Introduction générale

-Actuellement le tourisme constitue de plus en plus une préoccupation dans toute réflexion sur la
problématique du développement et particulièrement dans les pays du tiers-monde, en raison de la
cherté de l'acquisition des ressources financière et de leur implication socio-économique.
-La question des besoins, que ce soit chez les économistes, les sociologues ou les politiciens ;
constitue une préoccupation permanente et se manifeste dans tous les débats politiques et plans de
développement de tous les pays qu’ils soient développés ou sous-développés.
Il existe cependant une opinion contraire qui voit dans le tourisme un facteur de risque pour le
milieu naturel et pour les équilibres sociaux.
Pour éviter ces risque les décideurs se sont orienté ces dernières décennies vers le tourisme
écologique au lieu du tourisme de masse nocif pour la nature.
Le terme développement durable est l'expression de la prise de conscience envers
l’environnement naturel, une réflexion qui aide à déterminer des limites précises pour le tourisme,
quels que soient les bénéfices économiques retirés et qu’au contraire un tourisme bien maîtrisé peut
être favorable à de nombreux points de vue.
Aujourd’hui le Tourisme est de plus en plus considéré comme le moteur du Développement
Durable car il représente :
• au niveau Environnemental : le paysage est sa matière première, sa préservation est donc
essentielle
• au niveau Economique : le tourisme est la douzième branche économique, le tourisme est donc
une grande industrie
• au niveau Social : le tourisme est générateur de nombreux emplois directs (hébergement,
restauration,) ou indirects (construction, architecture, …) , ces emplois doivent être maintenus.

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Problématique :
Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins […].
Il est un domaine à large spectre qui recouvre plusieurs secteurs d’activités parmi eux le secteur
de tourisme durable (1).

Le tourisme durable se définit comme « une forme de développement touristique qui doit permettre
de répondre aux besoins des touristes tout en préservant les chances du futur […] » (2) Il existe
différentes formes de tourisme durable, entre autres : le tourisme solidaire, l’écotourisme, le
tourisme équitable, le tourisme communautaire, le tourisme en faveur des pauvres, le tourisme de
nature et le tourisme culturel (3).
Il est clair que le tourisme durable est intimement lié au concept de développement durable.
Parallèlement, il n’existe pas d’approche universelle quant au tourisme durable. C’est dans cette
optique que Colin Hunter (1997 : 851) défend la thèse suivante : « Sustainable tourism should not
be regarded as a rigid framework, but rather as an adaptive paradigm which legitimizes a variety
of approaches according to specific circumstances ».
Notre démarche s’inscrit dans le cadre du tourisme durable, phénomène majeur de la fin de ce
siècle, qui a promu l’écotourisme comme activité alternative, ostensiblement pour promouvoir les
voyages de loisir tout en protégeant l’environnement.

Ce secteur touristique particulier rencontre un succès remarquable. Il s’agit actuellement du secteur

enregistrant la croissance la plus rapide, de 10 à 15% par an. L’écotourisme représenterait 25% de
tous les voyages de loisir à l’étranger (Ibon, 1998).

Dans le thème d’écotourisme du littoral, la cote Algérienne présente toutes les variétés des
différents paysages méditerranéens, elle s'étale dans sa diversité sur 1200 Km d'Est et Ouest, et dont
fait partie la cote jijélienne qui a une qualité du grand paysage environnant avec des vues offertes
sur la mer et les montagnes qui offre de larges perspectives pour l'existence d'un écotourisme de
montagne, Toutefois, l'activité touristique n'est pas vraiment développée et ne reflète pas les
richesses naturelles de la région.

L’Algérie comme pays engagé dans le développement durable depuis des décennies connait une
croissance intense, dans les secteurs du bâtiment et de la construction, « le bâtiment est responsable
d’environ 53 % de l’énergie consommée et 25 % des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), CO2
essentiellement. »(4)
Donc il est très important d'avoir une nouvelle vision basée sur une consommation raisonnable des
énergies et par conséquence l'efficacité énergétique et donc la recherche à des nouvelles énergies
qui doivent être renouvelable.

Cette architecture dite durable c'est une architecture qui cherche a réduire la consommation
D’énergie et minimiser l'impact environnemental des bâtiments aubiers de l'efficacité et l'utilisation
des matériaux, de l'énergie et de l'espace adéquate.

Par rapport aux principes de tourisme durable en général et de tourisme de montagne en particulier ,
il est important de s’inscrire dans une stratégie de conception et construction écologique à basse
consommation énergétique .

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Dans ce sens, le BBC « bâtiment à basse consommation », est un bâtiment construit ou réhabilité
avec un niveau de consommation d’énergie très bas qui ne dépasse pas le seuil de 50 kWh/m2/an.
(5)
« Comment concevoir un projet de bâtiment à basse consommation énergétique et assurant le
confort de ses occupants à Jijel en Algérie ? »

« Comment rendre notre projet une enveloppe performante et moins énergivore dans un site
de montagne ? »

« Qu’elles sont les stratégies et les techniques recommandées pour les éco constructions ? »

Objectifs :
-Concevoir une “architecture durable”, c’est donc proposer un projet qui établit un équilibre
harmonieux entre le touriste et le milieu visité, en préservant les ressources et l’environnement
immédiat.
-Identifier les moyens susceptibles pour un rendement positif et efficace sur le plan énergétique,
économique et environnemental d’un bâtiment a basse consommation.
-s’orienter vers des éco matériaux et des procédés constructifs adaptés.

-Proposer l’énergie nécessaire avec un recours minimal aux combustibles fossiles.

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Références :
1- Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (CMED), « Notre avenir à
tous », Éditions du Fleuve / Les publications du Québec, 1988. Montréal, 434 p

2- (Vellas, 2006 : 68).

3- (Froger, 2012)
4- APRUE (2012) « Consommation Energétique Finale de l’Algérie », données et indicateurs,
Ministère Algérien de l’Energie et des Mines.
5- http://www.developpement-urable.gouv.fr/IMG/pdf/plaquetteRT2012.pdf
Réglementation Thermique 2012.

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