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Introduction
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les Trésoriers Régionaux Préfectoraux et Provinciaux, les percepteurs
et Receveurs Communaux et les comptables rattachés : Les receveurs
de l’administration fiscale, les Receveurs des Douanes, de
l’Enregistrement, de Barid Al Maghrib
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Les fonctions et attributions
des organes de conception
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La direction du budget :
Politique budgétaire et budgétisation
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L'injection de fonds supplémentaires dans l'économie entraîne des
effets en cascade appelés effets multiplicateurs. Selon la théorie du
multiplicateur, l'addition d'une unité de dépense publique, non financée par
l'impôt, permet un relèvement plus que proportionnel du produit intérieur
brut (PIB).
- faire toute proposition et procéder à toute étude de nature à éclairer les choix du ministre en
matière de politique budgétaire ;
- Préparer et veiller à l'exécution des projets de textes législatifs et réglementaires en matière
budgétaire ;
- Préparer les projets de loi de finances et suivre l'exécution de ces lois ;
- Préparer le projet de loi de règlement et établir le compte général du Royaume ;
- Participer à l'élaboration et la mise en œuvre des projets de textes législatifs et réglementaires
relatifs à la comptabilité publique ;
- Participer aux travaux de préparation des plans de développement économique et social
- étudier en liaison avec les services concernés les projets de textes ou de mesures ayant une
incidence sur les finances publiques ;
- élaborer, en relation avec les ministères concernés, les projets de textes législatifs et
réglementaires relatifs aux produits et revenus autres que fiscaux eu domaniaux et veiller à
l'exécution de la législation et de la réglementation en la matière ;
- examiner et approuver les budgets de fonctionnement et d'équipement des établissements
publics dont la liste est fixée par arrêté du ministre de l'économie et des finances ainsi que des
services de l'Etat gérés de manière autonome et des chambres consultatives ;
- contribuer à la détermination de la stratégie et des normes relatives aux financements
extérieurs ;
- définir les modalités de financement des projets ou programmes inscrits aux budgets de l'Etat,
des collectivités locales et des organismes publics dont la liste est fixée par l'arrêté du ministre
de l'économie et des finances ;
- rechercher, négocier, mobiliser, en relation avec la direction du trésor et des finances
extérieures, les concours extérieurs nécessaires à la réalisation des projets ou programmes
inscrits aux budgets de l'Etat et des collectivités locales et assurer le suivi de l'utilisation de ces
concours et la coordination de l'action des bailleurs de fonds étrangers intervenant dans ce
domaine sous réserve des attributions dévolues au premier ministre dans ce domaine.
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Le financement des déficits budgétaires pose également problème.
D'une part, le recours à la création monétaire peut être source d'inflation et,
d'autre part, les emprunts publics risquent de créer un effet d'éviction.
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pression fiscale ou des réductions dans les services. La soutenabilité est au
cœur des préoccupations actuelles des gouvernements et inspire les
réflexions en matière.
Aussi, la LOF dispose que "la loi de finances de l’année est élaborée
par référence à une programmation budgétaire triennale actualisée chaque
année" et que cette programmation "vise notamment à définir, en fonction
d’hypothèses économiques réalistes et justifiées, l’évolution sur trois ans de
l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat".
Par ailleurs, le TOFT comprend les projections sur trois ans des
principaux agrégats des ressources et charges du Trésor afférents aux
différentes composantes du budget de l’Etat (BGE, SEGMA et CST). C’est
la situation prévisionnelle consolidée des charges et ressources du Trésor.
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La DTFE établit la situation prévisionnelle des charges et ressources sur la
base de laquelle est établi le TOFT. Elle est chargée d’identifier et de mettre en
œuvre, en coordination avec la Trésorerie Générale du Royaume, les moyens de
gestion de la Trésorerie publique. A cet effet, la DTFE procède aux émissions et
placements d'emprunts du Trésor.
- faire toute proposition et procéder à toute étude en matière de politique financière, monétaire, du
crédit et de l'endettement ;
- gérer les comptes spéciaux du Trésor se rattachant aux attributions de la direction ;
- préparer les projets de textes législatifs et réglementaires dans les domaines de la monnaie et du
crédit et veiller à leur exécution ;
- assurer la tutelle des banques, des établissements de crédit et du marché des capitaux,
réglementer et suivre leurs activités ;
- définir les objectifs et élaborer les prévisions en matière de balance des paiements et veiller à
l'équilibre extérieur et à son financement ;
- procéder aux analyses et études nécessaires pour l'élaboration de la politique de change,
participer à l'élaboration de la réglementation des changes et d'assurance à l'exportation et suivre
leur exécution ;
- suivre l'évolution des avoirs extérieurs et participer à l'élaboration et à la mise en œuvre de la
politique du commerce extérieur ;
- élaborer la politique, la stratégie et les normes en matière de financements extérieurs ;
- mobiliser les ressources externes nécessaires au financement des réformes structurelles ;
- coordonner et assurer la représentation du ministère de l'économie et des finances en matière de
coopération bilatérale, régionale et multilatérale dans ses domaines de compétence ;
- gérer la dette du Trésor, élaborer et mettre en œuvre les stratégies de restructuration de la dette
extérieure publique et centraliser les données y afférentes.
La dette de l’Etat est constituée des engagements financiers pris par l’Etat, au
niveau national ou à l’extérieur, auprès de gouvernements, d’organismes
internationaux ou régionaux et du marché financier international. Elle résulte du
cumul des besoins de financement publics, c’est-à-dire de la différence, année
après année, entre les recettes publiques ordinaires (recettes fiscales et non
fiscales) et les charges publiques totales (dépenses de fonctionnement,
d’investissement et service de la dette).
Les rentrées fiscales et les autres recettes ordinaires n’ont, en effet, suivi que
partiellement le niveau des dépenses, poussant ainsi à un recours massif aux
emprunts intérieurs et extérieurs.
Au Maroc, et jusqu’à la fin des années 70, le recours à l’emprunt était motivé par
le nécessaire financement des programmes d’investissement inscrits aux plans de
développement successifs.
L’endettement fut alors facilité par une abondance de capitaux sur les marchés
financiers internationaux, assortis de taux d’intérêt avantageux. Ces marchés
avaient alors largement bénéficié des fonds placés par les pays du moyen orient,
au titre de leurs excédents pétroliers.
Depuis lors, le déficit est plutôt subi. Il n’est plus, comme dans les politiques
budgétaires d’inspiration Keynésienne, un déficit voulu, un instrument de
relance budgétaire. Et qui plus est, avec le ralentissement de l’activité
économique, le déficit n’a fait que pénaliser la croissance, entrainant, du même
coup, une diminution ou dans le meilleur des cas, une faible augmentation des
recettes.
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assez souvent, notamment depuis les années 80, le déficit est plutôt subi ; le
ralentissement de l’activité économique pénalise, en effet, la croissance et donne
lieu à une diminution des recettes et une augmentation des dépenses, donc à une
aggravation du déficit.
Aussi, pour les besoins de l’analyse économique, et pour isoler les effets
conjoncturels ou saisonniers, la théorie financière a cherché à approcher le
déficit budgétaire en termes de solde structurel, conjoncturel ou de plein emploi ;
alors que pour ceux de gestion budgétaire, qui nous intéresse davantage ici, il est
mesuré au moyen de trois outils : le solde global, le solde courant et le solde
primaire.
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plus bas, contrairement à l’ancienne qui a été ainsi remboursée par
anticipation.
Ces limites ont été critiquées par certains auteurs, parmi lesquels
Jacques Attali qui pense que ce niveau, plutôt politique, voire
psychologique, ne correspondait à aucun raisonnement économique.
« L’histoire montre que des pays se portent bien avec une dette égale
à 250% du PIB alors que, à l’inverse, d’autres font défaut avec une
dette souveraine de l’ordre de 20 % du PIB».
Il est vrai que de par le monde, les ratios de la dette publique atteints
par le passé, ont parfois été supérieurs aux taux actuels. Ce fut le cas
lors des guerres ou des récessions prolongées. Quatre moyens ont
alors été utilisés pour résorber les dettes en question : i) l’inflation,
les Etats ayant souvent eu recours, en période de guerre, à la planche
à billets (Allemagne entre 1921-23) ; ii) la croissance économique,
accompagnée d’un ajustement budgétaire réalisée par une réduction
des dépenses ; iii) l’ajustement budgétaire par les recettes,
notamment grâce à des réformes fiscales ; et iv) une combinaison des
trois actions susvisées ou de deux d’entre elles.
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taux d’intérêt réels et la croissance, de sorte que les excédents
primaires n’ont pas pu permettre la réduction de la dette ».
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Les fonctions des organes de gestion
- d’élaborer les projets de, textes législatifs et réglementaires relatifs à la comptabilité publique,
au contrôle des engagements de dépenses de L'Etat et au recouvrement des créances publiques et de veiller
à l'application de la réglementation en ce domaine ;
- de participer à l'élaboration de la réglementation en matière de rémunérations servies aux personnels
e l'Etat et des collectivités locales ;
- d’assurer le contrôle de régularité des engagements de dépenses de l'Etat ;
- d’assurer la conservation du portefeuille de l'Etat ;
- de représenter le Trésor devant les juridictions en matière de contentieux du recouvrement ;
- de formuler son avis sur les cas soumis à l'arbitrage ou au passer outre du premier ministre ;
- de participer aux commissions d'ouverture des plis et de jugement des offres des marchés
de l'Etat et des collectivités locales ;
- d’assurer la tenue de la comptabilité des engagements de dépenses et de la comptabilité générale de l'Etat
et établir les situations de gestion y afférentes ;
- de mettre en œuvre et participer à toute réforme visant la simplification des procédures et circuits de la dépense
publique à travers notamment la mise en place de systèmes de gestion intégrée ;
- d’établir les comptes des services de l'Etat et participer à l'élaboration des projets de lois de règlement et
du compte général du Royaume ;
- d’assurer le contrôle des, comptables de l'Etat et des collectivités locales et des autres comptables rattachés ;
- d’informer régulièrement le ministre chargé des finances sur les conditions d'exécution du budget et
de la loi de finances ;
- d’accompagner les réformes engagées par des actions d'audit et d'inspection ;
- d’assurer la gestion des ressources humaines et matérielles mises à sa disposition ainsi que la gestion
des crédits qui lui sont affectés ou délégués ;
- de concevoir, organiser et mettre en œuvre ses systèmes d'information, en harmonie avec la politique
de gestion des ressources et de l'information développée par le ministère.
L’autre incertitude réside dans le rythme et l’ampleur des tirages effectués au titre
des emprunts extérieurs. La mobilisation de ces financements est souvent
conditionnée par l’état d’avancement de l’exécution des projets et par la mise en
œuvre de mesures de politique économique et financière comme c’est le cas des
prêts à l'ajustement structurel.
Comme pour les recettes, la question qui se pose est celle de savoir si le rythme et
la répartition intra-annuelle des décaissements induits par l’exécution du budget de
l’Etat répond aux exigences d’une gestion optimale de la trésorerie publique. Pour
il y a lieu de distinguer les dépenses de fonctionnement, les dépenses
d’investissement et les dépenses de la dette publique.
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- Les dépenses d'investissement se caractérisent par l'irrégularité et
l'imprévisibilité de leur rythme d'exécution avec une relative concentration
sur les derniers mois de l'année. Ceci s'explique par : le retard de la mise
en place des crédits neufs, du réengagement des crédits de report et de la
lenteur des procédures de délégation des crédits déconcentrés, la lenteur
des procédures d'approbation et d'exécution des marchés publics et
l'imprévisibilité des décisions d'octroi des subventions et transferts qui
dépendent davantage de la situation des entités bénéficiaires que de l'état
de la trésorerie publique. La conjugaison de ces facteurs explique
l'évolution erratique de l'exécution des dépenses d'investissement et
empêche toute prévision fiable.
- Au niveau des recettes, si les impôts déclaratifs tels que l’IR, la TVA
et les droits de douane sont relativement bien étalés sur l’ensemble de
l’année, les recettes non fiscales, telles que celles relatives aux monopoles
et à la privatisation, de même que les impôts émis par voie de rôle suite à
redressement ou à régularisation, n’obéissent à aucune périodicité et se
prêtent difficilement à la prévision.
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- Au niveau des dépenses, et en dehors des salaires qui présentent une
certaine régularité leur conférant une prévisibilité relative, les autres
dépenses sont exécutées selon un rythme souvent erratique et imprévisible
du fait notamment :
Les comptes dénommés correspondants du Trésor sont les organismes publics qui, en
application de lois et règlements, sont astreints de déposer leur trésorerie auprès de
l’Etat. Les établissements publics disposent d’un compte de dépôt de fonds au Trésor
sur lequel sont débitées leurs dépenses et créditées leurs recettes. La plupart des
régisseurs de recettes et/ou d’avances, tant dans le secteur étatique que dans le secteur
public local, est également titulaire d’un tel compte.
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En effet, par principe, les fonds des organismes publics autres que l’Etat sont déposés
au Trésor, sauf dérogations autorisées par le ministre des Finances.
Pour leur part, les collectivités territoriales sont tenues de déposer toutes leurs
disponibilités auprès de l’Etat. Mais, contrairement aux autres correspondants du
Trésor, leurs disponibilités ne sont pas déposées sur un compte individualisé de dépôt
de fonds au Trésor
Les correspondants du Trésor et les autorités territoriales sont à l’origine d’une part
importante des flux quotidiens constatés sur le compte unique du Trésor. Leurs dépôts
s’analysent comme le placement de la trésorerie excédentaire d’une administration
auprès d’une autre administration.
Le dépôt des fonds des organismes publics auprès du Trésor permet à la TGR de
centraliser la trésorerie des divers organismes de la sphère publique, dotés d’un compte
bancaire ou pas, afin de la mettre à disposition de l’Etat. Grâce à cette activité, celui-ci
limite ses frais de recours au marché pour couvrir ses propres besoins de financement.
Si les soldes de tous les comptes de dépôt de fonds au Trésor sont directement imputés
en comptabilité de l’Etat, les opérations financières des collectivités territoriales sont
par contre imputées dans les écritures de leur comptable assignataire, le Trésorier
communal concerné.
Les garanties de rigueur et de sécurité dans cette gestion sont apportées tant par la CDG
que par la TGR de façon à protéger ces fonds en lien avec la sphère publique prise au
sens large.
La centralisation des fonds à la CDG garantit ainsi que ces délégataires de puissance
publique ne tirent pas avantage à titre personnel des fonds qui leur sont provisoirement
confiés par les particuliers (prix de vente d’un immeuble versé au notaire, paiement
d’une créance impayée faite à un huissier...) et les met à l’abri de tout conflit d’intérêt.
Chacun des deux partenaires en présence tire avantage des points forts de l’autre. En
matière de contrôle interne et de lutte anti-blanchiment, les synergies sont ainsi
mobilisées entre l’activité de gestion des dépôts de fonds au Trésor et celle de préposé
de la CDG.
La gestion des placements de ces deux catégories de clientèle bancaire fait aussi l’objet
d’une mutualisation de certaines charges.
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Les relations entre le Trésor et Bank al Maghrib
Le Trésor public détient un compte auprès de Bank al Maghrib (BAM) dans lequel sont
imputées toutes tes recettes et les dépenses réalisées par ses soins, aussi bien au niveau
central que déconcentré ou décentralisé.
L’Etat confie à BAM la tenue du compte courant unique du Trésor public et l’exécution
des opérations qui s’y rattachent (émission et réception des moyens de paiement dans le
système interbancaire, notamment pour le compte des comptables publics).
BAM offre ainsi une gamme de services permettant le suivi en temps réel et une gestion
active de la trésorerie de l’Etat. Elle consolide quotidiennement dans cet unique compte
national l’ensemble des sous-comptes ouverts auprès d’elle par les comptables publics à
travers tout le territoire national.
A partir des fonds ainsi centralisés, la TGR exécute diverses opérations financières afin
que le solde du compte unique du Trésor soit positif en fin de journée.
- la consolidation des liquidités de l’État qui doit être complète et englober toutes
les ressources, d’origine budgétaire et extrabudgétaire. Par conséquent, tous les
fonds publics, que les flux de trésorerie correspondants soient ou non soumis au
contrôle budgétaire sont intégrés dans le compte courant.
Cela peut faciliter une organisation bancaire moins coûteuse et assurer une
plus grande rapidité des règlements (BAM joue le rôle de chambre de
compensation des opérations de l’État,).
La Banque détermine les rapports entre le dirham et les devises étrangères dans
le cadre du régime de change et de la parité du dirham, fixés par voie
réglementaire. A cet effet, la Banque détient et gère les réserves de change. Elle
s’assure de bon fonctionnement du système bancaire et veille à l’application
des dispositions législatives et réglementaires relatives à l’exercice et au
contrôle de l’activité des établissements de crédit et organismes assimilés.
La Banque prend toutes mesures visant à faciliter le transfert des fonds et veille
au bon fonctionnement et à la sécurité des systèmes de paiement. Dans ce
cadre, elle veille à la sécurité des systèmes de compensation et de règlement-
livraison des instruments financiers et s’assure de la sécurité des moyens de
paiement et de la pertinence des normes qui leur sont applicables.
A ce titre, BAM assure le traitement des moyens de paiement émis ou reçus par
les comptables publics pour le compte d’organismes publics par :
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Dahir n° 1-05-38 du 23 novembre 2005 portant promulgation de la loi n°
76-03 portant statut de Bank Al-Maghrib.
(Extraits relatifs aux relations avec le Trésor)
Article 12 La Banque est l’agent du Trésor pour ses opérations de banque tant
au Maroc qu’à l’étranger. La Banque est chargée, dans les conditions fixées
par voie réglementaire, des opérations d’émission, de conversion et de r
emboursement des emprunts publics et des effets publics et, d’une manière générale,
du service financier des emprunts émis par l’Etat. Elle peut participer aux négociations
de prêts et emprunts extérieurs conclus pour le compte de l’Etat.
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TGR et tenue de la comptabilité de l’Etat
2- reporter sur un livre centralisateur des opérations constatées sur les journaux
divisionnaires.
La nouvelle loi organique relative aux lois de finances définit trois comptabilités
de l’État et donne aux comptables la responsabilité de leur tenue.
L’article 27 de la Lolf précise que « l'État tient une comptabilité des recettes et des
dépenses budgétaires et une comptabilité générale de l'ensemble de ses opérations.
En outre, il met en œuvre une comptabilité destinée à analyser les coûts des
différentes actions engagées dans le cadre des programmes. Les comptes de l'État
doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle de son patrimoine et de
sa situation financière. ».
La Cour des Comptes française précise dans son rapport sur la mise en œuvre de la
Lolf que « la connaissance des coûts est une condition nécessaire pour réaliser de
meilleurs choix : elle permet de disposer des informations financières pour arbitrer
entre faire ou faire faire… La connaissance des coûts des différents services
permet de faciliter la comparaison entre différents services permet de faciliter la
comparaison entre différents services délivrant une prestation proche. Cette
comparaison est un élément important dans le dialogue de gestion et fournit une
base objective de détermination de la performance »
Pour cela, les Etats modernes cherchent à améliorer leurs performances, lesquelles
sont mesurées au moyen d’indicateurs opérationnels leur procurant des tableaux de
bord facilitant le pilotage des finances publiques.
Pour atteindre cet objectif, la loi organique relative aux lois de finances, s’inspire
des normes en vigueur dans les pays de l’OCDE, notamment du système français.
Elle reprend les principes comptables empruntés à la gestion privée, prévoit que
les comptes doivent être réguliers, sincères et qu’ils doivent fournir une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière.
Cette dernière se limite toutefois à « l’analyse des coûts, donc des dépenses ou
charges et ne vise pas à calculer un résultat analytique ou des prix de revient
d’autre part, parce qu’elle ne doit pas constituer un système un système autonome
mais résulter du rapprochement de la démarche comptable et de la démarche de
performance débouchant sur la construction d’indicateurs »
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Dahir N° 1-15-62 du 2 juin 2015 portant promulgation de la loi organique nO
130-13 relative à la loi de finances
Chapitre VI
Des comptes de l'Etat
Article 31 :L'État tient une comptabilité budgétaire des recettes et des dépenses. Il tient également une
comptabilité générale de l'ensemble de ses opérations. Il peut tenir une comptabilité destinée à analyser les
coûts des différents projets engagés dans le cadre des programmes. Les comptes de l'État doivent être
réguliers, sincères et donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière. La Cour des
comptes certifie la régularité et la sincérité des comptes de l'Etat.
- les recettes sont prises en compte au titre de l'année budgétaire au cours de laquelle elles sont
encaissées par un comptable public;
- les dépenses sont prises en compte au titre de l'année budgétaire au cours de laquelle les
ordonnances ou mandats sont visés par les comptables assignataires; elles doivent être payées sur les
crédits de ladite année, quelle que soit la date de la créance.
Article 33 : La comptabilité générale de l'État est fondée sur le principe de la constatation des droits et
obligations. Les opérations sont prises en compte au titre de l'exercice auquel elles se rattachent,
indépendamment de leur date d'encaissement ou de paiement. Les règles applicables à la comptabilité générale
de l'Etat ne se distinguent de celles applicables aux entreprises de droit privé qu'en raison des spécificités de
son action. Les comptables publics sont chargés de la tenue et de l'élaboration des comptes de l'Etat. Ils
veillent au respect des principes et des règles comptables en s'assurant notamment du respect de la sincérité
des enregistrements comptables, du respect des procédures et de la qualité des comptes publics.
Dans le nouveau plan comptable de l’Etat les comptes publics seront réguliers et
sincères, donnant désormais une image fidèle du patrimoine et de la situation
financière de l’Etat.
Les états financiers qui seront présentés annuellement par la TGR sont constitués:
Ces états seront tirés de la comptabilité dont la tenue sera assurée dans le cadre des
dix classes de comptes qui suivent :
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Bibliographie
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