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Bobillier, Étienne E.. Principe d'algèbre. 1861.

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BOBILLIER, E.E.

PW~c~pes d~~è~re

Hachette

Paris 1861
t~M
PRMOPES
/)~
~1,
D~ALGËBRE

PARE.-E. BOBILLIER
~!<C<t!!<
4).tt)!t)t t.'tenK ro).TTt<;H!t)MCt,
CHttAUEtt
Ct H t.&CXMf'MO.fXtt!)),
tM)M€MH'tttS tTOMtM fMftSMtUtt t)t!MtctXteU!*M tcuLH
tMftttttU!! C'~Me t:T MtTtM! X)! <:tttH)tte ET O'~SCtM,
ttOHS!t))t M MÂT)tt))m~'H ttte)t).tt t
tttXfM t)! ft.t'ttH't!! tf:mtMte<.
Me.. n'.

OUVRAGE ADOPTÉ PAR LE MINISTRE M DU COMMERCB


L'AGRICULTURE,
ET ORS TBAVAUX PUBLICS

POP<! tM ~CO<M W~a~tM a'~tM ~f ~WM.

1/

ÈOTMN
CINQUIÈME

PARIS
et C' libraires, MeMerre-SttDnin, K:
L. HACHETTE
MAHET-BACMtJER, libraire, quaidM Ao:U5tin<,BSi
LACROtX-COMON, libraire,qmi Ma~ii), iB;
VtCTex
OALMONT, libraire,quai detAugtMtiM,~9.

iaCt
.I.I'e:'&M~
?*(?<M<t)~<Nt)t df tt-t 6Kt'«)y(rt)M ftt'efM <<<.
M,( (t~no(M)'f,
Mf-(t f~MM fM<f<'At)'f. ~T/<- f

COURS
COMPmM ~M~TRtB,
PAR E.'E. BOBtt.UEX,

Adoptepar h MinUtrc
<t<rA~icuhurf,du CNmncree
0 t)e!tTntv.io~pubtiM

MURLESKCOLES
tMPKMALHS
U'AKTSET M~TtERS,

<t<m)tMmt<dt«<m (tMt). t tn-8".

Les )!gore!<,
au Mmbt'ede ~i00. ):ontintcreaMc!dans te tc~tc.

Se <r<!t<t'<
«<<«<
~o ~< !'M:<Mnt'i
«'AniitoM

A <'«*

Chc:!<.H*cttnr)!et C' )ihMtMt,rue PicrM'-StrfoOn,«;


– M~HT-BjtCt))tnm, Ubroirc,quai des AuguMini!,
SS;
– UcMtx-CottM,tihrairc, 13;
quai )tM)<«)t)!'i<,
– VictorD~mettT,tibra!)c,
'ju:)ides Ao~sUn! <9

A CMhMM.Mtt-MOMM,

ChcxM"" BoB)).t.tE«,
<diteut',rue dit Grenier-it-Sc),
6;
Henri I~f<MT,i)npritt)et)r.)ihrnire,
fMed'0)'feMi),K-<0;
– M~mx,)ibM)f<
p)Medu Marehf-tu-B~;
– DoMo,tibfture,rue d'Orfcoi);
– CcoT, tibttur' ptoccde )'tMte)-de.Vi[t<
Et ehMtout les principotti:)!brtire-

MÂM:M.
– w. n'Ht.St)mxMT.
CesPRtNCtpBs
c'ALGËBRE ontété spécialement
rédigés
pourmes ëteves;j'espèrecependantqu'Uspourrontêtre
de quelqueutititHà ceux qui entreprendrontl'étudede
cettesciencesansle secoursd'un professeur,et mêmeà
ceuxqui, plusavances,se proposerontde revoirce qu'ils
ontapprisprécédemment.
Ilssontdivisésen trois Livres.Je mesuisefforcéd'y
comprendretoutce qu'il estessentielde connattrepour
suivreavecquelquesuccèslescoursde Géométrie analy-
tiqueet de Mécanique
rationnellequi m'étaientconfiés,
en me prescrivant
toutefoisdene pasdépasserks bornes
del'enseignementdesËco!osd'Artset Métiers.
Le premierLivrecontient!aThéoriecomplètedesopé-
rationsalgébriques;
j'y aijoint,en formede supplément,
unedémonstration
tout.à-fait de!aformule
eMmentairc du
Binômede ~cM'<<w. Le deuxièmeet )otroisième,traitent
dela résolutiondesproblèmeset deséquationsauxquelles
ilsconduisent;te dernier,decertainsprocèdesque fournit
l'algèbrepourabrégerle calculdesnombres.
J'ai choisiparmites démonstrations
qui me sont con-
nues, cellesqui m'ont paru les plus claireset les plus
simples.Je me suisattachasurtoutà mettre beaucoup
d'ordredansla distribution
des matières,et &énoncertes
résultatsavecune précisiongéométrique, bien convaincu
que cetteméthodeestla pluslumineuseet la pluspropre
hâterles progrèsdoscommençants.
LIVfŒPIŒMtEn.

M~ATKMS AMËBRM~ES.

CUAi'n'iU:I'iU:MlËR.

HM'MNSBB&UMNtrAtHZS.

ï. But de <rc.
est une sciencequi apprenda résoudresanstâ-
'). L'ALf:f;BttH
tonnements et d'unetuanicrcgénéraleles probterncsrelatifsaux
nonbres.
Pour parvenirce doub)eLut,ona inm~nc )"derepmsentet'
lesnoHtbrcapa!'deslettres; 2" d'inftifjue:' qui les
les npcfations
lientet les diversrapports dont ils sont susceptibles par des
~)M s~'e'rt'«/)'
2. !.f5 /e<~Msont trcs propresMreptïscntcrtes nombres
d'unentanicre~encm)c,car, ne jouissanld'aucunevaleurpar-
ticutiurc,cUuspeuventprendretoutescellesqu'onjugeapropos
de leur attribuer.Les pronicresa, &,e, etc., serventordinai-
rementà désignerles quantitésconnues,et les dernières. y,
etc., ù designerdes quantitésinconnues;maisil ne faut pas
perdrede vue que chaque lettre exprimetoujoursun certain
nombred'unitésabstraitesou concrètes.
3. Lessignes de t'idgebresonten petitnombreet d'un usage
fréquent.Voiciles principaux
<}-indique l'additionet signifier. JEMm/~eo-~ s'é-
noncea ~M
2"–indique la soustraction et signifieMOtM.Exemple:c–&
s'énonce«MOtMb;
<
2 PRINCIPES
nA J _J
3" X et. sont les signesde lu et signifient
multiplication,
mtt/<t~~ par. Ezemple a x 6 ou a b s'énoncea multiplié
par b.
Plussouventonindiquela multiplication entreplusieurslettres
en les mettantsimplementles unesa la suite desautres.Ainsi
les expressionsa&, <!6c,a~ s'énoncentcommeelles sont
écriteset remplacent a x b, a X b X c, a X b X c X d. On
doitavoirle soinde rétablirtes signes
lorsqu'ondonneauxlettres
a, < c, d desvaleursnumériques car il est visible le
que pro-
duit de plusieursnombresne ~'obtient en les écrivantles
pas
uns )a suitedes autres;
4" placéentredeuxquantitésMarquela divisionde la
pre-
mièrepar la secondeet s'énonced<w<f
par. Onemploieaussi,
pour désignercetteopération,le signe–au-dessuset au-des-
sousduquelon écritle dividendeet te diviseur.
EMM~e a b
a
ou signifie <?:<?'par b. Le derniersigneestte plususité;
8" = est le signede l'égalitéet s'énonce
égale.Lesquantités
à
placées gaucheetà droitedu signese nommentpremieret se-
coMc! membre.Exemple io–y== a- i signifiero moMM
7
égale a plus t; 10–.y est le premiermembre,et a4. t fo
second;
6"> et< sontlessignesdel'inégalité et signifientplusgrand
pluspetit que.Ex. !o>3, y< s'énoncent10 oplus
grandque 3, y ~Mpetit que ta. On peut remarquerque le
plus granddesdeuxnombresest toujoursplacédansl'ouverture
du signe.
4. Actuellement,pour éclaircirautantquo possiblela défini-
tion quenousavonsdoanéede l'algèbre,proposons-nous le pro-
blèmesuivant Trouverdeuxnombresc!oM< ~MMesoit ao
et la d~reKCe6.
Représentons par x le plusgranddesdeuxnombresinconnus,
et pary te pluspetit,nousauronsen vertudo l'énoncé
Le plusgrandnombrex augmentédu plus
petity égale ao;
Leplusgrandnombreit diminué du pluspetity égale6;
Cequi,à l'aidedessignes,s'écritainsi
~caao, e–~6.
B'AMÊBM. 3
Egalitésdont nous allons tirer les valeursdes inconnuesx
et y.
Pour obtenirl'inconnue ajoutonsmembreà membreles i
deuxégalités.c -) y – 20, ~–y ==6 nousaurons
?-)-+?–~==9o-)-6,
ou az~z6 en observantque</–~==n. Lesquantitésa~ et a6
étantégales,leurs moitiésx et t3 lesontaussi donc= t3.
Afinde déterminery, retranchonsa*de chaquemembrede
l'égalitéa!-)-y==20, et dansle résultats/esM–-a?, rempla-
consz par t3, ce qui produity ==ao– t.i, ouy==y.
Losdeuxnombresinconnussont donct3 et et en effet
t3-}-y==ao,et t3–y-~6.
Ceseulexemplesuffitpourfaireapercevoir toutJepartiqu'on
peut tirer des signesalgébriques,lorsqu'onles manieconvena-
blement leur brièvetérapprochanten quelquesorte les pen-
sées,permetd'ensaisirplusaisémentl'ensemble, et conduita la
solutiond'un grandnombrede problèmesauxquelson n'aurait
pu s'éleveren arithmétiqueque par des tâtonnements plus ou
moinslongs.
8. Unsecondavantagede t'aigëbresur l'arithmétique consiste
dans les moyensqu'elle fournitde présenterles résultatssous
uneformetout-a-faitgénérate.Tantquel'onemploiedesnombres
pourexprimerles données,ils se meientet se fondentpourainsi
direles unsdans les autrespar l'effetducatcut;lesrésultatsne
conservent aucunetracedes opérationsque l'on a faitespoury
parvenir,et ne peuventêtre utiliséspourrésoudreles questions
de mêmeespèce.Maisque l'on désigneces donnéespar des
lettres,cetInconvénientdisparaît,et l'onretrouvedanslesrésul-
tats touteta généralité,toute )a partieessentielledu raisonne-
ment.
Afinque l'onpuisse entrevoirdes à présenttoute!a fécondité
de l'algèbreenvisagéesousce nouveaupointde vue,reprenons
le problèmeprécédentdont nous généraliserons ainsi l'énoncé
Trouver deux nombres dont la MtMMe soit a et la dt~-
feneeb.
Soittoujoursx le plusgranddes nombresinconnuset t~le plus
t PHMCtPM

petit. L énoncedu problèmetraduitalgébriquementfournitevi-


dcmntentz y ~=a, a'–. y 6.
Ajoutonsces egutitMmembreu fnen~reon observantque
y–y o, nousauronsa.y==a -j-A.Or ta moitiéde ~o~t .r,
et cellede s 4- &est r L
a a donc c= a
Retranchonsx des deux tnefuhrfsde.f-y==<t, et dans

yt=aa;–z mettons --{--


a a n !n [)[accdu.c,on<n~=='e–~– a a
a & a <t
ou u=-– cause que s–
sa a a
t~s deux expressionsgénérales tt=~–' b
.t==~+-,
peuvents'énoncerainsien (ang~e ontinaire le plus grand des
<~e!M-
nombrestHfonmM' est égal « la f/eMwomme aK~meKfe'e
de la ~eMt-d~'reKcc,e<le plus pe<t<,fi /a ~emMomme (f<.
tntKMe'e de la ~emi't'~f'rcKce.
Soit maintenant,a trouverdeux nombresdont)a sommesoit
ao et la diu'drence<).0n
sub&titueraaoetëaux lettresa et b dans
les expressions l'on trouvera
~.==~y=="–ct
commedans le numéroqui précède
~=.,0+3==~, ~=~io-.3~y.
Soiteneoroa déterminerdeuxnfonbre;; ayantpoursomne3i
et pour différencetg. On posera<:==3j, &= tt), et l'on aura
iB==~+-==:25, !/==~==-==6.
Cettesolutionest exacte,cara5.t-6==3), a5–6=:tû.
6. On appetleformulefe resuitatd'un cn)cu!gênera!,pré-
sentantle tableaudesopérationsà effectuer
sur les donnéespour
en déduireles nombresinconnus,tellessontles deux
exprcs-
stons auxquettcsnous venonsde
z ==. y=,
parvenir.
U'ALGÈMË. 6

II. De quelquesautresnotationsde ~'e~fc.

7. Outreles signeset les lettresdontil vientd'êtrequestion,


on emploieencored'autresnotationsdontle but est toujoursde
simplifierl'écritureatgëhrique.Les prineipatessont cellesdes
coe~ctcn~,des exposantset desracines.
8. Lecoefficient d'unequantitéestunnombreplacéà sa gau-
che, qui indiquecombiende fois elle doit être répétée.Les
expressions5s, ~at, 3atc ont pourcoeflicients 5, 3, et
remplacent,)" e+a+s-j-a-t-a; 2" aA-}-j-at-t-
3"a~e-}-o~c+a&c. Elless'énoncentcinqa, quatreab, troisabc.
Lescoefficientspeuventêtrefractionnaires. Ba'.a, -at. Lors-
quele cof(!icicntd'unequantitcest commedans to< on
te supprimepar convention et l'onécritsimplement ab, récipro-
quement<t&== ta&.
9. On appellet'°~!<MM?!ce, S~MMoncf,3*~MMMMe.
en gênera]m*'puissanced'unequantité,cettequantitérendue
unefois, deuxfois,trois fois. mfoisfacteur.La seconde
puissances'appelleaussicarré et )atroisièmecube.E.E:La~le
puissance de 10est to, la 2' ou cartf!est tu X !o ou ioo; la3"
ou cubeest to [o, to ou tuuo; la ost to X 10X 10X 'o
ou tooou,etc. Autreet Les puissances successivesde sont
<"?. 2' 3~ .x~X.:=-, ~X~X~=~, etc.
Autreex: lespuissancesde a sonta, aa, aaa, aaaa,etc.;celles
deab sontab,a~u&,a&o~st,etc.
') 0.L'exposantd'unequantitéestunnombreplacéàsadroiteet
un peuan-dessus,qui marqueta puissance à laquelleelleesteie-
vée,Ainsio'====
aa, et s'énoncea exposantdoMou simplement a
deux;o~=oao,et s'énonce s trois;a''=a<!«a,
et s'énoncea quatre;
et guneraiementa" est rabrcviiHion de a rendum fois facteur,
ot s'énonceM'~o.M?t<m.i'. ta'==ta:.t:t!t .ta- -aoy36,
c6 aaaabbb,N'c~==aaca<!MMcc<
Onestconvenu de supprimert'exposant d'unequantitéquandil
vautl'unité.Ainsia'6'c' a~c, et réciproquement <t'6c==<t'&
c'.
6 PtU!fC!PE8
it A~tde mieux
J t't .tt
H. Afin sentirla nécessitedeMfamiliariser avecles
notationsprécédenteset pour prendreune idmexactede leur
brièveté,il su)!!ra d'essayerdécrire une seulequantitésanste
secoursdes coefficients et de:!exposants,en dosant aux tuttt'M
qu'elle renfermedes valeursnmueriques.Qu'on prenne,par
exempte,la quantitéGs~'c'a, elle s'écrira
n"f"&cf~-{-ni<MuM&fc<fhttf(tAMffJ-f<nantMm<-p<tHn«Mtfn/.
Queserait-cedoncsi les coefïicients et les exposants
étaientplus
grands,et si l'on remptacait chaquelettreparun nombrede plu-
sieurscbia'res?Danslu supposition de a==3,<'=ï, c'=~, a==5,
la quantité5a~~c'<<prendla valeurnumérique
5 X ,< x 4'X5 ==5 x tH; ay X 16X 5,
oubien )ya8ootout calculfait.
0. L'opération inversede la formationdespuissances portele
nomd'extractiondesracines.
On appelleracine caf~, CMt~Me, quatrième,etc. en
généralM~"d'une quantité,une autrequanti~qui, élevéeau
carré,au cube,a !aA"puissance, etc. a la ~°" puissancere-
produitla première.Cetteopérations'indiqueau moyendu signe
V (c'est un r déformé), qui signifieractM de, et dansl'ou-
vertureduquelon placele degrédela racinequel'onveutextraire,

exceptédansle casou il estégalu a. \~Too=uo, '==3,


à raisonde ce que to'=: !oo, y==!M,x~==.
\/t6==9, !(). Ces
s'énoncentliacinecarrée de too égale[o, racine
expressions
cubiquede 27 égale3, racineoKatn~e tRégalea. Attires

~eM~ ~~= s, \~=~ a, ==a, ~a*=a.

ni. Desdifférentesespècesde quantités.

13. Onentendpar <~«M~e'ougrandeurtoutce qui estsus-


ceptibled'augmentationou de diminution,c'est-u-diretout ce
qui peutêtresoumisau C!uo)t.
Lesatgébristes qu'ilarriveun pointou lesquantités
conçoivent
sonttellementgrandesqu'iln'estpluspossible
delesfairecroître,
P'ALO&BM. 7
et qu'itenest un autreouettesne peuventplusdiminuer, à raison
doleurpetitesse;c'estce qu'ilsappellentl'infiniet )'ttt/!t)tM<M<
pe<<<, et ce qu'ils introduisent
danslecalculau moyendes sym-
bolesQcet o.
Toutesles autresquantitéssontrenfermées entre ces deux
limiteset se nommentquantités~n(M.
tt. Lesquantitéssontnumériquesou algébriques.Numéri-
ques,quandelles sont expriméespar deschiffres.J~ t6~,
~~y~ft~e~, quandellessont exprimées par des lettres,ou des
lettrescombinées avecdesnombres.
Exemples a-bc, <–3a'&6<!t*–
18. On appelletermesd'une quantitéles différentesparties
de cettequantitéséparéespar les signes+ et l'expression
a'–3a't + 6<!&'–4~ renferme quatretermes,savoir
<t\–3<L6a&–4&\
~6. Lorsquele t" termed'unequantitéa lesigne-)-, on se
dispensede t'écrire.Ez – <~–3a'6==<~–3e*6, et récipro-
quementtoute quantitédont le <" termen'a pas de signeest
censéavoirle signe-t-. Fx aa''–~c==-a<~–~e.
~'7.On appelle0 WoMome, une quantitéd'un seul terme.
Et 6<tf,– 3c! 2" Hwome,unequantitécomposée de deux
termes.E~ 3a–& 3" MMome,une quantitéde troistermes.
–3<t' a<t<'–& 4" Quadrinome, unequantitéde quatre
termes,etc.On appelleSérie ou ~K!!îKome,une expression
composée d'uneinfinitédetermes;telleest
<!+<+~+<t<+e'+e"+etc.
Onappelleaussi Poly-nome, touteexpression composée de plu-
sieurs termes;cettedénomination convientdoncaux binômes;
trinomes,quadrinomes, etc.; ainsila quantité3a&–a~+~c'
estun potynome.
<8.Le<f<~d'un termeest la nombredes facteurslittéraux
dontil estleproduit,et s'obtienten prenantla sommedetousles
exposants;ainsile terme5~6'c ou5<MaooMcest du 5-{-a-}-t1
ou huitièmedegré,et renferme eneuëthuitfacteurslittéraux.
<9.Unequantitéhomogène est celledonttousles termessont
du mêmedegré;danslecas contraire, on dit qu'elleest hétéro-
PK!XCtPt!S
1 Le H a"'
gène. polynorne <3«~'–ja~ esthomogène,
tousses termessontdu cinquictuH puisque
«'–3«~
degré, j- &'est un
polynome hetero~no.
20. Ln M~eMrKMMt~~Ke d'unequantitéest le résultatque
t'unobtient.lorsquel'onsubstituedesnonh'csauxlettres
f)u't;))u
renfMn)~. Ainsidansta suppositiondua= & le puh-nutuo
o~– aa&+26' prend \'<t)eur
nuntm'ique
3'ax'3Xa-a Xa'~=ay–,z-~8==a3;
danscelledea==t, &=y, il devient

!'–axiX7r-aX7'==t-.4+.==85.
2<. 7/o~re des termesd'un po/,t(OM)e est t'K~e'retX carit
estvisiblequecetordren'influeen riensuriesvaleurs
numériques
qu'il peut acquérir,forsqu'cnremplace ses lettrespar desnom-
bres ainsi~–aa&+s&'=–<!6+o'
~'==~a-.aoA.
22. Lorsqu'onse sert des signes
ufgcbriquM pour indiquer
desopérationsù effectuersur les polynotties, afind'uvitertoute
fausseinterprétationet pourfaireentendreque ces signespor-
tentsur t'ensemMe des tt'nxMdontils sont conpo~cs,on ren-
ferme chaquepolynome dans une paTM~MC. Ainsi pour indi-
quer tes quatreopérations de Farithotetiqueentrelosdeuxpoty-
nomes<t'–aa&–6'et–o~-3at–R~,onM'it:
~'–Mt –6~ -)- (–a'-r3a&–a~)
(a*–M&–&')–(–a'-)-3s&–a~)
(a*– aa&– &') (–0' -j-3a<'–a~)
~'–M~–~): ;–j-3a&–a~)
Cetteprécautiondevientinutile
quandon emploiete second
signede la division,qu'i)suflitalorsde pt-otongcr do manicre
le
qu'ildépasse dividende et le diviseur.
n ~–20~–&' ,l' 1 d'
divisiond ddeuxpolynomes
des 1
'1-a -2
–a'-i-~–N~
précédents.
Sià l'unede ces quantitéson substituait un n.ûnotne,on de-
ymitsupprimeren m~no toups ta jMrenthcso
correspondante.
Par exemple,veut-onindiquerque 5a doit ctre
muitipnepur
-c'-i-3<:&–a&\ on écrit ua(–j.–).
f'ALOÈBBE. 9

IV. ~Mfles ~«NM<t<~


M~att'pe~f.

23. On distinguedeux espècesde termesrelativementaux


signesdonti):!sontaffectes.Ceuxqui ont le signe cottune
-Ja~de\ se nomMcnttermesa~t's ou positifs.Ceux
qui ontie signe–, comtMC–3o&–~c', se nommenttermes
soustractifsounégatifs.
2t. Onconçoitsanspeinela signification des termesnégatifs
lorsqu'ilssont)iesa d'autrestermespositifs;maisil enest autre-
mentlorsqu'ilssontisolés,comme–5,– )o,–&.
Onpeut fairevoirà ce sujetquetout Momtfenégatif «o~'
estle résultat d'une soustractiondans laquellele nombreci
re~sne/~r M<plusgrand que celuidontottveutfc<raxc/te)'
soustraction quel'on regarJccommeinexécutable en arit!)tucti-
qt)C,mais qui devientpossibleen interprétantconvenablement
le signe–.
Cettepropositionrevientévidemment a démontrercelle-ci
pour r~ranc/terwt KOtn&reJ'Mttax~e~h~pt~'f, /aK<rc-
trancherle pluspetit (f« plus ~MK~,et affecterle reste du
signe–.
Encfïet,soità retrancher11de G,ouce qui revientau n~me
6-J-5 de(),lerestesera~–<!–~ on–&, puisque')–6==u.
Soitencore soustraireaa de ta, ouce qui est la metncchose
!a~- !o de m, la diffcrenceest visih)ement fa–<–n- ou
– )"; en observant que t~– [~.==0.
Engênera!soita retranchera-t-&de [a quantitcp)uxpetitea,
ona a– (a &)== a – a–6, ou causeque a –c ==<
o––6.
2S.)" rouynombre)«'a~ t'st plus ~c~i'fque ~f'ro.
2° Les 7!Om&fM 7)('a~ MH/ <faMMn( plus petits gM't'~
paMt'sMttt plus .~t'oMt/s abstraction/a~t!des ~HM.
Enct!'t:t,si d'un notnbn*quelconque5, par cxctttpte,on re-
tranchece mêmenombre5 etceuxqui suivent(!, 8,(), etc., les
restesirontëyidetnutent en diminuant.Or,cesrestessontd'après
le numéroprécèdent o, – t, --a, –3, –4' stc; donc,4" tes
<0 MHNctpm
nombresnégatifs <,–a. –3, etc.sontpluspetitsque zéro.
2*Dedeuxnombresnégatifs comme–a,–5, te plus petit–5
seraitte plusgrand,suppression fuitedessignes.
26.Hsuitdetu,quel'onpeu' e/tOMyef les signesdesmembres
d'wte inégalitéyow~ttquel'on change~'OMt~~redu
signe. t(
Ainsi,lesinégalités
!o>y,3<4,5>o, to>–3,–8>–ta,–3<–t,
peuventse remplacer par
–to<–y, –3>–5<o,–,o<3,8<m,3>t.
87. Tous «om&fetpo!t(t/se<M(~o<t/< sMt(co~)'M entre
~K~<poït(t/'e«'tM~tn~<!(~. Car tousles nombrespositifs
sont comprisentre<? et o, et tousles nombresnégatifsentre 0
et– oc
28. Lessignes-}-et qui indiquonsdes opérations
oppo-
sées,pMc~< aussi ~rM!'d marquerune oppositiondans les
meM~rM~e desquantitésqui en sont affectée,.Cetteasser-
tionseravérifiéedansla suitepar un grandnombre
d'exemples.
Dans ce momentnous nousborneronsà un seul.
Supposons
qu'un marchand v ende
af un objetqui lui coûte son bénéueo
seraévidemment a – tantque b est plus petit que a, a– &
estpositifet exprimeun gainréct maissi b estplusgrandquea,
a–~ devientnégatifet constitueune véritable
perte. Ainsi la
quantitéa-b étantpositiveou négativereprésente doncun gain
ouune perte,étatsde chosesvisiblement opposés.Dansle cas de
<t==6,a–6==o, ce qui indiquequ'il n'y a ni gain ni perte.

-M<~–

CHAPITRE
II.

A!)CtTM)!<
ETSOUS'TRACTtO!)
M,GÉNUQUE8.

29. Avantde nousoccuper dela résolutiondes problèmes,but


spécialde l'algèbre,nousdevonsapprendrea effectuerles quatre
opérationsde t'arithmétique sur les quantitéslittérales; elles
seront en conséquence le sujetde ce premierlivre, qui com-
r_ B'ALOÈeM.
1- tll-. f «a
prendra dus
enoutrela formation et l'extraction
puissances des
racinesdesnombres et desexpressionsatgebt'iques.
L'additionet la soustraction,dont noustraiteronsd'abord,
sontfondéessur uneopérationsecondaire,connuesouslenomde
n''(~«!<«M<<Mtermes~em~s~M,que nousallonsexposer.

I. Réductiondestermessemblables.

30. On appelletermessemblables ceuxqui sont composés


des mêmeslettresaffectées des mêmesexposants,quels que
soientd'ailleursleurssigneset leurscoeHicientstelssontya~'e,
–ata'~c, a~'e. Lestermes5a& 5a&'cqui nerenferment pas
lesmêmeslettressontdMMM~co~M, ainsique 8a'G',80'~ dont
lesmêmeslettresnesontpasaffectées desmêmesexposants.
34.La réductiondestermessemblablesconsisteà les expri-
merparun seul,en effectuant les additionset les soustractions
indiquéespar les signesdontilssontaffectés.
Pourfairecetteréduction, o~prend d'unepart la somme des
termesMm~o~Ma~ee~ du signe+, e<de ~'aM<re la somme
decote qui sont affectésdu signe-, on retranchela plus
petiteMmmede la plusgrande,e<l'on ao«tteau restele ~!te
de la p~ grande.Soit,pourexemple,à réduirele polynome
Soo'– 6ft6*-} oa&*– 8o&'– a~' + 4e&*– soa~,
qui nesecompose quedetermessemblables. Lasommedestermes
quiontle signe-t-estoa&t- !oo&t-/{a&*ou tgat'. Cettede
ceuxqui ont !e signe– est 6o6'-}-8a~+a&}- xoa&*ou
35et'; retranchantla pluspetitesommetgo~' dela plusgrande
Ko& onobtientt6a< resteauquelil faut donnerle signe-
dela plusgrandesomme.Ce polynome,toute réductionfaite,
estdoncégalà t6o~.
Le plussouventon effectue la réductionau fur et a mesure
quelestermesse présententet l'onfait dovivovoixles calculs
suivants 5ab' – 6a&'-= ab', – ab! toa~ = gat*,
gat*–8<!&'==ot', (t&'–aA'a, ~o6'–M<t&'==–t6<t6'.
Lorsqu'un polynome renfermeplusieursespèces dotermessem-.
FmfiCtPt~
blables,onappliqueil chaqueespècela règle précédente.Ainsi
le polynome
Ca~'–ya~–)8<–3+t')a&'–[8(!&* to fyc'-aat'-tt e',
qui co renfermedequatreespèces,conduitaux calculssuivants
1"<– t8H~-– ).<c: – t2«t'–aaf==–~o<
8"–Q~)-t:8c~;
3" – t8c* !yc'––c', –c'o;
f–y–e=– 4;

et se réduitu ). Y8a~~–

II. ~<M<~o~
a~&Me.

32.Lebutdecetteopérationest detrouverla sommede p)u-


sicursnotnhre~ exprimésaigebriquemcnt.
33. Pourfairei'udditiondc~ quantitéslittérales,il faut les ;`
écrire lesunes« .!Kt~~M«M~M avecleurs ~i'~HMtels~t{'<~
sont et faire la réductiondes ~erHtM semblables.(n° 3~)
fyw~e. 3a~) (aa'4a~ -i- ~) [uc~a~)
==a' -j- :!s'&+ as' -4- 4<t~+ -t- 5<tH~,
ouen rMU)i.<ant 8a -)- :<&-)-3&
2'rem~e. (ua'A-8s&)-)- :.«/3~ -)-f~) -L (-3a&+3f;
~a'<–8(~M~'– ¡
~–3a&-)-
'1 aprMies
0)) iprèî
rJdudions, ;a'&'–aat.1
lesrl-iltictions,
Pourabréger,on faitMuvcntla réduction des termessemhta-
Des en toentetempsque r-nidition.en M dispensantd'écrire
d':tbordles termesdesquantitésdonnées,les unsa la suitedes
autres.
DÉ~oxsTf)\T!ox.Cetterègleest etidente,lorsque,comntcdans
le premierexeniple,tousles termesdes quantitusà ajoutersont
positifs.
Supposons doncque ces tenMs,commedanste 2" exemple, 1.
soienten partiepositifset en partienégatifs,ators nous dirons
ajouterla quanti~a~– -<;a/; à la quantité5s~'–8f~, 1
c'estévidemrnent l'augmenter de M~ t)aAe) tadiminueren
mêmetempsde 3~ doncla sommede cesdeuxexpressions est
&'At.Gi!BRE. t3
bien5<t~'–8o~-i-a<t~t~–6', on 5a't'–8a&~ao~'
–j-()<t&, puisqu'ile~t permis d'intervertirt'ordrcdes
tenof'sd'unpotynonte(n"2);; ensuitefaire htsoftnne(lecette
et du binomo–.3< "3~\ c'c.-tlui ajoutL'r
dernièrequantitt*' le
tenoeM'et t-nn'tnuK'ffer
le termeja~. Donc't.)))o:tv~j!<;
s&tfxuo
Mt;–8f)&M'–~–;)a<' 3~'–Jo&, ou~t"]
5a~'–Ma&-j-a«~–3& i '.«~–~ hiencttiitt
aprèsla réductiun,ya~~–M&. (~ qu'it [nttuitd~nuhtrm'.

111.~o«~n!e<o/ta~c&?'<e.

34.Onsepro~cse,dansla M<M<rac/oK algébrique,detrou-


ver):tdificrenmde deuxhonbrcsexpriaM~ purdestetti'es.
~S.four)';)irt'cetteopcratk'n,o/t e'c)'<; ~!<at~<~ dont on
tex!soustrairearec ses .tM tels '/M'(~'~«?;fet à .M.~<e
celleque~'ont<t<{M~OH<'Ae/' f/t f/<asye<tHr/Mï;'y?tMde tous
<Mtermes;~«~ CM/at'<la réductiondes termessemblables.
.r~ a–&–<.)==a–&.).e.
E.)-. (3a'–M6)–(~'–<Mt–c')
3a~–an&–'is' t- (M&
ou touteréductionfuite–2(~{a~-c'.
DEM'~xTK.v'rtu~. H:iis'jnnonst)'ft))ordsur )o exemple.Li
quantitéf/ peut visiMpment $'(''crirc.iin.si~-j-A–A-}-r–c,
puisqueA– o, <'–c==a. Supprhoons, (i:)nscettedernière
expression,la quantité~–c quel'onveutretrancher, ona pour
restea–~ c. Pour vérifier,ajoutons~–<; et <!–~4'e, la
sotumo &–c-j-s–&-{-(! seréduitn a, ce qui indiqueque ta
soustractiona étéhienfaite.
Répétonscettedemonstntiunsur b 2'' oxentp)):. La quantité
3<~–!Kt&=3&'–ao&-t-5e'–5<: -()a&–<M~ c'–c';
à raisondo ceque ~–j~ o, C<–nsA==o, c' c' o.
En cnh:\aatla quantité:t soustraire5c''–6c&–c*, on aura
pourdifférence 3s' – aa~– 5< – (!e& c', expressionqui,
comme nousl'avonsvu, se réduità – M'ct& -}-c\
36. yoM<po~momepe«< se mettreMM <<o)'meM–N, M
PRINCIPES
~<<Mt<~<t
MWMM deses <<MMp<Mt<t/S et Nce<~de tM <<MM
Me~o<t/<.Et)en'et,soit te polynome
5s'–3a'6–6a&'+~–()3~.8.
On peut d'aborddéplacerses termesde ta manièresuivante
(~3)):
5~-}- 7<t&-}-8 – ~a'6 – <M&'– 6:
et ensuite,d'après!a règledela soustruction,t'ecrircainsi
(j<t'+~8)-~o~+()<!&C3;,
e'est-à-diro,sousta formeM–?i, en posant
M==:a'i 8, K==3a~.}-6a<}.6X.

CHAPITRE
III.

MULTtPDCATKM ALCHBtUQtiE.

37. Le but de cette opérationest d'effectuerle produitde


deuxnombresexpriméspar des termesalgébriques.
Pour procéderavecordre,nous distingueronsdeux cas la
d'unmonômepar un monomo,
multiplication et celled'un poly-
nomepar un polynome.

1. ~Mtp~Ca~'OM
des WOKOMM.

38.Pourfairele produitde deux monomes, il est nécessaire


de suivre!a fois quatrerègles,connuessous!onomde règles,
des lettres,desco~<c~ des exposantset des ~MM.
39.R&aMDBSLETTRES. Elleconsisteà écrire les lettresdu
multiplicateurà la suite de celles</Mm«~tp~e<!t<~ sans in-
<erpo<!<to~ de signe. Cequi resuheévidemment doce quel'on
indiquela multiplication
entreplusieurslettresen lesmettantles
unesà !a suitedesautres(a"3).
&fem~M aXb=ab, a~xede <!&<:<<<, a'&Xc'~ = <~&e'<
40.RÈGLE DESCOEPFtOENTS.Zeeoe~Ct<!M< du pfodM~estégal
au M~ctem<dumultiplicande multipliépar celuidu multipli-
ea<«o'.Ainsi yax5&=='35at;enetfetyex5&'=='yXax5x~.
0'A<.CÈBM. <8
Or,sansaltérerun produit,on peut intervertirt'ordredes fac-
teurs doncya.yXS~aXt- 3uat. Cettercgieaega-
tementlieudanslecasoùlescoefficients soutfractionnaires. Ainsi
ab X c==Y a&. ;< e ==r X a&c,ou abc.
4<.R&CLB Ms EXPOSANTS. L'exposantd'une lettrequelconque
duproa«t<égalela sommedes exposantsde cettem~M< lettre
~aN~ /e mM/f<~co!t</eet le tMM~<ea~!<f. «~X<t~==a~
Eneffeta~'X9'&=aa<MM&Hoa~ oubien,en changeant t'ordre
desfacteursai~ x a'&=<Kta(MM<!MM ==a~.Í.
Généralement <t~c'Xo''6''c''=a"+°~<+'. Car
a'°t''c'X aW = a'°a"A''e'c'.
Maisc"'a'' o" puisquela lettrea étantm foisfacteurdans
le multiplicandeet n foisfacteurdansle multiplicateur doitse
trouverm-)-Mfoisfacteurau produit.On voitde mêmeque
==&<-+'),c'e'==c'+'. Donca"&c'Xa°~c'==a'c'+'.
42. RÈGLE DESSMifES. On donne au produit le signe
~aaa,~ M<t<f<~<caM<~ et le w«/<<p/tea<eMf
ont~m~Mesigne,
e<le ~M< – aaM< e<HcoM<)'at)'e. Ainsi
-}-ax-i-6==+a&(-ax–~==–a!
–a X -)-6=–a&, -–aX –~=-a<
Ceque l'ona coutumed'énoncerdo la manièresuivante.Plus
multipliépar plus donneplus,~/<Mpar moinsdonnemoins,
moinspar plusdonnemoins,moinspar moinsdonneplus.
<" a X -{-&=={-at. Cettevéritérésulteimmédiatement de
la multiplication
anthmetique;car dire,par exemple5 ;<3==t5,
c'estdireque-{-5 x +3 -}- 15.
3°-{-a X–&==–06. En cf!ct, supposons que l'onait à
multipliera par6–&, le produitse composera évidemment de
deuxparties,l'une provenantde la multiplication dea par Aet
l'autrede a par –- 6. Or,le muttipiicatcur~–& étantnul, to
produitdoit aussiêtre nul et conséquemment les deuxparties
quile constituentdoiventse détruire,ce qui ne peut arriverà
moinsqu'ellesne soientégaleset de signecontraire.Lapremière
partiea x b'==a&,donctasecondea x &– ab.
3"– a X+ &==– a~. Ladémonstration est semblable à la
<6
6 PRINCIPES

précédente,seulementon supposeraque t'on a il multiplier


a – a par b.
4"–a – &1= c&.Si l'on nvait
il multiplier a par
&–& te produitser~'it~ru, pui~jm*~–& :-o. Maisce pro-
."inoir,de – a b
duitse eotnp~ed~deuxj'in-tie~, ab et
de–sx – et atinqu'eitcspuiaseuts'mxtuier,il fautesiicfi-
tietiement
que–a X'===-r~.
A3.Voicidesexemplesdela mu)tip)ication
des monomes
3<<t~ ats~
5a'b'c x –<' (f'=.–2oa~c~,
– a~'e x 3<!&c' – o'~c",
–~a~ ) – <t'°A'== <+"&+".

des po~noM~.
II..VM~{<'<!<<ott

H. Lor~fjuctes deux quantité a nmttiptit.'rsont composées


chacuned~ plusieurstcrntcs,ta rc~teénoncéese modifiede la
manicresuivante on écrit le Mn</<o<eKr a:<-deMO)M dit
multiplicandeet /'OK.MM~e/e tout. On multiplie~Mcec.M!
mmetKtous les termesdit premierpo~~oMepar chacundes
termes(/Msecondet on écrit les produits partiels que ~'OM
obtientlesuns soM~~e~autres. /M OKlesay'oi<7e ett/a~a?~
CMme~ctempsla réductiont/Mtermessemblablcs,c/ d'ob-
tenir le produit total.

)" exemple</<!
multiplication.

3of'a&'c'3~ mu)tip)icnnde.
~M~~5~ tnuttiptiMtcur.
tM~'c'SM~'c'tHac' f'prûduitpnf'tio).
tSa~j-to~~ i~*c' 2°produi<.purtic).
taa'~c'4-8a&c'taac~-)-)<!&' ) nrodmttotal.
-)-iot-'<)-i5f< )'
D'AMtBM. <7

2" Exemplede multiplication.

~–3(~+<–~< multiplicande.
–5~ +-ao&&'
multiplicateur.
–toa~-t- i5a~'–5~(-to<t'~ J'
-t-4< 6a~ )-aa' produitspartiols.
–a<+3s~"–o6"+~ )
–tos~ -)- tg<–8a'–~a'~
1
+~5«&"+.~ produittotal.
j
DÉ)to?!MRATtox. D'abord,si tous les termesdes deux facteur:
sontpositifs,commedansle <" exemple,on pourra raisonner
ainsi multiplier3ab' -}-a&'e'-)-3c~par ~ae*+ 5~ c'estpren-
dre 3<t-a~c* ~-3c' autantde foisqu'i)y a d'unitésdans~ae',
plusautantde fois qu'ily ena dans 56', donc
(3a&{-c'+3~) (~c'+5&')
==.(3a~-{- a&'e'+3c')~c' + (3<t6'c'
+ 3c~ 5~'
actue![ement, pour fairele produitde 3o&*+3~e'-{-3~ par
4<t< ou celuide 3a~~)- at'c' 3c''par 5b',il fautévidemment
ajouterles trois produitsque l'on obtienten multipliant3ab',
zf c-, ac-
a~c', par4ae' ou Sf,
3e~par~oc* 56', uOCC
donc
3a&'X4<te'+a~<
(3~+~+3~ (~'+5.) == 3ab' X 5b' zb`c'
X M' + 3e~ x 5&'
cequi démontrela règlede la multiplicationpourdes polynomes
composés de termespositifs.
Supposons maintenantquetes deuxpolynomesse composent
en partiede termesadditifset en partie de termessoustractifs,
auquelcas(n*36) ils sontde la formeM–N, P-Q; Met N dé-
signantlessommesdestermespositifset négatifsdu premier,et
P et Q tessommesdes termesanaloguesdu second.Il est clair
d'abordque le produit(M–N) (P-Q) est égalà M–N pris P
foisdiminuéde M– N prisQfois;et qu'onconséquence (M–N)
(P-Q) = (M–N) p-(M–N]Q. Afind'obtenirte produit ,.n-
2
8
18 PMNCtMS
{M–!i)P,remarquonsquesi le multiplicande étaitM,le produit
seraitMP;maiscommece muttipticunde est M–S, le produit
esttropgranddo XP ou KP;donc(M–X)P-MP–NP. Ondé-
montreraitparte m~meraisonnement que(M–0==M<~–?!Q.
Substituantces valeurs dans te produit cherche, il vient
(M.) p–Q)==)tp–M'–(MO–KO, ou en faisant la
soustraction(M–IS) (P–Q)==MP–~P–MQ-)-KQ. On
voitainsique l'onest ramenéà opérersur des polynomesM,N,
P, Q,donttousles termessont positifs,on affectanttoutefoisles
produitsobtenus,des signesconvenablesce qui est en toutcon-
formeà la règleénoncéeau commencement dece numéro.

III. Le produit de p~tCMMpo~somM homogènesest eM~t


homogènee<d'MKdegré égal ~a ~OMmedes degrés des
/<!C<eMM.

43.En vertude la règle des exposants(a" 4<), le degré du


produitde deuxmonômesest égalu la sommedeleurs degrés
particuliers;et commeun termequelconque du produitde deux
polynomes homogènesde degré m et n résultede la muttiptica-
tiond'un termedu premierpar un termedu second,il s'ensuit
que le produitestencorehomogène et du degré~-{-K;on prou-
veraitde la mêmemanièrequ'enmultipliantceproduit homo-
gènepar un troisièmepolynomehomogènedu degrép, on doit
obtenirun polynomehomogènedu degrém+~-t-j'). En conti-
nuantainsi, on étendraitcette démonstration au produit d'un
nombrequelconque de facteurshomogènes.

IV.Surle produit de la sommede deux ~M(Ht<Mî


par
leur <~CM)tC<

46.Leproduit de sommede deux<jfMtttt<t(« par leur dt~c-


rence, égalela dt~rettee descarrés de cesquantités;et réci-
p)'o~<tM<t<, la différencedes carrés de det<-e
quantitéségale
la M~Medecesdeuxquantités~«~~e'e par leur différence.
DésignonsparAet B deuxquantitésquelconques, monomesou
C'AM&BM. <$
entièresou fractionnaires;
polynomes, et muttiptions
leursomme
A+ B parJeurditterenccA– B.
A+B
A--B

"A'+AB
-AB-B*
ona donc(A+ B)(A–B) ==A–B'.
Yoicidesexemptes.
(to-~y) ([o–y! ça to'–~== !oo–~== 5t.
eten eBet:
(to+y)(to–y)=-tyx3==5t.
~a+6&) f5<!–6&) = (5<!)'–(M)'==K5<t'–36~
(-3e' !t6'e)(-3<t'–a&'<;)=(-3e')'–(a&'e)'==9<t~–4&<e'.
(a+&) (o-&) 'a~&')=~&') (e'-j ~e<–6..
Réciproquement A'–B* = 'A + B 'A–Bj carcetteëgatitë
n'estantrechosequolaprécédente
donton a changélesmembres.
&M!H~M
t3'–/=='t3-j-~ 't3–y)==Mx6==tao.
a-~=.o- (\/a-
((t~–'a– '== ~-}-e–6) (<t+&-e-}.~==aeX
a6 ~4o~.

V.Ce<~tec'M<~'(M'~Mme~.

47.OrdoMKer MM~atK~'paf Mppor< eMa' pMt'MoxeM CMM-


Mtt<M ou ~'o'OMMM<M<«M ~«fe, c'estdisposer lestermesde
manièreque lesexposantsde cettelettreaittenten augmentant
ouen diminuantde gaucheà droite.Lalettrepar rapportà la-
quetteonordonnesenomme~«re~ftttctpa~.Ainsile polynôme
~6–<t6–~<+&'–5~ devient&'–a~+~&–5a'–4a~,
ou––5~ya'~–<!&4~\ suivantqu'il est ordonné
par rapportaux puissancescroissantesou décroissantes de la
lettreprincipalea.
20 M!MC!PES
~t-t.<<t-––n.i't~~j!A~<
Cettemanièrede disposerles termesd'unequantitéa été tirée
oit tousles nombrespeuventêtre considères
de l'arithmétique
commedespotynotxes numériques ordonne;!
setonles puissances
de )o. C'estainsique
décroissantes
s5g83 == x.toooo }- 5.!ooo -j g.too -)- 8.io-{-3,

ou H5t)83 9.)o'{-5.;o' 9.io'-{-8.to-t-3,


enobservantque io''==)oooo,to'moo, etc.
48. Si, parmi les termesdu polynome n ordonner,plusieurs
sont anectesd'une mêmepuissancede ta lettreprincipale,on
n'écrit cette puissance~'«Ke seule /OM,en lui <<o!tMa)t<
po«t'coe~c<M< une por~A~e qui res/erme<o)t<M les ~MaK-
t<<~qui la )MM~K<, et <'OM Of~OM~e CM~M~eles poly-
nomesplacés entre yore)t</<~M par rapport à une seconde
lettre.
Soit,pourfixerles idées,n ordonnerle potynome
Ga'&–&'–5ae–j-i5a~'–aa<'c+t'+aa~–4a~
par rapportaux puissancesdécroissantes
de la lettre a; on re-
marqueraque,
6c~-{- aa'A'–4a'&' 6A + ~'–~jet\
3a'b'+ ,5a~'= .–3&' t5<-V,
3° – Sac – aa6e === ~–6c–2&c;a,

cequipermettrade récrireainsi
/6~& a" -p'–3~t5~<r f–5c–a&e)a+~–
par rapportaux puissances
onbienen ordonnantles parenthèses
décroissantes
de &,
(a~6~a'-{- –+<u~a~-(-aAc–5~a-~&y.
Ces transformations résultentévidemment de ce que, pour
formerle produitd'un polynomepar un monome, il fautmutti-
pliersuccessivement
tousles termesdu polynome par lemonomo
(n*44).
Si dansles parenthèses,il y avaitplusieurstermesanectës
d'unemêmepuissancedo la lettre il faudraitordonnerles
parenthèsespar rapportà unetroisième
lettrec, et ainsidesuite.
Lespolynomes ordonnésparrapportà deuxouplusieurslettres
U'ALGÈBM. M
Mnomment ~M<m<<<~eomp~M.Onpeutencore, comme nous
l'écriture
allonstefairevoir,abréger decessortesd'expressions.
49.PoursimpiiBer unequantitécomplexe, CM faitprêcher
e/«t~«e yo)'<M~t~ des/acteMr<Mwm~r~MM e<littérauxcom-
t!!MM< <OMS ~M~)t!Mqui M?)<MK/tt'nt~f, « OM les
primee)tmême temps danscesdtj~c'yeMts
<e)*mM.EnsimptiBant
parceprocédé )epotynomedu n"précèdent
(a~-4<+6&)e'+!.-+ t5&o' 1 1.
;a&c–5e;<6''–&\
J t
ontrouve
<" fa~ !-M;a~!.<&& nt + X3, a'
==a~<&-j-3c';
2. f~,36~ -}-,56',o'==M'~ -&-)-3&' x~s'=3&5~
3" (–a&e–5e,<t== <'(–&<'–5;<
4" ~=&'x<Xi=~(<t);
cequiteramené àtaforme
~-2~e~3~5)o~-e'- -at -5)<t-}-<(&- i).
80.Enûnonestdansl'usagedefaireensorteque /)femter
termedec/ta~Mepore!t</<~e Onseserta ceteSetdu
soitpo~<«/.
principesuivant<Mpro<fMt: de~«;c/<tc<<Mrs
M'es<pasa~e're'
~o~t/M'oM c~tOMyeeKmême ?eHt~<eïst~MM desdex~/ac<e«M.
Card'après ht régiedessignesexposée dans!a muitiptication
(n"42),ona
+oX-r-<a< -)-oX–<'==–a<
–<ïX+6==–< –<tX–<'==-t-<
d'oùi!estfacile
deconclure
-)-oX+A=-–o~-< -LaX–~==–<tX+6.
Cequ'ilMiaitdémontrer.
Envertudeceprincipe, 3&'(–&-)- -y.s"==–3&'f~– 5': a',
c(–a~– 5)a'==–<'aA;5.<et!o poh'nomc quenousnous
sommes proposéd'ordonnerdevientparcesnouvelles transfor-
mations
a&3) a'- 3<(&-5) e' c ~+ 5 a -)- (A- :).
8!.Ded<'MfjM~MomM ordoKMe': ~MpMMMHce~
~Mt))SM< ~e-
CfoMMa<M <<M~me ~«re,celui<fo!t<pfenKer «rmeM<
22 MMCtPM
o~M<~<~< la plus Aa<t<e puissantede cettelettre estregardé
commele plus ~t'a~K~. Dedeuxnombresordonnés,commenous
l'avonsdit tn"4*!),le plusgrandesttisib!entent
celuiquirenferme
la plushautepuissancede to. Paranalogieona étenducoprin-
cipeauxpolynomes quoiquesouventil se trouveen
algébriques,
défautlorsqu'onsubstituedesnombresaux lettres.Ainsi,algé-
briquementparlant, a' – 3a' t~ -t- t > «' yft-{-to;
cependantcette inegatite,commeil est faciledos'enconvaincra,
est fausselorqu'onsupposea= 3.

VL.~oM<o~e
d'ordonnerdans NM<«!~«?e<<OM.

82. Lorsquele multiplicande sontordonnés


et le multiplicateur
par rapportaux puissancesdécroissantes d'unelettrecommune,
danstes exposantsdu multipli-
et qu'iln'existepasd'interruption
cande,on peut reculervers!a droiteles différentsproduitspar-
tiels de manièreque tous les termesdu produitaffectésd'une
mêmepuissancedela lettreprincipale setrouventlesunssousles
autres.Par ce moyen <"<Mt sera dispenséde fecAo'cA~les
~fMMsemblablesqui sa t)'oM'efOM< dans la
eM<tt<t'e~MHe)t<
m~mecolonneoe~teo~; 2" ott aura tatantage d'o&<eMt)' le
produit tout ordonné.

3' ET<mp~demultiplication.

~-3a'&–+5f
–M'-)-
–~o~+6A «~+~ a'-tof a'
JL~ G' +~~<! a
6«, +~ +~'

-+~A e<6' a't' a'+~< o –


D'AtciBM. S3

+
-a
+
M
)
«

eo

3 CI

? ft
& <, M
Il
oC'I «Ci jL
r£ + t
~+.a

i i
1'1 J'
.&. A. ?
~+ & 1'1
M N
i f +
? s i
°- -?
-s +

i. ~J__ ?
s:: ~––-
'3 T
n+ ~+1

-i"
7 i
& ––––– S. I
M +
T
?~
('1 +i~7
+ N
-o-–
9 i i C “ &f
+ ) ='" "0
t t j! 7 )~
~t+- 0() T.=i?~T
+~+~ t
A
""O'e. CI
N e~-t~'A
A~
-0"" C'1 N
YTT
CI 1 `~'
ii
?
H
1 &
24 PRINCIPES
S'il existaitdes lacunesdans lesexposantsdu muttipticande,
on pourraitencoreemployer les mËtoesdispositions
pourvuqu'on
laissâten blancles placesque devraientoccuperles termesman-
quants.
Enfin,on peutremarquerquo toutce qui précèdes'applique
égalementau cas oulesdouxpotynonesseraientordonnéspar
rapportaux puissances ascendantesd'unelettrecommune.
53. LestermesM~MMaMproduit de <<e polynomesor-
donnés,sont ~e<t!c~tt~au produit des premiers termesdu
MM~~HeaM~e et du multiplicateur,et l'autre au produit des
dernierstermesdecesm~M ~M(!~<t<Enportantlesyeuxsur
les deuxmultiplicationsprécédentes,
on voiten effetque la pre-
mièreet la dernièrecolonne,no contenantchacunequ'un seul
terme,ne donnentlieuà aucuneréduction.Ainsi(3" exemple)
o~ x aa', 5&'x &'
et (4*Mea~e)
a&t-t;'a~=(~t)<Xa&a\a~<'–H)=–a~–a)x–&.
Ceprincipe,sur lequelnousfonderonsla règledo la division
des polynomes, n'a visiblement
lieu que dansle casoù lescoeffi-
cientsdesmêmespuissancesde la lettre principalesontréunis
dansdes parenthèses;au reste, il n'estqu'uncas particulierdo
ce principebeaucoupplus générât.Les termesea~MM du
produit de plusieurs polynomes ordonnésselonles puissances
ascendantesou descendantesd'une lettre eoMMtMK~ sont
égaux aux produits des preHttefsel des derniers termesde
<<Mt~ <M facteurs.
84. Leproduit de deuxpolynomescomposés, l'un de ta ter-
mes,et l'autre de n, a au motKsdeux termes,et aM plus mn.
4'*Ceproduita au moinsdeuxternies,puisqueparmiles termes
d'un produiteil y ena toujoursau moinsdeuxqui ne subissent
aucuneréduction(n*53). J~. (o')-<) 'a–a'–& 1.
S*Ceproduitne peutavoirplus de )?? termes.En effet,dans la
suppositionqu'aucundo ses termesne soitsusceptibled'être
réduit, chaquetermedu multiplicateur no peuten donnerque
au produit; les n du multiplicateurne pourrontdonc produire
P'~t.GÈBM. 28

plusde mKtermes.Cettecirconstancese présentedanste pre-


mierexemplede multiplication
du n*44.

IV.
CHAPITRE

NYtStOK ALCÉBMQUE.

S5.Lebutde ta divisiona~e&r~ttcest connaissant un pro-


duitet )'un doses facteurs,déterminerl'autrefacteur.Cestrois
quantitéssont appelées, commeen arithmétique c~c/f~e,
diviseur, quotient.

ï. Divisiondes mottomes.
56.Ladivisiondes monômesexige,commela multiplication,
dequatrerèglesrelativesaux lettres, aux coe~
ta connaissance
cM!t<s,auxexposantset auxsignes,que nousallonssuccessive-
mentexposer.
S7.RÈCLE DESLETTRES. ~e Consisted fK~r~C!' dans/e di-
o«/et!~ leslettres<fK~~MeM~' qui lui Mti<commM?:M eta m~<-
querM'm~eMeM< la divisionpour leslettres<fM
</<')!Me!<
AroM-
~'Ma!M<i'w~?)~.JÏj;.a~:(<==~,c/'c:
M=-oV/e'c'=-

Enen-et, o&:c==~=&,
o <:&c:M=~==~,
Mo
~n ==t~
o~' a~ == puisqu'onne changepas la valeur
d'unefractionen divisantsesdeuxtermespar le mêmenombre.
88.R{:<:t.Ë
DES noEFt'tCtEXTS.
Leco('~c/e?:<
</x~Mo~'e~K
est ~a<
aMMe~c<eH<~M~M~<!H~e ~tc~ar le eo~C!'eM~MA'c(M!<r.
Ex.6<!t '.)o== ~te
Carsi l'onfaisaitta preuve,le cocfïicientdu dividendeserait!e
produitdu coefficient du diviseurpar celuidu quotient(n"40).
Or,si l'ondiviseun produitpar l'un de ses facteurs,on doit

-<
2<! PMSOPM
avoirpourquotientl'autre.Doncle <!oe~'ea< du quotient as
~i<~au coefficient <<?<f<))tWet!f~,
etc.
59.RÈGLE UES EXPOS.~MS.
i'e.r~0!t< d'XKe~«!*e~M~COK~tM
du quotientestt~o<~a t~ettce desexposantsde la même
~«re <<e)Md<o~eM<<e e< <<n)Me«f.
E~.6a~'c aa'~3a'~e, <t"&e'a''&c'== a"A'c'
Enenët,lediviseurmultipliépar le quotientdevantreproduire
le dividende, d'unelettrequelconque
l'exposant du dividende est
égalà lasocunedes exposantsdela mêmelettredansle diviseur
etlequotient(n"H). Maissid'untoutcomposé dedeuxparties,on
retranchel'unedeses parties,onobtientpourrestel'autre.Donc,
l'exposantd'unelettre ~x~cot~Me du quotientest égal, etc.
60. RÈGLE DES stGSES.
Lequotientprend<esigne quand
le dividendee<le diviseuront le mêmesigne,et le signe i.
~{tattdils sont designesdifférents.Ainsi
-}-<!&}-a ===-}-&,–o&:–a'=-
-)- a& – N==– &,– a~ -{- <! es – t.
Cesquotientssontvisiblement exacts,carcesontlesseulesquan-
titesqui,multipliéespar leursdiviseursrespectifs,reproduisent
lesdividendes correspondants(n*42).
6). Voicidesexemples dela divisiondesmonômes

iM~'e 4a'~3a'tc, – a.ia'~ 69~ ==


<t 5 no< ~t. amel S! &f
m. =--––.
3a'b
3<t~:–~a~'==– ––.a°'ft'°~
5 c-¡ !t y aac''4

II. De l'exposanto.

62.TouteM'~feMMt) quia pourexposanto estégale<'WMt<e'.


Ainsi,queA représenteuneexpressionquelconque,ona A'===
A*
En e!fet,quelque soit m (n"S9),on a ==A"' ou en ob-
,“;
A" A"
servantqueM–m== o, Ao U
Maisona aussi
A". .T== puis-
que les deuxtermesde cettefractionsont égaux;deces deux
égalitéson déduitévidemmentA"==t. C.P. f. D.
&6"=.t, (i)"==', (<–aa-5)''===t.
O'AtOÈBttE. 27

u.j.lutttc ~tttfMt«e M!Mtetfftfe ~est-a'mfe


tftt«~'<:<t<tom6
quinelu renferme pas)peut ~re conaidéréecommeayant pour
/a<'<t«flapuissanceo de cettelettre. Ainsi,&=~«' ~&'r-3t'<
3c–d"' 3c–(<' a". Cequi est évident,puisque?=-1.
6t. PuisqueA°=-) que) que soitA,ondoitmoiraussiu"=f, ce
quiparaîtabsurde,puisquetoutesles puissancesde0 sontégules
a o. Pouréclaircirce résultat,remarquons que o° provientde la
divisionde o" paro'*ou simplement de o par o; or, représente
unnombrequelconque, car quelque soit )e quotient,muitiptié
par le diviseuro, il produiratoujoursle dividendeo. L'édite
c''==: ou ~== n'estdoncpas absurde;elleestseulementtrop
particulière.L'expressionest d'un grand usagedans Fatgebre
oùeUeestconnuesouslenomde.S~w~e del'indétermination.

H!.Théoriedes exposantsnégatifs.

68.Lesexposants?t~0<< proviennentdes divisionsdans


lesquellesles e.tpoMt)~
du ditidendesont plus petits que les
exposantsde<a~elettredanslediviseur.Ainsilequotientdea"
divisepar a'~=< ou e'~ celuide a~' para'~==a' ou
A''
o' En gecëm),A"°'=--T~, quelquesoit car en effec-

tuantla division, ouA" à causedo A–&==o.


==~m
66. Touteexpressiona~ec~e d'un exposantnégatif ou~o-
$t<t/égalel'unitédtC!~epar cetteexpressiondanslaquelleon
a changéle signede /'e.poMm~. Ainsi,A"=- A°'==

-A''
<"Quelquesoitk, A""<== posant~==0et observantque

A*=: t, l'égalitéprécédentedevientA* ~<t~eM<tt<
== ––
A*' A''
A' <=! peut s'écrire
ainsiA"" == divisantlesdeux
Tp'-t:
28 PMNCÏMS
<*
dela fractiondu secondmembreparA' on a A""=='–

J~eM~M
e-L, cr fa- '(<ao)-==,
(<t–o/ a'–i)a-~3
2* L'égalitéA" fait voir que A" est le quotientd'une y
divisiondontle dividendeest l'unitéet dont te diviseurest A". ~)
Or, si l'ondivisele dividendepar ta quotient,ondoitretrouver
le x
diviseur,doncA"= –. Rc. (a+ a~)'-=.
Il serafacileactuellementd'évaluerun nombreattected'unexpo-
santnégatif.Soitpourexemple5"\ on remarqueque 5"'= j
..ç
mais5'===5x~X 5==ia5, doac5"'== –?. Soit encoreto~

on&to'"==–j o maisto~==to.to.!o.io.to=-=tooooo;donc °,
t
t o"~ ==––––– == 00001.
lOOUOt)0,
On peutencoreconcturodece principequetout nombredéci-
malpeutêtreordonnésuivantles puissances
décroissantes
de 10;
car, soitprispourexemplele nombre2~9,~8, on pourrale f
mettresousla forme

a. tooo 4-5. ïoo 4-7. to4-() -)-3. to' – 4-1. –too-)-8.––'1000


et par suitesouscelle-ci
t i t
!0'*
S. 10~4-5. -7. !04-Q-)-3.
)~ 4- 4 <
–j~r –; 8. ––.
,~i
en observantque to~== = ïooo, to'==
Lo' too, etc.Ou Uubienenttn
enfin
sous cetteautre
a.[o'4-5.to'4-7.to'4-<)~o''4-3.m"'4-t.to'8.to' ;i
67. Onpeutfaire passerun /a<;<eMf
d'un termed'«Ke/)'oc-
«<)?dans ~'Otx~e,
en cAa~aM~ ~e sonexposant.Ainsi
~e" o"° &"
c~' dq c~ c-"c~'
B'AMÈBM. 29

e<Tet f =. c- donc
En X mais 1
~° YC a°'t°e"
c~" 'r'!

mais
F=' substituant
;'J. ~° – ~°
Y JL –
c''<f c'~t s' e'e''<
Aumoyende cettetransfomation, toute expressionfraction-
mirepeutse mettresousformeentièreet réciproquement.

~=~.
68. Zaf~~ ~oM)«~t'pJ'<M<toM fe<a«~ aux exposants,
démontrée(n°41)dansle casoùils sontpositifs,convient~e-
/<?<?<aux exposantsnégatifs.Ainsi
<t"'X~==e" <t-a"=<r""+' a'Xa-=<

En effet
En 4°amXa`°=a'°X · =
~p=~a"
etfet <° o°'Xa'"= <t"X

2"<î-"xa°==-~Xa''==~==a°-°'==a-~+'

3°M a"a"°~
~K x = –==:&°' °,
~–––c

69.fa règle des exposantsde <a division(n"89)coMMM<


~e~<M< aux exposantsneyo!t/ Ainsi
o":ft-°==o"'+°, <t-e"~a-<t-(t-=,a-°'+".
0
!< Eneuet < < o' ==e'° = a°'a"==e'"+''

i
~o''==~=~=~

3" ?-" (r"==~- i ==-. ==,<t'===a-"+'


0" a° 0'"
30 fMNCtKM

IV. Divisiondes polynomes,


70. Pourencctuerla divisionde deuxpolynomes, on ordonne
le dividendeel le f/tOMexr par rapport aM.ppuissancesdé-
croissantes<«Mclettre commune, enayantle soinderenfermer
entre parenthèses les coefficients
des <ermM<c~ des mimes
puissancesde cettelettre.Onécrit lediviseurd la suite du ~<-
videndeen lesséparantpar un trait vertical;enfinon MM~
gite diviseurpour e'crtreau-dessousles termesCMquotient.
Celafait,OKdivisele < termedu dividendepar le<<erme
du diviseur; la résultatestle <" termedu quotient.
Onretranchedu dividendele produit dit ~'tx'MMf par le
1" termedu quotient;e<après a<?o<r ordonnéle reste, on di-
viseson <" termepar le )" termedu atp<MMf; le re~</(<t<est
le 2" termedu ~!<0<CK<.
On retranchedu reste le produit dis (h'MMMf par le
2e terme du quotient, c<on obtient un 2' restedont le 4"
~~e cf«)M~/)ar )" termedis diviseur,/bt()'H<< le 3" terme
du ~«o<MH<, etc.
Oncontinueainsi jusqu'à ce que l'on M~ parvenu à un
reste nul, auquelcas la dMMt'OK est dite exacte,ou à un fM~
a~etr~MemeKt plus petit que le diviseur (o"S)).
Voiciplusieursexemplesdans lesquelsle dividende et ledivi-
seurontétéordonnéspréalablement.

_r._
~e~~e de division exacte.
Dividende. Diviseur.
t5<~– <}-t3a'aa<ï'–tac-j-S 3a'–a<5.
t5~-toa'+25a' Quotient.
-t'" Reste.90'– a' -j-aaa'–taa-a 5<t' + 3< – ac-j- t.
()~– Ha'+t5a*
2'Reste.. – 6<t'+ ya'–tM-j-5 5
– 6<j- 4«'–'o~
3" Reste. 7"3a~se+5 5
3s'– ao+5
A*Reste. o
D'AM~BM. 3<

Exemplede cftWtOK
avecreste.

Dividende. Diviseur.
3a<- A– a~' -)- ~af 3< oA+ b'
~+<––
("Reste. –M'&–~a'6'+~o&' o'–~oA–
-)<&+?<6'
2'Reste. –Ha&'
–3a~+~&'
3' Etdernierreste, ~a&j &'

~.MtM~e divisioncomplexe.

Dividende. Diviseor.
3'~t)<r~-3A-o' j~ ft'~ o+t ~a'i
3~+t.a' -3~' 3< ––.––––
Quottont.
<"Reste. (~–t;a–}-o-j-t i ~a'-t-a-i
~'–t;a'e't)o
2' Reste. -(&4-).&e-t-i
_(<)- !;<+~+!
3' Reste. o

Lapreuvede la divisionse fait commeen arithmétique. On


multipliele diviseurpar le quotient,et, si l'ona bien opéré,en
ajoutantle produitavecle reste, ondoit retrouverle dividende.
DÉMONSTftATMN. Ledividendeétantégalau diviseurmultiplié
f
par le quotient,si l'on conçoitce quotientordonnésuivantles
puissancesdécroissantes de la mêmelettrequele dividende et le
11 diviseur,le premiertermedu dividende, en vertudu (n°53),sera
te produitdu <" termedu diviseurpar le termedu quotient;
n
t
32 PMNCtMB
or, si t'endiviseun produitpar l'un de ses facteurs,on a pour
quotientl'autre doncle résultatdo ladivisiondu termedu
dividendepar le <" termedu diviseurest bienle <" termedu
quotient.
Si l'onretranchedu dividende!e diviseurmultipliépar le 't"
termedu quotient,le resteexprimele produitdu diviseurpar
tous lesautrestermesdu quotienta l'exception du < et si ce
reste est ordonne,son <" fermen° 53) est le produitdu <"
termedu diviseurpar !o termedu quotient.
On prouverait,par le mêmeraisonnement,que le <" terme
du 2"restedivisépar le )" termedu diviseurdoit donnerle 3"
termedu quotient,et ainsidesuite.
Engénérât f' termedu m' reste~<~paf 4" terme
du diviseur,/bMnt<< m+)" /ermadu ?Ko<t<-M<. Soiten effet
A, B,R le dividende,le diviseuret ce~°" reste; soit aussi p
l'ensemble desM termesconnusdu quotientet q la réuniondes ?
termessuivants,en sortequele quotientcompletet ordonnésoit
p+~, onauraA==Bp- ou A' B~B?.Retranchant Bpdans
chaquemembreet remarquantqueA–Bp n'est autrechoseque
R, il vientR==Bq; le termede R estdoncle produitdespre-
mierstermesde B et 'n* 53;, et parconséquent le <" termede J
R divisépar le <" termede R doit fournirle <" termede
c'est-à-direle m termedu quotient.
Il estfacilededéduirede ce qui précède,la ~MM~ d'or-
donnerle fftp<~K<<e,<<«!MeMf et les restes $«eceMt/s,et de
réunir enune seuleparenthèsetous les termes<t~M~ ~'«~e
m~mepuissance(<ela lettre principale.En enet, si l'on ne
prenaitpas cetteprécaution,le principedu Ino83), sur lequel
nousavonsétablinos raisonnements, ne subsisteraitplus,et la
t'egteénoncéese trouveraitgénéralement en défaut.
Enfin,pourcomplétercettedémonstration, nousferonsremar-
querqueles puissancesde la lettre principaledisparaissantsuc-
cessivement danslesdifférentsrestespar t'enctdessoustractions,
on doitarriveressentiellement à un restealgébriquement plus
te
petit que diviseur, après un nombrede divisionspartiettcs
égal,toutau plus, à la différencedesplusfortsexposants decette
lettredansle dividendeet le diviseuraugmentéed'une unité.
D'AM&BM. 33

V. Remarquessur la divisiondespo~McatM.

7<. Lorsqu'après«MM*obtenu un reste plus petit quele


diviseur,OMcontinueà /«tM la (~<CMMM, on trouve ~~(era-
lementau quotientunesérie de termes,affectésdes puissances
Me'g<t<t<Mde la lettreprincipale. Pour vérifiercetteassertion,il
suffirade divisera' + par a'–a'.
a!+, o'–a*
~–o'
a;-a'la-t-a~a-a-=-ea-etc.
<t+<t'+K't-<t-'+t&etc.'
~+. r
a~–a'
a'ipr
a'–<t
'~T'
a–!
a
a–9<
a(t"'
72. Lorsqu'on a trouvé au quotient un terme dans lequel
l'exposantde la lettre principaleest égal d la ~reMce des
~/<Mfaibles exposantsde cette lettre dans le ~«feM~f e<le
diviseur,on peut en conclure~(e division ne se /a<<pas
ej<!<m~(. Ainsi,dansl'exempleprêchent,quand on a trouvo
au quotientle termea-* dans lequel l'exposant –x égale le
plusfaibleexposanto du dividendediminuédu plus faible ex-
posant2 du diviseur,on est certainque la divisionest inexacte.
En onot,supposons un instantque la divisiond'un polynome
parun autresoitexacte;et soientm, ? et les exposantsdo )a
lettre par rapport à laquelleon a ordonné,dans tes derniers
termesdu dividende,du diviseuret du quotient,on aura entre
cestroisnombres!a relationtt-t-.c-~ m,puisquele dernierterme
du dividendeprovientMasréductiondu derniertermedu -u divi-
3
84 tMNMMM
seurmultipliépar le derniertermedu quotient(n*&3),et que
l'exposant d'unelettred'un produitégaleh sommedesexposants
dola mêmelettredansles deuxfacteurs.Decetteégalité,on re-
tire <–w–M; donc,si aprèsavoirobtenuauquotientunterme
affectéde la puissance m–Mdela lettreprincipale, le resten'est
pasnul, la divisionestessentiellement inexacte.C. f. D.
*?3.En réttechissant sur la démonstration du (a"70), on con.
qoitsansdiEBcutte quela règle de la ~PMtoapeut t'appliquer
également<!<M polynomesOff(<MMt<~ suivant les pMM<!tt<!M
croissantesd'une lettre commune,e~qu'alorsdam ce cas,le
quotientest aussi ofdoaMe la mêmemanière.Toutefois, il
està remarquerque lesrestessuccessifscroissant au lieude dé-
croître,il sera impossible d'arrivern un resteplus petit que le
diviseur,si la divisiondoitêtreinexactesurtout.
Ce nouveauprocédéde divisionest employé,lorsqu'onveut
obtenirle quotienten série procédantselonles puissances posi-
tiveset croissantes do la lettre principale.Il prendalorsle nom
desérie ~cM!reH<e, à raisondece que le coefficient del'unquel-
conquede ses termes,peutse déduiredes coefficients destermes
précédents d'aprèsunetoi uniforme.Pour fixerles idées,effec-
tuonsde cettemanièrela divisionde -}-a par <–e–e*.
1 Nt
t-+ea t–<t–<t*
i--a--a
–e–o' 9+514J-341+5io+841+
t +a<t-t-~a'-t-5a~-t-8<t~etc.
etc.
2a +a'
M–aa'–se~
3<t'-)-a<t'
3~–3o'-3o<
5o'+3o<
So~-5a<–5~
8e~5o'-

Onvoit<huM cecasparticulier
quele coeNcientdot'un quel-
conque destermes
du quotient
t +ae-{-3<t'-j-5a'+8ot<+otc.
égalelasomme desdeuxtermes
descoeuicients précédents,
cequi
permetdele continuer
comme ilsuitsansfaireaucuncalcul
ï+aa+3<~5a'+8~+t~+at~~+etc.
B'AMÈBM. 3!;
7t. toM~M<edtCtdtMde « diviseursont Aomo~M,
quotientest Aorno~nee<d'un degré égal d /<t<!t~f«Kedu
degrésdu ~«n</Md< etdu diviseur.Tous/M restessont aussi
homogènes et de m~Medegré~«e dividende.Soientm et m
lesdegrésdu dividende et du diviseur,le < termedu quotient
résultantdela divisiond'untermedu degrém par un termedu
degréMestdu degré?–?. Leproduitdu diviseurpar le <"
termedo quotientsera donc n" 48) du degré + ? –? oum,
et parconséquent le <" restequi provientdu dividendediminué
dece produitseraaussi un polynome homogènedu degrém. On
démontrerait dela mêmemanièreque le secondtermedu quo-
tientestdudegrém–tt, et le 2" resteun polynome du degrém,
et ainsidesuite.
Cetteloipeutservirà vérifierles exposantsdu quotientdans
lecasoù ledividendeet le diviseursont homogènes. Nouscite-
ronspourexemplela 2*divisioneHectuée dansle (n"70).
?S. Unpolynomene ~M<dire exactementdivisiblepar un
autre polynome indépendantde la lettre suivant laquelleil a
été ordonné,~Me(or<~Me <oM&les eoe~<teH<s de celte lettre,
<~tM premier, sont exactementdivisiblespar le second.
Pour fixerles idées, représentonsles deux polynomespar
A~-t-Ba'-}-C<t+D et P; A,B, C,Det P étant des expressions
indépendantes de a; et cherchonsle quotientde la manièreac-
coutumée. Ontrouvepour résultatp a' + o*-{- a-}- it
P P P l'
fautdonc,pourque lescoeNcientsde ce quotientsoiententiers,
queA,B,C, D soientexactementdivisiblespar P. C. Q.F. D.
Ainsile polynome ~'–i':e*-)-~–a-j-ft–t)' n'est pas divi-
siblepar &-)-1,à raisonde ce que6–i, f6–t)' ne sontpasdi-
visiblespar&-)-! maisil est divisibleexactementpar &–t, et
l'ontrouvele quotient'&-{-t)o'<t-r-–t), en observantque
~-t t-t '&–!)'
-–-c=û-t-t,
6– t ,––==t, -T––-==e–
&–t &–t
76.Engénérât,te faitseuldela divisionpeut apprendre
si un
polynome estexactementdivisiblepar un autre. Cependant,
dans
certainescirconstances,on peut prévoirque la divisionest
86 PRINCIPES
OMMCtC) cc&tco t)u*mmc, pme~oop'o,tvta~uc<uutïtucuuo
étantun monôme, fediviseurest un polynome,ou bien lorsque
le diviseurrenfermedes lettresqui ne se trouventpasdans le
dividende. Car,dansle <" cas,le quotientne peut être un tno-
nomeni un polynome, puisquesi ceh était, (nuitip)iëpar le divi-
aumoinsun Mnon)e(n"
seur,il reproduirait 64),et dansle second,
il n'existepasdepolynomes qui, multipliéspar te diviseur,don-
nentun produitindépendantde certaineslettresde ce diviseur.

VI.Sur la dt~'rCHMdespuissancesm de deux ?M<Mt~.

77. La fK~'reMM des pMMMMCM m de deux quantités est


eM«eme~divisiblepar la différencede leur pfeM~re pMM-
«t~e, et le quotient~e composedes m produits /tomo~M
du degrém–i ~Mel'on pew<formeravecces <<<?? ~MeM~
Désignons par Aet Bdeux quantitésquelconques,et afinde
nous préparera la démonstration
générate, divisonsA*–B*,
A'-B~A<-B<,etc.parA-B.
A'–B* A–B A~–B~
A-B_
A'-AB rpB A'-A'B A'+AB+B*
AB–B' A'B–B'
AB-B' A'B–AB'
o AB'-B'
AB'–B'
o
A<-B' A-B
~-A'B A'+A'B+AB'+B'
A'B-B'
A'B-A'B*
A'B'-B~
A'B'-AB'
AB'-B<
AB'–B<
o
C'AMÈBM. 37
Tousles quotientquenousvenonsd'obtenir sontexacts,et
conformémenta l'énoncé,
lesterniesda chacund'euxsontd'un
d'uneunitéà celuidu dividende
degréinférieur et en nombre
égalacedernierdegré.
Élevons-nous au casle plusgénéralet divisons
actuellement
~"–B"'parA–B.
A~–B"
A-–A-B A-B A"+A"B-)-A'B'+etc.
<"Reste. A'B–B'"
A°'B-A"B'
2' Reste. A"B'–B'
~m-ty_3p!
3*Reste. A'B'–B"'
etc.
Enexaminantles restessuccessifs A°"B–B' A'B'-B'°,
A"B~–B"' etc., on s'aperçoitqu'ils ont tousle mêmesecond
terme–B", et que danste <" termede t'ua quelconqued'entre
eux,l'exposantde B indiquele nombredes divisionspartielles
effectuées, et que celuideAest égal à m diminuéde celuide B;
on peut doncconclurepar analogiequ'aprèsm divisionspar-
tielles,le resteseraA"°B"–B" ou A''B"–B°'ou bienenfino,
enobservant queA"'=i. Conséquemment le quotientde A'"–B'"
parA–B est toujoursexact,quelque soit m, et il se compose
dem termesqui sontvisiblementdu degrém–i, de sorteque
lesdeuxdernierstermessontAB')-B°~
Pourvérifierce résultat,on peut multiplierle quotientque
l'onvientde trouverpar A–B, et l'on retombebien, comme
onle voitci-dessous, sur ledividendeA"–B'
A'+A°"B-t-A"B't-AB°'}.B'
A–B_
A°'+A°"B-{-A"B\+A'B'°-'+AB°'
–A–'B-A"B'–A"~B\–AB°'–B"
A~i~
38 MUKCMs
18. Pourfaireune applicationde la formuleprécédente,cher-
chonsles <!OK(~<<OM essentiellespour ~M'Mttnombresoit ~t-
visiblepar 9 o!tpar 3. Censurons pourfixerlesidéeste nom-
bre particulier5~89.Onpourrat'écrireainsi 'n* 47)
5X~7X!o'+8Xto-t-t)
et par suite, en observantque toutesles puissancesde t'unité
sontégalesà l'unité,il pourrase mettresous la nouvelleforme
5'to'+7(to')+8(.o-t)
+5 +7 +8 +9
or, les expressionsto'–t~, to'–t', <o–t étant exactement
divisiblespar 10'–! ou 9, la premièreligneest olle-mêmeexac-
tementdivisiblepar9 ou par 3. La conditioncherchéese réduit
doncà ce que lasecondelignesoiten mêmetempsdivisiblepar
9 ou par 3; cettesecondeligneétant composée de la sommedes
chiffresdu nombredonné,h règlepourras'énoncerainsi <"un
ttOM~eest <~Mt&~OH'9ou par 3 lorsquela somme ses
cAt~Mestun M<~«p~de 9 ou de 3 2" /e fM~ que l'on ob-
tient en <!te~<!M<w nombrepar 9 ou par 3, est égalà <'M!c~
de la sommede S68chiffra, sur le grand multiple de 9
ou <<< 3 ~<M cettesommerenferme.
'<«'

V.
fRACTtONS
UTTÈRALES.
t. Origine<<M/~<te<tpM.

79. Lorsqu'ilestimpossibled'effectuerexactement la division


des quantitésatgébriques,on se contentegénérajement d'indi-
quer cetteopération alorsio quotientnone<fectué prendle nom
de fraction~<~r< et le dividendeet le diviseur,ceuxde nu-
mérateuretde dénominateur.Ainsi,les divisionsdea–aA par
ot'–f, ou de <~–3<t't–&' par a'–t* conduisant à des quo-
tientsindéunis,onse borneil les présentersous la forme
e-~ a'–3a'&-A'
o~P' –a'~–'
B'At-O&BM. 39
r_ .1- w_ _7L_.

Lorsquelesdeuxtermesd'unefractionlittéralesont ordonnés =_
par rapportà unelettre commune,on la considèrecommeplus
grandeou pluspetiteque l'unité,suivantque le numérateurest
atgébriquement plus grand ou plus petitque le dénominateur
M« ~–3o*A–f a–K&
(n° B<);ainsi, –.–~– > Dans le premier
ai-62 "i~<
a o.
cas, on peutenextrairelosentiersen y appliquantles procédés
connuspour les fractionsnumériques.8'it s'agit, par exemple,
~),< s
de !afraction ondiviseo~–3o't–&' par a'–A',
––
on a pourquotienta–3& et pour resteo~'– ce qui permet
de t'écrireainsi
o&'–~ ou A'fo–~
'+ o .!&+
Désormaisnous désigneronssous le nomde /h!<'<«Mt, toute =
expressionfractionnaireplus grande ou pluspetiteque l'unitéi
et lorsquecetteexpressionsera essentiellement
plus petite que
l'unité,nous lanommeronsfractionproprementdite.

ïï. R~M~tMtdes /f<ÏC<«MM


leur plus simpleexpression.

80. Onréduitgénéralementunefractionà sa plussimpleex.


pression,en divisantsesdeux termespar leur plus grand com-
mundiviseur maisla recherchedocettequantité,qui d'ailleurs
n'estpasessentiellepour l'intelligence
desthéoriesquenous nous
proposonsde développer, est trop compliquée
pourtrouverplace
ici.Nousnousborneronsdoncà fairevoir,parplusieursexemples,
commenton peutsuppléerà cette recherche, dans beaucoupde
cas, par la suppressiondes facteurscommunsaux deux termes
de la fraction,facteursque l'on aperçoitaisémentlorsquel'on
a un peud'habitude.
Soitd'abordà réduire la fraction on peutta mettre
"–,
«C/–<!y<
sousla forme et en supprimant
au numérateuret au

M
7v KttNCtMM
(p7)W ·C0Q

dénominateur le facteurae, ce <jnine i'atterepas,on obtient


&
/-?
Soit encorela fraction on voit de suite qu'été peut
-;––9,
~'a–c) Aa-e'
secnre ainsi –~–-r-, ou bien ––,–-––– putsque
a~–e') «'a-t-ei'a–~
e*–c'=='a-c) (e–c). Supprimantle fMteura–c commun aux
deuxtermes,il vientpour)a fractionrcduite <.
Soit,pour dernierexemple,&réduirea ses moindrestermes
ta fraeiton(t~&'e'–ti–M'e*
,––.–– (lue
que
<t'&-(-c'c–a&e–a&'Remarquons
< e~'+<c–&a''e'==.a' ~–e"+A' 'c'–t')===
<c')-t'e')=='a'-&')'<)='a+&)(a-+<!)~-e;; r
2" a'&+a'c–a&e–o<=fn'a6-}-ac–&e–&')
==a[<!(~~c~–~(&-{-<:J==a',a–~~+.c;;
et quepar suitela fractiondonnéedevient
~+~(9–6) 6-}-e,~–~
a a–&;~-(-c;
oubieneneffaçant danstes deuxtermeslesfacteurscommuns a–~
et quiest visiblement
expression irréductible.
~-}.c,?..I. et
Hï. Calcul des /fac<tM<t.

8!. Lecalculdesfractionsa!gebriquesétantabsolumentsem-
blableà celuidesfractioMnumériques,nous nouscontenterons
d'enrappelericilesprincipalesrègles.
<*Pourajouterplusieursfractionsdonnées, /oM<lesréduire
au.mêmea~KMHMK~eMf (onmultipliea cetenet lesdeuxtermes
de chaquefractionpar le produit des dénominateurs de toutes
tesautres;,el prendreensuite<asommede ~MMMMMt<'ra<eKM,
en l'affectantdu dénominateurcoM)K«tt. ~emp/e
e e e s~ &cy Me o<t-&c/(-Me
~+3+~+~-<=––~––.
0'M.aÈBM.
2" Pourretrancherunefractiond'uneautre, «~M <Mavoir
ramenéesau M~Me dénominateur, on soustraitle numérateur
de la premièrede celuide la seconde,et on affectela
rencedu <<~)omtt«!<et<f commun.~emp~
o -t t
a-~ !oj~' (<{.& (o+~'–a–t,*
a–A o+& e'–t* a' a'–t*
!a+t+<!–<s~a-).<'i 4a6
e.r~––––?I~-
3"Onfaitleproduitdeplusieursfractions, enm~~M< leurs
numérateurset leurs dénominateurs séparément.~e~/e
a b c abc
a–&" o+& a'-t-A' fo–a-~t;!a'-t-t';
abc abc
(a'-t'){.'+~r'o<I~'
4" Pourfairela divisiondes fractions,on multipliela /ree-
<«)?<ftt~ea<<e par la /f<M<tO!t <H<;Mew renversée;ou bien
encore,si colaestpossible,ondivisenumérateurpar ttMm~o-
~M!'c<dénominateur par dénominateur.EzeM~~M
<t't .J<'l~[a'+t__ a<–t
o~–e~, (o'-&) (a'+~ o'–t"' P
0~ a b
e'–t e+t a–t

IV.Changement
qu'éprouveune fractionlorsqu'onretranche
unem~e quantitéde sesdeuxtermes.

82. Prenonsl'expression générale qui représenteune frac-


tion proprement dite, l'unitéou un nombrefractionnaire,sui-
vantque a<b, a== b, a>&, et retranchons de ses deuxtermes
le nombrek, de manièrequ'elledevienne-"–r en désignant
par x la diminutionqu'ellea éprouvée
par cette modification,
nousauronsx == –
-r–r d'où,en faisant!a soustraction,
48 fMSMPM
M–o& ao–M M–oA
ou mettant en
?~~
facteurdansie numérateur,z==
'j'
f(6–A)
Tantque&--a et &–Asont de mêmessignes,,eestpositifet
;;r
indique,commenous FavoQssuppose,t'axéesde sur '~–;
maissi t–e, A–A sontde signesdifférents,;t devenantnégatif,
doitêtre pris dans un sensopposé[n"28), et indiquealorsque

-~–remporte sur
Supposons en premierlieu a<: auquet cas&– a estpositif; ¡
suivantque sera <ou> A–Asera positifou négatif,d'oùil
suit ~'<MM /'rac~<)Kp!'opfe!neM< <M<ecfo« oud~ro« <t)tt<'oM<
~<e f<Mtf«!'aKc&ede SM<~e<te <<ft!te<
«tmom~p~ yfM~
ou plus jM«(~«eson ~omtH<t<eMf. Ainsi,
5 .5–15 –to to 5 5–3 a
– < –– ou –:r- ou -?-; et – > ––y ou
ta ta–15 –a o ta ta–o ()
Supposonsmaintenant<t>&, c'est-à-dire A–a négatif;z sera
positifounégatifselonque k sera > ou < &,ce qui permetde
conclure ~«'«Mmom~e/)'a<:<tOM<M<r< ero« ou~cfo« MM<Mt<
que fo)t~<MM~<!t< de<M~MM<M~tM WtMONt~fe ~<Mp<~ ou
plus grand que son ~enoMMO~Mr. E~tM~~
ta ta–3 a ta !:–15 –3 3
ous; et -,– > ou –– ou bten –.
–5 <
5–o a 5 -,–s-
5–15 –to !o

Si )o nombreA était égsi a b, on auraita;= ou


-,L–
~c= pour interpréterce résuttat, remarquonsqu'une
fractionestd'autantplusgrandequesondénominateurest pluspe-
tit retativetnent
a sonnumérateur.Lorsdoncque tenumérateur
d'unefractionétant Ont,son dénominateurest infinimentpetit
ouo, elledoitacquérirunevaleurinfinie.Ainsit'éga)ité.c==
––
foumitweseeoua!==–o9Su~antque<test<ou>t.Cequinous
D'AM&MB. 90
apprendque, lorsque A==:&. ~feMe entre la /)-ae~<Mt
donnéee<la /)-<!<<t0t( modifiéeest infinimentgrande (n" <3).
JI nous resteà examiner le casde<t=t pourlequell'expression
s = ~–e). "ent ~(6-M
devient0. oua;~o.
$=0. t/M
Une/fac<tM
b;b~~
~~) ~~G̀kl égaledâ
fraction<~e
<'W!t~Mechangedoncpas de w/ewf, soit <<ttom&re
que ~om re~am~e de ses deux termes; ce qui d'ailleursest
évident.
Enfin,si l'on a cc=6 et en mêmetempsA== l'égalité
x = à(b-a) fournitx = kxo ou bien x 0 2.
-oubien~ 0
La d~reMM < Mpn~e adoraMM~ <Mt< formeM~ennM~
(n"64) ce qui provientde ce que,danscettecirconstance,la
fractionmodifiéeest elle-mimesouscetteforme.
83. Le numéroprécédentoffrel'exempled'une dtMMMtoM
complète.Onappelleainsit'examende toutesles circonstances
remarquables dontuneformuleest susceptible, lorsquel'on fait
varierles dittérenteslettresdont elle est On pourra
composée.
s'exercer,en suivantla mêmeméthode, sur le changementque
subitune fraction,quandon augmented'unemême
quantitéson
numérateuret son dénominateur.

CHAPITRE
VI.
FORMATION
DES PUISSANCES.

I. G<~<!H<
La ~MMMMe <?d'UMquotité,comme noust'avonsdit
(n'9), estle produitdem facteurs
égauxà cettequantité.
On
indiquecetteopérationenrenfermant
la quantité
dansune pa-
renthèseà laquelleondonnepourexposant ledegrédela puis-
sance.Ainsi
(3<t'6)~3a'6x 3a'bX3<Mx3< x3o'&,
(<t'–3&c)~==jo'–36c)[&'–3te)(<t'3&c),
u a a a
'a l~
(~~x~. 6'
t4 MUNCtPM
En général,(a-}-A+c -(- <~ etc.)*,indique!a puissance m du
polynome a-}-c-~ -f-etc.
85.La multiplicationdonnele mo~M d~o~r ««'fM-
Mf<meM< touteslespuissances<<'wne MjffeMtoM quelconque. En
effet,par définition,lecarred'unequantitéestla produitdacette
quantitépar cité-même;le cube,le produitdu carrepar cette
quantité;la puissance,le produitdu cubepar cettequan-
tité, etc. En général,en multipliantune puissancequelconque
d'unequantitépar cettequantité,onformera la puissance suivante.
Si ta puissance&développer était négative,on la ramènerait
au développement d'unepuissance au moyendu principe
positive
du (a"66).
86. Notrebut, dans ce chapitre,sera d'indiquerquelques
procédéspoursimplifierlecalculdes puissances des nombreset
desquantitéslittérales,et en mêmetempsdefaireconnaîtreplu-
sieursrésultatsdontnousferonspar la suiteun fréquentusage.

dMMMR&rM.
II. Sur les ptttM<MCM

87.La règle des exposants,dans la aK~<~tM<«Mt, peut


~efcw /brmer unepuissancefMef~tM'ed'un <!OM~e, sans
passer par toutes les puissancesinférieures.Pourfixerles
idéesà cet égard,proposons-nous do formerla i2' puissance
d'unnombrequelconque.
On formera, )°te carréen multipliantce nombrepar lui-
tnême;S'ta 4* puissanceen muttiptiantle carré parte carré;
3° la 8' puissanceen multipliantla 4"puissanceparelle-même;
A"enfin,la <2*puissanceenfaisantle produitde la 8" par la 4*.
Eneffet,si l'on représentecenombreparA, ona
AXA-A', A'XA~A', A<xA~=A\ A"xA<-=A";
ainsi,pourdévelopper 3", onferales calculssuivants
3X3=9, 9X9==8., 8tX8t==656t, 656t x8t=53:
donc3"==53!~t.
Onauraitpu formerd'abordle cube,puis multiplierle cube
par lui-même,ce qui aurait produitla 6* puissance,et enfin
formerle carréde cettedernièrepourobtenirla <2', ce qui ré-
suttedece que A'yA~A", A~xA"==A".
n'ALOÈBM. ~6
__1_z. 'II.
ne tju) ~tcucucauiut~um)u)n;t~utpmourecommenton peut
abrégerta formationd'une puissancedonnéed'un nombre.Ce
procédés'apptiqueélément à touteespècede quantités.
88. ~a j~MMMMce m ~c tu o<t<o'"M<égale fMM'Mte
<fem ~~o~ <~fe'ct~royKemeHt <'«?<<?'~«t'pt'ec<etu ~~o~ M(
~a/e à )o"
En efïët,
'o'==!o etrcciproque<nentfu'=io'
!0'OU!OXtO=-tOO !0o-=t0*
t0' OU!OOX!0==)000 tOCO~tO~ 3
tO~OU)OOOX!0=:IOOOO )ût)00==t0~
etc. etc.
d'oùl'onpeut conclureen générâtque !o"==t suivide mzéros,
et réciproquement que i suividew zéroségaleto°*.
89. /~oMféleverune /f<!<!<<OK wtte ~MtMattce ~Me~oK~MC,
t</s«<~pcf ~Mdeuxtermes<!ee~e~«tMamce. Ainsi
/a\' $ na' 1 88 i 16807 ,6807
(~)
~j=~=-.7-' (2)5
(4) =4!=-
a~–~ ~–– /t \m im
Mnéra!ement en e<Tet
effet
~€~r) ~.i. ~) ==g,;
~r-~vA~A' /A\~A'~A_A'A
(A)' B
\B; A B A B" BI ~By
(A)1 FI- B" B B~' UI'
/AY A~A A<
( fi) At A A4\B/"?~B=~
en continuantainsi, on prouveraitévidemment que cette règle
A\*° A"
convient a toutes)espuissancesdonc -=
\B/ B"
90. <*Les pMMMttee~ ~MeeeMtCM <f'MK nombrep~w ~ex~
que ~'MMt~, crotMetK)'op~<!m~< e<c<M«)~eK< f~M<;
2"ee~Md'«Me/)'<tc<tM pfop)'em~<dite de'cfoM~<M< CMMK-
~<t~ee<<eM~K< oeM~fo.
<*Ondémontreen arithmétique que )e multiplicande est plus
petitque !e produit,ioasque!e muitipticateur est plusgrandque
t'unité.Donc,désignantpar A un nombreplus grandque t'unite,
ona A<AXA ou A', A'<A'XA ou A\ A''<A'xA ou A<;etc.
Doncles quantitésA,A*,A\ etc., croissentet convergentvers
t'ioani,en sorteque A*'==ec.
M HMNCtPM
2*Ondémontre également en arithmétique
quele multipli-
candeestplusgrandquele produitlorsquele multiplicateur
est
pluspetitquel'unité;ainsiAétant«, ona lesinégatitéasui-
vantesA>AXAouA',A'>A'XA ouA',A'>A'XAouA<, etc.
Les puissancesde la fractionproprementdite A, décroissent
doncet tendentpar conséquent vers zéro,de manièreque
A*<=so.

MI.Toutesles pMMMMCMd'unefractiontf~we<~<
sont~~M~tMM.

9<.Ainsiles puissances ;i, etc. de la fraction


irreducMMe sontréduites&teurplussimpleexpression. Cette
vérité,dontnousferonsbientôtusage,s'établitau moyendes
principessuivants.
92.J~Of~tt'MM estégaledMMe
/f<ÎC<MMt autrefractiont~-
ductible,lesdeux~rmM premièresontdesMM~t~M
~'e<Mdes<<MMt ~mM dela M«Mtde. Soiten ==
e~ïet T' T
étantunefraction
réduiteà sesmoindres termes,appelons D le
plusgrandcommundiviseur entreAet B et remarquons qu'en
divisantparDlesdeuxtermes dela elleserarendue
fraction
et
irréductible la onadonc
deviendraenvertude supposition
t Tt
==a,=. es b, et enmultipliant
lesdeuxmembres de ceséga-
litésparD, ilvientA==a D,B = bD. C. Q.P. D.
93.yo«<ttom~re premierquidt<tM unproduitde<fe«< fac-
<eM~<M<!tM exactement l'unoul'autrede cesfacteurs.Soitce
nombre premier quidivise
pt\~tt AxB,etsoitQlequotient
le produit
demanière que–– == Q.Sip nedivisepasA,je disqu'ildi-
P
viseB.Eneffet,divisons lesdeuxmembres det'égatite
précédente
parB,onobtientp es B Or p étantunefractionirréductible,
1
1 D'AM&BM. M
Qet Bsontdeamu!tip!esexactsde Aet de p fn"M) doncB est
divisiMeparp.
94. yow<nombrepremierqui ~«)t'« Mac/eme~we pw«-
MMee~«e~oK~Me <f'«KsoMAr<,<<«'Me sMMteMc/em<K~
~rent~repstManee.Si le nombrepremierp diviseexactement
A* il diviseaussiA; en effet,A"'==AXA" donc(n"93),~di-
viseA,ou A' admettons qa'i!diviseA' A"==AX A'
Donc divise aussiA' Ondémontrerade mêmequep divise
MactementA' A' etc. Il est clair qu'encontinuant,on
arriveraessentiettement&prouverquep diviseA.
96. yowfM<M~tMaMM d'une /ae<t0tt <M<;<t6~ <M<
tfr~M<!<<MM. Si )a est de )a
fraction= irreductibte,;:=jouit
même propriété. Car,s'il en était autrement:soit p un diviseur
premiercommuna A** et a B", diviseraitaussiAet B 'n" 94)¡
la seraitdoncpas irréductible,
ce qui est contrela
fraction pne
la supposition.

ÏV.Sttf <M~MMOMeM
<<MMMMMWM~.
96.Pour ~ofatefMMe~MwaiMe~entttM~e <wt monome,
<</a<t<~M<f son eo~<H< ce«e ~MtMatteeet mM~~r
<etM<MMpoMtt<< par M!t<< E.test~<M
(3<t~'e;~3V-==a43e'°~,
a'c".
(~ e~<r==~e"A'c'
Soiteneuet!omonômeC<~&danslequelC indiqueun coefBcient
RNmenquequetconqae; on a
(C<)'==C<XCa~=C'<(CaP~)'=C'a"'&txC<t'=C<
1 (Ca''&)<- C'X C~C<a< etc.
en continuantainsi, on trouveraitvisiMement que cetteM con-
vienta toutes!espuissances.Doncengénérât(Ca')"'=C'°<t'
97. ?*<Mt<MpMMMtMM ya~M <<«Me y<«MK~p<Mt<H)e ou
<t~<!<toe<o!t<post(MM.Cequipeuts'écrireainsi, (+A)*'°==A""
(enremarquant que aMpeutreprésenter tous les nombrespairs,
"t puisque en faisantsuccessivement m=o, m==t, ot=*a,
:,) m==3, etc., am deviento, s, 6, etc.); en enet fn*
96),
,1
*i
48 msapBa
(~A)""=.[(iA)'r. or+A~+A==A'et -Ax-A~.A', donc
(±A/-A' et (+A)"'==(A\=A" C. Q. F. D.
~etMp/M (–5:<==6~, (-M0~==64<&
98. Toutesles puissancesimpaires d'M~equantité ont le
signeda <?<«e ~«att<<<<ou atgebriquement (+A)" iA"°+'.
(L'expresstonaMt-t-tdevenantt, 5, 7, etc. lorsque('onfait
M==o,Mt-==t, M=='?, m==3, etc., peut servir &représenter
tous les nombresimpairs).En effet(+A)"j:A)""xiA;
mais (n"97) (iA)"" ==A" doncti A)""+' À'" x ±A, oo
(+A,iA""+'. C. Q. F. D.
Ex: (-5)'-=-ta5, (-3<t'––943<& <
99. ~epttMMttce ni d'wttproduitégale<<produit dMpMM-
sancesm de <<KM les /<!e<eMM.En euet, soientA,B, C, D. etc.,
plusieursexpressionsquelconques,monomesou polynômes,le
produitA~BXCx etc. pouvantêtre considérécommeun mo-
nome,onaura
(AXB:<Cxetc.]'"==A'"xB''XC'°~D"X.etc.C.(?.F.jP.

Y.fo)~M!~OM
du Caff~des pO~ttOMM.

<00.Formonsd'abordle carré de a+&.


0+6b
a+&
<+<!&
<t&+~
On trouve (a-}-t)'==e'+a<t~-+&
On pourraitformerde la mêmemanièrete carré du Mnonto
a–&; maison peutte déduirede ta formuleprécédenteen sub- ;j
stituant – à dans lesdeuxmembres,ce qui donne
(a-&)'+za(–&)+(-&)'ou («-&)'==<{-
Onpeutréunirles deuxformulesenuneseula~+6;'==<t~a6+< f'
en convenantdo prendreen mémotempsles signessupérieurs
on inférieurs.Ona coutumede t'énoncerainsi le carré d'Mtt
&MMMM se eo~OMde trois parties,<" Mrr~ du < <<me;
2* doubleproduis du premier par le MepH~ 3* carrd
du saond.
C'ALOÈBM. ~Q
!0t. Pour formerle carrédu trinomee-e, UsuMtde
changerb en <)-e dansla formule'<)-&)'==a'-{-9aA4-&ce
quiproduit
(a ~-t-c/=a'+as~-i-c)i- ~<o''+a<t~-aoe+~a&e-t-c'.
t02. Changeonsencorec en c+d dansla formuleprécédente,
afind'obtenirlecarredu quadrinoneo-}-c+~, il vient
~-H'-}-c+ d.==.o'-j9<!&-)-a<t
e~ +f+a<.(c+~-t-(e-}-<<)'
a'+za~aoc+aa~+~j-atc-f-a~ e'-)-a~+~.
En changeantde nouveaud en ~+ on obtiendraitde la
mêmemanièrete carréde a~te-j-d- e.etainside suite
<03.Lestermesdesrésultatsprécédents
peuventserangerainsi
(a+&)'=e~+M<
(a-)-&-t-c)'=:a'-)-)-e~-aa&9ac-{-9~<
fa+A-rcf d;<+~+c'+a'~9a&+9<!<'+Md+a&c+aM-~aea
etc.
D'oùl'on peut conclureparanalogiequele ee~~ a'«t)polynome
~Me/coM~Me se compose <"(~ MtMM~ des carrésde cAa~
tfesM<efMM;2° dela sommedes proa«t« que <'ottobtient
CMMM~<aH< ffox~e de fAa~tteterme par cAacttttdes
eM<rM.
Cetteloi remarquaMe peutservira eteverun potynomo quel-
conque au carre, sansfaire)a multiplication.Voicidesexemples
(5e+a&)'==(5a)'-H~)' a!.5a')=a5a'+Ms&.
(3<a~'=(3<.Y+(-9&'<ta(3~,(-x~~=9<c'-tM'6'<
(~-2& ~)'=(<tY+;–i&/+3~a'a') f-a&)+a(a')(+~
+a (–~) (-J-3.~<t<-)-9-~ A+6o'. -1 a&.
<0t. Nous terminerons cet articteenobservant quela formulo
du (n°<00), combinée avecce)!edu (n"46),sertà euecHter un
grandnombredo décompositions très usitées.On en voit un
exempte bienremarquaMo dansl'expression ~'t*–)-<–c')\
Hestd'abordvisiblequ'ettoest t~ diffo-cnee de deuxcarreset
qu'onconséquence,
~&c')'=(M& ~-6'c') (M&-&<t~ e~.
4
M MMC!PM
Or, a<!&-t-~+a'–e'==(a-t- <t=(<}-c) fa+t–e),
Et aa<'–&<+<==c'–(«–=,(c~<!–t)(<;–e-t.t).
Doncenfin
4a'A'-(&'+e'-c')'=(a-{-& ~(t+&e)(c+e-&).'e-<!+t).

VI.Formationdu cubedespolynomes.

<OS.Pourformerle cubedu binomeo-~t, il faut multiplier


lecarrédece binome,<t'-(-aa<'i& par <t-t-
a'at-pt*
a+&
<t'+~(t*6+<t6'
-j-a'6+aa~
On trouve (a-)-==~+~+~
Changeantb en b, ona
(ft–&/===a'+3«*(–&)+3e (-&)'-{-(–~)~
ou (<:–t)'=~–3a'&+3<t&'–~
Cesdeuxformutespeuventse réunirenunesoute,
(<U:~c'+3o'A+~i~,
résultatquel'on peuténoncerdela manièresuivante
Le cube<<'«?~Momecontient quatreparties, 40le cubedu
premier«!e; 2° tripleproduit du carré du premierpar
le second;3" tripleproduit (~M premierterme par le carré
du second;4" cubedu secondterme.Voicides exemples
'1
(aa'+3&r-(MT+3~a')'f3~+3(9<t')(3~'+(3&
==8o"+36a~+54o'&'+a~
(5~-&c~- (5~+3~V(-6c)+3(5~) (-+(-
= ta5a"– y5a"{- t5eW –&V.
<06.Pourobtenirle cubedu trinomea + &+ c, il suffitde
changerb en6+cdanstaformute~+&)~=~-)-3a'&-}-3o&
d'ourésulte
(<!+&+e)'=a'+3e't-c)-)-3a(&-Lc)'-i-(A+e~
=o'~e't+3~c+3<!&()a&e+3ac'-(-~+3&'e+3&c'-}-c\
i

n'At.G<~M. 5<
En changeantdans ce dernierrésultate en e-}-<<,
on formerait
lecubedu quadrinomea-e- et ainside suite.

VII. Surles puissancesde degrésupérieurau troisième.

tOT.Par desprocédésabsolumentsemblablesà ceuxquenous


venonsd'employer,on formeraittisihtomentles puissancesA",
6', etc.des polynomes,puissancesqui se compliqueraientdeplus
en plus, et dontla loi gcnérateest trop élevéepour être ex-
poséeici.
Noustermineronsce chapitrepar tes deux propositions sui-
vantes
408.La puissancem <<'«?polynomehomogènedu
degré n
M<aussi homogènee<du degré nm. En etïet, la puissancem
d'unpolynome est le produitdem facteurségauxà ce polynome.
Donc,d'après le n" 48), ce produitest homogène et d'undegré
égalà n répètemfois ou Km.C. 0. F. D.
Si le polynomeestdu degré,le produitnm se réduita M.
Lecarré,te cube,etc.du binomea+& sontenectivement du 2',
3",etc. degré.
<09.Lestermesejc<f~Mde la pMMMKt'e m d'un polynome
o~OKM~, sont égauxaux puissancesin de son premiere< de
son~em~r termes.Cequi résulteimmédiatement duprincipedu
(n'*63)',dans lequelon supposeque tous,lesfacteurssontégaux.

CHAPITRE
YH.

EXTRACTtON DE t.A )tA(:tX)! CARRÉE 0)!6 NOMMES.

«O. Dansce chapitre et le suivant,nous traiteronsde l'ex-


tractiondes racinescarréeset cubiquesdes nombres,opérations
utilesen utgcbreet indispensables dota géo-
pourl'intelligence
métrie.ït existe,pourlesracinesde degrésupérieurau troisième.
desrèglesnnaloguesil cellesque nousallonsexposer;maisettes
conduisent it des calculstellementlongsqu'ellessontpour ainsi
? MtKNPM
dire impraticables.
Nousnousdispenserons doncd'en parler ici,
avecd'autantplus de raison,que pur la suitenousferonscon-
naîtreun procédégénérâtpourextraireune racinequelconque
d'unnombredonne.

I. Principesfondamentaux.

m.Za racwe carrés d'unnombreest un autrenombrequi,


élevéau carré,reproduitle premier.Ainsi

~=8, parceque8~64,
(~=~;
en gênera),quelque soitle nombreP, on a en vertude la défi-
nition(t/P;' = P.
«2. ~PNsctpB.Zecarré d'unnombrecompOM' de d~aMM
et d'unités contientles trois parties suivantes <" carré
des dizaines;2" le doubledesdMawMMM~~e'per~MMM~
3°le carré desunités. Cestrois parttMexprimentrespective-
mentdes centaines,des dizaineset des unités. En eSet,dési-
gnonspar a et & les dizaineset les unitésd'un nombreP, en
sorteque P=a.to-}-&, carnnt les deux membresde cette
égalité,nousaurons (n'~00;P~a\too-)-Mt.to-}-&' ou
p*==a' centaines aa6 dixainesj- &'unités. C. Q. F. D.
& t34'===!(t3o-)-i{!'==i6goo-~to~o-t-)6= tyc)56,
valeurque l'ontrouveeffectivement en élevant)3~ au carre.
«3. 2' PMNOPE. /.a racine eerreea'«tKtomtfcentier, par-
tagé en tranchesde ac)Me&eN de droiteà gauche(ta<"
trancheà gauchepeut n'avoirqu'unseulchiffre;,coM<<eK<aM«!~
de c~~re~ que ce nombrea ~e tranches.Ainsit~B! a un
chitfre,t~'9.83en a deux,t~'ta.ot) ena trois,etc.Remarquons
encffetquelescarrésde t, 10,too, étant t, too, oo.oo, etc.
<" les nombresd'une tranchequi tombententre t et <.00, ont
pourracinedesnombrescomprisentre t et <o.c'est-à-dired'un
seulchiffre;2" les nombresde d~uxfranchesqui tombententre
t.oo et t.oo.ooont pour racinesdes nombres comprisentre10
et 100oudodeuxchiffres,etc.
O'AtGÈME. 83
Généralement, soit P un nomttrecomposéde Mtranches,t~" P
ne peut avoirplus ni moinsde Mchiffres.<"Sit~tTreofermait
plusde n cttifïres,cetteracinevaudraitau moinsl'unitésuiviede
? zérosou ton (n*88 On aurait donc F==ou to"et en
élevantau carré,P==ou> to' ce (juiest contrela supposition,
puisqueto"*étantl'unitésuivieden tranchesdedeuxzérosest
un nombrecomposéde n 4-1tranches. 2" Supposons que P
contiennemoinsde n chiffres,auquelcascette racineest plus
petiteque le moindrenombrede Mchiffresou to°" on aura
t~P<: to" et en carrantP< to* ce qui est également
contrela supposition,puisque <o' étantt'unitë suiviede .<"
ft –-1tranches de deuxxéros.est te plus petit nombrecomposé
`
de <ttranchesti!suit de là quet~'P doitnécessairement rënfer- i
mern chiffres.C. Q. D.

Il. Extraction de la 9'acinecarréedes~om~Mentiers.

«4. La racine carrée d'un nombred'une tranche,ne conte-


nantqu'unseulchiffre (nO«3;, s'extraitsans difficultélorsque
l'on connaîtles carrés t, 4. 9. ~S, ;!6, ~9, 8t, des
neufchinrei<<,a, 3, 5, 6, 7, 8, 9, et que l'on sait revenir
des premiersnombresaux derniers.Soiten ef!eta extrairela
racinede 68. Cenombretombantentre les carrés6~ et 8<, sa
racineest compriseentret~6~ et (/8i ou8 et 9. Donct~68==!8
à moinsd'uneunitéprès.Le restede l'opération est68–6~ou4.
US. Proposons-nous actuellementd'extrairela racinecarrée
d'unnombrededeuxtranches,de68. 3g par exemple.Cettera-
cinerenfermantdeuxchiffres'n"H3), se composededizaineset
d'unités,et le nombre68.() qui enest lecarrécontient(n"<48),
f le carréde ses dizaines;2" le doubledesesdizainesmultiptié
parses unités; 30le carréde sesunités.Or, le carrédesdizaines
exprimantdescentainesne peutsetrouverque danslescentaines
68 du nombre68. 39, et par conséquent si l'onextraitla racine
de cette tranche,commeon l'a faitdansle numéroprécédent,
le résultat8 serale chiffredosdizainesde la racinecherchée;le
M PRINCIPES
chinre8 obtenuainsi, est essentieHement exact.En effet,68.3g
tombantentre (~. oo et 8<.oo, ~6873~'tomboentro~(~o
ot t~ 81.oo ou 80 et f)o,doncle chiffredesdizainesde
t~68.3g
ne peut ctre que 8.
Si dela premièretranche68 onretranche6~,carredesdizaines
obtenues,et si à côtédu reste 4 on écritla secondetranche3g,
le nombre~3<)contientlesdeuxdernièrespartiesdu carrédela
racine; la premièrede ces partiesétant le doubledes dizaines
muttiptiépar les unités,exprimedesdizaineset ne peutse trou-
verdansle chitTregqui vautdes unités.Elleest doncégaleà 43
moinsles dizainesprovenantdu carrédosunités,dizainesdont
le nombreest toujourspluspetitque 9, puisquele carréde est
9
8t. Donc,si l'on divise43 par le doubledesdizaines8, c'est-à.
dire par 16, le quotienta sera le chiffredes unitésde la racine,
qui serapar conséquent 89.
Pour obtenir le restede l'extraction,il faut retrancherde
68. 3<))e carréde 8a, ou, pourabréger,retrancherde
~3qles
deux dernièresparties du carré de la racine, que l'on forme
évidemmenten multipliantt6~ doubleproduitdesdizainesaug"
mentédes unités, par a, chiffredes unités,ce qui donne3~4¡
ce resteest donc43<)–3ajjou n5.
On peutdans)a pratiquedisposerlescalculscommeci-dessous

68.39 8a
–––
tb a 1
-9
5
«6. Soitencoreà extrairela racinecarréedu nombrede trois
tranchesR8.3t).ag.Cetteracineayanttroischiffres(n"<3), con-
tientdesdizaineset dosunités,et son carré68.3g.agsecompose
de trois parties(n° dontla première,le carrédesdizaines
exprimantdes centainesne peut se trouverque dansles deux
premièrestranches68.3g; extrayantdoncla racinede 68.39,
ce que l'on sait faire, le résultat8a (nO~6) représente
lesdi-
zaines cherchées;actuellement joignantà n5 restedecetteex-
traction,la troisièmetrancheag, le nombret t5agestla somme
C'ALCÈBM. 66
desdeux dernièrespartiesdu carré de la racine;or, le double
desdizainesmuttiptiépar les unitésne peutse trouverquedans
lesdizainesnSa de ce nombre,et par conséquentsi l'ondivise
t t5a par a fois8a ou 164,te quotientexprime les unités.La
racinecarréede (?.99 est donc8ay. Pourobtenirle reste,il
fautsoustrairede t<5a<)les deuxdernièrespartiesdu carréde
la racine,qui résultentévidemmeat dela multiplication
de t6~
par 7; en effectuant,on trouvepourproduitt <5at)et pourreste
o; l'extractionest doncexacte.Voicile tableaudescalculs

(!8.3Q.!<Q– 8M
4~
t 6a
t < 5~9
9
S4?
uoo

<n. En générât,/or~'ott~ e.c<MtM la racine carrés


<«M<tOtM&r< den !f<tMC~M,est/<!c~ede trouter celle<<)<?
nombrede n -)-1 tranches.Prouvonsen premierlieu qu'enex-
trayantla racinedes m premièrestranchesa.gauche,onaurales
dizainesdelaracinecherchée.Enelfet,soitP un nombrecomposé
deM-}-ttrancheset a' le plus grandcarrécontenudansles n
premièrestranches,en sortequeP soitcomprisentrea' centaines
et (a-(-t)' centaines,ou ce qui revientau mémo,que l'onait
P>a*. ïooetP<(e+i; !oo; extrayantlesracinesdes deux
membresde chacunede ces inégalités,il vient\~P>a. toct
~P< (a-t-t). to le nombreV P ayantau moinsa dizaines,et
ae pouvanten avoir-e+t, en a doncexactement a.
Il estvisiblemaintenantque le restedel'extractiondes n pre-
mièrestranches,joint à la M-t' lesdeuxdernières
représente
partiesdu carréde la racine,et qu'enséparantun chiuresur
la droitede ce nombre, la partieà gaucheexprimele double
produitdes dizainespar les unités.Donc,si l'on divisecette
partiea gauchepar le doubledesdizainestrouvées,ondoitavoir
pourquotientles unités.
Enfin, pour trouverle reste do l'opération,on multipliete
doubledes dizainesjoint aux unités,par les unités,et l'on re
S6 PMKCtfK
tranchele produitdu restedes ? premièrestranchessuividela
M+t~.
Desnumérosprécédents résultela règlesuivante
H8. Pourextraireluracinecarréed'unnombreiamoinsd'une
unité près,on partage.ce nombreen <rancAe~ de deux cAt~M
de droite à gauche, et l'on extrait la racine du plus grand
carré con/eHM dans la première /raMe~a gauche. C'estle
premierchiffrede la !'<!C<ne eA~c/tee;
On MM<)'(«'< ce plus grand carré de la première~(M)cAe,
e< f<i~ ~xfM<eOMota<'Me/o seconde0'aKcAe, tMr droite
de laquelleon sépare«~ par «Kpoint on divisela
partie gauc/te de ce chiffrepar le doubledu premierc/n~re
o&<eMM;quotientestle secondeA~e de la racine.
Onécrit ce secondcA/~re suite du diviseur,on tnulti-
plie le nombreainsi formé par ce secondchiffre,et on re-
tranchele produit, ~Hrestede la première<MMcAe suivi de
la seconde.A c<i<edit reste on abaisse la troisièmetranche
donton séparele dernierchiffred droite,e<fo!t ~Mtseee qui
est d gauchepar le doubledesdeux pre~te~ c/(~re~ ~e
faeMe, afina'ett o&<e!nr troisième.
En général, lorsquel'on a ot<eMt?? certain nombre de
cAt~-e<à la ractMe,on obtient le suivant en ~'o<aM<aw
reste des tranchessur lesquelleson a déjà opéré,la tranche
Mt~a~e, et en dwMHKce tMm&fe,a&!<roc<nw faite de son
dernier eA~e à droite,paf dott~/edela partie coK~Me de
la racine; dans le cas oAle dividendeest plus petit que le
a'WMM)',on me< <<re'ro à la racine ott abaissela tranche
suivante,e<l'on opère denouveaucommeon t<en<de ledire.
On continueo~t ~x~M'ace ~<el'on ait abaissésucces-
SM)etae!K toutes les (fattc~Mdu ttom&reproposé.Lorsquele
dernier re~e est nul, on dt< que ce nombreest un carré
jttar/a~.
E~~t, pour faire la preuvede cetteopération,on prendla
<o<tHKe dMcarré de la racineet dMreste, et s'il tt'~? pM eu
d'erreur, on doit retrouverle MOM~re donné.
O'ALG&BXE. 87

ïtï. Remarquessur la règleprécédente.

«9. Dansune opérationpartielle ~Me~coM~we, OKne peut


mettreplus de f) à la racine carrée<<'MM nombre.Carsi t'en
pouvaitseulemcnt y mettrem, ces dixunitésen formeraient une
de l'ordreimmédiatement supérieur,ce quisupposeraitque les
unitésde cetordreontété malcalculées.
<20.Oureconnutévidemment, qu'unchilfremis~<t racine r
carréed'unnombreest tropfort, lorsquele carré des e/t~e~
trouvésd la racine estplus grandquel'ensembledestranches
sur lesquelleson a ~'d opéré.
<2). On reconnaîtqu'un chiffremis ~a racine M< trop
/s<~e,à ~tK~ee~oM du reste, qui doit toujoursdireplus petit
quele dottt/edes chiffreso&<eK«s à la racine plus un. Dési-
gnonspar P la réuniondestranchesabaissées,par a la racine
si R est ==-
trouvéeet par R le restede l'extraction; ou> z a -}-1, °
je dis que la racinea est au moinstrop faibled'une unité.En
effet,la relationI' ==<)- R qui existetoujoursentreles trois
quantitésP, a, R peut se changer,à causede l'hypothèse,en
celle-ciPc=ou>a'H<! "j-t; extrayant!a racinecarrée des
deux membres,en observantque (t'M-t-1 =='a-t-1)\ il vient
t/fL-OU >?-{- C.<?.f.

!V.~(r<!«<o<t</ela racinecarrie par a~rojft'maftOM.

123. H n'existepas de règlesgénérâtespour reconnaîtreà


priori si unnombreestuncarreparfait.Cependant, danscertains
cas, on peutprévoirqu'un nombren'estpas un carré.Afind'en
donnerun exemple,remarquons que tousles nombresétant ter-
minéspar un certainnombredezérosou par l'un deschiffrest,
a, 3, 5, 6j y, 8, g, leurscarrésne peuventêtreterminésque
par un nombrepair de zérosou par l'undeschiffres 4' 9'
5, 6, 9, 4, t, d'oùl'onesten droitdeconclureque,foM< ttomAre
terminépar111&nombreimpair dt~'ros, ot~ara, 3, 7 8,
Mepeut «fe wt carré parfait.
58 PRINCIPES
<23.La raei-necarrée d'un nombreentier ~wtn'est pas un
catT~ar/o<~ ttepeM< ~re un nombre/Mtc<t'<Mt!etre.
Eneffet,
supposons,si celaest possible,quele nombreentierP ait pour
racinele nombrefractionnaire
irréduetibte l'égalité
t~Tca
o*
en élevant
l es deuxmembresau carré
produit P ===?;,cequi est
absurde,puisquei étantunefractionirréductible, t'estaussi
(n"95), et qu'un nombreentierne sauraitêtre égal à une ex-
pressionfractionnaire.
<24.Delà résulteunenouvelledivision des nombresen com-
~M~a~M ou rationnelset en incommensurables ou irra-
<tOKMe<s.
Ondit qu'un nombreest commensurable ou rationnel, lors-
qu'ila une communemesureouraison avecl'unité (on entend
parcoMtMMte mesureentredeuxnombres, un troisièmenombre
quiles diviseexactement tous deux) telssonttousles nombres
3 at
entierset fractionnaires;ainsi t5, – sont des nombres
7
commensurables ayantrespectivementpour commune mesureavec
l'unité
7 Il
Lesnombres MteoHMMe!«wa~M ouirrationnelssontceuxqui,
n'ayantpas de communemesureavecl'unité,ne peuvents'ex-
primerexactementen chiffres,tellessont/T, ~'3, ~75, etc.,
et engénéraltouteslesracinesdesnombresqui ne sont pas des
carrésparfaits.Onpeutnéanmoins obtenircessortesde nombres
avectoutel'approximation désiraMe,commeon !overradansles
numérossuivants.
<28.Pour approcherde la racinecarréed'un nombreà

près,on tHwM~M conombrepardecarré du <~MOM<M<e«)'


n,
on extrait la faeMMdu pro~t<<a mo~d'une unité ~f~, e<
on la divisepar n. Ainsipour approcher
det~Tàmoins de
O'AMÈBXE. C9

près,on multipliea par lecarré de t3 ou t(!<),on extraitla ra-


cinedu produit338à moinsd'une unitéprès, et l'on divisele
résultat)8 par <3,ce quidonne pourlu racinecherchée.
Pourdémontrercetterègle,soit P le nombredonné,a la ra-
cinecarréeden'P à moinsd'une unité,e ja fractionincommen-
surablequ'il faudraitajouterit a pourcomplétercetteracine,en
sortequet~M'P==a+e, divisantlesdeuxmembresdecetteégalité
par n en remarquantque~K*P==~P, puisqueMt~F)'P;
it vient l'erreurest
Pc=' tt + ?en prenant? pour )~P,
donc quantitépluspetiteque puisquec< t. C. Q. F. D.

126.Pourapprocherde la racinecarréed'un nombreentier


par !e moyendes décimâtes,on écrit <!la suite autant de
tranchesde dex~~ros que ~OM<:CM< obtenirde cAt~fMdéci-
MaM.)'d la fae~e, CMextraità uneunité près la fac~e de ce
nouveaunombre,et o~ sépare sur la droite du f<~«/<a~
nombre de décimaleseoKoetttt.Ainsi, pour déterminerles
troispremièresdécimalesde la racinecarréede ay, on ajouteà
cenombretrois tranchesde deuxzéros,on cherchela racinede
27.oo.oo.ooà uneunitéprès,et sur la droitedu résultat6196
on séparetrois figuresdécimales,ce qui fournit5,1g6pour la
racinedemandée.
Pournousrendreraisonde ce procédé,remarquons quetrou-
ver ndécimalesa la racinecarréed'unnombreentierP, c'est
approcherdecettemoins à mOins
cetteracineà moinsde ––~––?–,
tsum de tt zérosto" i
ou
or, pour celail fautmultiplierP par te carréde to" ou to", ex-
trairela racinedu produitPto'° à uneunité près, et la diviser
par to° (n*<28);ouen d'autrestermes,il fautécrire tranches
dedeuxzérosà la suitedu nombreP, extraire,à uneunitéprès,
la racinedu nombreainsiforméet séparer? chiffresdécimaux
sur la droitedu résultat.C. 0. F. D.
60 PMNCtMS

V. ~.c<ra<!<tOM ~oracine Mn'<~ ~M /rae~<Mt~.

<27. M< égale a /a racine


racine Mf~e d'«?te /r<!C<tOM
carrés <~ MMMe'reKttf <<<me'epar ee~e d<t <{<ttomttto<eMr;ou

== ce qui résulteévidemment de ce
algébriquement

que
~)"(~7'"T'
<38. Pour extraire !a racine carréed'une fraction, it faut dis-
tinguer trois cas <° /eï ffeM.ctermes (fe cette /')'ac<<OMMM! des
carrés ~ar/ot~; 2°/e ~'ttOMt'Ka~M~MK~ est MScaffe'~<!r/at<;
3" ~oMMs~M!' M'M<pas «? carré par/a<<.
DansJepremier cas, o~ <.<'<MK racine carrés chacun
des ~M.e <erMM de ~<t~'a<<t<!Mao~ E:Mm~e

.~36'36~
'at 6
taT
Dans !e second,CM e<M~ /a fee~e carrée <!MKMm~'a~My

dont <)? o~ro~e à moins de par ce~e<<«~'RoM~a~etO'

qui M<Mae<e.L'erreur eoMnttM M( e/OM moindre que <'«w<~


dtwee par n /()< /<t MetMe ea<T~ NM ~ttomMM~w)' <<e/«

fraction pM~o~. Ainsi, pour obtenir !a racine carrée de


-r-,

on cherche!a racinede st à et on dinso te


100 près par exemple,

rësuttat 4,58 par 7, ce qui donne ou pour ia racine


7 yoo
–– ou –.
cherchée l'erreur commiseest moindre que
tooXy 700
Pour démontrer cette règte, soit proposé d'extraire !a racine

carrée de )a fraction dont )c dénominateur &' est un carré


6 ,r

parfait. Soit !a racine cM-réede a a près, et e ce qu'il fau-


0'At.OÈBM. C<
utut~~wunitMt
~uu) '.u)uptmcrt;mmtitctne,uemamereque
1 /-ii- r+e r J~ e
e« nousauronst/" ~== L~ === JL
M &' & & t &'

en pour l'erreurest quantitéplus


prenant donc

petiteque–,
n puisque<< n
Enfin,dans )e troisièmecas, on rend le dénominateurMM
carréparfait, en multipliantles deux termespar le dénomi-
nateurOM par tout aM~etjOM&re remplissantle M~e but, et
l'on opèreet~x~ecommenousvenonsde le dire. Ainsi,

< t/~
T-~
'V-T--

$x.
jtj.. .ai – = ~~7 –– -=-~M.
.t– à!t moins
–.== motnsde -–1
7 49 7 700 yoo
<29.Pour extrairela racinecarréed'une fractiondécimale,
on écrità la suite le nombrede zéros convenablepour
oM'e~e
renferme d~M; fois autant de décimalesque l'on veut en o&-
tenirà la racine, on supprimela virgule, et l'on cherched
moins d'une unité près la racine carrée du MOM~fe entier
!<<<aM<;enfin, OKséparesur la droite d<trésultatle nom-
bre de eA~'Mde'etmaM~ dont on est convenu.E.f.Pourdéter-
miner/'5,~y avecquatrefiguresdécimâtesou à 0,000: près,
onajouteà ce nombrecinqzéros,on supprimela virgule,onex-
traith racinede S~tyoooooa uneunité près,et sur ladroitedu
résultata3~ on séparequatredécimales,ce qui donnea,3a~.
Représentons par F la fractiondécimaledonnée,et pur n le
nombrede chiuresdécimauxque l'onveut obtenirà la racine.
Si par l'additiond'un certainnombrede zérosnousfaisonsen
sorteque F contienne aMchiffresdécimaux,et si nousnommons
P le nombreentierrésnttant(te)a suppression (lela virgule,nous
p i~]j~
auronsF== d'où r F ==– ce quiprouvequ'enextrayant
10 la
62 CMNCttM
la racinedoP à une unitéprès,et en séparant? déciméessur
sa droite,onaura/'F & près.
10
<30. Pourobtenirla racinecarréed'une fractionordinaire
enfractiondécimale,<7<x~<dela réduireeMfraction décimale,
et de pousserl'approximation
jusqu'àce que l'onait /ro<«'~le
doubledu nombredeschiffresdécimauxque l'on oeM< avoird
la )'<MMte.Onopère<M!tt<t commeon ~'adit dans le~wm~o

précédent.Soitpourexempleà déterminer t~ –. à -L près.


y 100
La fraction 7 évaluée en décimales
est o~M, expressiondont
la racinecarréeest o,(M.

VI.Extractionde <sracine can'~ des tto~tfM coMp~M.

<3!. Pourextrairela racinecarréed'un nombrecomplexe a


moinsd'uneunitédonnée,t~/aM< réduirece nombreen «N~
carréesde l'ordre donton tout a~focAef, en extraire la ra-
cine carrie a une unité pr~, puis exprimerde nouveau, en
nombrecomplexe,la racinetrouvée.Soit,pourfixerles idées,
à extrairela racinecarréede 4 toisescarréestg piedscarrés8t
poucescarrés,a moinsd'uneligne près.On réduirace nombre
en lignescarrées,en observantqueleségalitést toiso==6
pieds,
t pied==12pouces,pouce = ta lignes,ëtevéesau carré pro-
duisenttoise carrée~"36 piedscarrés, t pied carré==t~
poucescarrés,i poucecarres lignescarrées;et on ob-
tiendraainsi339t63alignescarrées,nombredont la racine,à
uneligne près,est !8~t lignesou 2 toises9 pouces5 lignes.
O'AM&BM. 63

YH!.
CHAPITRE j
EXTRACTIONCE LA KAONE CUBIQUE t~HS NOMBXES.

)32. La racine cubiqued'un MOtn&re


est«Mautre nombre
~«t, élevéd la troisièmepuissance ou ewte, reproduit le
premier. Ainsi

t~ay 3, t~ ù raisonde ce que


tau – 5
J
N\' ~4
'=' -L5 ==–L.ta5

ï. Principes/<Mt~<MM«t<<KM'.
433. <" PaMCtpE. Le cubed'un nombrecomposede dizaines
etd'unitéscontient <"~6cubedes d'Mat<tM; 2" triple carré
desdizainesmultipliépar lesunités; 3" triple des dizaines
multipliépar <ecarré des unités; 4° cubef<MMM~M. Ces
}<M()'c parties e;tpnMem< re~)M<~<MMK des mille, des cett-
Eaines,des(fMOtHM et des «xt~. Représentons par a et &les
dizaineset lesunitésd'un nombreP et étevonsau cubetesdoux
membres de l'égalitéP = a. t o -)-1, nousaurons(n"<05)
P' tooo -3a*&oo-(-3<tt'.to-)-~
ouP~==a~ N)tMe-r-3e*& ce~att~-t- <ft~tnM-r-&' unités.
C. p. F. D. Exemple
5y' = (5o-{-y)~==t a5ooo-)- 5a5on-)- y35o -)- 3~3===185igS.
<34. 2*PttiNCtpE. La ya~KecMt~tted'un nombre<?(«!'se
compose<f'<!w<atK de cAt~M,que ce nombrefeM/efmede<raM-
eAesde troiscM~rMen a~ott!de droite ~<tMC&e fiapremière
tranchea gauchepeut n'avoirqu'un ou deux chiffres).Ainsi
/~5 a un seulchiure,~g8.5a3 en a deux,/~y76~5.3o8 en
a trois,etc.; eneffettescubesde t, !o, 100,etc, étant t, 1.000,
t.ooo.ooo, etc., observonsque <° les nombresd'unetranche
tombantentret et t.ooo ont pour racinedes nombrescompris
entret et <o,c'est-à-dired'unseul chiffre;2° les nombresde
deuxtranchestombantentre t.ooo et tooo.oooontpour racines
64 pa~ctpBs
desnombrescomprisentre to et tooou de deux chiffres,etc.;
on pourraitd'ailleursgenératisercette démonstrationcomme
nousl'uvonsfuitpourla racinecarréedansto !.n"~3).

H. Extractionde racinecubiquedes nombresentiers.

<35. Lescubesdes neufchiffres1 a, 3, 5, 6, 7, 8, 9,


étant t, 8, ay, (i.{,tx5, atG, 3~3, 5ta, yag, réciproquement,
cesderniersnombres ontpourracinecubiqueles neuf premiers.
Cettetable sulIitpour extrairela racine cubiqued'un nombre
composé d'uneseuletrancheà uneunitéprès.Soitpourexemple,
&extrairela racinecubiquede 6ty. Cenombretombeentre5ta
et yag qui sontdes cubesparfaits, et sa racineest comprise
< <
entre 5m et ya~ou 8 et 9, donc 6ty -~8 a une unité
pr~s.LeresteesKhy–5taou 105.
<36.Passonsil l'extraction
de lu racinecubiqued'un nombre
dedeuxtranches,et prenons,a cet effet,le nombreparticulier
6iy.3ot; h racinecherchéeayantdeuxchiffresfn" 434;, son
cube6ty.3ot est composé de quatre parties(n"<33 dont la
première,le cubedes dizaines,exprimantdes mille, no peut
visiblement se trouverque dans la premièretrancheà gauche
6y; extrayantdonch racinecubiquedu plusgrand cube5<a \1
contenudanscettetranche,le résultat8 est te chiffredesdizaines
de la racine cherchée.Ce premierchiffreest essentiellement
exact,car 6ty.3ot étant comprisentreSta.ooo et y~.ooo,
a a
)~6t~.3o) tombeentret~Sta .000 et t~yag.ouoou80 et go,
cequi faitvoirquele premierchiffrede la racinene peutêtre
que8.
A l'excès!o5 de la premièretranchesur le plusgrandcube
quiy est contenu,joignonsla deuxièmetranche3ot le nombre
to5.3ot ainsiformé,est la sommedestroisdernièrespartiesdu
cubede la racine;or, la premièrede cestrois partiesëtanttrois
foisle carrédes dizainesmultipliépar les unités,exprimedes
centaines,et nepeutse trouverque dans les centaines)o53du
nombreprécédent. Donc,si l'ondivisetoM par troisfoisle carré
B'ALO&BM. 66
desdizaines8, c'est-à-direpar t< le quotient5 est te chi<Tre
des unitésde la racine,dontla vateur,ù une unité près,est par
conséquente.
Le reste s'obtienten cubant 85 et en retranchant le résultat
6</{.~5 du nombreproposé6ty.3ot, ce qui donne3ty6. J
<37.Engënérat,~of~Mel'on a un pfoc~c'poto-e<r~'a<fe la
racine cubique(<'KM nombrecomposéde n tranches, on jBeM(
l'étendre facilementà «Mnombrequi CMcontientn+(. On
peutd'aborddémontrer,qu'enextrayantla racinecubiquedesm
premièrestranchesà gauched'un nombreP composédett-{-t1
tranches,on ohtiendrales dizainesdesa racine.Eneffet,soita3
le plus grandcube contenudansces n premièrestranches,le
nombrePseravisiblement comprisentrea', toooet (a-t ooo,
) <
et par conséquent \/P totnberaentre~'a'tooet/'c-t-t \tooo,
c'est-à-direentreo. met a )]. <o;donc 'Pest composéede °
a dizaines.
Le restedes premières tranchessuivide la M-J-t~"repré-
senteles trois dernièrespartiesdu cubede la racinecherchée,
et si t'en séparedeux chiffressur la droite,la partieà gauche
pourraêtreregardée.comme le triplecarrédesdizainesmuttiptié
par les unités.Doncsi l'on divisecettepartiea gauchepar le
triplecarrédes dizainesobtenues,le résultatseralesunités.
Enfin,élevanttoute la racineau cubeet retranchantte nombre
obtenudu nombreproposé,on aura le restedel'extraction.

JïiKMjMe.

6y.4tQ.t43 _4°7__
64
34. 48
6~.000
34'")' 4~~
~.4'9''4'~
0
<38. Delà résultele procédésuivant,pour extraitela racine
5
M fMNCtMM
"'10 1
cubiqued'un nombreentier;on le partage en tranchesde trois
chiffresde droite à gauche,e<~'oaextrait la racine cubique
duplusgrand cubecontenudansla première<amc/ted gauche.
C'M< premierchiffrede la racine cherchée.
Aureste dela premièretranche, on joint le premiercAt~e
de la secondetranche, e<~'oîta<pMe nombreainsi /brm~
yaf triple carré du premier eAt~e obtenu.Le ~wo<<eH< est
/f ~eeoMa chiffrede la racine.
On M<M<rat< desdeuxprewt~M tranchesd gauche,le cube
des deuxpremierseAt~rMde la racine, on joint au fMte <
premiere&t~*ede la troisièmetranche, et <*<w ~t~Mepar le
triple carré des deuxpremierscA~M de la racine, a/!Ma'ea
obtenirle troisième.
On continueat~t ;'M~M*e ce l'on ait abaissé<oM<Mles
~<KtC/tM du nombreproposé.

ni. Remarquessur la règle précédente.

<39.Onne peut mettreplus de 9 à la racine cubiquea'«tt


nombre.(Voyez, pourla démonstration, le n" 449.)
440. Onfec<MMta~< que l'on a trop mis à la racine cubique
d'un «o<M~,lorsquele cubedeseA~M obtenusestplusgrand
que lenombre/bnM~parlestranchessur lesquelleson a a~
opéré.
<4<.Onfeeo)ttta«que l'on M'apas assex misd la racine
cubiqued'un nombre,a l'inspectiondu reste qui aot<toujours
~< moindrequele <r~ ear~ des c/;t~'e~ trouvésà la ra-
CtM<, plus trois fois cesM~MM cA~'Mp~M~M~. SoitP laréunion
des tranchesabaissées,a la racineobtenuepour P, et R le reste
de l'extraction.
Si R-=ou>3a*-t*3a-}-t,jedis queaest aumoins
tropfaibled'uneunité. En ejïët, l'égalitéP=a'+ R qui est la
traductionde la preuve,se convertiten vertude l'hypothèseen
P==ou><~+3a'-)-3a+t, ou bientn"<08/ P=.ou > (a+t)',
8
d'oùl'ontire aisément\/P = ou> a-t-t. C. C. F. D.
O'AM&BttE. tt7

IV.~<)'sf<tOKde la racine cubiquepar o~fowt'wa~ot).

<42.Laracine d'un degréquelconqued'un ~otnAre~«m*M<


pas une pMM~eMce parfaite dece <<e~ esttMeomBte~Mfe~/e.
Caril résultede la suppositionmême,que cetteracinene peut
êtreun nombreentier;en secondlieuellene peutêtre unefrac-
tion, puisquetoutesles puissancesd'unefractionirréductible,
sontaussidesfractionsirréductibles'n° 98 et qu'unnombreen-
tier nesauraitêtreégalà un nombrefractionnaire; la racined'un
telnombreestdoncincommensurable tettessontles expressions
t t <

/'5'ti,etc.

4 A3.Pourapprocherdela racinecubiqued'un nombreà moins


d'unefractionprès, onle multipliepar le cube(/M<<~omMo-
<«()'de cette /rae<<OM,
on extraitla racinecubiquedu produis
d mottMd'une «Mt~p~î, etfomdtetM résultat par le ~Ko-
t
MtMO~r la fractiondonnée.Ainsi,pourobtenir y a près,
on multipliety par 5' ou ta5, on cherchela racinedu produit
ataS à une unité près,on divisele résultatta par 5, ce qui
donne pourla racinecherchée.
SoitP le nombredonton veuttrouverla racinecubiqueà –
près,a la racinecubiquedu produitM~Pà une unité près,e la
fractioninconnuequ'i!faudraitajouterà a pourcomplétercette
<
racine,de sorteque /~P= e-)-e. Divisantles deuxmembres
parx, en observantque/P=-~P, puisque(t!P)'=-~P,
il vient \/P~= -}-~en prenanta pour P; t'erreur est

donc? quantitépluspetiteque à raisonde ce que e étant


moindreque t'unité,est <Ï/bf«on moindrequem.
<44.Pour approcherde laracinecubiqued'unnombreentier,
68 tMNCtfM

par le moyendes décimales,on écrit <!la ~Mt'<e


autant de <roM-
eAMde trois ~eM<que <'OM t~M<obtenirde eAf~'Mdécimaux
d la racine, on M<f(!!(à une unité près la racine cxA~Me
du nombreainsi formé, e<l'on séparesur la droite le nombre
de ~<!tma~e< demandé.Ainsi,pourtrouverles deux premières
<
décimalesde/'g, on extraitla racinecubiquede ~.ouo.ooo &
moinsd'uneunité et l'on séparedeuxchiffresdécimauxsur la
droitedu restât ao8,ce qui fournit3,08 pour la racine cher-
chée.
En effet,trouver? décimâtesà la racinecubiqued'un nombre
entierP, c'esten approcherà –,r Or, pour cela il faut mul-
tiplierP par le cubedo t o"ou o~, extrairela racinecubique
du plusgrandcubecontenudansce produit,et diviserte résul-
tat par to" (n" ~43:. Ou, en d'autrestermes, il faut extraire,
à une unité près, la racine cubiquede P suivi de ? tranches
de trois zéros, et séparern chiffresdécimauxsur sa droite.
C. Q. F. D.
<4S.La racine quelconqued'un nombreentier ne peut ~re
e~W~eepar une fraction <f<M)Me~ y~Mo~MC;car une telle
fractionestéquivalenteà unefractionordinaire.

V. E!c<)*ac<t<Mt
de la racine eMM~we
desfractions.

<46.Laracine m~d'KMe/f<tc~ottest égaleà la racine m~'


dwnumérateur<<~w'epar la racine mlm.du ~onuM~xr.
Ainsi
III
a 1111 ml III V III
en elret(n^
~ene.et~89),~)"-==~=~ '6' (\/&)"'
<4'7.Pourextrairela racinecubiqued'une fraction, on dis-
tinguetroiscas 4 les ~«.t <ermMMM< des cubes p«r/ot«
8" d~owMe<<'Mf ~eM/estun cube~<!f/a~;3"le c!~OMM<<<e!ff
M'M< pas un cubepar/st!.
!)'At.OtBM. 69
Dans)c premiercas, on extrait la racine cubique des de<tz
termesdela fractiondonnée.Exemple
<
)) a? a? 3
–t=!––==T.
tx5 '––- 5
'au

Dansle 2*cas,on cherchela racine cubiquedu numérateur


par <it~roj!tms<Mtt,et oKla divisepar celledu <<eMOMHM«'wf
qui est exacte.Ainsi,pourdéterminerla racinecubiquedela frac-
tion-dont le dénominateur taS est le cubede 5, on cherche
12;)
!a racinede 9 a o,o près,par exemple,et ondivisele résultat

x,o8par5, cequi donne–;.1 ou ,–; l'approximation


est evi"
00
demmentde ;–.
5 oo

Enfin,dansle 3*cas,onrendle (feKO!nt'M<ew!'


de la fraction
proposéeun cubeparfait, en multipliantsesdeuxtermes par
le carré du dénominateur,ou tout autre nombreplus petit
remplissantle m~e but, e<~'oKopèreensuitecommedansle
secondcas. Exemple
<
<X' <~9 ~9 ~08 ao8 t
3
-==~=!a-= 3 ––3 == :.–
3oo a ~oo
T– près.
P
ay
«.8. Pourextrairela racinecubiqued'unefractiondécimale,
on placeà sa droiteun nombredezéros tel, y't'e//e renferme
trois /b's autant de chiffresdécimauxque<'<MtMtttCMo6<fnt)'
à la racine, onextrait à «ne <M!t<f'p~lu racine ct&biquedu
nombre entier résultant de la suppressionde la ~)Ty<t<e, et
l'on séparesur sa droitele nombrede décimalesdont on est
contenu. Ainsi,pour calculerlosdeux premièresdécimalesde

t~to,;):)on extraità moinsd'uneunité, la racinecubique de


<o..)5uooocti'onséparedeux chiffresdécimauxsur la droite
du résultat 218, ce qui donnez,t8 pour ta racinedemandée.
TO MtNOMS
En OHbt,
t t
lU, :)- t/i~-
to~S- V = t/ '0.450.000
t00 t.000.000
<
m.~o.ooo to.ti5o.noo
'–')'–––––––'=='–––––––'
'–– too
t ).000.000
La démonstration
générateest analoguea celleque nousavons
donnéepour!a racinecarrée,danste numéro<29.

<A9.Pourobteniren dëciniatesla racinecuMqued'unefrac-


tionordinaire, /<nt<la r~wt'reen/)'ac<<w~c<'tna/ee<poMMef
~o~ro.nma(«Mtj'w~K'<! ee ~«e~'o~at<0'OMee <foM/bMau-
tant de eM~'MMtmaMa!~Me<'oM MM< en aM<fa racine.
On op~e c~Mt~ commedaM< t!«me')'o ~ec<d<tt<.Exempte
A' a
=
==~o,4.857t=)/Ll=-~=.,75
°'4~g5~t
7y r.ooo.ooo roo~°'
t.000.000 !00
a o,o! près.
480.La faeMea'Mttd'~fe'~«e~oM~«e d'une /)'a<'<t'o)t0fat-
natfe <n'~<<wc<<6~,
ne p~M(~re <MC<e, a moM~~Meses <feM.c
<~MMne <oteM< despMMMMce~ pof/attM a'« )tt~e d~f~. En
)<)
effet,supposonsquo t'en ait E A''n et X désignantdes
fractionsirréductibles;étevantlesdeuxmombresde cetteégalité
a ta puissance?, on obtient == et comme
cette-cin
B 0 6
est une fractionirréductible(n*96), il fautessentiellement
que
A==a",B==~. C. O.F.J?.
<&t.La racine d'«)t deyr~~M~eoM~Me d'MMe /hM<tMdé-
MMa/ena peut «re e;tac<e, ~tle MoM&re d~ cAt~Mde'cmta<M!
n'est pas «? NtttMp~de ce de</re(onsupposeque le premier
chiffre&droiten'est pas un xéro).Celarésulteévidemment de
ce que si un nombrea ? chiffresdécimaux,son carréen a aM,
soncube3~, et en générâtsa Mt~* puissanceMt°.C. C-
P'ALC~BM. 7<

VI.E;P<f<!<!<«Mt
de la racine C«M~tede, nombre8OCtM~~M.

<82. Pourextrairela racinecubiqued'un nombre complexe a


moinsd'uneunitéd'unordredonné,on fe'M~e en Mw<~cubes
del'ordre donton tous approcher,et lorsqu'on en a trouvé
la racinea moinsa'Mtteunité près, on la réduit en nombre
complexe.Soitproposéd'extrairela racinecubiquede toises
cubesat piedscubes36 poucescubesà uneligneprès. Onéva-
lueracenombreen lignescubes,en remarquantque les égalités
t toise==6 pieds,t pied== 12pouces,!pouce!==! alignes été-
veesaucubeproduisenttoise cubees a 16pieds cubes, pied
cube== tya8 poucescubes,un poucecube<== i7a8 lignescubes;
¡
et l'on trouveraa.6~a.6~.o<{8lignescubes, nombre dont Ja
racinecubique,àuneligneprès, est t383lignesou toise 3 pieds
y pouces3 lignes.

CHAPITRE
IX.
DESRACINES
EXTRACTION DESEXPRESSIONS
ALCÉBRtQUES.

<83. OnappelleracineM* d'une quantité, une autre quan-


tité qui, eteveeà la puissancem, reproduitla première.Cette
tx m
opérations'indiqueau moyendu signe ainsi ~/P signifie
racinewt' deP.Il est importantde remarquerque,quel quesoit
met P, on a envertude la définition/'P"~==P et (\°~p)°'=P.
Nouscommençons d'abordparfairevoircommenton peutex-
trairelesracinesdesmonomesen renversantles règlesde la for-
mationdeleurspuissances;nouspasseronsensuiteà l'extraction
desracinescarréeset cubiquesdespolynomes.

ï. Extractiondes raetMMdes tMM<MHM.

<54..Pourobtenirla racineN~ d'un monome, extraire


il /cMt<
la racine m de son eoe~CMtt< et ~<Mf <o~ ses exposants
<'M!<CtPB8
par m. En euët,pouréleverun monomeù ta puissancem, il
faut formerla puissance w de son coeiïicicnt,et multiplierses
exposantspar m n" 90).Donc,pour revenirde la puissancem
d'un monome a sa racine,il fautfaireles opérationsinverses,ce
qui conduitil la regtoénoncée.Exemptea
) m

~4<t~aa~, e"fc"= a~e', t/~C"'o"==C<t~


<S6.De là résulte,~M'<tM MOMo~te Mepeut pas ~re une
puissancepa~/a~e du degré m, à moinsque son coefficient
ne soit une puissanceMac<ede ce degré, et que tous ses ejr-
jMMtM<< mesoientdivisiblespar m.Ainsile monome6<M'"n'est
pas un carré parfait, parceque le coefficient6 n'est le carré
exactd'aucunnombre,et le monome8a~' n'est pas un cube
parfait,à raisondece que les exposants5 et y ne sont pas di-
visiblespar 3.
Dansle cas où les conditionsprécédentesne sont pas rem-
plies, onse contented'indiquerles opérationsà euectuer;ainsi
~6<t~"==<t~6, ~'8~=aa~; ou bienencoreon laisse
<
ces expressionssousla forme/'()<M'°, t~Sc~ en les
simpli-
<!antau moyend'un procédéque nousne donnerons que dans le
chapitresuivant.
<S6.TouteracMe~e degré pair d'une ~xan~ doit tire
tm
a~c~e du doublesignei; ainsit~'A""==J:A quettequesoit la
qu:tntitéA;car(n<'97),t-A)'==A"°, et (–A)"°~=A'
E.c. /'t) ==i3, et en ouet-r 3 X-+3~=9, – 3 x– 9;
~o'=±< car-)-<tX+a=='o',–a~–a=:a'.
e
On voitde mêmeque/6a"=~a< et «"A"=-+a~
<87. foM<eracine de degré impair d'une ~t«tn<M,a le
signa decette quantité.Ainsi
""+< ~t_
~+A'==+A,ri'A"A.
En effet(n*98),
(+A/ == + A" et ( A)" =-= -A"
0'At.OÈBBB. '73
t t a__
a__ a
8~= a, 8 ==. –a, ~<t~== a&
t
< 0
t/ –a~"==–e~, a< – M,~'–a'~ ==–a't.
188. ?'OM<eracine de degrépair o'ttse quantité ~o<Me
n'existepas. En effet,si unetelleracineexistait,elle seraitpo-
sitiveou négative or, c'estce qui ne peut être, puisquetoute
puissancepair d'une quantitépositiveou négativeest toujours
auectëodu signeplus (n"97,.
Ondonneà cesexpressions )c noM<d'imaginaires,et paroppo-
sition,ondonneceluide quantitésréelles, aux expressions or-
t e
dinaires.Ainsit/'––(, /a", )'–a' sont des
quantitésimaginaires.
459.la racine m~' <MM produit, égalele produit deyra-
CMtM
mdes /<!c<eMM, ou algébriquement

AxBxC.= ~AX~BX\~C. En eu'et(n"99~


f.~Ax ~Bx~C.)"==~A)'"x '~B)'"X '~C)" ou (n~83),
Il III III
~Ax.~Bx~C.)"==.AxBxC. C. 0. F. D.
<60.ï'o!<<e~M<:M!«e'îm<<Matfe du seconddegré est de la
/brme~:q\~– t, q ~aK<une~M<tK<~ f~< comMe~Mra~
ou <ncommeM~Mra<e. En enut,la formela plus genëratequ'on
puissedonnerà une i)n:'ginairo
du 2' degréest \A, Aétant
une quantitépositivequelconque. Or –A Ax – i et d après
le n" précédent/A~A)~~t ou/HA==+~T 1
en posant\~A==~

~em~~ ~4== /7==ia ~t,


~–<t'–A'== /*–(a'-) f) = i/'a'-t-f-t.
H sera d&nontre,dans le secondlivre, que toute quantité
imagioaireprovenantde l'extractiond'uneracinede degrépair
d'unequantiténégative,estde la formeyj:~ ~–t, p et dé-
signantdesquantitésrécites.
MMCtCM

Il. ~fae~'om de la racine carrée des


po~Mo~M.
~<. Avantd'énoncerla règle, nousdémontreronsle
principe
suivant,sur lequelellerepose.Si l'on fe~aMc/<e
carré des n premierstermM sa racine d'un polynome
car~e,
mier terme du reste M~nme double
produit du premier
<enM c<«eracine, ~or n +1' (On
supposequecepoly-
nome,sa racineet le restesont ordonnéspar rapportaux
sancesdécroissantes puis-
d'une lettrecommune.) Désignonspar P ce
S
polynôme,par lesn premierstermesde sa racinecarrée,et par
T la secondepartiede cetteracine,nousaurons
en carrant(n"-t00;,P=S'+.ST+T'. Retranchons ~/P;=84-T ou
S"desdeux
membresde cetteégalitéet mettonsT en facteurdans le
nous obtiendrons second,
P-8'==(9S+T)T; l'excès du P
sur lecarréS'des ? premierstermesde sa racineestpolynome
doncle pro.
duit de 2S+T parT, produitdont le premiertermeestévidem-
ment le doubledu premiertermede 8
multipliépar le premier
termede T (n"M', c'est-à-direle doubledu
premiertermede
la racinemuttiptiépar le M-)- C. Q.F. D.
'<62.Actuellement, pour extrairela racine carrée d'un poly-
nome,on l'ordonnepar rapport d une lettre, en
commençant
~ar plus hauts exposants,puis on extrait la racinecarrée
de son premier<erme,pour aoo<
premier terme de la ra-
cine (n*<09).
On supprimele premier terme du
polynome, on atMM
premier termedu reste parle doubledu premier termede la
racine, et l'onobtientpoMr~!<o<tM< son second«Hue (n'"t6<).
On retranche du polynomedonné,le carré des deux
miers termesde la racine, ou pour
simplifier, on retranche
aMpremier rM~ pro<<Mt< du doubleaMpremier de la
au
racine joint second,par ce m~e <MOMa terme, et on di-
OMele premierterme d!treste <)'o<tt~, par le aoM&~du
mier termede la racine,a~ d'en obtenirle troisième pre-
(n*<6<).
On ~o~traKdu secondfM«, <!oM~e des deuxpremiers
termesde la racinejoint au O-OMt~e,
~M~~t~paf te troi-
~me terme, et l'on a un troisièmefM<e,dont le
premier
O'ALCÈBM. 76
Mfm<<~we'par /e double du premier MfMteae racine en
fournisle quatrième(n° 16<),etc.
Si en coM<<ttt<an<
ainsi, oMp<M'ctett< à un reste ?«<,on (!«
~M~le ~o~Komedonné est un carré pay/ott.
Soitpourexemple,à extrairela racinecarréedu polynome
~a&'–! )<it*–(M~-t-f)(~<+j!!& on l'ordonneparrapportaux
puissancesdécroiMan~de la lettre a, et on disposetee calculs
commeci-dessous.
<)<t<&6e~t to'tt -r4e~'+4~) 3a't.a6'
~––––––––
Reste. –60~ t <&< +4o~+4f
6a'~ – a&'
–at'
-6<t~'+<A'
2" Reste. –tM'~+4a~+4~
ëe'A~–ao&*–a&~
-af
–!90'~+4a&~+4t''
3" Reste. o
<63. Les termesextrêmesdu carréd'un polynomeordonné
etM.tégauxauxcarrésde sonpremieret derniertermes(n"<09;,
il s'ensuitquetout polynomeordonnédont lestermesM<f~mM
ne sontpas positifse<carrés parfaits, ne peut ~<re~Mt-w~te
/e carré d'unautrepolynome.Ainsia'–ao6–& Sa'–aa~t
ne sontpasdescarrésparfaits.Il enrésulteencoreque la racine
carréeo'MM polynomeest imaginaire lorsqueses termes<*a'-
<r~M sont o~an' Ainsila racinede–o'–A' est imagi-
naire.
~4. t/a binomene peut tire «? carré parfait carla ra-
cinecarréed'unbinomenopeut êtreni un monome ni un binome,
puisquele carréd'unmonomeest unmonome,et queceluid'un
binomeest untrinôme.Ainsi,commel'on pourraitêtretentédele
croire,les racinesdea'-[-& et a'-–~ ne sontpasa+& eta–A.
<63.Onpeut conclurequ'un ~o~MOtMe «'M<pas «? carré
TC fMKOPM
parfait,~M</<t'on
aa)'/<zt<.
/nM~M'n)) a <f/)«<~
<ï trouvédd /«la <'<t<'t'«e
)-a<!<Me un terme,dans~K~
~ft< ~m«

l'exposantde /« lettre ~r~tc~o~estmo<M<<~ que la moitiéde


fe.f~aK< de cette M~molettredans le dernier termede ce
~o~Home.Ce)àrésulteévidemment de ce que le dernierterme
d'un polynome,sH e~ un carréparfait doitêtre le carrédu
derniertermede ta racine.
<66.Lorsquele polynomedonnén'est pas mcarréparfait,
on est conduit,eM««twX le procédéJ'ej~so~oK,<)unesérie
de termese~c~M despw<'M(tMCM M~otfCM de la lettreprin-
cipale.Pourvérifiercetteassertion, on peutextrairela racinede
e'-(-t par exemple,et l'on trouvera
a'+t==a-t-<–<r-' .s-e-j-~o- etc.
Sil'onvoulaitobtenirla racineordonnée suivantles puissances
positiveset croissantes de la lettreprincipale, il faudraitordon-
nerle polynomedonné,en commeMMt par les plus faiblesex-
posants.On trouvepar cemoyenque
4' c -1- ala' af _u'' etc.
~M-.

ni. J~f«<~MMde la racinee«&<e des~o/y~omM.

<67.Si <'oMretranche d'MH polynomele cube desn pre-


mierstermesde M ~octoe, premier termedu reste e~~
produit<<<(triple carré f<Mpremiertermede cetteracinepar
le nt' 'Onsupposecestroisquantitésordonnées par rapport
aux puissancesdécroissante:! d'une lettrecommune SoitP le
polynomeen question.S tfs ? premierstermesde sa racine
cubiqueet T ce qu'il faut ajouterù S pourcomplétercettera-
t.
en
cine, sorte quo P=S-t-T. D'où, en cubant (nO<OSj,
P=8'+3S'T-~3ST'T'; retranchons S~tanslesdeuxmembres
de cetteëgatitéet mettonsT en facteurdansle second,il tient
P–S'=(3S'+3ST-)-T\T. Or, le premiertermedu produit
de 3S*-}-3ST-r-T' par T est visibietnent
'n" 53;troisfoisle pre-
miertermede S*par le prontiertermede T, ou. ce qui revient
au même.le triplecarrédu premiertermede la racinecubique
deP muitiptiéparte
O'ALGÈBM. 77
<68.Delà résultele procédésnivantpour extrairela racine
cubiqued'un polynome,0~ l'ordonnepar rapport aux N«M-
MMCM ~cfo<Man~ d'une lettre, e< on extrait la racine CM-
biquede son premier terme;le résultat est le premier terme
de la racinecherchée(n''<09
On supprimele premier termedu polynomee<on divisele
secondpar le triple carré du premier terme de la racine;
le ~M~(eH< en est le secondterme n° 467
On formele cube desdeux premierstermes,on le retran-
e/<edu polynomedonné,et l'on divisele premier terme du
reste par le triple carré du premierterme de la racine,
o~
d'en obtenirle troisième'n'*<67),etc.
On <'ox(tM«e à opérer de la w~Htefaçon,et, si f'M)arrive
a un rate nul, le polynomedonnéest«n cubeparfait.
En appliquantcetterègleau pojynomc
<t'Q~g~~
on trouvequesa racinecubiqueestc*–3a&–at*.
-wt<

CHAPITRE
X.
THÉORtH
HESHAOtCAUX
KTDESEXPOSANTS
<<ACT)0!<NAmËS.
<69.Pour terminer)a théoriedes opérationsatgcbriques, il
nousreste&exposrrles règlesà suivrepourleseueetuersur les
radicaux; on appelleainsitouteexpression recouvertedu signe
)/; et suivantqu'unequantitérenfermeou ne renfermepas
des termesde cettesorte,on dit qu'elleest irrationnelleou !'o-
<tOttMe~e.

I. Identitédesradicaux e<desexposants/rac<ton<!at)'M.

~0. L~ radicaux et les exposantsfractionnairessont deux


notationsat~ereK<M servantà indiqucrla m~meo~a<MK.
En effet,d'aprèsla règledu (n"<64),
a m Ÿ1
/'a''=:a~ /'a-&==(a– ~'a'ro"'&
MMMtPEit
'mn~rca

Réciproquement

a'==/'?, (<t-a~'=~

<7<.QuelqueM<<A, A==1 « )~' A.=oooso, suivant


}<MAest > ox<t. Car,
<" ~A==A-ou A",puisque
==c; doncfn"62),\A== t.
2" \/A ==A ou A", puisque== o. Or
(n"90),A*égate<cou
o, suivantque Aest > ou < i doncaussi~A= <eou o selon
queFonaA>ou<t.
~72. ËM~e!' <tM
monomedOM<
les ~OMtt~MM</<'OC<<OM-
naires.Soitd'abordle monômea â dont
t'exposantest fraction-
p <t p
najreet positif;nousauronsa q ~o~ Pourévaluera <t< il faut
doncélevera Ma puissancep et extrairedu résultatla racine
du degré ËMM~e
p s a
8~=/==/~==~.
Soit en secondlieu i'oxpressiona-~ dans
laquellel'expo-
sant est u la fois fractionnaireet négatif, nous aurons
–.S
p q <
a -'==~ mais (n" 66) <=-i-,donca'==
)L~
p “,
ou bien (n* ~7), a'T==,––. Pour évatuer< il faudra
~V
doncdiviserl'unité par la quantité\~ca!cu!ee commenous
venonsde le dire. ~ew~

r, _jL 1 ·
,a5'

SoitencoreMpressiona q &"
O'AMÊBBE. 79
~.I.J._A1_-
les -1..
enréduisant _al.
au même 1_
exposants ona
dénominateur,
-& e -"a
<t''t "==o<'°&
JE. i_
donc a~ '==/<t'<

ou t'
a"&b
°=~~
à causeque (n"66; a't"==

E.f. a' &" =.a~ A"~ra~== t/

II. Propriétésdesradicaux.

n3. Ottpe«<faire passer MwsWt )'e<!M<t<


du degré m Mtt
facteur placé Mtdehors du signe,pourvu que d'onélèvece
facteurd puissancem; ainsi,
o m
<t'==/'<t~.
<) m
~m
En ef!et,aT& ==o''& ==a &°=/'o~. C. Q. F.
Ez. 3/'9'=/9~8, e'6-)~a~,

!~)~=~ a i- b a b
<'74.Pour faire Mr<M'un facteur de dessousun radical Jtf
degrém, faut e~ extraire racine m' ainsi,
m m
/'a'"t''==eP/
m t~I t M
En etfet, /'<t'~&<=a t" = a''&" = a''

t~4N==a ~'J<== <tV~


~.C~= =
~(. )/
<7S. CMtte changepas la valeur <~ radical en m~<t-
80 PMKNPM
~Mtttou en <f<ptMK<
par un mêmenombreson indice e<les
e~OMtXt</M/«<'<e«M ~)(t Mn<~0)<~ radical.
m DI¡" ni 1. q
a' en 1'
e~; effet.t" a~~iLa~
PIn
==/'a~.
8 la 8
E.r. ~'a~=/'o~ ~a")' ~aT~.
"'°- m IIIn,- f! qn of 1 ro
~~s~earr tt~~a~&S~
Lx. rW'= ~'(t~, t~<–aat-j-~== ~r~ /'aTA.

!H. Simplificationdes radicaux,

no. Réduireun radical à sa plus simple


~rMwM, c'est
trouverun radicaléquivalentdont l'indiceet les
exposantsdes
facteurssoientpremiersentreeux.
177.Pourréduireun radicalà sa plus
simpleexpression,il
faut diviser son indiceet ses ~OMH~ par leur plus grand
commun~Me)tf. Cetterèglerésulteévidemment de ceque l'on
n'altèrepasla valeurd'un radica)en divisantson indiceet ses
exposants par to mêmenombre.n8), et que d'ailleursles quo-
tientsquel'onobtienten divisantplusieursnombres le
par plus
grand commun diviseur, s ont toujourspremiersentreeux.
« ¡
Soità effectuercetteréductionsur ie radical/'a~c~
to p)us
grand commun d iviseure ntre ta, 9, 6, m est visiblement3 et 1
« t
par conséquent/"a'W'==~ Ontrouveraitde la même
«
manièreque~< ==/'a*&.
~78.Onpeutfairesubir auxradicaux-une simplificationd'une
autreespèce;elle consisteà ramenerle radicaldonnéà un autre
danslequeltouslesexposantssoientpluspetitsquel'indice.
Pourindiquerd'unemanièregénéralecommenton peuteJTec-
m
tuercettetransformation,considéronsl'expression
/*Ca~ dans
laquelleC désigneun coefficientnumérique.Décomposons d'a-
bordlenombreC en deuxfacteursK"et H, de sorteque la pre-
C'AMÈBM. 8<
mier K" soit une puissanceexactedu degréw. Divisonsaussi
les exposantsp et par m, représentons les quotientsobtenuspar
et t et tesrestesqui sontessentiettoment
plus petitsque m pur
et i, ensortequep a~ ~= m~ substituonsdansle
radicatdonné,R° M,Ms-{-<,m<-}' < auxtroislettresC, p, y, il
viendra
w to m

/T:ot~i'== /'K"H<t'"+'A'"+' ou = /'k"a""t"'Ha~


m
a)_
ou bienenOn(n*<74) ~Cs''& = &a' Ho'< ce qui raMene
ainsile radical a ta formedemandée. ~j'emp~M
proposé
~'aW==)' 'c~*c~'==c~ a~*?.
a )
/'t~==/'83a'6'==~8(t'X~ao~&((<&' ~oi~
IV. 7Mcft<e<tOtt
desfo~Mw-B <!«m~meM~tee.
<*?9.Le but de cetteopérationestde trouverdesradicauxde
mêmeindiceéquivalentsa desradicauxdonnés.
~80. Pour réduire plusieursradicauxau mêmeindice, on
WMtM~tf <'Mt~tce « MpoMtt~de c/!<:y<«' r<!<fM<par pro-
<<Mt<destM~MM de <o<M /M<!)<<rM.Il estvisibleonetTet,qu'en
suivantce procédé,chaqueradicalne subit aucunealtération
(n°478),et que les nouveauxindicessontégaux vu quechacun
d'euxestle produitdotouslesindicesprimitifs,et queplusieurs
nombresabstraitsdonnentle mêmeproduit en quelqueordre
qu'onlesmultiplie. < <
Soità réduireau mêmeindice,/'«, t~*< ao'~ it vient
en suivantta rède
t.~t__ M.< t.t.!
(/ }/< j/t.t.~t.t.!)
M M M
ou t~o"(W,6~o"&
<8t. Lorsqueles indicesdesradicauxdonnésnesontpas pre-
miersentreeux, on peut modifierla regteprécédente commeil
suit <wfMAere/<e pe(~nombrecapatje f!fe ~tCMe
M<!<:(«K<M( par <'A<~M< wa<M,pMM o)tMM<MpK< d'indiceet
M'poMM~ de ~o~Mef<Kfte~pe)* ~o<«n< y«e ~'owo&<t<M<
M dw)M<Mt<, par c« w~ee, ~~<Mp~ nombredctKil ot~X
d'~fe ?MM<tOK.
6
82 PMNMMB
A <t
Soitpourexempte,)Mradicaux a" a~t~'3a'&. Le
plus
petitaoMbre divisiblepar a, 4, 6 est ia, et )csquotientsdota
diviséssuccessivement par H, /{, 6 sont 6, 3, a; on suivantla
régie,on auradonc d
1.' U '.t
/'a~o'f ~"j' i
« «

ou /'64oS, ft~,
Ensuivantla reg!ogenerate,l'indicecommunauraitété a x
4 X6
ou/}8.
V. 7{a~;caMt'
~em~e~M.
< 82.Onappeitefa~'eawz«'mMe~Mceuxquiontmêmeindice
et mêmequantitésousle signeradical,quetsquesoientd'aittears
< a
leurseoefEcients;telssont3<5<!&–c~5a~.
< 83.Pour reconnaître
si deuxradicauxsontsemblables, ~/aM<
«Mp~ef au moyen~M ~/M dea(n" <77et <78) on trouve
< <
ainsique les radicaux/a~ et /8<t'qui paraissentdissem-
btabtesau premierabord,se réduisentà 31~a&et a ~'2?' et
par
sont
conséquent sembiaMes.
<84.Fatre la ~«o~MMdesf<!f!te<t<M' <e~<<!& c'estréunir
plusieursradicauxsemMaMes cotnbinësparadditionet soustrac-
tion,en une seuleexpression ne renfermant qu'unseulradical.
Pourfairecetteréduction,ot~oce <~HM (o<M
MMopere~A~e
les eoe~CteK~ fa~MOMJ j-em~/at/M, et on /'<e« du ra- Il
d<M~ commun.Ainsi,le polynome irrationnel
< 9 i
3e' t~aft~ – a~ /'a<& –5 ~ac't – ae' ~a~t- 3 rM'A
se réduita
<
– – –
(3<t* a<~ 5 a(!}-3) ~a<t'&ou (&' – aat – a) ~a~'
VI. ~fM<(t<Mtet ~<MM<fae<Mtt desfa<<tMM. a
<88.Pour fairel'additionet la soustraction desradicaux,
on ~M
~n< ~MWM<!<<ï<M~e o«~M, eoM ~MM)'Mpeo<(/s
D'JttOÈME. 83
CMdes ~t!M <*ot)~atM<, ~e/o~</«'oM f<M< lesajouterOMlesre-
~ro?tc/<e)'
OK/ftf/<<«e /<treW«c<<oM desra~tcax.r$ent~<t6fe~.
A';reM~/c<<'a</</f(<on.
) j
3a/~&–t'+(–KA/-<<a&')
a
-)-(/ a& -6/'a&'–~ c)~3a/ ~–~a'a&'–a~
0 J s
+a< '&'+: H&–0/~–c~~<f–!t&-t-t)t~a&'
t
-{- (–~ + M&c-6)/ -e== ~a -a&+1)~' !<&
a t
t –a aa~ –a&c 3) ~P – i~c.
~e~/c de ~aMM$<raet<ott.
a < a
~a~–a<t'J!–(tC/'aF-5a'r.3,a~–i:t b
< <
–9C~'o<)-3a~/A=={3a–2c~a<)-3a~A.
TH. ~M~<ea~'oM<~ fa(/:ea«.r.
~86. <" l'ourfairele produitde ptusieursradicauxdomême
indice, on mK~<e entre c//M /oK<Mles ~<<s«<<'<c's p<a<'e'es
sous /e~ )'a<~<caM.E,
et on a~'ec<cle /?ro</t«<
du fa~<'<'<coM<-
?«?. AinsiqueitesquesoienttesquantitésA,B, C,D, etc.,
m m m fK m

t~A X ~B X~'C X ''D. etc. == AxBxCxD.


ce qui resutteévidemment de ce que la racine d'un produit
égatele produitde la racineMde chacundesfacteurs[n*<S9).
~<tK~/ex
a a a

s 3at X ~ya'~== a7~~V= a ~a~c".


/'oT< '~a~ !'a'+/=="a-j-A a–A a'.j &
(a'–(a' -&') = a~
2" Si les radinauxqu'i! s'agit do mu!tip)ieront des indices
diuercnts,onlesf~!«< au M~meMM/tce eyfoMop~fecommeCM
men(de <edt'fe.Exemptes
3 R 6 6
o /'6 =. t X ~'&' =='P,
e )« te to tt
/'M~ x~ ~=y4"~X ~~3~~ /'gyaa' 'a~gyM~
M HMttCWM

VtH.Dt~MMW
des r<t<!t<!aM!c.

~87.<*Pourdiviserl'un par l'autredeuxradicauxde même


indice, on atCM les ~M0tt<t<~ ~«OM les faat'caM.)?
«
~'ott)'<eo<(we ~wo<«H< du fe<fMo< MMtmw.Ainsi,quelles
*~–
que soientles quantitésA et B, \~A ~B~ B
carlara-
cineM' d'unefractionégalela racinem du numérateur divisée
par la racinem dudénominateur (n*446).&em~M

/3==)/==~=:9,
a <

r~==t~, aa 6 e
e

~F
Va-b :Vatb=
~a'j~= t~~ = ~a~&.
o-t-6 =Va-h..
2° Si lesradicauxà diviseront des indicesdifférents,
on /M
~Mt< au M~e tMJtce,et ~o~ o~< commee~a o~< ~f<
dt<. Exemples
Il
a o Il .r¡¡r
\/a:~==~=~,
10 10
V2ab!: Vï¡b= V-4a'b6:V a~b5= ~4~=. =
/'M?:y'4~== a6 e

JX.fOMH<[<t<)M des ra~t'MM.C.


<~MtMaMCM
<88.Pouréleverun radical&la puissance
m,o<tp<!M<~e-
ner la ~MOM<t~MM f<!<<tea< d la ~«waMeem MM <oMC/«r
<ïf~Me; 2' <fteMer, /<Me ee~aM<poM<Me, rMt<K<~
fefm
MM toucherà la ~M<!M<t~MM< /e M~te<
<*(\~A)''== quelquesoit A.En eCOt,
(~A)"=. ~AX~AX~A. ou bien(n' 486),
P'AMÈBM. 8S
n n
m m m m
(~-A) ~~AXAxAXA. ou bienenCn,(j~A)==~'A°.
(t/'<t)'==~==at/'a,

(aa)~)~!6o<)6e~=!6(t<xa<!&MF=3a<MF.

2" (~)'=~A; car (~'A)''==~°A' oubien(n"<7o)


/)nt m
(/-A)=:t/-A.
(~/a~y) = \/a~ (5<t\) =<95<3a~

X.E.c<)'ac<<ott
des fa<tMe< ~te<!«w.

489.Pour revenirde la puissanced'unradicalù sa racine,il


dansle n" précédent.
suNtde renverserles règlesénoncées Ainsi,
pourobtenirla racineM" d'un radical on p<<«,< Mt~~jf~
~H<~tc<du fo~'ca~ par n MM<OMc/<er <!/a ~a<t<~ «'M
2'*M'<f<Kre
y<t(!te<!<; la faetMen* de la ~Mam<t~ tow ~era-
J<ea~as <o«<e/bM celae« poMt& MM <o«eA<f~tKHee.

E~tM~ <<«f~oe~.
< t
t!=.' a Il
t/~5a&=t~5a~ ~3a~3e~

BiMM~Mdu 2'*pfOC~.
)

~~a~~M~ ~=8e~=/'IlM~
<90.Il résuttedu premierprocédéque
m

l`A=V-'A, ~~==
~A~A, 1' V"A= r~=7A; l~=trïl, etc.
e~.

d'oùl'onconclut,en renversantt'égatité,

rA== ~T. n=. ~rA. rA=- ~T, etc.


80 PRINCIPES
yttMt~'ottpeut ct~cMt'rla racine 4* <<<?ttomAfcpar deux
extractionsoMfeeM~et de racine f'«n'A, /a racine 0°par «M
extractionde racineco~'f'eet t<xcde MCt'ncct<&<~t<e, la ra-
cine8"par troisextractionsde racine car~f'c,et en ~fw')'<
OK~OXfro,par des M~'aC<<OM<r combinéesde racines fatT~M [
et <'«&<yMM,0&<e?{tf
toutesles racines dont les </C~Mn'étant
composés quedos facteurst et 3 sont de la /b)'Mea*.3', s et
t <~a)t(des Hom~fMentiers.

XI.Sur les fadteam imaginaires.

~9).Lesrèglesprécédentes se trouventquelquefoisen défaut


lorsqu'onles appliqueil des radicauximaginaires.Dansle cas
particulieroù ils sont du 2" degré, il est faciled'évitertoute
difncuXu en décomposant chaque rndicalen douxfacteurs,dont
l'unsoitreetet l'autreimaginaire – (n'' <60).
Soitd'abordà muttipjie)'~–a par; on remarqueraque
y–a == )/'a )/"– ), '– A<=!j/ & ~'– t
et quepar conséquent
y–eX/'–6==~–t/a.~ "ou/'–a. '–<'==–a&;
en observant que
(/'–()'==– et ~'a.&86.
La règledu n'*'t86auraitdonné
y–aX/'–~=-
Soità divisera a par)-–< ou, ce qui revientau même,
t~apari/'Ay–), ona
/'6t ~<ï '–t ;?
/'I~ ~'–<< )~i)~/ &!
or,
)/t _– ~'s a H/a'
~-y.
Donc,substituant,ona
/'a a/~ t~'s */iT
~=. ~ou~=-
La règledu n"<87 donne
–o A
O'M.&ÈBM. 87
492. Pour formerles puissancesd'un imaginairedu second
degré,on peut faireusagedu principesuivant
ZM~«W<!KeMj!MeeeMMM~e/'– <,d~<!f<tW<~i!pMt'MaMCe
o, /b!'men<Mme y~t'ode de ~Ma~ dermes,Mcotf ), –t,
–t,–y–t. En effet,touslesnombresentierssontde)'unedes
formessuivunles + t, -j a, -)-3, (qdésignantun
nombreentierquelconque), puisquetout nombredivisapar ne
peut donnerque Fun des resteso, t, a, 3 en admettantceciet
remarquantque f~–t)'==– et que(y–!)~(–t)'=--t,
on pourraconc!ureque,
<.(~=[(/t)4]~ i

~(~'–')')~X~t; i
3. (/)'<+'~ (/-–!]~'Xr-'==/'–'Xt~==-t; i
4. ((/-–,)W~(~)'1+'Xr-t–––! X/'–!==-
Celapose,soit&formerla <4*puissanceoe ;/–a, on remar-
queraque
/*–e'=')/'o/–
et queparconséquent(y–-a)" == ~'o/* (/*–!)";
or, (/<!)'~==~a",(tr–t~==-
puisque étantégala 3-}-a estde la forme4?~- donc
(/-–o~-=-tre".
la régiedu n"488 auraitdonné
([~- a)" /'plo~ ==j,
<93. Noustermineronscet article en présentantquelques
transformations qui reviennentsouventdans les applications.
(a+A~) (a–t~)=?'––!)'o'-}-
(o.+o/'–t)' + (e-& /'–t)'= <t'+ae&(/1 –&'
-t-~–a<!&{/*– i–t'== &(a'–j.
(a~)*–(<ï––,)'-r(e ~-t ~.a––t)
(a;-t-A/'–t–o-(-A/ –!) ==a<!X9&–t ==~96~'–
ti~–! _f'±)-~–!)' t–~at~–t
t~'–t (,(,–,) t-(-t)
– a/'–t
2 –~
M PMNCtPM

XII.Calculdes ejf~oMK~
/foe<totKtat!'M.
<94. tM f~<et fe<a<tTM
OMf~pMa~ M<t<M pOM<t/<ou
M~«<t/S<'<MtM<OMM)<
~a~W~t< «MJF
~OMM~/faettonMetfM.
Ainsi,
« p M~- p m j~ <a–.t
a"X<!Ï==a" 7~a?:a')s=o? 't,

m\' < JS. JS.


~) ==«' e'==0"
n et q sontdes nombrespositifs,m et p des nombresnégatifs
ou posHib, en sorte que –, S sont de signes
o quetconquM.
tt
En eMet,
PI p9
p. q .q "'1
~<t~<='a~x~a!==~a~X/~==/
S+E N+t.
t=ta'")"!===a"').
"'1
'° i 9 q 11<1- 11<1- /altllf
~'a.
2<==,==~:a q =V alD: V' QP-V' alfl<l:

"s e –j~
=:/ 0'*<ep =.. a <==:?"
y n)\t /n _\t a__ M
3° Ca (II~a°'~am)~
)' ==
3" ~a' 0 am°--a
==~ a'"==e °s

.< °* m
4'~ a'==~ ~o"==!a''=.a"
~95.Ectin il est évidentque <M<M~M~~M eoMCMMMMtt
eMj;e~oMM~ <MeomMtetMM!'at~M, puisqu'onpeut leur subs-
tituerdesexposantscommensurables qui en diu&rentd'unequan-
tité plus petiteque toute qmntite donnée; l'esprit d'analogie
conduitmêmeà admettreces règlesdans!e casoù tes exposants
seraientimaginaires.

fttt DU MBMtM HVRB.


B'AMÈBM. 89

SUPPLÉMENT
AU VI.
CHAPITRE
D~OM<fe<tOM
~m<M<<Mfe
de la formuledu Dinome
de ~<M<<w.

Si par de: multiplicationssuccessives


onformelespuissances
du binomea b, on trouve,commeonpeutle voirchapitreVI,
(e-t-==e+&
(a-6)'==o'+aa&+6'
+ ~)~==<+3a'&+ 3~{.&~
(a+~<,4~o~-{-6<~S'4<~+~
etc. (A)
Divisantlesdeux membresde la première égatitepar ceux
de la secondepar t. a, ceuxdela troisièmepar !.x.3 3etainside
suite, ces formulesse changenten ceHes-ci
(.+&)' a b
-T-+-, A i

(<ï+&)'~ e* + a & &'


t a !.9 t !.9

(e+&~
t.a.3
~j.L.
t.a t.a + ~L
t.a.3
t.a.3
a< o' a' &' a &<
(e+~< & f
t.a.3. °"t.t.3.t.a.3 t't.si.a'! !.a3*~t.a.3.
etc.
D'oùt'en peut conclurepar analogie,quelquesoitle nombre
entierat,
(a-}- a"' a'
:.a.3..)M +
!.a.3..tK !.a.(w–t) t
a* &' ?"+'
t B~.<?–a) !.a' t.a.(M–?-}- t.a.(?–
a°" &' a' 6"
t.a.«t–tt) t.a.tt" t.a t.a.(tH–a)
6-'
i.a.(wt–t) t.a.m'
Lespointstiennentlieu de termesintermédiaires et l'expres-
90 PMKMPM
~m–n ~j-
sion ––;––-t ––– est nontmëoterme o~e'fet du fa)to
t.a.w–Kj t.ti.M
?t-)-i, parcequeen posantH o, M <, H==!<,?' 3, etc., on
obtientsuccessivement les différentsterniesdont ce deveioppe-
mentestcompose.
ABnde dissipertes doutesqui pourraientrestersur ta tcgi-
timitHde fa loi genemieù tuquenenous venonsde parvenirpar
!'tK~«'(tOM,nousa!)onsfairevoirque, cette ~o<a lieupourle
~o~emeM< de e~ese fert~e ~a/eme<t(pour ce-

.a-!&
t.a.(m+~
MuttipHons ù cet efîetles deuxmembresde t'ëgatite(Bjpar
'a 4- ~+'
<{- te premier membre devient-~––'–et s{, pouroviter
t.a.t?t
les calculs,nous nousbornonsit considérerdans le secondle
termequi est affectade &°après !a multiplication,on trouve
qu'ilprovientde
am_p am_r
~-Xa+, b~r Xb3
!.2.(<tt–t!) !.&? !.3.?–?-}-)) t.a.–
etqu'it estegatuù.
')?–?+!) –––,––––'–- ––––
!rn -+?––:––––i–' '–––
t.a..(m–?-)-!) t.a. t.a.(a~M-]-~ t.a.
~m-o+t
ou bienenfinà (m-)-!)––,––––' –––.
t.s.–M-r'i) !.&?

Si tel est !e termegénéra)du développement


de ~––'–, i!

est visibleque le termegêneraide celuido –'–.–,–- est


t.B.(M-t- ))
––~–––~ C.D.
t.a.()H–?+1] 1 ).?
Laloi dontil est questionse veriHantpourm==tdoitaussise
vérifierpar M==ajt ou3, et par suitepourfn==3 tûu etc.;
doncelleest genëraje.
Muitipiionsactueiiementles deuxmembresde t'egaUté(B)par
!.a.3. ? et omettonsles facteurscommunsaux deuxtermes
de chaquefractiondu secondmembre,il vient
O'ALGÈBM. M
~+tM" b R' e-i-
f.~
M m–t .m–n !-<
Mim–~m~m~~t i;
t.a.?t–t; ~K.3"t
a' a~ -Ma~i- (c
!i.
C'estla <'<&re/brmM/e dit &t')!ome de A'e:t'<o?isi t'ony htt
mc=<,tK'=!a,?–3, etc.,on retombesurlesformules(A).
L'inspection de cetteformuleapprendde suite que dans un
termequelconque l'exposantde a marque<eMONt&re destermes
~Mt~«t<;<K<, et celuide Lle nombredestermesgui~r~cMe!t<
et eonxned'ailleurstouslestermesdecetteformulesontdudegré
m, il s'ensuitqu'elleet<composée m-)- /efme~.
ro«<les
Tous (Mcoeffteitats
coe~c«)t(suumérigites 1t,,ffi,
ttMttte'ft'~tM Mt, c :s etc.,du de- de'-
oe~~e~et~ </e(a-A sont des nombrese?t~eM;car {a-p~"
estle produitde mfacteurségauxa a-)- et lorsqueleseoefïi-
cientsdes facteurssont des nombresentiers, ceux du produit
doiventl'etrepareiiiement.
La Mmmt!de <ox~les coe~tc~K~ numériquesdela formule
de ~etc~oM est Pgaled a". En efret,en posanta -= ~E=t dans
cetteformule,onobtient
9n~m-I`, m~m-c;
+
+~j.
Lestermes<~a~MM~ f7o~Mf'f!MtermesM~mM otKdes
exposantsréciproqueset des eoe~c<e!t<~OM. Car dans la
formuleB) lesformesprécédéset suivisde n termesétant
a" a°
et
t.a.(m–!t) !? t.a.m !.9.(M–M)
jouissentévidemment de ja proprietHénoncée.Donc,cette pro-
priétéconvientanssià ta formule'C)qui, commenous l'avons
va, se déduitde la foi-mule
(B;par une simplemultiplication.
En comparantdansle dtMoppemcnt de ~-i-6~°'le termedu
M~) M[m-~ (M–a;?–H4-! -i;
rang?+ terme
-L~r_
93 O'ALGÈBM.
PRINCIPES

prudent
précédent' 1 f !ra- ) a~°^~` b°- on trouve

que le premiereg~o te secondmultipliepar ?' d'où


il suitquepoMfc~twe ?? terme~~eott~Medu pf~<MtH<, t<
/aw<MUt/ef ce <~n!w par ~'e.)!poMM< de a JaM<ce terme,
dtmtMMer cet M~)OMM< d'une «Mt~, <t«y)MM<ef ~w de b
d'une «M~ e< a'<CMer par ~.tpOMM< b etMt eM~metK~.
Cette règle fournit un moyentrès simplede déduiretousles
termesde la puissancem de a+&, du a*.
En développant (a-t-~)'par ce procédé,ontrouvede suite
(<)-~=~-t.7<M ~t~'+35~'+ 35<~+atft'{~t-~
on obtienten suivantle mêmeprocédé
(<,+ &)~n'8a')- a8~+ 56<}- yoo<~+.56a~+ 98«'<
+8o~+~.
Considéronsactuettemectles puissancesdespolynomes, et d'a-
bord puisquele termegénérâtde
~)"' est
t.z.)M t.a.(m–m) t.a.M
celui de s'endéduiraon changeantb en &+e et
t. a. m
~t-a ~4-e)°
sera ––.––––L or, te termegenëratdu rang<4-t de
t.a.(w–?) t.a.w'
a.n

f& 4- c'
L-i– A'
'–––<
est –––;––f donc le termegénéra!de
t.a.tt i.a.jM–r) !.3.f
·
(a+&+e)" o" ~°' c'
ost bien
1.2.m
!.a.m J ( a.(m–M) ) t.a.(?–)') ou
;.a.f
–––<t'' .––– & –––c' en posant ta–tt'=ae,«–)'==~ g
!.a. !.a. t.9.f
et en observantque M-–K-)-'M–f=p-~ et par conséquent
M==p+~-t-f.
En changeantc en e-t-d, on trouveraitde mêmeque le terme
'–'–-–'–– ––– '–– ––
°'
cënérat
de
t.a.nt
est –––.
t.a.<'
t.a. !.9.t.a.
p -)-g )f -}-<étantégalà m, etc.; do ta il estfaeitodedéduire
une règtefortsimplepour la formationdes puissances despoly-
nomes.
LIVRE
SECOND.

KtsMtjneM
DESPROBLÈMES
ETDESÉQUATIONS.

CHAPITRE

NreïMNa t&tt.ïMtNAtHza.
J. Résolution
des problèmes.

496. Un problèmeest unequestiondans laquelleonse pro-


pose de déterminerune ou plusieursquantitésinconnues,&
J'aidedes relationsqui leslientàd'autresquantitésconnues.
Ces relations,qui constituentl'énoncé,sont plus ou moins
ditncitesà apercevoir,
et se nomment conditionsdu problème.
497. Les conditions d'un problèmepeuventêtre e~'ct~M ou
<Mt~<et<M ellessonte~Mc<<M )orsqu'eHes se trouventcomprises
dansson énoncé,et M~t'c~M,lorsque,sansy êtrementionnées,
ettesensontdes conséquences plusoumoinsimmédiates.
<98.La résolutiond'un prob!ème d'algèbrese compose tou-
joursde deuxparties
La premièreconsisteà saisirlesdiversesconditionsderenoncé,
et à exprimerchacuned'ellesparuneégalitéqui prendalorsle
nomd'équation.Celas'appettemettrele problème ew~M<:<<OK.
La secondea pour objetla résolutiondes ~«!<tO)M, c'est-à-
direla détermination desinconnues qu'ollesrenferment.
<99.Il n'existepasde règleprécisepourmettreun problème
en équation.Cequ'ity a do mieuxa cet égardest, sanscontre-
dit, le préceptesuivant,dont nousferonspar la suitede nom-
breusesapplications. Ottf~e'!e<t<c les quantitésMtCMMM par
M PRINCIPES
deslettres ( ceM)K<M'<<tM<tt!'eme)tt<M denx'~M x, y, x, etc..
~MM, ~M~«$(ïM</ep?'oA~Me fft'o/«,ottse comporteabsolument
de <om~memanière~ic~ ~'oMfo«~{<tM/«<fc r~</<t'af(o~.
Chaquccon<<t<<oH /bMrH<< ainsi, ~o«r «/ic ?M~<equantité,
deuxexpressionsf'yo!/e~ et (/e forme<f<e~c, et par consé- Q
~)MM< e~OMMe~tC'(à MMCf'«:t<t. '<
Quantta rësotutiondeséquations,elleest purementde cal-
cul, et cedeuxièmelivrelui scmentièrement conMcrc.
300. Eclaircissonsces notionsgérâtes par un exemple:
JOeMjc/'ftre~OH<eK~eM~~ 5o ans c< l'alné avait 12 ans <!la
naissancede son frère. (~«~est<e de cAacMK <e<t.ci'?
~e~oM d'abordle pro&~ween ~Kf<<OKreprésentonspar
x l'âgede rataé, par cetuide sonfrère,et remarquons qu'ily a
icideuxconditions.
Envertude la premièrequi est explicite,lasommedesâges
et y desdeuxfrèresest 5o ans cequi setraduitainsien algèbre,
x y 5o.
Lasecondeconditionest implicite,et se déduitde l'énoncé,
en observantque la différencede 1 ans qui existaitentre les
âgesdesdeuxfrèreslala naissancedu plusjeune,subsisteencore
aprèsun tempsquelconque;donc~–y === [K.
Jte'ïo~Msac<Me«eM<!t< ~s de!~ équations
~+~==30, .F-< t9.
En les ajoutantmembrea membre,on obtient
a'-(-r~–y"'5o-t-t2,
ou en réduisanta;e–6n; prenantia moitiéde chaquemembre,
il vienta"- 3t.
Retranchantla secondeéquationde la premicre,on trouve
<c+~–.<{-y==5o–<9, d'oùay-=~8cty= tg.
Lesdeur frères OM< donc,/'MM3! ans et faM/re t~.
Pour vérifiercette solution, remplaçons x et par 3t et
t9,danstes ëquationsa; j y'==~< y' ta;eHes deviennent
3t-}-)Q':So, 3t – !()!==f9,
ce qui estexact.
20<.On distinguetrois espècesde problèmesles problèmes
<~<efmtM~, indéterminéset t~poMt~M.
D'AM&BM. 98
<*Unproblèmeestdéterminéquandil a unesolutionou un
nombrefinide solutions.Te)estceluiqui vient(t'êtrerésolu.
2" Unprobièmeest indéterminéquandil estsusceptibled'une
infinitéde solutions.Envoiciun exemple ~~ye a 3o ans à
la naissancede son ~h a queloyele fils aM?'K-f-<< 3oans de
moinsqueson père? Cettecondition se trouvevisiblementrem-
pliequelquesoit l'ugedu fils.CeproLtcmeestdoncindéto'minu.
3" Un problèmeest impossible quandil n'a aucunesolution.
Ex. Unpère « ~oe!Mà la M«MMt{ce de son ~Me~ d~ele
fils CMM-~ 3f3OMde mo~ que son père?Il est manifeste
quecetteconditionnepeutjamaisavoir lieu,et quepar conséquent
cettequestionest impossible.

II. ~'o~<M!t
généralessur les équations.

802. Uneéquationestl'expression de t'ëgaiitéde deux quan-


tites.J?it-.5a'–~=8-a-.
203.L'ensembledes termesqui précèdentle signe d'égalité
formele premiermembrede l'équation, et l'ensembledeceuxqui
le suiventen formelesecondmembre.Ainsi5.):–~et 8–w sont
le premieret le secondmembrede t'équation5.t–~ 8 –
204 Une équationpeut renfermerdeux ou un.p~ grand
nombre<~McoMtMtM. Es. L'équation ==;<;–</contientdeux
inconnues.eety l'équation .c'+~'==.);~ en contienttrois
<, et
205. Leséquationssont numériquesou littérales; M~tmeft-
ques,lorsqueles quantitésconnuessontdes nombres;littérales,
lorsqu'ellessont des lettres,ou des lettrescombinéesavecdes
nombres.J?~. 5~–/{==8–.c est une équation MMMc'W~Me;
az-)-&– c –da' uneéquationlittérale.
M6. Résoudre<Mte ~«s<tOM à uneMM<e inconnue,c'esttrou-
verun nombrequi, misà la placede l'inconnue dans l'équation,
rendoses deuxmembresnumériquement égaux.Ainsil'équation
5.e–~=:8–.c est résolueparles: car en substituant, on
obtient5Xa–4==8–aou6==6.
96 PMNNMM
En généra!,résoudreplusieurs~Ma<tOM d plusieursMteott-
nues, c'est déterminerdes nombresqui, substituésaux incon-
nues dans ces équations,véri&entséparémentchacuned'elles.
de deuxéquations
La questiondu n" 200aconduita la résolution
à deuxinconnues, s
savoir l'<M<tOM
207. Il y a trois espècesd'équations, pro-
prement dite, i'~wa<<ott ~e~xe ou l'identité,et l'équation
impossible.
<" L'équationproprementdieeest cellequi n'alieuque pour
une seulevaleurou uncertainnombrede valeursdel'inconnue.
Telle est l'équation5.e–4==8–.e qui n'est satisfaiteque par ]
.c=3, et l'équation~'–5.e<="-6 qui ne l'est que par .c==a a
et ~=='3.
8" L'équationtdM<t?Me ou t't<<6tt<Mest celle qui subsiste
pour toutes les valeursassignéesà l'inconnue.L'équation
a.B-t-te=M.+.t est identique,car elle estvraie,lorsqu'onsup-
pose a~-=o, ~== <==a,~=='3,etc.,et engénéraiquelquesoit
le nombremisà la placede w.
Toutes les identitésne sont pas, commecelle qui précède,
évidentesau premiercoupd'œii maisellesse manifestenttou-
jours, lorsqu'oneffectueles opérationsindiquéeset quel'onfait
la réduction.Veut-onreconnaître,par exemple,si t'équation
(a!t)'+aw–s=='(.B4-t)(iC–t)
est identique?On formele quarréde~–! (<00) et le produit
(.+1 ) (z– ) (46),et l'ontrouve
.<–a.c-)-t-r-aic–a-=ie'–t ou z'–=z'–
Cetteéquationest doncidentique.
3" L'équationimpossibleestcellequi ne peut êtresatisfaite
par aucunevaleurde l'inconnue.L'équation ic-t-N~t-y est
impossible,car ses deux membresne peuventdevenirégaux
quellequesoitla valeurattribuéeà x.
Il est facilede s'apercevoirque cestrois espècesd'équations
correspondentaux problèmesdéterminés,indéterminéset im-
possibles.
208. On appelledegré d'une équationà uneseuleinconnue
B'ALGÈBM. 97
le plus haut exposantdo l'inconnuedans cetteéquation.Ainsi,
5~–~==8–if est uneéquationdu premierdegré, ~*–5;r<=='–6
uneéquation du deuxièmedegré, et~–~a:'=too uneéquationdu
troisièmedegré.
Généralement, le degré d'une équationù plusieursinconnues
estla plusfortesommedesexposantsdesinconnuesdansun terme
quelconquede cetteéquation.Rr. les équations3.f'-a~<==5,
a'y–z–~==5, -y''==7, sontrespectivementdu preMtw,
du secondetdu <~«~medegré.
209. La résotutiondeséquationsse compliquesingulièrement
a mesurequeleur degréaugmente nousnous proposonsseute-
mentd'en développer h partieélémentaire.

ni. Transformationdeséquations.

2<0.On a pourbut dansla transformationdeséquationsde


les ramenerà une formeplussimple, et par là d'en faciliterla
résolution.Il ne seraquestiondans ce paragrapheque destrans-
formationscommunes a touteespèced'équations.
2'H. Pourfaire passerun termed'unmembred'uneéquation
dansl'autre,il faut supprimerce termedans le membreoieil se
trouveet f~enredansl'autre avecM)tsigne contraire,En effet,
supprimerdans un membreun termepositif ou négatif, c'est
diminuerou augmenterce membrede lit valeurabsoluedo ce
terme; donc,pour maintenirl'égalité,il faut aussidiminuerou
.augmenterl'autre membrede )a valeur absoluede ce même
terme,c'est-à-dire l'y écrireavecun signecontraire.
Premierexemple.L'équationya*–ge=e3a;–5 se changeen
y;)!–3.r==:9–5, en faisantpasserte terme3a!du secondmembre
dansle premier,et le terme–g du premierdanslesecond.
Dex-r~meexemple.L'équation M-t-~e–<~se transforme
en a.c-t-<tt:==c–&, lorsqu'ontransposet dansle secondmembre,
et -dx dansle premier.
20. J< M<pefMM detransposer membresd'unee~Me<tott
cequi résulteévidemment desadéfinition(202).Onemploieordi-
7
M KtMCtPM
nairementcettetransposition
quand tousles termesaffectésde
l'inconnuese trouventdansle secondmembre.Ainsi,l'équation
3=-;t'––-fournit toutde suites–==3.
5 5
2<3.Onpeut, sansaltérer «Meéquation,changerles signes
detousses<efmMcarcelarevienta transposerlesdeuxmembres,
puis à faire passertousles termesdu premiermembredanste
second,et tousceuxduseconddansle premier.Ainsi,t'cquation
– <?-}-c *=d c;f devientd'abordd–<?== –s.c-}-< et ensuite
<?–e==–d-{-e.t.
2~. Pourfairedisparaîtretes dénominateursd'une équation
quelconque,on réduitlotisses termesat4m~e dénominateur,
e<l'on supprimeensuitele dénominateurcommun.En enët,
l'équationn'est pas altéréepar la réductionde tousses termes
au mêmedénominateur, et ensuiteetton'est pas troubléepar la
suppressiondudénominateur commun,puisqueparlà on rendses
deuxmembreslemêmenombredefois plusgrand.
Prenonspourpremierexemplel'équation
x 3;r 2x
-5--r7-
les termes–, – -L, – réduitsau mêmedénominateur,

et par suitel'équation
deviennent-~–, – ~–, –L,~L,
donnéedevient
tSr !8.)! a!o ao.f
3o 30 'To" '3o"'
ou, en supprimantte dénominateur commun,
t5.r–t8;f-{-!uo'=!ao.r.
Soit, pour deuxième exemplel'équation
3t.c c'.f c <t*.<'
'4.+~='3~
Le plus petitmultipledes dénominateurs /}< as& 6b, 3b'
est visiblement
tao' et les quotientsque l'on obtienten divi-
sant !M'~ successivement par ces dénominateurssont 3b',
P'ALO~BM. 09
(M, aa'& ~o'; multiplionsdonc les deux termesde chaque
fractionpar le quotientcorrespondantet le termeentier
par
tao~it vient
J~~L-jL~ )aa~'
t9a'&' tM'tHo'&tM'~ Hta~'
et, en omettantle dénominateur commun,
= ~–tM'
()<f–6a&e'.t--(-aa'A'0
Soitpourdernierexemplet'ëquation
~x' .-i x, 1
a~iL==-i~.
.i 1 :t-i'
ellese changed'aborden
a~t-))(~-– ~~–~ ~-(-tt
~'+') ~'–') (~t-t-–t. ~t)(.f–tj'
puis en
3.r".t-+t)(.C–,–(.c- ==~
d'où,en effectuant
lescalculsindiqués,
x- t
a~–a~–i-{-~==.f-{-t,
équationdu7' degré.
2<5.Si l'équationdonnéene renfermequ'un seuldénomina-
teur, il est simplede multiplierses <<<<<;t
membrespar ce
dénominateur.Ainsi,pourchasserle dénominateurdel'équation
.T
–teaa.r-t-.), on multiplietous ses termespar y, ce qui
donne.f–y== t~.e-{-35.

CHAPITRE
II.

ÉQUATfONS ET PnonLÈMES DU fnKMtER DEGRÉ A UNE SEULE


tNCO~tJt:.

216. Avantd'exposerla méthodegénératepour résoudreles


équationsdu premierdegréà uneseule inconnue,nousallons
faire connaîtrequelquesprocédéstrès simplesqui reviennent
souventdans les applications.
<00 PRINCIPES

I. ~/M pour dégager l'inconnuedans une équation


du premierdegré,
2t7. L'inconnuepeut, dans une équationdu premierdegré,
être engagée, avecles quantitésconnues,de quatremanières [
différentes<° par<tcM<<<oM 2'' par soustraction;3" parMM/-
<<~tca<<o~ 4° par (!tCM!«)M.
Lesprocédésquet'en emploiepour
la dégager,reposentsur cetaxiome CMpeut, sans <roM~M* une
équation,~ee<Mer/M mémesc~~N~ow~Mr/M deuxmembres.
Celaposé,
4 Soitl'équatioa.f- 3 ==ta, danslaquellel'inconnue x est
engagéeavecle nombre3 par tot'e d'addition; retranchons 3 de
chacundes memboes, nousaurons~+3–3===ta–3 ou .<==9,
en remarquantque3-3 = o et que m – 3= g. Donclorsque
l'inconnueM<engagéepar addition, on la dégagepar «)M<-
traction.
2"Soit l'équation-r–3==ta, dans laquellel'inconnuex est
engagéeavecle nombre3 par voiede soustraction; ajoutons3
à chaquemembre,il vient ;).'–3+3=-tt(-~3ou, en réduisant,
~'=*t5. Donclorsque/'<McoKMe est engagéepar soustrac-
tion, on la <~a~ par addition.
3"Soitl'équation3;f=='ts, danslaquellel'inconnue x esten-
gagéeavecle nombre3 par voiede multiplication;divisantles
deuxmembrespar3, on obtient~.cc=' ou.c==~,en observant
que ~==t.Donclorsque<'<M<:oKMMe M<engagéepar mM~tp~t-
CO<tOH, on la dégagepar (/MMMN.
4*Soitl'équation? =~2, danslaquellel'inconnuex est en-
gagéeavecle nombre3 par voiededtc~t'oM;multipliant lesdeux
membrespar 3, on trouve x=36 ou;c==36.Donclorsqued'in-
eotMHteest engagéepar d'teMtOK,on la dégagepar MtM~tpH-
cation.
En répétantlesmêmesraisonnements sur les quatreéquations
:1:
<-}-&==a,.c–&==ft,6.y-=ft,
,–e,
on en tire
.e==a–&, .E==a-(-A,af==., .c!==:a&.
U'ALG&MK. «M

On peut conclurede tout ce qui précèdeque lorsquel'incon-


nue est engagéepar ooted'une opérationyxe/eon~we, OKla
dégagepur l'opérationcontraire.
S<8.Si l'inconnueest engagéepar plusieursopérationsd
la /bt'<t,on la ~a~e tMceM«Mm<< par les opérationsoppo-
sées. Soit,pourexempte,l'équation

4+~1
où l'inconnuex est liéeaux nombres/{, 5, z, 3, par addition,
M<M~ae<tOM, multiplicationet division; onendéduit
4en retranchant4 desdeuxmembres, ==
–5 y;
en y ajoutant5,
-==ta;
3'*en les divisantpar a, ~=6;
A"en les multipliantpar 3, .c==t8.
Pour vérifier,remplaçons;c par t8 dans t'équationdonnée;
elle devient
t
a.t8
q-f-–––5==!! ou !!==!

ïï. Résolutiondes équationsdu premierdegré<}une seule


inconnue.

2) 9.Pour résoudreuneéquationdu premierdegréà uneseule


inconnue,on lui fait subirsuccessivement les quatretransfor-
mationssuivantes
<" transformation.On fait d~ara~re tousles dénomina-
~MMde l'équation(St~)
2* transformation.Ctt transposedans le premiermembre
tous les termesaffectésdel'inconnue,el dansle second<OM
les termesconnus(an);
3' transformation.
On effectuela réductiondes ~rmMMM-
blablesdans lesdeux MewtrM '3t), et, si r~Ma<tOM est lit-
~fe~, oKMe«'tKCOMtHte<M facteurdansle premier(~8);
<03 fRMCtMS

<* tr&nsfornMtion. On dégage l'inconnuede son cc~cte~t


par la ~tOW'OM t~ i.
Pourvérilicrsi la vaieurtrouvéepour l'inconnuesatisfaitli
l'équationdonnée,il faut voir si ses deux membresdeviennent
t</Mt<M~meM< égaux lorsqu'onSM~/<<Ke cette CO/eMrà la
~~re qui fe~fe~eM/e <'t~coH!tMe.
Soitproposé(lerésoudret'&juationnumérique

x--r+J=5-j. –.
~–––
faisantsubirù cettedquationles quatretransformations énoncées
ci-dessus,on trouve
') ~a~. Rc– + H= 3o–3.c
2' trans. 6~–z-}-3~==3o–6;
3' trans. 5~=~;
4* <raM!.a!==~'ou~==.
Substituant, pour faire[a vérification, à B dans t'equation
donnée,il vient
a4 a.a.1 1 5 a~ t3 -7-. t3
-7'––+f=5––ou-7-==
a 5.3 u.a 5 5

Soitencoreproposéde résoudrel'équationlittérale
&c
]'–a~ c/j'
'-r=-T-!
<< de
on en tire
< <raM.~–a~e~~ee-t-e/j;
2' <raM.~–<==a</e-}-Ace;
3' <r<!M. c/')j' =='a~ + ~)c (a)
M f-Ace
e
~aM$.f =
4" trans,:e ==––––.
ae <Y
r'
220.Leséquations'a) sontévidemment des conséquences
im-
médiatesde l'équationdonndR;[)onrexprimercettecirconstance,
on dit qu'ellesreM<<!M<danscelle-ci.
En gênerai, deMj ~Mattnm )'eK<cH< <'Mt)edans {'aM<fe,
ellespeuventse déduire
iors'ju'j,par quelquestransformations,
l'unede l'autre.
D'AK~BM. <03

ïtï. Résolutionde plusieursproblèmesdontles donnéessont


MM!M~«j'MM.

22t. PROBLÈME. Ondemandaita fy(Aa~ofecombiende dis-


ciples/fe'~MeH<a<'eM< son école.Il fit cette réponseaMt&~tte
Unemoitiéétudient <'<!r«/w~'<~Me, un tiers la géométrie,un
septièmela physique et il y a de plus une femme.Combien
fy~eyofe avait-il de disciples?
Cettequestionrevientvisibionentà celle-ci ~OMoef un nom-
&e dont la moitié, le tiers, le septième,augmentésde l'unité,
aoKMW< pour sommece m~menombre.
Représentonspar !e nombrecherché;la moitié,le tiers,
le septièmede ce nombre, sont exprimésrespectivement par
"t en vertu de l'énoncé,ona
:.1 :,t 7'] et,
.? ..ï
~+3+y+'~
si l'onfait subir à cette équationles quatre transformations du
a" 2~9, on obtient
<" trans, at.c-(-t~.f-)-6~-)-~=~a~; 3°< –~==–~a;
2* <rom.2ia;-}-t~6.r–~a.t-=:–~a; 4''<r<!K~r==~a.
Pythagoreavait donc4'1disciples.Pourvéritier,remplaçons
.r par~a dansl'équationinitiale;nousaurons
42 42 4'1
Jl'1 + .4~J 4i7
Afind'abréger,nous nous dispenseronsdésormaisde fairela
vérification.
222. PnoBLÈME. Une personnec/«!K~edes pièces de a /r.
contredes piècesde 5 /r. e<se ~OMceavoir,après cet échange,
toa piècesde moins ~Me/~e sommepoMMe-<-e~eP
Soit x cette somme expriméeen francs;elle renferme– ::1

piècesde a fr. et piècesde 5 fr.; or, la différenceentre ces


<04 PRINCIPES
deux.nombresde piècesest toa; donc
;c x
-=='oa;

équationqui fournit
< ~a?M.u~–aa!=' tuxu; ~<tt<t.3~-==t0!<o;
2'~a?M.E))eeste<ectuée; 4'<!M..<'<=3~);
Ce«e ~e~oMHe a donc 3.{u/)*.
223. PnoBLf:ME. Quel ~e atoK~oM~/'«? et <'<tM<fe!' </o-
maM~e«Mfils d son p~e. ~.epère répond Voeredye est ac-
<weMemeM< tiers dMmien, e<il y a six ans qu'id en était le
quart; déterminerl'tige dechacun.
Soit.e rage actueldu fils; celuidu pèreest 3x; il y a six ans,
le fils avait?–6 ans et le père3x–6; maisà cetteépoque!'&go
du fils étaitle quartde celuidu père;donc
3~6
iE–b==:
–.–;
d'ou
1 <r<!M~.– 2~} ==3.c–6 2' e<3' fr<nM.a;==18.
Le fils a donct8 ans et le père3. t8 ou 5~ans.
224. PaoBLÈME. Une ~er<oK!te <((tft(a~e rencontre de.
pauvres, e< <'<«< donner à c/««WM mais elle O'oMee,
après avoir comptéson arye)t<,qu'il lui faudrait 5 /f. de
plus; <«<!ooMKalors X a chaque~aM~reet il lui reste
a /r. oia~emoK<fe combienil y <n)<M< de pauvrese<com~'M
cette personnepossédait.
On peut prendrepour inconnuele nombredes pauvres ou
celui des francs.
Soitx le nombredes pauvres;si chacunrecevait4 fr., les
x pauvresrecevmient fr.; maisil manque5fr. pourque cette
distributionsoit possible doncle nombredes/)*aMM est ex-
primé par ~–5. Actuellement, chaquepauvrerecevant3 fr.,
tes pauvresreçoivent 3x fr.,et, a raisonde cequ'il restea fr.,
le MomA~e du francs est aussiexprimépar 3.t'-{- ëgatantles
expressions~.r–3, 3~-}-~quidésignentune mêmequantité,il
vient
~–5.=3;f+9,
B~GÈBM. ~06
1

équationd'où l'ontire
<"<faM<.E))eesteîfect.2'<r.~–3t==5+a;
3"= y.
Il <ttw< <~ttc7 pauvres,etc<«epefMttMe a3 /f
DOM~at<
puisque~–5=4.y–5~=K3..
2" Soity le nombredesfrancs;si cettepersonneavait5 fr. de
plus ou (y+5) fr., ellepourraitdonner4 fr. tt chaquepauvre
donc le -nombre
Montre de pauvres
~««WMest ~-1-~ si elle e!)eavait
avait2a fI',de
fr de
4
moinsou (~–a) fr., il ne lui resteraitrien
après avoirdonné
3 fr. à chacund'eux donc m~menombreest aussi
représente
M'–'x
par ~–- de résultel'équation
y-j-5 ~–a
on en déduit
< MM. 3y-)-t5~8; 3' (MM.–y==-a3;
2' ~CM~. 3y–8; 4. ~a~.
On trouvedonc,commeprécédemment, que cettepersonne
possédait23 Fr. et ~M't(y ocet<y paMWM, car
'/+5 5 !t3-~5
7.
4 "7-
288. PaoBLÈME. Un avare range ses écuspar piles <fet i
écus «t~/Mt en reste i; il formealors des
piles de t3 e'e<M
« il lui en reste 9, maisil a de~ piles de MtOtK< coM&Ma
<< <<'ee«<?
Soitx le nombredesécusde l'avare;~Li
11 exprimele nom-
bre despilesde11écus,et celuidespilesde t3 écus;or,
~-S
le premiernombredoitsurpasserlesecondde2 donc
-c–t
–– ~=; A-–u
––g _i_n.
') i3
équationqui fournit
~<!tt<.t3j- – = ,j;-gg~86; 3' <fass.M==Mo;
3' <mM. 3.c– <t.r==
–gg~.a86; 4' ~<!M.a- too.
L'avarea donc too écus.
<(? PXMCtPEe

336.Pttoet.ÈMti.
t/4 por<tcx~'e)'a 35~fr. dontil retire M /)-.
(<'<n~r~, CMfaisant valoir «Mepartie au 5 pour MtKee
<'(«t<fe(Hty quellesMtt<ces (<ex;c parties?
Soitx la premièrepartie; l'autreest 35~--x; les sommesx
et 35~–y renferment-
t00
et
)00
centainesde ffttMs,et
placéesau 5 et au 7 pourcent, ellesrapportent
consëquemment,
annuellementl'une et on ajoutantles
)oo l'autre ~)100 `
intérêtsdeces deuxsommes,on doit visiblement retrouverl'in-
térêttotal donc
5x 7'35/!–.c')
–– '-20'
tou t––––L==ao;
too
équationd'où l'ontire
<fnMM.5.r-a~8–c=aooo; 3'<raMî. -a.);==–~8!
2"<)'aMï.5.c–y.f==aooo–a~8; 4'~<tM$..)f'='a39.
Ainsi,la preM~repartie est 23g/r. e<l'autre 35/{–a3gou
tt5/r.
227.PROBLÈMB. On donneà un ouvriert /r. y5 c. par jour
lorsqu'il travaille; mais, chaquejour qu'il se repose,on lui
fc«eH<o 80 e. pour sa nourriture.Au bout de ay jours,
il reçoit3; /f. 9'i pour soldede son compte.On demandele
nombrede jours (te travail et le nombrede jours de repos.
Si l'on désignepar .cle nontbrede joursde travail,le nombre
dejoursde reposseraay-;r l'ouvrierauragagné,y5.< fr. sur
tesfjuetsondoit lui retenirpoursa nourriture0,80. (By–.r) fr.
ëg:dantdonc la diuërencede ces deuxexpressionsà la somme
3i fr, <)5qu'il reçoit,il vient
t,y5..t'–0,80. (ay–.r)==3t ,g5;
et, en multipliantpar too pourfairedisparaîtrelesfractionsdé-
cimales,
ty5;c–8o[a7–.t) ==3<g5ou ty5.<-–a(6o+8o.c=3t()5.
Résotvattt cetteéquation
4" O'MX.Elleest effectuée; 3* < a55a;-=5355
2* <MM.ty5~-)-8oA'==2t6o-}-3)g5; 4*<f<MM.<=at.
D'AMÈBM. «H
rowerw a donc <f<tM!t/~jMn<~tt< a t ~o«M e< ~'M< fcpo~
~enJ(tM< ay–a ) OMM~OM~.
228. PaoBLÈMK. /.a<omm< <~Mdeux d'wK Mom~M e~<
c/t<e<
ta; e(, ett y <t)'o«<M< t8, OK otftetit pour somme «M ttom~e
com~OM dM M~MM c/«~'M, m«M ~«w «? or<<~ f~oerM.
Quel e~< ce ttOMt~~P
Soit ~'te chiure des unités; celui des dizaines est ot
ta–.f,
ce nombre vaut lofia–.c -)-;c; si l'on y ajoute 18, !a somme
t o( t B–j -)-:<!r8 doit être composée de a- dizaines et de z–e
unités, et par conséquent doit égaier donc
tox'-}-!x–.f;
!Mo–to.r-)-<['4-t8==to.)--4-tx–iB;
d'où
t" (r<M! Eito est eCectuee. 3* ~<!K~. – t8~-==–ta6;
2*<f.–t0.f-j-a'–to.c-c==t9–tito–18; 4''(f..f==y.
Le chinro des unités étant
7, celui des dizaines est ta–you
5; ~e nombre demaM~~ est donc 5y.
229. PttOBLÈME. ~e'K~o/ oe«< <f<~OM)' WM~<tM~( eom-
posé de i t64 hommes <M Aa~t//oH carré à cetXt-e <:<~e,

maMt'~e ~M'<7 y at< trois MK~~ Mr cAa~f c0~ com~ett


~ot<-</ mettre d'hommes à
f/<a~Mc MM~?
Soit .r ce nombre; si !e bataiuon carré était à centre
plein, i)
M composerait de ;c* hommes mais puisqu'il n'y a que rangs
sur chaque cote, H faut en retrancher '~–6*, expression qui re-
présente un hataiiton carré à centre pjcin, sur )e cote duoue) it y
aurait ic –6 hommes; Fequation du
problème sera donc
~–(a--6)'=.64;
et, en devetoppant )o carré de .);–6(too),

~e'-{-)M–3R-==n(~ ou taa;–3R==!t(~;
équation du premier degré, d'où l'on tire .); )oo; ce ~c')!cr<!<
<<o<<(/ot)c mettre too AommM f/<a~e fct)~.
230.
Pxom.f:ME. ~cAt//(! oo ~tr /bM ~/M <'i<e
t/M'MKe tortue
~<t a MKc ~'eMe ~'aeoMee oo- <Mt à ~Me~e <~<<Mce <a ren-
<!OK~era-<7?
Soit x te nombre de tienes doit parcourir
qu'Achille pour at-
teindre ta tortue; cette dernière aura fait alors ~–! 1 lieues et
)'on aura t'équation
A-== to(.<;–t) OU.f == to~-– 10;
<M PMNCtPES
d'oùl'ondéduitj-= de lieueou .<!==!' ~c/o'~eatteindra
donc la Mf«<eaprèsavoirlàit t'
Ce proMemo,dontl'énoncéest au moinsridicule,était fa-
meuxdansle tempsoù les philosophes grecsseplaisaienta re-
vêtirdes apparences de la véritéles assertionsles plus absurdes.
Voicile sophismequ'eaiptoyait Xénona son égard « Lors-
qu'Achilleaura parcourula premièrelieue,la tortueaura faitun
dixièmede la lieuesuivante krsqu'AchUto aura parcouruce
dixième,latortueaurafaitlecentièmesuivant;et ainside suite
doncAchillen'atteindrajamaisla tortue.»
Ceraisonnement conduitévidemment à uneconclusion fausse;
maisoù peche-t-it? C'estce queZénondemandait.
Remarquonsqu'Achille,avantde rencontrerla tortue, par-
courra un espaceexprimépar la série indéfiniede termes
''t"r!i'T7:-t'TT.?'-)'ctc.; cet espaceau premiercoup d'ceit
paraîtinfiniet c'estcequirendleraisonnement qui précèdeassez
spécieux;maisil en est autrement,carcettesérieéga!evisible-
ment <t ut etc., fractiondécimalepériodiquedont la valeur
est y. Nousretombons doncainsi sur la solutiond'abordob-
tenue.

IV.Résolutionde plusieursproblèmesdont ~Mdonnéessont


algébriques.

23<.PMB!.ÈMK. Partagerun nombreen p<M'<tM proportion-


nelles<<eM.eou à troisKom~fM donnés.
< Soità partager)cnombrea en partiesproportionnelles aux
deuxnombresm et M;désignantla premièrepartiepar .r, l'autre
seraa– et l'onaurala proportion
x a– m n,

d'où,en égatantle produitdesextrêmesà celuidesmoyens,


tn:==t)t(a–a;) ou MiB==ma–tM;
équationqui fournit
<" <M<M. Elleestenectuée. 3' <r<!M<.(m-r-tt)ic==ma;
ma
20 <~MM.
2' lran,$.ttHit-}-M = ma;
no+no ==<?< ~Cth!.xf–t-- ––,–.
4*ira=.
Mt'r*?
D'AMÈBM. <09

Lit 2'
La 20 partie
ca~e a-x=a-
ma ==.
===
m-j-tt -+
m-t-M
Pour faire une application de ces formules (6), posons a~ ?
t~,
m n = 3 et substituons; elles donnent

1< paWte =, ==,


== 8, 2' pa~'c ==== 6.
4+~
4+3 4+3
4+~
2" Soit à partager Je nombre a en trois parties proportionne!!es
aux nombres M, n, Représentons !a 1 partie par .f, !a 3" et =
}a3* se détermineront au Moyen des proportions
.<2'~a~te::m:n, .c:3'paf(te::m:p;
d'où l'on déduit

2< ~f~ == 3'' caf«e'== m


m

or, )a somme des trois parties .r, doit reproduire le


m m
nombre a; donc

tx M
=a;
f4
~+~+~==a; in
équation d'où ron tire successivement
<" <ra)M. M~-t-MiB+~iB== ma 3* <r. (m-)-M-{-~).e--=ma

2'
21,t-ratu.
<ra<M.Elle
E))e est effectuée;
euëctuee; 40 –~–.
w+M+p
~.p ? ma Ma
Le 2" pe~e
–<? -= M
–. –.–––
M-w+p -= m~-M+p
––––.
“ M e ma ea
to 3" M!'<<e ==
La 3° –~––– == –-Z-––.
w m m-i-M-t-p ?-)-?-)-p
Supposant o=-.3o, M)===),nc=a, p et substituant, ou
trouve
<" ~ar«e = 5, 2' p<!f<M== !o, 3" partie == i!

232. PMBt-ÈMB.7M~fC!' entre les (/fM.c KOtKAfM& e< b


<ow~me «o~re que ~e~ at~r~M~ a«.)! a'e«iB premteft
Mt'etK entre elles co!Kn<ea b.
Soit !o nombre cherche et a )e plus grand des deux nombres
<t0d PMNOMS
donnés;a–* exprimeta différence entre les nombresa et et
.ï h différenceentre-r et b. Donc
a–-f ~–~ a b, d'oùa c–a&T~-o~–f;
résolvonscetteéquation
==
= 2ab
21,el
2"
2° et 3'
et 3eerans,
Iran$.i(?-{-&).
<rsM. ,«+b~x 2ab;
a<
2ab¡ 40
4° Irons.
0'att~f
trans. x ==*
'–.
a 'p*b'
Posonsa'~7 et b 4, cetteformuledonne<c== ou
77+4
~5+~.
233. PROBLÈME. De ~«e~ quantité /<<<-</NMy!MCK<ef les
~MaO'e nombresa, b, c,d, pour que les quatre sommessoient
e~pro~or<MM yMm<'<r~t(e?
Soitx cettequantité,nousaurons
<!+.c &-(- e-t-.f <f-
d'où,en égalantle produitdesextrêmesà celui desmoyens,
~+.)~+~=(A+.~+~; r
effectuantles produitsindiquéset supprimantle termea'dans
lesdeuxmembres, il vient
0~-{-dr-)-<t<~==&J-{-C.<)-&C;
équation qui donne
< <f.Elleesteffectuée; 3' <r. (a-–e; r==&<:–ad;
G°"ad
21,lr. a.f-t-–Mcs~–a~;
2' ax-dx-b.cx~bo~ad; ~.°tr.
t* <r. ~==
x- –––:–'
a-}-<<–6–c
Supposanto= ta, &==9, c=a, d'== et substituant,on
trouve~==3.
La proportion
,a-}-3:9-t-3::3+3 t+3ou 15 ta::5 :<;
esteffectivementexacte,puisquet Sx4"=' X
234.PROBLÈME. Partager «Mnombredonné a en dtMr par-
<tMtelles quela différencede leurs carrés soit un nombre
dOMM~ b.
La premièrepartieétant.T, l'autresera visiblementa –.r, et
envertu de l'énoncé,on aura
je*–(e– ) '==ou bien .c*– e*-)-aa.c – ;<==&;
C'ALOËBM. «<4
équationd'oùl'on tire,en observantquea;*–c=o,
a*-)-.<' a'–~
.t.=~–I–et a-a~=-–
:a aa
le problèmen'estsolublequedanslecasde A<; a'; car si l'on
avait&> a*, la deuxièmepartieserait négativeet la première
a'-4-a*
plusgrandeque ––– 2a
ou a, ce qui est absurde.
235.PnoBLÈME. a kilogrammes d'eau saléecontiennentb ki-
logrammesde sel combien/aM~:7~'a/'oM<«' d'eauaoMee.~oMf
que,sur c A~o~fammM du Mc/an~c, y ait d kilogrammes
de selP
Soit.f ce poidsd'eaudouce;le nouveaumélangese composant
de (a-r~) kil. sur lesquelsil y a &kil. de se), contientévidetn-
ment de sel parkiiografnme c kil. de ce mëfanseren-
-––
a*p*'<-
fermentdonc ,– de se), d'où résultel'équation
a-j-p
< 1
'=-
4<re<rat!<.
trans, ad (~ ===6c
ad + dJ; bc; jOet2' et iOtrans
A'<?-aM .r=
==
,1' ad
d
Si ad > bc, la valeurde .r est négativeet par suite le pro-
Meme~o~M~~e; posanta==ïo, b=3, e==y,a==i,5, on trouve
.e==4M.
236. PROBLÈME. Unjardinier avait plantédesarbres à tous
lessommetsd'un polynomerégulier donele contour est de
a m~M; we'coM<ea< de celteaM/)o<t<MK, il les ar~ac/teel les
f~aK~ à égale distance les w~ des aueres,sur une ligne
droitedont les e' (re'Nttte's sont d'ts<aM<M deb mt<res on de-
maMaecombienil y avait d'arbres, sachant que ~<M<f!');a//e
qui~arc deuxarbres consécutifsM</e mimedansles deux
dispositions.
Soitxce nombred'arbres;puisqueJe contourdu polynome ré-
gulierestde a met.,la longueurde chatjuecôtéet par conséquent
la distancede deuxarbresconsécutifs égaie maintenant lors-
queles arbressontplantéssur unelignedroitede Amet.de lon-
«2 PMNNPM
gueur,il n'y a plus que <c–t intervalleset chacund'euxégale
––– maisladistancequi séparedeuxarbresconsécutif)!est,
d'aprèsl'énoncé,la mêmedansles deuxdispositionsdonc
± b
.e ;r- t
.r–t
équationqui fournit
<<fatM.a~–a =&.< 3"<)'aM.(o–&)~-=a;
2* trans. a~– ==a 4*<raM.z =s
a –o
––
Posanta= oo et A*=*~8,
on trouve.<=5o arbres.
237. PROBLÈME. Un cAa~~Mrpromet à un autre de lui
donnera /r. touteslesfoisqu'il manqueraunepiècedegibier,
e<cesautre s'engageà son lour à ~t payer b /r. quand il
fo«e<nafa après c coups,ils ne se doiventrien combieny
a-t-il eMde coupsjustes e<de coupsmanqués1
Soitx le nombredescoupsjustes, celuides coupsmanqués
sem c–.r; le premierchasseurpayeraau seconda (<:–<')fr. et
en recevrabx fr.; mais,d'aprèst'énoncé,cesdeux sommessont
egatei; donc
&c==<!(<!–.f) ou &== ac–a-if;
tirantta valeurde l'inconnueet de c-x, on obtient
ac bc
.tc=––?, C–.r=='––7-
a-~& a+&
Posanta ==5,&==3,e==xo,on trouveque le nombredecoups
justesest ta~et que~est celuides coupsmanqués;unnombre
de coupsdefusilnepouvantêtre fractionnaire, cettecirconstance
rendle problèmeMMO<w~e.
238.PMo.ÈME. Unfantassin« rendant a sa garnison,cal-
cule que,s'<</at<a lieuespar jour, il arrteet'a b jours après v
l'époquequi <Mt est fixée;« ~«e, s'il /at<c MeMM par jour, J
il arriverad jours trop «!< combienaot~ faire de MeMM g
pour a~toef A sa destination.
Soitx cenombrede lieues; si te fantassinfait a lieuespar
f'ALQ<!BM. 413
jour, il lui faut–jours pourfairesa route;mais,de ce qu'alors

il est en retardde b jours, il suit que & est l'expression



atgébriquedu nombrede joursqu'onluia accordé;on trouverait
par un raisonnementsemblableque ce nombrede jours peut
aussi être représentepar-)- de ia résulte

< )
-~–j-+~
équationqui, étant résotue,donne!e==. ~-i~l; on en dé-
c–a
duit aisément~-&=-±~.
a e–e

239. PROBLÈME, Trois fontainesremplissent la première,


«Mbassindea litres en /«MfM;la ~<t.wmeun bassindeb
titres en m heures; da troisième,un bassinde c litres en n
heures. Bu com&t<~ d'heuresces trois fontaines,coM~M<en-
semble,rem~~oMt-e~ un bassinde d /<~e<?
Puisqueles troisfontainesremplissentdesbassinsde a, b, c
Htresen <,M, ?heures, ellesfournissentrespeethementen une
heure –titres. Celaposé,désignonspar x le nombre
d'heurescherche dans ce temps, les troisfontainesverseront
dans le quatrièmebassin et commealors
< w ~-titres,
n
il doit être rempli,nous aurons
j. 4.
r+~+'v"
équationd'où l'ontire
~M<<
iC==
mMa~-M+/M<
les quatre 6(tMMM «Ht< d'égale capacité, auquel cas
a==:~==c~d, cetteformuledevient
~"<t ~Mt
ou
WM+~-t-~ Wtt-}-~+~
8
tMMCtPM
Sil'onsuppose~=='~=:M,cettemêmeformulese changeen
celle-ci
M M
t-~+~ -'== o+~+c"'
Sil'onfait en tnefnetempsles deuxsuppositions précédentes,
on a
~a <
~~+~+~==T-
Enfin,s'il n'y avait que deuxfontaines,il suffiraitde suppo-
ser, dansla formulegéneratede ce problème,c==o; ce qui
donnerait
/nnt<< lmd
MM t M ma-t-~
840. PROBLÈME.réservoir contenanta ~rM, peut se
rempliren b heures,en OMtfatKle robinet d'une fontaine,
e<se ft~r <o<a~eNt<M< en c /<ewfM,en levant une soupape.
Ce réservoir~K/efme d litres à ~M<aK<o&l'on ouvrele
robinetet la soupape. Dans combiend'heures contiendra-
<-<<e M<fM?(On suppose que les ~cow~Mem~ sont M~t-
/M'me<.)
Représentons par ce nombred'heures;dans ce temps, la
fontaineverse-o .c litresdansle réservoir,et il s'enécoule~Lx
e
par la soupape;on a doncl'équation
o – o
a-+--r- x –;c==!<,
b c
d'oùl'on tire
j'$=s==:&c(e–~
–––––L.
o(c–t)
Leproblème n'estsolubleque dansle casdex positif,c'est-à-
direlorsquee>d et c >- b, ou bienlorsquee<<<et c<&.
Si <<t=oo et e=='o, la formuledevient
6ca bc
«!B=.–––.–ou~=' ––r-;
a~–6) oux~ c–6
cetteexpressiondonnele nombred'heuresaprèslesquellesle ré-
servoirse trouverempli, dansla suppositionoù il est vide,et
oùle robinetet la soupapesont ouvertsen mêmetemps.
O'AM&BM. «&

V.Exe~ctCM.

84t. /MMeMles ~MC<tOW


~««)<!M<M

to 8 ~3~.

2-+~ ~==..6~.
30
~––––
<o c a/–c~
'r '<TF~-
342. Paoa~ME. </?<armée ayeK<été ~~at<c, de quart est
resté sur <ee~amp bataille, les deux OtmyMt~Mont été
faits Prisonnierset t~OOO AOMMMS, gui égaient reste de
~'arm~, ont pris la fuite. Decombien<('/tOtKWM <'<t)'Mtee
~<M<-
elle composéeafett</a &a<<!<~< Rép..ce=<~oooo hommes.
243.PMBt.ÈME. TroisOM~MyaMemM~pOMf ~a~<me)t<
d'une pauvrenièce,formentune boursecommunede 1~0 /î'.
Le premier donnece yM't~e«<;/e deuxièmedonne<<'OM /bts
autant ~«e ~MMef; /e troisièmeautant que lea deuxau-
trea on demandece que chacuna fourni. Rép.le premiera
donné t8o /)' <!eM~t'~e 5~o/r., e< ~OMtcmeyaofr.
244.PxomÈME. Unepersonneengageun domestiquepour
un att e<lui prometpour salaire /f. et un habit de~trce;
au bout ~e y mo~, domestiqueMr<,feeo~ pour ses gagea
5~ /Y.f<garde son ~<!&t<; c'e<at<~fe'eM~mett< ce qui lui re-
tenait <îcom&teM <<e~<e$<-t< M<t~? Rëp.~==:ya/f.
245. PROMÈME. Une~e~oMM,ayant doublé CMjeu /'<«*-
~eH<qu'ellé possédait,donnetoo /f. aux paMer~; ~K<fe-
main, ayant o't~Mce ~«t lui restait, elleleur donneaoo /r.;
le <«~<!M<!etMttt,
a~<m< quadrupléce restait, elle~Mf
aoMMe 3oo /)' lui rosiealors <aMntwequ'elleavait ooottt
de ~'o«e~.Quelleest cetteM~WK?Rdp..c -= too /)*.
246.PROBtÈME. 1;1&
AotMMe estsof(t dee~Mlui aoectanacef-
«6 PMftC!PM
tain ttow&ye de <OMM pour faire des emp!e«et. première,
d~<ttMla moitiéde ses louis « la moitiéa'wM;d la deux-
~?0, dépensela moitiéde ce qui lui resteet la moitiéd'MM
~ottts; <<t<rotSt~e, ~an'M~eme!t<; t<feutre chez lui, a~a~<
<ow< dépensé.Quelle est la dépense<o<a~?Rëp.== y /oMM.
247.PttOBt.ÈMR. Uncott~et/composédea personnesf!y<!K< d
eAoMO' entre trois caH~a~, premier obtientb voix de
plus quede second,et le secondc voix de plus que /e trois-
ième. Co~MMcAocMM <<~ et(de eot~ Rép. le premier a
réuni –– voix; le second,-––; le <fOM~M~
a–b–ac
3
248.EMBLÈME. Be~r frères héritentenw~e temps<'M~de
a /f. <<<'aM<)'cde b /f. Zepremier a!fFmeM<e chaquejour son
bien dec fr., tandis ~Me second diminuele tien de d fr.
dans combiende ~'oMM premier sera-~ m fois plus riche
?Me McoMd?Rëp. ic==-
md-j-c
249.PMBt.ÈME. UMjardinier, ayaM< ~<aM(~ des arbres en
carréplein, a a arbres de fM~; <7MM< e~ me«!'c«? arbre
de plus d o/ta~Merang, de sorte (lut daforme.carrés ait ?«-
jours He~;mais pour cefa lui en mat~tteb. Com&tett avait-
il d'abordmis d'arbres à chaquerang Rép.x = ~+b!

CHAPITREni.

ÉQUATIONS ET PROBLÈMES DU PKEMtER MGMÉ A PLUStEURS

MCONNUE8.

280.La résolutiondes équationsdu premierdegré&plusieurs


inconnues,rentreradansle chapitreprécédent,
si, en combinant
ces équationsd'une manièreconvenable,on parvienta tes rem-
placerpar d'autres égalementdu premierdegré mais à une
o'AM&mK. <n
seuleinconnue;telleest la questionla plus simplede la partie
de l'algèbreque l'onappette~<tK<M<~<oM.

1.Équations du premierdegré <fe«.F~coMMKM.

28<.?'oM<e équationà deuxinconnuesest susceptibled'une


tn~Mt~~ M<M<t<MM; car, en attribuantà l'une des inconnues
une valeurquetconque,l'équationfait connaîtreJ'autre incon-
nue. Ainsi,que, dansl'équationy ==5.c–3, on fassesuccessi-
vement
x=o, ir==~ ~==a, .c==3,etc.
on obtient
~–3, y==9, y=y, y~=!a,ete.
elle est conséquemment vérifiéepar
<e=r=oety==–3,f==tet~'==:a, ~~sety~y, etc.
De M suit que <OM( problèmequi conduit d une seule
équationà deux inconnuesest indéterminé.
262. Pour résoudredeuxéquationsdu premierdegréa deux
inconnues,on peut suivretrois procédésd'éliminationqui re-
viennentau mêmedansle fond, mais qui sontplus ou moins
avantageux dansla pratique;ils sont connussousle nomd'~t-
minationpar comparaison,par $M<<M<<OM, par a~~MM
e~M«~<fo<!<to)t.
Onsimplifieragénéralement les calculs,si l'onchasse les dé-
nominateursdes équationsà résoudre,avantd'y appliquerles
méthodes d'élimination.
S83.ËHMtKATtOK PARCOMPAM80N. On prend dans cA<tCMMC
des équationsdonnéesla valeur d'une Mt~Me inconnue, en
regardant l'attire commeconnue;puis, on égale ces deux
oa~eMM; de là résulteune équationdu premier degré à une
MM/einconnue,qu'il est facilede résoudre.Cela fait, on dé-
terminel'inconnue éliminée,en substituant, dans l'une des
expressionsqui la )'~r~eM<<K<,la valeurtrouvéepour l'autre
inconnue.
Apptiquon& d'abordcetterègleauxdeuxéquations
a."+9y==5t, ~–6==3y;
«88 MtKCtHM
on tire de la premièrex -= -– et de la seconde
3u4-6
jp== -JLJL– égalantcesdeuxvaleursde x, il vient
St–Q~ 3~<!
-y-.
équation du premierdegréa une seule inconnuey, d'oùl'on
déduit aisément ==' 5. Substituant5 a y dans l'expression
x == on trouve~==' a ou ic= 3. Onparvient
s
a la mêmevaleurde x, enfaisantla substitutiondansl'expression
3~+6
7
Leséquationsdonnéessontdoncsatisfaitespar ~==3et y ='5
en mettant3 et 5 à la placede et de y, ellesdeviennentet!ëcti-
vement
a.3-)-9.5=s5! ou 5t'= 5t, y.3–6==3.5 ou t5==!5.
Prenonsen secondlieuleséquationslittérales
aw=='&y, .e+~==c;
elles fournissent~'=='– < ?'==<!– y; d'où
&
~y-
équationdu premierdegréne renfermantplus que On en
déduitw==-~7, et, a causede.r== <! – y, ona aussi
a-j-f
& oc bc
a a+& a-)-&
284. ËHMtNATtON PARSCBSTn't)TtOX. O~~re~t!dans l'uneCM
équations données da valeur d'Mne inconnue, <? o~)'oo<
commesi tout le reste étaitconnu,et /'ottM(~<t<«ecellevaleur
dans ~<tM<fc e'~MO<to~; a~t une équation~M~fe-
ono<'<t'eM<
Mter degré «MeMM~einconnue,c<, lorsque ce~e <~m«~e
est ~efMtw~, <'<!M<)'e se trouvepar une simple$!t~<t~<tOM.
Proposons-nous de résoudreles équations
~3 5
-3-='9. -~–
n'ALGÈBBB. <)<9
9
chassantd'abordles dénominateurs, elles deviennent
8.c-}-9y==aa8, ~!)!–a5~c=Co;
actuellement,on tire de la première?== .~–~
0
substituecettevaleurdans la seconde,on trouve
(~8*–*QM)
xlt(aa8-9y)
8 .5y~Go
–a5y=6o ou684–~y–a5~=.6o,
ou684--a7y-z5y=6o,
équationà uneseuteinconnue,d'oùl'on condat '=' tt por-
tantcettevaleurde y danst'expressiona?= y~ 0 ob-
tienta'e=!5.
Donnons-nous encoreles équations litterates
<M!+~'=~e, d~e,
dont la secondene contient que x. Cette dernière fournit
~=='-r, et, en substituantdansla première,il en résulte
cd–ae
ce
-y+~==c, c~ y
d'ouy==–~–.
Ce secondprocédés'emploiesurtoutlorsque, commedansle
deuxièmeexemple,l'unedes équationsn'a qu'une inconnue,ou
bienencorelorsquel'inconnue
à éliminera pour coefficient
l'unité
dansFunedeséquationsproposées.
255. ËHMtXATMNPAR AOMTtOS ET SOUSTRACTION.On
<M«~p~
</)<tc<tKe
des ~Ma<<o<t< donnéespar le eoe~!c~eM< ~<t'a<!<m<
l'autre ~«a<to)tl'inconnuequel'on<?<?< éliminer; o~M~em-
C/teCMl'on ajouteensuiteles ~M<!<M)M obtenues,suivantque
les eoe~cïettM de cetteinconnuey sont de ~me signe ou de
signesdifférents;OM parvientdecettetKa~~reà une équation
d MMseuleinconnue,que l'on peut fMOtt~epar une simple
dtBMtOM. (hM!H<à l'autre inconnue,ellepeut 8edéterminerpar
«tt~roce'~tem&e ou par M~<t(M<<oM.
Avantde fairedes applications,il est important de prévenir
queceprocédéneréussitquedanslecasoùles équationsproposées
ne renferment chacunequ'un seul terme affectéde l'inconnue
qu'onveutéliminer.H faut doncpréparerces équationsen con-
séquence,ce qui, d'ailleurs,n'offreaucunediCScutté.
~0 PRINCIPES
Résolvons maintenant
les deuxéquations
~–~==~–to~-)-My, .</–M==~o–ay;
en transposantlestermesauëctésde x et de y dansles premiers
membreset lestermesconnusdanslesderniers,ellesdeviennent
5y-t-7.F==z7, 3~–').c=='to; (a)
multipliant,atind'é)iminer y, la premièreéquationpar 3, coem-
cientde dan% la seconde,et cettedernièrepar 5, coefficient
de y dansla première;il vient
t5y-)-atz=8i, t5y–toa!==5o;
et, en les retranchantmembreà membre,parceque les coeffi-
cientsde y sontdemêmesigne,on trouve
9tiC-to.<;=8t–5o OU3!.)!==3!,d'OU.==!t.
Éliminonsx par un procèdeanalogue,et a cet effet, multi-
plionsles équations(a) par a et y, coeuicients decetteinconnue
dans la secondeet la premièrede ceséquations;nousaurons
toy+t~==5~, at</–===yo;
et, en les ajoutant,à raisonde ce que les coefficients de sont
de signesdifférents,
to~-}-3iy==6~-}-yoou 3t</== d'ou</==</{.
Cettetroisièmeméthode d'élimination est, sanscontredit,celle
qui conduitordinairement aux calculslesmoinscompliqués. Elle
peutencoreêtre simplifiée dansun grandnombrede cas, comme
on te verradans le numérosuivant.
286. Lorsquelescoefficients de l'inconnueà éliminerne sont
pas premiersentreeux,on divisecesdeux<:oe~!eteM<s par leur
~M~'<Mt<<eoMM«n<M<'Me<M'; puis, CMWM~<p~la première
équationpar le second~MO<<eM< et la «co~Je par le premier;
on opèreen~t<ecommeon l'a d<<c~emtM<!K<.
Soient,pourfixerlesidéesà cetégard,les équations
ttt–~5y==io, a8.)'-t-5~==t3; (b)
si l'oncherchele plusgrandcommundiviseurentreles coeu!"
cionts<{5et 54 del'inconnue y qu'il s'agit d'éliminer,on trouve
9 pourrésultat;divisantdonc~5 et 5~ par9, puis,multipliantta
premièreéquationpar le secondquotient6 et la secondepar le
premier5, il vient
ia6<–yo</==<M, t/{o.c-9yo~<=6S,
D'AU~BM. <3<
et, onajoutantcesnouvelleséquations,
):<M-}- ou x66.r==j[it5,d'oi).==
t~o:)'==(io-t-65 -~r'.
Pouréliminerx, remarquonsque &t et a8, coeMcients de
cetteinconnuedansles équations(b), diviséspar leurplusgrand
commun diviseury, donnentpourquotients3 et il fautdonc
multiplierla premièrepar et la secondepar 3, ce qui donne
8~–!8oy==!~o, 8~E-}-t6ay=~3<);
et, en retranchant,
t6ay-)-!8oyc=3t)–o ou 3~*=' d'oùy== –
–r-
'}q2
287.DeMinconnuesne peuvent!<KM/«t)'eplus de <feM<
~Me«otM;car les valeursdes inconnuesx et y, tiréesdedeux
équationsdonnées,ne peuventgénéralement en vérifierd'autres
qui n'ontpas participéà leurdétermination.Ainsi,soitdonnéles
troiséquationsà deuxinconnues,
-)?+y=='o, ;);–y==6, 3w==ay;
ontiredesdeux premièresa!'=8, ~==-~substituonscesvaleurs
dansla troisième,on trouve3.8==a.soua4==4' équationvisi-
blementabsurde.Le systèmedes trois équationsproposéesest
doncimpossible.
Unpareilsystèmed'équations devientcependantpossible,lors-
que t'unodes équationsest une conséquencedes deuxautres;i
c'estce qui arrivedans le suivant
z+y==to, a;–y==6, 5ic+y==~a,
qui est complètement véri(iépar.c==8,y==a. Si t'en multiplie
les deuxpremièreséquationspar 3 et par 3, et si l'on ajouteles
équationsrésultantes3;)-3y==3o, a.c–ay==!B, on endéduit
latroisième5<-}-y==~2.

Il. Équationsdu premier degré à <t'OMe<un plus Ff<tM<!


nombred'inconnues.

288. ~/a«<trois équationspourdéterminertrois inconnues;


car,si l'onenavait seulementdeux,on pourraitprendrearbitraire-
mentl'unedes inconnues, et déterminerlesdeuxautresau moyen
deséquations données;il y auraitdoncune infinitéde solutions.
~22 MWCtMS
M9. Pourrésoudretroiséquationsdu premierdegré& trois
inconnues,on éliminela m~meinconnueentre /'«?<d'elle, <<
C/tOCMM der deux autres; de M ~M~<!t<~eM-C <«a<<OM du
pr~mtefd~re d deuxtKCOMtWM; &Hdétermineces ~rM~fM,
ton substitueleurs valeursdans ~«M~des ~w<!<OM< tfon'
M~M, o~ d'en déduirela troisièmeinconnue.
Soientà résoudreles troiséquations
a.c-}-5y–3~c='!o,
~–ay-)-5~==3y, (c)
y.f~-3~–6.ï ==–(!.
Éliminons d'ubord< entrela premièreet la deuxièmeéquationi
pourcela, il fautlesmultiplierrespectivement par 5 et par 3, ce
qui donne
too-t-a5~–t5~=a5o, taa'–6~-}-t5jf===!!n,
et, en ajoutantcesdernières,
aaw+tgy=at6t; (d)
éliminantj: par letnêmeprocédéentre!a premièreet la troisième
des équationsdonnées,on trouve
3~–~ca–26. (e)
Or, des équations'dj et (e) qui necontiennentque z et y, on
tire;!f~=33 et t/=5, et, en substituantces valeursdansla pre-
mièredeséquations(c),il vient
6~-a5–3~=to,d'ouj:=:y.
~ous feronsici une remarqueimportante si l'on éliminej;
entrela deuxièmeet la troisièmedes équations(c), on obtient
5g.)!+3y=t~, (f)
équationqui, au premiercoupd'œit, paraît formerun système
impossiblefa5y;avecleséquations(dj et (e);en rëf)échissant, on
conçoitaisémentque,d'aprèsla formationdeséquations(d;,(ej
et (f), l'uned'ellesdoitêtre une conséquence des deuxautres.
En ajoutantles deuxpremières,après les avoirmultipliéespar
a et par5, on retombeeffectivement sur la troisième.
260.En généra),pourrésoudrem équationsdu premierdegré
il m inconnues,on élimine~MMCM!'cemeM< la iM~Me inconnue
entre d'une(<Méquationsdonnéeseeles m– t autres; de là
f~M~ea<m–t ~xa~otM ~Mp!'em<e!' ~fc à m–t ~<MtMMi
D'AMÈBM. <23
~tMKKon~ une nouvelletKCMtMe eo<)'el'unedecesdernières
~M<!(<OKt, e<~m–a autres, on obtientm–a ~MOt~OM <!
M–a tMeoMM«M; et ainsi de M~e.~M~M'~ ce que l'on par-
Dt~med ««e ~M0<to~qui t)eyeM/eyt))e plus qu'uneinconnue,
y<'ratt<
a<OMla oa/ettrde cette~rMt~'e,on la substituedans
l'une des deuxéquationsqui n'ont que<<<)<;<'inconnues,et l'on
o&<«M< la valeur d'une <fem!~neinconnue.Substituant de
nouveau les to/e«~ des deux inconnuesdéterminées,dans
d'unedes trois équationsqui renfermenttrois t<t<;onMMM, on
trouve /Q valeurd'une troisièmeinconnuee<ainsi de suite,
jusqu'à ce quel'on ait déterminéles m inconnues.
Soient,pourexemple,les quatreéquations
3~-t-B~'–.f–«<='o,
9~–y+~+3«=.!5,
~+5y–}-K==ao,
z–3y–Sj;–M ==6;
éliminantd'abordw entre la premièreet les trois autres, on
trouve,en faisantusagedu troisièmeprocédé,
uiB+Sy–ajf=t5,
4-c+7!<–~==2o, (h)
ae-)-}-~==:–6;
éliminantactuellement x entrela premièredecesnouvelles équa-
tionset les.deuxautres,il vient(2SO)
4oa!+t3y=~o, ri~~
l'
a4if-}.!5~==a4;
éliminantenfiny entrecesdeuxdernières,onobtient
a88:c==a88,d'ouz==t;i
substituant.<;==:dansfune deséquations'i), on trouvey==o
substituant.c=t, y-='oo dans l'unedes équations'h), on trouve
~==- a; substituantenfin;e==),y==o,==–a, dans l'une
des équations~g),ontrouveM==5.
26). Lorsquequelques-unes des équationsdonnéesne renfer-
mentpas &ln foistoutesles inconnues,ou bientursqu'ilexiste
entre!es coenkientsde ces dernièresdes rapportssimples,l'éli-
minutionpeut sefairequetqucfois plusrapidement;les procédés
particuliersque l'on on)p)oiealors varientd'aprèsla naturedes
~4 PRINCIPES
équations,et ne peuvents'acquérirque par l'habitude.Voiciun
exemptequi reunitcesdeuxcas.
Soientà résoudrelesquatreéquations
<P'+-}-=«,
-<'+~+M==&,
"(- X-j- M==C,
y+~-)-w==d;
on obtient, en ajoutantles trois premières,
3j!+a'y-{-.S-t-<()==C-t-&+C;
ou bien, en remplaçanty-j-w par d,
3x-(·d--a-b-)-c,
3~+~~+6+c, d'aû x~ a`fb'c'xd
d'où.c=.
3
Aumoyende trois opérittions tout-a-îaitsemblables,
on trouve
O+~+d–KC <t-r'C-)-d–B& ~t-d–ao
– ~.–––~––––––~–––~=–––~–––.

III. J~M<M<MMt
de plusieurs problèmesdonsles donnéessont
numériques.
262.PMBt.RME. Unparticulier qui n'a que despiècesde 5 /f.
et a /f. ee«<payer 53 fr. en t6 pièces, Combien<!ot<
donnerde piècesde 5 e<de pt~cMde s fr. P ?
Soitx le nombredes piècesde 5 fr. et y celuidespiècesde
a fr.; t'énoncefournitimmédiatement
i!t-i/==t6, 5t-==53;
de la premièreéquation,on tire ~==!6–.e; et, en substituant
cettevoleurde y dans la seconde,on trouve
5a!+3(t6–<)~=.53 ou 5.e+3x–a.r==53,
d'où l'ondéduit aisément~===7;portantce résultatdans l'ex-
pressiony= t6–.c, ona y<==!Q.
Ceparticulier doit doncdonner 7 pièces(/e5 /)'. et 9 pièces
<tea francs.
863.PMBtÈME. Deuxfrères dm~etK, ~tt<M – de sonbien,
7
Rtl'autre d«steM.Zadt~e~ee de~ex~d~etMM esta3y/r.
D'AMÈBM. 4M
et la MMtmede ce qui leur fe<~ est aaao /r. ~e~ ~«t~X
leurs biens?

par x et y les bienscherchés; :c,


Représentons y expri-
mentlesdépensesdesdeuxfrères,et ~arconséquent -~L.< «
y 5
exprimentce qui leur reste;nousauronsdonc
3 2 3 3
,.a;–y~ ~.i)!-{-=~M,
et, enchassantles dénominateurs,
t5.c–t~e=.8ac)5, 9oa?-~at~==yyyoo.
Ajoutantd'abordces équations,aprèsavoirmultiplié(286)la
premterepar 3 et la secondepar a, il vient
85.c===t8oa85, d'oit.c==2t!n.
Retranchons maintenantla premièredela seconde?86), après
les avoirmultipliéesrespectivement par4 et par 3, nousaurons
m)t/ c= !99<)-:o, d'où== 1680.
Le bien du premier était donc2:at fr., e<celuidu second
!68o/)-.
264.PnoBt~ME. Plusieurspersonnesjouentememblee<con.
viennentque fe~'cMsera t /)-. le j'M<~«Mt<et't<t«n~, deuc
joueurs<eretirent, l'un avecun gain de 3t)/)' et l'autre avec
uneperte de t fr. le premier se t'appelled'avoir gagné !oo
parties,et le seconda. Combieny avait-ilde ~'o«eMM e<com-
bienont-ils~'owe' de partiesP'
Soitx le nombredesjoueurs et y celuides partiesjouées; il
est clairque chaquejoueurdébourseautantde francsque l'on
joue de parties, c'est-à-dire fr., et que celuiqui gagne une
partieen retire autant de francsqu'il y a de joueursou x fr.
Celaposé,le gain du joueurquigagneto partiesestreprésenté
par to.e–y, et </–a< désignela pertede celuiqui n'ena gagné
que deux.On a par conséquent
t(M!-–~==39, ~–nr==t;
équationsd'où l'ondéduit(283)
y==to.<39, y~a.c+t,
~26 PRINCIPES

et par suite
!0!E–3()==a.c-t, d'où.?=='&.
Substituantx -=5 dansy= a.c + t. on trouve n.
Il y <!cot<
dOMC 5 joueurs,el ils ont /<!<< < parties. Lesva-
leurs.==5 ety==)i vérifientles équationsdu problèmesans
satisfaireà sonénoncé;en elfet, puisquete premierjoueura
gagnéto partieset le seconda. le nombredespartiesjouéesne
peutêtre pluspetitque ta, et ne peuteonséquemmont égaleri ).
Ceproblème est donct<t<o~<e.
Si l'on résoutle mêmeproblème, en remplaçant les données
39, i, to, a, par ceties-ci 5, 7, 3, il devientsoluble,et
l'on trouve.B==ta, y ==
268.PMBLÈME. Cttm<tf'«tMd Mttd <" t6 &OM<ttMe< de vin
de CAam/xt~e,7 de ow Bourgogneet to </e<'fM~ot'<
pour 80 /r. 2° 8bouteillesde vinde Champagne, 9 de MMde
Bourgogneet 5 detMtd'/lr&oM pour 5! /r.; 3"6 bouteillesde
«Mde Champagne, 3 dePtt!de Bourgogne e<a devin d'Arbois
pour 39 fr. Combieneo<eMMe bouteillede e~Me espècede
rw ?Y
Soientx, y et ;ï les prix respectifsd'unebouteillede vinde
Champagne, de vinde Bourgogne et de vind'Arbois;nousfor-
meronsimmédiatement lestroiséquationssuivantes
!&B+yy-t-roj:==8o,
~+9y +5~==5<,
6.e4-3y+a~==99.
Pouréliminerx, il suffitderetranchersuccessivement lesdeux
dernièresde la première,après les avoirmultipliéespar a et
par 5, ce qui donne
–n~'==–a9, ––==–65;
l'une de cet!es-cifournit)/==a, et, en substituantdansl'autre,
on trouve.z==3,5o.Portantcesvaleursdex et de~-dansl'une
des équationsinitiales,onen déduitx- i.
Ainsi,la bouteillede vinde Champag'ne'co4ee 3 /)'. 50 celle
de vin de Bourgogne,a el celledevin d'Arbois,t fr.
266.PnoBLÊMB. Legouverneurd'uneplace<M<~eMtrouve
d la (e<ede trois détachements/'w de ~eModte~,l'autre de
D'AtCMM. <27

voltigeurs<<le <fo~< de /M~7~. veut/a<reune sortie


ecee un seul détaelteme,tt, et. pour encouragersa troupe, il
promet une récompense<<eayo3/ qui sera ~~«ce~!<f le
p!'e~<MtMK<chaqueAo)?tM!e </Mdétachementqui donnera,
recerra /f., et ce<~<trestera decettesommesera également
partagé entre leshommesdesdeuxautres<<~<!<<emes~ or,
afrtfe que, sMttatttque les ~?'et)o<h'eM,les fo<<<'geMM ou les
/<M<7!'eM sortentdela place, les soldatsdesdeux autres déta-
c/(eMeMM ~eot'MM~ t fr., t /r. 5o o!<o/f. y5. De combien
d'hommesc/taq'Me détachementétait-ilfompose?
par x le nombredesgrenadiers,par~' celui
Si l'on représente
des voltigeurs,et enSnpar x celuides fusiliers,les troiscondi-
tionsdu problème, écritesalgébriquement,fournissentimmédiate-
mentles équations
3.r.x==:~o3,
~r-5f).if-)- <,5o.~==ayo3,

3~-}-o~5.a?-t-o,y3..)'==ay()3.
a {
la seconde et ia troisième
Multiplions par 0 0 afin de
par -L,
chasserlesfractionsdécimâteset de simplifier;M systèmed'é-
quationsdevient
~+y- ==ayo3,
~{-a!-)-~=='!8oa, (j)
~-t-36o4;
éliminantsuccessivement x entre la premièreet les deuxautres,
il vient
9;);–eng~ !f-t-3)'t==~ao8;
éliminanty entrecesnouvelleséquations,ontrouve
'7*==99"' d'ou.B==583,
et, substituantcettevaleurdans l'uned'elles,j''=!:a65. Portant
enfinx-==583~~==t65 dans l'unedeséquations(j),onen con-
ctut~==689.
7~' avait ~oKe583grenadiers,a65wMyeMM,et (?<)/w<t-
~MM.
<M PRINCIPES

IV. Ne'M~tMttde plusieursproblèmesdont les donnéesWK(


algébriques.
2C7.PMBt~ME. CMoncle~«< sonbiend <'<Mt de ses amis,
condition~<t'<< domeraa /r. ft eAaom de <e<tteMMr,et b/r.
d chacunede ses nièces; le légataire,pour reM~tf M~yt~
du testateur,paiec /f.; si l'oncleavait 0' ~<t'~ffoM~a< b/r.
d chacun de sel MetXMp ee a /f. à chacunede ses nièces,le
légataireaurait po~~d fr. Combiencetoncleavait-ildeMeo«M;
~~Mt'~CM!' P
Désignonsparz lenombredesneveux et parr celuidesnièces;
les deuxconditionsdu problèmefournissent toutdesuite
a-c+~~c, ~<==d; (k)
ajoutantces équations, <" après avoir multipliéla première
par a et la secondepar–A; 8*'aprèsavoirmultipliéla première
par b et ta secondepara on trouve
(a*–&']~==<M–M, (o*–&')~'s=o<!–&c;
équationsd'où l'ontire
oc–M oa–~c
1 ·
a'–~ o'–A'
Cesformulespeuventse mettresousuneformetrès élégante;
poury parvenir,ajoutonset retranchons leséquations(k) membre
a membre,il vient
(<!+~+f(t+&).y==e+a, te-&)~a-~==c-a;
et, en divisantla premièrepar s + Aet la secondepar a-b,
c+a <:–<<
el
~'t'~==T+y ~="o~T'!
or,connaissantla sommee<la différence de<!<tH! quantités'8),
la plusgrande s'obtienten o)'o<(<<tH< la demi-somme d la demi-
différence,et la plus petite enMx~~a~aw< la dem~~rwM
de la demi-somme donc
t e-)-a t e–a c-t-d i c–~
<'==*'––, 'r
2 a-o ) '–––r*––n*–'
3 a--o a –––r!
a a–o
~-{-–t~ étant essentiellement des nombresentiers,
il faut, pour quele problème soitsoluble,que
a-t-o a–o
soientdesnombresentiers,tousdeuxpairsou impairs.
P'AMÈMB. 429
t~– t r ~f i r <
Posant a===aoo,6==:t5o,es=:ab5o,<!=ay5o dans cesder-
nièresfonnutesoudanscellesd'abordobtenues,ontrouve~'==y,
y==5.
268. PnoBLÈME. Une jt)f~oMMe, ayant des ~OM dans les
deuxmains, enfait passer a de la main droite dans la )K<ttM
y<t«c/<e, e<alorsil s'eM(roM~e111 fois ~fws<<atM la dernière
quedans la première;si cette ~erMMMe e<!<
fait passer b je-
tons dela maingauchedansla droite, il ~'ea serait <)'o«c<
dansla main droite )))foisplus que dans /'<t)<<re. /.d-~eM«t,
on demandecom&teKy avait de jetonsdanslcs deuxmains.
Soitx le nombredesjetonsdela maindroiteet œtui desje-
tonsdela maingauche.Aprèslc premierpassage,il y a e–a
jetonsdansta premièremainet y-)-a dansla seconde,et l'on a,
en vertude renonce,
m~–<==~+o ou m;F–y===a'M-(-t); (t~
si le secondpasMgeavaitlieu, la maindroitecontiendrait.c-}-~
jetons,et l'autrey b, et l'on auraitaussi,d'aprèsl'énoncé,
mfy–~==.v-{-t ou m)/–.f==&{-t~; (m)
ajoutonsdeuxfoisles équations())et (m),4° après avoirmul-
tiplié la premièrepar m; 3" aprèsavoirmultipliéla secondepar
m; il vient
(Mt*-1).K== (Mf!-)-t;(W-t), (w'–t).~ =tM&n; ~+t),
d'où, en observantque ?'–t==(t)t+!)(nt–i) et en divisant
lesdeuxmembresde chaqueéquationpar m+ t,
_MMt-~6 ?&-{-.?.
W–! Z M!–t
et, en effectuantles divisions,
o+&G 1 a+&
a?=a+ ––– M–t y==~+ –-–.
Nt–t
Le probièmeneserasolubleque dansle casoù <)-& seraexac-
tementdivisiblepar~–
Si l'on supposea==y, /'==tt, M==to,on trouve.==g et
}/==t3.
269.PnoB~:ME. p livresd'or, p livresa'o~eM<,p McrMd'ar-
gent recouvertd'or, pe~M dans <'e<n<, perdent desparties de
9
< 30 MMMMS

leurs poids rMpM<«)em~tt< égalesà a, b, c livres de o«e~M


quantités d'or e( <<<f~eM< Mt!<composées ces p livres d'Sf-
~<K<~or~? q
Soientx et~' cespoidsd'oret d'argent;on a d'abord
~+~'==P.
Maintenant,puisquep livres d'or et p livresd'argent,pesées
dansl'eau,y diminuentdea et b livres,il est clairqu'unelivre
d'oret une livred'argenty diminuerontde et – livres, et
P f
que parconséquentles x livresd'oret les livres d'argentper-
dront,dansles mêmescirconstances, des partiesde leurs poids

<' à –
égates et –L livres;deia résultel'équation
p p
~y =c ou t
–– <t.c-)-==ep.
p p
La résolutiondes deuxéquationsprécédentes conduitauxfor-
mules
b c _c–'o a
~-A'='a~a~
C'està peuprès de cettemanièrequ'Archimède résolutle e~-
~~f< problèmede la couronnede Ht~oK,roi de ~MCMM.
L'histoirerapporteque ce dernier,ayantdonné18fivresd'or
il un ouvrierpour fabriquerune couronne,soupçonna,lors-
qu'elle lui fut apportée,qu'ellen'était que d'argent recouvert
d'uneépaissefeuilled'or; Archimèdo, pours'en convaincresans
Fendotpmager, pesadans l'eaucettecouronne,t8 livresd'or et
t8 livresd'argent,et trouvaque leurspoidsy diminuaientres-

pectivement de t !iv. 1lir. et i liv. Pour déduirede ces


-<.
résultatsles quantitésd'orvetd'argentdont la couronneétait
composée, il suffitdefairedansles formulesprécédentes a = t,
&==< t i, c==t et ~==t8; elles donnenta;==6, ~'=ta.
Cettecouronneétait tfoMecomposée <<<?tiers d'oret de deux
tiers d'argent.
2TO.PaoBLÈMB. Un ouvrier gagnea /'r. par ~'OM!'~Mand
e<b
<fa«ttMeavecsa femme, /)'. quandil travaille avec son
C'At.OÈBM.
/!h; quandil sa repose, sa femmeel son travaillant
ensemble, gagnentc /f. por~oMf quel estle yaw~'oMrMa/~r
du père, de la /emmeet </M filsY
Soient.r, CMtrois gains; nousauronsévidemment
;);==e, A'-)-<:==~, ~==e.
L'éiifnination
desinconnuespeut se faireici trèsrapidement
il suffitpourcelad'ajoutersuccessivement deuxdes trois équa-
tions,et d'enretrancher cellequi reste;on obtientparceprocédé
_e-j-t–c a-f-c–& ,s t-j-e–s a
a 'g' J"
27<.Paoet-ÈME. yfo~yoMet~de /b!'<!e inégale,coKp~txettt
que le ~e~tOM< recerra des deux autres, McoM'a /f., si ce
~a~MatK M< premier joueur, b fr. si c'est le second
c /r. si <es<le troisième.~pf~ d parties, ils sont dans le
~~Meea~ques'ils entraient au jeu, Quelest le nombredes
parties gagnéespar chaquejoueur?9
Soient!< x les nombresde partiesgagnéespar le premier,
deuxièmeet troisièmejoueur; avecun peu d'attention,on éta-
blit, au moyendes conditionsdu probieme,les quatreéquations
-c+~+~==~
ao-f–<–~==0,
a~–c.r–M==o,
a< –<t.<'–==0;
la dernièren'est qu'une conséquencedes deux précédentes,
commeon peuts'enassureren les ajoutant;il n'y a doncréet-
lementque troiséquations.
Retranchons successivement la troisièmeet la quatrièmede la
deuxième,il vient
3<M–3~'=== o, 3<r– 3< ==f.
ou bien
<r–==o, a~–<'jf==:o;
équationsd'où l'on tire~'==- .Tet == x, et, on substituant
dansla premièredeséquations'n:, ontrouve
<t N j .n ~<~
.~4-a!+-.ce=<
bA e dou a!= aA ,–,–
-t- ae+ Af
<? PMMMM
on en déduitaisément
acd aM__
a~+QC-j-tc* ~ft~ec-tc'

Y.JF-ro'ctCM.
272. RésoudresMcccMtceMeHt par lestrois procédésd'éli.
nttMO«OMlesde<M f'~Ma<<'oH~
tM'–35~==, G(M.{-at~==5.
-L7 3.+
Rép.
~3~4a7''
373.Résoudrelestrois e'~M<t«ottN
a.–~==c, <~r–~=c, ax–&.c=='c.
Rëp.~==–
(t–& ~==–r, ~==–r.
a–A <t–&
274.PnoBLÈME. On a~'c't)5.~ fr. pour da t'ascoMde 22
militaires,tant O~tCte~ queMtM-O~CteM, raison de y5ofr.
par c/<a</Meo~ctefe<de 341/'f. par e/<a~«e M<M-o~c<e)*. CoM-
6tCK~'ctpot(-t< d'o~tCtMe<de so<M-o~ic<eM? Ilép.Il avait
5 o~tCMM et ty MM~-o~Cte~.
275.P~~OB~{:Ë. Deuxjoueurs e<aH< <<'ttt~a~e
force, le plus
/b?'<yoMc 5/)'. MK<re3/< après 13parties,le p/M?/ft!'&<e
doit au plu fort 3t /r. Combien<(ae«Ma-<-î/~a~Mede par-
<tM? Rép.Leplus /br<a gagnéra parties e<le plusfaible t.
276.PttOBLbtE. Pierre et Paul ont eAacMM «? certainnombre
d'écus.'SiPierredonneutt deses f'cMsd PaM~, ils en ont ew-'
tant l'un que fox~e mais si Paul donne«? des siens 4
Pierre, ce dernieren a deuxfoisp/!M~Melui: combienPierre
et Ps<~OK<-<~ <f<M? Rcp.Pierre a 7 écusc<PeM~5.
277.PBOBLKMË. Un mare/taK~n'a que <~cM;c espècesde ~M,
l'un à i3 MMt litre e<<'OM<ey S0!«' <'OMm<K< ~0<< les
Me'/eK~er pourfaire 2.~<<t'Mdeft'Kd~Mus ft<)'e?Rep.Ce
mélangedoit dire composéde 8 litres du ew f3 sous, et
de t6 litres de celuid 7 sous.
278.PMOBtÈME. ~Mepersonne<aM<p<ac<f5aa fr. e/ ~u)/r.
d deMJC «tM-cdifférents,retire <tH!tMe~cmc)t< de la p~m~fe
somme18 /f. ~o de plusque de la seconde.St e~e «)< placé
C'ALC~BBE. <33
m. _·s~_
la secondea« tK~<etaux que la première,e<la ~ren~e au
même taux que la seconde,cette dertt~re lui rapporterait
)o fr. &) de p~<sque l'autre. ~«e~ suiteces deux (ow~P
Itép, Le premier taux est 7 fr. e<le j!ecoNa!/f.
279. t'HOHt.ÈME. Ona trois lingots dans cltacttn</M~Ke~ il
entre de l'or, de l'argentet du CM~re.L'alliage du premier
est tel ~«e, sur 16 onces,t~ CHo 7d'or,8 d'argent e( i de
cuivre. Z~aMS second,sur 16 oncesil y ena 5 d'or, 7 d'ar-
~<M< et 4 de cuivre, Dans le troisième,sur tGunces,<7~en a
a d'or, <)d'argent et 5 de cuivre.On demandece qu'il faut
prendre de c/t<'cMK de ces trois lingots pour en former un
sur 16
<jf<<t,
quatrièmequi,
~Ma<r<eme t6 OMCM,
onces,contienne 4 0?4ces
co!t<!enMe d'or, 10
OMce~-y; y-~

d'argent e<3 1) de eMtpre?liép. p Pour former !6 oncesdu


~Ma~M'me lingot, il faut ~reMdfe o~cMdu premier,9 du
secondet 3 du troisième.
280. PMBLKME. J~tt!troupede comédiensdot:Medans une
ville le-ois représentations,dont les recettes$'e7<eeK<respec-
«oemeH~ d at)-~(r., M~fj /r. 05, a~y g5. la prem~re re-
présentation, ot<M< tooper~oMMet aux premièresplaces,
55 aux secondese< R~au paf<en'e.A la deuxième,61 per-
MK!!e~ aux premières,yo <!)<;); secondese<43 au parterre; en-
<!la troisième, 3o~efMMMe~ aux premières,«t ott.t'~c-
condeset 81 att parterre. Quelssont les prixdechaqueespèce
de place? Rép. Cesprix sont i fr. 80, i /)'. M,o fr. y5.
88t. PROBLÈME. ?'rotspet'sMtHMj)'oMCM< ensemble;dans la
premt'cpa!'«c, le premterjf'oMeM!' perd avecchacundesdeux
aM~MCM<sM< que chacun avait d'argent dans la Mponde
partie, e'e<<au secondjoueur que e/taeMH des deuxaxtre~
~<<e aM<an< ~M't~ont déjà d'ar~cKf;dansla troisièmepar-
<te,le pfem<e)'c( le secondjoueur ~a~Hentc/tocwtau ft'oi-
sième<!«??<d'afj/e~ o~ .:n ont. J!~cessentalors d<~oKer
et se retirent c/tac~/taecc ~8 comtes chacunavait-il
en entrant au jeu ? Rép.Le pr<'Mte)'avait y8 (r., le second
~x et le troisième 24 /r.
28S.PROBLÈME. Unttotttoreest ~<que la Mnuttedesquatre
<3t PRINCIPES
chiffres<~oK(
t< est coyote est ty; ~t <'onsupprimeNxcc<M<'
vementle premier,le deu;rièmeelle <ro<~me<e <!droite,
K t< ~'OMre~ottcAeles trois ttom~Mainsi /ofMM du pre-
mw, les fM<M~M<6358,63&),63oo.Quel est ce nombreP i
Rép.CeMom~t'e M<y 06~.

CHAPITRE
IV.
BMCMStON
UESPROBLÈMES.
ï COM<W!'<:<M?M
générales,
283. Nousavonseu occasionde remarquer,dans les deux
chapitresprécédents,que les valeursdes inconnues,tiréesdes
équationsd'un problème,ne convenaient pas toujoursà son
énoncé.Pourpeu que l'onréttéchisse, on expliqueaisémentcette
circonstance; en effet,il est manifesteque les valeursdes in-
connues, déduitesd'un systèmequelconqued'équations,ne
peuventgénéralement vérifierque lesconditionsqui y sont ex-
primées si donccertaines conditionsont été omisesou ne sont
pas susceptibles d'êtrerenduesatgébriquement, ces valeursne
pourronty satisfaire,et le problèmeserainsoluble.
Quela naturede la question,parexempte,imposeà l'unedes
inconnues, la conditiond'êtrepositiveou enmre ou biencelle
d'êtreplus grandeoupluspetiteque tel ou <e<nombredonné
(a35),(a3y)et ~64); aucunedecesconditions ne sauraitêtretra-
duiteen algèbre,et par suite,les équationsdu problèmene sont
qu'uneexpression incomplète de son énoncé la valeurde cette
inconnue,si toutefoislesdonnéesn'ontpas été préparées,pourra
doncêtre ~a<<pe ou fractionnaire ou bien sortir des li-
mitesassignées,et cetteseulecirconstance suturapourrendreia
questioninsoluble.
Les considérations précédentes nous permettentde poseren
principequeles valeursdes wcoKMMM, tirées des équations
d'un problème,ne o<W~eM< généralementque les conditions
~w Ma<~reM~M.
Lesquestions qui conduisent àdessolutionsnégatives,méritent
0'At.GÈBM. <3S
JI~I__ .n n
surtoutd être examtnéesavecsoin nousen feronspar consé-
quentl'objetd'un articleparticulier,donttout le restedu cha-
pitreoffrirado nombreusesapplications.

Il. Sur les M<M<tOtM


M~a<t'M.
28t. Nousallonsd'abordénoncerte principerelatifauxsolu-
tionsnégativespuis,nousle vérifierons parquelquesexemples
enfin,nousen donneronsunedémonstration géoérate.
Lorsquel'une CMquelqlfes-unesdes inconnuesd'un pro-
&~<tteaxpremierdegréont desea~xMM~a<~M,on M«<en
conclure~«esonénoncéM<vicieux;il seprésentes~oMdeux
cas, suivant que ces éncann%es sondou ne sont pa<pas ~KtC~t-
suscepdi-
CM,d'~M
~M <MtCSM< df[M<
~MCCMtMCOMMMC~~H~
w<er~re'~M ~M sens
MM différents
Dansle premier,il est possible de ~c<~er l'énoncé, en
donnant d ces inconnues des acceptionsco!t<)'Ot!-M CC~
qu'ellesavaientd'abord et leurs valeursprimitives,a~<roe-
<MM faite des signes,répondentau nouvel~OMce;
Dansle second,il est impossiblede rectifierl'énoncé,et la
questionest <o«<-<at<insoluble.
285.PROBLÈME. Unpère a 5t ans e<MM ay dans cc~-
bien(t'attMe'M~edu pèresera-t-ildouble<~c~Mt<f«/
Soitx ce nombred'années;après ce lapsde temps,t'âge du
pèresera St+~et celuidu <!tsay-}..)-, et l'uniqueconditiondu
problèmedonnera
5t-]-j:=a(a~-{-.<;) ou 5t-i;==5~-}-aj!;
équationd'où l'ontire a.'== –3. Uncertainnombred'annéesne
peutêtre négatif;ce«cvaleur M~a<tpede l'inconnueindique
doncun vicedansl'énoncé;pourle rectifier, ilsufutde prendre
l'inconnuedansune acceptionopposéeet de t'étabtirainsi un
père a 51 ans et son fils sy co~tteM a-<-« d'annéesque
~'dyedu père était doublede celui du ~?
Supposons quecetteconditionait étéremplieil y a~ années;a
cetteépoquele père avait5t–.<; ans et le filsay–.c, et par
conséquent
5t–e'=a(xy–<e),ou 5t–.e==5.~–a~;
<t36 PB!?fCt<'M

cquattond'où l'ondéduita?=== 3. Il « cfuMc3 ans que~'aye<~tt


père était aoM~e celui du /ils effectivement, à cetteépoque
!epcreavait~8ansettofitsa~.
On peut remarquer, conformément u la premièrepartie do
notreprincipe,quola HOMpe~~a/exr de <*MKW)K«e .)?==3Me
at~fc de ~'ftMCt'enne .c ==–3 ~xepar /e signe.
286.PnoBtÈMË. DM.c'~ot<ett~~Mf'</M< r«K a/f.e~'sM<fe
b /)'. ~Me~e sommele premier doit-ilgagnerau second,pour
que ~MMbiensres~«:<t/$soient e)t<r'ew~ dans le rapport de
m~nP
Soitx cettesomme;le biendu premierseraexprimépar <)-.<
celuidu secondpar t– et nousaurons,en vertude l'énoncé,
<)-;f b-x m M,
et, en égalantle produitdes extrêmesà cetu:des moyens,
M'a-}-.f)=m'&–.c)ou Mo-)-Mic===w~–tM;
équationd'ou on conclutf==–––.H11 se présenteicitrois
M+%
cas, suivantque mbest > ou = ou < Ma.
1° Si M&>M< la valeurde est positiveet le problèmeest
résoludansle sensénonce.
2° Si Mt6=t)o, x = o; ce qui doit être,puisque,de l'hypo-
thèse,ondéduitla proportiona b m n.
3*Si m&< Ma,m&-–Msest négatifet par suite la valeurde
x estaussinégative.Cettecirconstancedénote«MM'eedansf~-
MOttc~;pourle rectifier,il faut prendrel'inconnue en sens con-
traire,c'est-a-dirc,lui fairedésigneruneperteau lieud'un gain
on doit doncalors poser la questionde cottemanière deux
joueurs poM~eM<~'<Ht a /f. e<l'autre b /r. quellesommele
prem<er<<ot<-t< perdreenyoKatKoceele second,pour~«eleurs
biens )*e~ec~ soient eK<f'eM-c dans le rapport de m à t)?9
En représentantcetteperte par x, on auravisiblement
a–a; A-}-;f m n, d'oitMa–M.r==m &-{-?;.)?;
équationd'ou t'on tire ~== ––j– cettevaleurde x est posi-
<?-(-?
tive,puisquetM&< na par supposition;elleest égale,<!M<~t«!
près,à la valeurde x o6<eM«e en premier/<'ex.
287.PaoBLÈME. suite t~'MMe ~MKoa/t'oM, il est tombé
0'At.GÈBM. <37
dans un Ht~nejour la moitiédesmaisonsd'une ~t~< CM
est ~omMle tiersle ~nJctMOtK, et le quart le ~We~demaM;
il M'Mreste plusque 5t à surpied. De ccM&tMde Ma<tOM~
cette ville était-ellecoM~o~e<!MM< <'tsOMd<!<<OKP
Soitx te nombredesmaisonsde cettevilleavantl'inondation;
la moitié, le tiers, le quart de ce nombresont expriméspur
?.('!<! :r.
!t ?3 7'
eU'ona
et on a d'oùX==--612.
*-t-t-[-5t=.r,d'où.<-=–6fa.
â-+-3.f-5r=x,
La voleurde l'inconnueétant négative, ~c~me est mal
proposé et commed'ailleursun certainnombrede maisonsne
peut être pris dansune acceptionopposée,il s'ensuitqu'ilest
impossiblede rectiuert'enonc6;conséquemment, la questionest
<wo/«<
288.DhfoxsTBATfOK. Il n'y a lieuu démontrer quela première
partiedu principeprécédent.
Désignons par if, etc.,M,c, etc.,lesinconnuesd'une ques-
tionquelconque du premierdegré;supposons quel'onait obtenu
pour les unesdesvaleursnégatives;t'e==–a,.y='–~ etc., et
pourlesautresdesvaleurspositivesu=m, o=M, etc., et que
par suitecette questionsoit insoluble.Je dis qu'en rectifiant
l'énoncéde manièreque les inconnuesr, jr, etc., dont les va-
leurssontnégativesprennentdes acceptions opposées,le pro-
blèmedeviendrasoluble,et que tes valeurs<c==a,~===A, etc.
?'==<?,<==M,ete.,satisferont au nouvelénoncé.
Enenet,les équationsquel'onobtiendra, si t'enrésoutcenou-
veauproblème,peuventse déduirede cellesdu premier, en y
changeant les signesdesinconnuesdontonchangele sens,c'est-
à-direeny remplaçante,.y, etc., par–.p,–~ etc.;or, posons
un instant–~==.r', –==~ etc., et substituantdans lese-
condsystèmed'équations,nous retomberons visiblement surle
premiersystème,danslequelcependant leslettresA',j', etc.,au-
rontétéremplacées par j' etc. Onretireradonc, par hypo-
thèse,decesdernièreséquations
!);'==–.a,y'==– etc., M==m,~==K,etc.;
~3! PMKCtPM
s m.w,arsrt·

ou bien, en substituant–;t, – etc.,à etc.


–==–a, –==–&,etc., t==M,etc.
M==:M,
d'où
.c==a, ~'==&,etc., u=m, t'=sm, etc.
ce ~M'<7 (allait démontrer.
289. Tout~yo&MtMe d t4neseuleMcoKMMe peut direenvisagé
MM:autant depom~ de we que ~Mo<tOK ~~«e~e con-
duit renfermede <e«fM;car on peut considérersuceessiventent
toutesces lettres,hors une seule,commeconnues,et déterminer
cellequi resteau moyen de ('équationAinsi,la questiondu
(n"
286), qui a conduitl'équation M-)-M.y==m&–.M).c, peut être
variéede cinq manières,suivantque t'on prendpourinconnue
'r, < &, m ou n.
En général,quandun probtemeconduità plusieurséquations,
on peut regardercommeinconnuesun nombrede lettres
égalu
celui des équationset toutesles autrescommeconnues.
290. La remarquefaitedansle numéroprécédent,nous
per-
metd'appliqueraux quantitésconnuestout ce qui a étédit re-
lativementauxquantitésinconnues;de là cet autreprincipe
~ors~tt'Mttproblèmea été résolu,et que l'on changeson
eaoKc~de manière </Me quelques-unesdes donnéesjM'eMK<K<
des a<:e~<î<MM contraires <tce~Mqu'ellesae<t<eK< d'abord,il
suffit dechangerdans les fMM«o~les signesde ces données.
Appliquonscetterègleau proMeme suivant.
390. PttOBLÈME. f/M~C/tCMf,o~ttd'encouragerson fils, lui
promet a décimespar c/<a~«'coup de ~e< AeMfeM.c,b déci-
mes par chaquecoup <M/rMe<MeM.c; après c coups,/c père doit
d décimesà son Combieny a-< CM coupsheureuxe<
de coupsttt/)'MC<MeM.c?
Soitx le nombredes coupsde niet heureux et celuidescoups
infructueux;ona d'aborda;-j-y==e.Lesx coupsheureuxet les
coups malheureuxrapportentrespectivement au fils du pê-
cheur aa) et décimes,et par conséquent <M+&y==~.
On trouve,par la résolutiondes équationsprécédentes,
<~–&c ac–<<
~==-
&'AMÈBM, <3&
~<t'
u! ne sera sotUDte
protxeme que lorsque ces valeurs seront
entières et cette dernière condition
positives; exige, dans le cas
ou <t est > &, que d soit <<c et <. ac.
Transformons actuellement t'énoncé de cette sorte t/K p~-
e/?M d'eMCOMro~ef MM <! lui donner a <
c~Mf, s'engage
c~e< de /~e<
par coup Aewem-, mais OMM< à htt ~e~tr b de-
ctWM par c coM~, /c
coup tK/H<e<MeMic. /<pf~ doit à M~
~~fe d ~cf'mM com&tM y o-< eM </e coups AeMfeMic « </e

coups iM~eweMe?
Sans soit besoin de faire de nouveaux
qu'il calculs, i) suffit de
changer, dans les formules nous venons de
auxquelles parvenir,
les signes des quantités b et d
qui ont pris des acceptions opposées;
donc & et d – b et
remplaçons par –d, it vient

(–~–(–A)c
1: = _oc-(–
y-
a-–6) a–'–~
ou

&C–C< f,c+<<

<t+& o-)-6
c'est aussi à quoi t'en comme it sera
parvient, facile de s'en
assurer, en resotvant directement ta question.
Si d est > Ac, !a voleur de x est
négative; celle de y reste
po-
sitive, mais elle n'en est pas moins inadmissible en ef!et, de t'inë-
gatité hypothétique <~ >.&< on déduit aisément Ne+<<>ac+tc
~c-L~
c'est-a-dire
"-d' ce qui est t. impossible.'bl
y>c,
e~

ÏH. PMt~MM des COM~te~.

~A~B–––––R–––––

39<. De<M- cowneM o<t ttt~me


p<tr«H< t)M<fHt< <~ pow~ A
« B, <~<att~ <fe d /MMM;
~em«!<tt< a ~eMM dans une
heure, e< Meo~d eM fait b <~<MtCM
~Me~M des po~~ A
« B M )'eMcot)<efo)t<-t~, e< a~~ comMeM <<'AeMfe<?
Nous deux celui oit les courriers
distinguerons cas se dirigent
dans te même sens, et celui ou ils se dirigent en sens contraire.
Examinons d'abord !e premier.
<" CAS. fixer
Supposons, pour les idées, les deux cou)'-
que
<t0 PKtjfOfM
riersse dirigentde gaucheà droite,et soitH le pointou ils so
rencontrent.
Représentonspur .r et y lesdistancesAUet Bit exprimées
en lieues; lu figurefournit immédiatement AR–BM'==ABou
.c–y==~.
Le premiercourrier,faisant? a lieuesdans une heure, mettra
autantd'heurespour parcourirx tieuesquex contientdo foisa,
c'est-à-dire–heures. Le secondcourrier,pour parcouriry

lieues, mettrade son coté les deux courriers,


heures.Or,
partant en mêmetempsdes pointsAet B, ontvoyagéle même
nombred'heureslorsqu'ilsserencontrentdonc c= (
Résolvonsles deuxéquationsdu problème.

a- ~'=~ M

on tirede h ea substituantdans la pre-


seconde ==! y, et,
mière,il vient
<! M
j,
T~ ~?- y
Portantcette valeurdo </ dans l'expression oa
~==
trouve
a M ad
x.T=~–––r, OU.B==–––i-.
& a–& a–<'
Lenombred'heuresécouléesavantla rencontreétantexprime
a: a<< d
par –, sera -– ou ––r.
a a'a–fj a–o
Substituons,afin de vérifier,lesvateuMdes inconnuesà;cct
il y dansles équations'a) ellesdeviennent
ad t~ o</ bd
s–~ a– (t<t–&(e–6~'
égalitésqui se réduisenta coUcs-ci
0'At.aËBnB. m
a–&, a! J
ou s==d,
a–&
––«==<{ a–f
––==––T.a–o
Pourfaire une applicationdes formulesprécédentes,posons
d'='!oo, a='y, t==a; en résulte
7.too z.too
~=' ~=y~-=-4";
le tempsécouteavantla rencontreest ou ao heures.
Troiscasse présententnaturettcment
DtscusstON. dans ta dis-
cussiondes formules.f==–, et t/ ===––; <° a > &;
a–« a–&
2" s==t; 3° a< &;ou,en d'autrestermes,le premiercourrier
va plusvitequele secondouaussiviteou moinsvite.
<" a ~>6. Le dénominateura–A étant positif,en vertu de
rhypothèse,lesvaleursde xet de y serontaussipositives,et de
pro&Mme sera f~o~Mdansle sens de sonénoncé.On conçoit
en effetque la vitessedu premiercourrierétant plusgrandeque
celledu second,la distancequi tesséparedécreta mesureque le
tempss'écoute,et qu'enfinelledoitfinir pars'annuler.
Si d = o, lesformulesdeviennent x=o, y==o.Les courriers
serencontrentdoncau pointdedépartqui leur est commun,ce
qui d'ailleursestévident.
2" a==< Lesformulesfournissent.r==–, </=–; pour

interpréterces résultats, remarquonsque tes fractions––rot

bd qui exprimentles distancesdu point de rencontreaux


des valeursde plusen plus grandes,
pointsde départ,acquièrent
a mesurequela différencea–A desvitessesdes deux courriers
diminueet convergevers zéro. Enfin,lorsque<t–&==o, ou,
ce qui revientau même,lorsque<=&, cesvaleurssurpassent
etdeviennent
toutequantitéassignat'te 82. Lesexpres-
«)/!M<e.t
sions!f'= ce, ~== oc indiquentque les courriersse rencontrent
âpres avoir parcourudes espacesinfinis,ou mieux,qu'its ne
peuventjamaisse rencontrer.Le proUoncest donctH~MSj~e.
~3 MMCtPM
!t est visiMe en effet, que les deux courrier!! attant dans !e même
seos et également vite, conservent toujours entre eux leur di-
stance initiate et ne peuvent sejoindre. Ït sont abotument dans
!e même casque ta grande et ta petite roue d'une voiture en mou-
vement.
Dans l'hypothèse actuette, h secondeéquation du problème

devient – =a JL ou ;c–~==:o, équationévidemment cott~a~c.


a a
<0tre avec !a première .e–~=~ puisqu'il y a égalité entre les
premiers membres et inégalité entre les derniers.
Supposonsmaintenant que t'en ait a )a fois a==& et <~==o; tes
formules

ad j o
0 o
~== –- Mc= –rdonMnt~== –,o «== –;
o–&' a–<' o

or, ~e~Mo<MM~Je ~ro <!«)<~ par ~ro est «? Mom~'< of&t-


~atfe, car, en faisant te produit de ce nombre par te diviseur
zéro, on retrouve !e dividende zéro (6t). Les courriers se rencon-
trant après avoir parcouru des espacesquelconques, se trouvent
toujours ensembleet par conséquent!e problème est tM<~rm<K~;
i! est d'ailleurs manifesteque cetadoit être ainsi, puisqu'ils par-
tent au même instant du même point et qu'ils se dirigent dans !e
même sens avecdes vitesseségales.
En vertu des deux suppositions précédentes, les deux équa-

tions du problème .);–~=d /'MMe dans


et-== -jLfeH<reM<
~'oM~e, car elles se changenten

a:–y==o et–== ou a-–Me=o.


a a
3**<:<(&. I.e dénominateur a–6 étant négatif, les valeurs de
et de y sont aussi M<~<t(tCMet cette ctfcoa~aKce !M~«e «M
f!<'e ~<tM<~MOMc~; les courriers ne sauraient eneetivement se
rencontrer, puisque !e premier marchant plus vite que te se-
cond, leur distance respectivecroît a chaque instant au lieu de
diminuer.
Pour rectifier t'énoneé, i! suftit (te supposerque les courriers
O'At.OKMXt. <M
se dirigentde droitea gauche,de sorteque te courrierdont la
vitesseest la plusgrandecourt après celuidontta vitesseest la
pluspetite,et quela rencontreaitlieuen un certainpointR'.
Afind'obtenirlesformulesrelativesa cettehypothèse,it faut,
danslesexpressions <:==
–et y== –r, changerles signes
desquantitésa, qui prennentdosacceptions opposées;
on trouvepar ce moyen
–sd –M ·
~-a+A' "p;'
ou,en changeant lessignesdesdeuxmembresdechaqueéquation,
et écrivantles termespositifsdes dénominateurs tes premiers,
bd
ad 7 1
~t–a' t–a'
2*CAS.Imaginons actuellementque tes courriersse dirigent
ensens contraire;savoir,le premierde A enB et le secondde
Ben A; il sera inutile,d'aprèsles principesétablis,de remettre
le probteme en équationil suffiraderemplacerdanslesformules
du premiercasles quantités6 et qui changentde senspar –&
et –y, ce qui donnera
ad –M bd
~~p' -y==~' '~==~-
Letempsécouteavantla rencontreest
d d
a-t-&)' aTt'
Les valeursdes inconnuesétant positives,quel que soit !o
rapportdesvitessesa et t, les courriersse rencontreront essen-
tiellementet te problème seratoujoursdéterminé.
Si <!==&, ces formules prennentla forme
ad d ad <~
0!t!= –– ==' 1 W==–– C=t-'
ao
ci a' aa a'
ce qui indiqueque te pointde rencontreest te milieude la
droiteAB.
Posantd==6c, a==~, 6~5, dansles formulesrelativesau
NUNMPM
deuxièmecas, on trouveque a.==35lieues,et y==a5, et qu'il
.s'écoute5 heuresavantta rencontre.

Énoncésde quelquesquestionsfe/o<tOM
au ~ro&~medes
courriers.
292. PMBL&MË. Un~'prur poursuit <M<t~re qui a sur lui
une avancede d le ~chef /<!<< M «!)<?,tandis que le
lièvrefait n pas, et p MM«~a~K<q pas. Combienle ~re-
Mtef/<<<< de sauts avant J'a«e<Mjre second,et combien
ce <<<t'M<ef
fera-t-ilde pas avant (<fe a«e<M<i'9
Rép.Lelévrieret )elièvreferont
l'un sauts, l'autre-– pas.
m~–np m~–Mp
393.Pao8t.ÈMK. Lesot~Mt~ej: d'une )H<Mt<femarquentMMdt:
à quellesheureseo!MCt<!eroK<e<?
J!~).Ellescoïncideront
t a 3
à i heure –, t heures–, 3 heures– 19 heures.
n n tt
M4.PMBLÈM6.~Me«e< heuresles aiguillest<'Wtemontre
sont-ellesdirectemento~o<eeï?
Ettëssontdirectement opposéesà – heures, t heure

a heures – 3 heures-S- ta heures–.


tt H )t
iY. Autre pro~Mte.
295. Un6d<oM esten partie plongédansl'eau e<en partie
AoMde ~'e(nt.Si on le retire dea pieds,la partie daMT'eaM
est à la partie hors de l'eau commem n. St on <'aMt<seu-
lementretiré de b pieds, la premièrepartie <tfat<été /<t
secondeda~ rapportde p f! q. Ondemande ~o~t<eM<' dis
A<!<OK?
Soitx la partiedu bâton plongéedansl'eauet y cellehors de
t'cau; suivantque l'on retire te bâtonde a oude &pieds,les
partiesdanst'eauet horsde l'eaudeviennent x –<t et -t-a, ou
a;–A et ~-{- et les deux conditions du problèmefournissent
:E–<t:t-0::)!t:m, .<!–&t-& (c)
C'AK.ÈBM. <4C

proportions d'où l'on tire


~r–K«--t~-}-ma,f–~=~i-p&;
ou,en préparantceséquations,
<M'–m;~==(m+îta, ~–==(p-&.
Afind'éliminery, retranchonsceséquations,après avoirmul-
tip!ié la premièrepar p et la secondepar m; nousaurons,en
dégageantx de soncoefficient,
– (M-t-K)~a–f/t-~tM&
M/)–my
Si l'ondéterminey par un procédésemblable,on trouve
“ (M+~~a-'p+fjt)~
t!~–my
Actuellement, pour avoirl'expressionde la longueurdu bâton,
ajoutonssesdeuxpartiesx et~ et, afin de simplifier,réunis-
sonsles termesanectësde Mt+Met de il vient
(M+Mi(p+-~a–(p+?)'w+tA
A~T- <–'–––––'–––––––––––––––––––––––––––––––
–my
ou bien
~+M;~+<y,'(a–<')
~j-y==
Mp–m~
DMCussMX. Lenumérateurde cetteformuleest toujoursposi-
tifen vertude l'hypothèse (t> &; maisle dénominateur peutêtre
positif,nul ou négatif.
<° Si Mp>my, la valeurde x est positiveet le problème
déterminé.
2" Si Mt)==M~ ou N~–tM~=o,on a a;== ce et le problème
estimpossible.Afinde faireapercevoir la contradiction quiexiste
entrelesconditionsde t'énonce,remarquonsque de Mp==~ on
tire p q M: n, et qu'encomparantcetteproportionaux pro-
portions~c),onen déduitcelle-ci,a:–a :}- a ic–~ :j'-t-~
qui est fausse,puisquele premierterme.r–a est ptuspetitque
)ctroisièmex b et que !e second~)-<: est plus grand que le
dernier~'+&.
Si l'ona à la fois ~==m? et <!==&, !a valeurde a;)' prend
la forme et la questiondevientindéterminée.Lesdeuxcon-
o
40
~0 MMc~ËS
ditionsqu'ellefournitsont en effet identiques,car en substi-
tuanta à &et le rapportp q son égalHt K, la secondedes
proportions(c)reproduitla pretoiere.
3"Si ~<m?, la valeurde.f- devientnégativeet par suite
le problèmeinsoluble.Pourmettreen évidencele défautdo t'é-
noncé,observons que l'inégaliténpoK~ peut se mettresousla
former ?<w ? et quede t&résulte,ù causedes proportions
(e),-r–& -)-~<~–e :+a, ce qui est impossibleen tant
quea est >t.

Y.ProblèmeMt' les alliages.

296. Un fondeurpossèdea kilogrammesJ'~OM m /f.


~og., et b ~t~. de CM<M'e n /r.; /b)'me oeM tout
deuxa~M~Moow< l'un ~a<«p /r. le ~< et ~e!<~ q /)'.
on demandelespoidsdes deuxalliageset les~«aMt~ d'étain
et decuivredontchacund'euxest com~o~.
Représentons par-Tle poidsdu premieralliageet parj' celui
du second;la sommedes poidsx etjr desdeux alliagesdoit être
égaleà celledespoidsa et b desmétauxdontilssont composés;
donc-<==:a-)-&.
Lesx kit.de l'alliageà p fr. le kil. valentjMfr. et les kit.
à q fr. valent%rfr.; en ajoutantces deux quantités,on doit
trouverle mêmerésultatqu'enprenant la sommedes a kil.
d'étainà m fr. et des b kilog.de cuivre a ? fr. De là résulte
~=ma+~.
Afinde simplifiercette dernièreéquation,appelonsJ te prix
d'un kilog.de l'alliageforméavectes a kilog.d'étainet les &
ma-+-nb d'où
kilog.de
k'l d cuivre;nousauronsévidemment
'd 1 ==< 1,.
<t-~
ma+nb=l(a+b); ce qui ramènecetteéquationà cette-ci
p;t-)-{yc=/(a-
Si l'on résoutles équations
~=a+&; p:c+~==~a- (d)
on trouve
»=I-q P
+ bilp (0)
(e)
~+~' ~~f~).
C'AM&BftE. 447
Soientmaintenant<kU.et t kil.tespoidsdel'étainet ducuivre
qui entrentdansJe premieralliagedontJe poids x vientd'être
déterminé;soientaussi u kil. et c kit.leschosesanaloguespour
le deuxième alliagedont le poidsest nousaurons
~==~ fw-{-t,==y,
~m~+~==p.f; 'mM-t-M==~;
équationsd'oùl'ontire
e–~ o–M
~esaC–––jt «='*––––M,
M–M M–M"'1/,
), Mt–p tK–0 (~'i
;<==–– t==––'t/:
M–M tm–M"'
ou,en substituant&x et y leurs voleurs,
~(P-~
(<,+~. ~= >
j' (m-s)(p-~ )'' (m-t-'
~~(~?) ~(~) a T~~
+b),
(w-M)!p–~ ~(p-
DtscussMK. Commentons par les formules(e),dans lesquelles
il estpermisdefaire ~>?, puisquecelarevientà supposerque
l'alliageénoncéle premierest le pluscher.
I<eprohlèmene serasolubleque danstecasoù les valeursdo
x et de serontpositives;il faut pour cetaque l'on ait /–~>o0
etp–~>o, c'est-à-dire, que soit comprisentrep et q.
81~==~; .e==(t+6ety==o;
Si ~=~; a;==o ct~==<{-A;
résultatsqu'il était facilede prévoir.
Supposons maintenantp = q; on a danscettehypothèse
~_p p_~
esa––C~ i y==<.––(o-)-ou~==< ~==ec.
~–p ~–p
Le pt-ot)!è)M)
estdoncMt~oMtMe. Ladernièredes équations(d)
devienten euet~-t-~ca~c-~t; ou e-t-y==– (a-j-t;, équa-
tionweompa~e avec la première.c-t-j'==<t-t-&, à moinsque
l'onait 1 p, auquelcasellesrM<feK< dans l'autre. Dans
<'WH<!
cettedernièresupposition,les valeursdesinconnuesse présen-
tent sousla forme – et la questionest M~c'/o'miK~f.
0
<t8 MtXCtPM
n-)~– --t.))~
Considérons )~-
les-<– f~)~.
actuellement formulesff\ ,1~
dans t*–
quatre ff), lesquelles
noussupposerons x et positifsou autrement< comprisentrep
et q. Nouspourronsaussiy regarderm commeplusgrandque n,
puisquet'ëtainest plus cherque lecuivre.
Lesvaleursde s, t, it, ro,ne serontpositives
quedanslecas do
p–M>o, )f –~>o, ~–M>«, Mt–~>o, cequi exigeque les
nombresp et y soientcomprisentrew et M.Onpeutdoncdireque
le problèmesera possibleeeMet'tK}M~ <o«tM<M foisquep et q
seront comprisentre m e<n e<comprendrontt ou
–<t
Examinonsquelquescas particuliers.
“. W~–*M M–Ht
S)B==m,<==–––;r,
m–Tt <==–––.fou<=='(=o.
Mt–tt
“. ?–-M <M– M
S'9==~ m-n '==. m-n
Dansla premièresupposition, le premieralliagenecontientpas
decuivre,et dansla seconde,le deuxièmealliagene contientpas
d'étain.
Si !?==?; s, <,u, t) deviennentinfiniset la questionest im-
possible.
Enfin,si Mt==M==jo = lesvaleursdes inconnues sontde la
forme-*L et il y a !M~e'<entMHa<ton.
o

CHAPITRE
Y.

DISCUSSION
GÉNËnALE DUPRENtEK
DESÉQUATtONS DEGRÉ.

207. Nousallons envisagerles équationsdu premierdegré


sousun pointde vuetout-à-faitgénéralet discuterles formutes
auxquellesnousparviendrons, indépendammentde toutequestion
particulière.Ce chapitresera donc, à proprementparler, une
généralisationdestrois précédents.
M'AM&BtUi. 449

t. Discussiundes équationsà «Meseuleinconnue.

298. To«!eéquationdu ~m<er degréà une seuleinconnue


M<</e/a/b!'me ax==b,a et b <MM< des MomtfMen<!e~
positifs OMM~a<t/N.Car, après avoir chasséles dénomi-
nateurs d'une telle équation,puis transposédans le premier
membretousles termesaffectésdel'inconnue,et dansle second
tousles termesconnus,si l'ondésignepar a la sommedescoelri-
cientsde x, et par &celledes termesdu secondmembre,elle
prendla formeax = &.
299. PROBLÈME. llésoudre l'équationgénérale a.c='&; il
su)Etpourcelade diviserlesdeuxmembrespar a, ce qui donne

(t
300.FORMATtON .c=–.
DELAFORMULE Le dénominateur
«
n'estaM~'echose~Me coe~tCteM< de fweoK?«<e dans f~MN-
se déduitdu dénominateure~ rem-
(tOtt,et leK«MM'ra<ettt'
plaçantcecoefficient par le termetout coMttM. Cetteremarque,
faiteisolement,est insignifiante;
maiselle mérited'être retenue
a causede ce qui doitsuivre.
30). Toute~!<<!<t(Mtdu premierdegréà Mt!eseuletMCOMMKC
n'a ye'M~«/MMCH< OM'MKe ~e)t~esolution.Supposons quei'équa-
tionaa!==& nit deuxsolutionset soitvérifiéeparï'==.t'et z==~
onaura a~'==&,<t.c"=A,et en retranchant,a(.e'–;c")==o;or, un
produitde deuxfacteursne peutêtrenul,à moinsque l'und'eux
nesoit nul, et commeici on ne peut avoirgénera!etnent a = o,
il faut que;c'–;c"==o, d'où.t'==t". Donc~o!<fe e'~o~, etc.
302.DtSCUSsM~ DELAFOMtUt.E .f== Il faut distinguertrois
cas < a n'est pas nul; 2°a = o; 3" a -= et t =o.
<" CAS.Si a n'est pas nul, )a valeurdo l'inconnueest ~M; ¡
positiveou négative,selonquea et &sontdo mêmesigneou de
Si &==o,a!==–, oui<;==o.
signesdifférents. Dansce premier
~80 fMSCtFKS
cas, l'équation<M==& dite, puisqu'ettcncpeut
b est proprement
être vëriueequepar uneseulevatourde x.

2*'CAS.Si a=o, ona ~== –, ou ~==oc; ta valeurde l'in-


0
connueest donctM/ÏM<e. L'équation<Mc== t, qui résultede cette
supposition,est visiblementimpossible;car, quel que soit )e
nombre substitueà x, le premiermembre,dont h valeurest
iiëfo,ne peutêtreégal au secondqui est un nombredéterminé.
ït està remarquerquede l'équationo-c= b onretireo ==– ¡
<~
à mesure que x croit, le secondmembre– décroît,et il est
*)?
toujourspossibled'attribuera .c unevaleurtellementgrandeque
cettefractiondeviennepluspetitequ'unequantitédonnée;mais
l'équationo.c==& n'estcompiètement satisfaitequelorsquela va-
jeur de x surpassetoutequantitéimaginable,auquelcas on a
o == – ou o =o. L'équationo.c==~n'estdoncpas resotubioen
nombresfinis.

y CAS.Si a==oet &==o,h formulee '==– donnef== -°-,


a o
la valeurderinconnueestM~efMMt~; t'éq~ation<?=== b, de<
venanten mêmetempso.c==o, est identique,car elleest véri-
fiée,n'importele nombresubstituéà x.
Onpeut concluredecettediscussionque«<tf<!)t<
quela valeur
decs< finie,infinie o)t tH<<~e~Mee,l'équationax==best
proprementdite,impossibleou identique.
303. J!~)p)'o~M6!MM;<,<MteaM< ~w feoMs<tOM ax==b«(~ro-
yre'MMK dite, impossibleoraidentique,la oa~Mrdex est ~K~,
inflnie ou MtfMMWM!Ça)',danscestrois suppositions, cette
équationprendles formessuivantes,
ej!t=!&, <M:==A, o.e==:o,
et l'on en retire
b b
==È ==°o
**<t' 0' 0
M'At-OÈBRE. <)8j
304.L'expression M'M< pas toujours /e ~m&o~ede <'<M-
~<rm<Ma«'oM elle peut, <!la tK«e d'une A~potA~,prendre
unevaleur~Mt'eou <M~~<ef une :m~oMt<'t<<<
Considérons
d'abordl'équation
<M- = ~+a', d'où.F ~r~.
<t–6
Supposons, dansla valeurde l'inconnue,a== elledeviendra
e'-o' o
ou ~–~
;c==––~a–c o
danscettehypothèse la valeurde est cependant~M:'e;en effet,
avantde fairea=b, remarquonsque l'expressionprécédente
peuts'écrire ainsi (46)
x (o–&,(e-t.~ ou x<~=<t+~ =a-f- b
~~–a-~–
aprèsen avoirdiviseles deux termespar a – b. Faisantalors
a==~, eHedevientT==e-t-oou.B==a&;donc-°-==aa.
o
Considérons
encoret'équation

a~+~+~==a<t~+< a -}-6 –aao


d'ou.c==–––;
posonsdanscerësuttata !==&, nousobtiendrons
~–<~ o
a;=s –––,–– ou x.)!==:'–
a'+a'–aa* o
je dis cependantque la valeurde x est ~tue. En effet, en
vertudes numéros(46 et 77) et avantde faire a=b, notreré-
sultatpeut somettresousta forme
(o–~(a'+a<'+~ OU x. a'+o6+&\

(a–&/ a–&
et, si alors on faita==A,il donne
<t'+o'+a* 3o'
a;==––!––––– OU iB~= ––
ou
o o
danscecasparticulier,on a donc– ==ec.
<83 PHMMPES

!I. ~MCKMt'W
</eNeyMattOK.!
f!deuxt'KCOMKMM.

305.Toute~Ka<<oK a« premierae~t'c'a
à deuxinconnuesest
de la /bt'M<ax+by== c; a, b, c étant desMomoresentiers po-
~< oMKc'ya~ En effet,aprèsenavoirchasséles denomina-
tem's,on peuttranspose)'dans le premiertnctnbretes termesaf-
fectésdes inconnues,etdansle secondmembretestermesconnus;
désignantalorspar a la sommedes eoetBcients de f, par & la
sommede ceuxde~, et enfinparc la sommedestermesconnus,
cetteéquationprendrata formeannoncée.
306.PROBLÈME. 7MM«cft'elesdeuxéquationsgénérales
a.t!-}-~e=:c, a'j-=c'. (a)
Nousemploierons de preferemole procédéd'éliminationpar
additionet soustraction.
Chassonsd'abord. et à cetouet, mul-
tiplionsta premièreéquationpar& coefricient de dansla se- =
conde,et la secondepar b, coetticient de ,r dans la première;
nousaurons
<+~-=~ &0'.C-}-&~==&C'
et, en retranchantcesnouvelleséquations,
(<–~<t'<-==c&<'c', (b' d'où j-==~I~ eo oe (c)
Soustrayantmaintenantla premièredes équations(a) de la
seconde,après les avoirmultipliéespar a' et par a; it vient
1 ==de'- de, cal
(<t&–<,o'
(«Y- y6W ac'- ça',
ca, fdi
(d.~ d'où
dou J' ==<!&–tft (e)
Lavaleurde r auraitpu se déduirede celledo<Bd'une ma-
nièrefort simple.Remarquonspourcelaque ~M~M<!<<otM (a)
ne changent~O.t,lorsque,sans toucheraux aCMK~,<)?rene-
place a par b, x par y et ~c~foyMemeM~ La formule(c),qui
enest une conséquence, jouit dela mêmepropriété;elle devient,
moyennantles mutationsindiquées,
ta'–oc' ac'–ea'
bieny a~–~ 1
~-==–~––
&a'–a& oubtcn~'==-r,–.–f*
en multipliantte numérateur et ledénominateur par–t, et en
écrivantlostermespositifsles premiers.
tt'ALGÈBM. ~3
1 !1__ I.\ _f n n n .f
Lesformules(c)et (e)vérifientles équations'a', car, commeon
pourras'en convaincre,on trouve, après la substitution,c==c 0
etc'==c'.
Appliquonscette théoriejt la résolutiondes équations
3~–==–5, 7.t'+.r=-~o;
atin de les identifierauxéquations(a', posonsa ===3,/'=–s,
c==–5, a'==y, A'==t,c'c='o; et substituonsdansles for-
mules(c)et (e; noustrouverons
I 5
~(–5)Xt–(-aJXo~–'iXt
:1'1=
3Xt-(–s)X7 3Xt-f-aX7'" '7'

_3Xo-5)X7 5X7 35_ j_


3x'–(–9,X7'"3Xi+!tX7'7't7'
C'estce que l'on obtient,en résolvantces équationsdirectement.
307. FonMA'nos DESPOMMES (c ET e. En tes examinant
avecattention,on découvrela loi suivante,qui serviraà setes
rappeler.
Pour former le ~e'MowttM~Mr com<M)«t aKf M/eM~ des
deux inconnues,on p<rMM~e de toutesles maMt~'e~possibles
les coe~n:teK<ï
a e<b dex et de y dansla première équation,
ce qui donneab et ba; on affecteles secondeslettres <xM
accent,et on sépare les deux ~et'm!<<o<t'<wpar le ~t~Me –
de M résulte le dénominateura&'–ta*.
Pour /b!'merle KMMe')'a~M?'de c/ta~fe <Mc«MMMe, on rem-
place, ~aMce dénominateur,le coe~tctttt<de cette meoMHMe
par le terme<OMt connu dela premièree~ttotto~,en <aK< le
soin detic pas déplacerles accents. Ainsi,ab'–ba' devient i
cb'-bc' pour la ca<e«rde x et ac'–ça' ~o«t' cellede y.
308.J!)e«~~!<a<tOM a« p)'em/e!'de~fca aeM.p<MCOtM«M
n'ont ~Ke'fa~me!t<oM'«Me seule solution. En effet,par l'éli-
minationsuccessivede .)' et de.c, les deuxéquations(a) du n°
306 se ramènentaux équationsb) et d), qui ne renferment
chacunequ'uneinconnue;de sorte que les valeursde x et de~'
qui satisfontaux deux premières,vérifientaussi les deux der-
nièreset réciproquement; or, les dernièresne peuventêtrereM-
<S4 PRINCIPES
lues que par une seulevaleurdo et de~ (30t); doncaussi
deux ~t««toa~,etc.
309.D<scL'sstOM DES t'oaMt.'LEs (c) KT 'c. Nous distinguerons
trois cas; t" o&'–&<t' n'est pas nu); 2'*at'–<'«'=o; 3" ab'-
n,
ba'=o, et cA'–&c'==o.
r
<" CAS. Si ab'-ba' n'estpas nul, les valeursde et~' sont
~m<M et ~fmtMc'M.Ellespeuventd'ailleursêtre positivesou
négatives,entièresou fractionnaires;nous dirons,pour expri-
mercettecirconstance, que les équations(a) sont<~ermt'M~,
c'est-à-dire
<wce/'M~ <<e résoluespar un <'eM< eoM~~
ea~M~finies dex « y.
3"CAS. Si ab'-ba'=o, lesformules'c~et (e)donnent
et'–te' ac'-ca'
p ~-––– y
~Y~'
et lesinconnues se présententsousformes<M~MM;jo dis dansce
casqueleséquations(a)sont tMcoM~a~'A/M, ouautrementqu'elles
ne peuventdire tc'r~M par aucun couple de valeursfinies :<
de x et de y. En effet,de l'équationde conditionot'–&«' c=o,
on et ensubstituantdans l'équationa't-~=c',
tirea'==:-?-,
ontrouve

-a)-j-A~'==c',c, ou bien a~c==-.r, J


b v
après avoirmultipliépar Aet divisépar &' or, cettedernière
équationestvisiblement contradictoire
aveccelle-ci
a.c-}-=e, i
puisquelespremiersmembres sont identiqueset lessecondsdif-
férents,envertude l'inégalité
hypothétiquec&'–~c' > ou < o,
d'oùl'ondéduitct''> ou <~e', et par suitec> ou<
3° CAS.
Si a6'–~<t'==oet c&'–&e'==o,la formule(c) fournit
x := –; les équations(a)deviennentalorsindéterminées,ou, ce
° ef
qui est ta mêmechose,elles~eMMM< dtre satisfaitespar «Me
~Mt~<~eco~M valeurs~tue~ x et de y. Cetteassertion
sera démontrée,si l'onfait voirque la secondeest une conse-
D'AMtfiBKE. <(;6
quencodola première,caril n'y auraplusqu'uneseuleéquation
pourdéterminerdeuxinconnues (287).Tirantà cet effetles va-
leursdea' et dec' dans teségalitésde condition
<t6'–&a'==o,
c&'–=o, on trouvea'== c'= !–, et, en substituant
dans<t-6~==c', il vient
i <-
–}-o~'==-.– oubtena.r-}-=c,
ax+bX=c,
après avoirmultipliépar b et divisépar &
Leséquationseonditionneites o&'–Ae'=so,<tt'–<'e'=o,four-
nissentt~ –, –, et, en égalantcesdeuxvaleursde &

–"=–, d'où a6c'–&<'a'c='o et t:<M'–ee')!==o;


< )
ce
la relation<!c'–<'o'=oestdoncuneconséquence essentielledes
deux précédentes, exceptétoutefoisdans le cas particulierde
t'='o. Delà il suit que si l'une desinconnuesx et y est de la

forme <'NM<e sera ~eK~~<MM< de ~~e forme.


Examinons te casde&= o, danslequel
actuellement
o ac'–ça'
-"=-o-==––o–– OUj-==w;
tes relations<!t'–6a'==o,c6'–&c'c=:o,se citangenten a&'=~o,
c6'==o; et, poury satisfaire,demanièrequete numérateurde~
nodevienne pasnu),il fautposer&'e='o. Leséquations(a)pren-
nentalors!a forme
a~+o.j-==c, e~o.~==c',
e c'
d'où!==–<!=" et sont géneratement Si
incompatibles.
c' e
toutefois
on avait– e= – ou ac'–ca'=o, la valeurdox serait
déterminéeet cettedo <!t<<e'<e)'BKtte'e;
maisdanscecastesdoux
inconnues
se présenteront
sousla forme
0
On peutconclurede la dernièrepartiede cettediscussion,
<S6 ftONCtfKS
commeonl'a déjàindiquédansle n" 302, que ~~ffMt'oH –
peut, danscertain cas, jtM'CMSreXHC valeur ~M<eou t'Mat~W~'
Mttetm~OM<<'t<t<e.
Lesréciproquesdestrois cas précédents sont facilesù étublir.
< Si les~«a~'oMA- a) MK(déterminées,lesvaleursdes in-
coMMMM' x e<y sont finies. Car,s'il en arrivaitautrement,ces
valeursne pourraientse présenterque sousta forme– ou sous

tes équations(a; seraient incompatiblesdans


ceite-ci– or,
ie premiercaset indéterminées dansle second,ce qui est contre
ta supposition.
2° Si les équations(a) sont Otcompo~/M,les valeurs des
inconnuesx e<y sont tK/?tMM. En effet,si eUesétaientuniesou
de la forme–, il enresutteraitque leséquationsseraientdéter.
minéesou indéterminées,ce qui est en contradictionaveci'hy-
pothèse.
3°Si les c'«!<M)~(a) sont <M~enH<Me'e~, les ta~M~ de x
et de y sont de la /o!'me-°- car, en vertu de lu supposition,
ellene peuventêtreni finiesni infinies.
Lesdinërentspointsdela discussionprécédentepeuventse ré-
sumerainsi suivantquelesvaleursde x et dey ~OK< ~M<M, Mt-
/?M<M ou M«<c'<erM<Mt'M,
les ~Ka<<on& a.c-==< a'J!{-=='c',
sont déterminées,incompatibles ou Mtf/e'mtMe'Met rcc~o-
quement.
3t0. Lorsquelestermes?«< coMKM~ c et c' des équations'a;
sont M!<~ sans quel'onait a&e'==o, les valeursdex e<dey
sontaussinullesel r~ct/)ro~MemeK<. Eneffet,si danslesformules
e&'–Ac' ac'–c<t'
-aA' a&'–
on faitc u, c'=ro, ontrouve
o o
°'
~a'' 'a~a''
&'At,G~:B)tE. < M
m.
/MCt~o~Memem< si ;r=~oet ~'===0,on a <!==:o,c' =et
a&'–As' n'estpas nul; car, en substituant<c==o,.r==o, dans
les équations(a),elles deviennent
(t.O~-&.0==C,a'.o-)-0!='C', d'Où <!<='0, c'=o;
on ne peut avoir d'ailleurs<!<&<t'==o, car il s'ensuivrait
o o
~=~
3«. Si e===o,c'==o, et si en mémotempsa&'–==o, les
valeursdes inconnuessont de la forme Cecas d'indétermi-
nationmérited'être distingue,u raisonde ce que l'on peut y
déterminerle fapjMf<des ~cotMWtM. En effet,des équations
M-==o, a'a;-)-=='o, on tire–==––==––'
J' o a'
ces deuxvaleursde – sont identiques,en vertude la relation

at'–Aa'<=o, d'où l'ondéduit.–a == a–.


3<2.PMHLÈME. Former deux e'?M<!<f<MM(~M ~'emMf~re'
qui <!MK<poMrM/<t<M)t commMKea;==~ ~'==~ Soient
<M!==< a'.)!-)-~t==C', (f)
!cséquationscherchées;a, &,c, a', b', c', sontsixnombresqu'il
s'agit de déterminer.Ceséquationsétant résoluespar x= $',
J'=='J''t donneront
~t-=C, O';t.y==< ~)
et il n'yauraque deux équationspourla détermination des six
inconnues;la questionest donc indéterminée, et <<e.c!'s<eMtM
~Mt<<~de couplesd'~a~oK~ ~Mce/M d'une M~M~oM
donnée.
Ëgatonslesvaleursde e et de c' dansleséquations(f, et g]
nousobtiendrons
a~=az'-+& o'.e-i-~==a'w'+~ h.
équationsqui sont vérifiéespar ~=.t',j'==~ quellesquesoient
les vateuHassignéesauxquatrecoeuieients a, &,a',& Cependant
il est essentielque ces valeursne remplissent pas la condition
ot'–&a'==o,sans quoil'on aurait~==
« ~== o
~S8 PMttOPM
Soita formerdeuxéquationsayant pour solulioncommune
;f=-3,=-9. Remplaçons z' ety' par 3 et –a dansles équa-
tions 'h), etnousaurons
<u-)-== 3<t–a&, a'}-~==3e'–at'
prenonsactuellement a, a', il voionté;posons,par exem-
pte, o==5,~2, a'=3, &'==–y, et substituons;nous trou-
veronspourleséquationsdemandées
5.<r')-==:<t, 3.f–=a3.
3)3. PMBLÈME. Former deux~M<!<tOH<r indéterminées.Pre-
nonsarbitrairement uneéquation,et multiplionssesdeuxmem-
bresparun nombrequelconque;l'équationrésultantesera évi-
demmentuneconséquence de la première,et par suite lour sys-
tèmeseraindéterminé. Ainsi,leséquations
a.<)- =* MO-c -}-)M~-= me
sontindéterminées. En y appliquantles formules(c) et (e) du
o" 306,ontrouveeffectivement
CM~–~C o 0 «MO–CNMt
;);!=:––––.––––.––––==~ o 0
.==-–––!––––!––––.)=!
OMo-oma 0 amA–~Mt Õ'
3<4.PROBLÈME. Former <~ équationsincompatibles.Pre-
nonsuneéquation quelconque, et, aprèsavoirmultipliésesdeux
membrespar un nombrearbitraire, altéronsle dernieren y
joignanttelnombrepositifou négatifque t'envoudra;l'équation
ainsiobtenuesera visiblementcontradictoire avecla première,
et parconséquent, il y aura incompatibilité dans leur système.
Les équations
<M-)-~=:C, <MU'-t-M~'==m<)-J,
forméespar ce procédé,sont incompatibles.Si l'on y applique
lesformules(c)et (ejdu n" 306,on trouve
x=~eM&–&(mc+~ bd o(me-j-~)–ema ad
em6–&Me o' amt–AnM o'

III.DMOM~tOW
des équationsà trois inconnues.

30. Toute~WO~fMt dMpremier degré ~OM inconnues


est de la formea~-f-+-M=~; ce qui résuttedece que l'on
lestermesen y, et dans!o premiermembreet
peuttransposer
C'ALGÈBM. <!?
les autrestermesdansle second puis, représenter par a, b, c,
lusommedescoetïicients de <f, et par d celledestermes
tout connus.
3~6.PttoaLÈMti. Résoudreles ~roMéquationsgénérales 1
ae+~cjf~ tt'~+~+e'a', s".F+A'+e"~==<< 'i)
Le procèded'élimination qui conduitaux calculsles moins
compliqués, consisteà prendreles valeursde x et dej' dans les
deux premièreséquations,en regardantcomme connu,et a les
substituerdans la troisième;dolà résulteuneéquationù une
souteinconnue Celaposé,ontiredesdeuxpremières équations
<)'-}-<y==<<–e.ï, a'+~==d'–c'
pour en déduireles valeursde ar et de~ il suffitde changer,
danslesformules'c) et [e)dun" 306,e end–M et c' en<f'–e'
ce qui donne
~–M~'–c' a'~–c'~–M–c.
~––––––, r
~––––––~
ou bien,en séparantlestermesaffectésde x destermesconnus,
(te'-e&')~–'M'–) _(ca'-ac')~–W-<)
~~––––––, ~––––––
Substituantcesvaleursdans la troisièmeéquation,multipliant
par a&'–Aa'et tirantla valeurde x, il vient
_a"(M–)+A"[ae'–aa')+d"(at'–ta')
a"(6e'–c&')+&ca'- ac')+ c"–&a',
ou, en effectuantles multiplications indiquéeset disposantles
termesd'unemanièreconvenable,
_a&'d"-ad'&"+ao'&"–ta'e"+&a'a"-a&'a"
o&'c"–<tc'&t-M'–&a'c"+<'c'(t"–e&'a"
On pourraitdétermineraet x par un procédéanalogue;mais
il est beaucoupplusexpéditifderemarquerque les équations(i)
MCcAaM~M< pas, lorsque,sans toucheraux OCMM~, on fe~t-
place c par b, x par y et ~c~o~MCMet: la formulofj!, qui
en est une conséquence, de la mêmepro-
jouitpar conséquent
priété elledevient,aprèscesmutations
rr
_ac~"–a!d'e"+~'e"–c<d"+~'a"–dc'q"
ac't"-a~'e"+~'c"ce't"-}-eA'<&e'a'"
<60 patxctfM
ou bten, en multipliantle numérateuret te uenomtnateur par
t et changeantles termesdo placedeuxà deux,
_aa'c'–oc'a"+ca'a"-aa'<+(<e'a"-e<<'«"
ik,
a&'c"–ac'A"-{-pa'6"ta'<+&c'a"-<!&'a"
Remplaçant enfindans la formule(j) c par a, par<'et réci-
proquement, on trouve,après avoirmuttipfiélesdeuxtermesdo
la fractiondu secondmembrepar –t,
a&'c"-ac'6"+ca~M'c"+Ac'a"&'a" d"
~a6'c"-ae'&"+ca'&"–6a'c"+<.c'a"-c6'a'"
Appliquonsces formulesa la résolutiondes trois équations
.<–%y-)-3~===3, 3.c–9j==t, 3.f–~r–/{?=='6; it faudra
fairea==t, ~=-=–a,c==3, ~==~,<==a, b'=-3, c'==–g,
~'==t,<t"==3,&"==–5,c"=–/}, d"c=6,et substituerdans(j;,
fk)et !!); ontrouve,tout calcul achevé,;c=='ao,~-=to, ~=t.
347.FOttMA'nOtt DESFO)tMUH8 fj),(k)ET Po«!' former le
<M<MtMtMt<e«<' COtttNtMM,on pefMm<e <(Mt<M les MMt~fe~
poMt<'<M les coe~e~n~ a, b, c, des trois inconnuesdans la
premièreéquation;cequi ~efait en prenant lesaeM.cpmattt'~
ab et baet e!t~'~<rot!M<MM< la /e«~ c ~Mcecweem<!M< d <a3',
2" e<4 place,a'o<tf~M~es~les C~erntw~a~oM abc,acb,cab,
bac,bca,cba; on a~ec<eeK~M<<edeuxièmelettre de chaque
termea'MM accente<la (rotstemede (<eM.cpuis,on sépareces
<erme~ alternativementpar les x<~<M – et -t-, ce qui dottMe
pour le ~MO~Ma<eMf
at'c"–ac'A"+M'A"–&a'e"+&e'<t"-c6'a".
Pour /bttMr MMMO'a~Mr relatif a e/ta~e tMCfMMMe, ot~
remplace,dans ce ae'~oMtHa~it~le coe~!cMH< ae cettey'acoM-
nue dansla premièree'<]f<M<ton par le termetout c<MM<t, en
a~aK< soin de ne pas ~<acer lesaceeM~.Ainsipour <*<
cortex, on c/<a~e a en d; pour ~'M)c<MMt«e y, b <? d; poMr
l'inconnuez, c en d.
3<8.Troiséquationsa<tpremierdegréd trois MteowtMMtte
sont ~~t~a~emeK< susceptiblesque a'MMe MM<e M~t<<oH. En
effet,par l'éliminationsuccessive<" dey et do 2"ao et dex,
3"de et de. cestroiséquationsse ramènenta troisautresdu
premierdegréqui ne renfermentplusqu'uneinconnue, savoir:)a
première,x; la deuxième, la troisième,x. Or,ces dernières
C'At.OÈBM. 46)
ne peuventêtre résoluesque par un seul systèmede valeursdo
.F,y, ~r(M<J. Doncles premièresjouissentaussi de la même
propriété.
3<9.DtscusstON t)E8MHMULES j;, (k) Et (t). Afind'abréger,
remarquons que ta formule(t)peuts'écrireainsi
d~'c"-e'&+d'f~t-<<" ~c'
N~'c"–c't",+a'(c~-&c"j+a"(tc–e&
ou de la sorte
~+<('M+d"N N
NL'j-<t'M-)-a"t<
en posant
L~'C'–C't", M'==C<–t< N=-&C' ;Mi)
Ajoutons deuxfoiscestroisdernièreséquations,<"aprèslesavoir
muttiptieespar &,& A";2" aprèslesavoirmuttiptiees par c,c',
c"; nousobtiendrons,toute réductionfaitedans lesdeuxièmes
membres,
~M+~"t(=0, CL~-C'M+C"K==0, .'n)
équationsdont nousnousservironsincessamment.
Celaposé,désignonspar A,B,c, les numérateursdes incon-
nues;t-,y, jf, et par o leur dënotninateurcommun,et distin-
guonstroiscas, commedanstesdiscussions précédentes< c n'est
pas nul; 2"D==o; 3' D==oet A==o.
<" CAS.Si n n'est pasnul, les valeurs
ABC c
~T' ~n-' ~T'
sont~M'e~e<d~ermt)!~ et les équations{i),n'étantsatisfaites
quepar un seul systèmedovaleursuniesde ?, ?, sont de<fr-
wtMe'M.
2"CAS. Si n==o~les valeursdes trois inconnuesdeviennent
ABC C
~==~
J'o~rme ~Me<M<o~ ~wcKtOM~ !.i)MMttMeo~cf~ et
pourcela,il suintdofairevoirquela troisième est contradictoire
avect'unodeséquationsque l'on peutdëduire desdeuxautres.Or,
ajoutonscesdernièresâpresles avoirmultipliéespar Let par M
il vient
(at-t-<t'M)~-}-(&L-{-&'M~(~-{-C'M~'==</L-t-~M;
~62 ftttXCti'Ett
txuisde laretationde condition ==uet deséqua-
M<{-<M-{-«"'<
tions~), on tire
«).+a'x===–a"r<, ~{-«~–x, <'t.-j-c'M==:–c"K;
substituantles secondsmotnbrt'saux premiersdanst'equation
et divisuntpar – f<, citedevient
précédente r:
~±~ N
r o;
équationevidetntnent :neccei)e-c!
inco)npatit)!e
n
a".t~r~=<<
puisquetespremiersmembressont identiques et lesseconds
ditTe-
rents,en vertudet'iuugtuitehypotMUque
<:0,d'OU(<"> ou <i~
~L-j-d'M-t-(<"K>OU N

3" CAS.
Sio==oet A'==o,on a a.'==– les (~«««OM(i) MK<
Mdf~efMMf'Cetteassertionsera fondée,si l'ondémontre que
lu troisièmeest une conséquence desdeuxautres.Lacondition
A==oou <!).-)-<<'M-~d"x=o fournit
,“_ ~.+<<'M.
-–,T''
et si l'onsubstituedans l'équation~o,qui rdsuttedes deuxprc-
nneres,envertu do rhypothescu~o, on trouveef]ectiveinent
lutroisièmeéquationo".c-<c"j; ==<<
Considérons actuettetnentlestroisretittions
<)L~-a'M-{-a"N~=o, tL-(-))-N'==o, eL-)-e'M-t-e"K==o; fp)
on déduitde ta premièreet de la troisième,en regardantN
commeconnue
c'a'–s'e" ae"-M"
M==:–,––
t..=–;––y
C<t'–<tC' CO--UC'x; [q)
substituantcesvateursde Let de x dans l'égalitéde condition
~L-{-d')t-~<<"N~=o, etchassnnttedcnominatcut', il vient
Mc'<<t'c")-)-(ac"–ca")+(r(<-a'-a<K=o,
ouBN==o,enobservantque la quantitécomprisedansta paren-
thèsecarréen'estautrechoseque )c numérateurde y.
Onobtiendraitparcittetoentcx=='oen remptacant,
danst'equa-
C'AtG&BBE. <63
1 .·· ,u~- .I.
tiou o==o, ).et Mpar leurs Videurs,tiréesdes deux promicres
retations'p.
LeséquationsBx=-o,ct<==o qui résuttentdela coexistence
des
deux hypothèsesrelativesau troisièmecas, fournissent)t===o,
c==o,exceptedanslescirconstances oùx==o.~«Mc
particulières
se présente&oM/s/byme –
si /'MKedesttiCOMMMe~ ~«.c
autres serontye'?tefa<emeH<de la M~me/o!'me.
Les réciproquesdes trois cas précédentspeuvents'établirù
l'aidedes raisonnementsquenousavonsemployés pourles équa-
tionsu deuxinconnues.
Concluonsde /oK~cetteaK(f~e que,selon~M6les<-«/<'MM
des inconnuesx, y, z sont ~<!M,infinies0!tindéterminées,le
~MC des trois équationsqui a fourniesest(/C'<CMM<M~
<~OM~~eOM tM~e?'mtK~ réciproquement.
320. H nousresteà examinerle cas singulierde x==o, dans
ces
lequel.f==-°-==-
o 0 ~==:0 pour interpréter résultats,
nousremonterons aux équationsdonnées.
En vertu desrelations~), on a d'abordL= o, M o et il
s'ensuit
&'c"–c'A"~o, c&"–Ac"==o, <'<–c&'==o; (r)
multiplionsles deuxdernièreséquations'i, par f et rentptarons
et' par <'e',et" par bc", euesprennentla forme
M-+- !Gd-f-c,a).~d,
(j ax-f- '~+c~==~, a.f+ u=d,
ax-(-- w==~,
C<t-{-C'(~+M==C<< (s) ou ca'T-(-C'M==C<< (f
¡ CO"~+C"M==C~
f C.t"a--)-C"}-M;==Cc!
en posant~{-c.ï==«. Cestroisdernièreséquationssontvisibtc-
mentincompatibles
(8M).~.<!KO<a«oM–<tt~Me<<o!!c<c~<Me
<M/)OM<&</t~.
possibles,lorsquel'uned'e))es,
l,eséquations(t; sontcependant
desdeuxautres;
par exempteta première,est une conséquence
de celles-cion retire
~'c"-c~" e'o'd" ·
~'= is ~== r ("~
7e'a" -W~V"
PRtSOPM
substituantdansla première,chassantte dénominateur
et trans-
posanttouslestermesdansle mêmemembre,il vient
o~'e"-c'<<")}-c(<d"–(t")-d<c"-<<j==o ou B=o;
cettedernièreéquation,muttiptiëepar donne&H=!0,et en y
remplaçant&e'par c&'et &c"par et", elledevientcc==o,d'ou
c=o, en admettantque c ne soitpasnul. Ona donc<==-

y ==-j- ,==:–, quoiquela vateurde x soitdéterminéeet que


l'indéterminationne porteque sur et commeon le voitpar
les équations'u); c'est donc «Mnouvelerem~ du cas o&

~ymAo~-–~K<< wae valeur ~MM.L'hypothèse de c= osera


examinéedansun instant.
Supposons,pour comptétercettediscussion,que, indépen-
dammentdes troisretatioM(r), oniutcettes-ci
c'o"–<t'e"==o, <tc"–ca"'=o, co'–<tc'=:o (v)~)
dontles premiersmembresnesontautrechosequeles coefncients
de <<,< d", dansle numérateurn,de sortequea=o.
Ontit'e des conditions(r)c'=s – c" ==~– et,enfaisant
la substitutiondanslesnouvelles
(v),et chassant
lesdénominateurs,
on trouve
c(&'a"–<<)==o, c(o&"–A<)=o, c(t<t'-<:t')=o;
d'oùl'on déduit,en rejetantle casdee ==o,
&'a"–<t'&"===o, <!&"–Ao"=o,6<t'–a&'=o, M
et par suite c==o de manièreque.e==:–==t~==~ x
0 ty0 0
or, danscettecirconstance,les équations sont HtcoMpa~M;
car si dans te système(s) on remplacees' par se', co" par ac",
et si l'on diviselesdeux dernièreséquationsparc'etc". il se
changeen eetui-ci,dontl'impossibilitéest manifeste,
dit
<M;+~+Cjf=< <M+~-}-M== 0*=

Revenonsenfina t'hypothesoc==o dans laquelle.==


U'ALU~BXE. <68

~)== s~ tes relations(r) et fv)se réduisenta


&'c"-c'A"~o, –&'c"==o, &c'.==o,

f'o"–a'e"==o, oe"==o, –a<==t),

et poury satisfaire,sansque les condition!(x)aient lieu, il faut


poserc'==o,c"=o, ce qui correspondau systèmed'e'~o<tMs
impossibles(267;
M-~==<(, o'~t'd', o"a;+&=d". f
3~. Lorsque/M termestOM< connusd, d', d", <on<nuls e< f
~weMM'~ga/e pas xéro, les oa/eMMdes inconnuessont aussi
ttM//Me<réciproquement.En effet, dans fa triple supposition
~c=.o,d'=o, d"=o, les formules(j), (k)et (~ donnent
0 0 0
0.
.t.==.y==~,jf~~ou.c==o,y==o,%=o.
J!o?«e~M< si a;=!0, y=o,x=o, je dis que d~o, L
d' c=o, d"=o et queo n'estpasnul. Carcesvaleurssubstituées
dansleséquations(i) fournissent
«.o+~.o-c.o=:d, o'.o-t-A'.o-}-e'.o==~ o".o-i-<o-{-c".o==~
d'où d=o, d'=o, d"= o;i ne peut d'aitteursêtre zéro, sans

quoi l'on aurait ;fc=-, y==-, ~=", ce qui est contre


Fhypothese.
322.Si e!==so,d'=o, d"=o, D<==o, les vateursdesinconnues
sontindéterminées. Cecasd'indétermination est remarquable, en
ceque ~'<w ~e«<y trouverles rapports de~«Medes<MeoK~MM
aux deux a««'C! en effet,les équations
<M-)-~+M==o,<t-t'y-)-c'==o, <f-)-<y-{-e"~==o,
diviséespar se transformenten
<,?~)-c~o,c'~4.&+c'=o,
x x x <f-&+c"==o;
x
considérant inconnues,on tire des deuxpremières
comme

Ï – ~c~' ca'–ac'
~–60" ~"a&&?~
et cesvaleursvérifientla troisième,car aprèsta substitutionet
<(!t! t'MSCtPM

l'évanouissement des dénominateurs, on trouveD==o,ce qui c~t


vrai par hypothèse.
323. Nousreconuxandons auxélèvosde s'exercersurlesdues-
tions suidâtes
<° formertrois c~MahOK~ dispremierdegréqui aientj~Mt'
M/M~OM~=~ ==: ==:
2" fo'Mf'f <ro« C?)M<tOK~ t!<)'mi?t~MOtttMfOm/MO~,
en partant (/'«t!COMde deuxéquationsf~OKMC'M.
3° 7~'MM~'cquatre équations~e'K~o~M </M~femtct'degré
M ~Ma<reMCOMKWM.
32t. J7m</<~mtK<!<tOK et ftKco~a<!MM<e <fMéquations
résolues ~rec<<meM~, M manifestentpar ~eK<t<e'o ==o et
M~o~t~ A==o.Considérons
~<tf/'e'y«<!<t0tt d'abordle système
d'équations
aa*–3~=!), tox–15~==!<5,
qui, traitepar les formulesgénéralesdun" 306, fournit.)?==-

y ==! on en retire
3~+5 t:~+aj 3</+5 !5y+aS
a to a to
d'oit ~° t5y-}-a5-==t5y-~a5; 2" t5y–t5y==H5–a5; 3"(]==o.

Soient encore les équations

a~–3~/==5, to~–t5~/==ay;
d'oit l'on déduit, il l'aide des formulesgénérâtes,T ==

y= Enlesrésolvantdirectement,
on trouve
3~4-5 tf'v-j-a? (jt 3!t-5 ==.J–~
t5)/4-a7
;i:–: _~L- x =, –~L_
a to a to
d'ou<" tu)/-{-aj==t5)/+ay; 2° !~–!5~=:<y–a5; 2"o==&.
Pour reconnaîtrel'identitéde ces caractères,il suf!Hde chas-
ser lesdénominateursdansles expressions
o A
a;=- et ~==
o n

cequi donne
o.X=o ou <)==0, f.f==AOU«==A.
M'AMÈMHE. 4(!7

IV. Conclusion.

3M. Lorsquetes conditionsd'un proMcmeont été traduites


en utgcbro,il peut arriverquele nombredeséquationssoit cg"!
ù celuides inconnues, ou qu'il soitplus petit, ou enfinqu'il soit
plus grand.
<0S'ily a K)t<<!M<
d'équationsqued'inconnues,le ~ro&~Mte est
généralementaf~nMt'tM;cependantit deviendraitMe'<ermttt~,
si lesvaleursdesinconnuesétaientdela forme– et, impossible,

si elles étaientde celle-ci


o
2" .S't7</a m e'~Mao'oM entre m-}-ninconnues,le problème
est w~<e?'mtK<, caron peutprendrearbitrairement? inconnues
et déterminertes na autresau moyendes m équationsdonnées;
observonstoutefoisque le problèmedeviendraitM~o~/c, si
ceséquationsétaientineompatibtes.
3°S'<7~a m-)-ne~MtfMtM entre m tttc<MtMMM, ~<M<MM est
en généralM!jooM:'<e! car les valeursdes m inconnuesdéduites
des m prennercséquation. ne peuventvérifierles n autres qui
n'ontpasparticipéà leurdéterminationsi cependant,n équations
étaientdesconsequ<:nces desm autres on si plus de ? équations
se trouvaientdans ce cas, la question serait (/e'<et'mtKee ou
~e'<e~H)tHec.
326. Noustermineronsla théoriedes équationsdu premier
degré par la résolutiondu problèmesuivant,remarquable en ce
que son énoncéoffreen apparenceplus de conditionsque'd'in-
connues.
f/tt père de ~!nn«eordottte, par soit <es(aHteH<, ~Meson
biensoit p<!)'<a~e
commeil ~Mf<
//aMtfde ses e«/an<s a /)'. stt)'~o!tMet!,ph<!le –
~t'e'Mpe

le McoM<aa fr. plus/e – de ce ~!« reste le


de ce ~)(t?'M<c;
~68 PHNOfSS

3a /)'.p<tt<
<)'oM~Me, MOMceaM reste;et ainsi de «tt<e
– <~
J'W~M'<!<t <<CM«e?',CMNM~MM~NM~ ~0~'OMM dea /h
LesJ!~o~«tom du <e~«meH< il se trouve
ayant f'<e'<!M<'M'M,
que le &<eM a été partagé ~e/f~et~ entrelois les ~')'t<<ef<
quel est &«?du père, la part de c/K!~«e enfantet le Mow~e
des eM/OH~P
Soit x le biendu père et la part de chacundes enfants
t'ënoneédonnete moyend'évatueren x la sommequi reviental
chaquehéritier,et, en égalantchacunede cesparts a~ on par-
vienta autant d'équationsqu'il y a d'enfants;or, !onombredes
enfantsétantinconnu,celui des équationsdu problèmel'estpa"
rei))ement pourque cette questionsoit possibtoet déterminée,
il fautdoncquetoutesces équationsse réduisent&deux,à l'aide
desquelleson puissetrouver et r, et c'estprécisément cequi
arrive.
Cherchons, pour le fairevoir,la part du ~< enfant ellese
composede po fr. etde la – partie de ce qui reste,lorsquel'on
a retranchéde les quantitésp&et fp –!)~, dontla dernièreest
la sommedes p- parts précédentes.Ona donc
pa-r- ––'–––=– ==r ou p(oM–(t–y)=~–~–a',
aprèsavoirmultipliépar tt et transposédansle secondmembre
les termesqui no renfermentpas p. ActoeHement, si l'on fait
p==t,y==a,~==3. on aura l'équationrelativeau < 2',
3" enfant.Or,il estmanifestequ'a toutesleséquationsobtenues
ainsi, on peut substituerles deuxsuivantes
<Mt–<t–r==o, ~–~–a:==o,
puisqu'alorslesdeuxmembresde chacunedeviennent zéro on
en retire
~'==<t(M–l),.f==y(tt–t) ou ;C==(~H–t)*;
le nombredesenfantsétant multipliépar égale?–t, en
vertude l'équation
~==!/(K–<). Supposanta= 100, M==to,et
substituantdauscesformules,ontrouve

~c=stoo.t)'==8too, ~==!too.t)==goo,
–==g.
D'ALGÈBRE. <(?

CHAPITREVI.

ET PROBLÈMES
ÉQUATIONS t)USMOKtt
M(!KÉA UNESEULE
INCONNUE.

327.Ondistinguedeuxespècesd'équationsdu seconddegré,
les Équationsincomplètesou </ew~ termes,et ies équations
fom~M ou a trois germes.
Leséquationsincomplètessont cellesqui ne renfermentque
des termesanectesdu carré de l'inconnueet des termestout
5y*
connus.E~m~e-=! t – a;
4
LeséquationscomplètesrenfermentenoutredestermesaBëc-
tésde la premièrepuissancede l'inconnue. Exemple
~+.f ~'–t
'"3"4"-
328. Onappellefae~ted'une équationduseconddegré,et en
générald'uneéquationquelconque,toute expressionqui, substi-
tuéeà l'inconnue,vérinocetteéquation.

I..R~O~M<tOtt
e<discussiondes équationsincomplètes.

329. Touteéquationincomplète~Mseconddegré estde la


forme.c'<=~;car, aprèsen avoir chasséles dénominateurs, si
l'onréunitdansle premiermembreles termesaneetésdu carré
de l'inconnue et dansle secondles termesconnus,on a, touteré-
ductionfaite,une équationde la formea~'==&,a et b désignant
desnombresquelconques; divisantles deuxmembrespar a, elle
devient ou ic*<==~,en posant, pour
~'== simplifier, -==~.
Si l'ontraitede cettemanièrel'équation
5~
– ==. t w',
4
onobtientsuccessivement

5w'==~– ~+~=4, 9~==4, ~==~.


9'
470 t'fOSCtt'KS
330.Pourrésoudreuneéquationincomplètedu seconddegré,
«?</<tM<!< 4'oMA'
la /'ormex'==f{,/M<M, un p;t~'«t<la racineca;
re'edes</CM~ MC~~t'C.i'.CMa~ec~H<celle</M~ff.'0?!<~ ~Mdouble
~t~« plus OMmotM.Deta résulte
-t-=+t/?.
et, en dédoublant cetteexpression,.r==~'<yet f ==–
Cetterègleest évidente,puisqu'onnetroublepas uneMention
en effectuant):) frwmeopérationsur les deux membres,et que
touterucinede degré puir d'une quantitédoitêtre précédéedu
doublesigneplus ou M!<MM =
~S6).
Substituonstout-tour, afin de vérifier,)/ q et –)~ a .e
dans t'ëquation1'=~; vient
'/<==? ou ~==<jr,(–/ y.'==<jf ou ?==y.
Si l'on appliquecetterègle ù t'équation.c*===- on trouve

~==+ ou <== et
< /4<j=='< o ou et .)'=-– a
331. Lorsqu'on extraitla racinecarréedes deuxmembresde
f'équation~'=='j',on devrait,ù la rigueur, auecteraussi la ra-
cinedu premiermembredu doublesigneplus ou mo<M;ce qui
donnerait
-J:
formulequi, par les diversescombinaisonsdes signes-}-et –,
comporteles quatresuivantes
-C==/'?, .C==––t/'?, ––==~, –TCS––
maiscelaest inutile,car, en changeantles signesdes deuxder"
nièreséquations, on retombesur lesdouxpremières.
332.ToM~e ~«o~'ott<'He<MM~f/e ~x .McoM<~ degré~K.c ra-
M?!M Me~e)«eMavait' davantage.En en'ct,l'équation.t*'=~
ou ~–~==0 peutse mettresousla forme
;~–)*==o,ou bien souscelle-ci, 'x'–t/t-~]==o,
en se rappctantque la dinerencodescarrésdo deuxquantitésest
égaleit leursommemuttiptiéepar leur différence;or, le premier
membre,étant Je produit de deuxfacteurs,ne peut être annulé
qu'enégalantl'un ou t'nutroa xéro;cetteéquationéquivautdonc
auxdeuxsuivantesdu premierdegré
U'AMiKttRË.
.r–y:=tj, j--( {/ <jf==o,d'ouit'=- y, .<'==– y.
Nousretrouvonsainsiles vatcursdejt'tobtenues maiscepro-
cédé nousapprenden outreque ce sont les seulesqui puissent
vérifiert'ëquation'==:y.
333. DtMtNstox )? t.AMHML'LK~=-< JI fautdistingue)'
<o« cas celuiou est celuiou =-o celuienfinouil
est négatif.
)" CAS.Si est positif, les deux racinessontréelleset de
signesdifférents;comtMe~i~Mfa&~M ou MMomtMeM~MfoMM, selon
queq est ou n'estpas un carréparfait.
&-eHt~e.L'équationa;'==36, dont lesecondmembre3()
est il la foispositifet un carréexact,a deuxracinesréellescom-
mensuraDes. CesracinessontG et– f!.
2*Fx. L'équation ir*= 5, dontlesecondmembre5 est positif
sans être un carre parfait, doitavoirpourracinesdeuxnombres
reetset iucommensurabtes; onentire effectivement
a*==;~}/*5 ou j*==!a3(! et;B=–a~3G.
a o.oot près; on conçoitquecesvaleursnesatisfontà l'équation
a.==5 qu'approximativement.
3*'CAS.Si ~o, h)formuledevient-r==~o; consëquemment,
lesracinessontégalesCK~eelleset f!~pro.L'ëquationse réduit
alorsa T'==oou~.y==o,formequimetenévidence lesdeuxracines.
3' CAS. Siq estMc.t/0~tes deuxracinessontimaginaires(158),
etl'équation x=q est t'~oMt'Me,carquelquesoitle nombremis
il ta piacede x, il ne peuty avoirégalitéentrelesdeuxmembres,
lepremierétantessentiellement positif,et le secondétantnégatif
par hypothèse.
ï.esdeuxracinesde t'cquation~~=–8), donttesecond
membre–8t est négatif,sontimaginaires.Onen déduiteneffet
i!'==±/'–8t~ on, en vertudu n° -)60,;r==~g/'–[~

II. jRMO~M~Ott
des <M<!<MMM
complètes~Msecond~t'e.

33< j'OM/c
~M«/toaeoMp~~e f/MMeo?)~
degrée.t déla forme
A'*-j-):=: car, chassantjcs dénominateurs,
transposantdans
fMKaftsa
nnauw.moa

te premiermembretestermesaffectésdu carreet dela première


puissancede l'inconnueet les autrestermesdans lesecond,un
trouve,réductionachevée,une équationde cegenre<M'-t-~==<
a,b et c étant des quantitésconnues divisantles deuxmembres
par a, il vient

;r'-j-~==~,ou ~-)-==~,

en représentant,pourplusde brièveté,par p et parq.


Avantde résoudreune équationdu seconddegré,ondoittou-
joursla ramoner&cetteforme c'estce quel'onappollopréparer
~<Mt/<OM.
Eneffectuantcette'suitede transformations
sur l'équation
par-
ticulière
.f'-t-a* ?'–t r
3 ~–~–'
on endéduitsuccessivement
~a4~3~-3,4~-3~+~3,T'.H~t.
335. Pour résoudreune équationcomplètedu seconddegré,
faut, après ravoir préparée, ~a/er premièrepuissance
de ~'t'McottMMe
d Mo~t~du eoe~!c!<M<secondtermeprM
en signe contraire, p~ ou moinsla racine carréedu earr~
de c~e mot~oM< arcmembretout connu.
Considérons l'équationgénërate.<r-p.B=y, et remarquons
que io premiermembrese composedesdeuxpremierstermesdu
carrédu binômex -)- lequelest égalà

~+~+-
'– it chaquemembre,afin de rendre
ajoutonsen conséquence
le premierun carré parfait, et en mêmetempsde maintenir
t'équation,nousaurons

+~ +y.
-~)'=~
C'ALCÈBM. H!}

equanontneompte~au seconaoegre,en tant que t on regarde


x -(- commet'inconnue;on enretire(337;

~~==+~~7d'OU.==-±~
cetteformutoéquivautaux deux suivantes

–s+~~n.
otsa tradurtionenlangageordinairefournitla règleénoncée.
Si l'on substitue la formuletrouvéea -r dans t'equation
w'p.E==~, it vient

9
(-~t~)'+.(-~t/~)=,
en
et, dëve!oppant les catcutsindiques,
Ii l" p' Ii s
t/ + -). j:, ~'w-
équationqui se réduità l'identité~=-=y.
Appliquonsd'abordcetterégieà l'équationdu n" 33<
-a?*)~=!:t;
nousen tirerons,en remarquant quep ==~et == a i,

~==–~±~(-+a. ou..==-a±~+9!;
or, ~+at==x5 et a5'==5;donc~=-–a~5 ou Mon,en iso-
lantces valeurs,.r==–9-)-5=='i et Les
:c==–a–5==–
nombres3 et –y, commeil est îaeitodes'en assurer, satisfont
chacunséparément&l'équation.E*c==at; ce sont par con-
séquentles racinesde cetteéquation.
Prenons,pour deuxièmeexempte,t'équatton
< 5 t–a<*
~=-5-!
chassantd'abordlosdénominateurs, nousaurons
3o;c'–6<M-a5==3–H.);
et, transposant–6.c' dans te premiermembreet a5 dans ]e
second,
36~'–6o.f==–az
<T~ MttNCtPRS
.t~ 1_ 1 no,
divisanttousles tonnespar et dégageantx desoncoeNcient,
il viententin
3o il 5 Il

i-8 0,=~
Appliquonsmaintenantà cette équationla méthodeexposée
f;
au commencementde ce n°, en observantqu'ici ~==–– et
11
q ==–n; nous trouverons

V + t/i' j' + <T ~+~


6– 3(i .8' (;- (!
le nombre3 n'étant pas un carré parfait,lesvateurf! de sont
incommensurables; en se bornantauxmiitie. onobtient
x 5:t 1 ,7:h ou x t.taa. 1,122. et X =--"4'
j-==o,5~
~=:L~
maiscesdeuxvaleursn'identilient les deux membresde réqua-
tionproposéeque par approximation.
Soit,pourdernierexeutpte,l'équationHUërate
(s–&).–-<a~it'==–<t<<
que l'onpeutmettrede suitesouslu tonne voulue,en divisant
par a–t; il en résulte
2ad ad'
o–t~°""aH&'
d'où l'on tire, en suivantta règle,
a</ t/
(o~ b
Or, remarquonsque
./a'q~' t/~a'–o(a–<'
fal~)'f~ "a=6)'6'~
ce qui ramenéta formuleprécédente a celle-ci
<~+<aZ"
;c--=–==––,
.c oubien
hcn a<<<.(a+~'a&
~==:–L-=-–'
a–& o–&
cesvaleurspeuventencoreêtresimplifiées, car,si l'onobserve
que
s+/~a&==)/'o .)~'e+(/'a. A== ~a~sj: ;/1',
a–& '(/'?+)/'&) (~T ;&),
t''A).(,KHM:. ~S
ellesdeviennent

x- ~t/*«)/«+t/'t (/<)tt
ilru.Y-b: 1~-u-i-v~i;j
'(~ T.TFT
~u-l.,
336. i) est facilede remonter
de!a forotuie

(l
–±~~+7 pour
ir l'équationd'où
M d'oir on l'a
!'n tirée.t)
tirée.IlllffsulTït
suffitpourcela
celade
de suit'fe
suivreune
marcheinverse,c'est-à-direde fairepasserio terme– dans
le premiermembreet d'éleverensuiteau carré; ce qui fournit

)~ +~' 6t~ -}-==~

en faisanttes calculset omettantle ternW- communuu\ deux


4
membres.
337. Onpeut résoudret'equationj'-(-pj;=~ au moyend'une
transformation
trèsusitéeen atgebre,et qu'ilest important
decon-
naître etteconsistea faire~'==.)-y étantune nouvelleincon-
nue et uneMe~MtMe'edonton pourradisposerpourrendre
incomptetol'équationen y opérantla substitution,on trouve
f~+~+~?;
et, effectuantles calculs,puis,transposant
dansle secondmem-
bre lestermesindépendants dey,
~'+(M-t-~==-t-y. (a)
On peut actuellementprofiterde l'indétermination de pour
poser
o, d'ou ~==:–
a:-{-p=f),
portantcottevaleurde danst'equation(a),il vient

''–H)')+'=-'r+..
d'ou t/ =='-1~ 4-<?;
''v y
<70 rntnMfM
MMCtfM

cn(in,itcausede~)-on eonciui comme prëcMomment

-V
–~t~~ 4
338. Toute ~Mo<Mt! MMsecond a< a ~esjf racMtM e< Me

pe«< Mt <t<wf <<<<e<tM<< Car, si t'equation a!'==~ pouvait


avoir trois racines diMreNtes a, b et c, on aurait

<+~=?. &'+~ <)-pc=~;


et, en retranchant successivement ta deuxième et ta tMMiètne

équation de ta première,

e'–t'-)-~(o-)==o, o'–c'(s–<!)==o;
équations qui, en vertu du n* 46, peuvent s'écrire ainsi

(<!–&) (a-~ +p)==o, (a–c) (e+e +p)==o,


ou bien, parce que les binômes a–t et a–e ne peuvent êtro
nuts,

o-{.)-p=:o, a-t-c+p==o,
d'où, en retranchant, &–c==o, ce qui est contraire à )a suppo-
sition. Donc toute e'<)'«a«OM,etc.

IH. ~a~'OM entre ~M racines e< co~CteM~.

339. <' Za somme des deM~ MCMM d'une


<<?~e-
~M<!<~
c<MK! M< ~a<e eM coe~!ctC!t( dis $MOM<<terme, pris <?

~MecoM~t'fe; 2° ~pfo<<Mt< ~M~Mfec<Ke~es<~ a)t


membre connu, pris e)M~t ett signe coH<?'a<re. En effet, si t'on

désigne les deux racines de t'équation ;);}-pa:==<~ par a et b, on


aura

~+~~ 2 4 ~-S-t/~ 4'


ajoutant ces équations membre à membre, H vient
fi
a +b= + /;¡--
<~= /¡¡-- q
~~7- t~~w–~
et, en les muttiptiant,

~=(-~+ t/~)(-.&).
ou, parce que te premier facteur du second membre est ta somme
O'~CÈBM. <t!
l' 1 1 n
desdeuxquantitésdontle secondfllctourexprimela différence,

.'=H'-(t~)'(~+,)~.
3t0. PMB).ÈMK. Fonxef<meéquationdu secondd~t'e ~<
les racines<oM~< a et b.Si l'onsupposele coefficient
de x' égal
à t'unie –(a-~) et –<:<'sontévidemmentle coellicientdu
secondtermeet le membretoutconnu(339) l'équationdeman.
dëeesten conséquence
~<=–s&;
on trouveen effet,en résolvantcetteéquation,~-=a aet.c=&.
On peutencorevérifierce résultat,en y mettantaiterMttvemeot
a et <'au lieude.f, ce quidonne
a'–(o-{-&)<t'==–aA, &'–(e-&)&==–a&,
équationsqui se réduisentl'uneet l'autreà –<t6c='–<!&.
Ainsi,l'équationdontlesracinessont et –5 5est
/a Il i3
'3 io
'o
X–5 ou <
-c–( x o–5t~==– a!t-r== T.
3A<.PnocLÈMB. Uneéquationdu seconddegrée'<<!t)< ~ott~c,
/bfmer«tt<!CM~e<~M<!<M!t dontlesracinessoient~a~ <!celles
la première,prises en signescontraires.Soit~-{-p.r==~q
Féquationdonnée, et a, <' les deux racines, en sorte que
<t-~=–~ eto&==–y.Lesracinesde l'équationcherchéeétant
– a et -b, !e coeMcientdesera exprimépar –(–&– ~)~=
a-6== –~ et le membreconnupar–(–a) (–t)==–s~=~.
L'équationdemandée estdonc;t-'–~== de làil suitque,pour
les signesdes racinesd'une C~MN~'OS
C/<aM~ef du secondde-
gré, <7<«~< dec/tat~er signe<<M dusecondterme.
eoe~c<e<tï

IV.Résolutionde y«e~«Mpro&~)M~t.

342.PROBLEME. TrouverMM nombredont le carré aK~meK~


de to soit égal à y (oisle M~mcnombre.
Soit x le nombreinconnu;on a immédiatement.
a;t-to<=yi<!on .c*–ya:==–to;
<8
478 PMNCtPES
-J.A-~<
on tire de cetteéquation

a V
~=z+~a~~z~a~zi3 a" a
et, en dédoublant
les racines,
.c=:~––e~~
y+3 a y-.3
.f==~––==a.
=2.
a
Les nombres5 et a satisfontl'unet l'autreù la conditionde-
mandée,car
5'-{-io==35==y.5, 9'-}-to==~==y.a.
343.PROBLÈME.personneachèteun <«<'<!< qu'elle«M~,
<~Me~Me tempsaprès, pour 2 louis <!ee~eow~, elle perd
autant potn' !oo que le cAMa<Mavait <o~. On demande
eoMt~MelleJ'<MW< acheté.
Désignons par x la sommecherchéeevttuéeen louis;puisque
sur 100louiscettepersonneperdx, sur i louiselleperd ––,
100
et par conséquentsur z louis elle éprouveune perte égaieà
.c*
– .ifou –; cetteperteest aussiexpriméefpar a:'–at
100. t00 or, f
donc
––!=).c–a out!*==ooj'–a oooubien?'– t oo;==–at oo;
t00
équationdu seconddegréd'où l'ontire
a; == 5o j~/ s5oo–Btuo'=*3o -oo==5o ao,

ou bien et a-==5o–ao~3o.
.t;==;5o-}-ao==yo

Ainsice problèmeest susceptible dedeuxsolutionsque nous


allonsvérifiersur l'énoncémême 4°si cettepersonnea acheté
le chevalyo louis,et si, en le vendant,ellea perduyo pour
100, lu perte est~f)=49;
100 effectivement, yo–31=~9;
2" si ellel'a acheté3o Jouis,la perteest pareillement
– ce qui est encoreexact, puisque3o–3!!=-
100 .3o=9,
0'JH.OÈBM. <T9
344.PMM.<HM!. 7/ejf~m~ supérieure d'une échelleest
~Ot~M~ de y pieds du/a«e du mur sur lequel elle s'appuie,
et la </t'«<!Me
de fftM<reextrémitéau pied du M~tMmurest
de 6 pieds.Ondemandela hauteur ce mur, McA<!M< ~M~
la longueurde ~'e'c/teMeen est lesdeux tiers.
Soit;)!la hauteurcherchée;.f–y est le côtéd'un triangle

rectanglodont l'hypoténuseest )a longueur de l'échelle,


etdontl'autrecutede l'angledroitestln di&tance 6 de sonextré-
mitéinférieureau pied du mur; or, la somtnedes carrésdes
cotesde l'angledroitd'un trianglerectangleest égateau carre
de t'hypotcMse, donc
~,x
y ou :l'-14:r:+85= (txs
(a:-7)'+6'=
~y).-j.6'==~VT
ou .t'4.r+85==~
a r
9
Préparantcetteéquation,il vientsuccessivement
<–ta6.<{-y65==/{.t' 5.<–ta6.=–y65,
!a6 765 >
~T~– ri

on tiredecettedernière
t/63'-5.?65 63+/44 3 ta
63
-~==-5-± ~––=––~––=-5-

et, en séparantles racines,x==t5 ot a;e=io- Cesdeuxva-


leurssatisfontégalement a !a question.
346.PMBt.ÈMB. D~e~MMter base~x systèmede M~Me~a-
lion danslequelle nombretag se ~OM~e <M!pnMe par a~.
Soit x cette base; les unités du premier, deuxième,troi-
siëme. ordredoce système,valent t, x, .y* le nombrede
cesystèmeexprimépar a~3correspondconséquemment au nom-
bre M'-t-}-3 du systèmedécima) de là résulte l'équation
a.t'-)-)-3==t3<) ou bien .r'+9.e='63;
on en déduitt
j;==–.[j:y(–t)*-}.63="–t±8, ou a:==7et .?==–9.
Ce problème a doncdeux solutions,en admettanttoutefoisque
la basedemandée peutêtre négative.
<80 PMNCtPM
!3KR D..noWuo Pe.wL.ne,. la .L,m
346.Pnotft~ME. Par~r le Komtt'eaa,<MdeM-f
de.s
parties, telles
quela pluspetitesoit <o plusgrande commece«e dernière
est au nombrea.
Soitx la plusgrandepartie,«–a: serala plus petite,et l'on
aura
a–.c: w a,
proportiond'ohl'onconclut
.r*==<t*–o~ et a*t-a.)'==a~.
Msohant cetteéquation,on trouve
<' t~~T~ –e±<5 –t-t-5
a,=-
~(-<t==––~–=.–~–.a;
cesdeuxvaleursdex sontréelles,incommensurables et de signes
différents;la racinenégative,quoiquesatisfaisantà l'équation,
est évidemment inadmissible. La réponseà la questionproposée
est donc
-T+ `~J 3- ~J
a;==:–It– a==o,6!8.<t, a, N–~==–'–*
a .a=o.38a.a. a.
a-o,6j8
2
On peut remarquerque cettevaleurde x est l'expressiondu
eStédu décagonerégulier, inscritdansun cercledontle rayon
seraita.
347. PnoBLÈME. Plusieurs droites, ~M~M dans le ~~e
plan et telles~M'(<n'en existepas de parallèles ni plus de
deux coKcoMfaM< aMM~Mte point, se fettcott<)'eM<
en a points.
Dc<erwtwet'nombrede cesdroites.
Représentons ce nombrepar ;r; chaquedroite, rencontrant
les ~–t autres, fournit'–t points d'intersection;l'expres-
siona'(J; t) ou~*–Breprésentedoncle doubledu nombredes
pointsde concours,à raisondoce que l'un quetconqued'entre
eux,se trouvantà la foissur deux droites,a été comptédeux
fois; en conséquence,
l'équationdu problèmeest
~*–;c==aa,

d'où
ou :c
.~+t/<, 2a eet $=
~'+~'ï~
a– /{ a
Leradicalétantplusgrandquel'unité,la secondevaleurde x
est négativeet doit être rejetée.Quanta h première,elle ne
O'ALG&BMK. <(M
sera visiblementMnusstMcque dansle cas où '-]-8<t seraun
t.
carréparfait.
Si l'onfait o==m, la fonnutedonne-t==y; si l'on suppose
a==~, t-]-8a ou 33 n'est pas un carre exactet la questionest
insoluble.
348.PMB<,KM)5 On <~M!~pa/'fa~cr 36o /f. entre wt cef-
tain nombrede personnes;quatre d'entre elles se <rowMt<
absentes,et celte circonstanceaugmentela ~Mo<<-par< des
autres de 3 /f. Combiendécati d'abord y atotf de parta-
~eaMM?
Soit x ce nombrede personnes;si ellesassistaienttoutesau
36o cC
partage, chacune recevrait–; mais puisqu'ilen manquer,
le nombredes partageantsn'est plusque e–/{, et par suite,la J

quote-parts'élèveà––r-; or, d'après l'énoncé,la différence


;c*
de ces deux expressions doit ëtrn. doncon a
;!f!o 36o i
A–~ x
et, divisantpar 3, puis chassantles dénominateurs,
a:(.e–<{)==tao~–!M(.c–~),ou biena;'–~==j}8o;
on déduitaisëmentdecetteéquation
~~a±/8u'==a+~'48~==2±a2,
ou ~c==~ et .f'=s–ao.
Cesdeuxvaleursvérifientséparémentl'équationdu proMcme,
maisla dernièreest inadmissible, yn qu'unnombrede personnes
ne peutêtre négatif.Il n'ya doncqu'unesolution.
Hest cependantù remarquerque la valeurnégativede. abs-
tractionfaitedeson signe,correspond il uneautre question,nu-
mériquement liée a ta première,que l'on peut énoncerainsi
On <<eMtt~ partager 36o/r. entre<MtcertainMom&t'e de jt)e~
MK?:M;quatre tto«<:ea«~<!)'<a~M«~~«)'c!'eHKett<, e< celle
c<)'cotM<axce diminue la part communede 3 fr. Quelétait
dansle principele nombredes por~MM~?
En désignantce nombreparff, on trouvepour t'équationdu
problème
360
36o 360
36o ,n
3 es – – –7-, d ou a' -)-<'==<)8o.
<89 PRINCIPES

Or,cetteéquationne diffèrede celle d'abordobtenue,quepar


le signedu coctiicientde x, et, d'après le (nO338), elledoit
avoirpour racinescellesde la première, prisesen signescon-
traires, c'est-à-dire,– a/{ etao; le nombreau réponddonc&
ce dernierénonce.
3t9. PROXLÈMK. Paf~er le nombrea CM<<e«a!pof«e~,<e~
<yMe la sommedes ~ito~w~, que ~ott obtient e?t d'«!MCM<
premièrepar la secondeet la seconde,par la première,~ot<
un Momt~<<<WM~ b.
Désignons la premièrepartie par a:,l'autresera a– et l'on
auraimmédiatement
m
= on bien it;'+(a–!c)'==~(o-<f);
ou (a-t)'= bx(a-x);
~+ + "=~-X b,
développant les calculs,et mettantcetteéquationsousla forme
exigée,il vient
-t
(&+a)~–(<i)<M!==–< ou ic'–ai<;==–
7-
de ta on tire

~4. <~–9\
.'=-±t~' -7-–'7-–et;c==- )~t/"
a &-)-a et x.~ B\ V &+a~ T-–.
I,orsquet est o, auquelcas la quantitésoumiseau radical
est négative,les racinessont imaginaireset )o problèmetmp(M-
sible.La pluspetitevaleurque l'on puisseattribuerà &est donca;
danscettehypothèse, la formuleprécédentedonnex= c'est-
à-direque le nombreestdivisépar moitié, ce qui d'ailleursest
évident.
Lorsque&est > a, le radicalest une expressionréelleplus
petiteque t'unite; conséquenxnentles deux racinessont posi-
tives, la première> et la seconde< et en outreleur
a a
sommeest égale &a; elles représententdonc.les deux parties
cherchées dunombrea, ce que l'on pouvaitprévoir car, si la
questionétaitdo nouveautraduiteen algèbreen prenantpour
inconnuela deuxiemopm'tie,ou retomberaitévidemment sur t'c-
u'ALo&MR. 483
-~t' .l!t-L--J!~tt~ t" <«~ .tt

quation d'abordobtenue.Aiusi,ce problèmen'est susceptible


qued'uneseulesolution.
380. Pnoa~ME.Deux torageurs partent au mime instant
despoints A<<B,t/tttaH~de30/<eMe~, /'«Mde ApoMre~efen
B, l'autre de B ~oMfaller en A; leurso<~MM sont uniformes
et dans «tt rapport que le premier a!'fM;een B quatre
heures après qu'ils se sont rencontrés,e<que le secondarrive
en A neuf Aewe~'a~fM cetterencontre.On <~<wt<tM<<e~Me/<M
distances <~ points A et B ils M MM< e<après
'~eH<'o!!<r~,
combiend'heures.
Si x est la distancedu pointde rencontreù A, ao–~ serala
distancedu mêmepoint a B; le premiervoyageur,parcourant
ao–a? lieues dans4 heures, Met–~–heures pourfaire une
20~–C
lieue et–'– en fairea;.Ontrouvede la mêmemanière
au '–.<*pour
0(90–r),
le second
que voyageuremploies'–;–~ heurespour parcourir
ao-x lieues.Or,au momentdeleur rencontre,ils ontmarche
pendantte mêmetemps; donc
o(ao–~) 4~ «
3L~J==~.u9(.o-.)=~.
x ao--x
On peut résoudrede suitecetteéquation,en extrayantla racine
carréedesdeuxmembres,cequidonne

3(ao–.):)==±a~,et par suitea.'=~–, ou .c==ta et x=6o;


la seconderacine;c==6one peutsatisfaireà l'énoncé,puisquela
distancede A ù B n'est que deao lieues; la premièreracine
;t-===txréponddoncseuleà la question;ainsi, lesdistancesdu
pointde rencontreaux pointsde départsontla et ao – n, ou
8 lieues,et la rencontrea lieuaprÈs –L!–ou 6 heures.
ao-ta
Reprenonsce problèmed'unemanièregcnerate;supposons
que la distancedespointsde départsoit d, et que les voyageurs
arriventen B et A, a et heures après leur rencontre;enfin,
prenonspour inconnuele tempsx, aprèslequelils sesontren-
contres.
Puisqueles voyageursparcourentla distanced, l'unen <{-?
<84 PRINCIPES
et l'autreen A-)-jheures,ils font respectivement
dansune heure
oty–'tieues; dans un tempsx, ils ont consëqaem-
M–~–~C'jT
–,–
montparcourutesespaces––~ et et, commeils Mtrou-
r-t
ventalorsau mêmepointdela ligneAB,ona
o"
~+~=~. ~+~
équationqui se réduità ~==<tA,d'où '=a Si l'onsuppose
0==~ et &=~, cetteformuledonne~==/'4~==6, résultat
obtenuplushaut.
38<. PROBLÈME. Déterminerla profondeurd'un puits, sa-
chant <"qu'il s'écoulea MC<Mt<~ entre l'instant 0&l'on y
laisse tomberune pierre et celui06 on l'entend frapper le
fond du puits; 2" quefMpaeeparcourupar un corpspesant
dans un tempsd'ottMe, ~'ot~e~~CMmultipliant t5 pieds"par
le carré du Mom~rcde secondesdont il est composé;3" ~(e
le son M ~oK<Me( uniformémentet pafcow<<tn)t'fOK [ooo
piedspar seconde.
Si l'on représentepar x la profondeurcherchée,« égale
t5 piedsmultipliéspar te carrédu nombredesecondesque la
pierre emploiepourparcourircette distance;doncte carrédo
ce tempsest- d'unautre côté, le mêmetempsest exprimé

par a ––, puisquele son,produitpar le choc,se transmetà

l'ouverturedu puitsen –– secondes.Ainsi,l'équationdu pro-


1000
btèmesera == –;
(a–––iooo/ t5
posons,pouréviterles calculs,
“ a: too
dou..==,o.~ct-~=.
ce qui revientévidemment a prendrepour inconnuele temps
que le son emploiepourparcourirla profondeur
;t-; il vient,en
désignant par,
O'AMÈBM. <8S

(<:–~)'==a~, oubien~'–He+~–a*;
d'ont'ondeduit
~=a-t-~K"(<rp~y;'
tesdeuxvaleursdey sontpositives;maisla premièreétantplus
grande que a, doit être rejetee portant la secondedans
«'=- iooox et effectuantle carréde a-)-1, onobtient
a;=='iooo(s-{-<'–/ ~}-aa<').
On peut déduirede cetteformuleune valeurde x suuisam-
mentapprochéeet d'un usagefort commode si l'ondéveloppe
a cet effet!o radical,en observant quele tempsa nese compose
ordinairement que do quelquessecondes,et que, par suite, la
fraction-r- ou – est assezrpetitepourque
t t l'on rpuisseen né-
& 100
gligerles puissancessupérieuresn la troisième(90); on trouve
t~T~i–r t/<~ </ a' t o~
~A+~=&
~+~
t a' «
~~a-y~J,
et, en substituantdansla valeurdex,
.[c=J~°a*(t– ?-), oubien e==t5e'(t–o,o~.a\
a& f/
en remplaçantla lettreb par lafraction -~–qu'ellereprésente.
Si l'onsupposea=='3",on obtient,a un piedprès,
;=='t5.3'(t.–o,o3.3)==ia3.

V. Eyerc<cM.

383. H~OMOfc e~<(a<MM


<tttceM<M
<" .F'–tM'==–35; Jfi~. ?==5, !C==y.
2" 15+a6~-+ ==o -=–3, .<-==–

3'5~'+~==4.r;
4M MWMPM
4° ~=t,G48.==-o.9.5.
'~rr=='~
5"~–&r=-.58; ~);==3+y/t'.
6"
~M+.)-+M+t)=o;~=~ a"'L a-b
383. PaomÈMR. Décomposer le nombreta CM(/e«.tparties,
telles que la sommede leurs cubes soit 3yo. Rep. Ces(<e«~
parties Mtt<y e<3.
35t. PMB<.ÈME. Trouver<" le nombrequi, a«~mea<~<<e sa
ra~tte ea~e, donne jfox)' somme~a; 2" le nombre qui,
f~MtMM~ de st! ya~ae carrée, donnejMo«freste ~a. Mp.
<<-==36; 8".<-=~.
3S&. PaOBLÈME. ~M'MtM<f fSCtMM ~Mtt<MM
iB*p.C-j-~==o, dgns ~X~e p et q sont des quantités
tMcoMMMM, MC/«!M< que le trinome ~j-pf~
valeur ~!<m~r~Me 14, quand on suppose.t'e=5, et la valeur
X~quandon fait ~==y.Rép..);=== t +ya.
356. PROBLÈME. Exprimerque les équations!t'pi'==y,
.f*+~r==~' ont une racine cowMMKe. Rép. L'équationde
conditioncherchéeest ~–<y'j*-)-p(?–~(~–)=~(~'t'pT'
387. PaoBLÈMe.yrot~er un rectangledontla différencedes
c<!<~soit a et dont la ~xr/acesoit b. Rép. Ces cOtéssont

e+~'a' –a+t~T~
a a
388.PROBLÈME, La ~Mf/oee ~'MMrectangleest de 3gt mètres
carrés <tl'on augmentait<t<t<j'Me c0~' d'w ttt~fe, la ~ttr/oce
serait ~a m~Mscarrés. ~xe~ sont lescôtésde ce ~ec/oM~/e p?
Rép. ZMc<!<e's .!0)t<a3 et )y mètres.
359. PMttt.ÈME. Déterminerles côtés du triangle rectangle,
~«t a polir contour t mètres, et pour «M'/oee6 mètrescarrés.
Rép. Les c<i<M MM< 5, e<3 mètres.
360. PROBLÈME. On (!t.~oseune armée composéede a<n()<
hommes,en trois bataillonscarrés <!ceK<fe~p~eM~; le e<e'
du premier carré renfermen) hommesde plus ytdecelui du
second, et celui du secondat hommesde plus quele côté
U'AMtÈBftB. <87
d<t~ot~me on demandecom6~N. il a d'/tom~Msur le
côté de chaquebataillon.Ilép./a too hommes<Mt'/< cdtédu
premier, H( <!tf e<i<e (tusecond,e<(josur celuidu <roMthm.
361.P«OBLÈM< OnftpNf<<~t ~0/'< entre«MCef<OW MOMt-
bre de peMOKMe~, e<36o /)'. entre les M~)Mpersonncset 4
«!<()*«. C/«!c«t«de cellesqui ont participéaux deuxpartages
a reçu 56 /r. On demande le nombrede cesdernières.
RÉp..r==6.
362, PMBt~ME. On a un certain nombrede plans dont de
rapport au nombredespott)~d'intersectionqu'ils/oMn!we)!<
M< BK.Os demandele nombrede ces plans, MeAoK~M'~
n'enexistepas de parallèdeani plus de <roMconcourantau
mdmepoint. Rep.<cr=t3.
363. PMBt.ÈMti. J?eM.r ~<M~MM, <NM<porté entr'elles
deux 77 Q;M/tau mo)'<<e', en reviennent «fec des sommes
égales.Si chacuned'ellese«<oes~M ses a'M/~Mfle mêmepied
~Mel'autre s oeM~M les siens,la premièreaurait reçu 5 /f. Go
et la seconde3 i5. Combiene/«!CMmeaM~eMe 9
<f'ŒM/&?
Rép.44 et 33.
364.PnoBt.ÈMH. Un<oM~ea<t plein de liqueura trois oW~ees
A,B, C; il peut ~eviderpar les trois orificesetMemMe en 6
heures;par l'orifaceB seul,il seviderait dansles trois~«ar~
du temps~t< mettraitd se viderpar A seul; et par C, dans
un temps~t<test p~Mgrand de 5 AeMrM quele tempspar B.
Ondemandeettr.ombiende tempsle tonneau M videra par
c/tacMMe de ceso:<oe)'<MrM ~are'mett~ Rép.Les trois temps
inconnussont ao, t5 e<2o /teMfM.
3C8.PROBLÈME. Onremetà «HAatt~<terdeuxbilletssur la
m~mepcrMnttc;le premierde 55o /y. payabledatts mo~,
le second</eyxo/)'. p~a~/e dans woMci il donnepour le
tout une sommede )aoo /)'. CMdemandequel est le <SK.c
(Mume~ ~e/'tK<~)'~<
d'aprèslequelcesbilletsontété escompter.
Rép. Ce~t«' est de t3 /f. ay.
366.PaoBm))E. f/Ke~MtmepOMf'tfet)~ tooo/)'.paf<oye«'~e
sommee)t deuxparties~t'eMefait valoir <!desùt(c't'~<s d)~c-
!'€??, et dont elleretire en <o«t? /'r. 5y Melle faisait va-
loir la premièrepartie OMm~Mte <a«.cque la seconde,elleeM
t88 PMNCn'M
fe~ef<K<M /)'. 5o <tM~~<, e<si elle /aM<tt< eof~o~la M-
cottde s~ w~tneh!tt;<!
~xe~~ewt~re, t'e~e~aWter~o<'<erot(
<MHtMe~em~« 33 /f. t)3. Os (~mM<<e
les ~«.c <at<~~'t'M<e'
Mp. 5 et y.

CHAPITRE
Vif.

BtitCUSStOK
DESËQUATtONS
KTMESPHO~MM
OUSECOf)))
ORMRÈ.

~M(reMaM~re pr~eM~fla <A~on<


des ~Ma~'ot)~
</««!COtM<
<<Cg!
367. Reprenonst'ëquattongénënde
~==y ou ~j-f–~==o,
et remarquonsque l'on a identiquement

x'-+-px-q.
~~– ~+~+
x'-i"'Px'i' "i ql
~j
ou bien In
r

a-j-p;y=~-)- –f ~j
et, parceque le derniermembreest la diNëreneo
de deuxcarrés,

~–~(~- +
~~)~+~- ~~);M
i'ëquation.c'-j-p.r–~==0 peutse mettresous
conséquemment
la forme

o,
('+~)(~+~p~
c! i'on ne peuty satisfairequede deuxmanio'es

~en -t-
posant .t.– ~~==o,d'ou.B-=-~

2"enposant.e+S~ ~=(,,(!'ou~
~t-9!
do ta décodentla regtepour résoudreles équationsdu second
degréet le théorèmedu n" 335.
B'ALOÈBM. <M
368.Sil'ondésignelesdeuxracinesde l'équationa!)-j9.f–~==0
paraetA,onaura
o==–~–-{- &*='– – ''V'h'?<
'y,
et, en retranchanttourà tour cesdernièresde t'egatitca''=s<

~~+~ +
~z~ ~r~
substituantles premiersmembresaux secondsdans l'équation
identique(a),il vient
.);)-p;f–<y==(:c–e) ·
(fc–&).
Ainsi,le premiermembre~'MHe ~Ms~ott du seconddegré,
dontle coe~e)'eM< ~Mcarré de l'inconnueest /~H«<fc<dontle
secondmembreest j;e'ro,est t~e~MeweM<égal au produit
dedeuxfacteursbinomesdu premierdegré, <att< pour ~erMe
commun<'<)tCOMKMe, et ~OM~CCOtM~ termes les racinesprises
en signescontraires.
369.Si l'ondévetoppo le secondmembrede l'équationprécé-
dente,on trouve
.c'-{-~–~==~–(<)-&).r-a~,
identitéqui nepeut a~'oirlieu, à moinsque l'onait
~==–(0-~), –~==oA;
ce sontles relationsdun" 336.
370. PMBL&ME. Décomposerle trinomc second degré
~t-Hj-j-K en deux facteursdu premier degré.
Résolvons à ceteffetl'équation

M~-{-Mt-t-N?=o OU .<)-–.c-j-1. –==o; i


L

aprèsavoirdivisétouslestermespar L, nous en tirerons

-T~ 2G M
soienta et &cesdeuxvaleursde x, nousaurons(33S)

~==~.)(.),
et, en multipliantpar L,
M!'+M.t'+N==L (;t-–<t) (a'–~). (c)
~6 cmctMa
37<.S'il existeentreles troiscoofMentsL, M,N h) relation
M'==~L,)aformu)oj)))sereduita Ii
M M
1\1
jp=,–~–~o-o, d'où
d'OU (t==t==–
HL a).'
l'identité(c)prendalorsla formo

~-)-+K==L~+-~)';
et, en extrayantta racinecarréedes deuxmembres,il vient

""1
~=±~(.+ ` ~-)~±
2L' (.~+ xV=L
~).
Doncde <fMOMe est «Meaf~~af/a~, ~xaK~le
L.<+M.c-t-N
carré du coe~cte)t<
du termemoyenest c~st ~a(y~ foM <e
produit des coefficients
M~mM.

U. DMW~Mttdes ~CM)M.

372. Nousdistingueronstroiscasdansla discussiondes for-


mules

––– a
<
celuioù la soumiseau radical,estyot~M;
quantité-
celui où elleest nulle; celuienfinoù elleest ~<!<tce.
CAS.Lorsque -t-~q est positif, les deuxracinessont
réelles, eoMMCtt~Mt'a~M ou tMcoMWMMKfa~M, suivantque
cetteexpressionest oun'estpas un carréexact.
Cepremiercas offre<foMMW~: 't" y positif;2°~=so;
3" q négatif, maisplus petit, indépendamment des signes,
que
< Faft~. Si <j;est positif,on a

-t-~ et par suite ou -<


~– < ~– t/
chaqueracineprenden conséquence]e signedu radicalqui lui
C'*t.O~BM!. <9~

correspond.Donc toute ~«««OMdu second degré, dont le


membreconnuest positif, a deux racinesréellese<de signes
différents,
t~sn~. Si g–o, lesracinesdeviennent
.==:–==0
x~- pa + p9 =o, ~==––.ë-==–“
m- p p Z`.p,
Ainsi,les racinesd'une équation du second(fe~fe,~)'
de termetout connu, sont <~a<es,l'une<!~fo, et l'autre au
coe~cten~du secondtermepris en ï~e contraire.
Ausurplus,on peuttirercesrésultatsdel'équation;c'r==o
car,mettantx en facteur,elleprendla forme~(.c-)-p)=~o,
et l'on
peuty satisfaire,soit en posantx=o, soiten posant.<t-~=o,
d'ouz==:–y.
3' Kaf~. Si q est négatifet numériquement pluspetitque

~ona
a
¡
~+?etparsuite~->+~
lesdeux racinesprennentdoncle signe de leur premierterme
-– \1 de là, il suit quelorsquele membretout connuestné-
~o~ et pluspe~, abstractionfaite des signes,quele carré de
la moitiédu coefficient du secondterme, deMrracinessont
réelleset de w~mesigne,positivessi cecoe~!c<eM( estnégatif,
tt~o<«)ess'il et<po~<t/
Onpeutparveniraux résultatsprécédentspar une voiequ'il
neserapas inutilede faireconnaître.Si l'onreprésentelesdeux
racinespar a et b, on a, commeon le sait,
at==– a-)-&==–p;
or, <° si est positif, tesracinessontde signescontraires,at-
tenduque leurproduit–y est négatif; la seconderelationfait
voiren outre que la racine,numériquement la plusgrande,a
le mêmesigneque –p. 2"Si y==o, tes relationsdeviennent
<!&===
o et o-(-&'==–p, ce qui permetde conclureque l'une
desracinesest nulle et que l'autreest -p. 3" Si est négatif,
lesdeuxracinesont le signede -p; puisqueleur produit -q9
est positifet queleursommeest -p.
<9S fMNOPM
n
Faisonspasserle terme– dans le premiermembredo lu
formule

-±~~?,
et étcwnsau carré(333),il vient

(~~)= ( t/~)'cubien(.+y-( ~~)=.;


(l'oùil suit que dansla cas oj)les racines d'M~e~wa~'oMdu
seconddegrésont réelles,tousles <et'wtM, réunis dansle pre-
mier membre,~w«t/ea< d la d~'eMce deux caf~.
<
2" CAS.Lorsque -)-y==o, ou, ce qui est la mêmechose,

lorsque~==– les valeursde l'inconnuese réduisenta

.B==–S~o==–
a a ~==–S~o==–
a a'
consëquemment, si le oc~t~'e e<MMHtM<~<!<<e<MMM~'t~e-
ment égalau carré dela moitiédu coe~ct~< du secondterme,
les deux racinessont <~M eM<f'e//M « cettem~memoitié
prise en ~~e contraire,
L'équationx' -~pj;~=~ devientdanscettesupposition

~-} ~==–ou .T'-j- ==o, ou ennn~+~(==o;


4 4 a/
donc,quandil y a e~a~<e' entre lu racines, tous les termesde
l'équation,<faM~o~ dans le premier membre,formentun
carréparfait.
La dernièredes équationsprécédentes,mise socsla forme

(.+!)(.+!)-.

fait concevoircommentpeut s'établir t'égatité entre los deux


racines.

3' CAS. est négatif,ce qui exigeque q soit


Lorsque-~–-{-~
O'AM&BM. <93

négatifet d'unevaleurabsolueplus grandeque le radicnl


et parsuiteles racinessont imaginaires
(<!?,.
par le terme–
Représentons et par /t ta racinecarrée
~t
de l'expression -{- prise positivement,en sorte que
-~–
p)
la formulequi donneles racinesdevient
–/t'<==.'–
]r==~p ou ~=A-j:/(~~T:
AOnde reconnaîtrela formed'une équationdu seconddegré
dontles racinessont imaginaires,faisonspasserle termedans j
le premiermembreet élevonsau carre(333 nousaurons
fa.–A)'==- ou (~–&==o;
équationdont l'impossibilité est manifeste,puisqu'ettesignifie
quela sommede deux quantitéspositives,dontla secondene
peut être annulée,est égaleù zéro.Donc,lorsquele membre
tousconnu est M~a<t/'et plus grand, a~~rae/t'oMfaite des
signes, que le carré de la moitié (ht coe~tMeM< du second
terme, <« racines sont imaginaires;2" elles sont co!«-
~M~M et de la formeic==A±/tt~'–t 3° l'équationest <m~os-
~~e, e< tous sestermes transposésdans le premiermembre,
~«Ma~M< à la MmtKede deuxcarrés.
373.La discussionprécédentefait connaîtrela nature des
racinesd'uneéquationdu seconddegré, à l'inspection de ses
Voicidesexemplesde touslescas.
coefficients.
4" Exemple.?'–&e=y. Le secondmembrey étant positif,
cetteéquationa deuxracines réelleset de signescontraires;)n
plus grande des racines est positive, car leur sommeest
–(-6) ou 6.
8' Exemple.L'équation~–6;c==oou bicna:(.r–6)==n a
deuxracinesréelles,l'une éga)ca zéroet l'autreù 6.
3° Exemple.~–6~'==–y. Les racinessont réettes, car
/6\
7 < {- ) out); 2" et!cssont de mêmesigne,attenduque
est
leur produit7 est positif; 3' elles sontpositives,puisqueteur
sommeest 6.
t3~i
<M MtKCO'M
signifiaque la'JifM-
Chacunedes trois équationsprécédentes
reneede deuxcarrésest égaie a zéro.Un tire, parexemple,do
la dernière.c=='3i:s; et si l'onremonta& l'équation,en sui-
vantla règledu n" 333,on trouvesuccessivement
~–3==i~a, (x–3)'==(/'9)', (.c–3)'-f/'9)'=o.
4"~Nt~c. ~)-6.c==–9. Lemembretout connu–9 étant
S\*
et
négatif numériquement égaia) – -1 ou 9, les deux racines

sontégaiesentr'eHeset a – ou 3; i'équationdonnéepeut se
mettresousla forme;))'+<H'+t)'='o,et par suite souscelle-ci
(~3)'=o.
8' Exemple.!C'–9a;==–5. '<"Lesracinessontimaginaires,
carle secondmembre–5 est négatifet a une valeurabsolue

plusgrandeque(– -~) out; e!!cssot)tde!a


forme/d:

puisquel'ontirede l'équation~=='1 –~ ou ffca~a~–)


3° Féquationest impossible ce qui résulte do la formule
.c==tj:a/ d'où l'on déduitsuccessivement(333)
:c–t==4:a/'HT, (;ï–t)'==–4, (y–t)'+4=o.
374.Ladiscussionde l'équationo-e'-t-c conduita quel-
quesnouveUes circonstancesque nousallonsexaminer;divisée
para, elle devient
~4- d'où .c==-+)/4.-L
'ct a T' 3tt-~ 4a'~<! a

ou ~== -&+/~F4sc (d)


–"
Ainsi,les racinesserontréelles,égaiesou imaginaires,selon
que&'+4<!csera>, =* ou <~o.
Supposons d'abordque a==o, il vient
b 0°- b
)_~±&
txj ou x=,r±i~==° et x= –&-& o0
0 (t 0 0
l'unedesracinesse présentesousle symbolede t'indétermination
et t'autresousceluide FimpossibUité. Cependantl'équation,de-
venantdans cettehypothèseo.ic'-t-~==c, s'abaisseau premier
0'At.G~M. ~95

degréet fournit seulement.==' l'expression a donc ici


une valeurfinie.
Faisonsa la foisa <=o, &==< o on a
o+o o o
!f==–– ou x'==- et~=-. et °.
o oo 0
Cequiseu)b!eindiquerque les racinessontindéterminées. Il
est manifestequ'il n'enest pas ainsi, carl'équationo.;c'-{-o.;<==c
est visiblementimpossible.Le symbole indiquedonc dans
cecasuneabsurdité.
Posonsenfin a==o, &==o,c==o; on obtient,commeprécé-
demment,a?== oet!e'=o maisalors, l'équationo..<4-o.==c
étantidentique,cesrésultatssontexacts.
On peut donnerà la formule(d) uneformetelle qu'elle ré-
pondeexactementaux trois suppositionsprécédentes;il suffit
pourcelade multiplierles deux termesde la fractiondu second
membrepar –A~f-~oe, en observantque (46)
(–&i/t-4<tc) (-&t'+4oc)=. (––(~'&}-4<te)'
==–/{ac;
elledevientalors
–~oc 2C
..(-f+4~) &±r?'iR~
<"<ï=o 2' a==<),t=o; 3° «==o,
Si l'onposeactuellement
~==0,c=o; on obtient
0 ~c c0 ae n~ 2C ““
OU~-==
ou
-~=r'rT
&~A b& et~==–;o 2"~=-,–; o+o 3''a'==-o+o
376.Si l'une desracines d'une équation du seconddegré
M<commensurable, incommensurableou imaginaire,~'awtre
racine est aussi de la même/bftKe,car ces diversescircon-
stancesne dépendentquedu radicalcommunaux douxracines.
Hestà remarquerquedansle casoùlesracinessontcommen-
surables,l'une d'ellespeut être entièreet l'autre fractionnaire.
Onen voit un exempledans le n°3t4.
~M MMSCtPN
376.Lorsquep et q sont des nombresentiers, l'équation
x'+px==qMepw<avoir pour racine «Me/rae«oM)'a<toMMe«e.
Imaginonsen effetque la fractionrationnelleet
irréductible
soitracined'unetelleéquation,on aurait

+jf,==? et, en multipliantpar A,~"{-ps=~,


identitéqui ne saurait exister, puisqu'onvertudu n* 94, la
<
fraction est irréductible,et qu'un nombrefractionnaire ne
peutêtre égalà un nombreentier.

III. DtMWMtOtt
des problèmesdu McoMd
degré.

3'77.Les problèmesdu seconddegrésont généralement sus-


ceptiblesde deuxsolutions,puisqueleséquationsauxquellesils
conduisentont la propriétéd'être satisfaitespar deux valeurs s
différentes
dot'inconnue;il existecependantquelquesproblèmes,
où les deux solutionss'identifient c'est ce qui arrive, entre
autres,quand on parvientà une équationdontles racinessont
égales,ou bienencorequand il y a danst'énoncé deuxquantités
inconnuesparfaitementsymétriquespar rapportaux données.
Telestle problèmedu n" 346.
Ce qui précèdesupposeque l'équationdu problèmeest la
traductioncomplètede son énoncé; s'il en étaitautrement,il
pourraitse faire,commeon l'a vudans quelques-unes des ques-
tionsdu chapitreVI, que l'une desracinesou mêmetoutes les
deuxfussentinadmissibles. Toutcequia étédità cetégardpour
les problèmes dupremierdegré(284),convientégalement à ceux
du second.
378.On peutétablir,relativementaux solutionsnégatives,un
principeabsolumentconformea celuidu n*288.
Touteo<!<OM' négative de l'inconnue, <Me de l'équation
(!'nn~M'o6Mot< dit Mco~ degré,répond, ~0'octtoMfaite de
MMsigne,d un autre problème,dont ~KOtt<~jMt« se déduire
du premier,en attribuant A~McoMtUte un sens oppo~
U'AJLCÈUHK. 497
En enct, si l'on supposeque la premierproblèmeait conduità
l'équation~M:==: on pourra en déduirecettedu second,
en y changeantx en --x, ce qui donnera
(–.<-)' + ;<(–~)==q ou ~'– y
or, cesdeuxéquationsneditïerentqueparle signedu coefficient
dela premièrepuissancedel'inconnuedonc,en vertudu n" 3t<,
les racinesde l'unesontégalesa cellesde l'autreprisesen signes
contraires.C.Q.F.D.
Au surplus,il est remarquer que ce principen'est applicable
que dans le casoù l'inconnue peut se prendredansune acception
contraire;si cetteinterprétation était impossible,la valeurnéga-
tive de l'inconnue,prisepositivement, correspondraitencoreen
général à une questionanaloguea ta proposée.Nousciterons
pour exempleJe problèmedu n* 348.
Nousallonsappliquercettethéorieau pfo&~e des lumières,
remarquableen ce qu'il réunit les pointsles plusimportantsdo
la discussion.
379.PROBLÈME. yroMper w la droiteABt~poM<<~eMeM<
éclairé par les deuxlumièresAel B, Mc/tCM(< ~e la ~oM-
gueur de la droite qui les unit est de d mètres; 20qu'elles
f~att<f~<, un mètre de distance, f<Mclartés fe~'MM<e'M
par les MM&fMa « b; 3" que, d'ap~ une loi depAy~Me,
ftK«K~t<e' d'unelumièred «MedistancequelconqueM<e~r<-
tK<~par une /rac«ott, ootK a<MOMMM<e~ est le carré de
cette distance, c< dont le numérateurest l'intensité decette
~«Mt~ret<tt ~o~Memett< c'tttt m~fe.
0
EACBD
Supposonsle probiemerésolu,et soitC !e pointdemandési
l'on représente)a distanceACpar x, la distanceAB–ACou BC
est expriméepar <<–.c;en vertude l'énoncé,l'intensitédela lu-
mièreA au point C et cellede la lumièreB au même
sera

pointsera r.– 2 donc,puisque!e pointC reçoitdo t'uneet


~a–~
<98 HMSOPM
de l'autrela mêmeclarté,on aura

a (<<==~ M
'(J~T
et, en effectuant
les calculsindiqués,
e~'–a<}-<!ip*==&.f*ou (a–e'–9<t<~==–-o<< 'Q
équationd'oùl'on a tirédansle n" 336
d.Va ~<' a
~e-~6' t~UpT
On peut parveniraux mêmesrésultatsfort simplement, ea
extrayantla racine carréedes deux membresde l'équation(e)
deta résultent
~a.(<<–:e)==-~6..o et \/a.a–o.:c==+\/6..e;
changeantlesmembresde placeet faisantpasserleterme–a.<
dansle premier,il vient

~i~)..==~ d'oux=
~'a~b
Pour faire une applicationde cetteformule,posonsd<=~8,
a==~9, &=a5, et substituons,en observant que ~~9*'='y,et
/T?==5, noustrouverons
7.48
ou .e==a8 et a;==t68.
7~~ J -ess-~T
LesdeuxpointsC et D, to)s queAC=28 mètreset AD==168
mètres,satisfonten conséquence a la conditiondemandée
(*).

(*) Les points C et D, oùles deux lumières éclairentégalement, jouissent


de la propriété de diviser k droiteABen parties
h<fn)0t)!que~t'ett-t-dire
les
que parties sont liées la
par proportion
AB:BC::AD:Bt).
En effet, on t e~Memment
& 0 & « a TTR*
d'où ATp*
=1 -==-, AD a
CI
~==~'w"
~==~
et, parce que les secondsmembres sont égaux,
AC ¡¡r AC AD
U'ALOÈeH)!. 499
DMCMMON. Examinons d'abordla premièreracine
Va d.
-T~
elleest visiblementpositiveet pluspetiteque d, puisquele pre-
miertermet/*a dela fractionqui multiplied est plus petitque
le second~a+/*t; cetteracineest d'ailleurs> ou < sui-
vantque a est > ou< t. Lorsquea = b, elledevient
d
<B= t~o ~a
'–––- .<<'='-'–c=-. d
tr'a
t~a-t/~a G 2,. a~aa la a
Ainsi,il existetoujoursentre !esdeuxflambeaux A et B, un
pointqu'ilséclairentégaiement;ce point se trouveau milieude
la droiteABquandils sont de mêmeintensité,et en généra!il
est comprisentrele milieude cettedroiteet le flambeaulemoins
intense.
Considérons présentement !aseconderacine
/'a
~-t~-TT'
dansla triplehypothèse de a > <!<&,<! =~.

Si te point 0 est le milieude la droite Ct), la dernièredos équationsob-


tenuespeut s'écrireain<i
AO-CO AO-4-co =t
~=~AO~O,
epre<avoircha«e i« d<Mtni)MteuK et faitla tredMetienor, si l'on désigne
par <un pointde la circonférencedécritesur CDcommedtam~tre, ontUM,
en vertu de la propositionitOttf, livre tiï, de ]a geemetf!ede M. Legendre,
A< AC AT Xc'
–'='-n.T. et par
pM Mtte
suite -=; =
====;:
=;;
=B<T- BL jj, j}C
ou bien, enremplaçantle rapport de AC BC par son égal a &,
A<' « & a
ou
eu
~==-,
doncteu< los points de cetteeireexfereneesont egetement<ehire<par les
lumidresA et B. Sion h faittourner autour de son diamètre CD, tout les
points de la tphere engendréejouiront ege'ementde la mente propriété.
Quand les flambeauxont mdme intensité, h sphère degeoere en un plan
perpendiculairesur le milieu de la droiteAB.
~00 t'HMOt'M
<" Si m*)
<" Si a> le f)annm!m<tum'
to dénominateur t/~n_<< A<n
~a–~& étant positifet plus
petit que le numérateur~'a,la valeurde x sera positive,mais
plus grandequed. H y a doncun secondpointD, sur le prolon-
gementde ABet du côtédu uambeaule plusfaible,quijouit de
la propriétédemandée.
2" Si a< b, ledénominateur~–~6 étantnégatifet d'une
valeurabsoluepluspetiteque le numérateur/'«, la valeurde x
est aussi négativeet numériquement plus grandeque d. Cette
valeurde x, prisepositivement, correspond à un autreprobtèmo,
dontt'énoncése déduirade celuidontil s'agit,en donnantà x
une acceptionopposée,c'est-à-dire,en comptantla distance
que représentecettelettredansle sensAE(378j; or, on conçoit
aisémentque ces deuxproblèmessont identiques,attenduque
l'on n'a pas précisédans t'énoncéla positionque doit avoir le
pointdemandéparrapportauxdeuxlumièresA et B. Concluons
donc que, dans cettehypothèsecommedans la précédente,it
existeun secondpointE, surle prolongement de ABet du cotéde
la plus faiblelumière,quiremplitla conditionvoulue.
3" Si <t=~, la valeurdex prendla forme
V" /"<<< oo.
~«==–=~.
Le calcul, en donnantun pointsitué& l'infini,nousapprend
que la secondesolutionn'existeplus;t'équationff)s'abaisseeffec-
tivementau premierdegréet devient

–M<~==–a<<' d'où .r==-,


a
résultatdéjàobtenu.
Enfin,si l'onsupposeà la fois<!==&
et <<==o,
les valeursde x
se présententsous la formeo et-°-; ce qu'il était facile de
o
prévoir,car les flambeaux
coïncidantet ayant mêmeintensité,
tous les pointsde la droiteAB,en y comprenantceluiou se
trouventles deuxflambeaux,sontégalementéclairés.
380. Toutproblèmequi conduità une équationdu second
degré dot« lesfs~tM sont ~m<!g~«t)'M, est impossible.Car,
U'AMiÈME. 20<

s'il étaitsusceptiblede solution,il y auraitau moinsun nombre


fini, qui, mis Ala placedo l'inconnue,vérifieraitl'équation;ce
qui est contreta naturedes équationsdu seconddegrédontles
racinessontimaginaires.
Voicideuxexemples
381.PttOM~MB. Partager le nombrep endeuc parties, dont
le~fo<M Mt<q.
On voitimmédiatement quelesdeux partiescherchéesnesont
autres que lesdeuxvaleursde dansl'équation!B*–p;);=="–y,
puisquela sommede sesracinesestp, et que leur produitest q
(336).Onentire

-?i~F~
2 4
tant que q est les deuxpartiessontréelles;ellessont
<~-~–
égales,si q ==-S- enfin,lorsqueest >- ~–, ellesdeviennent
imaginaires, et le problèmeest impossible.
Pourprouvercetteimpossibilité, indépendamment desthéories
précédentes, des ~MM!
il sufïttdefairevoirquele pfo<f!<t< parties
~'«tt nombrep ne peut dire plus grand ?Me yxe~t'
qui exprimele carré de la moitiéde ceitoHttre.Si l'ondési-
entreles deuxportiesdunom-
gne a cet effetpar d ladifférence
brep, la plusgrandeserareprésentée
par h pluspetite

pa,.&(5),ett'onaura(46]

\a'a/\&
~+~=~ z~ 4 4
or, il est manifestequece produitest d'autantplusgrandquela
différence d est plus petite, et quesa plus grandevaleur~-cor-

respondà <<'='o,c'est-a-diro,au casoi) les doux partiessont


égales.
M3 PMXOPM
3M. PROBLÈME. ~<M'«~ef nombrep m <~MJ' parties ~~M
que<«<fprod«« soit égal à la sommede leurs carrés.
Soit l'unedespartiesdu nombrep, l'autresera~–.f et l'on
aura
a; –~==.x-{- –.<-)',
et, en elfectuant
lescalculs,

~–==.e'-}-–a~-)-a)' ou
.c'–p.r==:–
équationqui fournit

2- If 3 â2 3
on peuten conclurequeceprobtèmeest M~o~t~, puisqueles
valeursde l'inconnue
sontimaginaires,
quel quesoit d'ailleursJe
nombredonnép.

CHAPITRE
VIII.

XÉSOf.UTtON
DtiQUELQUES
ÉQUATIONS
DEDECRÈ
SUPÉMEUR
AUSECOND.

I. Équationsd deux termes.

383. Les équationsà deuxtermessontcellesqui ne t'enfer-


mentquedeux espècesde termes;lesuns eNëcte$ d'une certaine
puissancede l'inconnue et lesautrestout connus.
384.Toute~Ma<<o~ à deuxtermesest de la forme a~*==d:yt
q désignantun nombrepositif quelconque.Car, si l'on fait
passerdansle premiermembrelestermesqui renfermentt'in-
connueet dansle secondles termesconnus,on obtiendra,réduc-
tionfaite, uneéquationde ce genre,<M!==&. Divisantpar a et
représentantpar +-ql'expression–, en convenantde prendre)e
signe-}-quand&et a sontde mêmesigne et le signe– dans )e
cas contmire,eHoprend)a formeannoncée.<==± y.
C'ALC~BKE. 203
385.Pourrésoudreuneéquationà deuxtermes,CMla tattt~e
à la forme.E"==+~ et l'on extrait la racine in" des ~«r
membres,<?~erappelant 4 que touteracine de degrépair
<<'Mtte
quantité <<ot<être Oj~c~e ~( double signe plus ou
moins (t56) 2'*que les racinesde degré impair <j!'wKe
quan-
<t<eontle signe de ce«e~MNK<t<~ des
(t5y). Conséquemment,
équations
?"'==?, a;==–
on ddduit,dansle casoù m est un nombrepair,
'« 0
~=±~ a)=±/"I~,
et, dansceluiou m est un nombreimpair,
f m
.C<==/ !B<=–<jf.
Ainsi,lorsquele degrëde l'équationest pair, il y a deuxra-
cinesréellesou aucune,suivantque le secondmembreest positif
ou négatif;lorsquele degréest impair, il y a toujoursuneracine
réelle,maisil no peut y en avoir qu'une.
H. Équationsrésolublespar la méthodedu seconddegré.
386.Les équationsrésolublespar la méthodedu seconddegré
sont collesqui sont réductiblesà la forme.c*{-jx"==~;onvoit
quel'exposantde l'inconnuex dans le premiertermeest double
de l'exposantde cettelettre dans le second,et que le dernier
termeestentièrementconnu.
387.Pourrésoudrel'équationa;+p.)?°'==~, on posea;°'==~
d'oùl'ondéduitaisément.e""==~ substituant,il vient
,–~
~)-p~==~ et parsuite.y=: – E ï- -}.
m
or, dea!==~ on tire a!'= ±/ ou ;c= /j', selonquew estun
nombrepair ou impair(382),et on remplaçanty par sa valeur

-±~±~+.)..=~
la premièreformulerésoutl'équationproposéequandm
estpair,
et la secondequand mest impair.
DtscussMN. Elle dépendvisiblementdo cellesdes équationsà
deuxtermeset des équationsdu seconddegré.
204 Mi\cïM8
e~ i~t~.t- t.
Supposonsd'abordquo tMsoit un nombre pair, auquel cas
m
~==+~0'! 4 Il y aura quatrevaleursrcct)cs,égtuesdcuxàde))x
et de signescontraires,si les valeursde j' sont réelleset posi-
tives 3"il n'y aura plus que deuxvateur~réottesde signesdif-
férents,si l'unedes valeursde est positiveet l'autrenégative;
30il n'enexisteraaucune,si les valeursde sont toutesdeux
négativesou imaginaires.
Dansl'hypothèseou m est un nombreimpair,et ob l'on a
m
.c==/y; <"Si~ a deuxvaleursréelles,x a aussideuxvaleurs
réellesde mémosigneque eeXesde~ 2" il n'y a pas de racines
réelles,lorsquelesvaleursder sontimaginaires.

III. Touteroc~tede degrépair ~<tM~Ma~~e «e~a<Meest de


la formep+~t~–t

388. La démonstration do ce théorème,qui a été annoncé


dans le n" 460,et en vertu duqueltes quantitésimaginairesde
tous les degréssont réductiblesà cellesdu second,reposesur ce
lemme
La racine carréed'MMequantitéimaginaire de la forme
<)-&–t est eKcofe~e/ctK~e/b~'me;ou, end'autrestermes,
il existetoujoursdesvaleursréencsde k et de A,tellesque
~<!+&7=&+A/
en effet,étevantau csfré et observantque (~ – i )'==.– il
vioat
vient
a+ ~'irr==A'–/<'+ s~
équationquine peutsubsisterà moinsqu'il n'y ait égalitéentre
les partiesréelleset imaginairesdesdeux membres;de là rë-
suttent
?kk -¡=bJ -1 ou kl-k'=a,
~–A'==<a/.A~=~At~f'
/¿t=a, &'–/t'=~, &'&'==
1.1/11= T;
ce qai apprendque A*et – A*sont les racinesd'une équation
du seconddegré,dontle coeŒcientdu secondtermeest – « et
&'
le membretoutconnu–r- (339;,c'est-a-diro
do
O'At.OÈBKt!. 203
i i tA
4 «~ d'oitll'on
cJ'où a~
'on tire x~=. <'+'~<+~;
_4' it
tes deuxvaleursdex sonttoujoursréelleset de signesdinerents;
la racinepositivecorrespond à la racinenégativea –/<
et t'en a

~~Z±~, -B',
et, en tirant les valeursde/<et de h,

~~J~~ a ~+~f~±'~±~\ x
ce qui démontrele lemmeénoncé.
Cetaposé,si l'onfaita==o et &==t. auquelcasl'expression
o-t-T se réduita ~7 ou \~–t, ontrouve

+ h= +
~=±~' !L /<==±~ ¿;

ainsi, t~–t est dola formea+ ~~7; donc r}/ ou


t
/T est ausside la mêmeforme; il en est pareillement de
a/' te
~–t ou ~–t, etc.;doncen général,touteraine ~–
d'oK<fMtdtee M<wMe~MMMce ~ea, M~e/0 /bfme<!4-A/7.
toutnombrepair, étant le produitd'un nombre
Actuellement,
impairmultipliépar une certainepuissancede a, peutêtre re-
présentépar 3°.i,et d'ailleurs,on a identiquement
< t'.i
!)_
)~'–A==~A.7;
t'.t

désignantVA parj:n, et remarquantque


<)_ << r
t~-t == V/
=)~==a-t-&r-
cette identité devient
t'

/'–A==±a(a~–i)==+M~R~r~,
et, en posant ao =p et )t&==y,
ra
~==p~
ce qu'il fallaitdémontrer.
LIVHETROISIÈME.

j
THËOME il
BBS BBPM6MSSMS
PMOmoM. EfBBS
N8AMÏBBB.

CHAPITRE
I.
RAPPORTS
ETPROPORTtOKS
PARB!FFÈRE!<C<

I. Rapportspar a~reMce.

389.Un rapport aW~m~~Meou par différenceest le ré-


sultatde la comparaison de deux quantitéspar voiedeMu~trac-
tion. Ainsi,soita–&==r, r sera le rapportpar différencedes
douxquantitésa et b.
390. Les quantitésa et b que l'on compares'appellentles
termesdu rapport;le premiertermea porteaussilenomd'aK-
técédent,et le secondtermeb celui de coM~we~.
391.Onséparepar conventionles deuxtermespar«? point
que l'onénonceest () en conséquence, a. b signifiea est à b et
équivautà a-b.
392.Un rapportpar différence est inversed'unautre quandil
est composédes mêmestermespris dans un autre ordre.Ainsi,
le rapportinversede a.b est b.a.
Le rapportdirect étantr, le rapport inverseest égal à f;
cardea.&='f, ondéduita–&==)', puis A–a==–f, et enfin
&.a==–t'.
393. Onne changepoM~?? rapport par at~feMeeen aug-
O'At.CÈBM. M7

.I:.mé.nMl
mentantou en diminuant sesaeM-c
san iisem.
termesd'«Mem~mequan-
Ie.wrv,ee Â%msin snArr.a .em~

tité. Autrement,on a, quelque soitm,


<t.t.=(o~M).(&4:m).
En effet,
(oj~t). ~.iMt)==(<!i~)–(&J:Ht)==a+m–~m==o–&==<&.
394. Unrapportpar différence estdit co~o~ quandil est la
sommede plusieursrapportssimples.
395. L'aM~e~tK et le conséquentd'un rapport composé
sont égauxd la sommedesantécédentset <!celledes comi-
quentsdesrapports ann~tMdontil estformé.Ainsi,le rapport
composé destroisrapportsa.&,c.d ete. est(a-)-c-t-e).(t-{- ·
En effet,si l'on désignecestroisrapportspar r, <et t, onaura
~<=!.e–&,<==c–<<,<==e–
et, en ajoutantceséquationsmembreà membre,
~+<=(c+<.+e)-~+/Wa+c+~(H-~+/ i.

H. Proportionspar <!t~'MtM.

396.Onappelleproportionarithmétiqueou par différence,


ou bienencore,équi-différence,l'égalitédedeux rapportspar
Ainsi, soienta.b=r et c.d=--r, les deuxrapports
différence.
égauxa.b et c.d constitueront une équi-différence.
397.Lesdeux rapportssont ordinairement séparéspar deux
pointsqoe l'on énoncecomme,do sortequoa.b c.~signinea
M<a b commec est à d, et équivautà l'équation a–&==c–<(.
398.On appelle<" premieret deuxièmeantécédentd'une
équi-dinërence,le premieret le troisièmeterme;2° premier et
deuxièmeconséquent,le secondet le quatrième terme;3" pre-
mier et deuxièmee-r~me, le premieret le quatrièmeterme;
40premieret deuxièmemoyen,le deuxième et letroisième
terme.
399. Danstouteéqui-différence, la sommedesew~~mMest
égaleà celledes moyens.En effet,l'équi-diftérence a.b c.d
peut se mettresous!a forme(397)
a–6==:c–a,
2M MYOPES

équationd'où l'on tire, en changeantdemembreles termesné-


gatifs,
«+d=A+<
400. Réciproquement,~Ms~e~M<tt)<t<~ coM~MCM~ une
équi-différence, lorsque la somme<<M ej!<f~ntM est égale à
celledes moment.En effet,soient a, b, c et d quatrequantités
liéespar la relation
a-}-d==&<
transportantb dans le premiermembreet <<dansle second,il
vient
o–&==.<'– d'où (397),a.& c.<
Ainsi,les quatre nombres5, 6. t) et to, étanttels que
5-}-to=6-{-<), formentt'ëqui-différenco 5.C:t).to. H n'en
est point demêmedes quatreautresnombres2,8, g, n~, atten-
du que a+ia est <8+().
40t. PaoBLÈMe. y~oM<ertKMff'MMe ~«t-exee étant
donnés,déterminerle quatridme.H peut arriverque le terme
inconnusoitun extrêmeou un moyen.
t" Si le <<nMinconnuest «mextréme, on le détermineen
retranchant/'e.e<<e connude la sommedesmoyens.En effet,
de t'équi-dinërencea. A c.d, on tire <!+(<==&-}-c, d'où
<:=:e–d et d==&-]-c–a.
20Si le termeinconnu est un moyen,on le <Mefmmeett
retranchantle Mtqyett contlu de la sommedes e~r~MM.Car
dol'équi-différence?.& c.cf, ondéduit&-)-e==a-<f, d'où
&=(t-(-~–c et e==ta-{-o'–
402.Uneéqui-différence est dite continue quandles moyens
sontdgaux.Telleest a b b c.
Souvent,pour abréger,on n'écrit qu'uneseulefoisle terme
moyen, maisalorson fait précédert'equi-ditférenco de deux
pointsséparéspar un <)'<!«/«)ftjf0tt<a~; ainsi, a.&.c rem-
places.~ &.c,ets'énoncea est <!b est d c.
A03.Danstoute~Mt-ettce eoM~MMe, la sommedes e.r-
~MM est doubledu termemoyen.En effet,de t'équi-diiîérence
C'ALG~BRE. 209
continue"a.&.enn.
a.b.c, ou, Mnni
cequi MV«'nt
revienton
au m~mf<taa
même,de e.~ A ~.cnn
on
tire <t-}-e==&-t-<ou bien«-{-c==&<
40t. PROBLÈME. 7~M~termesd'une C'~Mit-t/ace continue
étant donnés,<<<'<crm<Ne!' ~o«!('~He.Le tenueinconnupeut
êtrel'undesextrêmesoule termomoyen.
<°Si t'XHdes ea~~me~est inconnu,on l'obtienten f<<fan-
et<««<'M<f~me connu du doubledu <e)')~e moyen; car, de
rcqui-difMrence continue a. A.e, ondéduita-)-c==a&,d'où
a==a6–c et c-==x<t–e.
2'*Si leMoyes<ef~ est inconnu,on lobtient en prenant
la dewtt-MtHMe des e-ctr~MM;carde- (t.6 .c ontirea<t==a+c,
et parsuite

c
~f-c
a

408.Onappelleittû~eimearithmétiquemire deMa' quantités


le moyentermed'une equi-différencecontinuedontellessont les
extrêmes.Ainsi,dans a.t.c, t estla moyenneentrea et c.
Decettedéfinitionet dela secondepartie du prohtemeprécè-
dent, ilrésulteque la M<~Mearithmétiqueentredeux ~MNt{-
lités est égaleà leur demi-somme.La moyenneentre 6 et
64-t<{
parexemple,est –'–' ou to.
406.En général,la moyenneen~Me entreplusieurs
~t(M<!<~ estune quantitételleque)a sommedes rapportspar
dif!ërence,résultantdosa comparaison avecchacuned'elles, est
égaleà xero.
40'7.Lamorenneaf~~M~~Meentre plusieursquantitésest
~o<e fa sommede ces ~Matt~<~ OMMee par ~!M'Mom&re. En
etïet,soitta moyenneentrelesm quantitésa, &,c,<. Les
rapportsdex à chacuned'ellessont a;–a, <c–&,ic–e,c–<,
et, en vertude la définitiondu n" 406,on a
.c–a-{-.e–&-{-~–c.}-.e–~==:o;
transposantles termesnégatifsdansle secondmembre,et re-
<4<
2t0 PMNCtPM
marquantqu'alorsle premiermembrese composedo m termes
égauxà .r, il vient
tK;c==a-j-&-)-c. l,
d'où

~<!+~+C.+< w <
t08. Dans une suite de ro~o~ égaux, la moyennedes
antécédentsest d moyenne(lesconséquentsconame «Haa~
cédentest d son conséquent.Soitla suite
<t.6 c.~ e. tJ,
composéede mrapportségauxà r; ona
a–&==?', c–d==f, e–==r,t–<==)',
et, en ajoutantces m équations,
(~<+<) -(~+/H)=~
divisantles deuxmembrespar m, substituanta r torapporta. &
et auxsignes et = un et deuxpoints,ontrouve
a-i-c-e.d b-ct mr. d a.G.
a+c-t-<–+~w ~+</}-+~ m

III..Rt'<rc«'M.

409.PMBLÈME.
Déterminerx dans les~Mt-reMOM
3.5: a.9:.e.t5, y..y:8.t2,
a*.9 t5.y, – 3.5.f, a.e.tt, – !f.6.y.
Rep.<<'a-==<);2".e==8; 3" a-~n; A"==iy; 5<'f~7;
6".c.=6,5'; '?"~==5.
~0. PROBLÈME. yroMce!' une moyennearithmétique1. entre
8 et ta; 2"M<re3,ty ao; 3" entre 5, G, !o, 12 et at.
Rép. <c=to;2"=t3,333. 3'.)-==to,8.
A«. PROBLÈME. La sommedes termesd'une e~M-~t~e'~nce
est to, cellede leurs carrés M(30, enfin ~M)'produit est a~
trouver cette~tt~Kce. Rép. t .a 3.
4~. PROBLÈME. Deuxjoueurs d'égaleforcecosoteM~eM~ que
celuiyw aura gagné le premier trois parties rccevraa /f. de
d'autre; e< que, s'ils seséparent avant ~Mele sort ait décidé,
le jeu sera réglé conformémentd leurs chancesd'alors. Ott
C'AM~BM. 2~
demattaecombienll~
e 1 y1
pre~tef joueur <f<wo recevoirdu <eco?ta
<dans ~o//tMe oule premieraurait deux parties et le se-
co!t~une; 2° dans celle où ~~?'eM!'cfaurait </eM.);~a)'<<M et
le secondaucune; 3" enfin ~)«; celleoH
~'enner aurait
«ne partie et le secondaucune.
9° x
li.ép. a Q~x. r 39
3a
Mp.~=~2'3'.=-~
4<3.PnoBLÈME. ?')'oMyo«eM~ ~a/e/f~ee coM~'eMMett~Ke
celui qui gagnerale premier trois parties Mcew'aa
/f. de
c/«tCtt!t<<M<~«tw<tM<f€<; après avoir fait trois parties, dont
deux ont été gagnéespar le premierjoueur e<MMe par le se-
ils
cond, règlentle jeuen ayant égard d leurs chancesrespec-
<??. Ondemandele yaw ou la perte de eAacwt.

Rép.Le gain du ~rM~r les pertes du secondet


M< 9
u trotBJr::me
f!M~o!~meMM< 3' et 9

CHAPITREII.
RAPPORTS ET t'MPOMTtOKS PAR QUOTIENT.

ï. J!appon<pa<«o~<.
t<4. On appellerapport géométriqueou par quotient, ou
simplement,rapport, le resuttat de la comparaison de deux
quantitéspar voiede division.Soit ==)', r sera le rapportdes
deux termesa et &.
4<5.Onsépareordinairement l'antécédenta du conséquentb
pardeuxpointsquel'on Énonce.M<à, ou bien,d/t~c~ar, comme
on l'a vuau commencement de cetraité; desortequea b signi-
fiea est à b, ou a <f:'eM~
par b.
4<6.Un rapportest MceMcd'un autre,quandil est composé
des mêmestermes,pris dans un ordre différent.ï.c rapportin-
versede a b, parexemple,est & a.
~2 PBtNOPM
Le rapportdirect<t étant r, le rapportot<w~ & a estégal
a Car,si l'on désignepar r' te rapportinverse,on a

~t'
et, en muttiptiantceségalitésmembreit membre,
rro ~b d'où
~~=". d-our-=~.
4t7. Onne changepoint un rapport en Mt!<~tp/«tM<
ou en
<!tMMM~ ses deux <e~t~M
par la m~e quantité. Autrement,
on a, quelque soitm,

0:&==M<t:M&, 0:t=~–.
? Mt*
ce qui résultedece qu'un rapportn'estautrechose qu'unefrac-
u
tion dont !o numérateurest l'antécédentet dontte dénominateur
est io conséquent;et, decequeTonn'afterepoint une fraction,
en multipliantou en divisantses deux termespar la même
quantité.
En général, les reg)esrelativesau catcutdes fractionssont
aussi applicablesà celuides rapports.
418. Un rapportest dit eompo~quandil est le produitde
plusieursrapportssimples.
4~9.Z.'em~e~eM< et te c<MH~MMt< d'un rapport composé !<
MM<~aM<!OM.CprOf<MîM~M <!)(«'Ce~K~ e<des conséquents
rapports s<mp<M dontil e!<formé. Ainsi,te rapportcom-
posédes troisrapportsa b, c d et e estaXcXe &Xdx~
En effet,soient set <cestrois rapports,et multiplionsentre
ottesles troiséquations t

<– c e
~&
il vient
r7CsXt.r aXcXe.-aXeXe 6XdXl~
~X<==~==<!XcXe:MX/
O'AUi~BM. 2t3

II. Proportionspar quotient,

420.Onappellepro~or~cK~eoM~f~tteoupar quotient,ou
bien encore,~Mt-<~o<tMt<, l'égalitéde doux rapports.Soient
a t =:y et c d = r, les deux rapportségauxa 6 et c d
constitueront
une proportionpar quotient,que désormais,pour
abréger,nousnommerons simplement proportion.
42<. Pourécrireune proportion, on séparesesdeuxrapports =
par quatrepoints que l'on énoncecomme de manièreque
a c d signifiea est « b commec est d d, et équivauta
i'ëquation-==!
equatlon
On emploie,pour désignerles termesd'une proportion,les
mêmesexpressions quepournommerceuxd'uneequi-dif!ërcncc.
(Voyezfen" 398.)
422. D<Hts toute p~of<t0!t, le produit des e~<f~es est
égalà celuides mt~'eM.Carta proportiona 6 c d peutse
mettresousla forme(4'M)
« c
T"'d
et, en chassantles dénominateurs, on trouve
aX<<==&Xc.
423. Réciproquement, quatrequantitésMM< en ~fo~or«oM
lorsquele pro~M~dese~mM e~ égal A celuides mqreN~.
Soienta, t, c et d quatrequantitésliéesentreellospar l'égalité
aX<<==~Xc.
Divisons lesdeuxmembrespar bX d, nousaurons
aX~_&Xc
&Xd"tX~'
et, en supprimantle facteurd communaux deuxtermesde la
premièrefractionet le facteur6 communaux deuxtermesdo la
seconde,
d'ou(4~) a & c d.
PMKOtfM
it~ t~ f <
Ainsi, les quatre nombres5, < 1 et 8, étant tels que
5 X 8=~ x m, constituenttitproportion5 10:8 maisles
quatre nombres5, 8, 7 et to no sont point~t'o~or/tottt)~,
attenduque 5 X tu est< 8 X 7.
424. De lù résultehntnëdiatement que « ~'<Mtdes extrémes
e~<ptus ~<M«< ait plus ye<t(que !'<wdes moyens, <'a<t(fe
extrêmesera plus petit ot<p/t<agrand yxel'autre moyen.
428. CM~CM<, M?Ktroubler une proportion,disposerses
termesde huit manièresdifférentes.Carle produitdes extrêmes
resteégalà celuidesmoyens f lorsqu'onintervertitl'ordredes
extrêmes 2" lorsqu'onintervertitl'ordre desmoyens 3" lors-
qu'on met lesextrêmesà la placedesmoyenset réciproquement.
Conséquemment, si a et d sont les extrêmesd'uneproportion,
b et c ses moyens,onpourral'écriredeshuit manièressuivantes
~a:t::c:<<; 8'a::d:e;
2'<6::<<t; 6"&:d::a:e;
3''a:c::A:(<; T'c:a::d:6;
4°<e::&:a; 8''c:d::a:&.
426. PaoBLÈME. Troistermesd'une proportionétant ~o~M~,
déterminerle <j'Ma<f~me. H peutarriverque le termeinconnu
soit un extrêmeou un moyen.
<° ? termeinconnuest«? ~me, on l'obtient<M<Mpt-
Mt~ le produit des tMqyeM par ~'M~~meconnu.En e<!et,de
h proportione b c d, on déduitx (<== b X c, d'où

<,=~et~ e
d <x
!2°Si le termeinconnuest un moyen,on l'obtienten dMt-
«tM<le produit des extrémespar le M~'en eoMKM. Carde la
proportiona b c d, ontire &X<?'=='axd, et parsuite
aXd a>Cdd
~~etc=~.
e &
427.Donc deuxproportionsOK< trois ~fMMcommunset
disposésde /eweMema~rc, ~M<!<)'~aMt~mM$oM<e'~oM~.
428. Une proportioncontinueest celledontles moyenssont
égaux.Tellecsta: t: r.
U'AMÈBMK. 2<C~j

On peutKf se ftiRMnsff do f<!n<!t<'f


dispenser<)n répéter)<t!c t<t)'ma
termemn~nn
moyen,nnt)<'««
pourvu<que
l'onfasseprécédertes trois termesdo quatre points, séparés
deuxd deux par un trait /<o~MOM<a< de sorte qu'à la propor-
tiona b & c, on peutsubstituerl'expression a & c, que
l'onénoncea està b est à c.
429.Dansune proportione<M<<<wM, le produitdes ea'<r<me<
6~<égalau oarré du termew<~eM. Car, dela proportionconti-
nue-e b c, ou,ce quirevientau même,dea b b c, on
tire (422).
eXe=:&X~ ou excesf.
430. PROBLÈME, ~etf: termes <<'«Ke proportion continue
étant donnés,déterminerle troisième.Letermeinconnupeut
êtrel'undesextrêmesoule moyen.
-f Si le terme inconnuest /'MMdes c:f~~M, on le Mer-
mineendivisant le carré du moyenpar fe~r~M coatt«.En
effet,de T-a b c on déduitsXc==& d'où
&' &'
a == – et e == –.
c a
2"Si le moyenterme est inconnu,on le détermineen e~-
trayant la racine carréedu produit des extrêmes.Carla pro-
portioncontinueTra & o fournitt'== aXc; d'oùl'on tire,en
extrayantla racinecarréedesdeux membres,
t e= /'etxc.
43~ On appello<"quatrièmepropor~oxMeMe à trois quan-
tités,!cquatrièmetermed'uneproportiondontellessontlestrois
premierstermes 2"troisièmeproportionnelledeux quantités,
le troisième termed'une proportioncontinuedontellessontles
deuxpremierstermes 3*moxenneproportionnelleentre deux
?Ma!t<t< le termemoyend'une proportioncontinuedont ottes
sonttesextrêmes.
432.Decesdéfinitionset des n"' 426et 430, il suit 1° que
la quatrièmeproportionnelled trois quantitésest égale au
produit de la dett-f~Mcp<t)'la troisième,dtCM~par la pre-
mière; 2''que la troisièmeproportionnelleà deux ~MOK~A
est égaleau carré de la ~e<<eme, divisépar la pret~cre
~t! U PRINCIPES
J" que la
3' mc~ewte~M~o~nneMe entre
? moyenne~M~«~'<<«HHe«e <K~cdeux ~)«)[M(<<e'< est
~«~ <!la fttCtKe caf~e <exf~fo(<Mt(.
Ainsi,la quatrièmeproportionnelle aux trois nombresa, 5 et
6 est 5 XG H:==i5; la troisièmeproportionnelle aux deux
nombres3 et 6 est G* 3 ==<a la moyenneproportionnelle entre
les nombres:<et 18est~aXt8==6.
433. On appelleMo~MMe ~f~of~oKMe~eeM~M ~«~<eMM
une
?MeM~'<t~ quantitételleque le produitdes rapports,résul-
tant de sa comparaison avecchacuned'elles,est égala l'unité.
434.famoyMtteproportionnelleentrem quantitésestt~a~e
<! racinem~*de~Mf~o<<M~. Car,si i'on appelle~!a moyonno
proportionnelle entre)e!?mquantitésa, b, c, tes m rapports,
résultantdela comparaison de x aveca, &,e. sont

– et, en vertude la définitionde la moyenne,


on a
!C x iC x
~X~X~='!
chassant les dénominateurset observantqu'alorsle premier
membreestle produitde mfacteurségauxù x, on trouve
.~==aX~Xc.X/, 1,
d'où
tt)

435. Lamoyenneproportionnelle~<fe plusieursquantités


(onles supposetoutespositives)
estpluspetiteque leurmoyenne
Pour démontrercetteproposition,nous allons
<M't</M~<t<j'«e.
d'abordétablircolle-ci ~oM<f<m'e'MM nombres enm partie."
le produit de ces parties sera le plus ~'aw<<possiblequand
ellesserontégaleseM<fe e~, e'M<-<)-atfe que ce plus grand
s
DfodMt<M<t––)
\m/
Représentons ce plusgrandproduitparp et lesm facteursdont
it est composépar r, y, x, M. nousaurons
*+'/+-ï+M"=~.
~X~X~X.==p.
~LGÈM~. M7
Leta pose, considérons~*nhnMt
fftnK~~t*~n& deux fnf'tatit'f
ÏMK~onv
d'abordles facteurs-Tnt ad-
et~*<~~t~

mettonsun instantqu'il y ait inugatitéentre eux, et désignons


leurdemi-soottftcpura, en sorteque.< -{-y=za nousdéduirons
do la, on vertudu 11"38<,l'inégalité.«t', et, ot substituant
dansles deuxpremiO'M équations,
<t-{-<}-f~-M.=4',
aX<!X~XM.>p,
ce qui est impossible,à causede la définition
dop; donc.t-=-
on prouveraitdo la n~me manièreque ~==~, ~==it. donc
;c==~==~e==<t. ce qui changel'équation(a)en !Kj:==: d'où
~= et parsuite

s m
~–~r
~j
Soientmaintenantmquantitésa, 6, c, nous aurons,en
vertude ce qui précède,

~<.X<X~(~~+:+~"
et, en extrayantla racinen~ desdeuxmembres,
.r a+b 4 o. +1l
~X~X<<

HI. Systèmede proportions.

~36..St ~<M?proportions ont «? rapport COMMUA), les rap-


ports MOM comnuttM forment une MOMee~c proportion.Soient
deuxproportions
a:&e:<f, o:&e:
ayantun rapportcommuna & on pourra les mettresous ta
forme(t~t)
a c a c
t yf
d'oùl'ontire
Équations aisément
et par suite, e d e
'="7
218 PMNCtPM
437. Si ~Mj)
AK7..St Mfooorttnne <tm<
deux proportions /M M~~M
ont les marnée <tnt/o~
«H~c~R~, les
cotM~M<K~ MH<~opor<tOK«e~. Soientlesproportions
«:<c:a, a:e::c:
ayantlesmêmesantécédents a et c faisantchangerdoplaceaux
moyensdanschacuned'elles(426),ellesdeviennent
o c & a, a c ::<
d'oHrésulte,à causedu n" pr<!eëdont,
<<< ou t e d
438. On démontreraitde la mêmemanièrequesi ~M-e~ro-
portions <Mt< lesm~M conséquents,les <t?t<c'ce(<e~~ sont pro-
pO~<tOMKe~.
439.Si deM-rpropOf~OtMt OH</MM~)MM!~mM, <MMt0~eM~
sont inversementproportionnels.En effet,desdeuxproportions
a A::c: <<, <e f!,
qui ontlesextrêmescommunsa et d, on déduit(422)
«Xd~Xc, exd=eX/~
et par conséquent
&Xc==!ex~ d'où(4~3) &:e:c.
440. On démontreraitpar un raisonnement analogueque si
<~M.e~ropo!'<tOM OK<les m~M moyens,'les««'t~Mt~ in-
oer~eMtCM~ proportionnels.
44<. Si l'on MM~tp~, terme à terme, deux ou un plus
~faMc!nombrede ~ropor~oM,~~fodMt~ ~eroM< pfopof~ott-
Me~. Soient,pour le démontrer,les proportions
e:&o:d, e:y: t:&:<.
On peutd'abordles mettresousla forme
a t k,
e e <?
T~T' 7"T' T"T'
et, si l'on multiplieces équationsmembrea membre,on trouve
eXeXt cXgXk
~X/'Xj' "dx/
d'où
aXeXt:tX/'Xj::cXFXA:6!x/<X<.
442. Si FoH divise ~etM'pro~or<MtM, <en)te à terme,
quotientssont proportionnels.En effet,des proportions
a:A::e: e: r:: 9 h,
D'AMÈBM. ~9
onnro
aXd==~Xc, eX/<=/X~,
et, en divisantceséquationsmembreà membre,
aX<<'Xc c a d & 0c
-=-ou->=.X-
exA"c ~A"F'
d'oùl'on peutconclure(423)
~c
e'
443. Si quatre quantités sont en proportion,leurs
)K«'N-
sancessemblablesMa<proportionnelles,Car,a la proportion
a b c <t,on peutsubstituerl'équation
a c
T-"?'
et, si roc élèvesesdeuxmembresù la puissance
m, il vient
a" _e"

d'où

444. ;S<quatre quantités sont en proportion,leurs racines


semblables sont proportionnelles car, ù la proportion
a b c e, on peutsubstituerl'équation
a c
~=d'
et, en extrayantla racinem~*des deuxmembres,il vient
m m
Va /'c c
m m
y~ /'(!
d'où
n) m min m
ya y~ }/'e /*<

IV. Changementsque l'on peM<faire aM.ctermes


d'une proportion sansla N<'<r«t)'e.

448. On peut, sans (/t~MM'c


«Meproportion,MM~tef OM
diviserpar MMe M~meOMaM<«c, <"/Mdeuxtermesd'un M~e
rapport; 2'*les deux StKcecd<!K«;
3' les deux COtMt'yXCtt~.
Ï20 M)t!<C!fM
Ainsi,do la proportiona?:&<<
A c d, on peut
Mutdéduire.
déduire,aque)
uelque
soit m,
rma:m<c: (t:&i.
m w
2"w«:mc: ±:t: d.
m m
3°a:m~c:M!a; <t:e:–.
m ?
Car,après ces changement,en vertude l'équation«X~Xc,
le produitdesextrêmesestencoreégala celuides moyens.
446. Ondëtnontrerait do la mêmemanièrequesans détruire
«xe proportion,on peut )MM<«~te!' rw~ dexMtr~M ou des
mttreK~par une ~M<!)t<<<r arbitraire, pourvuque /'0~ divise
fautre extrêmeou l'autre moyenpar la M~e quantité.
447. ~a~ <oM<e proportion, la sommeou la différencedes
deM.c premierstermes M<à la sommeou à la ~~feMcc des
~eM.fdernierscommele premier<e)'me est a<t troisième,<M(
commele <<eM~~Mte est «Mquatrième. Carde la proportion
a & c d on déduit
a c
A=S'
et, en ajoutant-j: t auxdeuxmembres docetteéquation,
a~+1 c-f-r ou a`~-G c±d,
ou
~±. ~=,s~,
d'oùl'on conclut(42<)
af b b c~f_-
a±6:6::c+J:(<. d d. (b)
Cetteproportion et celledont noussommespartisont tes mêmes
conséquents; donc les antécédents sont proportionnels,et l'ona
a~:&:<t::c~<c. (c)
Intervertissantl'ordredes moyensdans (b)et c), il vientenfin
a+6:c±a::&:a, <!+6:c±d::o:c. (d)
448. Dans<<M<<e proportion,la sommedes<<eMC premiers
termes àest leur <<ttce commela sommedes deux der-
niers est à leur ~~('reMce. Car,endédoublant la proportion(b),
on a les deuxsuivantes
a-}-A::c-~<< a–-&:&c–a:a,
D'At.G(!))BB. 2~
!)a<<tnt)fe)))Ampefttnc<!nt)nntc
onttesmêmesconséquents,
et, parcequ'elles
a-&:o–t ::<)-<( :e–d. ~e)
449. Datx<ox<ep)'o~u~t'oH, < <osommeou la d~Mce des
Mt!<<c<'(/o<~està la sommeo« à /« différence(lescoMï~xeM~
comme«K<!M~ce</eM< està MM<!OK~«CM< 2" la sommedes
aK/<<~eM« est d leur </<fttcc commela ~ummedes co?!
~t<eî)fsest d leur <<~)'e))<'e. En eiïet,en changeantl'ordredes
moyensdansla proportiona b c on obtienta c b d,
d'oùl'on tire, en vertudesn" 447et 448,
<" aic:Ai<a:&;
2''<t-<<t-c::6+d:A–d. (f)
480. Voiciquelquesautrestransformations de la proportion
a b c d, que nousnousdispenserons d'énoncer;multipliant
tes deuxmembresde l'équationfondamentale
o c
6==d
par ni, et ajoutantensuiteMa l'unet à t'autre(m ettt sont deux
nombresquelconques), il vient
ma ?([-{-1!& MtC-t-M</
MC
-Y+~==-+~u ––~–,
d'ou l'ontire
WM-t-~ A MtC-)-M~ (<
désignantmaintenantparp et deuxautresnombresqueiconques,
on trouverait,en suivantla mêmemarche,
pe-)-~ &::pe+~ d;
de la comparaison de cesdeuxproportions, il résultecelle-ci
M<t-}-M&:pa-)-~A::mc-tt<f:pc-t- (g)
En déplacanttes moyensde ta proportion a & c d, ellede-
vienta e b d, et parconséquent ona aussi
tK<t-MC:~a-)-~c::m&-)-M~ (h)
Les deuxproportions(g~et (h)comportent toutescellesde ce pa-
ragraphe;si l'on suppose,par.exemple, quem== t,M==!,p==t.
ç==– t, onretombesur lestransformations (e)et (<)des n°' ~8
et 449.
En général,il sera toujoursfacilede reconnaîtresi une pro-
232 PRINCIPES
""H..t! _A -1,,
portiondonnéepeut se déduirede a :&< d, caril suffirade
s'assurersi le produitdes extrêmes
y estégalit.celuidesmoyens,
en vertude laseulorelationa x <<=='&
X e.

V. ~Mt<e
de rapports~<!M<p.

t8). Soienta &==;?', c d==f, e /=< ~==f;on


aurala suite de rapportségaux
a:c:<<e:jh<, l,
que l'on énoncera a M<à b commec est<!d commeo està f,
etc. commek est <!t.
Quelquefois,on écrit d'abordtousles antécédents, puis tous
les conséquents,en séparantdeuxantécédentsou deux consé-
quentsconsécutifspar deuxpoints,et le dernierantécédent du
premierconséquentpar quatre.Ainsi,la suite précédente peut
se mettresousla forme
a:c:e:&6:d: :<,1,
et l'ondit alors a est à c est4 e. està k commeb M< d
e« <H. M< <!
4o2. Dans une suite de rapportségaux,la sommede tous
les antécédentsest d la sommede tousles conséquentscornue
M)tantécédentyMe/eott~xe est MM conséquent,Si l'on repré-
sentepar r la valeurcommunea tousles rapportsde la suite
<t & c (~ e <; (i)
on a
ace &
~=~y- (j)
et, en faisantdisparaîtrelesdénominateurs,
e==,C==tf!)', <!==/ A==~
ajoutantces équationset mettantr en facteurdansle second
membre,il vient
a-t-c-}.e.t-=(&-)-<)f;
si l'on divise maintenanttes deux membrespar l'expression
&-t-j-i-~ 1etsi l'on remplacer par l'un desrapportsdo
la suite, par exemple,par on trouve
O'~t.OÈBM. 823
a~e- _e
t+~+<V'
d'où
e+<'+~+A- A+<<+/+/ ::<&. (k)
453. Dans une suite de rapports ~a<M', la somme<<'wt
certain nombred'antécédentsest <!la sommedes conséquents
correspondantscommela wMMed'«Mautre nombred'antécé-
dents est 4 la sommedes conséquentscofrM~ondeM<t. Carla
suitede rapportségaux
a: b c: d:: 6: l:: g: k:: i:j
peutse partageren deuxautres
(::<c:a!< f, ~:A::t:~
d'où l'ondéduit(482)
a-~c-j-e: &~-<< a: b,
~+t:/<-(-y:Aou::<t:6;
et, parcequecesproportions ontle rapportcommuna &,
a-t-c+e:&-r-d+/y+t:A+j.
484.PnOBLÈM)!. Partagerle nombrea enparties proportion-
t!e</Maux ttom~rM, m, n, p, etc.Sil'ondésignepar x, y, x, etc.
les partiescherchées,on a évidemment
.c ::ttt m:p
d'ou l'on concluten vertu du n" 4S2 et en observantque
-B+~+~==a,
tM
a:w+M+p-r-w,
'~Mt+M+~7:
~+~+"
~"m+~
m-n-p.
~+~+––=~'

4S5.Dansune M<<e rapports <~a«r, /a mo~emteorK/t-


me'f~e de tous ~Mantécédentsest à cellede tousles coM~-
quentscotMmc un antécédentestà soneoM~«eH<.Car,si l'on
représentepar ? lenombredesrapportsde la suite(i),et si l'on
224 fMNOPES
diviseparcenombrelesdeux premierstermesde la proportion
')(),qui onest uneconséquence,
il vient

~c+c. ~+~ a 6. Il)


M M
486.Dans«Me~M~ede fappo?'~e'gaM~, la Mtf~'eMttCpropor-
<<OMMeMe de <()«!les aM<e'ced<K~
est à celle de tous les co)~-
quentscontre un antécédentestà MMcotM~«eM<. En effet,si
l'on multiplie,membreà membre,lesm équations(j), onobtient
oXcX' XA
~X<<X/X< 1 III
d'ou, en extrayantla racinem'
m
/'oXcXe.XA
-~– -.==f,
~x<<x/x< d
r par a b,
et, en remplaçant
«t m

t~'exexe.x~ ~x<<X/X~<t b. (m)


AST.Dansune suite de rapports égaux, la moyenneaft</t-
m~Me de tous les aH<~(<eM~ està cellede <0!Mles consé-
qt&entscommela wot~MHe proportionnellede tousles <tM<ece-
dents est d cellede tous les cost~MeH~.Lesproportions())et
(n))ayantun rapportcommun<t b fournissenteffectivement
a-t-c..4.& A+d.+/ ";––––– ",–––-
w m
w :oXe.X<<'Xd.X~.

YÏ. Exercices.

4S8.PROBLÈME. Déterminerx dans lesproportions:


X:5::6: a:5, 3: 8: y,
y 5 :3, – i 8 -B 9, – f 3 a.
Rëp.<=='!o; 2'=t,m. 3''a!==a,6a5;
4"~=t!,666. 8'f=64; 6<r==6; '7"a;==4,5.
459. PnoBL&ME. Trouver une moyeMme proportionnelle,
4" entre !5 <(~;2"eM<e<), ta e<686;3" M~ea,/{,g«!8.
Rép. <<-==3a,86.a''<e==4a;3<'i);==.6.
O'AMÈBM. !M8
MO.PROBLÈME. Partager 36o en par«es proportionnelles
aux nombrest, 3, 4 et y. Rép,Ceapartiesj-0!t<
a~, yM,gR,tC8.
46t. PROB).~ME. CoMMS<Mon< la moyenneeft</tm<'<t~M< de
trois ~M<M<t<A, la MtoyeNne de leurs carrés, enfin cellede
leurs cubes (léterminerla moyenneproportionnelleentreee~
trois quantités.Rép.Si a, b et c daignent les troismoyennes
données,été la moyenneproporlionnelle cherchée,on a
<
< /qo'–Q<[t+acac ·
~–––~––––-
Il
402. Démontrer qu'une proportion non identiquefie peut
e~e à la foisarsthmétiqueet géométrique.

CHAPITRE
III.

PROGRESSIONS
PARt'tFFÉKENCË.

I. Définitione<notation.

463.Uneprogressionarithmétiqueou par ~~McecstuM


suite de termes,dont chacunest égal il celui qui le précède,
jointà une quantitéinvariable,que l'on appelé raison. Ainsi,
soient
<t+t'==&,&-t-)'==e,c-{-y==<d+r=e,
lestermesa, b, c, d, e, constituentuneprogressionpardif-
férencedontla raisonest r.
464. Ondit qu'uneprogressionpar différence est croissante
oudécroissante, setonque lestermesdontolleest composée vont
en augmentantouen diminuant;autrement,selonque tumison
de cetteprogression est positiveou négative.Les progressions
a, 5, 8, il, i~, 'y, ao, 23,
t6,ta,8, 4, (.,––8,–ta.
sontl'unecroissanteet l'autredécroissante!araisonde la pre-
mièreest 5–t=~3 celledela secondeest m–16== –
466. Untermequelconque<<'MM< pro~~MtOt)par ~t~eKce
4;i
?6 PMMtPEft
est égald la moyennearithmétiqueentrecelui qui /e précède
e(celui quile <wt<; car,si g et h sonttroistermesconsécutifs,
prisarbitrairement dansunesuitedecegenre on a, en désignant
la raisonpar r,
~+t"~y-H-=~,
et, en retranchantla deuxièmeéquationde la première, c
/–~==?–A,
l'on
d'où conclut(397)
/y:Aoa–A.
466. Pour indiquerque plusieursquantitésformentune pro- i<
gressionpardifférence, OKlessépare <<<t<w par «? point
<!<<M!'
qui signifieesta, et ~<Mt fait pfec~ef la suite de deux~otM«
séparé,par un trait AonxotXo~. Ainsi,l'expression
–a.&.<d.e.
indiquequelestermesa, b, c, d, e, sonten progresssion
par différence, et s'énonce a est à b est<!c M(à d est à o.
Cettenotationrésulteévidemment du n" précédentet de celle
adoptéedanslen"402.

II. F<M'MM<M/bMjam<mM~M.
F
467. f* PoMMOLE. Un t~me ~~eoM~tM<f~M<fe~<Mt
par différenceest égalau premier,plus autant de fois la fa~-
son qu'il y a determesavant/«t. Soientr la raisonet <tett~*
termedela progression
-a.6.c.a.e.j.& .1
onaura(463)les?– t équations
6'=!a+f,c==t-t-f, f!=='c-}-f,&==~-)-)'==~-}-)',
et, en les ajoutant,
~c.+a+.+A-H=a+~e+.+&+(?-)<
d'où,en supprimant testermesb, c, d, k communsauxdeux
membres,
<==a-}-(!t–!)f;
ce qui démontrele principeénoncé.
Si l'onfaitdanscetteformulett==t,M==3,=3,tt=='4'"
0'At.GÈ)))t)!. 227

représentesuccessivement les diverstermesde )a progression et


l'ontrouve
a=!'<t,<a-)', <;==~-)-tt7', <~==<<"}-3)'
c'estpourquoit'en donneà cetteexpressionle nomde terme~<
M~a<du rang n.
< JErem~/e. Le <6*termede la progression "x.5. dont
le premiertermeest a, et dontta raison(Mtu–x=-=3, est égal
aa~6-t;X3==47.
2*~emp/e. Le 8<terme de ta progression – 16.1a. dont
le premiertermeest t6 et dontta raisonest ta-–t6==– est
égala tG+[5t–i)x-4==-i84.
468. 2*FoKMUt.Ë. La sommedes termesd'une~t'o~rMïtMt
par différenceest égaled ~nn-MNtme terme, e~tf~M
multipliéepar le nombredes termes. Représentons parr et n
taraisonet le nombredestermesde la progression
"c.A.c.î.j'.& (a)
et posons
~==a+A+c+d.+!'+j'+A+/; (b)
nouspourrons,en disposantses termesdansun ordre inverse,
formercetteautre progression
– L~t.<Lc.<o, (c)
dont!araisonest– r, ce qui faitvoir qu'elleest croissante si la
premièreestdécroissante et réciproquement; maisia sommedes
termesn'étantpoint altéréepar cet arrangement,nousaurons
encore
~~&+y+. -~+<.+&+a, (d)
puis,en ajoutantles équations(b)et (d),
M==(~)+ !&+A-)+(c+~-)+(<<+~
.+(~(~). fe)
Or,par la naturedes progressions (a)et (c),il vient
a-}-)'!==A,&==e, <}-<'==<< ~{-)'==/;
<–).=A-, A-– ~–f==< t–f=o;
et, on prenantla sommedeséquationscorrespondantes et obser-
vanten mêmetempsque les termesr et -– ?' sc'detruiscnt,
a~==A-)-A,~=c- e-==c!-)-< A+A~o,
228 pMtCtpEs

d'oh
d'ou
a-==~-{-t''==!C-}-=?(<< =~-{-a.
Lesecondmembrede l'équation(e) so composedoncde n bi-
nomeségauxà a+ <,et conséquemment ellese réduit&
M ==(o+/)?, d'où e=' ?.
(')
<" Exemple.La sommedestermesde la progression
– 5.8.u.t~.ty.ao.a3.a6.a9.3a,
dont les termesextrêmessont 5 et 3a, et dontle nombredes
5-4-3a
termesest to, est égale&f–– ). to==i85.
2' Exemple.Si l'on proposaitde sommerles 21 premiers
termesde la progression– 5.11. qui a pourpremierterme
i5 et pour raisontt–t5c=– on observeraitd'abordque
!e 2<*termeest égala i5 ~-aoX-– 4 =-–65, puis,onen con-
cluraitquela sommecherchéeest a t ==–5a5.
(-*–––j.
469.La sommedes n premte~ttow6fMM<t<«r<~ M<égaleà
°'°' 2 carles n premiersnombresï, a, 3, n forment
une progression dont les termesextrêmessontet
par différence
n, d'auil suitque
“ !-4-~ tt(~-)-t)
!+a+3~+~===~–~–j~==.
Ainsila sommedes tooo premiersnombresest égaleà
tOOO.tOO!!== <
––––– 500500.
a
470.La M~HMe des n premiersnombresimpairs«< égaled
n'. Carlesmpremiersnombresimpairst, 3, 5, y. constituent
uneprogression qui a pour premiertermet, pour
par différence,
raisona et pour dernierterme <-}-(?–t).a!=aM–t; donc
t
,3~.5~}-(~).=~ '+~==K. ?==?'.
Ainsi,la sommedes 100 premiersnombresimpairsest égaleà
too*=atoooo.
D~GÈBM. 229
A7t. Insérerm
r tn rnftVPne îtftthm<Et!fn~<: entre
moyensarithmétiquesûntfa dnnr deuxfto~~t~~o
quantités,
c'Mt y t'nto'co~erm termes,de manièreque le ~ys~mede ces
m-{-a termescom<<<Me une progressionpar différence.
4'72.PMBL&ME. Insérerm moyensarithmétiquesentre les
deux quantités a et 1. Cettequestionconsisteévidemmenta
trouverta raisonr d'uneprogression par diuërencecomposéede
m-t-a termes,et ayantpourtermesextrêmesles quantitésa et
Or, leterme étantdu rangw+a, estprécédédeM-t termes;
et, en vertu de la premièreformulede ce paragraphe,on a
l'équation
<'=a-t-(m-~t)f, d'où fe=.––
m-E-r
ainsi,la raison eAercA~e est égale à la ~re~ee des deux
quantités<!oMtt~M, diviséepar le nombredes moyensà M~-
rer, plus un. Actuellement,pour obtenirles m moyens,il ne
s'agttplusquede substituercettevaleurder danslesMexpres-
sions
c+r, a-~af, <t+3r. a+mt'.
Si l'onsuppose)?=' it vient<*= –~ et !e moyende-
2
mandéestégalà

~–c~a-H
a a
Exemple,Soit a insérer 7 moyensarithmétiquesentre les
nombres3 et tg; on aura f'== ==*-==aet les 7
y+t 8
moyenscherchésseront5, y, 9, Il, t3, t5, ty.
473.La moyeMMe on<A!M<Me entretous les termesd'MMe
progressionpar f!t')'Mtce est égale/o moyenneaft</tm~-
que entreles deux «n~M e-~r~M. Ce qui résulteimmédia-
tementde l'équation
1
a
~d'ourontire-L==~. <t a
2:i0 t'KtftOPKS

111.~'o~MM~Mf/M~fo~MtOK~ ~or</t~rct)<'e.

t7i-.Lesformulesfondamentales (leta théorie(tesprogressions


<=a+~ (f), M==(«+<)? (g)
renfermantcinqquantitésa, <,tt, r et s, peuventserviril déter-
minerdeuxd'entrecites, quand on connaîttes troisautres.De
tu résultentdixquestions,dontles inconnuessont
a, <; 2° a, M; 3° o, f; f a, s; 8* n
6° <, r; 7" 8" n, f; 9" n, <0<'f, S.
Avantdo nousen occuper, nous feronsremarquerque les
quantités,a, l, )' et s peuventêtre quelconques, ou né-
positives
gatives,entièresou fractionnaires;mais que la quantitéMdoit
êtreessentiettententun nombreentier positif.
4'?8. PBOBt.ÈME 1. Déterminera et l, connaissantn, r et s.
Lesformulesdu n° précèdentpeuventaisénicntsemettresousla
forme
~–<t==(~–t;< ~a==- n
et, en faisantusagede la regtedu n" S, on trouvesur-!c-chan)p
a~ + (tt–t))'_a~-t-Mftt–i)f.
aK a ao
a= Ht ''?–t)r M–tt(M–!)f
am a &?
476. PMBLÈMt! II. Déterminera c<n, connaissant), r et s.
On tirede la formule(()
o==~-{-f– (h)
et, en substituantdansla formule(g),ona
M== (~-{-f – ftt) M,
équationdu seconddegré par rapportà n, qui devient,par la
préparationordinaire,
~+~
r f
d'oùt'en déduit
a~-)-).J;{-)')'–8~
.~––––––––––––––––––
H===s
ar
D'ALC&BM. 234
.H.e .u_ ..1- a.1- i. t
si l'on portemaintenMtcettevaleurde n dans (h), on trouve

~K'(a~<-)'–8~
a
Lorsquel'expression ~-)-f)'– 8~ est négative,les valeurs
des inconnuessont imaginaires et te problèmeest impossible;si
elle est positive,il y a, algébriquement payant,deuxsolution?;
toutefoisil nefautpointperdrede vuequet'o~doit rejetercelles
qui ne correspondent point & des valeursentièreset positives
do tt.
Si l'on pose~=='a,<<='atet <i=tao, les résultatsprécédents
donnent <*M!== !3,0~=–; 2" <t==to,a==~. Cesdeuxsolu-
tionssont admissibles.
4~7.PMBLÈMt! !IÏ. Déterminera et r, cotMMtMM~n et s.
L'équation(g) fournitd'abord
a<–<?
.==––––;
ensuitel'équation(f)par Metéliminanta, on parvient
muttipUant
&celle-ci

~==B<+M(tt–t)t-, d'Oùr -L
~–tj
478. PMBL&ME IV. Déterminera e<s, connaissanti, n et r.
Il fautprendrela valeurde a dans (f)et la substituerdans(g),ce
qui donna
~~(~ ~)
479. PaoBL~MEY. Déterminer1et n, eo<ttMtMMM< a, r et s.
En suivantunemarchetout-à-faitsemblable
&celledontona fait
usagepour résoudrete problèmeH, ontrouve
f – aait~ff– ao)' -)- 8~
3f
~– –fi/'(r–9a)'+~'r
3
Si l'on fait <t <= f ==3 et ~==yo,cesformulesfournissent
<"tf==y, ~==19;3" <==–aa; la deuxicmesolu-
~cs–6-
tionestévidemment inadmissible.
2M ft<)"iCtCM

480. Pxost.HME
Pxoat.HME VI. ~<ermtM<f )e<
) r,
)',connaissant
eoMOO!'MaK<a, rn <fs.
En procédantcommedansle proMeme H!, on obtient
aa pM a(;–<t?t)
""–~–' ~T~i~T'
48<. PaoBt.&Mt! VU. Pe'<o'M(M~e~s, coM~ftw«M< a, n ct r.
L'inconnue<sedéterminepar la premièreformulo
~==a-)-(!t–t)r,
et, en portantcettevaleurdans la seconde,on a
(~+("- ') r)
“- –––––––
~==
f
1. (.
expressionemployée fréquemment pour sommerune progression
par diuërencedonton connaîtle premierterme, la raisonet io
nombredes termes.
Soit, pour exemple,a sommerles ta premierstermesde la
progression 5. on auma 5, f==~,~==!12, et par
suite
;aX~+nX4) `
~==-–––-–––––.ta~a4.
a <
t82. l'ROBLÈME VIII.Déterminern et r, eoMs~ett~a, 1 et s. '(
Ou tirede (g)
M
n – .–~–
s+<
mettantcettevaleurdans (f), puis,résolvantl'équationrésultante “
relativement t r, on trouve
~-a'
(~a)(~-s)
ao–<t-j-<)IF x.!–o-
483. PROBLÈME IX. Déterminern e<s, connaissanta, 1 et r. r~
Il
La formule(!) fournit
~-<! /–o4~
M–t-=–~–, p doutt==––~––:
et, en substituantdans (g), il vient
,==~±~mi~.
ar
t8t. PttOBLÈMt!X. M<ftM<Ke)' r e<s, connaissanta, <!<
n.
Les équations(f)et (g)donnerontimmédiatement
r==jL-l ~+~
M– a
D'AMÈBHB. 233

iY.JEiferctce~.

48!i.PMBLÈME. J~<n«donnéela pro~feMMR– y. 10.


CMdemande 4" le a3" terme; 2" la sommede<\y premier8
terme,; 3° la sommedes termes compris entre <e<y' e<m*
termes-Rép.<"y3 2" 5ay 3*4~.
486.PMB~MB. On demandecombiende coups??< horloge
tonneen ~omeheures? Rép.y8.
487.PMBL&ME. ~«e~tt'~tt achetéun c/<ei)tt!,
sous la condi-
tion que pour te clou il paiera 0 /f. 25, pour te a* 0,~0,
~OMf 3' o,55, e<pareillementtoujours o,!5 de plus pour
chacun~M~Mtoett~; e/«~s 3a clous combienco<}<e!-s-<
<!/'ac/te<e«r?Rép.82 fr. ~o.
488.PROBLÈME. Utnx~'o~eMf a parcouru t98 lieuesdans 33
jours, w~[tMttte~Mej'OMr<m~MO)'< de lieue de plus que
daw le jour précéder combiena-t-il fait de lieueste pre-
tMferet le dernier~OMr?R6p. ae<to <MMM.
489.PaoBLÈME. Partager 95 /r. entre 5 personnes,de ma-
Mt~requechacuneait 5 /f. de moinsque la précédente,Rép.
Ze~par~MM~g, a/ n), ~,9.
490.PnoBLÈME. Insérer 5 moyens aW<Am<'<~Me~ entre les
nombresn « 3a. Rép. Ces moyenssont <" t~.u 2" 18;
3"at,5; 4" a5; 6" 98,5.
49<.PMBLÈXE. Utt M)t'w fait Gosauts dansla t"'tn<KM<e
de sa course,55 dans la 2", 5o dans la 3', et pareillement
loujours5 sautsde moinsdans chacunedes ~M<ooM<e~ cpM-
bien/eM-<-t< de sauts avant de s'an~er? Rép.3go.
492. PMBLÈME. Trouverquatre termesen.progressionpar
différence,Me/tantque le produit des e.r<f~e~ est yo et que
celuidesmoyensest88. Rép – 5.8.11. t~.
493. PROB).ÈME.Déterminerles <meM~ d'une progression
par différence,connaissant <°~MOMt&fe des termesan 2' la
moyennearithmétiquem entrelestermesde rang impair 3°
Mt PRINCIPES
mo«eMHe m' entre<e~
mo~MMm'entre <M<efme<
termesde
de MtMcat!
rang pair. Rëo.
Rép.En conservant
lesnotationsde cechapitre,on a
<t!==:tM–M(M–M'), ~==w'n(Nt–m'),
f!=.m–w', s==(m-)-m',n.
A94.PttOBLÈMB.Unedroite,longuedea mètres,f'<<ttt< JtDM<'e
M mparties t'~M, on proposede <foMPM* 1'' un point que
<oMtMme de ses distancesaux [n-~t points de celle droite
(eny comprenantses ~(M'nK~)soit la p<<M petite pOM~~e
2' ~M~fMMo~ de cette~w petite somme.Rép. <*Si m est
pair,lepoint cherchése trouveau M~teMde la droite donnée;
si mest impair, lesdewt points de ({t~woMles plus oo<MM
decemilieue<<OM< les points tM<~m~<ot)'e<~MMae~< de la
propriétédemandée;2° ~'e.~reMtOM de plus petite somme
est a <t fnest pair, et '– si m est impair.
A9S.Démontrerque~t<'oMtx~re m~met!o~fe de moyens
arithmétiquesentre tous les termes d'une progressionpar
~t~'rMc~ considérésdeux d deux, <'eMMM&~ de ces termes
et desmoyens~ere'< constitueune pfo~M~oMtMt~we.

CHAPITRE
IV.
PROGRESSIONS PAR QUOTtENT.

I. JM/!tM<t<W
e<<t0«t<t0!t.

496.Uneprogressionye'oM~n~e oupar ~«o<«~<est une


suitede termesdontchacunestégalù celuiqui !oprécède,mul-
tipliéparune quantitéinvariableque l'onappellereMom.Ainsi,
soient
<M-=s&, tfesC, <!f=:< <ff'='e, <)*!=/
lestermesa, b, c, d, e, f, formentuneprogressionpar quo-
tientdontla raisonestr.
Lorsqueta raisonr est positive,tous les termesde la pro-
D'A).Gt:Bft< 238
t .A_ 1
gressionsontde mfmesigne;quandelle est négative,ils sont
alternativement
positifse«négatifs.
M7. Uneprogressionpar quotientest dite croissanteou <?"
selonque la valeurnumériquedo la raisonest ptus
et'o(MaH<e,
grandeou pluspetitequel'unité; lesdeuxprogressions
3, 6, t x, ~4, 48, 96.
,.55555 5
""a' 4' '8'' ''6'
sontl'unecroissanteet l'autredécroissante;la raisonde la pre-
5 t
mièreest C 3==a; celledela secondeest – – 5==––.
a a
t98. Un terme quelconqued'MMe progressionpar quotient
est égalà la Mo~ettKe proportionnelleentre celui qui le pré-
cèdeet fe~Mtquile suit. Car,soientf, g et Atroistermesconsé-
cutifsquelconquesd'unetellesuite; on a, en représentantla rai-
sonpar r,
~y, ~r~A;
et, endivisantceséquationsmembreà membre,
r
d'où (M<)
/y:& ou –s'
M9.Pourexprimerqu'unesuitede termesconstitueune pro-
gressionparquotient,on les écrit les~M !a suite des autres,
en les séparant~<trdeux points qui <~K~CtKest à, et ~'OM
fait précéderle premier termede quatrepoints séparés deux
deuxpar un trait Aor<ï;oK<a/. Ainsi,l'expression
-r<t:&:<<<
indiquequeles quantitésa, b, c, d, e, f, sont en progres-
sionparquotient,et s'énonce a està b est d e est à d est à e est
d f. Cettenotationrésuttede la propositionprécédenteet de
celleadoptéedanste n*428.

II. F<)!'MM~M
fondamentales.
800. FoxMOLE. Un terme quelconqued'MMCprogression
par quotientest égal au premier, tMM~~<t<f
par la raison
236 ftUNCtpM
,:m.a
élevéeà1- la --« ,d ,i. '.4011_1)4
puissancemarquéepar le nombredes termesqui le
J.

précèdent.Soientr la raisonet <te?' termede !aprogression


-rr(!:6:<d:e.J':&
onaura losK–t équations(496)
&~=ar, c=br, <<==c~,<=='Ac=yf, ~==~
et enles multipliant,
~c<<< A~==o&e~<'°"
d'ou,pn divisantpar b<<e. A,
<==er"
ce qui démontrele principeénonce.
Si l'onfaitdanscetteformulen= r, M==a,M==3, M~=~
<représentesuccessivement les diverstermesde la progression
et l'ontrouve
a=s<t, At=«?',<:=af', <~==<ï)'
c'estpourquoil'ondonneà cetteexpression le nomde terme ~c-
M<*ra/ du rang n.
< Exemple.Le70termede la progression – 3 :6 dont
le premiertermeest 3, etdont la raisonest6: 3 ==a, est égalà
XXa"==!<)a.
2*Exemple.Le6°termede !a progression– a – 3 qui
a pourpremiertermea et pourraison 3: est égal
a==–
3\' ~3 3
aat––} s/ =–-L.==–t5–.
tb tb
SOL2* FORMULE. La sommedes termes <<'«ttepf~fM<Mm
~otM~t'~e «!<égaleau quotient que ~'oMobtient, en divi-
sant, par la raisonmoins<'MM< produit du dernierterme
par la raison diminué du premier terme. Considéronsla
progression
–s:&:e:t:jt,
et posons
~=<t+&+e+~+.+~-+~-t-~
d'où résulte,en multipliantpar la raisonr,
tf=aO)'-)-tf-)-Cf-)-df-{-{-t)'J')'-t-Af+~;
retranchantla premièreéquationde la seconde,mettants en
0'At.G&MB. 237
facteurdansle .t.
premier membreet,.r ,.t,e.
observant,.v:
relativementau
dernier,quear=b, br=e, c)'==~Af==<, il vient
t'f
1 – t,== /r–a, d'où s~==lr-"a,
rj~=lr-a, ––.
f–;
<" EtMM~e. Lasommedes termesde la progression
-r 3 :6 12 a4 ~8 :96 !Qa 38~,
danslaquelle

a ==3, ~384, f~a, est égaleà ~4Xa-3


2 -1 1
2' ~emp~. Soità sommerlesg premierstermesde la pro-
gression– –3 on observera
d'abordqu'ici o== i,
f ==–3, et que le 9' terme=1 X(–3)' '=='656t puis,on en
t t t.656tX'–3–! <
concluraque la sommecherchéeest –––––– ==49'
602. Insérerm moyensproportionnels entre deux quantités,
c'est M~co~r m <efMM,«~ ~«e l'ensembledesm + &
termesconstitueune progressionpar quotient.
803. PMBLÈME. Insérer m moyemproportionnelsentreles
deux ~Mam<t<<fs a et 1.Cettequestionse réduitévidemment a
trouverla raisonr d'une progressionpar quotient,dont les ex-
trêmessont a et <et dont!e nombredes termesestm -{-a or, le
terme<,étantdu rang~-}-a, se trouveprécédédeM-t-t termes;
et par conséquentona (500)
~<t~
d'où l'on tire, en divisantpar a et en extrayantla racinedu
degrém-t-1des deuxmembres,

,t.L-
<–~
ainsi,la raison cherchées'obtient en M<ro</a<ttdu rapport
desdeuxyMaM<t<~ 1eta la racinemarquéepa)' le nombredes
moyeM~tttM'rer,p~M<w.La misonf étant déterminée, tesw
moyenssontvisiblement
ar, ar', ar\o)'
Si l'on supposem = t, il vient

7
M8 MMXMpM

et le Moyendemandeest
` = V'cid.

~eMip<e.Soita insérery moyensentrelesnombres5 et ta8o;


onauraa ==5, ~==tx8o, M==! y, et par suite
<
~–s– <

r==t/X/t900
––==~a5b=a; a;
5 t/"TP
doncles y moyenscherchéssont !o, ao, ~o, 80, t6o, 3ao et
6~0.
SOA. La Moy~KMe ~fopof<<oMMC~ eH~etous~M<ermM d'~tte
~oyeMtOMpar ~o<<en~M<égale f! la moyennep!'o~of<t(M~
Ne~eentre /M<enMM eir~~m~.En cuet,si )'oureprésentepar r
la raisondeia progression
–<&:<<< 1,
ona leséquationssuivantes <
a==< &==«)',c'==o7' d==a~==a)~
et, en faisantleur produit,
etc~==<tXafX<!f'Xcf'X. X<
==aXoXeX. XaX'-Xf'X~X. X~
ou bien,en observantque t +a-{-3-{- +(M–1)==L'
nf«-t)
a<'<'<<==a"r
si l'on extraitactueUementla racinedu degréM,il vient
n_ n–t
~oM.a)' *=/'<tXar~==/~

111.ProyrM~MM~er~<o«en<<.<M!'oMM)!<M
d ~M~

608.La somme~M~fme~a'MMe ~fo~e~om ff~oMMM<e,


jt«'o/ott~eà rtM~M~M<<'y<:<e CM?Mo<t~t< dMpremier ~r~e
aM<~par <'MMt<~ c~aMMMc'e de la )'aMOM.Soient
-<<af':a~ (a)
unetelleprogression et L la sommede tousses termes,dont )c
dernier or* peut ctre considérécommemoindreque toute
quantitéassignable,attenduque !'on supposa)'< et queles
B'At.G&BttE. g39
puissancessuccessivesd'unefractiondiminuentde plus en plus
et tendentverszéro (9();.L'équation =
L==a-(-<!t'-}-a~t-af'-t-
multipliéopar r devient
u'==af-)-<tf'-}-a~<t~-{-
retranchantcelle-cide la première,on obtient

t(!–)')==ft, d'où t.~–"–. <*


Sil'on divisea par t –y, on retfouvoeffectivement
la suite
indéfiniee+af-t-af'a)'
Soit, pour exemple, tt sommerla progressiondécroissante
à l'infini
-L:J-. JL.-L.
~{' 8 t6'
il faudrafaire, dansla formuleprécédente,a = t et !*==-L,
x
cequi donnera
t. ==t ( t – =='a (a–!)==<a.
-)
C'estce que l'on peut d'ailleursfacilementvérifieren observant
que
t t i t t t
"'+'' '==~+?' st a=4+4' 4 4=8+8"
d'oùil résuite,par des substitutionssuccessives,
)'<')'.
~'+a+4+8+-
806.Voiciune autremanièredo parvenirà la mêmeformule
qu'il est importantdeconnaître.Soit<nla sommedes n premiers
termesa, a r, a r' ot~ de la progression décroissante
(a),
on aura (801)
ar'f–a a f!–af'
r- i '=* ",–.)'
1-r
ou bien,en décomposant le derniermembre,
a a -<
<
8a=-r"¡
t-t. r t–f"
~0 PXMCH-tiS
_i.. _11_
actuellement, si l'on pose<t==<?,auquelcasf'saoet.! =~
il vient,commeon l'a déjàtrouvé,
a
L
~-JL.
t–r
Enretranchantla valeurde do cellede ).,ona
J
-i-
L-~==~ 1-r (,,)
cequifait voirque la valeurnumériquede la différence
t.
décroîta mesureque n augmente,et que l'on ne
peutavoir
t.–.t,,==o ou L ==s.quelorsqueM==w. L'expression Lvorsta-
quelleconvergent lessommess" <“ est doncla limite
de.laquantitévariable
Lorsquer est positif,le premiermembreL- a toujoursle
mêmesignequea, quel quesoitn; conséquemment les sommes
s,, sont toutespluspetitesou plus grandesque L,
suivantque a est positifounégatif.
Quandau contrairer est négatif,les puissancessuccessives
de
r et par suiteles valeursdet.–s. sont alternativementpositives
et négatives;desorte que la limitet. est constamment
compriso
entredeuxvaleursconsécutives de <
607.Soit faitr==tdans l'équationidentique

-==o-)-or-{-a!)-o~+<!r<-}-
1-1'
elleproduit

~==a+<!+a-{-<i(-}-<t-==Qo,
résultatqui a déjà été établiailleurs.
Soitencorefait f==– elledevient

==o–o-a–.a-{-a–
ici, t'ena évidemment
s,=a, ~==0,~j==a,N,=0, mais)'é-
quation(b;, se changeanten
r.-s" (--I)p,
'–(-i)'.
apprendque l'erreurcommise
estalternativement
-~Let–
a a
C'ALGÈBHE. 24)
ft
808.Si la raisont'est numériquement plusgrandeque t'unite,
auquel cas la progressionest croissante,le secondmembrede
t'equation'b et par suitele premierL–~ croît, abstraction
fuitedes signes,en mêmetempsque !( de sortequ'en posant
tt==w, cette différencesurpassetoute quantitéimaginaire.On
voitdoncque dans cettehypothèse,lessommes
diffèrentde plus en plus de t'cxpressiont., qui ne saurait alors
êtreconsidérée commeleur limite.H s'ensuitque ta sommedes
termesd'uneprogression croissante,prolongéea t'innni, est elle-
mefncinfinie.
809. On peut employerla formuleprécédente pourréduireen
fractionordinaireune fractionpériodiquedonnée prenonspour
exemplela fractiondécimaleo.yyy. nous aurons
0,7~==~}- -.1. TlUU 7 '~· -1.. Z
O 77" t0 -L~L.j-==2.–-L~=
)00 + 1000 tO (1- t0/) = t/Z
En général,soitp un nombreentiercompose de n chiffres,et
considérons la fractiondecimatepériodique o, ppp. nousau-
ronségalement

~+~+~(-;?)=~-
Cequi conduità la rcgte connue,laquelleconsiste,commeon le
sait, &diviserla périodepar un nombrecomposé d'autant de 9
qu'ellecontientde chittres.

IV. PfO~KM~«)'/M~t'0~feMtO!Mp<M'
quotient.

a~. Lesformulesfondamentales de lathéoriedesprogressions


parquotient
~=a! (c; <'r–t;==~–.< (d)
des
renfermant,commecolles progressions par différence,cinq
quantitésa, )!, )'et s peuventservirà déterminer deuxd'entre
elles, quand les troisautressontconnues.De ta résultentdix
questionsanaloguesil cellesdu n°474.
La résolutiondes quatreproblèmesdontles inconnunssont
40 a, ?; 2° l, M;3" ?, r; 4"M, exigeantl'emploides toga-
rithmes,serarenvoyéeil l'undes chapitressuivants.
«!c~
242 t'XtSCtMti
OH.PKOBLÈMK I. JMerMtMfa <!< )),r e<S.Si
t, <!OKM<«'M«W<
l'oncinnine<entre les équations(c)et il vient
sf–t)==a(f"-t), d'en <~
et, en substituantdans (c),
~'–1'
y"
8)2. PnoBLÈMEli. D<(e)'m(Kefa e<)', cot)t!<n'M<!H<
t, n et s.
L'équation(d;multipliéepar f" devient
~'–==~af"
et, en y remplaçantaf' par
~–c=~°–~ ou ~–<) t'°–~)'<=='o;
il faudradonc,pour trouvert'incocnuer, résoudreune équation
du degréta, aprèsquoi, t'equationa==< )'°*' feraconnaîtrela
deuxièmeinconnuea.
5~3.PnoBLÈME Hï. Déterminera e<s, connaissant1, n e<r.
La formule(c)fournitimmédiatement la valeurde a, et lasubsti-
tutionde cettevaleurdansla formule(d)donne on trouvede
cettemanière
f~-t]
a J_
(,n-t-
8)4. pROBt-fiME
IY. De'~fMtMer 1et r, connaissanta, n e<s.
Hhminantentrefc) et (d),ona, pourrésoudrece proMeme, tes
deuxéquations
<!)'"–~r~–a==o, ~==<
il dépend,commeceluidu n"5i2, de la résotutiond'uneéqua-
tiondu degré n.
5!8. PMm.t:ME V. D~<e!'m<tw t et s, connaissanta, n e<r.
L'équation(c) donnela vateurde <; et cettevaleur,substituée
dansl'équation''d), conduita cettedos. Cesvaleurssont

,=="
8<6. PnoBUiMB VI. JMen~t~' r e<s, co«tK!!M<tK<
a, 1 n.
Ontired'aborddo l'équation(c)
a-*<
M'AMKBM. 243
si ensuiteou substituedans l'équation(d),il vient,après avoir
n-t
n)t)ttip)iëpar~«,
"'< "t 7<7
~(~a)==~a/-<t, d'o!. ~== ~<
t/'<-r« a
SH. Lepremiertermea, fa raisonr et la sommet de tous
lestermesd'une progressionparquotientdécroissante a t'infini,
étantliéspar la rctation
a
't–f
on pourraëgatonent,lorsqu'onconnaîtradeux de ces quantités,
déterminerta troisième.Do ta résultenttrois questionsqui sont
resotuespar les formulessuivantes

I-.r r ~=' L 3~~(.).

V.B.reretCM.

S!8. PROBLÈME. ~<oM<f<OMKce <a~royr<'M<oM~ 3 6:


on ~emaMt/e<"le t3" ~me; 2" MmMedes a.~~~m<eM
<enMM; 3' la sommedes <<~MM eom~r~ entre les 6'' et aS"
~Mea. Mp. <" ~988; 2' 5o33t645; 3° 4oa()5M)99.
8<9.PROBLÈME. 5 mo~~M~
7<M~'e?' pro~of~ome~ eM~'eles
MOM&t'e~ y e< aSSya.Rep. Ces Mo~eMM)K:a8, na, ~8,
~99, yt68.
820. PnoBLÈME. yroMcerW(emoye!Hte~opof<t'otMte~e eK~e
y pfeM/er~~rmM /a~'o~eM<'OM- 5 t5 Hop.t~5.
82~ PaoHLÈttE..SoMnter les pfo~feMtOK~ d~*0!M<M~M a
n'H~ i
:– :–Rëp.f~; 2"
822.PaoBLÈMË. !'roM<;er
~«<t<retermeseH p~~M/oM par
<~o<<CM<,~e~ ~tMla Mmmedes </CtM' preMteM~oK8 et ~Me
e~e des~«.f ~enne~ M<<ya. Rep. y a Je!<.cM/M~ot!~
<a:6:)8:5~, 2"––4:ta:–36:K<8.
823.PMN.ÈM)!. <"~mtoo' la sommes ~Mn /))-em«Mtermes
2~4 MjSCtPES
2- t- _¿ -b 1" 4..
4
<<e~<tt<et-{-aa'-)-3.)'{~-}-5;~+. 2*<oMMW
la
suite Mt~~te t +~-t- 3 -t- +.

M,.<
324.PaoBLÈM)!. D~efMtttef e~mett~ <f)tMeprogression
par quotient,cotttt<t<Mo?t<f Komtredes ~rmMa )) 2° la
Mtoye?tMepro~or(<ot<Ke~e tu eK«'eles termesde f<!?<~
impair;
3° ?ttoye<me m' entre les <erMMde rang
/'fo~ot'(<oMHe«e
patr. Rép.En conservantles notationsdocechapitre,on a
~-J" M" M ?"–<?""
m" 'M" 1 ''==,it" ~M"(?-?')'
823. Démontret' quesi ~'OMm~re M~menombrede moyens
~opo~<ottMe~entre MM~ termes (fMMe p)'oyreM<oMpar e
quotient,coMt~M deM.r~«.c, <'<tMew&~ de ces<et'MMe<
desMo~eM~t~e'r~constitueuneprogressionMH~xe..

CHAPITRE
V.
TMÈOME OKS LOOAtUTMMES.

I. Notionspréliminaires.

826. On appelle/oyoft</(med'un nombrel'exposantde la


puissanceà laquelleil faut éleverune quantité invariablopour
produirece nombre.La quantitéinvariable prendle nomde base.
Soienta la base et x t'exposantde la puissanceil laquelleil
fautélevera pourobteniry, ensortequel'onait y ==a'; x sera
le logarithme do y relatifà la base a, ceque l'on est convenu
d'écrireainsi ==.c.
Réciproquement, de l'équationlog y'==.c on peut déduire
y = a*, en désignanttoujourspar a la basepar rapport à la-
quellele logarithmede y a été pris.
827. En vertu do cette définition,on a encore, quel que
t/Af.CÈHHË. 2~S

soitle nombreJ'dn..I:dnfJ.u
représente n. himunllnn :dnnl:nnn
par y, t'equationidentique
M==a'°'
dont on ferasouventusagepar la suite.
S28.Supposons que, dans l'équation;='a~, on fasse pas-
ser y successivement partous les étatsde grandeuret que,par
un procédéquelconque, onparvienneà calculerles valeurscor-
respondantes dox; l'ensemble desvaleursdey et de x consti-
tuerale ~<~me de logarithmcsdont la baseest a.
Commeon peut répéterla mêmeséried'opérations en attri-
buanta la basea tellevaleurque l'on voudra,il s'ensuitqu'il
existeMMe t'ttt/e' de systèmesde logarithmes.
829. Z.'MM)'~ ne ~e)f<~e prise ~ow base <<'«?systèmede
~aW(/<MtMcar,en faisantvarierx danst'équation'= t*, on
obtientconstamment </'==t ainsi, t'unitéaurait une infinitéde
logarithmes, tandisque lesautresnombresn'enauraientpas.
830. Dans tout ~~mc <fe/oy<!W~<mM, le logarithmede
/'MM!'<eest égald xéro; car, quellequesoitla valeurde !a base
a, ona !<==?,d'oùl'ontire, ù cause de la définitiondes loga-
rithmes, f=o.
83~. Dans<o«< systèmede /oyar(</(MM, le ~a)'t<Amedela
baseest égalà l'unité; car, quellequesoit!abasea, on a a==a',
d'oul'on conclutlog « t.
832. Nous distingueronsdeux cas relativementaux divers
systèmesdologarithmes<"Il celui oA la base est plus grande
que ~Mttt<C; 2°C~Mtoù la baseest plusp6<Kp que l'unité.
Nousn'examinerons pointlessystèmesde logarithmesà bases
négatives,attenduqu'ils sont rarementemployéset qu'ilspré-
sententdesdifficultés étrangèresauxéléments.
833. CAS. Danstout systèmede logarithmes,dontla &<Me
est ~/<Mgrande?M<! ~«M'yc '<"les logarithmesdes NOM~M
plus ~fan~ ~xe~«tM<e' <<)?<~o«<t/~et ~'<!M~M< /~<M grands
que ces Kom&MMn< plusgrands eM~-m~me~, en sorteque le
logarithmede ~'M~Htest égal à l'infini po~{<t/2"les loga-
rithmesdesMomtre~ ~<Mpetits que ~«n<e MM<w~< et
~'aM~)t<p~ ~f<!K~,0~<)'a<'<<OK (aite des signes, que ces
~0 PMKOfKa
HOM&fM ;MM< plus~<(<jt,<tt M~e que le ~ort'<AMede ~'o
esdégal <'<K~K< K<ya<<
I" Si l'on faitsuccessivement
~n=tt),~<==), J'==:K,~==3,<*== OC,
danséquation y==o', on trouvepour )cs valeurscorrespon-
dantes
y==!=t, ~==«*==<==:o*==ac;
a
on donc,en vertudola définitiondeslogarithmes,
t=0, ~<t=~ log «'.=='.),~0!~c=.3,Jo~OO'=W;
d'oùil suit que les nombrescomprisentre t et a, a et a", a' et
<t~ ontleurs logarithmescomprisentreo et et a, a et
3. cequi prouvela premièrepartiede t'énonce.
2"Si l'onpose,dansla mêmeéquationy = a',
.<!==0,jf==–t, ipse–a, ~==–;}, J!=s–<?,
on obtientpoury, en observant que a"*==!a les valeursdo-
croissantes
!/=='. ~==' !~==y' y==y.=-==<
d'oùl'on conclut

log t=o, ~~–t,==–a, ~-===–3,o~ o==–w;

lesfractionscomprises
conséquemment, entre t et
et-
–Tj-et–j- ont leurs togarithmescomprisentre o ot–),
–: et –?, –a et –3. ce qui prouvelu deuxiento
partie.
S3t. 2"CAS.Danstout ~N~Mede logarithmesdont la base
M<p/tM~e~eque /'M!H(~:~Mlogarithmes<<M MOMt&fM plus
grands que /'«tM~sontM~a<t/te<f<'<ïM<aM< plusgrands, <t~-
traclion /<!<<<dessignes,quo ces«om~M M~<~M~grands,
en Mf<e~Me logarithmede ~M/?M) M<<~ ~tK~Mttte~a~
les ~oW(Ame.!des nombresplus petite que <'MMt<~ Mttt
positifs e<<<*SM~<tM<glu grands que ces ttom&fMsont plus
petits, en sorte quele logarithmede zéro est égal <!~H/~t
~o~~
U'At.GKMtK. X47
nm r~
hnettct.st l'on pose
~"a;==o,.f==– t, ~==–a, ~===–3. ?==:–M,
2'C==0,J'==t, .f==M, .='j.<-==«?,
dansl'équation=a*, on trouve!M)
° 1 1 1 r
<~==,~==~y==~,y==~==~,
2''y=='t,~==a, y-~o', ~==a'=s*==o,
d'oùl'ondéduit,par la définitiondeslogarithmes,

<' t ==o, 0-=:–t, -?==–a, /oy&–=–3, ~w!== -te,


M
2"/o~t'==o,~a==t, ~a'=='a, /oya't=~o==w;
de là il suit < que les nombrescomprisentreles expressions
croissantest et et et ont leurs loga-
a -L a –, a a a
rithmescomprisentreo et– !,– t et –a, –a et–3,
2° queles fractionscomprisesentreles expressions décroissantes
t et a, a et <t',a*et <t\ ont leurslogarithmes comprisentre
o et t, t et a et 3
838. Datas<oM< systèmede ~o~sfKAMM d &a<e ~o<t<toe,les
logarithmesdes nombres~t~o<t MM~imaginaires. Car, en
faisantpasserx par touslesétats de grandeurdepuis~==–<c
jusqu'àa?==<c,t'équation)/==o*n'a fournipour y que des
valeurspositives.Conséquemment, si y est négatif,la valeurcor-
rcspondantode x ne peut êtreni positiveni négative;doncelle
est imaginaire.
836.Si l'onréduiten décimâtestousles logarithmes d'unsys-
tème,chacund'eux se trouvecomposéd'un nombreentier que
l'onappellecaractéristiqueet d'unefractiondécimale;cesdeux
partiesontessentiellement lemêmesigne,maisellespeuventêtre
nullesséparément.
Si l'on représentepar le logarithmede t dans le système
quia pourhasea, on a 11==:< et l'onvoitsur le champquela
valeurde x est compriseentre3 et <},puisquet est > a' ou8
et que n est < a~ou t6 ainsi,le logarithme de 11 est égala 3
plusunefraction la caractéristique de'ce logarithme estdonc3.
248 ftUXCtPES

Il. /'ro~'<'<~ des ~<!f('</tmM.

337.~e ~artf/oMe d'MM pro<<«t<est égal f! la sommedes


~<tt'«AmM~eses /ac<et(~.
Rpcipt'of}uemct)t, la sommedes logarithmes de p~ot'eMM
quantitésestf''ya~OMlogarithmedu ~t'O~ttKdecet quantités.
Soientnn nontbroqnetconquc de quantitésrep)'6itentees
par y,
!< et a la base du systcfoodans tequeton prendles
logarithmes; on aura identiquement (527)
·
y-=~y'=Q"y"==a"
et, on multipliantces équations,
~== a' X<XM' x.
==0~<+~+~)"+.
d'oul'ontire,à causede la définitiondeslogarithmes,
~y.y"==~)/-)-+~y"+
La ~e~M~Mea lieu, car en traniiposantles membresdo la
dernièredeséquationsprécédentes,il vient
log -)-logy' /o~<+.== /o~ </y'
338.Le /oy<H't<mc (~Mquotient<f'«ttedivisionest égal a)t
logarithmedu dividendemoinsle logarithme</«diviseur.
Réciproquement, la <f<~~eMce des/oyor<'</<mM dedeuxquan-
<«Mestégalea)t~at'«/<me du </tto<t'c?K de la ~rem<~e~eM''e
par la seconde.
Sil'ondésignepar y et deuxquantitésquelconques, onaura
identiquement
y==a~==~
et, en divisantl es équationsmembrea membre,
a' a'=:a'<f;
JL
d'oil,par la définitiondeslogarithmes,

~==<o~y–/oyy'. (a)
Arrêtons-nous
un instanta ta discussionde ce résultat;si l'on
supposed'abord)/'==' iltvient
u'AmiiMM. 249

/<~ ==/0.</~0~ y ou log ==0,


cequet'onsaitdeja.
Danste cas ci) ta ba-w<test plus grandeque l'unité; si y
est > y', /o~ est aussi > et parsuitelog~7 est positif;

si </est < logy est < )/' et log est négatif ce qui
s'accordeparfaitement avecl'énoncédu n°833.
Dansle cas où ta baseest plus petiteque l'unité,on obtient
aisémentdes résultatsabsotumentcontrairesaux précédentset
conformes a ceuxdu n° 834.
On démontrela réciproque, en renversantles membresde
l'équation(a),ce qui donne

~j!/–==~ J
539.Le <o~aW~mc d'une expression/)'<!<'<<oMsa<'fe
est 'ya<
QMlogarithmedu MM)K~<ï<eMf diminuédu logarithmedu.dé-
MOM!<H(!«Mf; car, unetelleexpressionestéquivalente
au quotient
d'unedivisiondontle dividendeest le numérateuret dont ledi-
viseurest le dénominateur.
MO. Le logarithnaede la puissanceni d'une ~!MM~<c est
<~f[<m /bMle <oy<n'«/tttte de cette~Ka?)<~c.
Réciproquement, si <'<wMM/t<)'~elogarithme<<')<Me ~Man-
<«e'par m, le ~od'w<< est ~a~ au /oya!'Mmcde la ~!<MM)tce
mde cette <j'!<aK~/e.
Si l'on eièvoilla puissancem les deux membresde l'identité
y= aw V,
~==~ (b)
il vient
t
=='0. ")"==: a"'h~
y,
d'oitl'ontire (526)
log y'"c=~ log y et m y c=~ y'
SU. 7.e~o~aW~me de la farMe M'~J'wKe~MftKttt'est cya<
aMlogarithmede cette~<aK~ ~tft'~po)'m.
Réciproquement, si ~'oMdivisele logarithmetf'KMe
~MOH~r'
~SO PMtSCtPEB
par tn, <e~«o«c?!< est <~a<au <oyfo'<Mme
de ? racote M~"(/e
Cf«t!yM«M«~.
EneHet,si t'on extrait la racine m~ des douxtnefnbfesdo
t'cquation(b), on trouve
m m h~~
~=~f==M-T,r~ >

d'où résultent

~et~ m M r ?
S42.Voicideux exemptespropres n faire concevoirle
parti
que l'onpeuttirer desrégiesprécédentes

9 d
~5~T~ Ciclt 9 C~di 5
log o-i-? &'–~c'–/og
5
log o-t-a b-3 /(~ e–~ ft
ù
f
7 log «+4 ==<o~~+~ A<
== <'<– ~C'=.
t~c'
543.Leslogarithmesde quatre ~<MM<~en
pfopof~oMpar
quotient <'oK~<«Men( une Car, en mettantla
e'</M!-<~t~re)tce.
proportiona b c d sousla forme
a ce l
T==-
et en prenantles logarithmesdesdeux membres,il vient
log log ou a– &==/oyc–~ d;
d'où l'on peutconclurei'equi-din'ercnce
~F~~F~
S44.Leslogarithmes<fe~M$«;MM quantitésen progression
par quotientforment<(t)<p~fe~:OKpar a~e'feMee.Soitr la
raisonde la progression
–<&:c:(/:e e:
U'At.diiMK.
on aura

A==<tf,c=- ~==cr, c==</f,


et, enprenantleslogiiritiiiiies
log t ==logo + /o~ c & /o~)-,
</===log c-{-/o~)-, log e==~ d log
d'où résultela progression par diiMrence
log a. &. c. /o~ e.
!H8. le logarithmede /f<moyeKtte proportionnelleentre
~~M<eMM ~<aK/t~ est égal(? la moyennean'</<M~«yMe entre
les logarithmesde ces quantités. En effet,si l'on désignet?t
quantitéspara, &,e,J,ûna))ra
Qg,. a c. ==log °~
~'at~J''== = a-)-~ <'+/o~e.+~ l,
m m

111.Dtt systèmede ~(t)'KAMM(<oM<


la baseest 10.

S46. Parmiles systèmesde logarithmes, il en estun qui est


spécialement usitéet que pourcette raisonil est essentield'étu-
dieren particulier;c'estceluidont la baseest <o.NousappeUe-
rons/o~art</tMte~ décimaux les logarithmesde ce système,.et,
pourles distinguerdesautres,nouslesexprimerons par la lettre
unique<.Ainsi< signitieM ~<!n<Ame décimalde y.
S47. Le systèmedes logarithmesdécimauxjouit des pro-
priétéscommunes à tousceuxdontla baseest plus grandeque
l'unité.En conséquence, <" le logarithmedécimalde zéroest
égala l'infininégatif;2° les logarithmes décimauxdes fractions
sont négatifs 3° le togarithme décimaldol'unitéest égal à zéro;
les logarithmes décimauxdes nombresplusgrandsque l'unité
sontpositifs;5" le logarithmedécimâtde l'infiniest égala l'in-
fini positif; 6° les togarithmesdécimauxdes nombresnégatifs
sont imaginaires.
848. <"Lelogarithmedécimalde <'«t)t~<MtO!e ~en zéros
M<~o<n 2" le logarithmede /'«M~ ~t n' ordredécimal
est ~o< –n. En effet,on a
t suividett zéros== <o°,
~2 t'tttxcffEs
t'unitudu M" ordredécimai==-'== ,o-
t0
et l'on tirede là, à causede la définitiondes déci-
togarithme:!
maux,
<(tsuivideMxcros)==H,
~(i'unitëdun'~ordred6citnai)==–M.
Si l'onfait dansces résultatsM==o,K=t, ?==9,M===-3, il vient
I===0,t()==-=t, to0=a, t000==3,
i==o, o, t==–i, /o,ot==–a, ~o,oot==-'–3.
8i.9.La f-aroc~'fM<~Me dM~ctrt'~Me décimald'MM tiom&fe
plus ~<:M~que ~'«K<~se compose~'<!M<<!M< d'unités ya
de c/tt'cA- moinsMMdans sa partie entière.Soientqu'il
p un tel
nombreet n le nombredochiffresque contientsa partieentière;
il est visiblequep est toutau moinségalil t'unitcsuiviedeM–t
zéros,et qu'enoutreil est moindreque l'unitésuiviede n zéros;
ona donc
p== ou>to'p<: fo",
puis,en prenantles logarithmes(548),
<p== OU>.?– ~p<M;
ainsi, l p, étantcomprisentreM–t et tt, est éga) a ?– plus
une fraction;doncla caractéristique de ce logarithmeest M–
c'estprëc.sëmcnt ce qu'il fallaitdémontrer.
On voit, d'aprèscette proposition,que la caractéristique do
~.35.~ est 3 et que cellede /.ay,a6t est t.
S80.La ca)'<:c<<)'<~<~)M << /o~a!'t</<wc <f<(Kefraction de'<:t-
malese composed'autant c<'MMt<M Meya<i'i'e.< </a dezéros
~M't~
~~maMf avant son ~'e~te~ c/)<et~H</?ca<t:
Soientp une
fractiondëcimaject~ le nombredeszéroscomprisentre
)avirgt!)o
et son premierchilTresignificatif; si onlu multipliepar to''+', ce
qui revienta transporterla virguledeM+<rangs versla droite,)c
produitpX tu' sera plusgrandque maispluspetitque fo;
doncla caractéristique deson logarithmeseranulle, et en dési-
gnantla partiedëcimatcpar il viendra
<[pXt(.'+')=/~
d'où,par ln règledu n°837, et en remarquantque to°+'==m-(-1,
O'At.GKBM!. 263
1 1à 1
<~+,==~up==-(~;
or, r étantpositifet pluspetitque
l'expressioni seraaussi
et
positive plus petiteque l'unité doncta de
caractéristique
eSt--fa.
la caractéristique
Ainsi, de <o,~ est o; cellede <
est–a. u.oo. r
Cetterèglese trouveen défauttoutesles fois
<)ue /==oaux-
quelscasla caractéristiqueest -< +, .t n-ya par
d'exceptionqu'a t'ëgarddes fractionso. o. o,. o. conséquent
dont, commeon l'a vu plushaut, leslogarithmessont l
3. J"~

L'équation(c)peuts'écrirede la sorte
~==-~+')+/
ce qui donnenaissanceil un nouveau
genrede logarithmes,car
on peut .-egardc..-(“-]-,) coanne!a caractéristique du loga-
rithmede la fraction, et r comme sa partiedécimale,et alorsla
caractéristiqueseulese trouvenégative;pour ne
cesnouveauxlogarithmes point-confondre
avecceuxqui sontentièrement
on est convenude placerle signe au-dessusde la négatifs,
ca.-aet6risti~
que supposons,pour fixerles idées,que ta
caractéristiquesoit
-3 et la partiedécimale
0,4567865,on écrira3'456';865 et
cetteexpression équivaudra a–3+o,~865.
582. Si FoKmultiplieOM l'on divise une
<Mw<e quantité par
~M de n zéros,le ~<n.«/ ou dit,quo-
tient sera égal au ~~n</tMtede cette~~od<tt<
~~«(e- a~meM~ "? ou
<~MKM~(/en<M!!<M.
Réciproquement, si <'o~a«~tet(fc ousi ~o~ (/tmt)mele
~ftf/tMe d'une<jf)MH<t<e' de n «M«e~la sommeou le reste sera
égal au ~aW<e de cette~KaH~cmultipliéeou ~e
<'MK«e~«:<e de n <;t~o~. pan
En effet,en représentantcottoquantitépary, onIl

<~XtO")=.~+<o"==~

~0''=~
loti
284 PRINCIPES

et, en transposant
tes membresde choqueéquation,
~-K==~X t«"),
~=~JL
~53. De)u résulteque let /o~(tW~<mM~<Mlest<omAfM
~'cttp/M OM<'la m~mc~(tff<c(/e'e;'ma/c.Car,en supposantque
l'onait /.38==),G;f);836,il s'ensuit(S52)
~38o==!5~8~C,38oo==~f.y()y83(i,38oou==~5~8:<6,
U,8==o,5~836,o,38==t,5~836,o38====~579y836,

CHAPITRE
VI.
CONSTRUCTIONET USAGE DES TABLES DE LOQARtTHMES.

L nombref<a~<aoMttc,<roMf<t'
son logarithmeet r~<-
~fO~«~M~<<.
55t. <" PaoBLÈMË. ?'ro!t)'e~'
le /o~an<A)Ked'un nombredans
un systèmedonné.Soienta la base,Alenombredonnéet son
logarithme;on auraà résoudrel'équatione.)~oK<M<t'e//<!
a*==&; (a)
supposonsd'abordquel'onait a> t et b> ou a < t et &<
auxquelscas,ainsiqu'onFa vudanslest)°*833et 634,lu valeur
dez est positive. Onfera;<'==o,.c'==t,a;n=:a,==3, jusqu'à
ce que l'onparvienneà deux puissancesconsécutives MetM-}-t 1
de a, qui comprennent le nombreb.
Si a est > t, on aurales inégalitésb> a"et < a' ou,en
remplaçantb par a*. <~> a"et o~«[°+' de là récitent celles-
ci ;c:>Metz<K-)-
Sia est< onauraau contraire<'<a''ett>a"+', ou, a*<a°
et a* > a°+' de ta résultentencore(90,j;j>tt et .<tt -}-1.
Ainsi,danstousles cas, on pourraconctm'e, a uneunitéprès,
~==m cettepremièrevaleurde est évidemment tropfaible,
Pour en obtenirune plus approchée, on pose;B==M-}- il
o'Af.&Èexf!. 2SS
est essentielde remarquerquefa vaicurinconnuede .f doit être
ptusgrandequet'unite,car, si )'onavaita-'<(<, il s'ensuivrait
et
>' .<!>?-)-), ce qui est impossibie;substituantdans
l'équation(a),it vientsuccessivement
<t"+y==~ <t".a7~~ <;?=,JL.;

désignons,poursimptitier,~-par a'; puis, éievonsles deux


membresn lapuissance .f' et transposons;
noustrouverons
«'== o, (b\)
équationdemêmen~turoquecelledontnous sommespartis; en
y faisant,commeci-dessus,;ï'=t, <(-'==:<,<==3. ou dcter-
minerales puissances consécutives M'et }t'1 de a' entre les-
quellestesecondmembrea est compris;onaura en conséquence,
a uneunitcprès,.f'=M', et par suiteunedeuxièmevaleurde
t,
qui sera a
tropforte, ttendu quecellede est troppetite.
Pourapprocher davantage,posons;t'==)~- -~ct substituons
dans (b);t'ëquation
résuttantepourraêtredéduitede (li)contme
cettedernièrel'a ëtede (a);ainsi,en représentant
-~7-par a", it
vient
t
r
~=. (c.
équationexponentietto que l'on peut traiter commeles prccé-
dentes;soitM"lavaleurentièrede -r" onaura
~"==M", ~'==M'~–– j.==~+J-~a*
'c
et, par deuxsubstitutions, une troisièmevaleurde a-; co))e-ci
seratrop faiMe;car,de ce quela valeurde.f" est trop petite,il
s'ensuitquecelledaj' est tropgrande,et enfinquecellede x est
tropfaib!e.
Si l'on posedonouveaudansl'équation(c)
met=t t ai"p
~"+y7.
M6 PRMCtMS
nn nruav
onaura
rr r
ar,
<=«",
et, cHappelantK'" la valeurentièreapprochéede
-n 161
~'==M'+ -7, T=le+ .C p
x.==?'
=n x a;=M"+-4i7.
t .<* a-==M~T;
d'en t'ot) conclura,au moyendetroissubstitutionssuccessives,
une quatrietnevaleurde x; maiscette valeursera trop forte,
commeil estfaciledes'enassureren remontantde la valeur de
j- qui est trop faible,à cellede x.
Si, en continuantdela sorte, on trouvepour l'une desquan-
titésx, T', .c" unevaleurentièreexacte,il est visibleque
le logarithmede b sera commensomNe; s'il en est autrement,
ce toganthnx)sera incommensurabte.
Ausurplus,il seratoujourspossibled'estimerle degré d'ap-
proximation,car, de ce que les valeursapprochéessuccessives
desont alternativement plus petiteset plusgrandesque sa ve-
ritablovaleur il suit que l'erreurcommise,en prenant l'une
d'ellespourx, est moindreque sa diuercneeia la valeurappro-
chée précédente.
Présentement.,si l'on avait a > t et b < t, ou a < i, et
& > t, suppositionsen vertudesquellesla valeurde x est néga-
tive(voyezlesn"' 533et S~ onferait.c=–y, ce qui chan-
geraitl'équatione" <=b en
a""==&, d'où -==&
aw.b, b et au=
eta''==–;
au 7i;
les nombresa et ëtunten tnemeteuipsplus grands ou plus

petitsque t'unitë, cette étjuationexponentiellepourra être ré-
solue par la méthodequel'on vientd'exposer.
Soit, pour exemple,il calculerle logarithmede ta, à 0,01
près,dans le systèmedontla baseest 6; si l'on poselog ta==.
onauraa résoudrel'équation
6~= ta;
on voitsur-te-champque6 est < t a et 6' .> t a doncx= f, a
une unité près.
C'ALGÈXM. 2Sr
Faisonsdanscetteéquation.).==., i1vient,en empluyunt
-L.
ta loi de déductionmentionnée
plus haut,
[!i<:f;)'==(j ou a*'===6;
or, a' est <: 0 et a' >6; de là résulte, en nous bornantaux
1 1
unités,11:=11;
UOI6&, z'= a; cconséquemment
ons.quemment 11:=1
z~t-4-i, a a ,-L-– 1 ou-1
'a 9x
près.
Posonsencorez'= a-}-n et substituons;noustrouverons

< OU
(6 a'/ ==9
a t==a
puis, en observantque est <a, mais que
f~' est > 9,
?"===t d'ou z't=a- -<==3eti<;c=t-}- L'erreurcommise

est moindreque t -{- t où-


– –
En posantie"===t-}- y; dans l'équationprécédente,on trouve
3\
a:- t==-3 ou /4\ 3
a~ ax \3/ ~) ==-;a'
ici, ~est < et donc ?'"==i, n une unité près,
~j >
et par suito
I 1 5 5 Il
.<==,==9,
1 1 Z'=a4-~==~Ct=!-t-! ~==!
a a a 5
L'erreurest plus petiteque 14- –t – ou -4
'5 i5
Si l'on fait.== t –y, on a cette nouvelleéquation

~J'4 3
ou ~=4. 3'
\9 3/ ~8~
d'où l'ontire, en négligeantles fractions,;["==!a, attenduque
/()\' /Q\'
< que on a par conséquent
18) § J est >
288 MHNOfM

“, t1 3 ,) 3 5
S 5 t3
~'+.+'+'~==T
5
~'+'=-5'=='+73-
a 5
L'erreurne peut s'élevera t -t- 7 – t -jtj ou M
&
Soit a;"==a-r- -7 on trouve,en substituantet on remarquant

~(~
/4 8t\~ o /a56~' t)

(~64) "8 ==§'


il est facilede reconnaîtreque le secondmembreest compris
entrele carréet lecubede l'expressionrenfermée
dans la paren-
thèse donc;e'==2, et de )a

~.+~=~==~
ta 3t ,3't ta
a;c=!a4-t –== –. 1 -B===t+ :–==!-{-
y ta ta ,;t
L'erreurestalorsmoindreque t + – – -r ou –; ainsi,
.)t tj <~o3
en réduisantla fraction en décimales,ona
t9==!,38.
8S8.8' PnoBLÈME. <7M e<a~<donnédansMM
/o~<tn'</M!te
dèmecoMMM, déterminer<enombre~!<tlui correspond.Si l'on
metce logarithme sousla formed'expression fractionnaire
irré-
ductible,il pourraêtre représentepar ou – et n
-"L par
étant deuxnombresentiers),suivantqu'il serapositifou négatif.
Celaposé,soienta la basedonnéeet r le nombrecherché,on
aura, dansle premiercas,
m a
y==a"'==)~'s";
et dansle second
~B t
~-==a ==T––.
/'aS
D'ALG&BKE. j~Sg
S'! sagtt, par exemple,de deterininerle nombre
w.m .v.· 1-
y qui cor-
nu
respond (ogarithmet, t~ du systèmedont ta baseest M on
obsorveque
ifM& <)
),~j=-–– ==-
<uoo 8
ctttsensuit
t_
</==a'==~9"==/'ut2==a,.8.
886. J~or~Me !!omA~ ett~~ a b ~OH<
coa~o~ des
Mt~M/<«!~M~prem<e~ e<~Me/eM?'A- e~o~aK~ /b<-meM< une
sM«ede fa~0!'<segawj, <o~a)-K/tme de b, )-e<a(t/'M
lu &aMu,
M<commeMMra&/eces eoM</<«btM Me~OH< juo<M<~-cmM~,ce
est
~a)-«/(Me MContmeM.mra~/e. Pourle detnontrer,cherchous
les relationsqui doiventsubsisterentrea et b, pou)- le
que log.&,
pris dans)a basea, soit commensurable, c'est-à-diredelu forme
– Nousauronsd'abord
n
m
&==<t°, d'où &"= a" M)
or, tout facteurpremierde &,divisantf, diviseaussio"'pt par
suite a (94);on prouveraitdela mêmemanièreque toutfacteur
premierdoa se trouvedans & on voitdoncdéjà que Jesdeux
nombresa et Adoiventêtrecomposés desmêmesfacteurspremiers.
Soient~, ces facteurspremiers, et
P"t ?". f" leursexposantsdansa et en sorteque
e==,pp'
substituantdans (d),il vient
pp"°~==:
Cetteegatitdne peut avoirHeuà moinsque les
exposantsde
q, r. ne soientégauxdans lesdeuxmembres eneffet,si
les exposantsde p, par exemple,étaientinégaux, on pourrait
diviserpar la plus hautepuissancede ce facteur,et l'onobtien-
drait une équationdont l'un dos membresseraitentieret dont
l'autreseraitfractionnaire,
ce qui est absurde.Conséquemment,
ona
~"t~p'wt, <)'"?== ~'<n, f"~=?-'t)t.
260 PMXOPE8
~tt.i'-
a-outon ure
J~L~~ ~1–~L
M' '"K "M'
et par suite
Pt
p f/" y"
==.
p' r -7-=~T.=~–r (n
857. Lorsquela base est le produit de p~Mt'e«M/<tc<eMf<
premiers~M~ ~fcMt'crepuissance < il n'y a, parmi les
nombreseM<t€M, ~Melespuissancesde cettebasequi aient des
<o~orK/nnM coHtWMMMra&~s 2" les logarithmesde cespMM-
MMee~ Mt<< des nombresentiers.En en'et,ona par hypothèse
p'c=.==f'==~ <t===~~f.
et de là, à causedela suite (fj et de l'équation(ej,1
n
p/==<j,
~g -r' b-=p~"qp"r,=(pqr.)P",
&==~t-p"==(pyt.)P",
ou bien
/'=< d'OU~&~p".
Ainsi, dans le systèmedontta baseest to==aX~ losloga-
rithmesdes nombresentiersautresque t, !o, too, tooo.
sont incommensurables.
<

II. Constructiondes tablesde <oya)'t</<MtM.

588. PaoBtÈME. Co)M<fM(fe une table de logarithmesdan8


«? ~<~me donné.On déterminerad'abord,par la méthodedu
n'*S3A,les logarithmesdes nombrespremiersa, 3, 5, n,
y,
t3, relativement a la base de ce système;il no s'agiraplus
ensuiteque de trouverceuxdesnombresnonpremiers 6, 8,
9, to, ta. carles tablesne renfermentqueleslogarithmes
des nombresentiers or, c'estceque l'onferaaisémenten lesdé-
composanten facteurspremierset en y appliquantles règlesdes
n"'837 et MO.
Qu'it s'agisse,par exemple,dedéterminerle logarithme do ta;
on observeque ta==a'x 3, d'où résulte, en prenantles loga-
rithmes,
log ia=~ ~'X3)==<o. a'-+~3==a~a-{-~3;
C'ALUÈMŒ. g(~
1
équationau moyende tauuetteon pourracalculerle logarithme
de )i;, quandon conntutraceuxde a et de 3.
Soitencoreà trouverle logarithmedo3o. on a
5o.x3*X7,
et, en prenantles logarithmes,
/oy 5o~ ~x3'Xy,==~ M~hy 3'-t-/oy 7
'==3~!<-t-}i/o~3-oyy.
te
Ainsi, logarithmede 5o.)peut se déduireimmédiatement des
iogarithfnes desnombresx, 3 et 7.
669.les tablesdontnousferonsconstamment usage,contien-
nentles logarithmesdécimauxdes nombresentiersdepuis
jus-
ces o nt
qu'àtoooo; logarithmes septdécimâtes;chaquepagede
ces tablesest diviséeen troiscasesséparées, deux a deux, par
un doubletrait; chaquecaseest sous-divisee entroiscolonnes la
premièrecolOnne renfermeles nombres;la deuxièmerenferme
leurslogarithmes;enfin,la troisièmefait connaître lesdifférences
entreles logarithmesconsécutifs;cesdifférences exprimentdes
dix-mittioniemes et ne sont indiquéesqu'a partirde la case où
se trouvele nombre1000,parceque lesprécédentes, commeon
le verrabientôt,ne pourraientêtre d'aucuneutilité.
S60.PnooLhtR. Connaissantle logarithmed'unnombredans
un certain ~~we, ~oMoefle /og<:n</tme du Mt~MeMom<'fe
~o~~M~autre ~'</eme.Soienta et b lesbasesde ces deuxsys-
tèmosct~- un nombrequelconque;convenons de représenterpar
la lettreL leslogarithmesdu secondsystème,afinde ne pointles
confondreavecceuxdu premier;nousauronsleséquationsiden-
tiques
tiques
y
~==!<:
.r ~-=~& dounsuttt '=='a
prenantles logarithmes des deuxmembresdansla basea et ob-
servantque log<!<==<, il vient
'"J'~o~ A ==/o~X~ N= log
et de ta

'==~ 'X-
Conséquemmcnt, lorsqu'ona une tablede ~an</(MM~<a-
<<cctKeM<à MKe certaine base,on peut en déduire«Metable </e
logarithtnesrelativementà unebase ~Me/eott~Ke, e~ <~tCMaM<
2M! ftttSCtfM
~<t~f(n</<MMde la ~femM)'etable par le ~(t)'t'</tM)e de la
MOMre/<e basepar rapport d l'ancienne.

L'expression -,– parlaquelleil faudraitmuttiptier tes toga-


log b
ritttmesdu premier systèmepour obtenirceuxdu second,se
nomntele ,Vo<~edu secondsystèmepar rapportau premier.
Ainsi,s'il s'agissait,avecle secoursd'unetaMedécimale, de
calculerla tabtequicorrespond à la base6, il sufflraitde diviser
les logarithmesdécimauxpar la logarithmedécimalde 6, ou,ce

qui serait plus simple,de les multiplierpar le module–. Si


l'onconsidèreen particulierte nombreta, onauradonc,
.==
<.b = l~~ =1, 3868"
o,~8t5ta.
cettevaleurdeL,ta s'accorde,à un centièmeprès, aveccelle
trouvéea la page258.

IH. MK'i~M relatifs à /'MM~<'


destables.

661.La différenceentre les logarithmesffe <~eM.c MOM&rM


est d'autant plus petite ~)(ecesnombressont jf~M~f«M~et
qu'ils diffèrentmoins.En effet,si l'onconsidèrelesdouxnom-'
bres~+Det .y, on aura (838)
log ~D)-=~(
t+-P.),
ce qui fait voirque !a différence
entreles logarithmesde~+oD
et de tendrad'autantplusvers log ou zéroque la fraction
– seraplus faible, c'est-à-dire
que sera plus grandet quoo
seraplus petit.
1.
863.De là résulte,en supposantD= t, quo les <f~reMce~
entreles logarithmesdesMomArM Ka<Mre~ décroissentet con-
eef~eM~vers .f~o.
863.LEMM6. 6't deux progressions,~'MMpar a~'MKM e<
f<!M()'e
par quotient,ont leurs termes ezMmc.tcoMtMMM< et
MK<eom~oM'M~'«~ pareil nombre de termes;la différence
U'ALG~Mt!. g63
entre <~Mtermesde m~mcys?~ <<at~les deux
progressions
est moindreque le carré dela différenceentre les termese~
<~me<divisépar le doubledu pluspetit. Soient Yles ter-
y et
mesextrêmeset m-+-1 le nombredestermescommunsaux deux
progressions;si l'onreprésenteleursraisonspar a et r, on aura
pour les déterminer,lesdeuxéquations
y+MtR===Y,
=v~ yf"==y,
p~°-v~
d'oùron tire aisément

n~
~j~ ,==<Xi;
w y
en
et, substituantdanslesdeuxsuites,
~y+", y+an. ~-t-ma ou Y, (g)
~y, y)- y)." ou Y, (h)
on obtiendrales valeursdes termesdontellessont composées.
Celaposé,observons quela sommedesm différences,
~–y.y'–yf, y~–~f' yr"–)"
entre les m + termes de la deuxièmeprogression,considères
deuxà deux,estégaleà yf–i/ ouY–y, et que par conséquent
la moyennearithmétique entretoutescesdifïereDces est ~H~-
m
.ou a. Or, en les mettantsousla forme
~–'),~–')~-(''–t)t'(r-))'°'
on voit immédiatement qu'ellesconstituentune progressionpar
quotientdont !a raisonest encorer de là il suit que leur
moyenneRest compriseentrela plusgrandeet la plus petite,
et que l'ona
(f–!) <n, (i)
j'(f–t)f*>R, d'où y(r–t)>R,
attenduque Yest >y)'°"
Actuellement, si l'on imaginedeuxprogressions par différence
ayantpourpremiertermer et pourraisonsY(f – t ) et~-(f– t
il est visiblequedeuxtermescorrespondants danscesdeuxsuites
comprendront les termesdu mêmerangdans(g)et ~h) donc,en
appelantjr la différence entre les termesdu rangM-1 dans les
dernières,on aura
~<[~+MY()'–!)]-[~+~ {)-–!)],
M~ PMMtPM
l_!
ou bien, en réduisant

~<M(v–~)~–t' (j)
Déposonstestermesde (g)et de (h)dansun ordreinverse,de
manièreque les termes précédemment du rang ? + <soientdu
rangm–tt-t-t puis, imaginonsdeuxnouvelles progressionspar
ditïérence,ayantpourpremiertermey et pourraisons–y(f–t)
et –Y.–'); deuxtermescorrespondants danscottes-cicompren-
dront encoreteb termesdu mêmerang dans cettes-tà, et par
conséquent,il viendra
< [ï--(Mt–(f–.)]-[Y-(M~Y~,) 1
ou, en effectuantles catcuts,
~<(~-K)(Y-~)(r-.). (k)
Ajoutantles inëgaHtés(j)et (k) membrea membre,on a
3~<:m(Y–)(r–t);
or, de l'inégalité(ij on déduit, en remplaçantn par

y–.y

puis,en substituantdansla précédente


et divisantpar a,
~JY-
cest prëcisément
co qu'il s'agissaitdodémontrer.
864. Les(f~'eKCMeK<feles MomAre~
approchentd'autant
plus <e ~ro~or<<ottt!e~e~ aux d~MttcM entre devrsloga-
n~MM, <jfMe cesnom&rMsont plus grands et ~M't~
dt~<M<
moins.
Soienttroisnombrescroissants ct~" et posons
J-"–D, ~– <=(!

~==- (t)
– désignentévidemmentdes nombres
et plus petits que
l'unité; il est visibleque la proportion

d (~
n:
t)'ALOÈBM. 265
t.l_JL'
équivautà t'ëquation
–))</=t-Ddd ouacejic-c) -'==';
M M y
il sutBradoncde démontrerque la di~rence entre les deux
membres– et S décroît à mesureque r augmenteet quec
diminue.
Remarquons à cetetïetqu'envertudu n"838 leséquations~)
peuvents'écrirede cettemanière

~==~,
et, en représentant par a,
!aLasc
ad, ~=. a 9 d,
y
ou bien encore,si l'onchasselesdénominateurs,
< <t\q dtp
~=V"~ j-'==yo')''==j- i
(<). ( <)
ce qui nousapprendque est le ;t-~ termed'uneprogression
par quotient,dont le premiertermeest et dont le ?- t*
termeest y".
Or, si l'on conçoitune progressionpar différencecomposée
de y-1 termes, et ayantpour termesextrêmesr et sa
raison sera expriméepar -*––– et son p +1" terme par

+ (~"–); donc,a causedu iemmeprécèdent,il viendra

~(/<
et, en remplaçante-"– et~'– par o et "~c,
Ht t) !)* Mt C t)
.–D–c<–, ou, -–.–<:–,
? (n)
M
aprèsavoirdivisépar o; ce qui prouvebien que la différence
de
a estd'autantmoindreque est plus grandet que o est
q
pluspetit.
SC6 MUNCX'ES
Mu. PROBLÈME.Déterminerles limitesdes erreurs qua foM
peut comMe~'een /f<M<tK<
MM~/ede la pro~ortto~(m)d<(M°
~ecfWe~. Ceserreursproviennentvisibtcmcntde ce que l'ony
suppose == ceqm n'a lieu, commeon vientdo le vuir, e
que par approximation.
<"Supposons d'abordque les différences
n, c et soient
M
connues,et qu'ils'agissede calculer-S- d; la proportion(m)four-

d au lieu de-S. par conséquent,l'erreurcommise,


nira-d
abstractionfaitedes signes,sera (-~ < expressionqui,
a causede t'inëgatité(n),est moindre
que
Dans!e casde o~ x, d estta différence rm
des logarithmesdes
nombres~'+ti et y, et tatimitede rerraurest- si l'on fait
~==tuo, on aff=/.tot–too==o,oo~!3y.etparsuito
–==: o,oo/{3at3?.
–––––<– oB
a.too ==o,oooo:u6. ee;
L'erreurpeutdoncMuer sur lescent miiiièmes;voitapourquoi
l'ona pu se dispenserd'indiquerdans les tables!es différences
des logarithmesconsécutifsde )oo &tooo,et, a plusforteraison,
cellesde t a toc..
il
Si l'on posej'=tooo, auquel cas <~==<oo<–tooo
~=o,ooo~3/{[. it vient
0,000~3~ t.
.c.o wo~oooooozi6.
-0.00~6.
V
Ainsi,j'erreurne peutinfluerquesur la septièmedécimale;on
peut donc employeren toute confiancela proportiondont il
s'agitde foooa toooo,en tantque l'onneveutpousserles cat-
culsquejusqu'auxrniHionièmes.
2° Supposons
maintenant
que les différences
o, d soient

'<
o
D'ALGÈMM. 267
données,etqu'it s'agissede déterminer- n. La proportion(m)

fournit o uu lieu de p; t'erreur commise u


7 M f~- ?/
\M
sera donc,a causede (n., moindreque dans l'hypothèse
-~–
de D==!, cettelimitedevient
V
Dansto cas de '=" ooo, on a
t
= –––––
–– :=s = 0
a.tooo O.OOOU
on pourraitdonccomptersur les trois premièresdécimâtessi la
fraction-S-était entièrement
connue;maiscommeellese déduit
de l'équation

~=~:<
q ?q
et que la tablene donneque le premierou les deux premiers
chiffressignificatifs
de la différence
d, il s'ensuitqu'engénéral
on ne sera certainquede l'exactitude
de la premièredécimale.

IV. Usagedes tables.

566. <PROBLÈME. y~oMMfatt mo,ren des tablesle loga-


ft~te <<'<<? nombreproposé.Cenombrepeut être entier, dé-
cimalou fractionnaire; nous allonsexaminersuccessivement ces
troiscas.
867.<" CAS. ?')'OMoefle logarithmed'Mmnombreentier. Si
co nombreest plus petitque toooo, on trouveimmédiatement
son logarithmedansles tables.
S'il est plus grandque ioooo,onséparequatrechiffressur sa
gauchepar unevirgule,et l'oncherchedans les tablesles deux
nombresentiersconsécutifsentre lesquelsest comprisle nombre
décima!résultant; le logarithmecherche,tombantentre leurs
logarithmes,est égalilceluidu pluspetitjointil une fractionque
l'on détermine, en calculantle quatrièmetermede la proportion
suivante(864)
M8 nuKcn'tM
? pour MMMMt~' de dilférenceC~e /Mdeuxnombre' Ct!-
tiers t'MM'<'Mt!<<aMt<releurs ~ar~/tMM /a différence
/bwKM~at'les <a~M,t'om&t'ett, ~oMt'cellequi existeentre le
nombredécimalct le~«M~fecttf<er<Mm~<'<)~mch< inférieur, .<
att!'<t-<-t/
de <<<MtcecMtt'e~K~ /o~arf<Ame~? P
On ajouteensuiteau logarithmedu nombredécimal autant 7
d'unitésqu'il y u de ctutît'csà lu droitede lu virgutointroduite
dansle nombrepropose, et ona le logarithme dece dernier!582).
Soità trouverle logarithme de ~oCiy je séparequatrechiffres t
sur sa gauche,et j'obtiens4< .7 J'ai donc Il
4o(M–~o(h=t, 4"7–4o6t==o,y,
~4<~a–4o6t==o,ot)oto6~, <.4oGi~–4o6t==~,
et par suitela proportion
t f,
o,oooto6g o,~
d'où l'ontire ;=='o,ooooy483,ou bien,en supprimantla hui-
tièmedecima)e,.c==o,ooooy48; `
conséquemment
/.4o6t,y==/.4o6t-t-.r==3,6u8633o-{-o,oooo~8=3,6o8yoy8;
sij'ometsmaintenantla virguledans le premiermembre,ce
qui
revienta augmenterlesecondmembred'unounité, il vient
/.4o6t7== 4,60870~8.
S68.8' CAS.?'<'OMee~ le ~ayt</tM<d'un nombre décimal.
On cherchele logarithme du nombreentierprovenantdo la sup-
pressionde la virgule,et onretrancheensuiteautantd'unitésqu'il
y a de figuresdécimalesdansle nombreproposéfS82).Ainsi
4''<.4<6'7==<7–3==4,6<'8yoy8–3==t,6o8yoy8. e
2°Lo,oty56==~.)y56–5~,9445~5–5==–t,y554y55. t)
Si l'on voulait dansle secondexemple,que la caractéristique
fût seulenégative,on remarquerait que
0,01 y56=3,a44Ga45 – 5==–B + o,a445a45=='9,9445945.
Quandlenombredécimaidonnéest p<Mo<~Me, il est plusexact
dele mettresousformefractionnaire et d'opérercommeci-des-
sous
b
669. 3"CAS.Trotteefle ~afK/tMe d'une expressionfrac-
<MtMM!M'e.Il suffitpour celade retrancher)e logarithmedu dé-
nominateur deceluidu numérateur'839).Voicideuxexemples
e
O'At.CÈBM. 2C9

W.a3
~<==~'65–y==it,f~83~–o,8.;5oQ8u4

==t,3y:!385go.

2°<.
~=/.45t–~tCit3~!<,65~y6u–3,Bto3t85

==–o,55(n<{ao.
Si la caracléristique
de ce dernierlogarithme
devaitêtreseule
négative,onferaitusagede la règlesuivante,dans laquelleon
désignesousle nomdu eom~'me~ d'unnombrele restequel'on
obtienten le retranchantdo to le logarithmed'une /fat~oK
e~tégalCMlogarithme<<M augmentédu complé-
ttW)M~a<exr,
m<K< du logarithmedu <f~tomtt)a<e«?',moins dix «a~M.En
effet:
=~–<==< .~+ 'c'–<–'o=.}-eoM~.
d~,=l.y--l.rr~d.,r-lo-l.y'-IO~I.,r-f.comp. l.lo.
<–.o.
Celaposé,puisquecomp. t6!t3=t o-3,K o3185==6,y8g68
S,
il vient
o
~T='4'"+<'o~6a3–to
==a,65~65 +S,y8968t5– )oo
='9,443858o– to==– + o,~3858o==7,~3858o.
670. PMBh&MK. ~OMtO-,a!(moyendesM~M, nombre
qui correspondà un /oyan~()Me donné.I) fautdistinguertrois
cas celuioù ce logarithmeest positif;celuioi) il est négatif;
celuienfinousa caractéristiqueest négative
et sa partiedécimale
positive.
67<. CAS.ï'fOMW ?0~~ qui correspondà «M~a-
rithmepositif.Supposons d'abordque lacaractéristique
dunom-
brodonnesoitégaleà troisunités
Si ce logarithmeest exactementdansla table,on trouveà côté
!enombrequi lui correspond.
S'ilen est autrement,il est comprisentredeuxlogarithmes
consécutifs.Le nombrecherche,tombant entrelesdeuxnombres
entiersauxquelsces logarithmes appartiennent, est doncégalau
pluspetitdecesnombresjointà unefraction quel'ondétermine,
en calculantle quatrièmetermede)aproportion suivante(864)
370 pMxctpEs
q; élattb.
Si pour 1.
la 1~*ir.,oâ»..
rld"I.t1Iu.
J"u,1.
différencede f/M-e/o~afK/tmM co?MM!«<
a MH< «tt;~ de </t'j~')'<'Mce
et~'e les noMt&res entiers correspon-
dants, com&tem, powr la d~~Mce <<M plus petit de ces loya-
ft</<me< à celui qui est ~MKe, aura-t-il de <<<~<t'6Mce entre
les nombresauxquelsils a~«WtCWte!!< ?P
Si !a caractéristiquedu logarithmedonné n'est point trois
unités,on la rendtelleen t'augmentant ou en ta diminuantd'un
nombred'unitésconvenableon trouve, commeon vient de le
dire, le nombrequi correspondau logarithmeainsi prépare;
puis, on transportela virguled'autantde rangs vers la gauche
ou versta droiteque l'on a ajoutéou retranched'unitésau lo-
garithtneprimitif(56ï;.
Soità déterminerlenombredontle logarithmeest
~,Co8yoy8
je diminue d'abordla d'une unité, ce qui donne
caractéristique
3,6o8yoy8;or, ce derniertombeentre les logarithmesconsé-
cutifs3,6o8633oet 3,Go8y39t) qui correspondentaux nombres
~061et ~oSa;doncle nombrecherchéest égal à 4o6; joint à
une fractionqueje désignepar x; actuellement,on a
~o6a–<{o6t'='o,o,oooto6g
~o6t~f)–~o6t~3,6o87078–3,6o8633o ==0,0000~8,
4o6a–~o6!==t, ~'6t-+~–4o6tc=.r,
et par conséquent
0,000t0&) t 0,0000~8 x;
proportiond'où l'on tire
0,0000~8 ==
7~8 c°'%9 o"
ou b'en0,7a 0,00, près.
0,00010
.00.069o69 u&~10
Ainsi, 3,6o8yoy8==~o6t,y; augmentantle premiermembre
d'uneunité,et supprimantla virguledansle secondmembre,il
vicnt<{,6o8yoy8==~o6t7,ce quiapprendquele nombrecher-
chéest ~06)y, à uneunitéprus.
o'72.2" CAS.yrcMtXfle nombrequi correspond<!un loga-
fMBte négatif. On ajoutea ce logarithmeautantd'unitésplus
quatrequ'ily en a danssa caractéristiqueon obtientdela sorte
un logarithmepositifdontla caractéristiqueest trois; on déter-
minele nombrequi lui correspond,et l'on transporteensuiteta
C'AM~BBK. g7)
virguled'autantt de rangsversla gauche nuet'ena aioutéd'unités
Kaucheque ajouted'unités
au logarithmedonne.
Soit, pour exemple,le logarithmenégatif–a~MMot~;j'y
ajoutea-}-~ ou 6 unités,ce qui donne3,5~3tg86;or, celoga-
rithmecorrespondau nombre3~3, à une unitéprès; doncle
nombrecherchéest o.oo~ à un tnittioniefnc
prés.
573. 3' CAS.Trouverle Mom&re .~M< co~e~oH<< à un loga-
f«/tM<dont~tcarac~W.~MeestK~a~eeetla partie <<tc<m<e
~OM'M.On y ajouteautantd'unitésplustroisqu'ily en a dans
sa caractéristique; on a ainsi un logarithmepositifdontla carac-
téristiqueest trois.Oncherchele nombreauquelil appartient,et
l'ontransportela virguled'autantderangsversla gauchequel'on
a ajoutéd'unitésau logarithmeproposé.
Soitte logarithmea,358ta53 j'y ajoutez-}-3ou5 unitéset
j'obtiens3,358ta5X,logarithmequicorrespond au nombreM8t,
a uneunitéprés.Doncle nombrecherchéesto,oax8:, a un cent
millièmeprès.

V. B.FM'etCM.

MA.PMBLÈME.
Déterminerpar la méthodedu n° S8t, les
/o~rt~<me~desnombres!3 c< f~M systèmedontla base
esty.Rép.~t,3t.2"–o,ao.
S75.PaonLÈME. Trouverpar /a règledu K"658, le nombre
qui a pour ~<</t)Me <,3y5dans /e ~<~tc dont la base
17.Rép.49, tg.
676.PROBLÈME. J~oMoef,/'e«/e destables,le ~aW</<Me
3,at5 <faM /e~~me dont la baseest t.~a.Rëp.a,t533y~6.
877.PMBLÈME. !"fOMw,<<M'aedes<aMe~, /e~aft/Ame~<e<-
mal, 4°de t6458; 3° de o.oo~S~ 3"de a,535353. f de
257– 8' de Rép. <"4,at63yyt 2"–3,8366299 ou
3~te33yot 3" o,4o4o385 f a, S"– o,S!a6o8tou
~8739.9.
578.PaoBLÈME. Trouver, à l'aide destables,le Momtt'equi
272 pMuctPEs
correspond,<"au logatithmedécimal4.s6y9Ha3;
2' a – a,5y83138 3° a 3,4670899.
Rép.4. <8539;2° o,ooa6.;o5;3'0,00x93~.

CHAPITRE
VII.
APPLICATIONS DE LA THÈOKtË CES LOCAMTUMM.

I. Usagedes ~o~oft~~Men arithmétique,


879.MULTIPLICATION. Onprend la sommedes logarithmesdes
nombresque l'on veut multiplierpour avoir le logarithme(te
leurproduit(331);on cherchele nombrequi lui correspondc'est
le produitdemandé.
Soità effectuerle produit3~x46ayX5/{M); ona
<(~aX46ayX54!t9)~
~9-)-~697+~.5439
==a,534o96t+3,6659995+3,98 ==9,9340454;
en suivantla règledu n" 6~0, on trouveque 9,9340454estle
logarithmede 8S9to3oooo;tel est doncle produit cherchéà
tooooprès.
Lorsqueles facteurssont plus petits que l'unité, il est plus
simpled'opérerparcomplémentvoiciun exemple
~iZL)=,~i~/2ZL
d t t5a 46y3;S~d t5a'
a3 467à a3 4673
46~3
==<.a3+comp.<. )5a–to+/. tyt+co~46y3–to
==f,36t~84+7,8t8t564t+a,939996tt+6,33o4o4ao–ao
==3,~43x8456ou 3,y43a846
cedernierlogarithmecorrespond au nombreo,oo553ya. ona
doncle produitdemandéa o.ouooootprès.
580.Dn'tSMff. On retranchele logarithmedu diviseurde celui
du dividendepour avoirle logarithmedu quotient(838) on
trouvele nombrequi répondce dernier,et on a le quotient
cherché;si le dividendeest moindrequele diviseur,il est plus
expéditifde faireusagedescompléments.
~J(35a 45)==~.35~–<.45=3,54654s66–t,6533ta:t.·
'==o,89333ot5=~.y,8aM.
et de là 35a =='
45 y,8aaa.
M'ALd~HE. y~
2' ~em~. <(45{)SC~K)
~O~t
=a/{59-~ comp. 86~– t o
)~~ t~~t

==a,6Gt8tay-}-(),o6338~–toc=.n,~5f98.~==~.o,o53na.
et par suite 86~9==o,u53na.
Mt. FoMMATtot OESpNssANCEx. Onmu)tip)ic)e togarithnte
du
nombredonnépar l'exposantde ta puissanceque l'onveutcal-
culer,afin d'obtenirle iogarithftx;de cettepuissance(MO);on
chercheensuite&que!nombrece togarithtneappartient.
'f~. /.3'~== ~.3==tyX o,~y)ata5==8,n fo6ta
==/.tagt~oooo;
consequemment3"==ta9~oooo.
r q r
2'
/(~-)'==y(/.35+cc~J.6a-to)
==y (: ,5/}4o68o/{-(- – to; = y(–j-o,y5 t6y635)
8,aoy6o83!
'=="y+5,a6ty344 ==~t73~==<.o,ot8}!y. ¡
35
d'où
resutto(–) ==o,ot8ay.

682.ExTUACTio~t CESHAONEs. Ondivisele logarithmedu nom-


bre donnepar Findicede la racineque t'en veutextraire,pour
déterminerle logarithmede cetteracine(S4<);on chercheaprès
celale nombrequi lui correspond.
iM
~'Ar.
< t*7– ~.36a? 3,55o5~76
/36ay== –~–~== -i–L-.i<-=-(,()';
:J

e=~.5,t5ta.

donc 36ay=s5,t5ta.
t

QdJ:'X..l. ~~i/ ~.a-r-co~3-.o


Y3 3
y y
=
o,3o t o3ooo-}-<),5aa8y8y5–t o <),8:;3t)o8y5–(o

t3,8a3go8?5–t~ ==
==–––z––L t.~844.-a- .,9~844.
~o,g43ya.
t
par conséquent)~' n '=='0,~7!
48
2*~ PRMOPRS
Kot e*t~t~)-t«t-j~t
683. Soit a déterminer te 4* terme de ta proportion

35():!y::aMï:
en prenant les on aura
logarithmes, (M3) t'equi-diftërenee

~56Jty:<sMt.
d'où
d'on l'on tire

~=<.t7+~.a56t–<.356~t,a3o4<;89+3,4o84o96
–a,55t/{5oo==a,o8y.{o83 =='~ taa.a~
et par suite .<'=='!aa,ag.
684. Soit ~nHa à trouver une
moyenne proportionncHe entre
les nombres et 53a; on auM
9, 8y (845)

~9X8~+~d~a

o,Q54a4a5 t+t,9395t9a5+a,y:5gn 63

=t,8y3aa44=.683.
d'où l'on conclut !a moyenne
que cherchée est ~,683.

II..R~oM<w ~Ma~ott~ e~oneM~MM ~er <A~oWe


des ~ym'<<AmM.

585. Soit d'abord résoudre ~M<t<tOM M~e~<e~ du


premier ordre

a'=A,
dans laquelle a et & désignent des quantités données si t'on
prend les logarithmes des deux it
membres, vient

log a=~ d'où .r==


<oy e
Ainsi, de on tire
l'équation y'==a3, et de la
.f~.y==~K3,
/.a3
t,36tya~8

'T7'°o~45o<)8.
886. Soit, en second à tirer
lieu, !a valeur do x dans
~~«0-
<<o)t exponentielle (ht second ordre

<t~e==c;
e!)e devient, en les logarithmes et en
prenant regardant &'comme
l'exposant de a,

c
&<!=~e e ou &
M~O
U'ALCÈMOB.
~,),)- t.. < ~t
Si l'on prend de nouveaules logarithmes,on trouve, après
avoirdivisépar
a
x ~og'<'–o~
log G
N87.En traitant~xe~'oM e~oKeK«e//e<<M ~o<~Me o?'~
a~=d
commeles précédentes,
on ondéduit
x log (~ <!– <!)- A
~< c
cetiesdes ordressuivantsse fësotventëgaiementpar le ntone
procède.
688.Fil s'agissaitde résoudrauneéquationde la forme
a'"+"e=~
on prendraitencorejes logarithmesdesdeux membreset l'on
aurait
(?.?-(-?) <t==~<c-j-~) 6,
équationdu premierdegréenjr, qui fournit
&–M/o~ a
Ht~<!–p log A'
889. Prenons,pourdernierexemple,l'équation
tM*-)-tt<ir*==A;
multipliantd'abordpara"et observantque a*x ?*== a''==t, il
vient
m (a*)'-{-M==:~<
cettenouvelleéquationestduseconddegréen tant que l'on con-
sidèreascommet'inconmo on en retire

~-Ai~4'~
2m
puis,en prenantles logarithmes,
et en divisantpar log a,

x~– (~i~4")'– ~FM–~ s


a
~0<jf<t
270 PMSCtfM
UI. jK~M<tOtt des ~Ma~e (/<-)'tt<eM ~'o~MM
M/«<t/t aux
~eM<OK< par ~«0<tMt<.

590. PaoBLÈME YII. D~ermtH~ a e< n, coMttawetX ), r e< s.


Reprenons les deux formules du ne 8100
<=o~ (a) ~)==h--<t; (b)
nous tirerons d'abord de )a seconde

a=/)~–t(f–t);
prenant ensuite les logarithmes de !a et transposant,
première
nous aurons

<<~ o-(K-.t) fi=~


d'ou
Il
log <–~ (/)--M')
«'
<o~ r <o~'
59<. PMBLÈME VH!. De'<<rmMe)' et n~ <!OMM(n'Ma))<a, r e< s.
L'équation (b) fournit immédiatement ta valeur de si on la
substitue dans (a) et si t'en
prend les logarithmes, on aura une
nouveUe équation d'où l'on pourra tirer l'inconnue
K; on trouve
ainsi

~–~+<! a <
1= '1 ~(~–<+a]–/o.</a
=
f r
/oy f'
892. PMBLÈME IX. D~e~Mer n e< r, <'omM<M<tM<a, 1 e< s
On déduit de (b)

i
~== et par suite )'=/o~ ($-.0)–

changeant de place les membres de (a) et prenant les logarithmes,


il vient,

/o~ a-{-(t!–t) log )'=/oy 1,


d'oit

~o~ s log “
n = 1+
~f r
~~(.!–s,–<oy(j;–
693. tMM.&Mt! X. D~efouMef n s, eotH)OMMM< a, e< r.
On tire imtnédiatement de l'équation (b)

~–o
1'-1 i
D'ALO~BM. 877
si ensuiteon prendles logarithmesdesdeuxmembresde (a), on
obtient
~==:~s-H<t– t)~f, d'en
to~l=loya-f-(n--i)loyr, r4- + logl"loya
d'oll ?==)
logr

IV. CtfM«0~a'<M<

Mt. Rappelonsd'aborden peu de motsles principales ques-


tionsrelativesa l'intérêtsimple.
Si l'on désignepar < le taux de l'intérdt et par r /'Mt/M<
annuel <fMtt franc, on a évidemment <==tuo~ r et ~-='<: !oo.
Ainsi,losquantitést et r peuventse déduirel'unede l'autrepar
un calculfortsimple.Dansle cas de <==5,par exemple,on a
f=:5 too=='o,o5 réciproquement, de ce que r==o,o:),i! suit
que <==o,o5X 100=5.
Celaposé,soitt l'intérêtannueld'unesommequelconque a;
puisque<francrapporter, a francsrapporteront ar, et l'onaura
t ==af, d'où a ==t r et f=~: a. De là résultentles règles
connuespour déterminer<<<M«MttMe/ ~'MKM~acc'
à «Mtaux donné 2" le capital, quand on cosMa~ce qu'il
3° le <a<u-,
rapporte annuellementet le taux ae !'tM<«!
cMMMe<.
quand on eoNM~ capital 6<<o)trapport
Passonsà la f~e d'escompte,Si l'on représentepar a la va-
leuractuelled'unesommeApayabledansun an, l'escompte sera
annuelde a étant ar, cette
exprimépar A a or, t'intéret
sommeau boutd'un an, vauta-~==e ('+''), et par consé-
quentona o~-f)==:A d'oùt'on déduit
A A Af
~T~7qi7"+F'
Souvent,danslesopérations commerciales,on prendpour es-
c'estce quel'on ap-
comptele rapportannuelAf dela sommeA;
oncommet ainsiuneerreuroxprimoepar
pettoMMM~CMf~oM;
A!- Af*
~––––––––B=––,––
t-r t-{-f
cetteerreur
Lorsquel'on supposey=o,o5, on trouveque
278 t'tuscu'Eit
s'éièvoà A joo, en sortequet'escompte on dohorsd'unesomme
do Soufrancsest tropfortd'unfranc.
Si l'intérêt,au lieud'être relatifù un an, t'était&un nombre
de jours m, on observerait que Hntéretjournalierd'un francest
r M5, et par conséquent, il summitde retnptacer 1
dansles ré-
suttutsprécédents r parnr 365.
M&.PMBLÈMË. D~efmwerla relation qui existeentre~m-
<e'r~OMttMe~ d'MKfranc, une somme~«e~coK~ea, nombre
n des années~eKd<!K< ~«e~M cettesommeestabandonnéed
e~e-m~meen :'tt<er~composé,el <~ sommeAqu'ellepro-
<<?:< au boutde ce temps.Lasommea, rapportantar, deviendra
après un an o-t-a/'==o[i-}-r); donc,le produitd'unesommepar
t-j-r exprimece qu'ellevautau boutd'unan. Celaposé,la som-
me a, valant(t(!) au boutde la premièreannée, devient
a('+~('+~ ou a(!+f)' au bout de h deuxièmeannée;
a[t -+t')' (t -t-f) ou «(<-t-~ au boutde h troisième:a(t-}-)')'
( t +r) ou a( -t-r)~au boutdela quatrième,etc.;et en général
a~+~' a l'expirationde ta ?" d'ouil suit que h relation
demandéeest
A==~(-
ou, en prenantles logarithmes,
~A==~0+M~(t-}-r). (c)
Onpeutdoncdéterminer l'unequelconquedesquatrequantités
A,a, n, r quandlestroisautressontdonnées.Delà résuttontles
solutionsdesquatrequestionssuivantes
<° De(ermtnpfla MmmeApro~M)<e par une ~<M)ttKt
a.~ac~e )
en intérêt composé,à raison r pour un franc,pendant n r
années. L'inconnueAest donnéepar ta formule(c).Supposons
<t==ioo,M'==to,)'==o,o5;ilvient
log A'=/.too-(-io.~t,o5=a-}-toxo,02!t893o
==a,2tt8g3o==/.!6a,8g;
et de là A= 169fr., 8<).
2° Le rapport annuel d'MM franc étant r, déterminerla
ca~xr actuellea dune sommeApo/a&~ dansn années. On
tire de la formule(c)
log a=log A–M log (i-)-~).
O'AMÈMRË. 279

Cettequestionconstituela règle d'escomptecomposé;l'es-


~t't. ~t ~'<M~ ~~<~t~~< t'AO-

compte,commepourl'intérêtsimple,est exprimépar A–a.


3" Déterminerle nombredes années n pendantlesquelles
une sommea doit ~?'e placéeen M~ composéet a MMOM
de r pour un franc, a/ÎMdeproduire une sommeA.Ondéduit
de i'ëquation(c)
~A–/0?0 a
~('
Si l'on demandait!e nombred'annéesessentielpour que la
sommea devintp fois plus grande,c'est-à-direpourque Fonait
A'==)MtOU log A==~ ~-}-/o~a; il suffiraitde substituercette
valeurde log Adanscelle de M,ce qui donnerait
log p
~(.+n
Si l'on supposep=2 etf=:o,o5, il vient«'=' 14 ans '"°~'
Si l'on supposeencorep=~toooooo et fc=o,o5, on trouve
n-a83 ans z mois.
4" Déterminerle <aM<c auquel on doit placer une sommea
e~w~f~ composé,pour ?tt'eMeproduise, au bout de n an-
MeM, une sommeA.La formule(c) fournit
/oF
_Lo,q A–~ qa
log
~('+~-
et cetie-ci~en'ira à calculerla valeurde i-~ queje désignepar
K; on auraalors
t~-f==t{, d'oùf==K–t et joof=~too(K–i).
896.PROBLÈME. UnM~OMtK,qui doit A/f., veutse KMfef
enn paiementségauxeffectués<!la de chaqueannée quelle
est la valeur de chaquepot'emetu!? Soita la valeurdemandée;
lespaiements a, faits ù la fin de la < 3', 3' ?'" année,de-
viennentau bout de la M°"année a(t-)-r)' a (!+)')'
a('+)')' a; la sommeA,ù cetteépoque,vautpareillement
~L~ or, en vertu de t'énonce,la sommedes ? premières
expressions doitêtreégale&la dernière;donc
~(t+~+a(t+~+a=A(t~°,
une
et, parcequelestermesdu premiermembreconstituent pro-
gressionpar quotientayantpourraison t -}-<
380
PtUKCH'tM
o~t-t.
a't-f-f;–a a
=-~+' ou [[. ,t]~ Il,
r) ] n.
"T~
et de là
u,<=~ >
.'+'')'–
ou, en prenantles logarithmes,
A+~ !'+ n
<!==/0j) ft-{-f)– [(<-}-f)'–t].
Cettequestionpeutêtre envisagéesous trois autres faces,en
prenantsuccessivement pour l'inconnueA,n ou )'.
597. Le problème précédentpourraits'énoncerainsi uneper-
WMteplace A /r. en rente t~y~ye quelle est la oo~xf
cette feK~dans <'Aypo<A~e o~ellea encoren années<!Ctere?f'
Danslesquestionsde cegenre,la diuicuttcest de déterminerM
avecquelqueexactitude;il existeà la véritédes tables font
qui
connaîtrele tempsmoyenqui restea vivrelorsqu'onest
parvenu
à un certainâge; maison sent qu'ellesne sont applicables
qu'à
une grandemassed'individus.

Y. J~erctOM.

~98. PMBLKME. Déterminerpar ta ~eone des logarithmes:


< le /'ro~)<~desMom&fe~ o, 154,3,a5e<o, 1698 2"le quotient
de 3a6y9 divisépar g58; 3" la pMt'MeMce n"* 0,956;4° la
racine <3""de ~a le ~Me~me termede la pfopor<tOM
a5H ~a t~ 6° MoyeMne ~o/)<M'<(OKMe//eentre
cinq Mom~M3, ag, 363,~at ct ~t:
Rép.')" 0,08~8). 2"3~,tt)y. 3" o,/{G536.
4" t,9t6oy. ~n~ 6" t44,44.
899.PROBLÈME. Résoudre<Ma«Ott43~==)y; 2° réqua-
<to~t9'==3a5.Rép.<e~o,y53. 2°a.'==t,<)64.
600.PMM.ÈME. Krer ~oa~Mf<<e~<"(htM.s~t==o,5~8o()t;
2*cfaM<=:9,6yy()8o9. Rép.<°.)-==3ao6,a.2" t=!3,o6.
60~. PtMBLÈHE. &COMp<ef, d MMOK <fcy yOMft00, un MHe<
ffe tooo /f. payabledans t5 ans. Rép. demandé
~'McoMB<e
est 63? /f. 50.
602. PROBLÈME. ?) ~<!f«e!<< place tooo /r. <n<commen-
U'ALGÈBM. S!8<
cerner de c/<a~M<
aMM~e 5 pour toc on demandeaprès
co)MA<eMae<etK/x~aMratooo/)'. JefCM~.Hëp.13ans9 moi8,
603. PnoBLKME.On ~poïe quela yopM/a<tOM efo~ annMe/-
lementen progressionpar ~Mo<teK< e< <*ott~emot!~ a~r~
combiende tempsun pays aura c /<aA!'<aM< sachant ~M'~en
possèdeac~weMetMeM~
b et qu'il en possédaita il y a n années,

~p.
Rép. ;r t::=
~<&) »
log b log a
604. PnoBLÈME. Un po!'<tc«/<er a un tonneaude a litres de
OMtil en tire chaquejour un litre qu'il remplacepar «Mlitre
d'eau on demandeaprès combiende j'oM!'$le tonneaune
contiendraplus que b litres de tin. Rép.
b
x~.=, log o–~
/OF s–/o~ (a–i)
608. PROBLÈME. Deux eo~e$renferment le premier a litres
ae MKet le seconda litres a'eaM on a deux mesures a'MM
litre chacune,que ~'oMp~oK~e en mêmetempsdans l'un e<aaM~
l'autre pour les remplir; après quoi l'on versedans chaque
o<Me le liquide extrait de l'autre combienfaudra-t-il a'op~-
rations de ce genre pour que /e~)'eM!tereaMfeM/efMtea m
litres d'eau. Rép.
log m–/o~ Ht–a)
log a–<o~ (a–a]

FIN DU TROISIÈME ET DEHMER UVRË.


TABLE
DESMATiËRES.

LIVRE1"

CHAPITRE 1~.
A'O~OM</M'~MM//M~M.

1. Butdet'Atgebre. t
Il. De quelques autres notttiom de t'ttgtbre. 8
111. B"difMrentetetp<tce<dequMtit<< 0
tY. SMr)etqutnt)t)!tn<gative! 9

CHAPITRE H.
~<!OM el ~OM~~e~oM a~e&r~MM.

1. B~ducticndMtefmettemMtbtM. «f
H. AMit!ono)gAb)-iquc.
ttf. SouttMOieoat~brique. <S

CHAPITRE 111.

~M/C~OM ~~n'~MC.
1. MuhtptieittiondetmonemM.
tt. Mu))ipticot)ondMj)t)ynemM. 10
t!t. Sur te produit de p)ttticur:pe<yao)))MhemogAt)M. <8
IV. Surte produitde la Mm)nededeuxquantitéspar leurditî&renM. <8
V. Ceque c'est qu'ordonner. ~9
Yt. Avottoge d'ordonnerdam la multiplication. S2

CHAPITRE IV.
D/~tOH algébrique.

f. DivitiendMtnenomet. g)!
Il. Det'expoMnto. M
Tt)e<)riedetexpeMnt<Mej;<tti)< 97
tV. DMtionde<pctyooa)M. M
284 TABLEDESMA'ftÈHM.
P<~M.
V. Kemarquci sur la divition des poiynutoe" 33
VI. Sur la difKrcneedes puissancesm de deux quantité* SU

CHAPITRE V.

~rac~OM /<~a/M.

1. Ori~inede<fraet!o))< 38
tt. Réductiondes fractionsà )eurp)ut<impieexpreMion. 39
H). Cakutde~fraetioM. 40
)V. ChM~ementqu'éprouvo une fraolion terMju'onretranche une
tnemequantitedetetdeM termes. <i

CHAPITRE VI.

Formation ~M /)M/M<!WM.

1. Ge<)eM))te' <3
Il. Sur les puissancesdes nombre! ~4
111. Toute! les puissances d'une fraetioMirréductible<ot)tirredue-
tib)e< <C
tV. Surte~puiMMee~de! monomes. <7
V. Formationdu carré des potynomes. <8
VI. Fortattiottdueubedo~potyttomes. M
Vn. Sur les puissanoosde degré supérieur au trebietnc. {ti

CHAPITRE VII,

Extraction de la racine carrée (/es nom&rM.

1. Principethodamentaax. 89
Il. Extractionde la raeineearrcede<nombres entiers SS
ttt. Remorques surla regtopreeedente. 97
IV. Extractiondela racinecarréeparapproximation. o7
V. Extractiondela racinecarréedesfraction' 00
V). Extractiondola racinecarréedesnombreseomptexm. M

CHAPITRE Vin.

&<M~OM racine CMMyM<~ MOM~M.


t. Prtneinet fondamentaux. 03
Il. Extractionde la racine eubinnedM nombresenttert. M
nt. Remarquessur la règle précédente. 60
IV. Extractionde )t racine cubiquepar approximation. 07
V. Extrteti"n de la racine cubique des fraction< 08
VI. Extractionde la racine cubique des nombrescomplexes 7)
TABLE
MS MAT~BM. 28B

CHAPITRE
IX.
Extraction <~ racines </M <a'~M«o~ algébriques,
paon.
pf)~<.
L )i)ftrMtio))de!M<;it)Mdettt)ot)omM. 71
t). Extractiondela racioecarréedet polynomcs. 7<
111. E)ttroet!en<)e)arae)))oeuhiqMedetp<)t)'t)en)M. ?0

CHAPITRE X.
?V~oWe </M radicaux et des e.C/)OMM~fractionnaires.
t. Identitédesradicauxet des exposantsffoetionnaifet. 77
Il. Propriété.de. radicaux. M
Ut. Simp)if!taHottd.c!ftdiotu;t. 80
IV. MdMtie))de<fedic))ux"umé<ne indice. 81
V. R<)diet0)[ten)bta)))e< M
VI. Additionetsouslraotiondos t'edteoux. 88
VU. Mulliplleationdesradicaux, M
Vm.OiYioondett'editau)! 84
IX. Formationdes puissancesdes radicaux. 8t
X. Ettr<teHond«tt'eeinMde<fadietUit. 8!!
XI. SartetrttdictuxttMgmaiM! 80
XH. Meutdesexposaut'frtcHonmit'e! 88

~M/tM< au Cliapitre ~Y.

DëmoMtretteoélémentaire de h formutedn binômede ~w<eM. 89

UVRE!

CHAPITRE r.

Notions ;M'<<M«MHrM.
t. M<e)M)!oudetprobtemM. 93
t!. M
Notion.glln6rolo. sur lus IIquolions.
ttt. TraMforntttioMdeseqMtieM. 97

CHAPITRE

~M<!<~M et problèmes du premier ~fe MM<MM/Cinconnue.

Règlespour d~gtger l'inconnuedansune équation d))premier


<M
degré.
2M TAM,BPE8MATtÈM9.
<*t<M.
if. M<etu(ie«dMtqMttontdttpfemierd~r~nne toute inconnue lui
)tt. K~~otutiendo ptmieur) probtemMdeuttet()ot)t)<!e«eotttua)~-
r)que< <M
tV. tt)!te)utionde ph'iourt ptobtemtt dontles donnée*tout e)g<-
briques .t. t08
V. EMfMCM. <)t!

CHAPITRE I!
7~'Ma~o~ et~o&~MM ~M~cM~ f/<y~<Mf< inconnues.

t. ÉquMi~MdupMmietdey<td<)tt)tit)etnat!M. ~7
tt. Équationsdu premier degré & trois tt un plus grand nombre
d'inconnue. 121
Ut. Résolutionde plusieurs problèmesdont les donnéos'ont nu-
mt!ri<)tte' <2t
!V. R<Mtt)tionde pttttiMM prebMntMdonttM deandMsont t)g<-
briquos. <S8
V. EMMieet. M3

CHAPITRE IV.
Discussion des problèmes.

t. CM'id~ratiM~g&n~rtttM. i~
Il. Sur)<motHtioMn~atiMt. )M
Mt. PMbtëmedotceurfieM. <S9
IV. AutMprobttme.
V. Pfob)AtaeM)')e<atti)tget. ~0

CHAPITRE V.
Discussion ~~ra~ des ~M~M< du premier <

Discussiondos ~quotiont&une seule Inconnue t<9


n. D!teMMiendes<qt)<)t)oM!tdeM)t!nton)n)e< <H2
t!t. Discussion<tM<quttien*&troh ineonnuM. < K8
IV. Cenetuttcn. <07

CHAPITRE V!.

JS~M<OM problèmes du MCOH~<~f~ d une soute Inconnue.

t. Mietotton ot discussiondet équationstocamptAta~ <09


Il. Résolutiondei Aqattiem centpMtetdu seconddegr< <7t
)tt. Relationsentre les McinMet les MeOteieat!). <70
TABLEPE8MATtÈBM. 287
p.
<~M
IV. KeM)utio(tdeque)quetprob)~Met. <77
V. )!MMtt«. <M

CHAPITRE VII.
Discussion dell <~M~/OM et des ~'O~MM du second degré.
1. Autre tnan~fe de présenter la théoriedet équations du second
deaX. i88
Il. DiteuMiondMretine! <M
t)t. DittMtioKdes problèmesdu Meonddegft. i96

CHAPITRE VU!.
7!~oA«<oMde ~w~MM~~t'oM de degré <M~/<Mr<M<second.
1. ItquOliousAdeui termo. 1 'II. t02
)t. &}Utt!tnt)'<M)))Me'paf)am<thedadu«ee))ddegr< 203
))t. Touteracine ue de6r<pair d'unequantiténégativee<tde toforme

p~T. 206

LIVREIII.

CHAPITRE
I".
Rapports ~;M'0/K)~t'<MM/!W<A~'CMP<
RepporttpafdttKrettce. S06
H. Proportion*pe)'<)!<f)!renee. 307
M. EMreieM. 210

CHAPITRE H.
/<M'~ et proportions par ?MO~M<.
t. Rapportspar quotient. 9Ht
n. Propo)'tieneptr<juot!<)nt. M5
tH. Sytt~medepfopetlioM. 8)?
!V. Changementsqu'on pem foiredans une propeftiox. 8i9
V. St)ttedtrappo)'b<'gtt)x. 2M
Yt. EïereieM. 2M

CHAPITRE t!I.
P<'O~~M«!K<par <&~WMC.
t. D<aniHoaotMttt!on. 29)t
Il. Fet'tnHtMfcndonontttef. S20
TABLE DES MATIÈRES.

t)t. j
P''e'e<tUt-)e)progfe!i)0)Mpt)'d!mf()nee. SS
IV. "M* OM

CHAPITRE
CHAPI'fRE IV.
1V. 1.
¡
PrO~CMtO/M par ~MO~~
Miaitien et notation. gg~ i
Il.
~tMf<tme)ttatet. gg)}
t!). P''eyMioMp<rquetient~e)'ei)MotMt t'iMn«i. 858
IV. Pt~b~mMsur )« pfo~feMiontpor quotient. 2~
~eicm. n~g

CHAPITRE V.
TA~oWedes /o~afM<MM.

~P~Nit)ti<'M. n~/
Il.
~<'t'<et)«j;)trithmM. H
ttt. Du systèmede logarithmesdont la base est <0
2m ï
CHAPITRE VI. }
Co~/WCf<OKF< MMyc f~ ~&/<'< de {
~<f~'<AMM.
1. Un nombre étant denne, trouver son
logarithme et rdcipro-
'jUtment. g~
C.Mtru<i);.nd..ttb)Md<))ogtt-tth)nM. SCO
Ht.
P't!pMM)tt!h&)'M))godMtebte! ano
!V.
UM~dMt.ht.
V. il;
~L.

CHAPITRE V!I.

~~C<!<tOM la ~o~ des /OyOf~~MM.


t. Usagedei tego-ithmMen orithmdt~ue. · 373 1.
tt. Résolutiondes équationsMponemiettei. 374
Ht. M<o)atMndes quatre derniersprobMtaat relatifs aux
progres-
tiontparquotient. 270
!V. Exercices.
QaettioMd'intMt. m
~u
V. I.
~"Mi~ ¡

ftN DE LA TABLE.
Il
3i

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