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UNIVERSITE MOHAMMED PREMIER

ECOLE NATIONALE DES SCIENCES APPLIQUEES

D’AL HOCEIMA

Département : Génie Environnement & Génie Civil

Rapport du stage d’application

Conception et dimensionnement d’un hangar


Avec les règles NV65 et CM66
Effectué à :
OCP KHOURIBGA

Réalisé Par : Encadré par :


EL KOURBI MOSTAFA ISMAIL HAMMOUMI

Le 15/09/2018
REMERCIEMENT

Au terme de ce travail, je tiens à exprimer ma gratitude, et à présenter mes


remerciements les plus sincères à Mr. MOUJANE, l’ingénieur chef de division
pour m’avoir accepté au sein de son service, et pour ses conseils précieux.

Je ne sais comment exprimer ma profonde gratitude à Mr. HAMMOUMI, mon


encadrant au sein de l’organisme OCP, pour ses directives et sa volonté incessante
de vouloir réussir mon travail, et ceci en faisant preuve d’une grande disponibilité
à notre égard tout au long des deux mois de mon stage.

Je remercie également tout le personnel des services pour leur aide précieux,
conseils et leur soutien moral, et pour leur esprit de collaboration et leurs sacrifices
pour que je puisse passer ce stage dans de bonnes conditions.

2
Sommaire :

Chapitre 1 : Présentation de l’OCP KHOURIBGA……………………………… 4


Présentation de l’entité d’accueil………………………………………………… 4
1. Historique de groupe OCP……………………………………………………………………. 4
2. Le groupe OCP en quelques chiffres……………………………………………………… 5
3. Activités du groupe………………………………………………………………………………. 6
4. Présentation de la division OIK/GP………………………………………………………… 8

Chapitre 2 : Présentation de l’ouvrage …………………………………………… 11


1. Présentation de l’ouvrage……………………………………………………………………… 11
2. Les données géométriques ………………………………………………...................... 11
3. Données concernant le site…………………………………………………………………… 11

Chapitre 3 : Calcul des charges climatiques selon (NV65) ………………. 12


1. Surcharge du vent selon NV65 ……………………………………………………………… 12
2. Surcharge de la neige selon NV65…………………………………………………………. 25

Chapitre 4 : Dimensionnement selon les Règles (CM66) ………………… 26


1. Dimensionnement des pannes ……………………………………………………………… 26
2. Dimensionnement des liernes………………………………………………………………. 33
3. Dimensionnement des lisses………………………………………………………………… 34
4. Dimensionnement des potelets……………………………………………………………. 36
5. Dimensionnement des contreventements……………………………………………. 38
6. Dimensionnement du portique……………………………………………………………… 44
7. Dimensionnement des Poteau………………………………………………………………. 48
Chapitre 5 : Assemblage des éléments structuraux………………………… 50
1. Introduction…………………………………………………………………………………………… 50
2. Types d’assemblages……………………………………………………………………………. 50
2.1- Assemblages boulonnés …………………………………………………………………… 50
2.2- Assemblages soudés ………………………………………………………………………51
CONCLUSION…………………………………………………………………………………. 52

3
Chapitre 1 : Présentation de l’OCP

Présentation de l’entité d’accueil

Groupe OCP
L’O.C.P est un établissement d’économie mixte dont l’activité est divisée entre
le commercial et l’industriel. Cependant le groupe est spécialisé dans
l‘extraction, le traitement, la valorisation et la commercialisation de la principale
ressource naturelle dont dispose le Maroc à savoir les phosphates. Avec un
effectif atteignant les 25.000 personnes et la nature de son activité, l’O.C.P joue
un rôle déterminant dans le développement économique et social du pays.

1. Historique de l’OCP
 1920 : Début de l’extraction du phosphate à Boujniba dans la zone de
Khouribga (1er mars 1921). Première exportation de phosphate (23 juillet
1921)
 1930 : Ouverture d’un nouveau centre de production de phosphate : le
centre de Youssoufia, connu alors sous le nom de Louis Gentil (1931).
 1950 : Mise en œuvre de la méthode d’extraction en découverte à
Khouribga (1952) Création d’un centre de formation professionnelle à
Khouribga en renforcement des efforts menés, depuis des décennies sur ce
plan ; puis, création par la suite d’autres unités de
formation/perfectionnement.
 1960 : Développement de la mécanisation du souterrain à Youssoufia.
Démarrage de Maroc chimie à Safi, pour la fabrication des dérivés
phosphatés : acide phosphorique et engrais (1965)

 1970 : Création du groupe OCP, structure organisationnelle intégrant


l’OCP et ses entreprises filiales (1975) intégration d’un nouveau centre
minier en découverte, le centre de Phosboucrâa (1976).

Démarrage de nouvelles unités de valorisation à Safi : Maroc chimie II et Maroc


Phosphore I (1976), puis Maroc phosphore II en 1981.
Ouverture d’un troisième centre de production en découverte, le centre de Ben
guérir (1979).

4
 1980 : Partenariat industriel en Belgique : Prayon (1981). Démarrage
d’un nouveau site de valorisation de phosphate : le site de Jorf Las far,
avec Maroc phosphore III-IV (1986).

 1982 : Démarrage du complexe de séchage d’Oued-Zem.


 1994 : Démarrage du projet minier de Sidi Chennane.
 1996 : Introduction de FERTIMA à la bourse des valeurs de Casablanca
(30% du capital) dans le cadre du projet de privatisation de la société.
Création de l’institut OCP le 19 décembre.
 1997 : Accord de coopération « OCP-Grande Paroisse » pour l’utilisation
de l’usine de Rouen.

2. Le groupe OCP en quelques chiffres


De nature commerciale et industrielle, L’OCP, depuis 2008, s’est
transformé en une société anonyme. Il emploie environ 20000 personnes à
travers tout le Maroc et a réalisé un chiffre d’affaires de 7 milliards de Dollars
US en 2011, il est l'élément clé de l'économie Marocaine.
L'OCP est inscrit au registre de commerce, et a les mêmes obligations
fiscales (patente, droits de douane, taxe, impôt sur les bénéficie.) que n'importe
quelle entreprise privée. Cependant, il a une gestion financière entièrement
indépendante de l'état. Ainsi, chaque année il établit ses prix de revient, son
compte d'exploitation, son bilan et participe en budget de l'état.

¾ des réserves mondiales de phosphate.

1er exportateur de phosphate sous toute forme, avec les réserves les plus
importantes au monde principalement localisé dans le bassin de Khouribga au
centre du Maroc.

Le Groupe OCP livre aux cinq continents de la planète. Ses exportations
représentent des pourcentages importants de satisfaction des besoins en
phosphate sous toute forme pour 140 clients dans le monde entier.

3ème producteur.

4 centres d’exploitation (KHOURIBGA, YOUSSOUFIA, BENGUERIR et


BOUKRAA).

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2 centres de valorisation chimique (SAFI et JORFLASFAR).

4 ports d’embarquement (CASABLANCA, SAFI, JORF LASFAR et


LAAYOUNE).

3. Activités du groupe
 Extraction

C’est enlever le phosphate des gisements, des endroits où il se trouve en couche


plus ou moins à une certaine profondeur du sol appelé recouvrement par galerie
souterraines ou par découverte.

 Traitement

Le phosphate n’est pas pur. Il contient des éléments qui ne sont pas du
phosphate (eau, particule, divers.). Il faut donc lui faire subir un traitement en
vue d’améliorer sa teneur en phosphate pur.

 Lavage de phosphate

Cette technique consiste à mélanger le phosphate dans un malaxeur avec de


l’eau ce qui permet la séparation de l’argile.

 Séchage de phosphate

Il est réalisé dans des fours rotatifs cylindriques. La température du four est
assurée par le gaz de combustion du fuel, provoquant ainsi une diminution de
l’humidité de 14% à environ 2-3% pour faciliter le transport.

 Transport

Le phosphate est extrait aux centres de KHOURIBGA et YOUSSOUFIYA, il


faut donc le transporter par train jusqu’au port les plus proche : Casablanca et
Safi pour l’expédier par le bateau vers différents pays du monde. Les acheteurs
de phosphate marocain sont très nombreux : France ; Allemagne Espagne ;
Angleterre ; Chine ; Japon

 Valorisation

Afin de valoriser notre richesse nationale, le groupe OCP a implanté deux


principaux complexes d’industrie chimique, le premier à Safi et comporte MC,
6
MP I et MD et le deuxième à JORFLASFAR et comporte MP III et VI. Cette
valorisation consiste à attaquer le phosphate brut avec de l’acide sulfurique pour
former l’acide phosphorique 29% en P2O5 qui est ensuite concentré à54% en
P2O5. La plus grande partie de l’acide phosphorique est exporté et le reste est
utilisé pour la fabrication des engrais
.
 L’importance économique de L’OCP

L’OCP est l’organisme le plus important au MAROC, il joue un rôle


primordial sur le plan économique et social par la source des revenus qu’il
représente et par le nombre d’agent qu’il emploie, les villes de Khouribga et
Youssoufia existent grâce à l’OCP. Il assure a lui seule environ le quart (25%)
des rentrés des devises au MAROC utilisée par le pays pour le règlement de ces
paiement extérieures en achetant à l’étranger les produits et les biens
d’équipements dont il a besoin.

 La vente

Le phosphate est vendu soit brut, soit traité, soit transformé aux industries
chimiques dividendes les processus de l’extraction et de traitement de
phosphate.

 Personnel

L'O.C.P emploie des effectifs très importants relevant de divers domaines


(Chimie, Mines, Gestion... etc.). Ce personnel est régi par le statut du mineur du
1er janvier1973et il est Classé en trois catégories :
Les Hors-cadre : HC ingénieurs et assimilés.
Les TAMCA : Techniciens, Agents de Maîtrise et Cadres Administratifs.
Les OE : Ouvriers et Employés.

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Présentation de la division OIK/GP

a. Organigramme de la division

b. Présentation des services

1. Bureau d’étude

Il a pour mission d’établir des plans :


directeurs.
De bâtiment.
De charpente métallique.
De routes.
De ponts.
De réseau d’assainissement.
D’adduction en eau potable.

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Ces plans sont la base de tous les ouvrages construits au sein de l’OCP. Ils sont
réalisés par le logiciel de dessin AUTOCAD.

Le bureau d’étude s’occupe aussi de la mission de l’évaluation des contenus des


terrains acquis par l’OCP nommée DEGATS DE SURFACE. Ils font des sorties
en collaboration avec les agents juridiques du OIK/GP et des géomètres du
OIK/GP

La procédure de la réalisation des plans se passent comme suit :

Le service demandeur envoie un écrit ou bien un bon de travaux au service


OIK/GP dans lequel figure une description sommaire du projet. Après, les
techniciens au sein du bureau d’étude rendent visite au responsable du service
pour mieux cerner les besoins requis et faire la prospection du site pour ainsi
effectuer les levés sur place et prennent les mesures nécessaires. Ceci permet
d’évaluer les contraintes du site et la possibilité de la réalisation du projet. Si le
travail demandé concerne un aménagement, les techniciens procèdent à la prise
de mesures pour la réalisation du plan état des lieux. Les responsables
visualisent ce plan pour valider ou bien mener des modifications éventuelles.
Enfin vient l’étape de la réalisation des plans du projet.
Ensuite le travail passe au service du contrôle technique pour l’étude financière
du projet et la réalisation des devis estimatif et descriptif.

2. Contrôle technique

Après avoir accepté les plans du bureau d’étude, le service demandeur, les
Transmis à la section bureau de contrôle, pour les examiner et d’en dégager un
descriptif technique.
L’établissement des descriptions techniques se base sur un devis descriptif, un
devis quantitatif et un devis estimatif, qui mettent en relief les détails généraux
du projet à réaliser
Devis descriptif : Décrit les travaux des différents corps de métier à réaliser.
Devis quantitatif : Etablit d’après un métré soit sur plan en cas de nouvelles
Constructions, soit relevé sur les lieux.
Devis estimatif : Détermine un montant approché pour la réalisation globale du
projet.
Alors cette section s’occupe de quelques calculs de métré qui favorisent une
Estimation du cout global du projet.

3. Surveillance des travaux

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Cette section établit les calculs de béton armé, armatures, terrassement...
Au fur et à mesure de la réalisation des travaux. Ceci est facilité par des visites
au chantier.
Le surveillant des travaux, disposant du dossier effectue des visites
quotidiennes, Au cours de chaque visite, le surveillant des travaux doit
enregistrer les observations et les anomalies et précise l’état d’avancement des
travaux.
Il établit les attachements et les décompte et veille sur le contrôle de qualité des
matériaux de construction et de l’état du sol via des essais réalisés par un
laboratoire agrée.
Une fois le projet terminé, le surveillant des travaux doit rendre compte de l’état
des travaux pour la réception provisoire suite à laquelle on retient 10% du
montant global, pour des risques comme l’affaissement et les problèmes de
l’étanchéité.

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Chapitre 2 : Présentation de l’ouvrage

a. Aspect général

Notre hangar en structure métallique occupera une superficie de 1324m², elle


aura une forme de base rectangulaire et aura deux versants.

b. Données géométriques de l’ouvrage

Longueur : 66.08m Largeur : 18m


Hauteur au faitage : 10.8m Pente de versants : 20.02

c. Données concernant le site

Le hangar sera implanté sur un sol de contrainte admissible σsol = 3 bars

d. Type de structure

La structure de notre hangar sera de type portique, notre choix est motivé ici par
les points suivants :
Besoin d’avoir un espace sous toiture libre.
Cout de réalisation faible par rapport à une structure poteau-ferme en
treillis.
Pour une portée de 18m le portique reste plus économique, ces portiques
auront un espacement de 6m.

Nous travaillerons avec le modèle hyperstatique de degré 3, Encastre en pieds de


poteau.

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Chapitre 3 : Calcul des charges climatiques
Selon (NV65)
1. Etude au Vent :
a) Introduction :

Dans le domaine de la charpente métallique, le vent peut enduire des efforts qui
sont très importants et qu’on ne peut pas négliger. Ces actions du vent sont
calculées à partir de valeurs de référence de vitesse ou de la pression dynamique.
Elles sont représentées par des pressions exercées normalement aux surfaces, et
dépendent de :
 La vitesse du vent.
 La catégorie de la construction et ses proportions d’ensemble.
 L’emplacement de l’élément considère dans la construction et son
orientation par rapport à la direction du vent.
 Les dimensions de l’élément considéré.
 La forme de la paroi (plan ou courbe) à laquelle appartient l’élément.

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Dans cette partie, les calculs seront effectués conformément aux règles NV65,
ainsi peut-on définir la pression élémentaire s’exerçant sur l’une des faces d’un
élément de parois par :

W = 𝑞10 × Km × Ks × 𝑘ℎ × δ × (Ce - Ci) × β

 𝑞10 : pression dynamique de base à 10m à partir du sol.


 𝑘ℎ : un coefficient correcteur dû à la hauteur au-dessus du sol.
 Ks : un coefficient qui tient compte de la nature du site où se trouve la
construction considérée.

 Km : le coefficient de masque.

 δ : un coefficient de réduction des pressions dynamiques, en fonction de


la plus grande dimension de la surface offerte au vent.

 Ce et Ci : sont les coefficients de pression extérieure et intérieure.


 β : coefficient de majoration dynamique.

b) Pression dynamique

Pression dynamique de base 𝑞10 :

Par convention et conformément à la norme NV 65, les pressions dynamiques de


base normale et extrême sont celles qui s’exercent à une hauteur de 10m au-
dessus du sol, pour un site normal, sans effet de masque sur un élément dont la
plus grande dimension est égale à 0,50m.
Le hangar étudie étant situé sur la zone KHOURIBGA, il est considéré comme
appartenant à la région I qui est caractérisée par :

Région I
Pression dynamique de base normale Pression dynamique de base extrême
(daN/m2) (daN/m2)
50 87,5
Pression dynamique de base P

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Calcul des coefficients :
Coefficient de la hauteur au-dessus du sol :
Pour des hauteurs comprises entre 0 et 500m à partir du sol, la pression
dynamique de base est multipliée par un coefficient Kh qui est définit par la
formule suivante :

H + 18
Kh = 2.5 × H + 60

Ceci sachant que la zone de construction du hangar est sensiblement horizontale


sur un grand périmètre.

10,08+ 18
Kh = 2.5 × 10,08+ 60 =1,017

Coefficient de site :

Le coefficient de site est un coefficient d’augmentation pour les sites exposes


comme les littoraux et de réduction pour
les sites protégés comme au fond d‘une cuvette bordée de collines sur tout son
pourtour.
Les valeurs du coefficient du site sont données sur le tableau suivant :

Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4

Site protégé 0,80 0,80 0,80 0,80

Site normal 1 ,00 1 ,00 1 ,00 1 ,00

Site exposé 1,35 1,30 1,25 1,20

Coefficient de site
Notre projet se situe dans un site normal, dans une région 1. On prend alors

Ks =1.
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Coefficient de masque :

Il y a effet de masque lorsque la construction envisagée est masquée et protégée


par d’autres
Constructions de grande probabilité de durée. L’environnement de construction
étant sans obstacles, on prend alors
Km = 1.

Coefficient des dimensions :

Les pressions dynamiques s’exerçant sur les éléments d’une construction


(pannes, poteaux, etc..), doivent être affectés d’un coefficient de réduction δ en
fonction de la plus grande dimension (horizontale, verticale) de la surface offerte
au vent (maitre-couple) intéressant l’élément considéré, et de la cote H du point
le plus haut de la surface considérée. Il est donné à la figure suivante, en
fonction de la plus grande dimension de la surface frappée par le vent.

Coefficient de réduction des pressions dynamiques δ

A partir de cet abaque nous déterminons le coefficient δ pour chaque élément


étudie et ce au moment de nécessite vu la variété des longueurs du projet.
Pour notre exemple, nous avons trouvé :
- Pour le Pignon : δ = 0.73
- Pour le Long pan : δ = 0.79

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Coefficient de majoration dynamique :
Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces
engendrées par les rafales de vent et la structure qui lui est exposée. Cette
interaction peut engendrer des vibrations dans la structure, et si une résonance y
lieu, de grands périodes d’oscillation pouvant causer la ruine. Pour tenir compte
de cet effet, il faut pondérer les pressions dynamiques de base par un coefficient.
La période propre T du mode fondamental d’oscillation d’une construction fait
l’objet de l’annexe 4 des règles NV 65, qui fournit une formule forfaitaire pour
les bâtiments à ossature métallique :

𝐻
T = 0.1 ×
√𝐿
H : hauteur totale du bâtiment en m
L : longueur du bâtiment parallèle au vent

Donc :

► Vent perpendiculaire au pignon L = 66.08m → T = 0,13s

► Vent perpendiculaire au long pan L = 18m → T = 0,25s

Cas du vent normal :

Le coefficient de majoration dynamique β est donné par la formule suivante :

β = θ (1 + τ×ξ)
θ : Coefficient global d´dépendant du type de la structure.

Dans notre cas θ = 1 puisque la construction a une hauteur inférieure à 30m.

τ : Coefficient de pulsation, il est déterminé à chaque niveau considéré en


fonction de sa cote au-dessus du sol par l'échelle fonctionnelle de la figure ci-
après :

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Dans notre cas H = 10,8 donc τ = 0,36.

ξ : Coefficient de réponse dépend du mode propre d’oscillation de la structure, il


est donne par l’abaque suivant :

Pour notre cas nous obtenons :

►Vent perpendiculaire au pignon : ξ = 0.1 → β = 1.036


►Vent perpendiculaire au long pan : ξ = 0.26 → β = 1.093

c) Action statique du vent

Rapport de dimensions λ et coefficient γ0


Le coefficient λ est le rapport entre la hauteur du bâtiment et la dimension
offerte au vent.

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Donc suivant la direction du vent on a : 𝜆=ℎ/𝑏 ou 𝜆=ℎ/𝑎 Le coefficient γ0
quant à lui est déterminé selon λ à partir de l’abaque suivant :

Pour ce qui est de notre projet nous avons les données suivantes :

Vent perpendiculaire au pignon : 𝜆𝑏 = h /b = 0,60


Vent perpendiculaire au long pan : λa =h /a = 0,163

Ce qui donne pour γ0 les valeurs suivantes :

Vent perpendiculaire au pignon : γ0= 0,85


Vent perpendiculaire au long pan : γ0 = 1

Actions extérieures :
Convention de signes :

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Parois Verticales :
Vent perpendiculaire au pignon :
Face au vent : Ce = 0,8
Faces sous le vent : Ce = −(1,3 × γ0 − 0,8) = −0,305
Vent perpendiculaire au long pan :
Face au vent : Ce = 0,8
Faces sous le vent : Ce = −(1,3 × γ0 − 0,8) = −0,5
Toitures :
Vent perpendiculaire aux génératrices Les valeurs de Ce pour les toitures sont directement
lues sur l’abaque suivant :

Vent perpendiculaire aux génératrices : (α = 20,02°et γ0 = 1)


Face au vent : Ce = -0,5
Face sous le vent : Ce = -0,4
Vent parallèle aux génératrices :(α = 0° et γ0 = 0,85)
Face au vent : Ce = -0,2
Face sous le vent : Ce = -0,2

Actions intérieures :
Convention de signes :

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Perméabilités des parois :

Une paroi à une perméabilité au vent μ% si elle comporte des ouvertures dont la
somme des aires représente μ% de son aire totale :
Σ Souverte
μ=
Σ Stotale

On considère trois catégories de constructions :


Construction fermée : μ ≤ 5%
Construction partiellement ouverte : 5% < μ < 35%
Construction ouverte : μ ≥ 35%
Face 1 : Paroi AB

3,05 ∗ 4 + 4 ∗ (1,2 ∗ 2,5)


μ= × 100 = 14.67 %
164.88

⇒ la paroi AB est partiellement ouverte.

Face 2 : Paroi BC

4,5 ∗ 5,9 + 10 ∗ (1,2 ∗ 2,5)


μ= × 100 = 11,38%
496,92

⇒ la paroi BC est partiellement ouverte.

Face 3 : Paroi CD

Sans ouvertures
μ = 0% < 5 ⇒ la paroi CD est fermée.

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Face 4 : Paroi AD

11 ∗ (1,2 ∗ 2,5)
μ= × 100 = 6,64%
496,92

⇒ la paroi AD est partiellement ouverte.

Les coefficients de pression Ci qui s’exercent de façon homogène sur toutes les
surfaces de l’intérieur de ce magasin, dépendent de la perméabilité μ de la
construction, qui est égale au rapport de la surface totale de ses ouvertures à sa
surface totale.
Dans notre cas, la porte coulissante peut s’ouvrir à 14.67 % de la face 1 du
bâtiment (ce qui dépasse la limite de 5% imposée par la NV 65).

⇒Nous étudions donc le cas d’une construction partiellement ouverte.

Vent perpendiculaire au Pignon (Face 1)

Cas 1 : Fermée
Dépression : Ci = −0,6 × (1,3 × γ0 − 0,8) = −0,19 → on prend Ci = −0,2
Pression : Ci = +0,6 × (1,8 − 1,3 × γ0) = +0,42

Cas 2 : Ouvert
Face 1 → Ci = -0.6 (1.3γ0 – 0.8) = -0.183 on prend Ci = -0.2
Faces 2, 3 et 4 → Ci = +0.8

Cas 3 : Partiellement ouverte


Remarque 1 : D’après le règlement neige et vent (NV.65 art.2, 14)

21
Lorsque : -0.20 < Ci < 0 ⇒ on prend Ci = - 0.20
Lorsque : 0 < Ci < + 0.15 ⇒ on prend Ci = + 0.15
Remarque 2 : La 1er interpolation se fait toujours entre les actions de même
signe. On utilise une interpolation linéaire entre le cas fermé et ouvert.
Face 1 nous avons Cif = -0.2 et Cio = -0.2 donc Cip = -0.2
Faces 2, 3 et 4 Cif = +0.42 et Cio = +0.8
μ − μfer
Donc on utilise la formule : 𝐶𝑖𝑝 = 𝐶𝑖𝑓 + (𝐶𝑖𝑜 − 𝐶𝑖𝑓) ×
μou − μfer

14.67− 5
𝐶𝑖𝑝= +0.42 + (0.8 − 𝑂.42) ×
35−5

Les coefficients de pressions intérieures pour les versants de toitures auront les
mêmes valeurs que celles des parois intérieures fermées pour notre cas
Cip = +0.49

Donc pour les versants de toitures EF et FG ⇒ Cip = +0.54

Vent normal à la face 3


Cas 1 : Fermée
Dépression → Ci = -0.6 (1.3γ0 – 0.8) = -0.183 on prend Ci =0.2
Pression → Ci = +0.6 (1.8 – 1.3γ0) = +0.42
Cas 2 : Ouvert
Face 1 → Ci = +0.6 (1.8 – 1.3γ0) = +0.42
Faces 2, 3 et 4 → Ci = -(1.3γ0 – 0.8) = -0.305
Cas 3 : Partiellement ouverte
Face 1 → Cif = +0.42 et Cio = +0.42 même signe donc Cip = +0.42
Faces 2, 3 et 4 → Cif = -0.2 et Cio = -0.305
Donc on utilise la formule suivante :
14.67− 5
𝐶𝑖𝑝= −0.2 + ( −0.305+ 𝑂.2) ×
35− 5

Versants de toiture Cip = -0.23

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Vent normal à la grande face 2 (long pan)
Cas 1 : Fermée
Dépression → Ci = -0.6 (1.3γ0 – 0.8) = -0. 3
Pression → Ci = +0.6 (1.8 – 1.3γ0) = +0.3

Cas 2 : Ouvert

Face 1 → Ci = +0.6 (1.8 – 1.3γ0) = +0.3

Faces 2, 3 et 4 → Ci = -(1.3γ0 – 0.8) = -0.5

Cas 3 : Partiellement ouverte


Face 1 → Cif = +0.3 et Cio = +0.3 même signe donc Cip = +0.3
Faces 2, 3 et 4 → Cif = -0.3et Cio = -0.5 donc on utilise la formule suivante :
14.67− 5
𝐶𝑖𝑝= −0.3 + ( −0.5+ 𝑂.3) × = −0.36
35− 5
Versants de toiture Cip = -0.36

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Coefficient de pression résultant Cr :

Direction de vent Paroi Verticales Versants

AB BC CD AD EF FG
Ce 0.8 -0.305 -0.305 -0.305 -0.28 -0.28

θ = 0° Ci -0.2 +0.54 +0.54 +0.54 +0.54 +0.54

Cr 1 -0.84 -0.84 -0.84 -0.84 -0.84

Ce -0.5 0.8 -0.5 -0.5 -0.38 -0.52

θ = 90° Ci 0.3 -0.36 -0.36 -0.36 -0.36 -0.36

Cr -0.8 1.16 -0.2 -0.2 -0.2 -0.2

Ce -0.305 -0.305 0.8 -0.305 -0.28 -0.28

θ = 180° Ci +0.42 -0.23 -0.23 -0.23 -0.23 -0.23

Cr -0.72 -0.2 1.03 -0.07 -0.2 -0.2

Différents résultats des coefficients de pression obtenus

Calcul des pressions dynamiques Wn :

Dans ce tableau on a représenté les coefficients de pression résultants les plus défavorable pour le
calcul des éléments de la construction :

Paroi Verticales Versants de Toiture

AB BC & AD CD EF FG
Pression 1 1.16 1.03 +0.15 +0.15

Dépression -0.8 -0.84 -0.84 -0.82 -0.82

Les actions Cr à retenir pour le calcul des éléments

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Dans ce tableau on a représenté Wn & We :

Faces Wn (daN/m²) We (daN/m²)

AB 41.15 72.01
BC & AD 54.5 95.38

CD 42.38 74.17

EF & FG -38.52 -67.41

Les pressions dynamiques à retenir dans les calculs

25
Chapitre 4 : Dimensionnement selon les Règles
(CM66)

1. Dimensionnement des pannes :

Les pannes sont bi appuyés de portée 6.0 m avec un écartement de 1.59 m.


Elles sont soumises aux charges suivantes :
Gravité : ces charges ont une composante selon l’âme du profilé et une autre
selon la pente du versant. Elles comprennent le poids du profilé ainsi que le
poids de la couverture et éventuellement la surcharge de montage.
Vent : ces efforts sont perpendiculaires à la surface de la toiture ; ils agissent
donc uniquement selon la plus grande inertie du profilé.

Principe de dimensionnement :
Les pannes fonctionnent en flexion déviée car elles sont posées inclinées d’un
angle α qui égale à la pente des versants de la toiture. Elles sont soumises à :
Une charge verticale : (poids propre de la panne et de la couverture) cette
charge est décomposée en une composante f parallèle à l’âme de la panne et une
autre composante t parallèle aux semelles.
Une charge oblique : due au vent et parallèle à l’âme de la panne.
Les pannes sont dimensionnées par le calcul, pour satisfaire simultanément aux :
-conditions de la résistance.
- conditions de la flèche.
- conditions de déversement.
- conditions de cisaillement
26
Evaluation des charges :
Charges permanentes :
Elles comprennent le poids de la couverture, de l’isolant et de l’étanchéité.

Bac Acier Isolant Etanchéité Charge suspendue Poids de la panne

8daN/m² 9daN/m² 7daN/m² 5daN/m² 13.2daN/m²

Charge permanentes des pannes

Donc la charge permanente est :


G = (8 + 9 + 7 + 5 + 13.2) × 1.5 = 63.3daN/ml

Charges d’exploitations :
Dans le cas de toiture inaccessibles on considère uniquement dans les calculs,
une charge d’entretien qui égale aux poids d’un ouvrier et son assistant et qui est
équivalent à deux charges concentrées de 100daN chacune est situées à
1/3 et 2/3de la portée de la panne.

𝑃×𝐿2 𝑃 ˊ ×𝐿 8∗𝑃 ˊ
MX = 8
= 3
𝑃= 3∗𝐿
A.N P = 44,44 Kg /m

Charges climatiques :
Surcharge du vent :
Perpendiculaire au versant : V
Wn = -38.52daN/m²
Donc : V = -38.52× 1.5 = -57.78daN /ml

Calcul selon les règles CM66 :

Calcul des sollicitations

Selon les règles de CM66, les combinaisons de dimensionnement sont :

27
Etat limite ultime (daN/ml) Etat limite service (daN/ml)
1.33G + 1.5Q = 150.85 G + Q =107.74
1.33G + 1.5V = -2.48 G + V = 5.52
G + 1.75V = -37.81 G + Q + V = 49.96
1.33G + 1.42 (Q + V) = 65.24

Dans notre cas, la combinaison la plus défavorable est :

1.33G + 1.5Q = 150.85 daN/ml

La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des
bacs acier de la couverture est : n = 1.25× (150.85) = 188.56 daN/ml la
décomposition de n selon les deux axes yy0 et zz0 conduit à :

f = n×cos(α) = 188.56 × cos (20.02) = 177.16 daN/ml


t = n×sin(α) = 188.56 × sin (20.02) = 64.55 daN/ml

 Vérification de la résistance :
Calcul des moments :
Les pannes sont chargées uniformément, donc les moments sont donnés par les
formules suivantes :
𝑙𝑥2
MX = 𝑄𝑦 ∗ = 797.22 daN. m
8
𝑙2𝑦
My = Qx ∗ = 72.62 Kg . m
8
Calcul des contraintes :
Après avoir calculé les moments de flexion, on obtient les contraintes de flexion
σy et σz et On doit vérifier que :
𝑀𝑥 𝑀𝑦
σ = + ≤ 𝜎𝑒
𝑤𝑥 𝑤𝑦
Par tâtonnement on a choisi un profilé IPE100, après la non vérification de la
condition pour les profilés IPE100 et IPE120 on a choisi un IPE140 Pour ce
profilé on a : Wx = 77.3cm3 et Wy = 12.3cm3
Alors :
𝑀𝑥 𝑀𝑦 797.22 72.62
σ = + = + = 162.17 𝑀𝑃𝑎 ≤ σe = 235𝑀𝑃𝑎
𝑤𝑥 𝑤𝑦 77,3 ∗ 103 12,3 ∗ 103

Donc le profilé IPE140 vérifie le critère de la résistance selon les règles CM66.

28
Vérification de la flèche :

D’après les règles CM66, les pannes doivent présenter une flèche inférieure à
1/200 de leur portée, sous l’application des charges maximales non pondérées
(ELS).
Les charges non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q = 107.74 daN/ml
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy et zz donne :
f = 1.25 × 107.74 × cos (20.02) = 126.53 daN/ml
t = 1.25 × 107.74 × sin (20.02) = 46.10 daN/ml
Il s’agit de vérifier que :
fx ≤ fAD et fy ≤ fAD
Avec : fAD= lx/200 = 600/200 = 3 cm
fAD= ly/200 = 600/200 = 3 cm
5 𝑄𝑦 ×𝑙𝑥4 5 52,642×10−2 ×6004
A.N: fx = × = × = 0.21 cm ≤ fAD
384 𝐸×𝐼𝑥 384 2,1×106 ×541
4
5 𝑄𝑥 ×𝑙𝑦 2,05 144,478×10−2 ×3004
fy = × = × = 1.87 cm ≤ fAD
384 𝐸×𝐼𝑦 384 2,1×106 ×44,9

Donc la flèche est bien vérifiée pour le profilé IPE140 selon les règles CM66
 Vérification au cisaillement :

Selon l’article 1.313 des règles CM66 la vérification vis-à-vis du cisaillement se traduit par :

1,54 × τ ≤ σe avec τ = max ( τx ; τy)

Remarque : Dans le cas de sections symétriques en I, l’effort tranchant est repris par la section
de l’âme, et l’effort tranchant est repris par la section des deux semelles.
𝑄𝑦 ×𝐿 52,642∗6
Ty = 2 = = 157,926 Kg
2
Aa = (H − 2 ∗ es) ∗ ea = 5,93cm2
𝑇𝑦 157,926
τy = 𝐴 = 5,93 = 26,631 kg/cm2
𝑎
0,625×𝑄𝑥 ×𝐿 0,625×144,478×6
Tx = = = 270,896 Kg
2 2
2×As = 2(b ∗ es) = 10,07cm2
𝑇 270,896
τx = 2×𝐴
𝑥
= = 26,90 kg/cm2 Donc :
𝑠 10,07
τmax = τx =26,90 kg/cm2
On a : 1,54 ∗ τmax = 41,426kg/cm2 < σe
Donc la section résiste au cisaillement.

Vérification au déversement :

29
En résistance des matériaux, le déversement est un phénomène d'instabilité
affectant une poutre subissant un moment de flexion. Ce phénomène se produit
en général pour des poutres ayant une faible inertie à la flexion transversale et à
la torsion. La partie comprimée flambe latéralement et il existe une valeur critique
du moment de flexion, comme il existe un effort normal critique provocant le
flambement pour une barre comprimée, pour lequel la poutre fléchit dans le plan
de sa plus faible inertie et en torsion. La figure ci-après illustre le phénomène du
déversement dans le cas d'une poutre en console élancée :

Paramètres qui influencent le déversement :


Forme de la section.
Conditions d'appui et de retenue
Les éléments fixés ponctuellement sur la semelle comprimée réduisent le
risque de déversement (Exemple : Les pannes sur traverse de portique)
Les éléments fixés ponctuellement sur la semelle comprimée réduisent le
Risque

Semelle supérieure :
La semelle supérieure qui est comprimée sous l’action des charges verticales
descendantes est susceptible de déverser.
Vu quelle est fixée à la toiture il n’y a donc pas risque de déversement.
Semelle inférieure :
La semelle inférieure qui est comprimée sous l’action du vent de soulèvement
est susceptible de déverser du moment qu’elle est libre tout au long de sa portée.
Dans le cas des pièces symétriquement chargées et appuyées la vérification de la
stabilité au déversement est donnée par la formule suivante : (CM66 Règle 3.61)

𝜎𝑑 = kd × σfx ≤ σe

30
𝑘0
Avec : 𝐾𝑑 = 𝜎𝑑 ; coefficient de déversement
1+ (𝑘0 −1)
σe

K0 : coefficient de flambement déterminé en fonction de l’élancement λ0

𝐿 4 𝐼𝑥 𝜎𝑑
λ0 = ×√ × × (1 − )
ℎ 𝐵 × 𝐶 𝐼𝑦 σe

𝜋 2 × 𝐸 𝐼𝑦 ℎ2
𝜎𝑑 = 40000 × × × 2 × (D − 1) × B × C
5,2 𝐼𝑥 𝐿
𝐼𝑦 ℎ2
𝜎𝑑 = 40000 × × × (𝐷 − 1) × 𝐵 × 𝐶 En daN/m2
𝐼𝑥 𝐿2

Calcul des coefficients D, C, et B.


Coefficient D : (RCM66, R.3.641)
Il est donné en fonction des dimensions de
la pièce.

4 𝐽×𝐺 𝑙2
𝐷 = √1 + × ×
𝜋2 𝐸×𝐼𝑌 ℎ2
𝐽 𝑙2
𝐷 = √1 + 0,156 × ×
𝐼𝑦 ℎ2

Les paramètres géométriques de profilé IPE140

2,54 3002
Donc : 𝐷 = √1 + 0,156 × × = 2,24
44,9 14 2

Coefficient C : (RCM66, R.3.642)


31
Il est donné en fonction de la répartition des charges : C = 1.132 (charge
uniformément répartie).
Coefficient B : (RCM66, R.3.643)
Il est donné en fonction du niveau d’application des charges : B = 1 (au niveau
de la fibre neutre par supposition).

Calcul de la contrainte de non déversement :


𝜋2 ×𝐸 𝐼𝑦 ℎ2
𝜎𝑑 = 40000 × × × × (D − 1) × B × C
5,2 𝐼𝑥 𝐿2
44,9 142
𝜎𝑑 = 40000 × × (2,24 − 1) × 1.132 × 1 ×
541 3002

𝜎𝑑 = 10,14 daN/mm2 < 𝜎𝑑 ⇒ il y a risque de déversement

λ0 : Elancement fictif :

𝐿 4 𝐼 𝜎 300 4 541 10,14


λ0 = × √ × 𝑥 × (1 − 𝑑) = ×√ × × (1 − ) = 106,25
ℎ 𝐵×𝐶 𝐼 σe𝑦 14 1×1,132 44,9 24

Donc le coefficient de flambement :


K0 ⇒ k0 = 2.081 (Tableaux) (RCM66, Annexe.13.411)

Le coefficient de déversement : 𝐾𝑑 :

𝑘0 2.081
𝐾𝑑 = 𝜎𝑑 = 10,14 = 1,43
1+ (𝑘0 −1) 1+ (2.081−1)
σe 24

Calcul de σfx et σfy:

𝑀𝑥 𝑙2𝑥
σfx = Mx = 𝑄𝑦 ∗
8
𝑄𝑦 = 148,056 Kg/ml
𝑊𝑋

𝑙𝑥2 62
MX = 𝑄𝑦 ∗ = 148,056 ∗ = 666,25 Kg . m
8 8

666,25
σfx = = 862 Kg/cm2
77,3×102

32
Il faut vérifier que : σfx × 𝐾𝑑 ≤ 𝜎𝑒
A.N: σfx × 𝐾𝑑 = 862 × 1,43 = 1232Kg/cm2 ≤ 𝜎𝑒
→ Cette condition est vérifiée

Conclusion :
Le profilé choisit IPE 140 convient pour les pannes.

2. Dimensionnement des liernes :

Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction, elles sont généralement
formées des barres rondes ou des cornières. Elles sont reliées entre elles au niveau
du faîtage, leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes. Vis-
à-vis des pannes courantes isostatiques, les liernes :
Réduisent le moment fléchissant selon l'axe faible.
Peuvent éviter le déversement des pannes.
Ne jouent un rôle que selon l'axe faible (faible inertie)
La réaction R au niveau du lierne :
5𝑡𝑙 5 ∗ 64.55 ∗ 6
R = = = 242.06 daN
8 8
Les efforts de traction dans les tronçons de lierne :
Le tronçon L0→ 𝑇0=𝑅 /2=242.062=121.03 𝑑𝑎𝑁
Le tronçon L1 → T1 = 363.09 daN
Le tronçon L2 → T2 = 605.15 daN
Le tronçon L3 → T3 = 847.21 daN
Le tronçon L4 → T4 = 1089.27 daN
Avec : Ti = (2i + 1) × T0 et i Є [2, 6]
∗ L’effort dans les diagonales L5
2T5sin(θ) = T4 → T5 = T4 /2*sin(θ) =949.54
Avec : θ = Arctg(2.13)=34.99°
Donc le tronçon plus sollicité est : L4

Calcul selon les règles CM66 :

• Traction simple :
Afy
N = T4 ≤ Aσe où : A = σe = 23.5 daN/mm²
4
𝑇4
Donc : 𝐷≥2√ → D ≥ 7.68 mm
𝜋σe

Pour des raisons pratiques, et pour plus de sécurité on prend une barre ronde de
diamètre D = 12mm

33
3. Dimensionnement des lisses :

Les lisses de bardages sont constituées de poutrelles (IPE, UAP) ou de profils


minces pliés. Disposées horizontalement, elles portent sur les poteaux de
portiques ou éventuellement sur des potelets intermédiaires. L’entraxe des lisses
est déterminé par la portée admissible des bacs de bardage.

• Détermination des sollicitations

Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées
naturellement pour présenter leur inertie maximale dans le plan horizontal.
La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids
du bardage qui lui est associé, et de ce fait fonctionne à la flexion déviée.

Evaluation des charges :

a- surcharge climatiques : (dans le plan de l’âme)


Surcharge du vent (V) :
b- charges permanentes (G) : (perpendiculaire à l’âme)
Poids propre de la lisse et du bardage qui lui revient. Charges accrochées
éventuelles.
Dans notre projet, nous avons choisi d’utiliser des lisses UPN d’une portée de 6m,
qui égale exactement à la distance entre portique, et d’un espacement de 2m entre
elles. On prend le poids du bardage :

Pbard = 8 daN/m²
Pisolant = 9 daN/m²

34
Calcul selon les règles CM66 :

Calcul en flexion horizontale


Les lisses sont destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage.

♦ Vérification de la résistance
La pression engendrée par le vent extrême vaut : Ve = 95.38 daN/m2
donc pour les lisses : P = Ve × d = 95.38 × 2 = 190.76 daN/ml

𝑃𝑙 2
𝑀𝑦= =190.76×6²8=858.42 𝑑𝑎𝑁.𝑚
8

My
Donc : 𝜎=
(I/v)y
Ce qui donne :
(𝐼/𝑣)𝑦=𝑀𝑦𝜎=858.42×104235=36528.51 𝑚𝑚3=36.52 𝑐𝑚3

Donc on peut choisir un UPN140.

♦ Condition de la flèche
Elle doit être vérifiée sous une charge non pondérée :

Ve 95.38
𝑉𝑛= = =54.50 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
1.75 1.75
𝑠𝑜𝑖𝑡:
5 Vn×l⁴ 5×54.50 ×10 ̄²×6000⁴
𝑓= × = =0.72 𝑐𝑚<𝐿200=3𝑐𝑚
384 EIy 384×2.1×10⁵×605 × 10⁴

La condition de la flèche est vérifiée pour ce profilé UPN140

Calcul en flexion verticale


Une lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et le poids
du bardage qui lui est associé.
Dans ce cas la charge verticale non pondérée vaut : P = 16 + (2 × 17) =50daN/ml
La flèche verticale est alors:
5 P×l⁴ 5×50 ×10 ̄²×6000⁴
𝑓= × = =6.4 𝑐𝑚>𝐿200=3𝑐𝑚
384 EIy 384×2.1×10⁵×62.7 × 10⁴

La flèche n’est pas vérifiée, donc on doit mettre des suspentes à mi- portée.
Dans ce cas la flèche sera :
2.05 P×(l/2)⁴ 2.05×50 ×10 ̄²×3000⁴
𝑓= × = =0.16 𝑐𝑚 < 3𝑐𝑚
384 EIy 384×2.1×10⁵×62.7 × 10⁴

35
La condition de la flèche est bien vérifiée.
♦ Vérification des contraintes
Les contraintes maximales de flexion ont lieu à mi- portée des lisses, sous l’effet
conjugué des moments My et Mz.
Il faut donc vérifier que :
σy + σz < σe
𝐷𝑜𝑛𝑐

My Mz
+ < 𝜎𝑒
(I/v)y (I/v)z

Avec My = 855.42 daN.m


50×3²
et 𝑀𝑧 = =56.25 𝑑𝑎𝑁.𝑚
8

Donc :
855.42×104 56.25×104
+ < 𝜎𝑒=235 𝑀𝑃𝑎
86.4× 103 62.7×103

Donc la condition de la contrainte est bien vérifiée.

4. Dimensionnement des potelets

Les potelets sont le plus souvent des profilés en I ou H destinés rigidifier la


clôture (bardage) et résister aux efforts horizontaux du vent, ils sont considérés
comme articulés dons les deux extrémités. Deux potelets seront disposés entre
les deux poteaux de rive.

36
Evaluation des charges
Le potelet travaille à la flexion sous l’effet du vent provenant du bardage et des
lisses, et à la compression sous l’effet de son poids propre, du poids du bardage
et de celui des lisses qui lui sont associées, et de ce fait il fonctionne à la flexion
composée.
• Charge permanente

-Le poids des lisses → Gl = 3 × pl × e = 3 × 16 × 6 = 288 daN


-Le poids du bardage → Gbar = pbar × hp ×e = 17 × 9.7 × 6 = 989.4 daN

• Charge climatique

Ve = 230:33daN/m² → Ve = 72.01× 6 = 432.06 daN/ml

Calcul selon les règles CM66 :

Vérification de la flèche
5 P×l⁴
𝑓=384× ≤ 𝑙 /200
EI

1000×p×𝑙 3 1000×432.06×10 ̄²×97003


𝑙ù 𝑙≥
384E
⇒𝑙𝑙𝑙𝑙= 384 × 2.1 ×105
=4889.99 𝑙𝑙4

Ce qui correspond à un profilé HEA220

Vérification des contraintes

Les potelets sont sollicités à la flexion due au vent et à la compression (due aux
poids des potelets, de bardage et des lisses).

• Effort de compression

G = 288 + 989.4 + (50.5 × 9.7) = 1767.25 daN

- La contrainte de compression simple vaut :

𝐺 1767.25×10
𝑙= = = 2.74 𝑙𝑙𝑙
𝐴 64.3×10²

- Les élancements sont :

37
lfy 970
𝑙𝑙= = =105.78
iy 9.17

lfz 970
𝑙𝑙= = = 176.04
iz 5.51

Donc : λmax = λz = 176.04 → le plan de flambement est le plan de flexion.


Le coefficient de flambement K est donné par la relation :

σe σe 2 σe
𝑙 =(0.5+0.65× )+√(0.5 + 0.65 ×
σk
) −
σk
σk

π²E 3.14²×2.1 × 10⁵


𝑙𝑙𝑙𝑙 : 𝑙𝑙 = = =66.88 𝑙𝑙𝑙
λ² 176.04²

235 235 2 235


𝑙 = (0.5+0.65× )+√(0.5 + 0.65 × ) − =4.84
66.88 66.88 66.88

8
Il faut vérifier que : ×(𝑙𝑙 + 𝑙𝑙) ≤ 𝑙
9

Vn𝑙 2 246.9×2.72
On a∶ 𝑙𝑙 = = = 2903.75 𝑙𝑙𝑙.𝑙
8 8

Mf 2903.75×104
𝑙𝑙 = = = 56.36 𝑙𝑙𝑙
(I/v)y 515.2×103

8
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙: ×(4.84×2.74 + 56.36) = 78.32𝑙𝑙𝑙 ≤ 𝑙=235 𝑙𝑙𝑙 est bien
9
vérifiée.

5. Dimensionnement des contreventements

Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts
horizontaux du vent dans la structure et les descendre au sol, ils sont disposés en
toiture dans le plan des versants (poutre au vent) et en façade (palée de stabilité).
Et doivent reprendre les efforts horizontal appliqués tant sur les pignons que sur
les longs pans.

38
 Contreventements de toiture : (poutre au vent) :

Sont disposés généralement suivant les versants de la toiture. Ils sont placés le
plus souvent dans les travées de rive. Leurs diagonales sont généralement des
cornières doubles qui sont fixées sur la traverse. Leur rôle principal est de
transmettre les efforts du vent du pignon aux fondations.
Remarque :
Dans les bâtiments de grande longueur, comportant des joints de dilatation, il est
bon de prévoir au moins une travée de contreventement entre deux joints de
dilatation.
 Contreventement de façades : (palée de stabilité) :

La palée de stabilité est un contreventement de façade destinée à reprendre les


efforts provenant de la poutre au vent et les descendre aux fondations.

Effort du vent sur les pignons

La transmission des efforts sur le pignon passe successivement du bardage aux


lisses, puis aux potelets, puis à la traverse (ferme) du portique de rive. Ce dernier
n’étant pas rigide transversalement, il est nécessaire de le stabiliser en construisant
un dispositif, tant dans le plan de la toiture (poutre au vent) que dans le plan
vertical (palée de stabilité).

39
Calcul de la poutre au vent en pignon
Elle sera calculée comme une poutre à treillis reposant sur deux appuis et
soumises aux réactions horizontales supérieures des potelets auxquelles on adjoint
l’effort d’entraînement.
Remarque :
1. Les diagonales comprimées ne sont pas prises en compte lors de la
détermination des efforts dans les barres du moment qu’ils flambent au moindre
effort.
2. Le problème est ramené à un calcul isostatique et pour déterminer ces efforts,
on utilise la méthode des sections.

Evaluation des efforts horizontaux

L’effort F du en tête de potelet se décomposé en :


 Un effort F de compression simple en tête du poteau.
 Un effort Fd de traction dans les diagonales.

• Calcul des forces :

Veh1 L1 72.01×7,52 6
𝐹1 = = × = 812.27 𝑑𝑎𝑁
2 2 2 2

Veh2 L1 L2 72.01×9,72 6 6
𝐹2 = ( + )= × ( + )= 2095.49 𝑑𝑎𝑁
2 2 2 2 2 2

Veh3 L2 L3 72.01×10.8 6 6
𝐹3 = ( + ) = × ( + )=2333.12 𝑑𝑎𝑁
2 2 2 2 2 2

40
• Effort de traction dans les diagonales :
On ne fait travailler que les diagonales tendues et on
considère que les diagonales comprimées ne reprennent
aucun effort, car du fait de leurs grand élancement, elles
tendent à flamber sous faibles efforts, suivant le sens du
vent, c’est l’une ou l’autre des diagonales qui tendue.
Le contreventement de versant est une poutre à treillis
supposée horizontal, par méthode des coupures, on établit
que l’effort Fd dans les diagonales d’extrémité (les plus
sollicitées) est donné comme suit :

Fd.cosα + F1 = R

𝑅=2𝐹1+2𝐹2 +𝐹32=4074,32 𝑑𝑎𝑁 et 𝛼= 𝑡𝑔−1 (4.56) =36.86°

𝐹𝑑 =4074,32−812.27𝑐𝑜𝑠 (36.86°) =4077.03 𝑑𝑎𝑁

• Section de la diagonale :
-Dimensionnement en traction :

Afy γM0×Fd 1×4077.03


𝑁= 𝐹𝑑 ≤ 𝑁𝑝𝑙 = ⇒ 𝐴≥ = =1.73 𝑐𝑚2
γM0 fy 235×10

Donc : A ≥ 1.73 cm² ⇒ une barre cornière égale : L40 × 40 × 4 (A = 3.08 cm²)

Avec trois boulons de 16 mm et trou de 18 mm

Alors : A n = 3.08 − 0.4×1. 6 = 2.44 cm² (section nette)

𝜎=𝐹𝑑𝐴𝑛 =4077.032.44 =16.70𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚²≤23.5𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚²

On adopte donc la cornière L40 × 40 × 4

• Vérification des pannes (montants de la poutre au vent) à la résistance :

Les montants de la poutre au vent sont des pannes qui travaillent à la flexion
déviée sous l’action de charges verticales, et en outre à la compression sous (F),
on doit donc vérifier la panne à la flexion composée.

9
La formule de vérification est la suivante : (𝐾𝜎 + 𝜎𝑓𝑦+ 𝜎𝑓𝑧) ≤ 𝜎𝑒
8

41
a- Vérification de la panne sablière

Les pannes sablières qui sont des pannes de rives


travaillent simultanément à la flexion déviée sous
l’action des charges verticales provenant de la toiture
et à la compression sous l’action de l’effort normal
égale à la réaction de la poutre au vent.

Efforts revenants à la panne sablière :


• Compression :

N = R − F1 = 3262,05 𝑑𝑎𝑁

𝜎=𝑁𝐴 =3262,05 16,4=198.9 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚2

• Flexion déviée :

Qy = 126.53 daN/ml, Mx = 569,38/2 = 284,7daN.


Qx = 46.10 daN/ml, My = 207,45/2 = 103. 72 daN.m

𝜎𝑓𝑥=𝑀𝑥/𝑊𝑥=284,7×10²/77,3=368.30 daN/cm²
𝜎𝑓𝑦=𝑀𝑦/𝑊𝑦=103.72 ×10²/19.2=540.20 daN/cm²

Soit : 𝑖𝑥 =5,74𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑖𝑦 =1,65𝑐𝑚

La longueur de flambement lf = 6m dans les deux plans (montants bi articulée)

𝜆𝑥=𝑙𝑓/ 𝑖𝑥=6005,74=104,52 Et 𝜆𝑦=𝑙𝑓 /𝑖𝑦=6001,65=363,63

π²E 3.14²×2.1 × 10⁵


𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜎𝑘= = =15,67 𝑀𝑃𝑎
λy² 363,63 ²

σe σe σe
𝐾 =(0.5+0.65 )+√= (0.5 + 0.65 )2 − = 2.29
σk σk σk

9
(2.29×19.8+ 54.0+36.8) =136.14 𝑀𝑃𝑎≤ 𝜎𝑒=235
8

Le profilé IPE140 convient pour la panne sablière et pour les pannes courantes.

42
b- Vérification de la panne intermédiaire :

F2=2095.49 daN

• Flexion déviée :

Qy = 126.53 daN/ml, Mx = 569,38 daN.m


Qx = 46.10 daN/ml, My = 207,45 daN.m

Mx 569,38 ×10²
𝜎𝑓𝑥= = =736,58 daN/cm²
Wx 77,3

My 207,45×10²
𝜎𝑓𝑦= = =1080.46daN/cm²
Wy 19.2

F2 2095.49
𝜎= = =127.77 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚2
A 16.4

• Les élancements :
𝜆𝑥=𝑙𝑓/ 𝑖𝑥=6005,74=104,52 Et 𝜆𝑦=𝑙𝑓/ 𝑖𝑦=6001,65=363,63

π²E 3.14²×2.1 × 10⁵


𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜎𝑘= = =15,67 𝑀𝑃𝑎
λy² 363,63 ²

σe σe σe
𝐾 =(0.5+0.65 )+√= (0.5 + 0.65 )2 − =2.29
σk σk σk

9
(2.29×12.77+ 108.04+73.65 )=237.29 𝑀𝑃𝑎≥𝜎𝑒=235 → 𝑛𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
8

Le profilé IPE160 convient pour la panne pour les pannes intermédiaires servant
de montants pour les barres de contreventements.

c- Calcul de la palée de stabilité en long pan :

Les palées de stabilité reprennent les efforts du vent transmis par la panne sablière
aux façades et par la panne faîtière au niveau des poteaux centraux. Elles sont
aussi conçues pour supporter les efforts induits par les réactions horizontales
longitudinales du pont roulant :
RL = 1250 daN
V = 54.5× 7.52 × 6 = 2459.04 daN.

43
Nmax = 3709.04 daN Tmax=Nmaxcos (36.86°)=3709.04 cos
(36.86°)=4635.69 daN⇒A=Tmax23.5=197.26 𝑚𝑚²
On choisit L40 × 40 × 4 Soit donc : An = 3.08 − 0.4×1. 6 = 2.44 cm² Tmax𝐴𝑛
=4635.69244 =18.99𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚²≤23.5𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚²
On adopte finalement la cornière L40 ×40× 4 comme palé de stabilité pour notre

6. Dimensionnement du portique :

Les portiques qui constituent l’ossature principale des bâtiments, sont supposés
de traverses, qui supportent les pannes, et des poteaux qui supportent les traverses,
cette ossature a pour fonction première de supporter les charges et les actions
agissants sur la structure et les transmettre aux fondations. Elle doit ensuite
permettre la fixation des éléments d’enveloppe (toiture est façade) et de séparation
intérieure.
Leur conception technologique est variable, en fonction :

De leur portée.


Du schéma statique retenu pour la structure.
Des pratiques ou des systèmes de fabrication des constructeurs.

La présence d'un pont roulant dans le hangar étudié nous oblige de rendre la
structure plus rigide, pour minimiser les déplacements horizontaux. En effet plus
les structures sont de degré d'hyperstatique élevé, plus elles sont stables et
indéformable, mais plus onéreuses.

44
Dimensionnement des traverses :
Les traverses sont les éléments porteurs horizontaux ou parfois inclinés,
constituant la partie des cadres de halle supportant la toiture. En cas de nœuds
traverses poteaux rigides, les traverses transmettent également aux poteaux les
forces horizontaux dues au vent.
Dans cette partie nous allons faire l’étude et le dimensionnement de la traverse
d’un portique encastré en pied dans le plan du portique et articulé en pied dans
le plan du long pan.

Ce portique se compose d’une traverse de portée de 18 m. L’encastrement des


portiques est égal à 6m.

Evaluation des charges

• Charges permanentes

Elles comprennent en plus du poids propre de la traverse, le poids des pannes, de


la couverture, de l’isolant et de l’étanchéité.
Dans notre cas on a :
La charge permanente totale G regroupe le poids de la couverture, le poids des
pannes, et le poids estimé de la traverse.

Poids des couvertures : GC = 6.74 × 6 = 40.44 daN/m

Poids des pannes : GP= 12.9×11×6 9.58=88.87 𝑑𝑎𝑁/𝑚

Poids propre de traverse : GPP = 112.1 daN /m

Poids des tirants : Gt = 6 × 0.62 = 3. 72 daN/m

La Somme : G = 289.53 daN/m

• Charges d’exploitation :

Q = 20 × 6 = 120 daN/ml

• Charge du Vent :

V = 54.5× 6 =323 daN/ml

• Les combinaisons de charges :


ELU :

45
1.35 G + 1.5 QP

1.33G + 1.5 V

1.33G + 1.42 (QP + V)

G + 1. 75 V

• Vérification des contraintes :


Après avoir calculé les moments max, et les efforts max, qui sont obtenus à partir
du logiciel Robot Structural Analysis.

𝑂𝑂 (𝑂𝑂𝑂.𝑂) 𝑂𝑂 (𝑂𝑂𝑂.𝑂) 𝑂𝑂 (𝑂𝑂𝑂) 𝑂𝑂 (𝑂𝑂𝑂)

33139.19 5946.96 11532.18 5578.6

les moments maximums pour les traverses

Pour un profilé de 𝑯𝑬𝑨 𝟑𝟔𝟎

On a
W𝑦 = 1890.8 𝑐𝑚3 𝑒𝑡 W𝑧 = 525.8 𝑐𝑚3

𝐷𝑜n𝑐 :
My
𝜎y= =17.53𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚2<𝜎𝑒=23.5 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚² 𝐸𝑡
Wy

Mz
𝜎z= =11.31 𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚2<𝜎𝑒 =23.5 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
Wz

Critère de la résistance est vérifié.


• Vérification de la flèche :
Pour le calcul de la flèche, on choisit la combinaison la plus défavorable parmi
les combinaisons suivantes :
Combinaison Valeur (daN/m)

𝑂 + 𝑂𝑂 314.09

𝑂+𝑂 -237.49

𝑂 + 𝑂 + 𝑂𝑂 -117.49

Combinaisons de charges à l’ELS

46
D’après le règlement CM66, les traverses doivent présenter une flèche inférieure
à
𝐿 9.58
= ==5.245 𝑐𝑚
200 200

1
𝑓= [5𝑞𝑙 4+24𝑙2(𝑀 𝐵+𝑀 𝐷)] =4.23𝑐𝑚
384EIx

Donc le profilé 𝐻𝐸𝐴 360 vérifie le critère de la flèche.

• Vérification au cisaillement :

La vérification au cisaillement se traduit par la relation suivante :

1.54 𝜏 < 𝜎𝑒

Avec τ=𝐹𝑧𝐴𝑎

𝐹𝑧 = 6445.49 𝑑𝑎𝑁 𝑒𝑡 𝐴𝑎 = (350 − 2×17.5) × 10 = 3150 𝑚𝑚²

𝜏 = 2.046 𝑒𝑡 1.54𝜏 = 3.152 < 𝜎𝑒

Donc le profilé 𝐻𝐸𝐴 360 vérifie le critère de cisaillement.

Vérification au déversement :

Contrainte normale :

F 11532.18
𝜎= = =0.81𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚2
A 14280

Coefficient de flambement :

-L’élancement : (utilisation de braquons)

ify 10.49×102
𝜆= = = 68.92
iy 15.22

-La contrainte critique d’Euler :

π²E
𝜎𝑘= =13.88 𝑑𝑎𝑁
λy²
47
σe σe σe
𝐾 =(0.5+0.65 )+√= (0.5 + 0.65 )2 −
σk σk σk

Coefficient de déversement :

On prend B = C = 1

Le coefficient D, donné en fonction des dimensions de la pièce selon la règle


3,641 CM66

jl²
𝐷= √1 + 0.156 × = 1.908
Izh²

-La contrainte de non déversement :

Izh²
σ𝑑=40000× (𝐷−1)𝐵𝐶=9.65<σ 𝑒
Iyl²

-La condition n’est pas vérifiée. Donc on vérifie la condition suivante.

9
(kσ+ σ𝑦)=20.68 daN/mm²< σ 𝑒
8

La résistance est donc bien vérifiée.

7. Dimensionnement des Poteau :

• Charges permanentes :

Poids de bardage : 𝐺𝑏 = 12.9 × 6 = 101.4 𝑑𝑎𝑁/𝑚

Poids propre du poteau 𝐻𝐸𝐴400 : 𝐺𝑝𝑝 = 125 𝑑𝑎𝑁/𝑚

Charge transmise par la traverse : 𝐺𝑡 = 5818.24 𝑑𝑎𝑁

Charge totale : 𝐺 = 6044.64 𝑑𝑎𝑁

• Charge du Vent :

Le vent : 𝑉 = −71.93 × 6 = −431.58 𝑑𝑎𝑁/𝑚

48
• Vérification de la flèche

Vl
=0.83𝑐𝑚<𝑙200=3.725
4384EIy

La condition de la flèche est vérifiée.

• Vérification des contraintes

D'après les règles de CM66 la vérification des pièces soumise à une flexion
composée se fait selon le principe suivant :

9
On vérifie : (𝑘𝜎+𝜎 𝑦) <𝜎𝑒
8

Coefficient de flambement

L’élancement : (utilisation de braquons)

ify
𝜆 f= =0.7×l0 𝑖𝑦=30.97
iy

Contrainte critique d’Euler :

ify 0.7×l0
𝜆f = = =30.97
iy iy

σe σe σe
𝐾 =(0.5+0.65 )+√= (0.5 + 0.65 )2 − = 1.82
σk σk σk

My 46215.17
𝜎y= = =16.025𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
Wy 2884

𝐺
𝜎= = 0.38daN/mm2
𝐴

9
: (𝑘𝜎+𝜎 𝑦)=18.81daN/mm2<0.38𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚
8

La condition est bien vérifiée pour le profilé 𝑯𝑬𝑨 𝟒𝟎𝟎

49
Chapitre 5 : Assemblage des élément structuraux
Introduction :

La conception et le calcul des assemblages constituent une étape déterminant dans


l’élaboration de la sécurité globale et locale de toute la structure. Il s’agit bien
évidemment de points de passage obligés pour les sollicitations régnant et
transitant dans les différents éléments et qui, en cas de défaillance de certains
d’entre eux, mettent en cause le fonctionnement global de la structure.
Le CM66 fournit des formules de calcul de la résistance ultime des assemblages
et la contrainte de référence utilisée est généralement la limite d’élasticité de
l’acier des constituants vérifies.
L’Eurocode3 vise également la résistance ultime des assemblages mais la fonde
généralement sur la limite de rupture des constituants vérifiés et l’affecte d’un
coefficient partiel de sécurité spécifique. Dans ce qui suit on va traiter les
assemblages par boulons précontraints selon l’Eurocode 3.

Types d’assemblages

Assemblages par boulons non précontraints

Il s’agit de boulons prévus pour être mis en œuvre avec un serrage non contrôlé :
leur comportement au serrage ne fait l’objet d’aucune investigation particulière
lors de leur fabrication. Ils sont généralement de classes de qualité 4.6, 4.8, 5.6,
5.8, 6.6, 6.8, 8.8 et 10.9, les trois dernières classes étant les plus couramment
utilisées. Ces assemblages permettent de reprendre des efforts d’orientation
quelconque par rapport à l’axe des vis.
Leurs comportements vis-à-vis des efforts perpendiculaires et parallèles sont
différents et donc requièrent des vérifications propres.

Assemblages par boulons précontraints :

Il s’agit de boulons aptes à la mise en œuvre de la précontrainte par serrage


contrôlé. Seules les classes de qualité 8.8 et 10.9 sont concernées et le marquage
spécifique HR figure impérativement sur chaque élément du boulon (vis, écrou et
rondelles). L’identification HR distingue le boulon à haute résistance à serrage
contrôlé des boulons normaux de classes de qualité identique. Les boulons HR
peuvent être utilisés en cisaillement lorsqu’ils sont serrés comme des boulons
normaux, les rondelles ne sont alors plus nécessaires.
Quelle que soit l’orientation des efforts appliqués à l’assemblage, ses limites de
fonctionnement en tant qu’assemblage précontraint sont directement dépendantes
de la précontrainte initiale qui lui a été appliquée. Pour le CM66, le

50
fonctionnement de l’assemblage précontraint est attendu jusqu’`a l’état limite
ultime, ce qui signifie d’imposer un niveau élève a la précontrainte des boulons,
le plus élève compatible avec les caractéristiques mécaniques de l’acier qui les
constitue. Pour l’Eurocode 3, la précontrainte n’est considérée que comme une
amélioration du fonctionnement de l’assemblage, essentiellement vis-à-vis des
états limites de service, et le comportement attendu à l’état ultime est finalement
celui d’un assemblage par boulons ordinaires.

Assemblages par soudure :

Le soudage est un procédé qui permet d’assembler des pièces par liaison intime
de la matière, obtenue par fusion ou plastification. Le soudage présente par
rapport au boulonnage, plusieurs avantages :
- Il assure la continuité de la matière, et de ce fait, garantit une bonne
transmission des sollicitations.
- Il dispense de pièces secondaires (goussets, attaches, . . .)
- Il est de moindre encombrement et plus esthétique que le boulonnage

En revanche, il présente divers inconvénients :


- Le métal de base doit être soudable
- Le contrôle des soudures est nécessaire et onéreux
- Le contrôle est aléatoire
- Il exige une main d’œuvre qualifiée et un matériel spécifique

Deux grandes familles d’assemblages soudés doivent être distinguées : ceux pour
lesquels les joints sont conçus de sorte à reconstituer directement la continuité de
la matière (en général au prix d’une préparation par usinage des bords des pièces
assemblées) et ceux pour lesquels la transmission d’efforts se fait par cordon
d’angle.
Dans tous les cas, l’opération de soudage doit impérativement assurer une fusion
du métal déposé et du métal de base des pièces de façon à garantir une parfaite
continuité locale de la tenue mécanique. Ceci justifie que la première catégorie
des joints ne nécessite aucune vérification de résistance par calcul.
En revanche, la taille des cordons d’angle nécessaires à la transmission d’un
effort donné doit faire l’objet d’un calcul de dimensionnement.

51
CONCLUSION :
Le stage à l'OCP de Khouribga m’a permis non seulement de suivre
l'ensemble des opérations, mais aussi d’acquérir d’autres acquis
comme l’organisation, l’esprit du travail, le comportement avec
l’ensemble de la personne.
Il m’a permis aussi de mettre en application mes connaissances
théorique et pratique qu'on a reçues à l’ECOLE NATIONALE DES
SCIENCES APPLIQUEE D’AL-HOCIEMA.
Nous pouvons également ajouter que cette période de stage nous a
permis de nous investir totalement dans le travail et d'en dégager une
certaine culture. Nous avons en outre appris un tas de choses,
professionnellement ou humainement.

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