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LE RÔLE DE L’HUILE........................................................................................................................... 6
Les lubrifiants 1
Evaluation des propriétés de l’huile et composants chimiques...................................................30
EXEMPLE DE DIAGNOSTICS À PARTIR D’ANALYSE D’HUILE.......................................................................31
Cas de la turbine à gaz................................................................................................................ 31
Cas du bus urbain........................................................................................................................ 31
Moteur diesel d’excavateur.......................................................................................................... 31
Moteur diesel de mini bus............................................................................................................ 31
Moteur diesel................................................................................................................................ 32
Roulement de laminoir................................................................................................................. 32
QUAND FAUT IL VIDANGER.............................................................................................................. 33
L’évaluation des caractéristiques physico-chimiques..................................................................33
La mesure de la pollution............................................................................................................. 33
LA FILTRATION DES LIQUIDES HYDRAULIQUES........................................................................................34
QUE FAIRE DES HUILES USAGÉES.................................................................................................35
LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES D’HUILES USAGÉES..............................................................................35
LA COLLECTE DES HUILES................................................................................................................... 36
L’ÉLIMINATION DES HUILES................................................................................................................... 36
L’incinération des huiles usées..................................................................................................... 36
La régénération des huiles usées................................................................................................. 36
LA RÉGÉNÉRATION DES FLUIDES DE COUPE.......................................................................................... 36
ADRESSES DES DÉLÉGATIONS RÉGIONALES ADEME............................................................................37
Les huiles
LES GRAISSES................................................................................................................................... 39
Constitution d’une graisse............................................................................................................ 39
Le rôle de la graisse..................................................................................................................... 40
Bien choisir une graisse............................................................................................................... 40
Les pâtes de montages................................................................................................................ 41
HYDRAULIQUE.................................................................................................................................... 42
GRAISSES.......................................................................................................................................... 44
ENGRENAGES INDUSTRIELS................................................................................................................. 46
COMPRESSEURS, TURBINES ET PNEUMATIQUES....................................................................................48
HUILES ENTIÈRES POUR LE TRAVAIL DES MÉTAUX.................................................................................49
HUILES DE BROCHAGE........................................................................................................................ 50
HUILES DE PROTECTION...................................................................................................................... 51
HUILES D'EMBOUTISSAGE.................................................................................................................... 52
HUILES DE TRÉFILAGE......................................................................................................................... 53
HUILES DE TREMPE............................................................................................................................. 54
Graisses agro alimentaires............................................................................................................... 55
Les lubrifiants 2
La conception des huiles
Un lubrifiant peut être considéré comme une partie d’une machine ou tout autre composant. A ce titre
il a des fonctions importantes à remplir sur une période donnée. Compte tenu des nouvelles contraintes
et de l'évolution des règlements et des conditions d'utilisation, les spécifications et les exigences vis à
vis des lubrifiants évoluent constamment dans le sens d'une sévérisation accrue. Ces évolutions qui se
sont accélées au cours des dernières années nécessitent évidemment une adaptation constante du
lubrifiant aux besoins du marché
Les performances et caractéristiques diffèrent d'un lubrifiant à l'autre : leur seul point commun est
qu'ils sont tous composés d'un constituant principal appelé " base lubrifiante ", qui représente 75 à
85% de l'huile et qui peut être d'origine pétrolière ou synthétique.
- les huiles de base minérales sont fabriquées à partir du pétrole brut après diverses séparations
complexes de raffinage. Elles sont de très loin les plus utilisées, aussi bien dans les applications
automobiles qu'industrielles.
- les huiles de base de synthèse ou synthétiques sont des produits obtenus par réaction chimique
de plusieurs composants. Deux grandes familles de produits sont utilisées pour la formulation des
lubrifiants :
- les esters.
- les hydrocarbures de synthèse, plus particulièrement les polyalphaoléfines fabriquées à partir
d'éthylène.
Ces dernières présentent d'excellentes propriétés physiques et une stabilité thermique exceptionnelle :
l'indice de viscosité élevé des huiles de base utilisées permet au lubrifiant fini d'avoir un
comportement naturellement bon par rapport à la température, c'est-à-dire de présenter une
viscosité remarquablement stable quelle que soit la température. Cette propriété est une supériorité
majeure sur les huiles minérales, élaborées à partir de bases conventionnelles, qui nécessitent
l'adjonction d'additifs améliorants de viscosité en plus grande quantité.
la plus grande stabilité du lubrifiant en fonction de la température garantit son efficacité optimale
tant dans la phase de démarrage à froid -particulièrement exigeante pour le moteur- que dans les
conditions de fonctionnement à chaud les plus intensives.
Les lubrifiants à bases de synthèse présentent par ailleurs une résistance accrue à l'oxydation,
d'où une plus grande longévité de l'huile qui garantit une plus grande durée de vie pour le
moteur.
L'utilisation de bases non conventionnelles, enfin, permet d'élaborer des lubrifiants plus
fluides, sans être plus volatils; il en découle une réduction de la consommation d'huile.
A noter qu'il existe aussi des huiles dites de semi-synthèse qui s'obtiennent à partir d'un mélange des
deux précédentes (généralement 70 à 80% d'huile minérale et 20 à 30% d'huile de synthèse).
Les additifs sont présents à hauteur de 15% à 25 % dans les huiles finies :
- soit pour renforcer certaines propriétés de l'huile de base
- soit pour apporter à l'huile de base des propriétés qu'elle ne possède pas naturellement.
Les lubrifiants 3
- les améliorants de viscosité,
- les antiusure,
- les antioxydants,
- les détergents,
- les dispersants,
- les additifs de basicité,
- les anticorrosion,
- les additifs anticongelants,
- les additifs antimousse,
- les additifs extrême-pression.
-
Dans chaque famille il existe plusieurs types de molécules qui sont choisis par le formulateur en
fonction des performances souhaitées pour le lubrifiant fini.
Essais de laboratoire
- Essais d'oxydation
- Essais de corrosion
- Essais de compatibilité chimique
- Essais de stabilité au stockage
- Essais de dispersion
- Essais de cisaillement
- Essais de résistance à la pression
Essais au banc
Les essais de laboratoire sont complétés par des essais au banc sur des machines de structure très
proche de celles des machines réelles, fonctionnant dans des conditions précises.
Essais moteurs
Les essais moteurs ont pour but de repérer le comportement des huiles, soit sur moteurs à essence,
soit sur moteurs Diesel.
Chaque essai est conduit de façon à mettre plus particulièrement en évidence une ou plusieurs
propriétés du lubrifiant. Aucun essai moteur ne permet d'évaluer simultanément l'ensemble des
propriétés.
Les lubrifiants 4
Essais en service réel
Les essais de laboratoire et au banc son indispensables pour procéder à l'élaboration d'un lubrifiant.
Néanmoins, ces essais sont spécialisés et quels que soient les perfectionnements des programmes
réalisés, leur transposition reste assez aléatoire : seuls des essais en service réel peuvent constituer le
terme final de qualification d'un lubrifiant pour un domaine déterminé.
Différentes méthodes de tests sont disponibles pour mesurer la composition et la contamination des
lubrifiants.
Un simple test portant sur l’apparence, la couleur et l’odeur peuvent souvent suffire pour déterminer si
le lubrifiant est bon ou non, mais si on veut en connaître plus. Cela peut présenter une importance
financière non négligeable dans le cas de réservoirs de lubrifiants à grandes contenance ou si
l’échange nécessite l’interruption d’un process de fabrication ou de production coûteux en terme de
non production.
Le nombre élevé de paramètres et de données produites par les différentes mesures présentent des
difficultés d’interprétation et nécessitent une grande confiance dans les instruments et programmes de
mesure de la part du management et des opérateurs.
Pour obtenir le maximum de bénéfices de ces relevés ils doivent être inclus dans un programme
complet de maintenance, car ce sera souvent l’évolution des paramètres plus que leur valeur absolue
qui fournira une indication utile.
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Le rôle de l’huile
Il y a cinq fonctions principales attendues d’un lubrifiant :
Refroidit
La circulation de l'huile évacue les calories,et élimine les risques de fusion et de détérioration. Un
moteur, surtout aujourd'hui avec les technologies de pointes ou les difficultés de circulation, peut
chauffer anormalement jusqu'a 400°
Etanchéité
Contribuer à parfaire l'étanchéité du moteur. L'huile protège constamment les pièces des agressions
comme les poussières aspirées par le moteur, l'eau et l'acide résultats de la combustion.
Nettoyer.
L'huile maintient en suspension et véhicule les imbrûlés issus de la combustion. C'est à ce niveau
qu'elle a de l'importance. Sur un glaçage de chambre de cylindre l'huile ne tient pas, il n'a plus
d'étanchéité, le moteur consomme anormalement ...Il arrive même qu'il ait des grippages. C'est après
de nombreuses recherches que ce phénomène d'usure par polissage a pu être mis en relief par
l'institut Français du Pétrole
Les huiles minérales pures ont très peu d'additifs et possèdent un faible éventail de viscosité.
Les huiles semi-synthétiques sont composées de 80% d'huile minérale et de 20% de bases
synthétiques, fortement additionnées. Viscosité de 10W40.
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Les caractéristiques physiques des lubrifiants
La viscosité.
C'est la résistance qu'opposent des molécules d’un liquide à une force tendant à la déplacer par glisse -
ment en son sein. Autrement dit, plus la viscosité est élevée, plus lent sera l’écoulement. Cette
caractéristique, très importante, permet la création d'un film d'huile entre les surfaces en mouvement.
Si la viscosité du fluide à la température de fonctionnement est trop élevée, on constate l'apparition de
pertes énergétiques et une augmentation de la température de l'huile
Si elle est trop faible, la lubrification est insuffisante (risque de rupture du film d'huile) et on note des
fuites dans la pompe, par les joints et les raccords.
Dans un cas comme dans l'autre, il y a baisse de rendement, usure, risques de griffage, durée de
service de l'huile diminuée
La limite de variation de viscosité généralement admise est de + ou - 10 % de la valeur initiale. Le
"VI." (Viscosity Index), index de viscosité, est un nombre conventionnel qui a pour but d'indiquer
l'effet du changement de température sur la viscosité d'une huile.
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- 1 stokes = 0.0001 m²/second
- 1 stokes = 0.36 m²/hour
Le grade
Il caractérise la viscosité à froid et à chaud du lubrifiant selon la classification SAE (Society of
Automotive Engineers/Société des Ingénieurs Automobiles).
Le point d'écoulement
Le point d'écoulement mesure, dans des conditions normalisées (NFT 60-105), la température à
laquelle on atteint la limite d’écoulement du fluide. La valeur du point d’écoulement peut être
considérée comme l’indication de la température la plus basse à laquelle le fluide peut être transvasé
partir d'un fût.
La résistance à l'usure
C’est bien entendu, la qualité primordiale attendue d’un lubrifiant. L’usure des pièces provoque
l’augmentation du jeu entre elles, ce qui diminue le rendement et réduit la durée de vie du matériel. La
protection contre l'usure est réalisée par la présence d'un filon d'huile qui évite le contact métal-métal.
En lubrification dans des cas limites, la présence d'additifs anti-usure est nécessaire. L'usure des pièces
Les lubrifiants 8
métalliques est remplacée par la consommation des additifs anti-usure présents dans le lubrifiant
(usure par substitution).
Les additifs les plus employés sont les dithiophosphates de zinc.
La résistance à l'oxydation
L'oxydation est la dégradation des molécules d'une huile ou d'un additif par l'oxygène de l'air. Ce
phénomène est favorisé par les températures élevées : on constate alors la formation de dépôts
(néfastes à un bon fonctionnement) et de produits acides (corrosion du matériel).
L'oxydation est à l'origine d'un encrassement des filtres et canalisations, du mauvais fonctionnement
des valves et de l'épaississement de l'huile. On utilise donc, si besoin est, des additifs anti-oxydants
qui, outre les dithiophosphates de zinc, déjà cités, sont des phénols substitués et des amines
aromatiques.
La résistance à l'eau
Il est très difficile d'éviter qu'une faible quantité d'eau soit présente dans un circuit sous forme
d'émulsion. Le fluide doit donc démontrer une bonne capacité de désémulsion lors de la vidange du
trop plein d'eau. L'eau en elle-même est un excellent fluide de transmission de puissance mais offre de
piètres qualités lubrifiantes : sa présence favorise la corrosion, augmente l'usure des pompes et la
vitesse d'oxydation, et peut dégrader l'activité ou diminuer la solubilité de certains additifs (en fonction
de la vitesse et de la pression).
La résistance à l'air
Une huile contient toujours de l'air dissous, soit environ 10 % en volume à température ambiante. Tant
que cet air demeure dessous, il ne pose pas de problèmes particuliers mais lorsqu'il est entraîné par le
fluide:
il modifie la compressibilité et peut provoquer des phénomènes de cavitation;
il élève la température de l'huile lors de la compression (d'où augmentation de la vitesse
d'oxydation);
il forme de la mousse.
Le fluide doit donc démontrer une bonne capacité de désaération (séparation de l'air présent sous
forme de bulles au sein de l'huile). Concernant la conception du circuit, il convient de limiter les fuites
à l'aspiration et de prévoir un réservoir suffisamment dimensionné. Les principaux additifs anti-
mousse sont les silicones.
Les lubrifiants 9
.
La tenue au cisaillement
Les additifs de type polymères améliorent les performances à froid des lubrifiants. Les huiles
contenant ces additifs risquent de voir leur viscosité diminuer lorsqu'elles sont soumises à des
contraintes de cisaillement pouvant casser les molécules de polymère.
La résistance à la pollution
Une huile neuve contient toujours des particules en suspension, en quantité plus ou moins grande. Il
existe des classifications basées sur le nombre de particules comprises entre différentes tailles.
Ce nombre est mesuré soit par filtration sur membrane puis comptage au microscope, soit par
détection au sein du fluide à l'aide d'un détecteur photoélectrique.
La compressibilité
Ce paramètre est à prendre en compte sur des systèmes fonctionnant sous de très hautes pressions. A
350 bars le volume d’un fluide hydraulique peut augmenter de 2 %. Ceci a une influence sur le temps
d’écoulement et de réponse lors du processus de réglage et de commande.
La pompabilité
La pompabilité définit les capacités d'écoulement entre le réservoir et la pompe. Ce paramètre est
particulièrement important pour les équipements hydrauliques susceptibles de travailler à basse
température (engins de chantiers, de travaux publics). Il faut se révéler opportun d’utiliser dans le
réservoir une pression d’azote (1 à 1,5 kg/cm²) ou de forcer l'aspiration par une pompe centrifuge.
La résistance à l'air
Il est rappelé qu’un volume d’environ 10 % d'air est toujours dissous dans l’huile à température
ambiante et tant que cet air demeure dissous, il ne pose pas de problèmes particuliers ; mais lorsqu'il
est entraîné par le fluide il aura des effets particulièrement important dans les fortes pressions des
circuits hydrauliques et notamment par : :
la modification de la compressibilité qui provoque des phénomènes de cavitation et des
vibrations endommageant les organes;
l’élévation de la température de l'huile lors de la compression (d'où augmentation de la vitesse
d'oxydation);
Le fluide hydraulique doit donc démontrer une très bonne capacité de désaération (séparation de l'air
présent sous forme de bulles au sein de l'huile). Concernant la conception du circuit, il convient de
limiter les fuites à l'aspiration et de prévoir un réservoir suffisamment dimensionné.
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La pollution interne
Un liquide hydraulique neuf contient toujours des particules en suspension. La pollution peut provenir
des différents composants du circuit ou de prises d’air non filtrées. Il est fortement conseillé de vérifier
la présence et l’état des filtres dans les réservoirs de liquide hydraulique subissant de fortes variations
de niveau lesquelles entraînent des appels d’air.
Il existe des classifications basées sur le nombre de particules comprises entre différentes tailles.
Ce nombre est mesuré soit par filtration sur membrane puis comptage au microscope, soit par
détection au sein du fluide à l'aide d'un détecteur photoélectrique.
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Lire l’étiquette d’un bidon ou une fiche descriptive
De nombreuses mentions figurent sur l'étiquette pour aider à choisir l'huile avec une garantie de
performance maximum.
Type de moteur : précise si l'huile est destinée à un moteur essence, diesel, turbo, injection...
Normes API et ACEA : ce sont les indicateurs de performance et de qualité de l'huile
Glossaire
On peut trouver les termes suivants sur un bidon ou une notice descriptive du lubrifiant.
Désémulsibilite
Caractérise la propriété d'un lubrifiant de se séparer plus ou moins rapidement de l'eau.Les huiles
minérales pures hautement raffinées ont une bonne désémulsibilité inhérente.En effet,même après
avoir agité vigoureusement un mélange eau-huile,l'huile se sépare et atteint rapidement la surface de
l'eau.Cela s'applique également à d'autres huiles dotées d'une bonne désémulsibilité et il s'agit d'une
caractéristique souhaitable pour les huiles qui doivent se séparer facilement de l'eau.
Detergent
Additif ajouté dans les huiles moteur et habituellement combiné à des dispersants. Un additif
détergent neutralise chimiquement les contaminants acides dans l'huile avant qu'ils ne deviennent
insolubes et ne se dispersent pour former des dépôts de boues.
Emulsion
Mélange obtenu par agitation et constitué de deux liquides insolubles (comme l'huile et l'eau). Cette
propriété peu être souhaitable ou non selon les circonstances. Les huiles de coupe solubles sont
mises au point à l'aide d'un agent émulsifiant qui en fait des émulsions d'huile et d'eau servant à la
lubrification et au refroidissement au moment de l'usinage.
Eraillure
Usure provoquée par la soudure locale et le bris des surfaces en contact.
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Huile compoundee
Mélange spécial d'huile minérale additionnée de petites quantités d'huiles grasses ou d'huiles grasses
synthétiques. On appelle ces dernières huiles compoundées. Elles sont utilisées dans certaines
applications mouillées pour empêcher le lavage du lubrifiant des surfaces métalliques. Les substances
grasses permettent à l'huile de se combiner physiquement avec l'eau au lieu de se laisser déplacer
par elle. Les huiles pour cylindres utilisées dans les applications de vapeur humide et dans certains
compresseurs d'air sont compoundées.
Hydrocraquage
Procédé utilisé par quelques fabricants d'huiles de base de qualité supérieure pour lubrifiants. Dans
ce processus,on fait réagir du pétrole brut avec de l'hydrogène,en présence d'un catalyseur,à des
températures (400° C à 425°C) et à des pressions (3000 psi et plus) élevées.Dans ces conditions
rigoureuses, presque tous les hydrocarbures aromatiques présent sont craqués et saturés ce qui
permet d'obtenir une huile de base contenant entre 96% et 99,5% ou plus d'hydrocarbures saturés. Le
processus élimine également toutes les traces de soufre. Il en résulte des huiles de base semblables
à des huiles synthétiques, qui lorsqu'on les mélange à des additifs spécialement sélectionnés,
donnent des produits extrêmement stables dont le rendement s'apparente à celui des produits
synthétiques.
Imhibiteur d'oxydation
Composé chimique ajouté en petites quantités à un produit pétrolier pour en améliorer la résistance à
l'oxydation et en prolonger ainsi la durée de service.
Inhibiteur de corrosion
Additif qui protège les surfaces contre l'attaque chimique des contaminants que renferme le lubrifiant.
Les types les plus courants d'inhibiteurs de corrosion réagissent chimiquement avec les surfaces
métalliques à protéger et forment un film inerte sur celles- ci.
Inhibiteur de rouille
Additif utilisé dans un lubrifiant pour protéger les éléments ferreux (fer et acier) contre la rouille
provoquée par la contamination par l'eau ou d'autres substances néfastes issues de la dégradation de
l'huile. Certains inhibiteurs de rouille agissent comme les inhibiteurs de corrosion en réagissant
chimiquement avec les surfaces métalliques pour former un film inerte sur celles-ci. D'autres
inhibiteurs de rouille absorbent l'eau en l'incorporant à une émulsion d'eau dans l'huile de façon que
seule l'huile touche les surfaces métalliques.
Point de goutte
Température à laquelle une graisse passe de l'état semi- solide à l'état liquide dans des conditions
d'essai.
Volatilite
Propriété d'un liquide définissant ses caractéristiques d'évaporation. Le plus volatil de deux liquides
bout à une température plus basse et s'évapore plus rapidement à la même température.
Point éclair
Un liquide est dit ‘ inflammable » lorsqu’il émet des vapeurs qui, en mélange dans les proportions du
domaine d’inflammabilité avec un comburant, sont susceptibles de s’enflammer. La condition
principale pour qu’il puisse y avoir combustion est que le liquide émette des vapeurs en quantité
suffisante pour atteindre une concentration supérieure à la limite inférieure d’inflammabilité. Il existe
donc, pour chaque liquide, une température à partir de laquelle se forment des vapeurs en quantité
suffisante pour former avec l’air un mélange inflammable pouvant être allumé, mais insuffisamment
pour que la combustion amorcée ne puisse se poursuivre d’elle-même si la source d’inflammation est
supprimée.
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En savoir plus sur la classification des Huiles Moteur
Il existe deux types de classifications pour les huiles moteur, qui sont différentes mais également
complémentaires, pour indiquer un certain produit :
Etats-Unis
Europe
Les lubrifiants 14
La Norme SAE
Le besoin d'un système de classification simple pour les huiles moteur au niveau international à fait
naître la "Society of Atomotive Engineers" ou SAE qui a élaboré un système qui porte son nom. Ce
système définit uniquement des catégories de viscosité.
20 5,6 9,3
30 9,3 12,5
40 12,5 16,3
50 16,3 21,9
60 21,9 26,1
Huiles Multigrade
Un même lubrifiant peut avoir une viscosité, mesuré à 100°C, qui la classe dans un des cinq grades
SAE d’été et une viscosité à basse température, par laquelle elle répond à un des six types d'hiver.
Dans ce cas on indique le grade de viscosité par deux chiffres et on appelle cette huile une huile
"Multigrade", par exemple : SAE 15W40.
La viscosité d'une huile multigrade varie beaucoup moins en fonction de la température, que celle
d'une huile monograde. Suffisamment fluide à temps froid pour permettre un bon démarrage et une
Les lubrifiants 15
lubrification immédiate, sa viscosité reste également suffisamment haute pour assurer un film d'huile
permanent.
Les lubrifiants 16
La norme ACEA
Les normes ACEA, en vigueur depuis le 1er janvier 1996, se distinguent en trois groupes:
A pour les moteurs essence
B pour les moteurs diesel de tourisme
E pour les moteurs diesel de véhicules utilitaires et poids lourds.
Chaque groupe de spécification comprend plusieurs niveaux de performance indiqués par un chiffre
(1,2,3,...),suivi des deux derniers chiffres de l'année d'introduction.
Classification de L'ACEA.
Les huiles de transmission à cause de leurs additifs extrême pression (soufre phosphore) attaquent le
bronze des bagues et des couronnes, il faut impérativement mettre une huile qui respecte le bronze et
dont la viscosité soit celle préconisée par le constructeur.A défaut, on peut utiliser une huile affichant
la norme API GL4. Mais évitez impérativement les huiles affichant la norme API GL5!
GL1
Service de la plupart des ponts hélicoïdaux,à vis sans fin,des boîtes de vitesses à commande
manuelle, travaillant à des vitesses et des pressions unitaires faibles.
Il s'agit d'huiles minérales pures dont les qualités peuvent être améliorées par des inhibiteurs
d'oxydation et de corrosion(additif qui sert à empêcher certains phénomènes non souhaitables
{oxydation,corrosion})des additifs anti-mousse(additif qui provoque la dissipation rapide de la mousse
il favorise la formation de grosses bulles qui éclatent plus facilement) et des abaisseurs de points
d'écoulement.
GL2
Service des pont à vis sans fin travaillant sous des conditions de précision, de température et de
vitesses de frottement élevées.
GL3
Service des boîtes de vitesses à commande manuelle et des ponts à engrenages hélicoïdaux
travaillant dans des conditions modérément sévères de vitesse et de charge.
GL4
Service des ponts hypoïdes des véhicules travaillant soit à grande vitesse et faible couple,soit à faible
vitesse et couple élevé.
GL5
Service des ponts hyoïdes des véhicules travaillant soit à grande vitesse et chocs, oit à grande vitesse
et faible couple,soit à faible vitesse et couple élevé.
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En général ces huiles commencent toujours par EP SAE + le grade, EP=extrême-pression.
4. Ils transmettent l'énergie de frottement de glissement dans les rubans de frein et les
embrayages.
5. Ils transmettent l'énergie hydrostatique dans les circuits logiques de commande hydraulique
et les servomécanismes.
Les huiles deux-temps du commerce ont généralement une viscosité SAE 20 à 30 et ne sont jamais
multigrades.
Le dosage d'un lubrifiant doit satisfaire aux exigences suivantes :
Un bon pouvoir dispersif (maintenir les pistons et les segments propres) ;
Une résistance élevée à l'oxydation ;
De bonnes propriétés antirouille ;
Une bonne solubilité dans les essences ;
Un pouvoir lubrifiant élevé (même en quantité limitée, l'huile doit bien protéger les pièces en
mouvement) ;
Une limitation du pourcentage de cendres dans les résidus afin d'éviter des dépôts excessifs
dans la chambre de combustion, sur les lumières d'échappement et dans le silencieux
(calaminage) ;
Un choix et dosage des additifs de façon à ne pas laisser de résidus qui puissent empêcher
l'allumage ou ralentir la vitesse de la flamme.
La réalisation de tous ces objectifs est loin d'être simple car beaucoup impliquent des solutions
contradictoires (l'augmentation du pourcentage de certains additifs s'oppose avec la limitation des
résidus laissés par le lubrifiant dans la chambre de combustion).
Les lubrifiants 18
Ceci explique également la raison pour laquelle, dans les moteurs à deux temps, les huiles
multigrades ne peuvent être utilisées, car les additifs qu'elles contiennent pour l'amélioration de
l'indice de viscosité contribueraient à augmenter le pourcentage de résidus dans la chambre de
combustion.
En ce qui concerne les huiles deux-temps destinées à des moteurs munis d'un distributeur
automatique de lubrifiant, les problèmes de choix des additifs sont très simplifiés.
Dans ce cas, en effet, l'huile ne passe pas en solution dans l'essence et son pourcentage n'est plus
constant, comme dans le mélange, mais varie avec le régime moteur en s'adaptant à la demande (par
exemple 0,3 % au régime minimal et 4 % au régime maximal).
Il sera beaucoup plus facile de choisir des huiles de base et des additifs spéciaux capables d'assurer
un bon graissage même avec des quantités d'huile limité es.
Les lubrifiants 19
La norme API
(American Petroleum Insitute),
La classification SAE se réfère seulement à la viscosité, elle ne donne pas une réponse définitive au
niveau qualitatif.
Pour remédier à cela, des grandes organisations, comme API l'Armée américaine (MIL), certains
grands constructeurs (GM,FORD) et le Comité des Constructeurs du Marché Commun (CCMC) ont
rédigé des spécifications, en fonction des prestations, qui sont exigées des huiles moteur. Chacune de
ces spécifications est un ensemble de tests faits en laboratoire, qui ont été sélectionnés pour tester
les qualités des lubrifiants examinés.
Les qualités, qui sont considérées à une certain niveau, sont les suivantes :
Le niveau de détergence ou la propriété, que l'huile possède pour maintenir propres les
parties en mouvement, particulièrement les segments de piston mais également tous les
autres organes qui sont lubrifiés à une température élevée.
Le pouvoir dispersant ou la propriété qu'une huile possède qui permet de tenir les impuretés
en suspension et de les éliminer lors de la vidange.
La résistance contre l'usure, qui est directement couplée à la la durée de vie du moteur.
Actuellement, on utilise parfois des 'Friction Modifiers', qui modifient dans certaines
circonstances les caractéristiques de frottement. Ces produits sont aussi utilisés dans des
huiles pour tracteurs agricoles et ATF.
Les propriétés antirouille, qui assurent la protection des parties internes, comme par
exemple les coquilles de palier.
La seconde lettre caractérise la performance de l'huile ou {la sévérité du service que l'huile peut
supporter}.
Plus on avance dans l'alphabet ,meilleure est l'huile.
Exemple:
API SJ est une huile moteur essence plus performant que API SH même plus performante de
API SG.
API CF est une huile pour moteur diesel plus performante que API CD.
Cette classification est basée sur le fait que le fonctionnement correct du moteur dépend non
seulement du moteur même (dessin et construction),mais également du carburant,de l'huile,de
l'entretien et des conditions de fonctionnement.
La SAE qui a collaboré avec l'API pour la mise au point de cette classification a déterminé les
catégories d'huile,chacune étant définie à la fois par le type de service et par des essais sur moteur. Ce
nombre de catégories n'est pas limité. De nouvelles catégories pourront être ajoutées chaque fois que
de nouvelles exigences apparaîtront chez les constructeurs.
Les lubrifiants 20
Symbole de classification de service api.
L'API a créé le symbole illustré ci-dessous en vue d'offrir une désignation uniforme et un meilleur
moyen de faciliter le choix par le grand public d'une huile moteur conforme aux recommandation du
fabricant et qui répond aux besoins du véhicule.Le symobole indique la classe (ou les classes) de
service API (dans la partie supérieure), le grade de viscosité SAE (au centre) et, le cas échéant, la
catégorie économise l'énergie (dans la partie inférieure).Cette dernière ne s'applique pas aux moteurs
diesels de haut rendement.Le symbole rassemble avec clarté tous les renseignements nécessaires
pour mieux orienter le choix du client.
Voici le symbole.
Les spécification API et ACEA valident un niveau de qualité reconnu par l'ensemble des constructeur.
Toutefois, certains d'entre eux y ajoutent leurs exigences propres et publient pour certaines
applications une liste de produits homologués.
Les lubrifiants 21
API moteurs à essence
SB Huiles pour moteurs à essence utilisés en service minimal, les huiles destinées à ce
service s'emploient depuis le début des années 1930 et n'offrent seulement qu'une protection
contre le rayage et une résistance à l'oxydation de l'huile ainsi qu'a la corrosion des paliers.
Moteurs anciens à n'utiliser que sur recommandation du constructeur.(désuète)
SC Répond aux exigences des constructeurs de véhicules de 1964 à 1967 et les moteurs plus
anciens.(désuète)
SD Répond aux exigences des constructeurs de véhicules de 1968 à 1971 et les moteurs plus
anciens.(désuète)
CB Moteurs à rendement moyen (Les huiles conçues pour ce service ont été mises
sur le marché en 1949).Service modéré avec carburant de qualité moindre qui
demandent une protection accrue contre l'usure et les dépôts.Service léger avec
carburant de haute qualité,cette catégorie s'est appliquée occasionnellement aux
moteur à essence soumis à un service léger(désuète)
Les lubrifiants 22
CD2 Norme 1987 moteurs de cette époque et plus anciens.Service
caractéristique des moteurs exigeant un contrôle très efficace de l'usure et de la
formation des dépôts .Les huiles destinées à ce service satisfont également aux
exigences de la classe de service CD de l'API (désuète).
CG4 Huiles conçues pour les moteurs diesels à haut régime utilisés en service
autoroutier et pour les application lorsque la teneur en soufre du carburant peut varier
de moins de 0,005% en poids à moins de 0,5% en poids. Les huiles CG-4 procurent
un contrôle efficace de la formation de dépôts à haute température,de l'usure,de la
corrosion,du moussage,de l'oxydation et de l'accumulation de suie .Ces huiles sont
particulièrement efficaces pour répondre aux exigences de 1994 en matière
d'émissions et peuvent aussi être utilisées dans les moteurs nécessitant des huiles
des classes CD,CE etCF-4. Peut remplacer CD,CE,et CF4.
CH4 Norme 1998 moteurs modernes diesel à haut régime utilisés en service
autoroutier. La teneur en soufre du carburant varie de moins de 0,05% à moins de
0,5% en poids. Les huiles CH-4 procurent un contrôle supérieur de la formation de
dépôts à haute température,de l'usure,de la corrosion,du moussage,de l'oxydation et
de l'accumulation de suie. Les huiles conçues pour ce service sont sur le marché
depuis 1999. Peut remplacer CD,CE,CF,et CG4.
Les lubrifiants 23
La spécification ACEA
(Association des Constructeurs Européens d'Automobiles)
Pour qu'un lubrifiant se voie attribuer une spécification ACEA, les procédures d'essai doivent être
élaborées par un organisme agréé. Ensuite, avant d'être effectués (uniquement dans des laboratoires
certifiés ISO 9001 / EN 45001), les essais sont enregistrés par un centre d'enregistrement
indépendant. Enfin, les produits doivent être fabriqués dans des usines certifiées ISO.
Les normes ACEA en vigueur depuis le 1er janvier 1996 se distinguent en trois groupes.
A pour les moteurs essence
B pour les moteurs diesel de tourisme
E pour les moteurs diesel de véhicules utilitaires et les poids lourds
A1 Huile entrée de gamme " économisant l'énergie" pour moteurs à essence conçus pour
l'utilisation de lubrifiants de basse viscosité et faible friction ayant une résistance au
cisaillement de 2,9 à 3,5 mPa. Ces huiles peuvent ne pas convenir pour certains moteurs,
consultez le votre livre d'entretien.
A2 Huile d'usage général et à usage et a rendement universel dans la plus part des
moteurs à essence avec des intervalles de vidanges normaux de (5 à 10 000 km). Toutefois
ces huiles peuvent ne pas convenir pour certains moteurs haute performances.
B1 Huile destinée à des moteurs diesel de voiture et autres diesels léger pour
fonctionner avec une huile réductrice de friction et basse viscosité ayant une résistance au
cisaillement de 2,9 à 3,5 mPa. (consultez le livre d'entretien).
B2 Huile à usage universel dans la plus part des moteurs diesels avec à la base une
injection indirecte et ayant des intervalles de vidanges "normaux" (5 à 10 000 km). Ces huiles
peuvent ne pas convenir pour certains moteurs haute performances. Consultez votre livre
d'entretien.
B3 Huile ayant une excellente stabilité de la viscosité pour un usage dans des moteurs
haute performances (à la base injection indirecte) ou pour des intervalles de vidanges
espacés (déterminés par le constructeur) ou pour d'autres usages intensifs également
déterminé par le constructeur.
Les lubrifiants 24
B4 Huile de haut de gamme pour VL et de haute qualité destinées à des diesels légers à
injection
E1 Huile "entrée de gamme" moteur à caractère universel destiné à des diesels lourds
atmosphériques (intervalles des vidanges normaux).
E3 Huile ayant une excellente stabilité de la viscosité pour un usage dans des moteurs
performances (à la base injection indirecte) ou pour des intervalles de vidanges espacés ou
pour d'autres usages intensifs (déterminés par le constructeur).
Diesel
API CCMC ACEA
CC D1
CC PD1
CD PD1
CD PD2 B2
CE B2
CF B2 ou B3
Les lubrifiants 25
A norme équivalente, les huiles de synthèses apportent un plus indéniable, surtout en longévité.
Les lubrifiants 26
La maintenance des huiles
Les tests
La détérioration des propriétés du lubrifiant vont immanquablement conduire à la diminution des
performances de la machine et accroître le risque de pannes.
Le test des lubrifiants va permettre de s’assurer que :
- La machine est propre ;
- Le lubrifiant est toujours apte à remplir ses fonctions ;
- Les organes en relation avec le lubrifiant sont en bon état ;
- Une maintenance bien adaptée est effectivement pratiquée.
Les résultats des tests doivent permettre de s’assurer que le lubrifiant joue son rôle de protection en
formant un film fluide s’intercalant entre les surfaces en contact. Cela permet :
- D’éviter l’échauffement ;
- D’éloigner les agents contaminants ;
- De protéger de la corrosion et de la rouille ;
- D’éviter la dégradation des surfaces en contact par accumulations de poussières, calamine,
vernis, ..etc.. lesquelles sont produites par l’usure, ou l’entrée d’agents contaminants créés par le
fonctionnement de la machine elle même ou issus de son environnement.
La périodicité des tests dépend de la criticité de la machine. Durant les premiers mois opérationnels
l’intervalle entre tests doit être plus réduit afin d’accumuler rapidement des enregistrements dans la
base de données. Une périodicité typique est de :
- un mois entre deux prélèvements durant les 6 premiers mois d’utilisation ;
- intervalles ajustés ensuite à la demande en fonction des résultats observés, par exemple toutes les
2500 kilomètres de fonctionnement pour les équipements mobiles (bus, camions,..)
Mode de prélèvement
Les échantillons prélevés doivent être représentatifs du lubrifiant avec une certitude absolue, pour cela
il faut dès le prélèvement :
- identifier avec précision, la machine, le lieu et le moment du prélèvement et joindre à l’échantillon
prélevé les information concernant les compléments de liquide, (changement de lubrifiant,
compléments de niveaux, réparations, ..etc.
- éviter tout risque de contamination : utiliser pour cela une valve de prélèvement est installée sur la
machine pour éviter toute pollution. Si cela n’est pas possible, une pompe à vide ou une seringue
avec un tube flexible sera une possibilité acceptable.Sur la figure ci-dessous, le tube de la partie
inférieure doit être soigneusement introduit dans le liquide et le levier actionné pour produire
l’aspiration.
Les lubrifiants 27
Figure 1 Pompe de relevé d’échantillons
Il est possible de comparer un échantillon récent contenu dans un récipient en verre (hermétique) avec
un échantillon plus ancien. La présence d’eau ou de liquide réfrigérant entraîne un aspect trouble du
lubrifiant. Si l’échantillon est porté à 120 ° et qu’il contient plus de 0,1 % d’eau, des bulles ou des
crépitement seront observés.
Un fort assombrissement de la couleur de l’huile peut indiquer une oxydation ou une contamination
Les huiles usagées de moteurs à essence ou diesel peuvent présenter des teintes allant du brun, au
rouge brun voire au noir. Un jugement porté sur les couleurs est dans ce cas peu fiable quoique par
exemple un gris/noir peut indiquer un début d’encrassement. La combinaison d’une odeur âcre avec
une couleur noire et un épaississement laisse à penser à un risque d’oxydation.
Un contrôle plus approfondi de la dégradation de l’huile peut être réalisé par l’examen d’une tâche sur
un buvard :
- un cercle avec des légers débris déposés sur sa circonférence indique que l’huile a conservé ses
propriétés de dispersion ;
- un point noir central indique un dépôt et la perte de ses mêmes propriétés ;
- un brun ou jaune indique une oxydation
L’examen des filtres peut également constituer un test simple. Une fois nettoyés à la loupe ils
permettront des observations intéressantes sur le comportement opérationnel du système.
Les particules trouvées peuvent comprendre un ou plusieurs des métaux suivants :
- de l’acier
- de l’étain
- de l’aluminium
- de l’argent
- du cuivre
- du bronze
- du chrome
- du cadmium
- du nickel
Les lubrifiants 28
- de l’acide chlorhydrique,
- de l’acide nitrique,
- de l’hydroxyde de sodium de potassium
Un niveau de dépôts insolubles supérieur à 5 % du poids dans les moteurs diesels peut causer un
accroissement de la viscosité amenant des difficultés de démarrage, des filtres bouchés, une sous
alimentation d’huile, le tout occasionnant des pannes mécaniques.
Une diminution de la viscosité qui est plus rare provient en général d’une contamination souvent due à
un solvant de plus faible viscosité ou à du carburant.
Des kits de tests sont disponibles pour les analyses rapides sur sites, ce qui permet d’obtenir des
résultats moins complets certes mais plus rapidement qu’avec les tests effectués en laboratoires.
Il est conseillé de pratiquer les deux types de tests inclus dans un programme de maintenance
planifiée.
Les lubrifiants 29
Analyse des débris et impuretés
Les techniques de ce type comprennent des mesures élémentaires, des mesures de propriété et de la
composition chimique de l’huile, des mesures spécifiques aux risques de contamination encourus.
Les lubrifiants 30
Compteur de particules
Efficacité
La dégradation du lubrifiant causée par l’oxydation et les sulfures peut être mesurée directement ainsi
que l’incidence des éventuels adjonctions d’additifs sur les propriétés du lubrifiant : propriétés
détergentes, alcalinité, propriétés anti-usure.
Les lubrifiants 31
Exemple de diagnostics à partir d’analyse d’huile
N° d’échantillon 1 2 3 4 5
Fer (ppm) 0 2 2 2 4
Plomb 4 5 11 15 15
Cuivre 10 24 59 82 114
N° d’échantillon 1 2 3 4
Fer (ppm) 273 283 229 >1000
Chrome 2 3 2 21
Nickel 0 1 1 5
Cuivre 10 11 9 131
N° d’échantillon 1 2 3 4 5
Fer 26 48 47 28 260
Chrome 35 57 36 26 31
Silicone 13 18 18 9 24
N° d’échantillon 1 2 3 4 5
Fer (ppm) 101 79 88 265 402
Chrome 7 6 12 66 42
Aluminium 15 13 13 25 149
Silicones 12 19 21 34 314
Les lubrifiants 32
Moteur diesel
La présence de liquide de refroidissement dans l’huile à été révélée par un taux élevé de sodium. Ce
dernier est un additif des liquide refroidissant destiné à éviter la corrosion de surfaces en contact avec
lui.
Le bore peut également être présent mais plus rarement. L’eau elle même présente dans le liquide de
refroidissement n’est pas détectée car elle s’évapore. Durant l’hiver, le sodium peut être ingéré par le
moteur en cas de mauvais filtrage de l’air provenant du sel déposé sur les routes. L’analyse ci-dessous
démontre une fêlure du bloc cylindre.
N° d’échantillon 1 2 3 4 5
Fer (ppm) 53 60 84 104 203
Aluminium 7 7 12 12 53
Sodium 19 19 160 330 409
Roulement de laminoir
Ce roulement de laminoir d’un mètre de diamètre était lubrifié par de la graisse. L’analyse a révélé un
haut niveau de chrome et de nickel indiquant un endommagement sévère de la surface de roulement et
des rouleaux coniques. Un changement du roulement est intervenu entre le 3 ème et le 4ème
échantillonnage ci dessous.
N° d’échantillon 1 2 3 4 5
Fer (ppm) >1000 >1000 >1000 192 383
Chrome 11 31 18 1 2
Nickel 23 67 39 1 2
Les lubrifiants 33
Quand faut il vidanger
Le problème constamment posé aux utilisateurs est celui de l'opportunité de la vidange : effectuée trop
tôt elle coûte cher puisque le fluide est rejeté alors qu'il serait encore en mesure d'assurer son service,
effectuée trop tard elle fait courir un risque certain à l'installation fonctionnant avec une huile plus ou
moins gravement dégradée.
Il est donc indispensable, notamment sur les centrales hydrauliques importantes, d'analyser
régulièrement l'huile en service, et ceci suivant 2 démarches complémentaires
La mesure de la pollution
La mesure et l'identification des contaminants permettent d'évaluer l'état de pollution du fluide:
- La teneur en eau (laquelle est généralement introduite par un phénomène d'évaporation /
condensation au niveau du réservoir, plus rarement par infiltration aux joints) la teneur en eau
maximale admise est de 0,05 %. Les huiles à fort pouvoir dispersant supposent des taux jusqu'à
0,5 % sans modification de leurs propriétés ni de leur aspect.
- La contamination par particules solides (provenant soit de l'usure des organes métalliques de
l'installation, soit d'une introduction accidentelle de poussière). On détermine la quantité de
particules solides par :
- gravimétrie (différence de poids d'un filtre avant et après filtration),
- spectrométrie (composition élémentaire des métaux d'usure, des additifs et des impuretés
d'origine minérale),
- comptage de particules (par taille)
- ferrographie (examen des particules métalliques déposées après passage de l'huile dans un
champ magnétique).
Les lubrifiants 34
La filtration des liquides hydrauliques
La filtration a fait l'objet de normes (notamment NAS 1638) pour le classement des fluides suivant le
nombre et la taille des particules polluantes qu'ils renferment.
Par alimenter des servomécanismes de haute précision, il faut utiliser des fluides "de classe 3 à 4". Les
classes s'échelonnent de 00 (huile très pure) à 12 (hydraulique basse pression).
Le degré de filtration exprimé en microns correspond au diamètre de la plus grosse particule sphérique
passant dans l'élément filtrant dans les conditions fixées par la norme CETOP-RP-92-M (les degrés les
plus courants sont : 3 - 5 - 10 - 15 ou 25 microns absolus).
L'élément essentiel d'un filtre est la cartouche filtrante, le corps du filtre (ou cuve) ne servant qu'à
maintenir la cartouche et à diriger le flux du liquide à travers cette dernière. Tout comme il existe une
grande diversité de fluides hydrauliques, on trouve sur le marché des modèles variés de car touches,
celles-ci devant être adaptées aux conditions de fonctionnement. D'une façon générale, il est demandé
à une cartouche d'être conforme au degré de filtration qu'elle est supposée atteindre, de créer le moins
possible de pertes de charge et de résister à la déformation et à la rupture.
Les lubrifiants 35
Que faire des huiles usagées
Les huiles, liquides hydrauliques ou fluides de coupe usagés sont des déchets fortement polluants et
présentant une réelle menace pour l’environnement..
Le volume croissant de ces déchets – environ 300 000 tonnes d’huile de base sont produites
annuellement en France - a depuis longtemps préoccupé les pouvoirs publics qui ont émis diverses
réglementations et encadré l’activité de récupération qui doit être réalisée par des entreprises agrées.
La réglementation française prévoit leur élimination : stockage, collecte, transport, régénération
jusqu’à leur utilisation comme combustible
En France le détenteur d’huiles usagées (huiles de pont, fluides de coupe, huile des carters, vidange
des circuits hydrauliques) à trois possibilités pour se débarrasser des huiles usagées :
- Remettre les huiles aux ramasseurs agréés
- Les transporter pour les remettre à un éliminateur agréé
- Assurer lui même l’élimination
La récupération des huiles noires est gratuite. Afin de supporter financièrement l’activité de
récupération qui est déficitaire, une taxe parafiscale est prélevée sur les huiles neuves.
Les graisses ne sont pas récupérables.
Les lubrifiants 36
La collecte des huiles
Les ramasseurs font l’objet d’une procédure d’agrément pour 5 ans maximum depuis mars 1990. Il
n’y a aucune position de monopoles, le nombre d’agréments n’est pas limité. Chaque enlèvement doit
faire l’objet d’un échantillonnage contradictoire permettant le cas échéant d’identifier les responsables
de pollution d’un lot d’huiles usagées par des PCB (polychlorobiphényles).
Le ramassage de lots à partir de 200 litres est une obligation pour l’entreprise de ramassage.
Le ramasseur va ensuite porter ses prélèvements à un ou des éliminateurs.
Les lubrifiants 37
Adresses des délégations régionales ADEME
Pour obtenir des informations sur les possibilités d’élimination des huiles, voici les adresses des
délégations régionales de l’ADEME :
Les lubrifiants 38
PAYS DE LA LOIRE ADEME PICARDIE
5 Bd Gâche 2 rue Delpech
44010 NANTES 80000 AMIENS
Tes l : 02 40 35 68 00 03 22 45 18 90
Les lubrifiants 39
Les graisses
Les caractéristiques de l'huile de base (viscosité, volatilité, point d'écoulement, etc...) auront
évidemment une influence sur les caractéristiques de la graisse. Par conséquent, le choix de l'huile
de base (on peut en utiliser plusieurs) doit toujours se faire en fonction de l'application visée de la
graisse.
La plupart du temps, on utilise des huiles minérales parce qu'elles offrent des bonnes
caractéristiques à un prix bas.
Des huiles synthétiques sont également utilisées, surtout quand on recherche une caractéristique
spécifique telle que des plages de température d'utilisation plus hautes ou plus basses.
Des huiles végétales sont choisies pour leur caractéristique biodégradable, quand la compatibilité
avec le caoutchouc naturel est nécessaire ou pour des lubrifiants en contact avec de la nourriture.
3 à 20 % d'épaississent ou gélifiant. C'est lui qui a la plus grande influence sur les
caractéristiques de la graisse. C'est pourquoi les graisses sont généralement classifiées par le type
d'épaississant utilisé. L'épaississant forme une structure fibreuse qui contient l'huile comme une
éponge contient l'eau. On distingue deux classes d'épaississants: les savons métalliques et les
épaississants sans savon.
Les savons métalliques sont utilisés pour environ 90% des graisses; on peut encore les subdiviser
en deux catégories: les savons conventionnels (lithium, calcium, aluminium, sodium) et les savons
composés dits complexes.
Les épaississants sans savon regroupent plusieurs sortes de produits tels que des épaississants
inorganiques (p.ex. l'argile), des polymères (p.ex. polyurée), des pigments/colorants, des gels et
des cires. Les savons utilisés pour faire des graisses sont créés à partir d'une opération de
saponification. On fait réagir chimiquement des matières grasses avec le métal dit alcalin pendant
le cycle de production. Les matières grasses comprennent généralement des graisses et huiles
d'origine animale, végétale ou marine. Les métaux alcalins (basiques donc à l'opposé des produits
acides) les plus fréquents sont des hydroxydes de lithium, calcium, sodium et aluminium. La
matière saponifiable la plus utilisée actuellement est l'acide 12-hydroxystéarique, dérivé de l'huile
de ricin, disponible sous forme de methylester, acide ou glycéride: elle est surtout utilisée pour la
production de graisses lithium et calcium. N'oublions pas qu'une graisse n'est pas une huile
épaisse, mais bien une huile épaissie !
à 10 % d'additifs ( antirouille, extrême pression, ..) qui vont donner les propriétés spécifiques
au lubrifiant. Bien qu'un nombre limité de graisses ne contienne que les deux composants : l'huile
de base et l'épaississant, la partie majeure des graisses contient également plusieurs additifs pour
améliorer ou modifier leurs caractéristiques. Comme pour les huiles, les additifs sont utilisés pour
exercer, entre autres, des actions antioxydantes, anticorrosives et anti-usures.
Les lubrifiants 40
La technologie des additifs diffère significativement pour les graisses et les huiles, principalement
à cause de la présence de l'épaississant dans les graisses qui peut interférer avec l'action des
additifs. Leur niveau de concentration est souvent plus élevé et le choix est plus limité. Il y a
également les additifs solides qui forment un film sur les surfaces métalliques pour réduire la
friction et empêcher le contact de surface.
Caractéristiques
Les graisses se distinguent par leur adhérence aux surfaces à lubrifier, leur insolubilité à l'eau, leur
résistance au cisaillement et leur durée de vie.
En règle générale une graisse ne peut dépasser plus de 300 °C ( température à laquelle l'huile de base
se sépare de l'épaississant ou savon ).
Au-delà de ces températures on utilise des pâtes ou vernis à base d'aluminium ou de cuivre.
Le rôle de la graisse
Créer une barrière d'étanchéité contre les éléments extérieurs ( poussières, eau, solvants,
chaleurs ...).
Constituer une réserve de lubrifiant constamment disponible.
Les lubrifiants 41
Résistant à de très hautes températures , +300° C pour certaines , ces graisses vous permettent de
lubrifier les mécanismes travaillant dans des conditions sévères, les roulements, les paliers de
laminoirs, essieux et axes de chariots.
Graisses silicones :
On distingue - la graisse pour lubrification spéciale qui résiste à l'oxydation et au vieillissement. -
la graisse pour robinetteries.
Graisses spéciales :
- graisses basses et hautes températures - graisse résistante aux hydrocarbures - graisse spéciale
oxygène - graisse grandes vitesses
Une pâte de montage est "une graisse" que l'on additive à des particules solides ( aluminium, cuivre,
graphite,..), afin de lui permettre une utilisation dans des conditions extrême de températures,
chimiques et atmosphériques.
L'utilisation de pâtes de montage est préconisée pour le montage d'assemblages mécaniques, afin
d'éviter les problèmes de corrosion de contact, ainsi que pour lubrification à très haute température
( 1200 °C ) de paliers, roulements, et toutes autres organes mécaniques fonctionnant à faible vitesse.
Les lubrifiants 42
Guide d’application des lubrifiants (Total)
Le tableau ci-dessous est un guide d’utilisation des lubrifiants fabriqués par la société Total.
Hydraulique
Application Produit Vis-cosité
Tous systèmes hydrauliques fonctionnant dans des
conditions d'utilisation de pressions élevées ou de 14
AEROHYDRAULIC 520
températures basses et très basses
Les lubrifiants 43
Glissières de machines outils et circuits hydrauliques.
Boîtes d'avances et de vitesses de tous types.
Mouvements de broches rapides (grade 5, 10 et 15) et très
rapide (grade 2).
DROSERA MS 2 à 220
Huile multi fonctionnelle pour la lubrification de tous les
organes des machines outils (hydrauliques, glissières ,
engrenages).
Les lubrifiants 44
Graisses
Grades
Application Produit Viscosité
Les lubrifiants 45
Graisse multi fonctionnelle extrême pression pour hautes
températures (de 20 à +150°C) additivée au bisulfure de
127
molybdéne pour des conditions extrêmes de charges. MULTIS HTM 2
Les lubrifiants 46
Engrenages industriels
Lubrification pour :
Engrenages sous carter quelles que soient les conditions de
charge.
Réducteurs à roue et vis sans fin.
Paliers et accouplement très chargés.
CARTER EP 68 à 3200
Graissage par brouillard d'huile si une huile " extrême
pression " est nécessaire. Les grades 1000 1500 2200
3200 sont recommandés pour la lubrification des
couronnes de fours, harnais de broyeurs, etc...
Les lubrifiants 47
Paliers et cylindres sécheurs de machine à papier.
Paliers lisses.
Paliers à roulement et réducteurs moyennement chargés.
200
Toute application où le lubrifiant est exposé à des CORTIS SPI
460
températures élevées, jusqu'à 120°C en continu, 150°C en
pointe.
Les lubrifiants 48
Compresseurs, turbines et pneumatiques
Produit Viscosité
Application
Lubrification et refroidissement de compresseurs
volumétriques et alternatifs.
Lubrification et refroidissement de pompes à vide
volumétriques pour des gaz neutres dans le cas de vide 46 à 150
CORTUSA
primaire (10% à 1 mbar).
Lubrification et refroidissement de compresseurs rotatifs ou
à palettes.
150
Compresseurs de gaz naturel, hydrocarbures. CORTUSA SY 200
Les lubrifiants 49
Huiles entières pour le travail des métaux
Produit
Application
Huile minérale fluide pour l'usinage
Décolletage des métaux non ferreux et des aciers de
décolletage au souffre.SICAMOL NF
Huile minérale « compoundée » sans chlore pour l'usinage
Usinage des alliages légers, des métaux non ferreux et des aciers à SICAMOL NF 200
faible taux de carbone.
Huile minérale fluide sans chlore pour l'usinage fin des métaux
non ferreux
Toutes opérations d'usinage sur tours à commandes numériques SCILIA DC 100
(vitesses élevées) préférentiellement sur alliages non ferreux.
Les lubrifiants 50
Huiles de brochage
Produit
Application
Produit de haut de gamme, destiné au brochage grande vitesse et à tous les
travaux difficiles sur aciers alliés et inoxydables.
Usinage des aciers alliés et alliages de cuivre.
Ce produit est en mesure d'assurer un fini exceptionnel sur des aciers à SECADUR BR 3
haute résistance, traités ou non.
NE PAS UTILISER SUR L'ALUMINIUM ET SES ALLIAGES.
Les lubrifiants 51
Huile de rectification sans chlore
Rectification des aciers et des fontes.
Décolletage des aciers 90 da N/mm<=. RECTIMOL 500
Cette huile ne convient pas pour l'usinage des alliages cuivreux.
Huiles de protection
Produit
Application
Protection de surfaces usinées de pièces mécaniques, qui doivent être
protégées longuement.
NATURE DU FILM PROTECTEUR : vernis cireux gras, cassant, neutralise OSYRIS CS 1
les empreintes digitales.
Produit hydrofugeant.
Protection de pièces mécaniques, de tôles, de surfaces usinées.
Protection interopération de pièces usinées avec un fluide soluble.
OSYRIS HLS 4
Protection avant emballage papier.
NATURE DU FILM PROTECTEUR : pellicule huileuse.
Les lubrifiants 52
Huiles d'emboutissage
Produit
Application
Etirage de barres, ronds et profilés en cuivre, alliages de cuivre et alliages
d'aluminium, emboutissage des métaux non ferreux.
ETIR 1
Filage d'aciers doux.
Viscosité à 40 °C :70 mm<=/s, corrosion cu : 1a
Les lubrifiants 53
Electroérosion
Produit
Application
Fluide particulièrement adapté aux travaux de finition lorsque les formes sont
complexes et les cotes très précises.
Remarquable tenue à l'usure des électrodes en cuivre.
Ce fluide a été choisi pour sa coupe pétrolière très étroite (faible volatilité). EDM 1
très peu d'aromatique.
Point d'écoulement très bas, possibilité de stockage à l'extérieur.
Huiles de tréfilage
Produit
Application
Huiles de tréfilage
Tréfilage du cuivre. Ce produit s'utilise entre 4 et 12 % suivant le diamètre
TREFILAGE T 3986
du fil.
Convient également au tréfilage de fil de cuivre étamé.
Tréfilage de l'aluminium.
TREFILAGE T 4098
Convient également pour l'emboutissage de l'aluminium.
Les lubrifiants 54
Huiles de trempe
Produit
Application
Trempe froide de base
Huile de trempe froide pour applications courantes.
TT 1
Trempe de pièces volumineuses de forme simple d'aciers à bon pouvoir
trempant., moyennement ou fortement alliés.
Trempe d'aciers cémentés ou carbonitrurés.
Températures d'utilisation : 30°C à 80°C.
Tous types de fours à bacs séparés ou incorporés.
Caractéristiques identiques à TT 1.
TT 100
Résistance à l'oxydation renforcée.
Les lubrifiants 55
Graisses agro alimentaires
Application Produit
Pompes à vide
FMO350AW ou SFGO68
Moteurs d'extraction et de ventilation
FLG1 ou FGL2
Graisse Huile
FMO350AW
Etriers remplisseurs de bouteilles
STOFG
Dénoyauteurs de pêches
Guide de chaînes FP150, FP150L
Les lubrifiants 56
Lubrification des soupapes de cuiseurs
(Lubrificateur Manzel)
FMO900AW
Huileurs
PM500 ou FP150L
Paliers de moteurs électriques
FGL1
Eplucheuses à vapeur
PM500
Décanteurs
Graisse
FGL2
Guides de chaînes
FMO350AW ou FP150L
Chariots élévateurs
Engrenages à roues
FGL2
Huiles hydrauliques
FMO350AW
FP150L
Chaînes de levage
Prévention de la rouille, stockage
FMO350AW
Sertisseuses FMO900AW
FGL0/1
FGLCC
Les lubrifiants 57