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2018/2019

COMPTE RENDU (gestion des risques


d’un bâtiment de 1ere famille en
bois)

REALISE PAR : DEMANDE PAR :


ENNOUINI WAFAE M.BROZI

L’ESTS – L’ECOLE SUPERIEURE DE TECHNOLOGIE


1. Bâtiment de la 1ère famille .............................................................. 2

2. La sécurité incendie pour une maison d’habitation de 1ére famille


en bois (phase de conception)................................................................ 2

3. La sécurité d’un chantier de construction (maison bois) ................. 4

4. Plan de mise en œuvre de la sécurité ............................................... 8

5. PGCSPS …………………………………………………………...9

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1. Bâtiment de la 1ère famille
La 1ère famille concerne les habitations individuelles isolées ou jumelées disposant d’un
niveau au plus sur rez-de-chaussée (R+1), groupées en bande à rez-de-chaussée (R+0),
groupées en bande à structures indépendantes où, dans ce cas, elles peuvent avoir un niveau au-
dessus de rez-de-chaussée (R+1). Les structures indépendantes des habitations leur assurent une
stabilité propre, si bien que si l’une s’écroule, elle n’entraîne pas les autres.

2. La sécurité incendie pour une maison d’habitation de


1ére famille en bois (phase de conception)
Il est important de noter que la réglementation incendie n’obéit pas à une logique par
matériaux, mais par type de bâtiments.
Pour une maison d’habitation de 1ere famille en bois :

2.1. Eléments de la structure :


Type d’ouvrage Les exigences

Planchers REI 15 pour


plancher haut = ¼ h
du sous-sol
Eléments porteurs verticaux R 15 = ¼ h
(murs-poteaux)
Parois Pas d’exigence
verticales de l’enveloppe du logement
à l’exclusion des façades

1.2. Recoupement vertical des bâtiments

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Le recoupement vertical des bâtiments permet notamment de compartimenter de façon à
limiter la propagation des flammes, des fumées et de la chaleur. Les tableaux suivants
résument les performances pour les bâtiments de 1ere famille.
Cas des murs porteurs :

Type de bâtiment Parois


Individuel en bande Parois de recoupement
ou collectif de grande vertical REI 30 = ½ h
longueur (tous les 45 m)
Individuel Parois séparatives entre REI 15 = ¼ h
logements
Collectif Parois verticales
enveloppes des
locaux privatifs Sans objet
(sauf façade)
Avec portes
palières

Cas des murs non porteurs :

Type de bâtiment Parois


Individuel en bande Parois de recoupement
ou collectif de grande vertical RI 30 = ½ h
longueur (tous les 45 m)
Individuel Parois séparatives entre RI 15 = ¼ h
logements
Collectif Parois verticales
enveloppes des
locaux privatifs Sans objet
(sauf façade)
Avec portes
palières

1.3. Façades
Les revêtements extérieurs des façades doivent être classes M3 ou réalises en bois. Des
exceptions sont prévues pour les habitations individuelles.
En sécurité incendie, l’objectif réglementaire est de limiter la propagation du feu par les
façades afin que son développement n’atteigne pas le deuxième étage au-dessus du foyer
initial. C’est dans ce but que la réglementation nationale donne des exigences sur les
composants et sur la constitution de la façade. En conséquence, en complément des exigences
de stabilité au feu des bâtiments, il est nécessaire pour éviter la propagation de l’incendie aux
étages supérieurs de respecter les dispositions schématisées par la figure suivante

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3. La sécurité d’un chantier de construction (maison
bois)
Un chantier de construction est une zone présentant de nombreux dangers. A chaque type de
travail correspond des risques qu’il faut identifier pour protéger l’artisan. Mais il faut aussi
savoir contrôler l’accès au chantier pour éviter des accidents avec des visiteurs non-autorisés
(ex : clients, enfants du voisinage, etc.)

Traiter de la sécurité d’un chantier ne se fait pas en quelques lignes, c’est pourquoi je vais
dédier cette 2eme partie à l’hygiène et aux conditions de travail.

L’installation et l’accès du chantier de construction de maison


bois
Comme pour tout chantier, celui d’une construction de maison en bois (madrier, ossature ou
poteaux-poutres) doit être préparé pour recevoir le personnel (conducteur de grue, maçons,
charpentiers, menuisiers etc.), le matériel (bétonneuse, grue, scie) et les matériaux (ciment,
bois, menuiseries).
C’est ce qu’on appelle « le plan d’installation du chantier » qui doit indiquer les
cantonnements pour les différents corps de métier en fonction des effectifs, les zones de
stockage et de circulation.

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Les équipements de protection individuelle (EPI)

Pour s’en prémunir, il est important d’adopter les bons comportements et de porter les
équipements de protection individuelle (EPI) appropriés. Les EPI sont encore trop souvent
absents des chantiers, particulièrement dans les TPE. Ces équipements ont pour vocation de
couvrir le risque traumatique : coupure, brûlure, réaction à un produit chimique ou protection
contre la chute d’objets, et sont de plusieurs types :

 gants ;
 chaussures de sécurité ;
 casques ;
 lunettes ;
 protections auditives ;
 protections pour les genoux ou les coudes ;
 ceintures de maintien
 dispositifs d’assurage pour les travaux en hauteur.

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La voierie et les réseaux divers pour une maison en bois
Votre chantier de construction doit être accessible et viable quelques soient les conditions
météorologiques.
Il faut prévoir une zone de conduite de chantier à proximité immédiate et dont les accès
doivent être sécurisés (voie de circulation à double sens, éclairage et stabilité par mauvais
temps).
A cela s’ajoute la mise en place dès le début des travaux : accès au réseau électrique, arrivée
d’eau propre à la consommation et évacuation des eaux usées raccordées au réseau local,
toilettes.

L’électricité disponible pour le chantier de construction


La construction d’une maison en bois requiert la mise à disposition d’une puissance électrique
dimensionnée pour répondre aux besoins des nombreux équipements (scies, perceuses,
perforateurs, visseuses) et installations (engins de levage, éclairage des WC).
Pour une bonne mise en œuvre préalable au démarrage du chantier, l’installation électrique
devra prévoir une armoire principale raccordée aux coffrets secondaires d’alimentation.

Réfectoire, sanitaires et vestiaires pour un chantier de maison-


bois.
Réaliser et mettre à disposition pour TOUS les intervenants de construction de votre maison
en bois les installations suivantes : un espace de vestiaire, des sanitaires avec eau potable et un
réfectoire avec places assises et table de repas.
L’entreprise est responsable de l’entretien, la maintenance et la surveillance de ces
installations.

Un agent de sécurité en permanence


Un agent de sécurité dont le rôle exclusif est de veiller à la sécurité des travailleurs doit être
présent en tout temps sur le chantier dont la valeur des travaux est supérieure à 8 millions (à
l’exception des travaux relatifs à des structures autres que les ponts, viaducs ou tunnels) ou dont
le nombre d’employés est d’au moins 150. Sous la supervision du maître d’œuvre, il planifie,
organise et gère l’ensemble des activités destinées à prévenir les accidents. Il agit également à
titre de référence pour les travailleurs qui peuvent obtenir de sa part conseils et informations.

Les accidents liés aux chutes sur les chantiers


Afin d’éviter une chute aux conséquences dramatiques :

 L’installation d’un garde-corps pour tout travail se déroulant à plus de trois mètres de hauteur.
Si cela s’avère impossible, tous les travailleurs doivent être attachés à l’aide d’un harnais.
 Si une échelle est utilisée, celle-ci doit être fixée au sol solidement et reposer sur une surface
stable. L’extrémité supérieure de l’échelle doit dépasser la surface du toit d’au moins 900
millimètres.
 Lors de l’ascension d’une échelle, il faut éviter de transporter de l’équipement et avoir les mains
libres en tout temps.

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Afin de permettre au travailleur d’être protégé dès l’instant où il quitte le sol et pour lui
permettre de travailler plus à son aise, l’emploi d’une plateforme élévatrice peut être
souhaitable. Idéale pour les travaux de maçonnerie, la pose d’un revêtement extérieur ou
l’installation de gouttières, la plateforme élévatrice permet d’atteindre des lieux plus élevés que
ceux accessibles par l’intermédiaire d’une échelle tout en profitant d’un périmètre de travail
stable. Toutefois, afin de garantir un usage sécuritaire de ce dispositif, il est impératif de ne pas
surcharger l’appareil et d’être attaché à la plateforme si nécessaire.

Informer / sensibiliser
Enfin, les accidents sur les chantiers arrivent souvent dans les premiers jours de l’activité du
salarié. Pour réduire les risques, il est important pour l’entreprise de mettre en place une
véritable stratégie d’accueil de son nouveau salarié avec le rappel des conditions de sécurité.

La protection peut aussi être le fait de l’opérateur lui-même, qui se prémunit de blessures
potentielles par des postures adaptées. On pense naturellement au levage de charges lourdes
vis-à-vis desquelles une position inadéquate du dos provoque inévitablement une blessure
pouvant être douloureuse et très invalidante.

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4. Plan de mise en œuvre de la sécurité

4.1. Composition du « plan de mise en œuvre de la sécurité »

Il s'agit d'élaborer un « plan de mise en œuvre de la sécurité » pour chaque type de travaux en
se basant sur le plan de construction ou sur des documents similaires afin de promouvoir un
travail précis et efficace, de garantir un environnement de travail sûr et d'empêcher les
comportements dangereux chez les ouvriers. Les éléments qui doivent être mentionnés dans le
« plan de mise en œuvre de la sécurité » sont les suivants.

(1) Les équipements et les engins de chantier utilisés : Il faut mentionner le nombre et les
spécifications des équipements et des engins de chantier utilisés.

(2) Les outils et les instruments utilisés : Il faut mentionner les outils et les instruments utilisés.

(3) Les matériaux utilisés : Il faut mentionner le volume et les spécifications des principaux
matériaux utilisés.

(4) Les qualifications nécessaires : Il faut mentionner les qualifications nécessaires pour
effectuer les travaux.

(5) Les ordres et les chaînes de commandement : Il faut mentionner les ordres et les chaînes de
commandement relatives à l'exécution des travaux. En particulier, quand les sous-traitants
forment une structure à multiples couches ou en cas de travaux qui mélangent divers types de
travail, comme il arrive que le superviseur ne soit pas identifié, il faut consolider les chaînes de
commandement et les ordres conformément aux travaux véritables.

(6) Les éléments des travaux : Il faut mentionner les éléments des travaux pour chaque travail
selon le déroulement des travaux.

(7) Les directives de travail : Il faut mentionner les directives de travail concernant les
principales opérations pour chaque type de travail.

(8) Les risques d'accident anticipés : Il faut déterminer et mentionner les risques d'accident
anticipés pour chaque type de travail.

(9) Les mesures correctives : Il faut déterminer et mentionner les mesures correctives à prendre
pour les risques qui ont été anticipés. Les équipements de protection à utiliser doivent aussi être
mentionnés.

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4.2. Modèle de plan de mise en œuvre de la sécurité

5. PGCSPS
Le plan général de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé (PGCSPS)
est un outil de prévention qui est établi par le coordonnateur SPS sur les chantiers où les
entreprises travaillent en Co-activité. L'employeur doit connaître le rôle et l'importance de ce
document que l'on retrouve souvent dans le milieu du bâtiment.

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Le contenu du PGCSPS
« Le plan général de coordination est joint aux autres documents remis par le maître
d'ouvrage aux entrepreneurs qui envisagent de contracter. Il énonce notamment :

1. Les renseignements d'ordre administratif intéressant le chantier, et notamment ceux


complétant la déclaration préalable ;
2. Les mesures d'organisation générale du chantier arrêtées par le maître d'œuvre en
concertation avec le coordonnateur ;
3. Les mesures de coordination prises par le coordonnateur en matière de sécurité et de
santé et les sujétions qui en découlent concernant, notamment :
o a) Les voies ou zones de déplacement ou de circulation horizontales ou
verticales ;
o b) Les conditions de manutention des différents matériaux et matériels, en
particulier pour ce qui concerne l'interférence des appareils de levage sur le
chantier ou à proximité, ainsi que la limitation du recours aux manutentions
manuelles ;
o c) La délimitation et l'aménagement des zones de stockage et d'entreposage
des différents matériaux, en particulier s'il s'agit de matières ou de substances
dangereuses ;
o d) Les conditions de stockage, d'élimination ou d'évacuation des déchets et des
décombres ;
o e) Les conditions d'enlèvement des matériaux dangereux utilisés ;
o f) L'utilisation des protections collectives, des accès provisoires et de
l'installation électrique générale ;
o g) Les mesures prises en matière d'interactions sur le site ;
4. Les sujétions découlant des interférences avec des activités d'exploitation sur le site à
l'intérieur ou à proximité duquel est implanté le chantier ;
5. Les mesures générales prises pour assurer le maintien du chantier en bon ordre et en
état de salubrité satisfaisant, notamment :
o a) Pour les opérations de construction de bâtiment, les mesures arrêtées par le
maître de l'ouvrage en application de l'article R. 4533-1 ;
o b) Pour les opérations de génie civil, les dispositions prises par le maître
d'ouvrage pour établir des conditions telles que les locaux destinés au
personnel du chantier soient conformes aux prescriptions qui leur sont
applicables en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail ;
6. Les renseignements pratiques propres au lieu de l'opération concernant les secours et
l'évacuation des travailleurs ainsi que les mesures communes d'organisation prises en
la matière ;
7. Les modalités de coopération entre les entrepreneurs, employeurs ou travailleurs
indépendants.

Pour notre cas


Le PGC est obligatoire pour toutes les opérations de catégorie 1 ou 2, ainsi que pour les
opérations de catégorie 3 présentant des « travaux à risques particuliers »

Les trois catégories d’opérations déterminant les niveaux de coordination de sécurité sont :

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 Catégorie 1 : opérations de plus de 10 000 hommes x jour (soit plus de 80 000 h ou environ 4
millions d'euros) avec au moins 10 entreprises pour les opérations de bâtiment ou 5 pour les
opérations de génie civil.
 Catégorie 2 : opérations de plus de 500 hommes x jour (soit 4 000 h ou environ 300 000
euros) ou chantier de 30 jours avec un effectif en pointe supérieur à 20 salariés et hors
catégorie 1
 Catégorie 3 : autres opérations

Puisque notre bâtiment est de 3eme catégorie et sans risques

Particuliers donc ce n’est pas nécessaire d’établir le PGCSPS

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