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TECHNIQUE T94
C I M B É TO N
Conception et réalisation
Assainissement
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Conception et réalisation
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Sommaire
1. Avant-propos 5
2. Historique 7
3.3 Le stockage 20
5. L’épuration 59
5.1 L’assainissement non collectif 60
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Annexe : 151
Les marchés publics - Recommandations aux maîtres d’ouvrage
publics relatives à l’utilisation des outils tels que CCTG, normes, avis
techniques et certifications
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1 Avant-propos
L’eau est source de vie. Les régions du monde
les plus déshéritées sont celles qui souffrent
d’une insuffisance de cette ressource. Les socié-
tés modernes ont compris qu’il était nécessaire,
dans le cadre d’un développement durable, de
ménager cette matière précieuse, d’en maîtriser
l’ utilisation et de restituer après usage à la nature
une eau correctement épurée. Cette prise de
conscience accompagne désormais le déploie-
ment des grandes agglomérations. Les
recherches menées dans ce secteur ont été nom-
breuses et ont débouché sur la mise au point de
procédés et d’équipements de plus en plus éla-
borés.
Le présent fascicule a été conçu pour apporter
aux maîtres d’ouvrage, aux maîtres d’œuvres et
aux entrepreneurs une information synthétique
permettant de bien comprendre les principes mis
en jeu dans une installation moderne de traite-
ment des eaux usées et des eaux pluviales, de la Loi 92-3 du 3 janvier
collecte à la restitution en milieu naturel. Cette 1992 sur l’eau
aide à la conception complète et facilite l’accès
aux documents et outils existants : normes, règles Article 1er : L’eau fait
partie du patrimoine
de l’art, logiciels de conception, etc.
commun de la nation.
Sa protection, sa mise
en valeur et le déve-
loppement de la res-
source utilisable dans
le respect des équi-
libres naturels, sont
d’intérêt général.
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Chapitre
2 Historique
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Chapitre 2 • Historique
Historique
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Chapitre 2 • Historique
En 1900, Paris compte 2,6 millions d’habitants. Des hygiénistes s’intéressent aux
méthodes pratiquées en Angleterre. Le 15 février 1902, une instruction énonce
le principe de la désinfection des eaux au titre de la protection de la santé
publique. Cette responsabilité est placée sous l’autorité des maires. En 1909, le
docteur Albert Calmette, bactériologiste, directeur de l’institut Pasteur à Lille, fait
installer la première station d’épuration significative. Le 1er juin 1910, une ordon-
nance du préfet de Paris fixe des règles strictes quant à l’installation des fosses
septiques. En 1922, le rapport Kling, du nom du directeur du Laboratoire de la
préfecture de Paris, permet de constater que sur 1 234 fosses répertoriées dans
ce département de la Seine, 10 seulement fonctionnent conformément aux dis-
positions de l’ordonnance de 1910. Le 15 mars 1919, une loi demande que des
plans d’assainissement des villes soient établis. Le 22 juin 1925, une circulaire
fixe de nouvelles dispositions pour l’installation des fosses septiques.
À l’époque, les différentes solutions connues sont :
• l’épandage et l’irrigation par le sol naturel, qui nécessitent de grandes surfaces ;
• la précipitation chimique, qui aboutit à la formation d’une grande quantité de
boues ;
• l’épuration biologique intensive à l’aide de fosses septiques et de filtres
(« septictank » en Angleterre) ;
• l’épuration biologique par les boues activées (« activated slug » en Angleterre).
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Chapitre 2 • Historique
Artois
Seine Picardie
Normandie
Rhin
Loire Meuse
Bretagne
Adour
Garonne
Rhône
Méditerranée
Corse
Les bassins versants et les zones des six Agences de l’eau en France
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Cette loi :
• reconnaît l’intérêt général de la ressource en eau et crée des mécanismes de
planification et de concertation en instituant des schémas d’aménagement et
de gestion des eaux (SAGE) qui fixeront les objectifs d’utilisation, de mise en
valeur et de protection de la ressource en eau ;
• renforce la réglementation, notamment en matière de police des eaux ;
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Chapitre 2 • Historique
Elles peuvent en outre, tant pour les investissements que pour le fonctionne-
ment, bénéficier d’aides (subventions et prêts) leur permettant de supporter
le coût de cet assainissement. Notons aussi que depuis le 1er janvier 1992, les
collectivités disposent, grâce aux agences de l’eau, de moyens financiers
accrus.
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Chapitre
3 L’assainissement :
une nécessité
au service
des hommes
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L’assainissement :
une nécessité
au service
des hommes
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Principales formes
de canalisations
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3.3 - Le stockage
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vers exutoire
poreuse poreuse
eau stockée eau stockée
étanchéité étanchéité
regard
structure - réservoir structure - réservoir
poreuse poreuse
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Les effluents susceptibles d’être évacués, et qui justifient donc des mesures
d’épuration, sont en général classés en trois familles qui doivent être considé-
rées distinctement.
Les eaux de ruissellement (ou effluent pluvial)
Elles sont constituées par l’eau de pluie et par les eaux de lavage de la voirie.
Ces eaux sont chargées de poussières, de gaz toxiques, de fumées. Elles
contiennent des débris minéraux et organiques. Ce sont en général les éléments
minéraux qui dominent, et en particulier le sable. Leurs débits sont caractérisés
par leur irrégularité ; ils peuvent être très importants (ex. : orage), et les prévi-
sions les concernant sont souvent très approximatives et incertaines.
Les eaux usées (ou effluent vanne)
Elles sont constituées des eaux ménagères et des eaux vannes. Les eaux ména-
gères contiennent les résidus des opérations de cuisine, des soins de propreté :
toilette, lavage du linge, etc. Les eaux vannes proviennent des WC et sont char-
gées des matières excrémentielles. Les débits de ces eaux sont réguliers et pré-
visibles, même s’ils comportent des pointes journalières ou périodiques. Ils sont
chiffrables avec une bonne approximation. Ces rejets constituent un effluent pol-
lué et nocif. Les eaux ménagères, en plus des éléments minéraux, contiennent
des matières organiques (graisses, savons, détergents, etc.) qui fermentent, ainsi
que des microbes. Les eaux vannes contiennent une masse considérable de
micro-organismes dont certains pourront être pathogènes. Elles entrent rapide-
ment en putréfaction et dégagent des odeurs inacceptables dans une zone
d’habitation moderne.
Les eaux industrielles
Elles proviennent des usines, ateliers et établissements agricoles. L’évacuation de
ce type d’effluent nécessite dans chaque cas une étude particulière; il est possible,
en effet, de rencontrer des situations très différenciées. Un traitement préalable
est applicable dans la quasi-totalité des cas, ce qui permet d’obtenir un rejet dont
les caractéristiques sont définies très précisément par des instructions et des cir-
culaires. À titre indicatif, la liste des prescriptions générales applicables à un rejet
d’origine industrielle comprend, entre autres, les prescriptions suivantes :
• la température de l’effluent est limitée à 30 °C ;
• le débit déversé devra être le cas échéant régularisé ;
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• s’il y a risque de présence de matières inertes, l’effluent aura à subir une décantation ;
• l’effluent doit être débarrassé des matières flottantes ;
• l’effluent doit être traité pour obtenir un pH compris entre 5,5 et 8,5 ;
• l’effluent devra être débarrassé des huiles et des graisses ;
• l’effluent ne doit contenir aucun produit susceptible de dégager dans l’égout,
directement ou indirectement, après mélange avec d’autres éléments, des gaz
ou vapeurs toxiques ou inflammables.
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Prétraitement
Dégrillage : opération consistant, au moyen de grilles
plus ou moins serrées et parfois de tamis, à retenir
les matières volumineuses (de plus de 10 mm).
Dessablage : élimination des particules minérales de
plus de 100 µm.
Dégraissage-déshuilage : opération de séparation
liquide pour les huiles ; cette élimination s’effectue
par écumage manuel et/ou mécanisé.
Dégrillage, dessablage, dégraissage-déshuilage constituent l’ensemble des
opérations dites de prétraitement. Les eaux usées devront ensuite subir les
opérations complémentaires suivantes.
Traitement primaire
Décantation : procédé physique de séparation liquide-solide utilisant la pesan-
teur, qui permet d’éliminer 50 à 60 % des matières en suspension « décan-
tables » : matières minérales grenues, matières floculées en suspension et
matières colloïdales. Dans le cas d’une décantation très poussée, on parle de
sédimentation. Il est aussi possible, au moyen de procédés physico-chimiques
faisant appel à des techniques de coagulation et de floculation, d’améliorer
sensiblement la performance de la décantation : on parle alors de décantation
chimique. Enfin, des procédés de flottation sont applicables à certains types
d’effluents. Toutes ces opérations conduisent à la récupération de boues.
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Chapitre
4 La conception
d’un réseau
collectif
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La conception
d’un réseau
collectif
NF P 11-300
Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais et des
couches de forme d’infrastructures routières
AFNOR, septembre 1992.
Fascicule n° 70
Ouvrages d’assainissement
Cahier des clauses techniques générales
(CCTG)
Décret n° 92-72 du 16 janvier 1992.
NF EN 752-3
Réseaux d’évacuation et d’assainissement
à l’extérieur des bâtiments
Partie 3 : établissement de l’avant-projet
AFNOR, 1996.
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NF EN 752-4
Réseaux d’évacuation et d’assainissement à l’extérieur des bâtiments
Partie 4 : conception hydraulique et considérations liées à l’environnement.
AFNOR, 1997.
R. Bourrier
Les réseaux d’assainissement, calculs, applications, perspectives
Technique et documentation, 1997.
F. Dutruel, D. Grisot
Performances hydrauliques des canalisations d’assainissement
Publication technique du CERIB n° 119-1998, janvier 1998.
F. Dutruel, G. Degas
La nouvelle méthode de dimensionnement mécanique des canalisations d’assai-
nissement (fascicule n° 70 du CCTG - version 1992).
Publication technique du CERIB n° 106, juillet 1992.
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L’évaluation des débits doit prendre en compte d’une part les industries exis-
tantes, et d’autre part celles qui s’installeront dans des parcelles déjà viabilisées.
Pour ces dernières, l’estimation des débits est plus délicate car ils peuvent varier
considérablement suivant la nature des activités, les processus utilisés, les recy-
clages éventuels. Lorsque le lotissement industriel n’est pas affecté à priori, il y
a lieu de s’appuyer sur des valeurs moyennes de consommation d’eau dont les
plus fréquentes se situent dans une fourchette de rejet de l’ordre de 30 à 60 m3
par jour par hectare loti (m3/j/haL).
* Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme
** Plan d’occupation des sols
*** Débit moyen journalier (journée de plus forte consommation au cours des années à venir)
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Avec :
Q (m3/s) : débit de pointe
I (m/m) : pente moyenne du bassin versant
C : coefficient de ruissellement
A (ha) : superficie du bassin versant
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La formule de Colebrook
avec Q = S.V
avec :
V (m/s) : vitesse de l’effluent
g (m/s2) : accélération terrestre = 9,81
R (m) : rayon hydraulique défini comme le rapport de la section d’écoulement
au périmètre mouillé
I (m/m) : pente de la canalisation
k (m) : rugosité équivalente de la canalisation (paramètre non mesurable)
v(m2/s) : viscosité cinématique de l’effluent (on admet en général
1,30.10-6 m2/s pour l’eau à 10 °C)
Q (m3/s) : débit de l’effluent
S (m2) : section d’écoulement
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Il convient par ailleurs de souligner que le concepteur qui doit choisir le coeffi-
cient global de perte de charge est incité à la prudence par l’instruction tech-
nique n° 77-284, en particulier dans les zones fortement urbanisées et dépour-
vues de relief. En fait, le concepteur doit intégrer toutes les incertitudes relatives
à la réalité du projet (qualité de la pose, évolution du sol, des effluents, etc.) et
anticiper l’évolution du réseau (extensions, branchements futurs, etc.). Le coeffi-
cient de sécurité à prendre en compte justifie alors les valeurs de la norme
NF EN 752-4 qui correspondent à une minoration que l’on estime en général
entre 5 et 20 % par rapport aux valeurs expérimentales obtenues.
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Dans tous les cas, et ce, quelle que soit la nature des matériaux constitutifs du
réseau, le maître d’ouvrage doit intervenir au niveau de la conception même du
réseau (station de relèvement, réduction du temps de séjour de l’effluent, ven-
tilation, etc.) pour éviter la gêne des riverains et la détérioration des ouvrages en
aval qui peut être très rapide (ex. : station d’épuration).
Au niveau des effluents, il existe plusieurs techniques éprouvées permettant de
réduire la production de sulfures : un apport d’air, voire d’eau oxygénée, pour
augmenter la quantité d’oxygène dissous, ou un traitement chimique à base de
sulfate ferreux, de chlorure ferrique ou de chlorosulfate ferrique sont parmi les
plus pratiqués.
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Autocurage
La norme NF EN 752-4 précise que dans les petits branchements (DN < 300), la
vitesse d’autocurage peut être en général atteinte en s’assurant que l’on a bien
prévu, soit une vitesse de l’effluent d’au moins 0,7 m/s une fois par jour, soit une
pente minimale de 1/DN.
L’instruction technique n° 77-284 fait une distinction en fonction du type de
réseau. Elle précise :
• que dans les systèmes unitaires, les conditions d’autocurage sont réalisées avec
des vitesses à pleine section de l’ordre de 1 m/s ;
• que dans les réseaux d’eaux pluviales, les conditions liées à la septicité sont
moins sévères et que les pentes limites peuvent être plus faibles.
Risques d’érosion
Dans les systèmes unitaires et les réseaux d’eaux pluviales, la vitesse de l’effluent
doit être limitée pour préserver la sécurité du personnel d’exploitation et pour
éviter les risques d’érosion prématurée. Une vitesse de l’effluent de l’ordre de
10 m/s est généralement considérée comme une limite supérieure. Une compa-
cité élevée (ex. : tuyaux en BHP*), voire des revêtements de surface intérieurs à
base de résine époxy, par exemple, permettent d’améliorer sensiblement la résis-
tance à l’érosion. Le cas échéant, des mesures visant à réduire la vitesse de l’ef-
fluent peuvent être envisagées (ex. : regards de chute accompagnée).
Logiciel Oduc
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Tranchée
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La vérification de la sécurité d’emploi fait appel aux notions d’états limites (états
limites de service et états limites ultimes). La méthode appliquée actuellement
tient compte notamment :
• du comportement rigide ou flexible de la canalisation ;
• de la nature et des caractéristiques des matériaux de remblai et du sol envi-
ronnant ;
• de la qualité du compactage dans la zone d’enrobage ;
• de la présence éventuelle d’une nappe phréatique ;
• des conditions d’exécution de la tranchée et de retrait des blindages ;
• des états limites.
D’une manière générale, et conformément aux souhaits de ses auteurs, cette
méthode tend à privilégier les bonnes conditions d’exécution des travaux et à
pénaliser les mauvaises conditions, comme en témoignent les exemples d’ap-
plication traités ci-après.
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Compactage
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Le retrait brutal (en une seule phase) des blindages après remblaiement total de la
tranchée peut avoir des conséquences graves pour la canalisation, puisque cette
opération conduit à une décompression de l’assise de la canalisation et du remblai,
ainsi qu’à une détérioration des conditions de frottement du remblai sur les parois
de la tranchée. Le fascicule n° 70 distingue trois conditions de retrait de blindage :
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Blindage
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L’objectif est donc d’aboutir à une méthode commune d’ici cinq ans.
Actuellement, la méthode de calcul appliquée en France reste celle développée
dans le fascicule n° 70 du CCTG.
Ces cas de pose, qui n’entrent pas directement dans le champ d’application de
la méthode de calcul du fascicule n° 70, doivent faire l’objet d’un calcul spéci-
fique. Pour chacun des cas de pose décrits ci-après, le CERIB, sur la base de ses
nombreux travaux théoriques et expérimentaux, propose aux concepteurs des
méthodes de calcul adaptées pour les canalisations en béton et en béton armé.
Le logiciel « Oduc » diffusé gratuitement permet en effet de traiter ces cas répu-
tés délicats de manière aussi aisée que les cas courants. Les bureaux d’étude, en
effet, sont de plus en plus fréquemment confrontés à des cas de pose particu-
liers (ex. : tranchées asymétriques) et/ou à des cas pour lesquels les canalisations
de classes de résistance courantes ne conviennent pas.
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4 1 4 4 1 4
3 2 3 3 2 3
4 1 4 4 1 4
matériau
souple
3 3 3 3
2 2
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La pose sur berceau ou sous voute en béton armé permet de limiter les moments
d’ovalisation s’exerçant sur la canalisation sous l’effet des charges verticales.
Remblai
120°
sol en place
Remblai
couche de remblai
mise en place et
compactée avant
sol en place mise en œuvre
de la voûte
pose sous voûte
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Regard de visite
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D’une manière générale, la qualité d’un ouvrage est le produit des cinq facteurs
clés suivants : qualité de la conception, qualité des composants, qualité de la
mise en œuvre, qualité de la réception et qualité de l’exploitation.
NF EN 752
Instruction technique
Qualité de n° 77-284
Maître d’œuvre
la conception Fascicule n° 70
du CCTG-CCTP
Logiciels
Fascicule n° 70
Qualité de la du CCTG-CCTP
Entreprise
mise en œuvre NF EN 1610
NF P 98-331
Fascicule n° 70
Qualité de du CCTG-CCTP Organisme
la réception de contrôle
NF EN 1610
Fascicule n° 70
Qualité de du CCTG-CCTP Gestionnaire
l’exploitation NF EN 1610 de réseau
NF P 98-331
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Comme dans le cas d’une chaîne, la défaillance d’un seul de ces cinq facteurs
peut entraîner la défaillance de l’ouvrage. En ce qui concerne la qualité des
dimensionnements hydraulique et mécanique, les concepteurs et les bureaux
d’étude disposent de trois textes de référence :
• la norme NF EN 752-4 et l’instruction technique de 1977 pour le dimension-
nement hydraulique ;
• le fascicule n° 70 du CCTG pour le dimensionnement mécanique.
Fascicule n° 70
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Chapitre
5 L’épuration
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Chapitre 5 • L’épuration
L’épuration
Il s’agit de la loi sur l’eau n° 92-3 du 3 janvier 1992 et de ses textes d’applica-
tion (circulaire du 18 mai 1994, décret du 3 juin 1994, arrêté du 6 mai 1996,
arrêté du 3 décembre 1996, circulaire n° 97-49 du 22 avril 1997 et circulaire du
22 mai 1997). Cette loi et les textes associés renforcent les compétences et les
obligations des communes en matière d’assainissement et fixent les modalités
de mise en place d’un Service public d’assainissement non collectif (SPANC) ainsi
que ses missions.
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• NF-EN 12566-1. Petites installations de traitement des eaux usées (< 50 équi-
valents habitants). Partie 1, « Fosses septiques préfabriquées ». Cette norme spé-
cifie les exigences et les méthodes d’essai applicables aux fosses septiques pré-
fabriquées. Elle ne spécifie aucune exigence en matière de traitement ou de
structure.
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Chapitre 5 • L’épuration
Épandage
à faible
profondeur Infiltration
Eaux Fosse Préfiltre Regard de
vannes toutes eaux répartition Filtre Rejet
à sable en exutoire
Eaux Bac Tertre superficiel
de cuisine à graisse filtrant Puits
d'infiltration
a) Le bac à graisse
Mis en place le plus près possible de l’habitation, son volume minimal est de
200 litres pour les eaux de cuisine seules, et de 500 litres pour l’ensemble des
eaux ménagères. Les graisses, plus légères que l’eau, s’accumulent en surface
comme l’indique le schéma ci-après.
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Ouverture équipée
d'un tampon
Entrée
Sortie
Zone
des flottants
(graisses)
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Chapitre 5 • L’épuration
Principe de fonctionnement
L’entrée de la fosse s’effectue au moyen d’un coude plongeant qui ralentit l’ar-
rivée de l’eau usée, évitant ainsi les remises en suspension. La chambre doit être
suffisamment longue pour éviter un brassage des matières en suspension vers la
sortie. Le volume d’une fosse toutes eaux est au minimum de 3 m3 pour un habitat
de 5 pièces, volume auquel il conviendra d’ajouter 1 m3 par pièce supplémentaire.
Ouverture équipée
d'un tampon
Té plongeant
Entrée des
eaux usées Sortie
des
Zone des flottants effluents
c) Le préfiltre
Le préfiltre, qui peut être incorporé à la fosse toutes eaux, est placé en aval de la
fosse toutes eaux et en amont du système d’épuration. Son rôle est de protéger le
dispositif de traitement contre les risques de colmatage. Il constitue aussi un bon
indicateur de la nécessité de vidanger la fosse septique toutes eaux. Il est équipé
d’une couche filtrante en pouzzolane qui retient les matières en suspension.
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Ouverture équipée
d'un tampon
Té plongeant
Entrée Sortie
Té plongeant
Zone des flottants
Pouzzolane
Entrée d’air
Le système de prétraitement génère des gaz malodorants et dangereux à forte
concentration (H2S), qui doivent être évacués par une ventilation efficace. L’en-
trée de l’air s’effectue le plus souvent par la colonne de descente des eaux usées
débouchant au-devant du toit. L’évacuation des gaz de fermentation plus lourds
que l’air s’effectue au-dessus du toit par un système de ventilation muni d’un
extracteur statique ou éolien. Les canalisations constitutives de l’entrée de l’éva-
cuation ont un diamètre identique à celui des canalisations de branchement
(minimum 100 mm). La canalisation est prolongée au-dessus de la toiture en évi-
tant autant que possible les coudes à 90°.
65
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Chapitre 5 • L’épuration
1/ Extracteur statique
ou éolien
2/ Tuyaux d’extraction
Ø 100 mm mini
ventilation haute
ou tuyau intérieur possible
Ø 100 mm mini
5.1.2.2 - L’épuration
66
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Regard de 1 m mini
répartition
0,5 m Géotextile
Tranchée mini 60 à
d'infiltration 100 cm
30 m maxi Tuyau
Tuyaux d'épandage,
d'épandage orifices vers
Terrain le bas
naturel
30 cm
Regard de
bouclage Gravier 20/40 mm
67
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Chapitre 5 • L’épuration
Cas particuliers
Lorsque la pente est comprise entre 5 et 10 %, la réalisation de tranchées est
possible dans le cas où des terrasses ont été aménagées. La mise en place est
identique à celle du terrain plat, avec les différences suivantes dans le dimen-
sionnement et l’exécution des fouilles de tranchées.
• Les tranchées sont séparées par une distance minimale de 3 m de sol naturel
et ont une profondeur comprise entre 0,60 et 0,80 m. De plus, malgré la pente,
l’eau ne doit pas avoir de chemin préférentiel dans l’épandage. Le départ de
chaque tuyau plein du regard de répartition est horizontal sur au moins 0,50 m.
• Lorsque le sol est à dominante argileuse, là où la réalisation des tranchées d’in-
filtration est difficile, l’épandage souterrain est réalisé dans une fouille unique à
fond horizontal. 60 m2 au 1m
minimum sont nécessaires
Terre végétale
avec 20 m2 supplémen- (ép. =10 à 20 cm)
Géotextile
taires par pièce principale
Tuyau
au-delà de cinq. La lon- d'épandage
gueur maximale est de Graviers
(ép. = 10 cm sous
30 m et la largeur maxi- tuyau + 10 cm)
male de 8 m.
Sable lavé
(ép. = 70 cm)
b) Le filtre à sable
Le filtre à sable reçoit les
Arrivée eaux
effluents prétraités. Du sable prétraitées
Tuyau non perforé
68
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c) Le tertre filtrant
Le tertre d’infiltration est particulièrement adapté aux zones humides ou inon-
dables. Il utilise un matériau d’apport granulaire comme système épurateur et le
sol comme milieu dispersant (système d’infiltration). Il peut s’appuyer sur une
pente, être en partie enterré ou être totalement hors sol.
4 m minimum
Regard de bouclage
Tuyaux d'épandage
5.1.2.3 - L’évacuation
Après traitement, l’évacuation des effluents s’effectue dans le milieu naturel, soit
directement par infiltration dans le sol, soit dans un fossé (autorisation par déro-
gation du préfet) ou un puits d’infiltration.
Les paramètres à prendre en compte pour le choix de telle ou telle filière concer-
nent l’aptitude du sol, les caractéristiques du site ainsi que l’importance de l’habi-
tation desservie. Le tableau ci-après synthétise les différentes possibilités offertes.
69
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Chapitre 5 • L’épuration
70
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Ces règles sont définies dans la norme XP P 16-603 (DTU 64-1). Toutefois, les
principaux points à respecter sont les suivants.
Pour favoriser la répartition des eaux prétraitées dans le dispositif de traitement,
celui-ci doit être situé hors des zones destinées à la circulation et au stationne-
ment de tout véhicule, hors cultures, plantations et zones de stockage de charges
lourdes. Le revêtement superficiel du dispositif d’épuration doit être perméable à
l’air et à l’eau. Tout revêtement imperméable est proscrit. Le dispositif d’épura-
tion doit être implanté à une distance minimale de 35 m par rapport à tout puits
et en général de tout point de captage d’eau potable, d’environ 5 m par rapport
à l’habitation, et de 3 m par rapport à une clôture de voisinage et à un arbre. Ces
distances peuvent être augmentées, notamment dans le cas d’un terrain en
pente.
71
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Chapitre 5 • L’épuration
72
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Il entre un effluent et il en sort une eau qui peut être rejetée dans le milieu natu-
rel. Ce traitement s’accompagne de la formation d’une grande quantité de boues
qu’il convient de traiter sur place par déshydratation. L’épuration de 10 m3 d’eau
entraîne en moyenne la production de 5 kg de boues, valorisables dans l’agri-
culture comme produits d’amendement des sols.
La taille des stations d’épuration est très variable. Les installations moyennes et
importantes sont
des ouvrages de
génie civil où le
béton peut appor-
ter des solutions
techniques à des
préoccup a t i o n s
telles que l’étan-
chéité de par ois,
la recherche d’une
durabilité élevée,
la résistance à des
milieux agressifs, etc. Figure 20 : Vue en coupe de la station d’épuration
73
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Chapitre 5 • L’épuration
4
10
5
9
6
8
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75
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Chapitre 5 • L’épuration
76
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IRRIGATION
éventuellement éventuellement
Lagune
Séparateur
de phase
Concen-
Fosse de Réacteur trateurs
ou Décanteur
réception biologique de
Séparateur boues
physico-
chimique
Cuve BA Cuve BA Cuve BA
200 à 500 m3 500 à 2 000 m3 50 à 150 m3
Stockage
de
boues
Cuve BA
1 000 à 2 000 m3
EXPORTATION EXPORTATION
COMPOST COMPOST ÉPANDAGE
77
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Chapitre 5 • L’épuration
La capacité est de 200 à 500 m3 pour les élevages produisant de 4 000 à 15 000 m3
de lisier par an (5 000 à 25 000 équivalents porcs charcutiers). Cette fosse en
béton armé a un rôle de tampon hydraulique et d’homogénéisation des lisiers.
Elle est équipée d'un agitateur assurant le brassage et d'une pompe.
78
ouvra OK rectifie 22/04/02 17:16 Page 79
préalable est appliqué en amont, consistant, par des moyens physiques ou par
des moyens physico-chimiques, à réduire la teneur en matières en suspension
dans l’effluent avant son introduction dans le réacteur biologique :
Les phases de traitement sont les suivantes :
• séparation de phases (procédés physiques) au moyen d’un tamis rotatif, d’une
vis compacteuse, d’un séparateur centrifuge ou d’un décanteur centrifuge. Les
matériels les plus performants peuvent assurer la rétention de près de 90 % des
matières en suspension ;
• séparation physico-chimique, qui consiste à conditionner un mélange lisier-boue
biologique en présence de floculants appropriés. Le floculat est ensuite déshydraté
au moyen d'une presse. Les constituants solides obtenus, dont la teneur en matière
sèche sortie de presse est de l'ordre de 30 à 35 %, retiennent environ 50 % de l'azote
de l’effluent et environ 90 % du phosphore. Ils sont compostés sous hangar pendant
une période d'au moins 3 à 4 mois, ce qui porte la teneur en matières sèches à
environ 75 %. Seul le filtrat est dirigé vers le réacteur de traitement biologique.
5.3.4 - Décantation
À la sortie du réacteur biologique, dans tous les cas, le liquide chargé est intro-
duit dans un silo de décantation en béton armé. Dans des conditions de calme,
en supprimant toutes les turbulences, les boues biologiques contenues dans le
liquide chargé ont la propriété de s’agglomérer en flocs qui sédimentent et lais-
sent un surnageant clarifié qui peut être évacué vers une lagune de stockage
avant irrigation.
Les boues concentrées au fond du décanteur sont extraites régulièrement par pom-
page. Dans les procédés les plus élaborés, elles sont réintroduites en amont du réac-
teur biologique pour être mélangées au lisier « frais » avant de subir le pressage.
Sinon, elles peuvent être l’objet d’un traitement dans un concentrateur de boues
avant d’être stockées en fosse préalablement à un épandage agricole. Mais elles
peuvent encore être soumises à une déshydratation plus poussée, par exemple
au moyen d'une centrifugeuse.
Les décanteurs et les concentrateurs de boues sont des cuves ou silos en béton
armé d’une capacité de l'ordre de 50 à 150 m3.
Les fosses à boues sont des ouvrages en béton armé de grande capacité (1 000
79
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Chapitre 5 • L’épuration
Cela signifie que les spécifications générales à tous ces ouvrages sont les suivantes :
• une étanchéité de classe A, c’est-à-dire que la structure doit jouer à la fois un rôle
mécanique et une fonction d’étanchéité. Dans ce cas, les fuites seront inférieures
à 0,5 litres/m2 et par jour, soit un coefficient de perméabilité K < 10-10m/s ;
• une masse volumique de lisier fixée forfaitairement à 1 100 kg/m3;
• une variation de température égale à 30°C liée aux risques de la fermentation ;
• le choix de ciments résistants aux agents agressifs (qualification PM, ES) ;
• des compositions de béton répondant aux classes d’environnement moyenne-
ment agressif chimiquement ou fortement agressif chimiquement ;
• un enrobage d'au moins 4 cm des armatures disposées près de la face intérieure
de la paroi.
En pratique, le béton constitutif des ouvrages pourra être un béton prêt à l’emploi
de type B35 avec un dosage minimal en ciment (à caractéristique PM-ES) d’au
moins 350 kg/m3 et un rapport E/C inférieur à 0,5.
Dans le cas où le béton serait préparé sur chantier, il devrait avoir des caractéris-
tiques équivalentes.
80
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Chapitre
6 L’offre
de l’industrie
du béton
81
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82
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L’offre
de l’industrie
du béton
83
ouvra OK rectifie 22/04/02 10:21 Page 84
TEL
HO
Collectif 13
6
5 3
7
13
Non collectif
12 10
Réseau d’eaux usées 0
9
3
2
6 10
8
5 7
6
9
11
3
3
Vers le milieu
1 naturel après
traitement
4
84
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FONCTIONS
2. Bouches avaloirs
3. Tuyaux et raccords
4. Cadres
5. Boîtes de branchement
6. Regards
7. Postes de relèvement
8. Têtes d’aqueduc de sécurité
et têtes de pont
9. Débourbeurs - décanteurs -
dessableurs
85
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Descente d’eau
Fossé
86
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87
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88
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Caractéristiques
des tuyaux d’assainissement
Elles sont définies par la norme en
vigueur (actuellement NF P 16-341) et
conformes à la norme générale d’apti-
tude à l’emploi des tuyaux circulaires et
autres éléments pour réseaux d’assai-
nissement sans pression NF EN 476.
89
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L’étanchéité
Les tuyaux doivent présenter
une étanchéité satisfaisante
sous une pression de 0,1 MPa
maintenue pendant 30 min.
La résistance mécanique
L’essai d’écrasement s’effec-
tue dans les conditions indi-
quées sur la figure 26.
Banc d’étanchéité
90
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DN
Bande de
Support en V à 170° caoutchouc
91
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Cadre
Stockage de regards
92
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Regard
Elles se composent :
• d’un élément de fond ;
• d’éléments droits ;
• d’un dispositif de fermeture.
Boîtes de branchement
93
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Normalisation française
Les têtes d’aqueduc de sécurité font l’objet de deux normes françaises : NF P 98-490 et
NF P 98-491. La première de ces deux normes fixe des spécifications fonctionnelles
générales ainsi que les modalités d’essai correspondantes, quelle que soit la nature du
matériau constitutif. La seconde est directement applicable aux éléments préfabriqués en
béton. Les principales caractéristiques visées concernent les constituants, les dimensions
et la résistance mécanique de la partie supérieure, qui conditionne la fonction sécurité.
94
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Figure 27 : Figure 28 :
Tête d’aqueduc Tête d’aqueduc de sécurité
95
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Fosses septiques
96
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97
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Figure 29 : Séparateur
Caractéristiques
Elles sont définies dans la norme P 16-440 dont le domaine d’application vise les
liquides ayant une masse volumique inférieure ou égale à 0,95 g/cm3. Il existe
deux classes de performance pour les séparateurs de liquides légers, suivant les
modalités d’essai définies par cette même norme.
De plus, les séparateurs de liquides légers sont classés en fonction du débit traité
(taille nominale). Par convention, la taille nominale (TN) est un nombre arrondi,
égal à la valeur numérique du débit maximal admissible de l’effluent, exprimée
en litres par seconde, dans les conditions d’essai définies par la norme P 16-440.
Les tailles nominales recommandées dans cette norme sont : 1,5 - 3 - 6 - 10 -
15 - 20 - 30 - 40 - 50 - 65 - 80 - 100 - 125 - 150 - 175 - 200 - 250.
Normalisation européenne
Un projet de norme est actuellement en préparation : pr EN 858, parties 1 et 2.
98
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Figure 30 : Séparateur
99
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Exemples de compatibilité
En particulier :
• les boîtes de branchement peuvent être équipées d’entrées-sorties avec joints
souples autorisant une déviation angulaire dans des diamètres correspondant
aux tuyauteries de natures diverses équipant la collecte intérieure des effluents
d’habitation ou d’industrie ;
100
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101
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Matières premières
naturelles très peu
limitées Conditions
de production
Intégration en usine facilitant
de co-produits la maîtrise des impacts
industriels
102
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Le béton est un matériau inerte qui ne pose aucun problème particulier lors de son
élimination. En fin d’utilisation, le béton composant les produits est totalement recy-
clable sous forme de granulats pouvant être réutilisés comme couche de forme,
comme fondation, comme base de structure routière, etc. Ces granulats constituent
même un gisement potentiel de matières premières pour de futurs produits.
103
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104
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L’épaisseur des parois des canalisations, ainsi que la compacité du béton consti-
tutif, sont une garantie contre ce risque. Afin de préserver la sécurité du person-
nel d’exploitation, il convient néanmoins, le cas échéant, de maîtriser la vitesse
excessive des effluents en mettant en place, par exemple, des regards à chute
accompagnée.
L’épaisseur des parois des canalisations en béton constitue une bonne garantie
vis-à-vis des déversements agressifs accidentels dans le réseau. Par ailleurs,
contre des attaques chimiques déterminées, des solutions existent :
• ciment et granulats adaptés (ex. : aluminates de calcium) ;
• traitement de surface de la paroi (ex. : revêtement à base de résine époxy).
Faible profondeur
Le logiciel Oduc permet le dimensionnement mécanique des canalisations
pour des couvertures de remblai sous chaussée inférieures à 0,80 m.
105
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Forte profondeur
Les classes de résistance renforcées, ainsi que les cas de pose particuliers tels
que la pose en dépression ou sur berceau, apportent une réponse appropriée.
2m
2,80 m
106
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Nota :
La mise en place de tuyaux courts de raccor- Figure 33 :
dement sur le regard assure une liaison Raccordement de la
souple évitant les phénomènes de cisaillement canalisation au regard
sous l’effet des tassements différentiels. au moyen de tuyaux
courts
Station de poussage
107
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1re étape. C’est dans les années soixante que les professionnels regroupés au sein
de la FIB décident de lancer une politique de valorisation basée sur la qualité. Il
s’agi d’élaborer des textes de référence pour les produits afin de :
• valoriser l’image collective des produits en évitant les contre-références ;
• réduire le nombre de modèles pour favoriser l’industrialisation de la production ;
• créer des règles de l’art permettrant de clarifier les relations client-fournisseur et
de faciliter l’emploi des produits.
En parallèle, les labels de qualité ont été mis en
place. À titre d’exemple, le label relatif aux
tuyaux en béton a été créé en 1967. Destinées
à attester par tierce partie la conformité des
produits aux textes de référence, ces certifica-
tions imposent aux usines titulaires la mise en
place d’un laboratoire interne exerçant un
contrôle permanent de la production.
D’autre part, la certification des produits en
béton poursuit son développement : il existe
plus d’une vingtaine de certifications portant
sur l’ensemble des produits en béton.
108
ouvra OK rectifie 22/04/02 10:23 Page 109
3e étape. Depuis l’année 2000, en réponse aux nouvelles attentes des utilisateurs,
les exigences du référentiel de certification NF « Éléments en béton pour réseaux
d’assainissement sans pression » sont renforcées :
• étanchéité à l’eau : les performances exigibles sont supérieures à celles requises
par les normes NF P 16-341 (tuyaux) et NF P 16-342 (regards) ;
• traçabilité : pour faciliter la réception sur chantier, les bons de livraison sont obli-
gatoirement identifiés « marque NF » ou « produits certifiés NF », et le cas
échéant estampillés d’une mention d’alerte pour les produits démarqués
commercialisés ;
• assurance qualité : en cas de dérive, la fréquence des contrôles de conformité
en usine, de même que celle des audits-inspections du certificateur, est auto-
matiquement augmentée.
Des projets de normes européennes harmonisées (donnant lieu au marquage
réglementaire CE) sont en cours de finalisation. Afin de rester en phase avec les
pratiques françaises, des compléments nationaux et des exigences complémen-
taires sont d’ores et déjà prévus. Les utilisateurs participent à leur élaboration.
Demain, tous les produits seront marqués CE. Certains seront marqués CE et NF
(certification par tierce partie - AFNOR Certification - de la conformité à la norme
européenne et au complément national).
Seuls les produits NF offriront un gage de qualité pour l’utilisateur (CE n’est pas
une marque de qualité, mais un marquage, un « passeport » déclaratif, sous la
seule responsabilité du fabricant ou de l’importateur, qui autorise la libre circula-
tion des produits).
109
ouvra OK rectifie 22/04/02 17:31 Page 110
6.5.2 - Certifications
6.5.2.1 - La marque NF
L’efficacité du système
L’obtention et le maintien du droit d’usage de la marque NF « Éléments en béton
pour réseaux d’assainissement sans pression » repose sur une démarche volon-
taire de l’industriel qui implique :
• le contrôle en permanence, par l’industriel, de la conformité de ses produits ;
• des audits/inspections périodiques par un organisme tiers afin de valider, par des
essais sur des produits prêts à être livrés, le fonctionnement des contrôles de l’in-
dustriel et la conformité des produits.
En cas de non-conformité, le CERIB - mandaté par l’AFNOR Certification - doit être
informé. Une sanction immédiate peut être prononcée (avertissement, suspension ou
retrait du droit d’usage de la marque NF pour un produit ou pour l’ensemble des pro-
duits fabriqués). Le Comité particulier
(instance représentative de tous les
acteurs concernés par les réseaux d’as-
sainissement) examine deux fois par an
les résultats des audits/inspections et
peut renforcer la surveillance pour des
fabricants ayant montré des insuffi-
sances. À partir des informations en
provenance du terrain, il peut égale-
ment faire évoluer les caractéristiques
certifiées de telle sorte que les produits
répondent en permanence aux
besoins des utilisateurs (maîtres d’ou-
vrage, maîtres d’œuvre et entreprises).
110
ouvra OK rectifie 22/04/02 10:23 Page 111
Le PAQ de l'usine
Marquage
des produits
Registres
Auto-contrôle permanent des paramètres de fabrication et du produit Satisfaction d'auto-contrôle
à chaque étape de la fabrication. Tri et isolement des produits non conformes. clientèle Registres
de contrôle
Rapport labo
Fiches de
réclamations
Figure 34
Regards de visite et boîtes de branchement : marquage de chaque produit pour les regards,
marquage de 20 % des éléments et au moins un élément par unité de conditionnement pour
les boîtes de branchement
Figure 35
111
ouvra OK rectifie 22/04/02 10:23 Page 112
L’information disponible
• Les listes officielles des productions titulaires de la marque NF
Une édition papier est établie tous les six mois à l’issue de la réunion du Comité
particulier. Elle est disponible gratuitement et sur simple demande au CERIB ;
une liste mise à jour chaque semaine est également disponible sur le site Inter-
net du CERIB : www.cerib.com - rubrique « productions certifiées ».
112
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Chapitre
7 La mise
en œuvre des
réseaux
113
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La mise en œuvre
des réseaux
Les questions qui touchent à la santé prennent chaque jour de plus en plus d’im-
portance. À juste titre, l’environnement est devenu une préoccupation majeure.
Le développement de l’activité industrielle, le développement des installations
d’élevage intensif, l’accroissement de la concentration urbaine, ont généré des
contraintes nouvelles qui pèsent sensiblement sur le circuit de l’eau. Collectivi-
tés locales, sociétés industrielles, exploitants agricoles, entreprises routières,
sont concernés et doivent désormais prendre en compte, dans leurs investisse-
ments, la notion de développement durable. Cela signifie notamment que les
maîtres d’ouvrage ont à maîtriser et à gérer la qualité des effluents souillés du
fait de leur activité et qui seront rejetés dans le milieu naturel.
C’est la personne morale pour laquelle l’ouvrage est construit. Il peut s’agir de
l’État, de collectivités territoriales, de promoteurs, de sociétés d’économie
mixte, d’industriels ou de particuliers. Le maître d’ouvrage a la responsabilité
d’identifier et de définir le besoin à satisfaire. Il lui appartient donc d’arrêter pour
cela des spécifications techniques appropriées, et il a la responsabilité totale du
choix des objectifs et des performances requises. Dans les zones à grande
concentration humaine, des organisations spécifiques ont été mises en place. En
région parisienne, par exemple, le SIAPP (Syndicat interdépartemental pour l’as-
sainissement de l’agglomération parisienne) réunit depuis 1970 les départe-
114
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115
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7.1.3 - L’entreprise
116
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117
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7.2.1 - Définitions
Partie supérieure
du remblai
Remblai
proprement dit Partie inférieure
1 du remblai
Remblai initial 2 c
Sol
en place Remblai Remblai
3 latéral latéral
2 2
Zone
2a d'enrobage
Assise Assise
b
2 2
Appui
Lit de pose 2
a
Sol de fondation 3
118
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Le fascicule n° 70 précise que lorsqu’un matériau ou un produit utilisé pour des tra-
vaux d’assainissement fait l’objet d’une norme française ou étrangère reconnue
équivalente, il doit être conforme à cette norme et titulaire de la marque NF ou
d’une certification équivalente. Il est conseillé de prendre connaissance de la recom-
mandation T1-99 relative aux maîtres d’ouvrage publics proposée par le GPEM*
« Travaux et maîtrise d’œuvre », et adoptée le 7 octobre 1999 par la section tech-
nique de la CCM**. Des extraits de cette recommandation sont portés en annexe.
Le fascicule n° 70 précise que dans ce cas, les matériaux et produits utilisés doivent faire
l’objet d’un avis technique délivré par la Commission interministérielle instituée à cet
effet par l’arrêté du 2 décembre 1969 et de la certification CSTBat qui lui est associée.
119
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120
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Les sols sont classés en six groupes selon le tableau ci-après. Chacun de ces
groupes présente des caractéristiques géotechniques sensiblement homogènes
en regroupant des sous-classes de la norme NF P 11-300.
121
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Ils comprennent le sol ciment, le béton maigre, le béton non armé, les graves
ciment et les matériaux autocompactants liés. Les caractéristiques de ces maté-
riaux ainsi que leurs conditions d’utilisation sont fixées dans le CCTP (voir le cha-
pitre 7.7 concernant les conditions de remblaiement de ces matériaux).
La largeur retenue est telle qu’il est aisé d’y placer les tuyaux et autres éléments,
d’y réaliser les assemblages et d’y effectuer convenablement les remblais autour
de la canalisation en toute sécurité. Conformément à la norme NF EN 1610, qui
propose des largeurs minimales de tranchée différentes de celles du fascicule
n° 70 actuel, la largeur minimale doit être la plus grande des deux valeurs tirées
des deux tableaux ci-après.
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>
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Le pompage en fond de tranchée : cette technique est la plus simple. Dans les
sols où il y a un risque d’entraînement des matériaux fins par l’eau, il peut être
nécessaire de limiter la vitesse d’écoulement, par exemple en utilisant un blin-
dage jointif descendant à un niveau inférieur au fond de la tranchée.
Les pointes filtrantes verticales : il s’agit de tubes perforés en partie basse, mis
en place par fonçage. Les pointes filtrantes sont habituellement mises en place
sur une ligne parallèle à la tranchée prévue, en général à des espacements com-
pris entre 0,60 m et 3,00 m en fonction du sol et des caractéristiques de la
nappe. Les pointes sont ensuite connectées à une pompe à vide.
Les tubes horizontaux : des tubes de plastique perforés sont mis en place dans
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le sol par une trancheuse ou selon un procédé de forage dirigé. Le tube est mis
en place le long d’une ligne parallèle à la tranchée prévue et à un niveau infé-
rieur à celui du fond de tranchée. Les tubes sont ensuite connectés à une pompe
à vide.
Le fond de tranchée doit être arasé à la pente spécifiée. Tout matériau déstruc-
turé par le terrassement sera purgé et remplacé par le même matériau que celui
utilisé pour réaliser le lit de pose. On peut considérer que tout matériau conte-
nant des blocs de taille significative sera déstructuré lors du terrassement.
Lorsque le fond de tranchée ne présente pas une portance suffisante pour sou-
tenir l’ouvrage (ex. : tourbe, sable boulant), il est nécessaire de prendre des
mesures spéciales. Parmi les mesures possibles, il y a la substitution du sol par
d’autres matériaux (sable, grave, matériaux liés aux liants hydrauliques) ou la
pose sur berceau, sur dalles en béton armé reposant éventuellement sur des
pieux. Ces types de pose ne sont utilisés qu’après justification par des calculs de
résistance mécanique spécifiques.
Berceau en
béton armé
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7.4 - La manutention
et le stockage
Il convient de souligner que les composants en béton sont de plus en plus équi-
pés pour la manutention de systèmes d’ancrage intégrés, qui offrent aux opéra-
teurs des conditions de sécurité optimales.
Nota : pour les tuyaux en béton possédant une armature de conception particu-
lière (ex. : armature elliptique), il y a lieu de se conformer strictement aux
consignes du fabricant.
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7.5 - La pose
Le lit de pose est dressé suivant la pente prévue au projet. La surface est dres-
sée et tassée afin que le tuyau ne repose sur aucun point dur ou faible. Il y a lieu
de prévoir des niches au droit des collets, qui permettront de disposer d’un
espace suffisant pour réaliser un bon assemblage et éviter que le tuyau ne repose
sur l’emboîture.
Remblai
Si les niches pour les collets ne sont pas réalisées, les tuyaux reposent sur les col-
lets. Lors du remblaiement, sous l’effet des charges verticales, ils sont alors sou-
mis à une flexion longitudinale susceptible de provoquer l’apparition d’une fis-
sure transversale. De plus, l’absence de niches se traduit aussi par un écrasement
de la partie inférieure du joint et par une décompression de la partie supérieure,
pouvant conduire à une perte d’étanchéité localisée. Dans le cas d’une pose sur
dalle de répartition, il y a lieu de réaliser un lit de pose afin d’éviter tout contact
direct du tuyau sur la dalle.
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Avant la mise en place, les abouts mâle et femelle sont nettoyés. La réalisation
de l’assemblage doit se conformer aux prescriptions du fabricant. Il convient
d’utiliser les appareils et lubrifiants conseillés. Pour les éléments de regard et les
boîtes de branchement, le jointoiement au mortier est proscrit, de même que
pour le raccordement des canalisations à ces ouvrages.
7.5.3 - Raccordements
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Accessoire de raccordement
7.6.1 - Autocontrôles
d’étanchéité et de densification
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7.7.1 - Définitions
Les matériaux autocompactants liés sont des matériaux autoplaçants particuliers.
Les caractéristiques essentielles de ce type de matériau sont :
• un comportement permettant de les mettre en place dans la tranchée par
simple déversement, sans compactage ni vibration ;
• une résistance à long terme volontairement limitée, qui les rend facilement
réexcavables.
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La qualité des travaux est essentielle puisque, au même titre que la qualité de la
conception et des produits mis en œuvre, elle conditionne la qualité de l’ou-
vrage dans son ensemble.
Les outils disponibles pour assurer une bonne exécution des travaux sont le fas-
cicule n° 70 du CCTG, la norme NF EN 1610 ainsi que la norme NF P 98-331.
L’entrepreneur devra aussi appliquer scrupuleusement les recommandations des
fournisseurs relatives à la mise en œuvre de leurs produits et, le cas échéant, sol-
liciter de leur part un appui technique.
Par ailleurs, il est vivement recommandé aux entrepreneurs de réaliser, dans le
cadre de leur plan d’assurance qualité (PAQ), des autocontrôles d’étanchéité et
de densification des remblais afin de s’assurer de la qualité des travaux à mesure
qu’ils progressent.
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Chapitre
8 Les conditions
de réception
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Les conditions
de réception
8.1.1 - Généralités
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8.1.2.1 - Interprétation
des résultats
ACCEPTATION
REFUS TOLÉRANCE
Profondeur en m
L’enregistrement du nombre de coups
pour un enfoncement donné ou de l’en-
foncement par coup en fonction de la
profondeur permet l’établissement d’un
diagramme appelé pénétrogramme. Le
pénétrogramme est alors comparé aux
valeurs limites et de référence corres- Droite Droite
de de
pondant aux objectifs de densification refus référence
en fonction de la profondeur.
Figure 40 :
La nor me XP P 94-063 définit des
Exemple de pénétrogramme
critères d’acceptation ou de refus.
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8.1.5.1 - Généralités
Cas particuliers
• Conduite de grand diamètre : sauf prescription différente, les essais individuels
de tous les joints peuvent être acceptés pour les canalisations de DN > 1 000.
Pour cet essai, la surface de référence correspond à celle d’un tuyau de 1 m de
long.
• Canalisation posée en nappe phréatique : seule l’épreuve à l’eau est réalisable
et obligatoire. Si l’apparition d’infiltrations éventuelles en provenance de la
nappe est observée au cours de l’inspection visuelle ou télévisuelle, on pro-
cède à la mesure du volume infiltré que l’on compare aux limites fixées par la
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Pour les composants en béton, lorsque le matériau est sec, il est procédé à un
mouillage des parois avant l’épreuve. D’une manière générale, l’essai consiste à
mesurer la chute de la pression en fonction du temps. Au temps « ts » spécifié
par la norme NF EN 1610, on vérifie que la chute de la pression par rapport à la
pression d’essai « Pe » reste inférieure à une valeur fixée par type d’essai.
Pression
Pe
P Tronçon
conforme
Tronçon
non
conforme
Temps
ts
Figure 41 :
Principe de l’essai à pression d’air décroissante
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Chapitre
9 La qualité
des réseaux
Les chartes
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La qualité
des réseaux
Les chartes
Pourquoi ?
Trois facteurs sont à l’origine des chartes de qualité des réseaux d’assainissement.
Un constat de défaillance affectant les ouvrages, quel que soit le matériau utilisé
(il arrive qu’une collectivité réinvestisse pour un ouvrage de moins de 10 ans !).
Environ 30 % de la pollution collectée ne parvient pas aux stations d’épuration ; cela
résulte d’une mauvaise étanchéité des ouvrages, d’une prise en compte encore trop
récente de l’aspect « dimensionnement », et d’une réalisation défectueuse des bran-
chements particuliers.
Un contexte favorable à une démarche concertée grâce à l’évolution de la
réglementation (directive européenne ERU du 21 mai 1991 et loi sur l’eau du
3 janvier 1992), à la parution de nombreuses normes d’assainissement, à la sen-
sibilisation aux problèmes de qualité et à l’engagement des fabricants de maté-
riaux, des entreprises de pose et des contrôleurs externes dans des démarches
de certification.
Un investissement accru vers les réseaux d’assainissement pour une meilleure
capacité de transfert (limitation des débordements par temps de pluie, réhabili-
tation des ouvrages anciens, réduction des eaux parasites, poursuite de la col-
lecte, etc.).
Pour accompagner les moyens réglementaires et techniques, s’est exprimée la
nécessité d’une démarche consensuelle visant à favoriser la qualité de la réalisa-
tion des réseaux.
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Avec qui ?
Pour leurs attributions, les agences de l’eau ont naturellement joué un rôle impor-
tant dans l’élaboration des chartes de qualité. Elles couvrent aujourd’hui une grande
partie du territoire français. L’objectif est de contribuer à la réalisation, dans les règles
de l’art, de réseaux d’assainissement étanches et durables, qui répondent aux
besoins exprimés en matière de dépollution. Pour que chacune des étapes de la réa-
lisation soit exécutée et contrôlée dans des conditions optimales, la volonté est
d’impliquer tous les acteurs de l’opération d’assainissement. La charte est le résul-
tat d’un travail collectif et consensuel, effectué dans la transparence et la confiance.
Les signataires des chartes sont des représentants :
• des maîtres d’ouvrage (Association des maires de France, unions départementales
de maires…) ;
• des maîtres d’œuvre (DDE, DDAF, Association des ingénieurs des villes de France,
Chambre des ingénieurs-conseils de France, Chambre syndicale des sociétés
d’études techniques et d’ingénierie…) ;
• des fabricants et fournisseurs de matériaux (Fédération de l’industrie du béton,
Syndicat national des industries de canalisations…) ;
• des entreprises de pose (Canalisateurs de France, fédérations nationale et régio-
nales des travaux publics…) ;
• des organismes de contrôle (Syndicat national des contrôleurs de réseaux
d’assainissement…) ;
• des exploitants (Syndicat professionnel des entreprises de services d’eau et
d’assainissement…) ;
• de l’État (préfets de région, de département, etc.) ;
• des partenaires financiers (conseils régionaux et généraux, agences de l’eau, etc.).
Comment ?
Quelle que soit la charte, le rôle du maître d’ouvrage, assisté de son maître
d’œuvre, est déterminant pour initier une démarche conforme à la charte.
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Les besoins et les contraintes doivent être parfaitement définis ; ce qui implique
la réalisation d’études préalables demandées par le maître d’ouvrage :
• études de programmation (zone d’assainissement collectif ou non collectif, mise
à jour des plans du réseau, diagnostic de fonctionnement, schéma directeur) ;
• études propres au chantier (étude à la parcelle pour les branchements, étude
topographique, géotechnique, étude d’encombrement du sous-sol, maîtrise
foncière, etc.).
Le dossier de consultation des entreprises comprend les résultats des études, les
critères d’acceptation et de sélection des offres, les modalités de réalisation des
contrôles et un cadre de mémoire technique.
Le choix de l’entreprise, au-delà du seul critère du prix, doit intégrer la valeur
technique de l’offre et l’aptitude de l’entreprise à mettre en œuvre les moyens en
personnel et en matériel adaptés au chantier : choix du « mieux-disant ».
Le chantier doit faire l’objet d’une préparation soignée, rassemblant l’ensemble
des acteurs, y compris les sous-traitants.
Les décisions doivent être personnalisées par écrit pour constituer le document
assurance qualité du chantier et un bilan doit être établi à la fin des travaux.
On réalisera des contrôles internes, au rythme de l’avancement du chantier, et des
contrôles externes imposés par l’arrêté du 22 décembre 1994 fixant les prescrip-
tions techniques des ouvrages et réalisés par un organisme indépendant, com-
prenant des essais de compacité, une inspection visuelle ou télévisuelle des cana-
lisations et des essais d’étanchéité.
On s’éfforcera de prévoir des délais réalistes pour l’accomplissement des diffé-
rentes tâches.
Et, en fin d’opération, des audits externes seront pratiqués dans certaines agences
pour évaluer la participation de chacun des acteurs.
Quel suivi ?
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Annexe
Les marchés
publics
Recommandations aux
maîtres d’ouvrage publics
relatives à l’utilisation
des outils tels que CCTG,
normes, avis techniques
et certifications
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L’article 12 du Code des marchés publics, qui précise que les CCTG sont
applicables à tous les marchés publics, ne distingue pas l’État des collecti-
vités territoriales. Ce code confirme que les CCTG font partie des condi-
tions dans lesquelles sont exécutés les marchés.
L’utilisation des normes est un des éléments de la « doctrine technique
commune ». La référence aux normes applicables peut être faite par le
canal du CCTG.
Les normes sont un outil de prescription. En codifiant l’état de l’art, elles
évitent de réinventer la technique. Il en est de même des certifications :
des fascicules prévoient que les produits d’un certain type doivent être
certifiés lorsque cette exigence fait partie de la « doctrine technique com-
mune » pour assurer la qualité de l’ouvrage.
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Pour les pays qui font partie de l’Espace économique européen, seuls sont
examinés les certificats émis par des certificateurs accrédités par des orga-
nismes d’accréditation signataires des accords EA*, ou à défaut fournissant
la preuve de leur conformité à la norme EN 45011. Pour les autres cas, il
n’existe aucun accord général de reconnaissance mutuelle dans le secteur
du BTP. Par conséquent, les certificats et attestations diverses émis dans
ces pays sont à examiner avec une vigilance toute particulière.
AFNOR-Information
Tour Europe - 92049 Paris-la-Défense Cedex
Tél. standard : 01 42 91 55 55
Fax standard : 01 42 91 56 56
Site Internet : www.afnor.fr
* EA : European Accreditation
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Accès à l’information
sur les avis techniques bâtiment et assainissement
Accès à l’information
sur les référentiels de certification
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Sources d’information
sur les organismes de certification français
SQUALPI,
la sous-direction de la Qualité pour l’industrie et de la Normalisation
22, rue Monge - 75005 Paris
Tél. : 01 43 19 50 26
COFRAC,
le Comité français d’accréditation, dispose de la liste des organismes qu’il
a accrédités ainsi que de la liste des organismes signataires des accords EA
37, rue de Lyon - 75012 Paris
Tél. : 01 44 68 82 20
Fax : 01 44 68 82 21
AFOCERT,
l’Association française des organismes de certification des produits de la
construction
Tour Europe - 92049 Paris-la-Défense Cedex
Tél. : 01 42 91 50 55
Fax : 01 42 91 56 86
http://www.afocert.asso.fr
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Assainissement