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Les secrets de l’alimentation anticancer

Fruits et légumes, aliments boucliers

Inscrivez-les au menu matin, midi et soir ! D’après de nombreuses études, les personnes qui mangent des fruits et légumes en trop petites
quantités multiplient leurs risques d’avoir un cancer… entre 1,5 et 2 fois ! Voilà pourquoi notre PNNS (Programme National Nutrition Santé)
insiste depuis 2002 sur leur consommation quotidienne ! Ces 30 dernières années, 80 % des travaux démontrent les effets protecteurs de
leurs vitamines et anti-oxydants (vitamine C, E, B9, caroténoïdes…). Pour preuve, en 1972, la Finlande, qui avait le taux de maladies cardio-
vasculaires le plus élevé au monde, a lancé un plan gouvernemental pour changer ses habitudes alimentaires. Résultat, 20 ans après : une
réduction de la mortalité par cancer de près de 50 % !

Faut-il limiter la viande rouge ?

Une trentaine d’études ont mis en évidence un lien entre l’apparition du cancer colorectal et la consommation de viande rouge. Mieux vaudrait
se limiter à une ou deux fois par semaine. Selon une étude de l’American Cancer Society, les gros mangeurs de viande rouge auraient un
risque de 30 à 40 % supérieur de cancer du côlon. Une équipe de l’institut du cancer Dana-Farber de Boston a aussi récemment démontré
que les patients traités contre le cancer colorectal dont l'alimentation était riche en produits carnés, en graisses (les viandes rouges sont les
plus riches en lipides) et en céréales raffinées, voyaient leur risque de récidive multiplié par trois par rapport aux malades ayant un régime
riche en fruits, légumes et poissons.

Poisson et volailles : des vertus inespérées

Selon une étude américaine parue courant 2005 et menée à Atlanta, la consommation de volailles et de poissons diminuerait sur le long
terme les risques de cancer colorectal. Mais ce n'est pas tout. Les conclusions de l'étude européenne EPIC, ayant porté sur 500 000
personnes, sont exactement les mêmes. Les gros mangeurs de poisson (80 g/jour) présentent un risque inférieur de 31 % à ceux qui en
consomment très peu (10 g/jour).

Alcool : entre bénéfices et nocivité

A force de nous vanter les vertus de l’alcool pour la santé cardio-vasculaire, on finit par en oublier qu’il détériore aussi l’organisme ! On est
certain, en effet, que l'alcool est associé de façon très nette à l’augmentation des risques de cancers de la bouche, du pharynx, et de
l’œsophage (les grands buveurs ont un risque dix fois supérieur à celui des abstinents). En détruisant les tissus hépatiques, il peut aussi être
à l’origine de tumeurs du foie. La bière favoriserait l’apparition de cancer rectal. Enfin, il semble qu’il y ait un lien entre consommation d'alcool
et cancer du sein. Désormais on conseille donc, non plus deux verres de vin quotidiens pour les femmes et trois pour les hommes, mais
seulement un à deux - maximum !

Dites oui aux brocolis

On sait depuis les années 90, grâce à la majorité des études épidémiologiques, qu'une consommation de légumes crucifères (choux), et plus
précisément de brocolis, entraîne une diminution du risque de cancer. Des travaux récents ont prouvé que lorsqu’elle est régulière (plusieurs
fois par semaine), cette consommation peut être associée à un risque amoindri de cancer colorectal, du poumon et du sein chez la femme
pré-ménopausée. Selon une enquête japonaise, manger régulièrement des brocolis réduirait aussi la fréquence des infections à Helicobacter
pylori, bactérie à l’origine de gastrites, d’ulcères et de tumeurs de l'estomac.

Sel : quel est le bon usage ?

Beaucoup d'études tendent à prouver que trop saler ses aliments et manger régulièrement des produits conservés soit en salaison, soit en
fumaison (charcuterie, fromages ou viennoiseries), multiplie les risques de cancer de l’estomac... jusqu’à sept fois ! De manière générale, il
est conseillé de ne pas dépasser 6 à 8 grammes de sodium par jour (20 % d’entre nous en avalent plus de 12 !). Sachez qu'on peut vivre
normalement sans en ajouter à ses aliments. Quelques semaines suffisent à se déshabituer de son goût ! Pensez aux herbes aromatiques et
aux épices, elles constituent une excellente alternative. Et lisez bien les étiquettes !
Grillades : pas si cancérigènes !

Même si les études se contredisent, il semble que la cuisson à température élevée (barbecue, grillade, friture…), en particulier lorsqu’elle
implique un contact direct avec la flamme, conduit à la formation à la surface des aliments de composés chimiques cancérigènes. Ils
joueraient un rôle dans le développement des cancers du côlon, de l’estomac et du rectum. Mais pas de panique ! Si vous n’êtes pas
coutumier(e) des mets calcinés et si vous n’en abusez pas, vous pouvez continuez à vous régaler de temps en temps de cette façon. La
durée d’exposition à un facteur carcinogène prime en effet sur la dose. Il est moins risqué d’avaler une substance nocive une à deux fois par
an, même en quantité importante, que d’en consommer tous les jours.

Du thé contre le cancer des ovaires

Plusieurs études avaient déjà suggéré que le thé (vert ou noir) pourrait avoir des effets protecteurs vis-à-vis de différents types de cancer.
Une étude menée en Suède sur 40 000 femmes de 40 à 76 ans, parue en 2005, a précisé cette théorie. Selon les résultats de ces travaux,
celles qui boivent deux tasses de thé par jour ont un risque amoindri de 46 % par rapport à celles qui ne consomment pas ce breuvage.

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