être qualifiées de MTD et les niveaux de performances associés en termes
d’émissions. Les BREF font l’objet de révisions périodiques permettant d’intégrer l’évolution des connaissances et des techniques. Par
exemple, les aciéries, le traitement de surface, l’industrie chimique, le traitement des déchets ou le textile font l’objet de BREF. Il existe
également des BREF dits transversaux, pour les systèmes de refroidissement ou l’efficacité énergétique entre autres.
Cette évolution réglementaire fondamentale amène l’autorité de régulation à imposer des niveaux d’émissions non plus basés sur des
standards types mais sur des valeurs spécifiques à l’activité et qui pourront être régulièrement revus (à la baisse) en fonction de la
définition de nouvelles MTD.

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Trois cas de figure se présentent pour un organisme :


• il n’entre pas dans le champ d’application de la directive IPPC1 et aucune de ses activités ne fait l’objet d’un BREF : les MTD
ne peuvent pas être utilisées pour le SM ;
• il n’entre pas dans le champ d’application de la directive IPPC mais une (ou plusieurs) de ses activités sont traitée(s) même
partiellement au sein d’un ou plusieurs BREF(s) : l’organisme n’est pas soumis aux contraintes réglementaires applicables
aux installations dites « IPPC » ;
• il possède une ou plusieurs IC entrant dans le champ de la directive IPPC, et doit donc en application de l’article R512-8 du
code de l’environnement et de l’arrêté du 26/04/2011 être conçues et exploitées en ayant recours aux MTD2. Par ailleurs
l’exploitant doit pour tout dossier de demande d’autorisation d’exploiter, justifier du choix du projet et présenter les
performances attendues au regard des MTD conformément aux dispositions de l’article R. 512-8 du code de
l’environnement. Il est également tenu d’établir un bilan de fonctionnement décennal analysant les performances
effectives relatives à ces mêmes MTD3. Dans ce cas, la prise en compte des MTD relève de la conformité réglementaire
[Renvoi Fiches n°3 et 14].
Dans les deux derniers cas où tout ou partie des activités de l’organisme font l’objet de BREF, il est intéressant d’utiliser ces
documents de référence et les MTD associées dans la mise en œuvre des SM. Ceci peut être fait à plusieurs niveaux :
 la méthodologie de listage des aspects environnementaux et d’identification des significatifs peut s’appuyer directement sur
les informations issues des BREF (cf Actions 2 et 4 ci-après).
 l’élaboration du programme de management peut utiliser des éléments issus des BREF, tant pour la construction d’un plan
d’action (utilisation des MTD présentées) que pour le chiffrage des objectifs (niveau de performance susceptible d’être
atteint associé à la MTD) [Renvoi Fiche n°4] ;
 dans le cadre de la gestion des modifications, les BREF peuvent apporter une visibilité sur les éventuelles contraintes
réglementaires futures mais également sur les techniques les plus efficaces et ainsi permettre d’orienter le choix d’un
nouveau procédé ou équipement [Renvoi Fiche n°18].

Le règlement EMAS a évolué dans le même sens que la réglementation, en introduisant dans sa version 2009 (article 46) la notion de
"meilleures pratiques de management environnemental". Celles-ci sont définies comme le moyen le plus efficace de mettre en
œuvre le système de management environnemental pour les organisations d’un secteur, et qui permet d’obtenir les meilleures
performances environnementales dans des conditions économiques et techniques données.
Il est prévu que la Commission Européenne élabore, en consultation notamment avec les États membres, des documents de
référence sectoriels qui comprendront les meilleures pratiques de management environnemental et les indicateurs de performances
propres aux secteurs (article 46). La liste des secteurs prioritaires pour l’adoption des documents est attendue pour septembre 2011.
En vue de l’enregistrement, le SME doit tenir compte des meilleures pratiques de management environnemental pour le secteur
concerné (Article 4.1.b) dans le cas où celles-ci existent.
Il est judicieux que l’analyse environnementale, qui se doit de comporter un examen des pratiques et procédures de l’organisme
(Annexe I.4), soit le support de l’analyse de la performance de l’organisme par rapport aux meilleures pratiques de management
sectorielles.

1 Critères listés à l’annexe I de l’arrêté du 29 juin 2004 relatif au bilan de fonctionnement prévu par l’article R. 512-45 du code de

l’environnement
2 Arrêté du 26 avril 2011 relatif à la mise en œuvre des meilleures techniques disponibles prévue par l’article R. 512-8 du code de

l’environnement
3 Arrêté du 29 juin 2004 relatif au bilan de fonctionnement prévu par l’article R. 512-45 du code de l’environnement

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3. Vue synthétique des actions à réaliser

P : Procédure exigée
 Liste des activités, procédés, équipements, produits
 Plans de l’établissement
 Cartographie des processus

Découper l’établissement en secteurs et


identifier les responsabilités 

 Liste des secteurs et des responsables associés

P P
 Documents réglementaires
utiles à l’identification et à la Identifier par secteur les activités Identifier par secteur les activités et les
caractérisation des AE/IE et et les AE/IE associés
 situations dangereuses/dommages SST
dangers/risques SST associées

Collecter les informations sur la  Liste des activités / situations dangereuses /


 sensibilité de l’environnement
 Liste des activités / AE / IE par secteur
dommages SST par secteur

P P
 Informations sur la sensibilité
de l’environnement
Evaluer les AE/IE  Evaluer les risques SST

 Liste hiérarchisée des AE/IE évalués  Liste des situations dangereuses à


éliminer ou à maîtriser

P
Définir le seuil de significativité 

 Liste des AES/IES

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4. Actions à mettre en œuvre

➊ DECOUPER L’ETABLISSEMENT EN SECTEURS ET IDENTIFIER LES RESPONSABILITES


Il est en général nécessaire d’effectuer un découpage en secteurs qui permettra de se placer à un niveau de détail suffisant pour analyser
les aspects/impacts environnementaux et les situations dangereuses/dommages SST.

➨ Préciser les activités entrant dans le champ de l’analyse des AE / risques SST
Pour réaliser le découpage en secteur, il est nécessaire que le domaine d’application du SM ait été défini au préalable [Renvoi Fiche
conseil n°0] afin de connaître précisément les activités, installations, personnes entrant dans le champ de l’analyse des AE / risques SST
à réaliser.
En SST, il n’y a pas d’ambiguïté puisque est concerné l’ensemble des personnes, installations et activités entrant dans le périmètre retenu,
y compris d’éventuelles activités de services.
En environnement, selon le domaine d’application défini, l’analyse pourra porter sur des activités opérationnelles, des services, des
activités de conception de produits.
La conception des produits est à ce jour peu prise en compte dans le cadre des SM mis en place par les organismes. Cette
problématique n'est pas développée dans ce guide, en particulier la méthodologie d'identification des aspects environnementaux proposée
ne s'applique pas aux activités de conception.
On peut cependant en dire deux mots. Dans le cas où la conception de produit entre dans le champ du SM, l’identification des aspects
environnementaux associés devrait concerner les aspects susceptibles de survenir à chaque étape du cycle de vie du produit : de
l’extraction des matières premières à la fin de vie du produit, en passant notamment par sa fabrication, son utilisation ainsi que les
différentes phases logistiques associées. On pourra naturellement se reporter aux méthodologies appelées « analyses de cycle de vie du
produit » et aux différentes normes de la série ISO 14000 traitant de la conception de produit. L'ISO/TR 14062 et la CEI 62430 traitent de
l'intégration de l'évaluation des aspects et impacts environnementaux dans le processus de conception et de développement. La norme
EN ISO 14006 :2011 fournit des lignes directrices pour aider les organismes à établir une approche systématique et structurée de
l'intégration et de la mise en œuvre d'un processus d'éco-conception au sein d'un SME. On peut également signaler que certains secteurs
industriels ont développé des outils spécifiques en la matière.

➨ Réaliser le découpage en secteurs


Les secteurs se basent, en fonction de l’organisme sur les processus, les activités, sur un découpage purement géographique ou bien
encore sur un mélange des trois. L’échelle de ce découpage est très variable selon la taille, l'effectif, la complexité de l’organisme et de
ses activités.
En règle générale, le découpage en secteurs correspond à l’organisation hiérarchique de l’entreprise, i.e. à chaque secteur correspond
une personne ayant autorité. Le déploiement de la démarche s'appuyant sur la ligne hiérarchique en sera, par la suite, facilité. Il en sera
de même pour la tenue à jour des informations.
Dans le cadre d'activités de service, le découpage peut par exemple s'opérer par type de chantier, gamme de produits…
Dans le cadre d'activités industrielles, on retrouve communément les divers ateliers de production, maintenance, les magasins de
réception et d’expédition (y compris stockage en cuves et zones de chargement / déchargement, stockages de gaz, zones déchets,
quais…), les laboratoires. L’ensemble des bâtiments d’activité tertiaire peut en général être regroupé au sein d’un même secteur.
Le secteur maintenance ou services généraux traite souvent de tous les équipements connexes à la production (chaudières, groupes
électrogènes, compresseurs, groupes froids, chemins de câbles…). Les espaces verts, voiries et parkings, postes de garde, restaurant,
infirmerie ne doivent pas être oubliés.
La réglementation HS (article R. 4121-1 du Code du Travail) introduit la notion d'unités de travail pour chacune desquelles il est exigé
d'inventorier les risques. La circulaire DRT du 18 avril 2002 précise : "la notion d'unité de travail doit être comprise au sens large, afin de
recouvrir les situations très diverses d'organisation du travail. Son champ peut s'étendre d'un poste de travail, à plusieurs types de postes
occupés par les travailleurs ou à des situations de travail, présentant les mêmes caractéristiques. De même, d'un point de vue
géographique, l'unité de travail ne se limite pas forcément à une activité fixe, mais peut aussi bien couvrir des lieux différents
(manutention, chantiers, transports, etc.)". Dans le cadre d'une approche intégrée, cette notion d'unité de travail peut être rapprochée de
celle de secteur.
LISTE DES SECTEURS

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➨ Définir qui fait quoi par secteur

Qui ?

Les responsables de secteur
La collecte des informations nécessaires va impliquer de la part de ceux qui en sont chargés à la fois une connaissance générale du
sujet (qu’est-ce qu’un aspect environnemental, un impact, un danger, un risque pour la SST, quel est l’ensemble des thématiques à
aborder…) mais également une bonne connaissance de l’organisme et des activités (que fait-on à tel endroit, quels sont les équipements
présents…).
C’est pourquoi, les personnes en charge de l’analyse de risques SST ou des AE/IE s’appuient le plus souvent sur des relais
opérationnels ou coordinateurs au sein des secteurs, choisis en fonction de leur bonne connaissance du secteur. Il est bien entendu
bénéfique que ces personnes soient volontaires.
Ces personnes n'ont pas forcément de responsabilité hiérarchique, il peut s’agir par exemple de membres du CHSCT, de personnes déjà
impliquées dans des démarches 5S… Le responsable hiérarchique du secteur se fera rendre compte de l’avancement et validera les
résultats obtenus.
Il est opportun que la même personne soit désignée pour l'environnement et la SST, dans le cas où les deux thématiques sont
développées.


Les groupes de travail
L'évaluation des risques SST et des impacts environnementaux doit croiser des connaissances d'ordre technique, organisationnel,
réglementaire voire médical et environnemental, avec les savoir-faire professionnels des salariés. Ainsi, il est fortement conseillé, surtout
en SST (comme souligné dans la circulaire DRT du 18/04/2002) d'organiser l'identification et l'évaluation dans le cadre d'une équipe
pluridisciplinaire (autant que possible).
L'équipe peut être constituée du responsable du secteur, du responsable de l’installation, du responsable sécurité/environnement, des
travailleurs concernés, du responsable maintenance et pour la SST, éventuellement de membres du CHSCT, l'avis de ce dernier étant
dans tous les cas demandé, et de la médecine du travail. Les salariés des entreprises extérieures intervenant régulièrement sur le site
peuvent également être sollicités.


Les acteurs externes
Il est possible de faire appel ponctuellement à des cabinets privés et, pour la SST, aux divers organismes publics de prévention
(cf 5.Compléments). Ces acteurs externes sont susceptibles d'apporter une compétence particulière, un « œil neuf » et une aide en terme
de méthodologie mais il est bien évident que la démarche interne reste incontournable, afin de favoriser l'appropriation du processus par
les salariés.
Comment communiquer les responsabilités ?
La désignation des responsables de secteurs peut se faire, après consultation des intéressés et de la hiérarchie, directement sur le
document "Liste des secteurs", s’il existe, ou bien par le biais de documents usuels (lettre de mission… [renvoi Fiche n°5]). Il est judicieux
de l’accompagner d’une communication au personnel de chaque secteur correspondant (qui peut être la communication de lancement de
projet) afin d’asseoir leur légitimité. En effet, les responsables de secteurs, dans leur travail de collecte d’informations, iront questionner de
nombreuses personnes.
LETTRE DE MISSION
Comment s'assurer de la compétence des responsables de secteur ?
Les compétences requises pour être en charge de cette fonction doivent être définies [Renvoi Fiche n°6] : capacité relationnelle, bonne
connaissance du secteur et connaissance de la méthodologie d’identification des AE/IE, situations dangereuses/dommages SST. Pour ce
dernier point, il est souvent nécessaire de leur dispenser une formation (suivie d’un accompagnement adéquat selon les besoins), en
général réalisée en interne, qui explicitera notamment la procédure et les notions d'aspect/impact et danger/risque.
FICHES DE POSTE…

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Fiche conseil n°2 – Analyse et évaluation des [Aspects Environnementaux /Risques SST]

➋ IDENTIFIER PAR SECTEUR : • LES ACTIVITES • LES AE/IE • LES SITUATIONS DANGEREUSES/ DOMMAGES SST
Dans le cadre d’une certification / vérification du SM, l’un des écarts les plus fréquemment rencontrés est le manque d’exhaustivité de
cette étape. C’est pourquoi la méthodologie doit être suffisamment rigoureuse pour assurer qu’aucune thématique ou activité ne soit
oubliée.

➨ Lister les activités au sein de chaque secteur


Dans un premier temps, chaque responsable de secteur identifie, dans son secteur, les opérations, tâches ou activités présentant les
mêmes caractéristiques d'un point de vue environnemental ou SST. Pour cela, il peut par exemple utiliser une trame prédéfinie :
FICHE DE RELEVE PAR ACTIVITE, PAR SECTEUR…
Il faut bien noter que l'on ne fera pas forcément le même découpage en environnement et en SST. Par exemple, d'un point de vue
environnemental, les activités tertiaires seront traitées globalement en tant "qu'activité tertiaire", alors qu'en SST, elles pourront être
détaillées en plusieurs activités : secrétariat, standard téléphonique, réception/envoi du courrier…
Si elles existent, il est possible de s'appuyer sur les fiches de poste ou d'activité.

➨ Recueillir les données d'entrée


Il est utile de commencer par collecter certaines données générales, indispensables par la suite :
- présentation de l'organisme, de sa structure organisationnelle, de son fonctionnement, des produits ou services proposés : taille,
superficie du site, des ateliers, heures ouvrables (nombres de jours travaillés, rythme de travail, etc.), les spécificités des conditions de
travail (travail à domicile, etc.), activités (produits, marchés)…
- synoptiques des procédés, description des équipements associés,
- description des produits fabriqués/commercialisés ou des services générés, usages et destinations des produits/services, exportation…
- plans des installations. En environnement, on essaiera de fournir notamment :
⋅ la description avec commentaires des ateliers, des parkings, des bureaux, du restaurant, des stations de traitement, des
aires de stockage des matières premières, des produits intermédiaires, des déchets, des aires de stockage des matières
dangereuses, etc.,
⋅ les plans des différents réseaux d’alimentation (eaux, énergie, fluides),
⋅ les plans des réseaux d’assainissement (eaux usées, eaux pluviales...),
- historique de l'organisme : pour l'environnement, il s'agit de l'historique des constructions, stockages (cuves d'hydrocarbures…),
procédés et types d'activités susceptibles d'avoir généré des pollutions de sol. Pour la SST, il s'agit du récapitulatif des accidents/incidents
et des maladies professionnelles enregistrées.
- De nombreuses informations réglementaires (étude d’impacts et de dangers pour les IC soumises à autorisation, bilan de
fonctionnement, étude de pollution de sol, étude déchets, registre de sécurité…) sont également des données d'entrée essentielles (cf §
5.Compléments).
- Documents de référence sectoriels : BREF regroupant les Meilleures Techniques Disponible (MTD) ou Recueils des meilleures pratiques
de management (cf §2.Introduction et points particuliers).
Ces éléments sont donc à regrouper au plus tôt et les informations appropriées sont à communiquer à chaque responsable de secteur.

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Fiche conseil n°2 – Analyse et évaluation des [Aspects Environnementaux /Risques SST]
➨ Réaliser la collecte des informations sur le terrain en environnement et SST
Des méthodologies pour l'identification des aspects environnementaux et des risques SST sont proposées dans les documents suivants :
✄ METHODOLOGIE D'IDENTIFICATION DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
✄ METHODOLOGIE D'IDENTIFICATION DES RISQUES SST
La collecte des informations se fait alors sur le terrain, par divers vecteurs :
- Entretiens entre le responsable de secteur et les personnes concernées,
- Groupes de travail : ils sont mis en œuvre en particulier pour l'évaluation des risques accidentels, en environnement ou en SST.
L’analyse des risques en groupe de travail s’apparente à un travail de remue-méninges ("brainstorming"). Il s’agit d’identifier une dérive ou
défaillance de départ, d’en identifier l’ensemble des causes et enfin, d’en caractériser l’ensemble des conséquences potentielles (à savoir
les effets sur les cibles). Les compétences et connaissances variées des acteurs qui composent le groupe assurent, dans certains cas,
une bonne exhaustivité de l'identification des différents cas de figure à envisager.
- Observations des situations de travail et installations.
Les situations analysées sont les situations réelles de travail (des écarts pouvant exister avec celles décrites dans les procédures),
prenant en compte les éventuels dysfonctionnements, urgences et aléas liés à l'organisation ou à la technique.
Il faut caractériser les aspects environnementaux et les situations dangereuses : quantités, fréquence d'apparition, mesures, procédures
existantes, maintenance, les conséquences potentielles sur les personnes, les installations industrielles et l’environnement et les mesures
de prévention, protection et intervention disponibles sur le site (moyens humains, matériels, procédures…).
Une des difficultés réside ici dans la caractérisation : il est souvent difficile d'obtenir des données chiffrées au niveau des secteurs, soit
parce que ces informations n'existent pas du tout (pas de mesures de bruit, pas de mesure d'ambiance de concentrations en produits
chimiques…) ou bien parce que certaines informations chiffrées ne sont disponibles qu'au niveau du site et non du secteur
(consommations, quantités de déchets produits, quantités de produits manipulés, rejets dans l'eau par le biais d'un réseau collectant
l'ensemble du site…). A ce niveau, les données vont donc parfois rester qualitatives.
Cette caractérisation quantitative ou qualitative est un élément important pour l'évaluation des impacts et des risques qui sera faite
ultérieurement. Il est nécessaire de tracer ces informations pour éviter de les rechercher à nouveau lors des révisions ou du changement
de responsable secteur.
En environnement, pour les activités du site entrant dans le champ de documents sectoriels de type BREF ou recueils des meilleures
pratiques de management s’ils existent [cf § 2.Introduction et points particuliers], ces documents peuvent être utiles lors de cette étape.
Les documents sectoriels listant les meilleures pratiques de management peuvent être un support à l’analyse des aspects
environnementaux. Par ailleurs, les BREF comportent systématiquement un chapitre consacré aux niveaux de consommation et
d'émission des procédés mis en œuvre par le secteur d’activité (ou par les activités en question pour les BREF transversaux comme les
systèmes de refroidissement). L’ensemble des aspects/impacts environnementaux susceptibles d’être générés y sont listés. L’organisme
peut donc utiliser ces éléments pour lister de manière appropriée ses propres aspects environnementaux et les positionner par rapport à
ce qui peut se faire en termes de « meilleure pratique de management » ou de « meilleure technique disponible ». Liste des Aspects
Environnementaux
LISTE DES SITUATIONS DANGEREUSES

➌ COLLECTER LES INFORMATIONS SUR LA SENSIBILITE DU MILIEU


En environnement, il est nécessaire de recueillir un certain nombre d'informations qui vont permettre d'évaluer si le milieu récepteur est
« sensible » ou pas à l'aspect environnemental, ou bien dans quelle mesure il pourra lui même induire un aspect/impact environnemental
sur le site (suite à une inondation par exemple).
Il s'agit d'éléments sur les populations environnantes (proximité, nombre, établissements sensibles : écoles, hôpitaux… ), sur le climat
local (pluviométrie pour évaluer par exemple le lessivage des surfaces extérieures, températures pouvant avoir une influence sur les
équipements ou la conservation des produits, vents dominants en cas d'émissions atmosphériques), sur la nature du sol (perméable ou
pas), sur la présence de nappes (profondeur, utilisation…), sur les eaux de surface concernées par d'éventuels rejets, etc.
CARACTERISTIQUES DU MILIEU ENVIRONNANT
Dans le cas où le site est soumis à autorisation au titre des IC, ces informations figurent dans le dossier de demande d'autorisation
d'exploiter.
Pour plus d’informations sur les éléments à collecter et leurs sources, voir le document suivant :
✄ METHODOLOGIE D'IDENTIFICATION DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

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Fiche conseil n°2 – Analyse et évaluation des [Aspects Environnementaux /Risques SST]
➍ EVALUER : • LES AE/IE • LES SITUATIONS DANGEREUSES/DOMMAGES SST
Cette étape va permettre de définir des priorités d'action. Pour cela, il est nécessaire de regarder ce qui est le plus "critique", le moins
acceptable et sur quoi il faut donc agir en premier.
En environnement, c'est la modification réelle ou potentielle de l'environnement qui va conditionner la "criticité" : la pollution de l'air par les
NOx rejetés est plus ou moins critique, parce qu'elle est fréquente, parce qu'elle importante en quantité, parce que le polluant rejeté est
intrinsèquement dangereux parce que l'environnement est sensible... C'est pourquoi les référentiels demandent d’évaluer les impacts afin
d'identifier ceux qui sont "significatifs", puis de déterminer les principaux aspects à l’origine de ces impacts, qui seront, de fait, eux aussi
significatifs. Cette évaluation est souvent appelée en environnement « hiérarchisation des aspects / impacts environnementaux ».
En SST, l'évaluation porte, pour une situation dangereuse donnée, sur la manière dont les personnes sont exposées à un danger. Le
risque sera plus ou moins élevé en fonction de la "gravité" potentielle du dommage, de l'occurrence de l'évènement dangereux et de la
fréquence d'exposition des salariés à la situation dangereuse.
Quelle méthode ?
Là encore, il n'existe pas de méthodologie prescrite, chaque organisme doit bâtir une méthode qui lui soit adaptée sachant qu'aucune n'est
complètement exhaustive. A noter que lors des audits de certification, les auditeurs ne peuvent remettre en cause la méthode, sauf si les
résultats sont aberrants.
Il est possible, dans les cas simples (peu d’activités ou peu d’impacts identifiés), d'adopter une méthode qualitative (système comparatif),
basée sur l'appréciation d'un groupe constitué en général de la direction et/ou des personnes détenant, de part leurs connaissances ou
leur expérience, des compétences spécifiques en la matière.
La pratique la plus usuelle est de mettre en place une méthode de hiérarchisation par attribution de notes ou par matrice de décision.
Cette façon de procéder se veut plus objective mais l'attribution de notes, de niveaux de priorité ou l'élaboration de grilles de cotation
reposent au final sur l'appréciation humaine.
Il est à noter que dans la réglementation, qu'elle soit environnement ou SST, existent de nombreux éléments faisant office de seuils en
deçà desquels l'impact ou le risque est "jugé" admissible (ou tout au moins conforme). Il peut être judicieux d'utiliser ces données pour
l'élaboration des méthodes d’évaluation :
⋅ seuils de déclaration, d’enregistrement ou d'autorisation au titre des IC,
⋅ valeurs limites de rejets en flux et/ou concentrations,
⋅ valeurs limites associées aux MTD au sein des BREF (BAT AEL) (cf §2.Introduction et points particuliers),
⋅ valeurs limites d'exposition…
Quels critères prendre en compte pour évaluer?

Occurrence/fréquence
La fréquence introduit la notion de temps "d’exposition" de l’homme ou de l’environnement. En fonctionnement normal, il s'agit de la
fréquence d'exposition à la situation dangereuse ou à l’aspect environnemental ; en cas d'accident, on parle de la probabilité
d’occurrence du phénomène dangereux.


Gravité
En environnement, la gravité prend en compte à la fois la dangerosité intrinsèque de l’aspect (ex : les déchets dangereux présentent
une gravité plus élevée que les déchets non dangereux) et la quantité / le volume de l’aspect (plus la quantité ou le volume consommé
ou rejeté est grand, plus la gravité sera élevée). Elle peut également prendre en compte la sensibilité du milieu qui est impacté, ce critère
pouvant être traité séparément.
En SST, la gravité se mesure en fonction de l'ampleur du dommage envisagé, en se plaçant toujours dans le cas réaliste le plus
pénalisant.


Sensibilité du milieu
Ce critère vise à définir les caractéristiques du milieu environnant susceptible d’être affecté par l’aspect (ex : ressource en eau pouvant
être polluée par un rejet liquide, riverain susceptible d’être gêné par le bruit émis par certaines installations…). Plus ce milieu est "fragile"
(sensible) vis-à-vis d’un aspect, plus l’impact sera important.
En SST, il est difficile de prendre en compte la sensibilité des personnes (état de santé, âge…) au moment de l'évaluation des risques. En
règle générale, ces considérations interviennent lorsque l'on envisage les mesures de prévention et de suivi.

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Fiche conseil n°2 – Analyse et évaluation des [Aspects Environnementaux /Risques SST]

Maîtrise
Enfin, la maîtrise est définie par les dispositifs :
⋅ de prévention : visant à limiter la probabilité d'apparition de l'impact ou du dommage,
⋅ de protection/intervention : visant à limiter la gravité de l'impact ou du dommage.
Il peut s'agir :
- de dispositions techniques : équipements de dépollution, de surveillance et détection, équipements de protection collective et/ou
individuelle, équipement d'intervention en cas d'urgence…
- de dispositions organisationnelles : opérations visant à garantir la disponibilité et la bonne utilisation de l'ensemble des
équipements, pratiques visant à limiter les risques et impacts au travers de modes opératoires et consignes, gestion des
compétences, maintenance préventive sur les équipements, test des consignes et des équipements, enregistrements…
l faut noter que la cotation de la gravité et de l'occurrence prend en compte implicitement les dispositifs déjà en place et performants
permettant de limiter l'impact ou le risque. Par exemple : la gravité d'un rejet atmosphérique est évaluée en sortie des équipements de
traitement des fumées, la fréquence des brûlures est d'autant plus faible que les équipements de protection collective sont opérationnels.
Ainsi, l’utilisation de la maîtrise comme critère de cotation est un exercice délicat. Elle prend tout son sens lorsque l’on cherche à évaluer
la disponibilité et la bonne utilisation des équipements ou dispositions en place (et non le fait qu’ils existent ou pas). On est donc plutôt
sur l’évaluation des dispositions organisationnelles.
Si le critère de maîtrise n’est pas pris en compte pour l’évaluation, les éléments de maîtrise existants seront de toute façon
nécessairement étudiés lors de la recherche des solutions d’amélioration (réduction du risque).
D'autres critères sont possibles : existence d'une réglementation, existence de demandes des parties intéressées internes et/ou
externes…
En environnement, dans le cas où l’activité est visée par un document de référence sectoriel (cf § 2.Introduction et points particuliers), le
critère maitrise peut tenir compte de la mise en œuvre effective des « meilleures pratiques de management » ou des MTD ou bien de
valeurs de rejets incluses dans les plages de BAT AEL (valeurs limites associées à la mise en œuvre d’une MTD).
Evaluation par cotation
L'évaluation par attribution de notes est certainement la méthode la plus répandue. Elle est en général dérivée des AMDEC (Analyse des
Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leurs Criticités) utilisées en qualité afin de réduire le risque d'échecs pour le développement
des produits et des procédés.
EXEMPLE D'EVALUATION PAR COTATION

Evaluation par matrice de criticité


Une autre possibilité d'évaluation est l'attribution de niveaux de priorité en fonction de critères prédéfinis.
Cette méthode présente l'intérêt d'être relativement simple et lisible. Cependant, il est difficile de faire apparaître plus de deux critères. La
maîtrise n'est en général pas prise en compte de façon explicite.
EXEMPLE D'EVALUATION PAR MATRICE DE CRITICITE SST
EXEMPLE D'EVALUATION PAR MATRICE DE CRITICITE ENVIRONNEMENT

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Fiche conseil n°2 – Analyse et évaluation des [Aspects Environnementaux /Risques SST]
➨ Définir le niveau de détail souhaité
La question du niveau de détail auquel on souhaite se placer se pose à plusieurs reprises :
- Lors du découpage en secteurs : on a vu qu'il est fonction de la taille, de l'effectif, des activités de l'organisme ;
- Lors du listage des activités par secteur : celles-ci peuvent rester globales (activités du laboratoire) ou être détaillées (analyses physico-
chimiques, analyses spectroscopiques, stockages des produits chimiques…). Par ailleurs, il est possible que les secteurs regroupent des
postes de travail ou des installations présentant des caractéristiques communes qui peuvent être traitées simultanément. Il est cependant
essentiel que les particularités de certaines expositions individuelles ou situations particulières ne soient pas occultées. Toutes les
personnes doivent se retrouver dans l'évaluation et tous les cas de figure doivent être envisagés. Le responsable de secteur se doit donc
de tenir compte de toutes les conditions de travail (3x8, commerciaux…) ou les situations (visiteurs…) rencontrées dans son secteur.
- Lors de l'identification des aspects environnementaux, l'aspect peut être global (rejets dans l'eau) ou détaillé (rejets de MES, de
métaux…) et lors de l'identification des situations dangereuses, celles-ci peuvent être plus ou moins détaillées : manipulation de
produits chimiques ou manipulation sur la paillasse de produits acido-basique en flacons de 10 L.
- Lors de l'étape d'évaluation / hiérarchisation :
⋅ En environnement, l'évaluation peut être réalisée de façon détaillée sur les triplets activité/AE/IE (chaudière A/rejets
NOx/Pollution de l'air) mais aussi de manière globale pour l'ensemble des aspects de l'établissement induisant un même
impact (pollution de l'air par NOx par l'ensemble de l'établissement). Ceci est d'autant plus vrai que les données chiffrées
ne sont parfois disponibles qu'à ce niveau (par exemple en ce qui concerne la production de déchets, ou bien les
consommations).
⋅ En ce qui concerne la SST, afin de répondre à l'exigence réglementaire d'évaluation des risques professionnels, il
convient que l'analyse SST soit portée au final sur un document unique, regroupant l'ensemble des évaluations des
risques réalisées au niveau des secteurs.
En résumé, le niveau de détail adopté est fonction de l'organisme, qui doit trouver un juste équilibre, entre simplification excessive
permettant d'apporter une aide à la décision et précision trop fine génératrice de confusion, un trop grand souci du détail rendant en effet
difficile l’utilisation des données et l’évaluation des risques. Un site simple, de petite taille ou bien mono-activité pourra adopter une
démarche globale alors qu'un organisme plus complexe raisonnera installation par installation. Par exemple :
Type d'organisme Activité AE Niveau d'approche Commentaires
PME de montage de Combustion de la Rejets de l'ensemble du site Approche globale au Le site ne dispose que d'une
composants chaudière niveau de site et au chaudière présentant un
électroniques niveau de l'impact faible impact
environnemental.
Chaufferie urbaine Combustion de Rejets NOx du site Approche globale Les rejets de combustion
l'ensemble des Rejets SO2 du site site par type de constituent une problématique
chaudières Rejets de poussières du polluants importante et sont donc
site détaillés. Ils sont traités
globalement pour l'ensemble
des chaudières (dans ce cas,
de technologies similaires).
Formulation de Combustion Rejets de combustion de la Approche installation Les chaudières sont
produits chimique chaudière n°1 chaufferie n°1 par installation relativement conséquentes et
Combustion Rejets de combustion de la présentent des
chaudière n°2 chaufferie n°2 caractéristiques différentes.
Combustion Rejets de combustion de la
chaudière n°3 chaufferie n°3

➎ DEFINIR LE SEUIL DE SIGNIFICATIVITE


En SST, les dangers devant être supprimés ou les risques maîtrisés, l’évaluation des risques sert à définir des priorités d'actions, il n'est
pas demandé de fixer de seuil de "risques significatifs". Cependant, l'évaluation des risques va permettre d'identifier les situations
dangereuses maîtrisées et celles qui ne le sont pas, ou pas suffisamment, et sur lesquelles des mesures devront être prises. Par exemple,
ces priorités d‘actions peuvent permettre de définir le délai maximal admissible par l’organisme pour améliorer la situation.
En environnement, ce sont les aspects environnementaux retenus comme réellement ou potentiellement (par exemple en cas du dérive du
niveau de maîtrise) significatifs qui feront prioritairement l'objet d'objectifs d'amélioration, d'actions de maîtrise au travers de l'organisation,
de la compétence des personnes, la sensibilisation, la maîtrise opérationnelle et la surveillance. Cette notion de "significatif" implique donc
d'effectuer un choix entre ceux qui sont significatifs et ceux qui ne le sont pas.
Il s'agit d'un seuil que l'organisme se fixe de façon arbitraire et qui ne peut être mis en cause. Il est clair qu'un même impact pourra être
significatif pour l'entreprise Dupont et "non significatif" pour Durand, la notion est en effet relative à l'organisme concerné.
LISTE DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX SIGNIFICATIFS

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Comment ?
Dans le cas de la matrice de criticité, la définition des impacts significatifs est inhérente à la méthode qui définit X niveaux de priorité,
parmi lesquels seront retenus ceux associés aux impacts "significatifs".
Dans le cas d'une méthode par cotation, un nombre sera défini comme "seuil des impacts significatifs". Les impacts ayant une note
supérieure au seuil seront significatifs.
Pour le cas où l’évaluation a été faite au niveau de l'activité en conservant les triplets (activité/aspect/impact), les aspects significatifs sont
identifiés en même temps que les impacts. Si l’évaluation a porté sur les impacts globaux au niveau du site, il est nécessaire de revenir
aux activités et aux principaux aspects significatifs associés (éventuellement secteur par secteur).
Par qui et quel enregistrement ?
La direction valide et consigne en général le seuil de significativité en revue de direction. Les impacts retenus étant ceux sur lesquels
l’entreprise va faire porter ses efforts, il est clair que le choix du seuil aura un « impact » sur les moyens que la direction peut / veut
investir pour améliorer leur maîtrise.
COMPTE-RENDU DE REVUE DE DIRECTION

Le seuil doit-il évoluer au fil du temps ?


Il peut être considéré que le seuil des AES reste fixe, et que ce qui n'est pas significatif ne le sera jamais (sauf évolution par exemple des
connaissances scientifiques).
Il est également envisageable de se donner la possibilité de réviser à la baisse le seuil des AES d'une année sur l'autre du fait de
l’amélioration des performances. Les impacts les plus importants ayant fait l'objet d'actions d'amélioration, leur criticité diminue et il est
ainsi nécessaire de réduire le seuil pour continuer à avoir des AES. Cette approche présente le risque de finir par faire apparaître comme
significatifs des impacts mineurs au regard de l'activité.
Dans tous les cas, on pourrait fort bien envisager qu’un organisme puisse, à terme, ne plus avoir d'AES. Alors, il serait amené à faire
essentiellement porter l'amélioration continue sur son système et à maîtriser et surveiller ses impacts environnementaux pour éviter les
dérives.

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DEFINIR LES MODALITES


La procédure exigée doit définir les modalités de mise à jour des informations (liste des AE/IE, AES/IES, situations
dangereuses/dommages, caractéristiques de l’environnement…) et préciser les différents enregistrements associés. Il n'est pas
nécessaire de décrire ce qui a été fait initialement, à la mise en place du projet.
PROCEDURE D'IDENTIFICATION DES AES/RISQUES SST
Quels enregistrements ?
Il est obligatoire d'enregistrer les AE et les risques SST identifiés, leur évaluation et les AE retenus comme significatifs (AES). Le
support d'enregistrement est quant à lui laissé au libre choix de l'organisme :
LISTE DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
LISTE DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX SIGNIFICATIFS
LISTE DES SITUATIONS DANGEREUSES / DOMMAGES
En environnement, il est nécessaire de recueillir et d'enregistrer les informations relatives au milieu environnant. Ceci peut être fait sur un
document spécifique :
CARACTERISTIQUES DU MILIEU ENVIRONNANT
L’annexe de l’ISO 14001 et l’EMAS parlent "d'analyse environnementale", qui est un terme usuellement utilisé pour désigner tout ou
partie des documents environnementaux cités ci-dessus.
ANALYSE ENVIRONNEMENTALE
La réglementation SST impose de transcrire au sein d'un document unique les résultats de l'évaluation des risques (art. R. 4121-1 du
Code du Travail). Il est donc exigé de mettre en œuvre un document synthétisant l'ensemble des situations dangereuses / dommages et
l'évaluation qui en a été faite.
DOCUMENT UNIQUE D'EVALUATION DES RISQUES SST
Par ailleurs, il convient de préciser dans la procédure le mode de gestion de toutes les données d'entrée nécessaires à la caractérisation
des AE et/ou des risques (descriptifs d'installations, de procédés, plans, résultats de mesures…).
Quelle mise à jour ?
- Périodique : réglementairement, la mise à jour du document unique est au moins annuelle. Il en va souvent de même en environnement
(mais pas nécessairement), cette étape précédant la définition du programme de management, simultanément à la définition des budgets
annuels.
- Ponctuelle : une évaluation ponctuelle des AES / risques SST doit être réalisée lors de certaines modifications d'aménagement, de
procédé, d'organisation, etc. Cette mise à jour est en général la plus problématique [Renvoi Fiche n°18 Gestion des modifications].
PROCEDURE DE GESTION DES MODIFICATIONS
Il est possible de mettre à jour le document d'identification des AES/risques SST :
- Eventuellement : au fur et à mesure que des modifications interviennent,
- au minimum : périodiquement à partir d'informations collectées indépendamment sur des documents spécifiques (enregistrements liés à
une modification).
Quelle accessibilité pour le document ? [Renvoi Fiche n°7 Sensibilisation et n°8 Communication]
En SST, le document unique est réglementairement à disposition :
- des instances représentatives du personnel ou à défaut des personnes soumises à un risque SST,
- du médecin du travail,
- de l'Inspection du Travail et des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale (CRAM)
Qui est impliqué ?
Il est fortement conseillé de réaliser ces études en interne, par des personnes ayant un statut non précaire au sein de l'organisme, ou au
moins que ces personnes assurent le pilotage des stagiaires, intérimaires ou CDD à qui serait confiée cette tâche, pour éviter que ces
derniers ne partent à la fin de leur mission avec le savoir accumulé sans que le transfert aux personnes qui devront prendre la suite n'ait
été effectué. Ces conditions seront les garantes d'une meilleure appropriation de la méthode et des résultats, ainsi que de leur pérennité.
En sus des responsables de secteur, il est nécessaire d'identifier une personne qui ait la responsabilité du suivi global des mises à jour
des informations au niveau établissement.

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5. Compléments

 Exigences réglementaires en matière d’évaluation des risques SST :


- Décret n°2001-1016 du 5 novembre 2001 portant création d'un document relatif à l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des
travailleurs, prévue par l'article L.230-2 du code du travail et modifiant le code du travail. (Articles R4121-1 à R4121-4)
- Circulaire n°6 DRT du 18 avril 2002 prise pour l'application du décret n°2001-1016 du 5 novembre 2001 portant création d'un document
relatif à l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, prévue par l'article L.230-2 du code du travail et modifiant le
code du travail.

 Exigences réglementaires en matière d’évaluation des risques spécifiques SST :

Au-delà de l’évaluation des risques au poste de travail et du document unique, le Code du Travail demande dans plusieurs articles
d’évaluer des risques spécifiques (évaluations qui doivent naturellement faire partie du document unique) :

Type de risque Situations dangereuses (exemples) Exigences (CT : Code du Travail)


Risque physique Manutention de charge CT : R. 4541-5
Exposition au bruit CT : R. 4433-1
Exposition à des rayonnements ionisants Décret n°86-1103 du 2 octobre 1986, art. 4 et 24
Utilisation d'équipements comportant des écrans Décret n°91-451 du 14 mai 1991, art. 3
de visualisation
Risque chimique Exposition à des produits chimiques CT : R. 4412-5

Exposition à des agents cancérogènes CT : R. 4412-61

Exposition à l'amiante Décret n°96-98 du 7 février 1996, art. 2


Exposition à des substances spécifiques : silice, cf. différents textes
plomb, chlorure de vinyle monomère, benzène
Risque biologique Exposition à des agents biologiques CT : R. 4423-1

Risque d'explosion Travail en atmosphère explosible / explosive CT : R.4227-46


(ATEX)

 Documents utiles :
- Règlement (CE) n° 1221/2009 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 concernant la participation volontaire des
organisations à un système communautaire de management environnemental et d’audit (EMAS) – Annexe I : Analyse environnementale
- Recommandation de la Commission n° 2001/680/CE du 07/09/01 relative à des orientations pour la mise en œuvre du règlement (CE) n°
761/2001 du Parlement européen et du Conseil permettant la participation volontaire des organisations à un système communautaire de
management environnemental et d'audit (EMAS) – Annexe III : Orientations pour l’identification des aspects environnementaux et
l’évaluation de leur importance (Des documents guides pour la mise en œuvre de la version 1221/2009 du règlement EMAS sont en cours
d’élaboration par la commission européenne).
- "Évaluation des risques professionnels. Questions réponses sur le document unique" - .Edition INRS - ED 887, 2004, ANDEOL B. ;
GUILLEMY N. ; LE ROY A.
- "Évaluation des risques professionnels. Principes et pratiques recommandées par la CNAMTS, les CRAM, les CGSS et l'INRS"-.Edition
INRS -ED 886, 2002,
- "Evaluation des risques professionnels. Aide au repérage des risques dans les PME-PMI""-.Edition INRS -. ED 840 , 2011,

 « Les méthodes d'évaluation des risques chimiques. Une analyse critique » - Edition INRS – ND 2312,
2009Organismes publics de prévention des risques professionnels :
- CARSAT : Caisse d'Assurance Retraite et de la Santé Au Travail
- CMSA : Caisses de Mutualité Sociale Agricole
- OPPBTP : Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment des Travaux Publics
- ANACT : Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail et son réseau territorial (ARACT)

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Fiche conseil n°2 – Analyse et évaluation des [Aspects Environnementaux /Risques SST]

 Données réglementaires utiles :


Un certain nombre de données, que la réglementation exige dans certains cas, sont des données d'entrée pour l'identification des
AES/risques SST.
En SST :
- la fiche d'entreprise (Code du Travail, art. D. 4624-37) et l'éventuelle surveillance médicale particulière (CT, art. R. 4624-19) réalisées
par le médecin du travail,
- la déclaration à la CPAM pour les procédés susceptibles de provoquer des maladies professionnelles (Code de la Sécurité Sociale, art. L.
461-4),
- la liste des postes de travail présentant des risques particuliers pour les CDD et intérimaires (CT, art. L 4141-2),
- les fiches de données de sécurité des produits chimiques utilisés (CT, art R 4411-73),
- l'évaluation des risques lors de la conception de machines neuves (CT, art R 4312-1, annexe I, 1.1.2, b),
- les statistiques accidents du travail / maladies professionnelles,
- les divers registres concernant les accidents (registre des accidents bénins-Code de la Sécurité Sociale art. L. 441-4, registre des avis du
CHSCT sur les dangers graves et imminents CT art. L. 4132-1 (et D.4132-1), registre incendie CT art. R. 4227-39) et l'analyse des
dysfonctionnements,
- le registre de sécurité (CT, art. L. 4711-1) comportant les rapports de vérifications et contrôles périodiques,
- …
En environnement :
- étude de dangers / étude d'impacts pour les Installations Classées soumises à autorisation,
- résultats des mesures imposées par l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploiter et déclarations annuelles d'émissions polluantes pour
certaines Installations Classées soumises à autorisation (cf arrêté du 31/01/2008 relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions
polluantes et des déchets),
- bilan de fonctionnement décennal pour certaines Installations Classées soumises à autorisation (cf arrêté du 29/06/2004 relatif au bilan de
fonctionnement prévu à l'article R. 512-45 du code de l'environnement),
- schéma de maîtrise des émissions des Composés Organiques Volatiles (cf arrêté du 02/02/1998 – V- II- art 7 et cf certains arrêtés
ministériels de prescriptions générales pour les IC soumises à déclaration),
- plan de gestion des solvants (cf certains arrêtés ministériels de prescriptions générales pour les IC soumises à déclaration),
- état indiquant la nature et la quantité des produits dangereux détenus et plan général des stockages (cf certains arrêtés ministériels de
prescriptions générales pour les IC soumises à déclaration),
- registre déchets (cf arrêté du 07/07/2005 fixant le contenu des registres mentionnés à l’article R. 541-43 du code de l’environnement),
- Arrêté du 26/04/11 relatif à la mise en œuvre des meilleures techniques disponibles prévue par l’article R. 512-8 du code de l’environnement.
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