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A N N O U R C O N S U LT I N G

L’ I M P A C T P O T E N T I E L D E L A F I
S U R L’ I N D U S T R I A L I S A T I O N D E
L’A G R I C U LT U R E I V O I R I E N N E .
Sauvegarder
Diagnostic à tout prix l’ethique
de l’industrie de la FI
agro-alimentaire

La Moudaraba
Oser La Moucharaka
des produits financiers L’istisna’a
islamiques appropriés

interview

Abbas CHERIF
Manager AN NOUR CONSULTING

Série de publication sur la finance islamique en Afrique de l’Ouest notamment dans la zone UEMOA.
AN NOUR CONSULTING cabinet de consultance en finance islamique basé en Côte d’Ivoire
Kept in sent gave feel will oh it we. Has pleasure
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ity motionless continuing law shy partiality. De-
pending acuteness dependent eat use dejection.
Unpleasing astonished discovered not nor shy.
Morning hearted now met yet beloved evening.
Has and upon his last here must. It as announc-
ing it me. K
 ept in sent gave feel will oh it.
AN NOUR CONSULTING

RED BORDERS
PUBLICATION FINANCE ISLAMIQUE

Introduction
Présentation de la finance islamique
dans le contexte de l’industrialisation
en marche de l’agriculture Ivoirienne.
5
Diagnostic de l’industrie agro-alimentaire
Identification des défis de l’industrie
agroalimentaire
7
Oser des produits financiers
Les produits financiers islamiques qui
devraient être le plus utilisés dans
l’agroalimentaire en Côte d’Ivoire.
9
Préserver l’ éthique
La préservation de l’éthique dans les
opérations en Côte d’ivoire essence d’un
équilibre du système financier islamique.
12
Interview
Entretien avec Abbas CHERIF, Manager du
cabinet de consultance en finance islamique
AN NOUR CONSULTING en Cote d’Ivoire.
16

Red Borders
Série de publication Finance Islamique
AN NOUR CONSULTING
Designer: AN NOUR SARL
www.redborders.com

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dions adigniat, quat velisci tem veliquis nonsenisi blan hent prat, quam, veliqui psustrud dionsed ming er in exerit velis nisl ex eum ipit
wisi te faciduisi.

Lissequam volorem irit, quissed te conulla cortis dunt augait at.


Adiam, sumsandreet nos dunt at.
Ugue dolorpero deliquat, qui ting euisissis el exer si.
Im illa alis delis adipit ad magna feumsan henim dolesequis adipsum doloreet wisiscil delessi.
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Sed velit nunc, hendrerit ut lacinia Nis serum conserum atqui ut mi, te ditet
volestibusam aut ommoluptiae cone mos as id quideliquae voluptatur aspe
nonecus eius est, occaestiis dolum as estio con pro ium fugitas asitat unt Ad
quasite nimusti asimus nos invent ut qui odit utecupis por sant.
Nam inum a volorei ciatio qui comni odi conseque nam, consece ressim volo
te ea quate coresse con pa sequam qui reribusaped ut milicto blaccabo. Ut
pro quam quo corunt.
Susam, nost, saperovid quam faciasitatur alit exero beaque lam, quam, corro
corpos iur, sundae nobitatque sunto dolore nimil idus repe ped magnimp er-
ciur, nonsequis es vendipit, tet rernatem. Et rescia ius cor arum la Demporit
ex etus, et molupta tistemp ereped eum ratus.
Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit TITLE 5

Les cultures
d’exportation en
Cote d’Ivoire

Introduction
Seedorf

De janvier à mai 2017, les exporta-


Un des points les plus importants du Programme National tions de la Côte d’Ivoire se sont
de Développement PND 2016-220 reste l’industrialisation chiffrées à 3.941 milliards FCFA et
de l’agriculture. les importations à 2.442,5
milliards.
De 2011 (année de la crise pos-
télectorale) à 2016, le commerce
extérieur a connu une embellie,
La Cote d’Ivoire à ce jour, c’est #1 Malheureusement, les braves les exportations étant passées de
producteur mondial de Cacao, #3 paysans sont les plus lésés dans la 5.232,21 à 6.302,03 milliards FCFA
producteur mondial de Café, #9 redistribution des retombés de ces et les importations de 3.134 à
Producteur mondial d’huile de performances, car ne pratiquant 4.983 milliards FCFA.
palme, #7 producteur mondial de pas une agriculture suffisamment Les exportations de la Côte
caoutchouc naturel, #1 producteur modernisée. d’Ivoire sont dominées par les
mondial de noix de cajou et #2 Dans un contexte ou le manque produits agricoles (environ 60%
producteur Africain de Coton. d’accès des PME aux financements en 2015), le cacao en tête.
Néanmoins une grande partie de est décrié, quelle approche la Outre le Cacao nous avons
ces matières première sont directe- finance islamique devrait avoir pour l’anacar.
ment orientées vers l’exportation pleinement jouer un rôle prépon-
sans aucune transformation. Cet dérant dans l’industrialisation de
état de fait constitue donc un cette agriculture ?
grand manque à gagner pour
l’économie Ivoirienne surtout que
l’agriculture pèse environ 21,2 % du
PIB dans l’économie Ivoirienne et
60 % des recettes d’exportation1 .
La finance Islamique se voulant
une finance éthique et sociale-
ment responsable, la BID (Banque
Islamique de Développement a
investi de 2004 à 2016 environ US
$267,9 million dans l’agriculture
en Côte d’Ivoire2 . Le secteur de
l’agriculture représentait 48,3 % des
emplois en Côte d’Ivoire en 20153 .

Min ulla feum in henim


1 World Bank Data iureetue tat, ver aute vercil
2 Chiffres BID iril cons nus solesto dolor.
www.stockindesign.com
3 Institut National de la Statistique

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metuera 6 Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit

Diagnostic de l’industrie
Agroalimentaire
Les autorités ivoiriennes misent sur une transformation structurelle de l’économie par
l’industrialisation de l’agriculture pour atteindre l’émergence projetée à l’horizon 2020.
Comment se porte à ce jour le secteur de l’agro-industrie ? Un secteur qui joue déjà un
rôle majeur dans la bonne santé de l’économie Ivoirienne.
miniat. Illa con utet nulput

Red Border Magazine • Issue 285


Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit TITLE 7

L
Le secteur agricole Ivoirien Axe Strategique 3 du PND
est victime d’un cercle 2016-2020:
vicieux dans lequel certains
grands groupes étrang- «Le succès de ce pays repose sur
ers dominent le secteur de l’agriculture», tel était le leitmotiv
l’industrie agroalimentaire et donc du premier président de la Répub-
ont une main mise sur les capitaux y lique ivoirienne, Félix Houphouët
circulant. Les agriculteurs du pays ne Boigny, qui avait misé des ressources
sont non seulement pas capables tech- financières incroyables pour faire de
niquement de développer des unités de l’agriculture le socle de l’économie
transformation, mais en plus manque ivoirienne dès l’indépendance. Plus
cruellement de moyen afin de pouvoir de cinquante après, la nouvelle donne
faire acquisition des machines et autres est l’émergence projetée par Alassane
matériels agricoles. L’industrialisation Ouattara. Cette fois-ci, le secteur indus-
de l’agriculture Ivoirienne, c’est d’abord triel, notamment agro-industriel devi-
une modernisation [mécanisation] de ent un pilier central. Si le «vieux» avait
l’agriculture afin d’assurer une meilleure mis l’accent sur l’agriculture comme fer
productivité, mais c’est également la de lance de l’économie ivoirienne, cet
mise en place de véritables unités de élan a été préservé par les générations
transformation qui permettront avec qui ont suivi à travers le renforcement
des capitaux Ivoiriens d’améliorer la des cultures, à la fois d’exportation et
qualité de cette production et offrir un de consommation. La Côte d’Ivoire est,
meilleur prix à l’exportation. Hors mis depuis des années, citée en exemple
le palmier à huile et le coton graine qui pour ses produits comme le café, le
sont entièrement transformés en Côte cacao, le palmier à huile, le coton,
d’Ivoire, l’industrie Ivoirienne ne trans- l’hévéa. Et cela continue, le pays étant
forme que 30 % de son cacao et moins leader dans la production de nombreux
de 5 % pour les autres (anacarde, café, produits agricoles..
 ept in sent gave feel will
K
hévéas et coton) .
oh it we. Has pleasure
procured men laughing
shutters nay. Old insipidity

Footer message
8 Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit

Nulputetum amcorero conse- Nulputetum amcorero conse-


qau amcommy niatet, quat gait qau amcommy niatet, quat gait
la faci esenibh eugait, susto la faci esenibh eugait, susto
dign. in sent gave feel will dign. in sent gave feel will

L’objectif aujourd’hui est l’émergence, et noix de cajou comme le Ghana et le Nigeria,


cette agriculture, à elle seule, ne saurait y l’écart est considérable. Ces deux Etats
conduire. Un changement de paradigme africains transforment actuellement 40% de
s’impose donc. C’est l’industrialisation qui leurs noix de cajou.
doit prendre la relève, notamment à travers Le pays est aussi confronté à une autre dif-
l’agro-industrie car les intrants sont déjà sur ficulté majeure, celle des déficits au niveau
place et il suffit de s’adjoindre la technolo- de la production locale pour satisfaire
gie nécessaire. Un fait que l’on peut déjà l’ensemble de la demande intérieure. Le
constater, mais qui demeure encore insuf- produit le plus touché est riz, pour lequel à
fisant pour atteindre la cible visée. 36% de la consommation locale est impor-
tée, ainsi que quelques légumes. La Côte
Des difficultés structurelles à endiguer d’Ivoire enregistre par ailleurs des pertes
post-récoltes, c’est-à-dire des produits
Le secteur secondaire ou industriel ne agricoles que le pays n’arrive pas à consom-
contribue présentement qu’à hauteur mer, à exporter ou transformer. Les plus
de 25% du produit intérieur brut (PIB) impactés sont la banane plantain dont 40%
de l’économie locale. En son sein, l’agro- de la production locale est perdue faute
industrie occupe une de moyens adéquats de
place de choix puisqu’elle conservation et/ou de
représente environ 31% transformation. L’igname
de l’industrie et 50% du est aussi concernée à hau-
manufacturier. La Côte teur de 30% à 40%, suivie
d’Ivoire n’a que deux par les légumes, entre
produits qu’elle parvient à 20% à 30% de la produc-
transformer en intégralité. tion. Quant au manioc, les
Il s’agit du palmier à huile pertes observées sont de
et du coton en graine. Pour l’ordre de 10% et 20%. Ces
le reste, les taux de trans- données nous viennent du
formation varient d’une «Diagnostic stratégique
spéculation à une autre de la Côte d’Ivoire sur la
– le cacao à hauteur de 30%, et moins de trajectoire de l’émergence, tome 1 du Plan
5% pour les autres produits d’exportation national de développement PND 2016-
miniat. Illa con utet nulput

comme l’anacarde, le café, l’hévéa, la 2020».


mangue et l’ananas. Lorsqu’on compare
le pays à deux autres gros producteurs de

Min ulla feum in henim iureetue tat, ver aute vercil iril cons
Ximin cuscil minianti coneculparum ipici.

Red Border Magazine • Issue 285


Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit TITLE 9

Ce sont autant de produits vivriers que le mation de moins de 5% à 51,7%.


pays ne parvient pas à valoriser, constitu- La Côte d’Ivoire a vraisemblablement les
ant ainsi une moins-value pour l’économie moyens de franchir ce cap, surtout que
locale. D’autant que les efforts des paysans, cette noix de cajou va engendrer des em-
qui travaillent encore dans des conditions plois considérables pour les populations,
archaïques, mériteraient une meilleure majoritairement du Nord où cette matière
valorisation. La marge de manœuvre en première est produite en abondance. L’Etat
matière de transformation agricole ou agro- pourra alors en tirer de nombreux bénéfic-
industrie reste donc encore importante. es. De la transformation, une valeur ajoutée
pour l’économie locale, des emplois et de
Vers une transformation accentuée la richesse pour lutter contre la pauvreté,
très accentuée dans cette partie du pays.
Le secteur secondaire ou industriel ne Les Les spécialistes pensent que le pays peut
autorités ivoiriennes mesurent assez bien atteindre cet objectif à l’orée 2020, année
les enjeux et l’importance de relever le de l’émergence. L’Etat, lui-même, projette
niveau de transformation de toutes ces de transformer en moyenne 50% de ses
spéculations agricoles. Leur ambition se produits agricoles à cette échéance. La
traduit par l’objectif assigné au second noix de cajou doit alors figurer au rang des
PND, celui de 2016-2020, censé conduire le priorités. Tout est maintenant question de
pays vers l’émergence. «L’objectif global est volonté, surtout politique, pour doter ces
d’accroître la part du secteur industriel dans localités d’infrastructures nécessaires ou
le PIB, de 25% aujourd’hui à 40% en 2020», créer des conditions pour que les Ivoiriens,
indiquent-elles. «Faire jouer à l’industrie ivo- notamment les jeunes et les femmes,
irienne un rôle de source de croissance et s’installent à leur propre compte.
d’emplois et levier pour le développement Quant aux produits vivriers, l’Etat veut
des autres secteurs», précise le ministère mettre un accent particulier sur la transfor-
en charge de l’Industrie et des Mines. Et mation du manioc pour lequel une Straté-
l’agro-industrie a un rôle prépondérant à gie nationale d’exportation (SNE) est déjà
jouer dans ce dessein. «Notre objectif est bâtie.
d’atteindre rapidement un niveau de trans-
formation de 50% sur le cacao», fait savoir le
ministre ivoirien de l’industrie, Jean-Claude
Brou. Une étude de la Banque mondiale fait
aussi savoir que l’on pourrait créer jusqu’à
miniat. Illa con utet nulput

50.000 emplois si les autorités ivoiriennes


parvenaient à rehausser le taux de trans-
formation de la noix brute de cajou, sous
hypothèse de 300.000 tonnes par an, pour
un coût/emploi moyen de 460.000 FCFA/an.
C’est-à-dire de passer d’un taux de transfor-

Footer message
10 Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit

221 millions FCFA seront décaissés en 2017 D’autres acteurs, et non des moindres,
pour améliorer la transformation indus- sont aussi présents. A commencer par le
trielle, ce qui renforcera la valeur ajoutée concurrent direct de Sucrivoire, la Sucaf
de cette denrée périssable qui est pas- Côte d’Ivoire, qui exploite pratiquement
sée d’une production de 2,35 millions de le même tonnage. D’autres opèrent sur
tonnes en 2011 à 4,24 millions de tonnes en la transformation du cacao en beurre, en
2014. Cette envolée spectaculaire montre tourteaux, en chocolat en tablette ou en
bien que le manioc, qui subit 10% à 20% de poudre, la plupart étant des filiales de mul-
pertes post-récoltes, doit être vraiment mis tinationales, à l’instar des multinationales
en priorité au niveau de la transformation américaines Cargill, Archer Daniels Midland
agro-industrielle nationale. (ADM), du groupe zurichois Barry Callebaut
(son représentant est la Société africaine
Les agro-industriels traditionnels de cacao – Saco), la SN Chocodi (acquise en
2008 par le groupe ivoirien CKG Holding).
Le leader de l’agro- A ceux-là, il faut ajouter le
industrie ivoirienne est géant suisse Nestlé, spé-
le Groupe Sifca, qui, a lui cialisé dans la transforma-
seul, regroupe six filiales tion de cerises de robusta
opérant sur trois grandes en café soluble.
filières dans le pays. Sur les
oléagineux, Palm-CI, Sania L’industrie fruitière, elle,
Cie, Sendiso, et récemment est aux mains de filiales de
Maryland Oil Palm (MOP) groupe français dont les
interviennent sur toute plus connus sont Compag-
la chaîne de production nie fruitière, la Société agri-
jusqu’à la commercialisa- cole Kablan-Joubin (SAKJ),
tion, en passant par le Selectima, qui traitent sur
raffinage de l’huile alimentaire et indus- place par le conditionnement et la transfor-
trielle. Une grande partie est consommée mation de fruits en jus avant de les exporter
sur place et l’autre exportée vers des pays vers des pays de l’Union européenne.
de la sous-région et bien au-delà. La filière
caoutchouc naturel, elle, voit le groupe Les produits halieutiques, eux, sont l’affaire
Sifca se positionner sur un réseau de huit de trois grands thoniers qui réalisent des
unités agricoles intégrées avec la Saph en conserves de thon et épices. La Société
Côte d’Ivoire. Là encore, cette filiale gère de conserverie de Côte d’Ivoire (Scodi) et
22.000 hectares de plantations d’hévéa Pêche et froid de Côte d’Ivoire (PFCI) sont
pour faire tourner ses cinq usines qui détenues par le groupe Thunnus Overseas
s’approvisionnent pour deux tiers auprès de l’Ivoiro- Libanais Mohamed Khachab.
des planteurs privés. Sans oublier Sucriv- Puis cette usine italienne, Castelli, dont la
miniat. Illa con utet nulput

oire, qui est la filière sucrière du géant agro- quasi-totalité de la production thonière est
industriel ivoirien. directement acheminée en Italie.

Red Border Magazine • Issue 285


Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit TITLE 11

2Nestlé CI, Eurolait, Microdis, Finamark, l’autoroute du Nord, au PK 24. Brassivoire


Sapled, Saprolait, Normandia et COBC est un investissement en mode joint-
sont les professionnels qui s’intéressent à venture entre Heineken et CFAO, à plus de
l’industrie laitière. Bref, les acteurs tradition- 100 milliards FCFA. Elle entend brasser «une
nels de l’agro-industrie ivoirienne sont bien capacité de 1,6 million d’hectolitres par an
diversifiés et apportent une très forte con- et emploiera 700 personnes tout en souten-
tribution au PIB nominal, surtout en termes ant plus de 40.000 emplois indirects»,
d’emplois générés. A côté de ces géants, ont fait savoir les responsables de l’usine
on compte de nombreux entrepreneurs lo- qui, par ailleurs, veulent aussi encourager
caux, notamment des petites et moyennes et soutenir les populations ivoiriennes à
industries (PMI) qui essaient également produire suffisamment de maïs et le riz
d’apporter leurs pierres à la construction de pour faire tourner leurs usines. Lesquelles
l’agro-industrie ivoirienne. seront opérationnelles vers la fin de cette
année 2016.
Ceux qui vont faire l’émergence Le secteur de l’agro-industrie a de beaux
jours devant lui, mais cela ne peut se faire
Ce sont bien sûr par les acteurs tradition- sans relancer le processus de mécanisation
nels, ceux qui ont su traverser les longs mo- de l’agriculture ivoirienne, qui constitue
ments de crises. Ils sont les premiers à par- un autre pan essentiel de l’émergence.
ticiper à l’élan de l’émergence prônée. Ces Tout en ne perdant pas de vue que ce qui
agro-industriels étrangers et locaux ne font est produit ici ne servira pas seulement
que renforcer leurs dispositifs de produc- pour le marché intérieur, mais aussi pour
tion pour être à la hauteur des nouveaux les 100 millions d’habitants de l’Union
défis. Certains accrois- économique et monétaire
sent leurs capacités par ouest-africaine (Uemoa)
l’extension de leurs unités et plus de 311 millions de
industrielles et/ou la créa- têtes à nourrir au sein de la
tion de nouvelles unités. Le Communauté économique
moment est aussi propice des Etats de l’Afrique de
pour d’autres qui rachètent l’Ouest (Cédéao). Une
ou absorbent des sociétés confirmation du fait que la
moribondes. Sans ignorer Côte d’Ivoire reste un hub
les derniers venus, ceux qui incontournable.
perçoivent les opportuni-
tés du moment et posent
leurs bagages en terre
miniat. Illa con utet nulput

ivoirienne. La demande est très forte et de


nouveaux agro-industriels s’installent effec-
tivement. Pour ne citer qu’un seul exemple,
le géant Heineken est en plein aménage-
ment dans la nouvelle zone industrielle, sur

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12 Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit

The most popular

Blackberry
Guer iustrud eniat sim

Unt aciduis ciliscin velessequam, eum del ullutatem irit ut lobore


cons exerat nonulla facidunt nit modit lam, verostisl dolenit
lor sequiscip ex eummy non- praessed min vent erit wis ad el-
senim vent enit lorero dolor sed iquissi. loem quine julio jhdtg hu.
tet aliquis modolore facidunt ing Untibusa ium volum fugia dunt
ectet nim nonulla faccumsan ver receptate maximetur.
sim. Rat. Lor illam delesequat Dolupis commo to vent, nis digni-
alisi tionulla faccum dui bla acil il hitatem qui officiam volore non
ing exer sustrud ex et, cortincipis consecum ut pore nulpa.

Nextel
Guer iustrud eniat sim
Unt aciduis ciliscin velessequam, eum del ullutatem irit ut lobore
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sim. Rat. Lor illam delesequat Dolupis commo to vent, nis digni-
alisi tionulla faccum dui bla acil il hitatem qui offici vendic totatiis
ing exer sustrud ex et, cortincipis sitas corecest, con nonsequi.

Nokia
Guer iustrud eniat sim
Unt aciduis ciliscin velessequam, cortincipis eum del ullutatem irit
cons exerat nonulla facidunt nit ut lobore modit lam, verostisl
lor sequiscip ex eummy non- dolenit prauissi. loem quine julio
miniat. Illa con utet nulput

senim vent enit lorero dolor sed jhdtg hu. Untibusa ium volum
tet aliquis modolore facidunt ing fugia dunt receptate maximetur.
ectet nim nonulla faccumsan Dolupis commo to vent, nis digni-
ver sim. Rat. Lor illam delese- hitatem qui officiam volore non
quat alisi tionulla faccum dui consecum ut pore nulpa vendic
bla acil il ing exer sustrud ex et, totatiis sitas corecest.

Red Border Magazine • Issue 285


Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit TITLE 13

miniat. Illa con utet nulput

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14 Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit

Oser des produits


financiers Islamiques
appropriés
miniat. Illa con utet nulput

Red Border Magazine • Issue 285


Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit TITLE 15

Une analyse des instruments utilisés par la BID en Côte Une dernière tranche d’investissement sera mobilisée
d’Ivoire nous permet de remarquer que la tendance afin de soutenir la croissance des entités qui auront
est fortement en faveur du « Trade Murabara » et de atteint une solidité financière au moyen de Ijara, Salam,
« l’Istisna’a ». Istisna’a adaptées à leurs besoins.

En effet, il est primordial pour une banque d’assurer


la rentabilité maximale de ses opérations de finance-
ment tout en réduisant au maximum le facteur risque.
Au regard de tissu économique Ivoiriens, les opéra-
tions de prêt aux Agriculteurs ou autres opérateurs
économiques Ivoiriens a moyen revenu sont perçu com-
me des opérations compliquées et risquées à rentabilité
différée par les Banques. Il en résulte donc un climat de
méfiance et d’hésitation des banques qui rechignent à
les financer.

On serait vite tenté de dire que la Finance islamique à


travers les produits 3P [Partage de Pertes et Profits] que
sont la Moudaraba et la Mousharaka est une panacée
aux problèmes de notre agriculture. On constate mal-
heureusement que dans ce climat général de suspicion
entre les agriculteurs et les Financiers, les Banques Is-
lamiques préfèrent user majoritairement d’instruments
à revenu fixe tel que La Mourabaha, l’Istisna’a, le salam
et l’Ijra. Les produits à revenu fixe sont certes appro-
priés pour une certaine catégorie d’entité agricole
telle que les coopératives de producteur ou les grands
groupes de commerçants, mais elle ne favorise pas la
création à grande échelle d’unité de transformation des
matières premières par des acteurs locaux.

Dans une optique d’efficacité, une première vague


d’investissement doit être menée soit par des fonds
Zakats, Sadaqah, Awqaf ou encore des prêts Qard
Hassan afin d’effectuer un renforcement de capacité
miniat. Illa con utet nulput

des acteurs du secteur agro-industriel. Ce travail est


nécessaire afin de conférer une relative crédibilité à ces
agriculteurs en termes de management, comptabilité et
gestion des risques.

Une deuxième vague d’investissement permettra donc


d’actionner des financements basés sur la Moucharaka
dégressive et sur la Moudaraba dans un premier temps
afin d’accompagner l’émergence d’une véritable indust-
rie agroalimentaire.

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16 Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit

Zone Industri- ZONE EXPLOIT- RESERVES


elle EE
Par décret N° 2013-198 du 02 mai 2013, l’Agence de
Gestion et de Développement des Infrastructures ABENGOUROU 115,5 ha Non définie
Industrielles (AGEDI) a été créée.
L’AGEDI a pour missions de concevoir, de mettre en
œuvre et d’assurer la gestion des instruments de ABIDJAN Yop : 645 ha 940 ha
développement industriel que sont les terrains, les
parcs et les zones industriels.
Plus particulièrement, l’AGEDI a en charge : Vridi : 120 ha
La création de zones économiques à usage industriel
L’instruction des dossiers de demande de terrains
L’attribution des lots industriels Koum : 120 ha
Le suivi de la mise en valeur des terrains industriels
BONOUA 72,7 ha 427,3 ha
Le contrôle de la régularité des occupations et des
activités exercées dans les zones industrielles.
AGBOVILLE 90 ha Non définie
De six (06) zone industrielles en 2015
la Cote d’Ivoire est passée a 18 zones
industrielles en 2016. BOUAFLE 100 ha Non définie

BOUAKE 98,8 ha Non définie

DALOA 145ha Non définie

DIMBOKRO 88 ha Non définie

DIVO 231 ha Non définie

GAGNOA 05 ha Non définie

GUIGLO 300 ha Non définie

KORHOGO 200 ha Non définie

MAN 3,5 ha Non définie


miniat. Illa con utet nulput

ODIENE 300 ha 1 000 ha

SAN PEDRO 520 ha Non définie

YAKRO 650 ha 27 750 ha


Red Border Magazine • Issue 285
Ud exeraessisi. MetueraNulla commy nim alit TITLE 17

Article
Susam, nost, saperovid quam faciasitatur
alit exero beaque lam, quam, corro corpos
iur, sundae nobitatque sunto dolore nimil
idus repe ped magnimp erciur, nonsequis es
vendipit, tet rernatem. Et rescia ius cor arum
la Demporit ex etus, et molupta tistemp
ereped eum ratus.

Min ulla feum in henim iureetue tat, ver aute vercil iril

miniat. Illa con utet nulput

BAND. Ectem ea con In JULIOP. Ectem ea con In


utet velessi. Dolumsan ul- utet velessi. Dolumsan ul-
lum nulput il ipis dit vulla lum nulput il ipis dit vulla
facidunt nulla ad mod facidunt nulla ad mod
magna facin utat in vel magna facin utat in vel
eum zzril dolor in henisl eum zzril dolor in henisl
elit acil ulputpat. Duisit elit acil ulputpat. Duisit
nim quis nit auguerostis nim quis nit auguerostis Tionet dolorum repre cum eveni vent opta dis numquat
dolorem velissed mag- dolorem velissed mag- ionsequ aeperem quamusdae. Ut expelendunte nestori
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Red Border Magazine • Issue 285


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