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c u -tr a c k introduit dans les messes des effets appartenant purement à l'opéra. .d o
c u -tr a c k

Je citerai, comme modèle, les messes de Cherubini.

Quelques mots sur l'Oratorio. Né dans l'Église, il a fini par s'en


détacher et prendre un grand développement. L'Allemagne a un
répertoire spécial, en tête duquel brillent les noms de J. S. Bach et
de Hændel, quoique ce dernier ait écrit ses oratorios sur un texte
anglais. Ces maîtres traitaient avec un talent exceptionnel les formes
scientifiques de la musique. Mendelssohn et d'autres sont venus
ensuite produire des œuvres de très grand mérite. Seulement, du temps
de Hændel, la séparation entre les œuvres théâtrales et d'autres
compositions était encore mal établie. Plusieurs morceaux du _Messie_
de Hændel sont tirés d'une collection de duos très profanes et même
érotiques, composés par Hændel, en 1711 et 1712, pour la princesse
électrice Caroline de Hanovre. La musique du deuxième duo:

Nò, di voi non vò fidarmi,


Cieco Amor, crudel Beltà;
Troppo siete menzogneri,
Lusinghiere Deità!

a passé sans la moindre modification dans le chœur célèbre du


_Messie_: «Ah! parmi nous l'enfant est né» (No 10). Le motif de la
troisième phrase du même duo:

So per prova i vostri inganni

est le même que celui du chœur: «Comme un troupeau» (No 20). Il y a


peu de différence aussi entre la musique du madrigal:

Se tu non lasci amore,


Mio cor, ti pentirai,
Lo so ben io!

et celle du duo: «O mort, ton glaive nous est caché!» (No 37).

Aux oratorios se rattachent les cantates; mais en France, il faut


l'avouer, l'oratorio ne jouit pas d'une très grande faveur. On a fait
entendre des œuvres de ce genre, presque toujours mutilées sans
façon; les chœurs produisent de l'effet, les soli paraissent
surannés, et personne ne sait les chanter.

La cantate est discréditée plus que la guitare; on laisse du moins


celle-ci aux mendiants, ce qui ne l'empêche pas de faire très bonne
figure dans les autres pays; on ne veut même plus du mot de cantate.
Les compositions pour les concours du prix de Rome sont de vraies
cantates; on les désigne par le mot de _scène_. Comme cette «scène»
est toujours divisée en plusieurs «scènes», et qu'en mathématique, le
tout est plus grand que chacune de ses parties, on se demande si, à
l'Institut, section des Beaux-arts, on sait parler français. On peut
remarquer, d'ailleurs, chez les compositeurs d'aujourd'hui, la manie
du néologisme, au point d'éviter de plus en plus de se servir du mot
d'opéra. Leurs œuvres en valent-elles mieux? Le public ne paraît pas
le croire.

Le lecteur demandera peut-être: en définitive, y a-t-il ou non une


musique religieuse? Il n'y a pas de musique exprimant le sentiment
religieux, parce que ce sentiment, comme je l'ai montré, est d'une
forme trop peu précise, trop peu arrêtée. D'ailleurs, il ne faut pas
presser les termes; il y a là une question de mots dont je parlerai
dans mon dernier chapitre. En tout cas, il doit y avoir une musique
convenant au culte religieux, et favorisant les sentiments pieux par
son caractère de calme, d'onction, de gravité ou de grandeur et de
majesté; elle ne doit avoir rien des ornements, de la légèreté, de la

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