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l'ancienne Égypte
Author(s): Furio Jesi
Source: Aegyptus, Anno 38, No. 3/4 (LUGLIO-DICEMBRE 1958), pp. 171-183
Published by: Vita e Pensiero – Pubblicazioni dell’Università Cattolica del Sacro Cuore
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41216320
Accessed: 28-01-2018 21:29 UTC
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BÈS INITIATEUR
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BÈS INITIATEUR 173
(1) Capart, Une rue de tombeaux à Saqqarah (Bruxelles, 1907), table CHI;
Steindorff, Das Grab des Ti, « Veröff. der E. von Sieglin Exp. in Aegypten.
Bd. 2 » (Leipzig, 1913), table XV.
(2) Werdrouck, Egyptian Religion, IV (1933), pp. 28-32; Bull, des Musées
Royaux d'Art et d'Histoire, V (Bruxelles, 1933), pp. 38-39; Bull, des Musées
d'Art et d'Histoire, XI (Bruxelles, 1939), pp. 78-82, fig. 2-10.
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(1) Entre autres choses, M.lle Werbrouck avance aussi l'hypothèse d'Ep-
stein, en justifiant la présence de Bès dans une cérémonie de circoncision en
tant que dieu de l'hygiène, v. Epstêin, Archiv, für Geschichte der Medizin,
XI (1919), pp. 253-254. Sur les caractères du culte de Bès, à partir du Moyen
Empire: Hetjzey, Comptes Rendus de VAcad. des Inscriptions et Belles Lettres
(1880), pp. 140-149; Krall, Ueber den Aegyptischen Oott Bes, «Jahrbuch des
kunsthistorischen Sammlungen des allerhöchsten Kaiserhauses », IX (1889),
pp. 72-95; Grenfell, Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, XXIV
(1902), pp. 21-40; Ballod, Prolegomena zur Geschichte der zwerghaften Götter
in Aegypten (Moscou, 1913); Jéqttier, Recueil des Travaux rei. à la philol. et
à Varch. égypt. et assyr., XXXVII (1915), pp. 114-118; E. Saad, An. Serv.,
XLII (1943), pp. 147-152; Vandier, La religion égyptienne (Paris, 1952),
pp. 217-230 infra; Erman, La religion des Egyptiens, trad, française de H.
Wild (Paris, 1952), pp. 178, 354, 447 et suiv. De Rachewiltz, Religione e
Magia nell'Egitto Faraonico, (in preparazione).
(2) Werbrouck, Eg. Rei., pp. 30-32; Capart, Egyptian Religion, III
(1935), pp. 228-230.
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176 FURIO JESI
On peut raisonnablement
de Stracmans se rapportan
remarquer avant tout l'a
du bas-relief avec les cérémonies d'initiation communes à bien des
populations primitives, notamment à celles de l'Afrique centrale (1).
En effet les deux cérémonies présentent un grand nombre d'élé-
ments communs que Stracmans met en évidence : le masque du lion (2),
l'enfant masqué peint en blanc (3), la hutte d'isolement (4), les « épreu-
ves » terribles que devaient supporter les admis à l'initiation (5).
Il n'est pas nécessaire de citer les considérations des ethnographes
pour comprendre l'identité absolue entre les éléments représentés sur
le bas -relief du British Museum et les cérémonies d'initiation des
primitifs.
Stracmans est toutefois d'avis qu'il s'agit d'une cérémonie suc-
cessive à l'acte même de la circoncision et de l'initiation du moment
que le masque est porté non pas par l'initiateur mais par l'un des en-
fants peint en blanc. Il fait remarquer enfin que la scène a une va-
leur de parodie et par là elle doit rentrer dans le cadre des pratiques
magiques ou religieuses, désormais tombées en désuétude, et que
les jeux des enfants remettent en honneur, comme le prouve un grand
nombre de figurations égyptiennes. Par ailleurs, ce même phénomène,
bien connu en ethnographie, ne se produit pas uniquement en Egypte
mais il est commun à presque tous les types de civilisation.
Cela me porterait à croire qu'il ne s'agit pas seulment, comme le
soutient Stracmans, d'un moment successif à l'initiation, bien que
jouée par les enfants, mais plutôt d'une figuration narrative des dif-
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BÈS INITIATEUR 177
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178 FURIO JESI
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BÈS INITIATEUR 179
Par conséquent l'image que l'on avait de Bès dans l'Ancien Em-
pire s'éloignait considérablement de l'image originarire, à laquelle
on ne peut parvenir qu'à travers le témoignage de rites désuets où
Bès remplissait un rôle de premier plan, témoignage qui nous est
fourni par le jeu des enfants. Par ailleurs le fait que cette cérémonie
désuète était représentée sur un bas-relief funéraire dans l'évocation
d'un jeu d'enfants, pourrait faire penser qu'il s'agit déjà d'une attri-
bution d'un caractère magique à la cérémonie même, dont la première
signification n'était plus compréhensible dans sa valeur originaire.
Bès, le génie protecteur, le nain qui danse et qui joue, et qui se
rattache au lion, n'était donc que l'ancien initiateur. Au moment
où l'institution sociale qui justifiait l'initiation disparut, la figure
de l'initiateur, tout en gardant ses attributs formels, perdit sa signi-
fication originaire qui était devenue incompréhensible. Le rôle qu'on
lui attribua et les nouvelles explications relatives à la nature de ses
attributs étaient logiquement en rapport avec la civilisation du
moment.
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182 FURIO JESI
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BÈS INITIATEUR 183
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