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1 | Rapport de stage 2012/2013

2 | Rapport de stage 2012/2013

REMERCIEMENTS

Nous exprimons nos meilleures gratitudes et nos


profondes reconnaissances à notre responsable de stage
M. Younes JBAIRI qui par ses conseils ses
encouragements et son esprit copulatif, nous a aidé à
surmonter les difficultés rencontrées lors de notre étude.

Nos remerciements vont également d’une part à tous


les personnels du service électrique de division autre part
à mes formateurs et à la direction de ENSA de
KHOURIBGA qui nous ont encouragé pour devenir les
meilleurs.
3 | Rapport de stage 2012/2013

INTRODUTION

La Période de stage d’initiation représente une


véritable occasion d’étudier de l’intérieur le
fonctionnement d’une entreprise, entité économique et
sociale, avec ses particularités humaines, techniques et
organisationnelles. D’observer surtout le phénomène
ouvrier qui représente pour le futur ingénieur un grand
souci.
Il nous est permis de mieux comprendre la vie des
groupes au sein des services, de prendre conscience des
problèmes de relations, notamment hiérarchiques, dans
l’entreprise, à mieux appréhender aussi l’impact de
certaines données sur la production car aucune définition
objective, aucune décision, aucune réalisation n’est
exclusivement technique.
Ce stage a pour but de développer mes
connaissances acquises durant le cycle de formation au
niveau de l’ENSA, ainsi de se confronter directement avec
le milieu du travail afin de me familiariser avec la
spécialité que j'ai choisie.
Ce stage donne l'avantage de découvrir le monde
de travail et les relations humaines et permet aussi de se
familiariser avec la carrière.
4 | Rapport de stage 2012/2013

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS
INTRODUTION
Chapitre I : PRESENTATION DE LA SOCIETE D’ACCUEIL

I - Présentation générale du groupe ONA


1- Les Métiers Stratégiques De L'ONA
2- Les principales filiales exerçant dans ce domaine

II - Présentation de COSUMAR

1- Profil
2- Dates clés
3- Implantations
4- Chaîne de valeurs
5- Produits et co-produits
6- Gouvernance
7- Indicateurs financiers

Chapitre II : SUCRE : SANTE ET NUTRITION

I- Saccharose – sucre brut


II- Le sucre est un facteur d’équilibre et de plaisir au service de notre
alimentation
III- Valeurs nutritionnelles pour 100g de sucre blanc
IV- Le Carburant d’Excellence, de la mémoire et du cerveau
V- Le procédé d’extraction de sucre brut

Chapitre III : ETUDE GENERALE DU RAFFINAGE DU SUCRE BRUT

1- Réception du sucre brut


2- Empâtage et refonte
3- Traitement de la refonte
4- Evaporation
5- La cristallisation
6- Le séchage, refroidissement et stockage

CONCLUSION
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PRESENTATION DE LA SOCIETE
D’ACCUEIL
Chapitre I Dans ce chapitre nous proposons une présentation
du :

- Présentation générale du groupe ONA


- Présentation de COSUMAR
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I - Présentation générale du groupe ONA

Premier groupe industriel et financier privé au Maroc, le groupe


ONA (Omnium Nord-Africain) a acquis une dimension et une position clé
qui en font un important levier de modernisation du paysage économique et
social.

En mettant au service du Maroc, dans un but de partenariat gagnant le


savoir-faire, les moyens techniques et humains ainsi que les capacités
financières de groupes de références, ONA accélère le développement de ses
activités, favorise les transferts de technologies et contribue à mieux se
positionner face aux défis d'une économie globalisée.

1- Les Métiers Stratégiques De L'ONA :

Les quatre métiers stratégiques de l'ONA sont les suivants:

Les Mines et Matériaux de construction: Acteur historique du secteur


minier marocain, ONA est aujourd'hui un opérateur de dimension
international à travers son holding minier MANAGEM.

Agroalimentaire et Boissons: A l'issue d'une phase d'étude


rigoureuse conduite tout au long de l'année 2001, ONA vise à consolider
le développement et à pérenniser la croissance rentable du secteur
agroalimentaire et des boissons.

2- Les principales filiales exerçant dans ce domaine sont :

Cosumar (secteur sucrier)


Lesieur Cristal (secteur de corps gras)
Brasserie du Maroc (secteur des boissons)
Marona (produits de mer) …

Distribution: Pionnier de la distribution moderne au Maroc, le Groupe


ONA a introduit, dès 1990, à travers l'enseigne Marjane, le concept
d'hypermarché. L'accord favorisera l'accélération de l'implantation des
hypermarchés et la création d'une chaîne de supermarchés, à travers l'enseigne
ACIMA.
Avec le Groupe OPTORG, ONA opère également dans le métier de
la distribution de biens d'équipement, notamment des engins Caterpillar.
Enfin, avec Sopriam, le Groupe ONA détient la première part de
marché au Maroc dans la distribution automobile.
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Activités financières: Elles englobent les participations du groupe


dans les métiers de la banque, de l'assurance et du courtage
Pour mieux se positionner face aux défis d’une économie globalisée,
ONA a développé des partenariats avec de grands opérateurs
internationaux notamment Lafarge, Auchan, Danone, Axa, Bon grain,
Soluziona, Veolia, Moroccan FDI Fund, SCH, PSA.
ONA a ainsi bâti des alliances gagnantes, créant des effets de
synergie et aboutissant à des relations win-win (partage de savoir-faire,
transfert de technologie, connaissance du marché et de ses pratiques,…).
Rappelons que la politique de participation de l’ONA est fondée sur le
principe de l’actionnariat actif et majoritaire dans les sociétés.
Après cette brève présentation du Groupe ONA et de ses métiers
stratégiques, nous proposons de nous arrêter à l’une des filiales les plus
actives, à savoir, COSUMAR.

II - Présentation de COSUMAR

1- Profil :

Créé en 1929, Cosumar est un acteur de premier plan au cœur de l’écono-


mie marocaine et un véritable moteur d’une meilleure compétitivité de la
filière sucrière. Le Groupe Cosumar est le pionnier national de l’agrégation
8 | Rapport de stage 2012/2013

agricole. Il entretient une relation avec près de 80.000 agriculteurs et leurs


familles dans les périmètres de Doukkala, Gharb, Loukkos, Tadla et Moulouya.

Garant de l’approvisionnement du marché national

L’activité du Groupe repose sur trois procédés de production de sucre : le


raffinage à partir du sucre brut importé à Casablanca, l’extraction du sucre de la
betterave et l’extraction du sucre de la canne dans les différentes unités
sucrières implantées dans le Royaume. Cette couverture du territoire nationale
permet au Groupe Cosumar d’assurer l’approvisionnement régulier du marché
en offrant une gamme variée de sucre blanc : le pain de sucre, le lingot et le
morceau et le sucre granulé.

2- Dates clés :
9 | Rapport de stage 2012/2013

3- Implantations :

4- Chaîne de valeurs :
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5- Produits et co-produits :

6- Gouvernance :

Le Conseil d’Administration

Sa mission est de définir les grands axes de développement stratégiques du


Groupe Cosumar , fixer le budget annuel et allouer les ressources financières.

Administrateurs : M. Hassan BOUHEMOU - M. Bassim JAÏ HOKIMI - M.


Mohamed LAHLOU - M. Abdelkader KANDIL - M. Mohamed
LAMRANI - SIGER, représentée par M. Karim KHETTOUCH -
Société Nationale d’Investissement , représentée par M. Hassan OURIAGLI
- Banque Islamique de Développement, représentée par M. Ahmed BEN ALI
CIMR, représentée par M. Khalid CHEDDADI - SFGP, représentée par M.
Aymane TAUD - M. Mohammed FIKRAT , Président Directeur Général.
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7- Indicateurs financiers :
12 | Rapport de stage 2012/2013

Chapitre II SUCRE :
SANTE ET NUTRITION
13 | Rapport de stage 2012/2013

I- Saccharose – sucre brut :

Sa formule chimique est C12H22O11, sa densité d= 1.6, et son poids


moléculaire est PM = 342.

C’est le sucre raffiné, sa saveur est douce, il est très soluble dans l’éther, il ne
peut entrer en fermentation alcoolique qu’après inversion en glucose.

Cette propriété représente un grand avantage pour sa conservation. Les cristaux


de saccharose fondent à une température de 160 ° C, si cette température est
maintenue, il y aura altération et transformation en glucose.

Le saccharose ou sucre ordinaire se rencontre dans certains végétaux : Racines


des betteraves et des carottes, tiges de la canne à sucre.

Le sucre brut importe provient de la cristallisation du saccharose dans une eau


mère impure : sirop extrait des cannes ou des betteraves.

Les cristaux de saccharose de haute pureté sont entourés d’un film d’eau mère
de basse pureté, adhérent à ces cristaux et contenant la plupart des impuretés.
Certaines impuretés se trouvent cependant incluses dans le cristal lui-même.

L’analyse du sucre brut permet de déterminer sa composition :

 Le sucre ou saccharose
 Les cendres
 Les sucres réducteurs ou glucose
 Le non sucre organique
 L’eau

II- Le sucre est un facteur d’équilibre et de plaisir au service de


notre alimentation :

Le sucre, appelé saccharose, fait partie de la famille des glucides. Il constitue la


principale source d’énergie de notre alimentation. Un morceau de sucre contient
28Kcal.

Le sucre est extrait directement de la betterave sucrière et de la canne à sucre,


qui le produisent naturellement en utilisant l’énergie solaire à partir du gaz
carbonique, de l’air et de l’eau du sol.
14 | Rapport de stage 2012/2013

III- Valeurs nutritionnelles pour 100g de sucre blanc :

IV- Le Carburant d’Excellence, de la mémoire et du cerveau :

Les glucides jouent un rôle fondamental dans l’approvisionnement en énergie,


d’où leur importance chez les sportifs.

Une alimentation raisonnée doit être constituée de 30 à 35% de lipides, 10 à 15%


de protéines et 50 à 55% de glucides.

 Le Carburant de la Mémoire

Les glucides ont un effet bénéfique sur l’humeur et la mémoire. Des études ont
prouvé qu’un petit déjeuner riche en glucides améliorait les performances de la
mémoire chez l’enfant et l’adolescent.

 Le Carburant du Cerveau

Carburant de nos cellules et de notre cerveau qui utilise a lui seul 1/4 de l’apport
quotidien. Le glucose est indispensable à la vie. Source de glucose et donc
d’énergie dans l’activité intellectuelle et physique, le sucre est vecteur
d’équilibre, de goût et de bien-être.
15 | Rapport de stage 2012/2013

V- Le procédé d’extraction de sucre brut :


16 | Rapport de stage 2012/2013

ETUDE GENERALE DU
Chapitre III RAFFINAGE DU SUCRE BRUT
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Le raffinage est le procédé qui permet d’obtenir à partir du sucre brut, un sucre
raffiné le plus pur possible et une mélasse contenant le maximum d’impuretés
venant du sucre brut et le minimum de sucre.

1- Réception du sucre brut :

Le sucre brut constitue la matière première de la raffinerie, il est stocké dans les
grands magasins "silos" dont la capacité est de 75000 tonnes.

Le sucre brut est transféré vers la station d'affinage grâce à des bandes
transporteuses en passant par un servo-balance pour déterminer le poids à
l'entrée, un aimant pour éliminer les métaux ferreux, et un tamis pour isoler les
grosses impuretés.

2- Empâtage et refonte :

Comme tout produit brut, le sucre contient des impuretés aussi bien internes
qu’externes.

L’empâtage vise quant à lui à éliminer les impuretés externes. Au cours de cette
première étape, le sucre passe tout d’abord dans des empâteurs où il est mélangé
avec de l'eau sucrée saturée.

Afin de permettre l’accélération de la diffusion des non-sucres et la réduction de


la viscosité de ce mélange, ce dernier est chauffé avec de la vapeur circulant au
niveau de la double enveloppe. Le malaxage par les frottements qu’il cause entre
les cristaux facilite la séparation de ces impuretés externes avec le sirop.

Le mélange doit avoir une concentration de 90 à 92 de Brix. Dans le cas où la


coloration du sucre brut est élevée, ce mélange est acheminé par le biais de
pompes volumétriques vers des turbines munies de toile permettant le passage
de l’égout et retenant le sucre qui à ce stade n’est pas encore débarrassé
totalement de ses impuretés.
18 | Rapport de stage 2012/2013

Le sucre dégagé de sa gangue est dit affiné, mais l’affinage n’a aucune action
sur les impuretés incluses dans le système cristallin. Pour attaquer ces impuretés,
il faut défaire le système cristallin il subira par la suite une fonte.

La refonte est réalisée avec des eaux sucrées à brix 15 ou 16 ou les eaux
condensées. L'eau de refonte ne doit pas être contaminée par des bactéries
susceptibles d'infecter la chaîne de fabrication. L'eau doit être propre et neutre et
ne doit pas apporter des cendres..

La refonte est réalisée dans deux bacs, avec recyclage sur échangeur de
température pour avoir 72 à 76°C.

Cette refonte est mélangée avec la refonte du sucre roux des bas produits pour
constituer la fonte commune. Dont les caractéristiques sont en moyenne de
pureté 99.2 à 99.5, brix 63 à 65 et une coloration de 400 à 800, les fortes
colorations proviennent de la refonte des bas produits.

3- Traitement de la refonte :

Il a pour objectif de détruire les sucres réducteurs, de décolorer la refonte au


maximum avant cristallisation, par élimination d'une grande partie des non
sucres.

Elle est réalisée en deux étapes :

 La première étape est constituée par une épuration calco-carbonique,


comprenant chaulage, carbonatation, réchauffage et filtration, à la fin de
cette étape on obtient la commune filtrée.
 La seconde étape, c'est la décoloration de la commune filtrée par le
passage à travers des résines anioniques fortement basiques.

3-1- épuration calco-carbonique :

Le chaulage est pratiqué à la température de la fonte commune 70 à 75°C, à une


alcalinité exprimée en CaO en moyenne de 5 gr/litre de fonte, avec une
maturation de 4 à 5 min dans un bac agité.

Elle se fait dans trois chaudières en série de carbonatation.

Le gaz carbonique extrait des chaudières (un mélange de CO2, l'excédent d'air
de combustion et des fumées acides SO2) est chaud subit un lavage à l'eau pour
enlever les impuretés et pour neutralisation avant aspiration des pompes à gaz.
L'eau de lavage est alcalinisée par l'ajout PO4Na3, le gaz passe à travers un ou
plusieurs laveurs en série avant d'être envoyé aux pompes à gaz pour être refoulé
aux carbonatations.
19 | Rapport de stage 2012/2013

La carbonatation à trois objectifs principaux :


 Neutraliser la chaux afin d'abaisser le pH de la fonte commune aux
environs de 8,5.
 Absorder les colorants sur le CaCO3 naissant.
 Produire des cristaux de CaCO3 qui serviront de support de filtration à
l'étape suivante.

CO2 + H2O H2CO3


Ca(OH)2 + H2CO3 CaCO3 + 2H2O

La carbonatation doit avoir un temps d'une heure environ pour assurer un


grossissement suffisant des cristaux et une température dans la dernière
chaudière à carbonater de 75°C à 80°C.

En cas de taux d'amidon et de dextrane supérieur à 100 ppm, (mauvaise


filtrabilité), il y a ajout de réactifs enzymatiques pour la dégradation de l'amidon
et de dextrane en produits de faible poids moléculaire.

L'ajout de ces réactifs se fait avant le chaulage à raison de :

 Pour dégrader l'amidon, ajout de 10 ppm de termamyl.


 Pour dégrader le dextrane, ajout de 15 ppm de dextranase.

3-2- Filtration :

L'objectif de la filtration est la production d'un sirop carbonaté limpide par


séparation des cristaux de carbonate de calcium et des impuretés précipités et
solides.

Elle est pratiquée à une température de 85 à 90°C, par réchauffage du sirop sorti
carbonatation. Le Brix du sirop à filtrer est de l'ordre de 64 à 66%.

3-3 La décoloration :

La commune filtrée bien qu’elle est limpide et d’une pureté de plus de 99, la
cristallisation ne donnerait pas encore de cristaux parfaitement blancs à cause
des matières colorantes n’ayant pas pu être enlevées par la carbonatation ou
retenues par filtration. C’est pourquoi, l’on procède à la décoloration de cette
commune filtrée par son passage à travers des résines anioniques fortement
basiques qui assurent 80% d’adsorption et 20% d’échange ionique. Les colorants
sont principalement des non sucres d’origine organique que l’on peut classer par
groupes :

 Les P.D.A.H (produits de dégradation alcaline des hexoses), pour environ


50%
 Les caramels pour environ 30%
20 | Rapport de stage 2012/2013

 Les mélanoidines pour environ 0.5%


 Les colorants divers pour environ 1.5%

4- Evaporation :

Après décoloration sur résine, le sirop obtenu appelé raffinade, a une pureté
d’environ 99,1% et un Brix de 60 à 65%. Cette raffinade sera concentrée par
élimination d’une partie de son eau dans un corps évaporateur à double effet
appelé CEFT (Corps évaporateur à flot tombant). La vapeur qui circule à 125°C,
à travers des faisceaux tubulaires, cède sa chaleur latente par conduction à la
raffinade, l’eau est ainsi évaporée et la vapeur condensée. Cette évaporation se
fait sous vide partiel pour abaisser le point d’ébullition de la raffinade et éviter
la caramélisation du sucre. La raffinade concentrée sort de l’évaporateur avec un
Brix compris entre 70 et 75%.

5- La cristallisation :

C’est le dernier et le plus délicat parmi tous les postes de la raffinerie, elle a une
influence profonde sur le sucre et sur le rendement. La cristallisation est une
opération de séparation et de purification. Elle a pour but d’extraire, avec un
rendement aussi élevé que possible le sucre dissous dans le sirop sous forme
cristallisé. Les non-sucre sont concentrés dans une solution épuisée : la mélasse.
La cristallisation s'effetcue dans des cuites fonctionnant sous vide, appelées
cristallisoirs, chaque jet de cristallisation retouve les même étapes : cuisson,
malaxage et turbinage.

5-1 La cuisson :

Elle comprend six étapes :

 Alimentation et concentration

Il faut commencer par faire un « pied de cuite », c'est-à-dire une alimentation en


sirop 27% du volume de l'appareil à cuire pour que le faisceau soit toujours
couvert.

La concentration du sirop a pour but d’amener celui-ci à l’état de saturation


convenable pour grainer, ce que nous appelons point de grainage.

On peut connaître l’état de concentration du sirop à chaque instant d’après


l’indication du Brixmètre, à condition de maintenir le vide à une valeur
constante. Si le sirop subit une variation de vide, sa température d’ébullition va
changer et par conséquent son coefficient de sursaturation également, la lecture
du thermomètre, sans tenir compte de cette variation de vide, donnerait une
indication erronée de la sursaturation.
21 | Rapport de stage 2012/2013

 Le grainage

On introduit alors, en évitant toute rentrée d’air, une quantité suffisante de


poudre en fonction du volume de la cuite. Il suffit alors de faire grossir cette
quantité de germes sans que se produise une autre formation de grains.
La montée de la cuite

Lors de la montée, la cuite est toujours alimentée avec la liqueur jusqu'à atteindre
un niveau de 60% du niveau du cristallisoir tout en évaporant l'eau contenue dans
la solution. Ceci a pour but de maintenir la sursaturation pour faire grossir les
cristaux jusqu'à la taille voulue. En effet, le sucre de l'eau-mère diffuse vers les
cristaux du fait de la sursaturation.

 Le serrage

Le but de cette opération est d’améliorer le rendement en cristaux, en évaporant


une partie de l’eau restant dans la masse cuite. En effet, plus il reste d’eau dans
l’eau-mère, plus il reste de sucre dissous.

Une masse cuite serrée jusqu’à 90 Brix devient une pâte épaisse circulant de plus
en plus difficilement dans les tubes du faisceau. Il ne faut pas dépasser une
certaine limite, au-delà de laquelle le serrage apporte plus d’inconvénients que
d’avantage : destruction de sucre dans les tubes ou la masse pâteuse de
surchauffe, formation de colorants nuisibles à la qualité du sucre, risque de
formation de poussières gênantes pour le turbinage, coulée de la cuite difficile.
Il faut rincer abondamment, ce qui fait perdre une partie du bénéfice attendu du
serrage.

 La coulée

La cuisson se termine par la coulée et le lavage de l'appareil. Une fois l'appareil


remis à la pression atmosphérique par une casse-vide et l'agitateur arrêté, la
vanne de vidange est ouverte et la masse cuite s'écoule dans un malaxeur. De
l'eau chaude ou de la vapeur est ensuite pulvérisée pour nettoyer l'appareil et
éviter que les cristaux demeurent et ne grossissent ultérieurement en donnant des
cristaux en dehors de la plage admissible.

5-2 Le malaxage et turbinage :

Une fois la cuite coulée, la masse-cuite va subir un traitement du malaxage et


aboutir à la station des turbines.

 Le malaxage

Au moment de la coulée, la masse cuite est encore sursaturé et la masse-cuite se


trouve à une température de 80-85°C, si on laisse la température s’abaisser, tout
22 | Rapport de stage 2012/2013

en assurant une lente agitation pour maintenir les cristaux en mouvement, la


sursaturation de l’eau-mère tendra à augmenter.

Mais en même temps la cristallisation se poursuit, sur les cristaux présents se


fixent de nouvelles couches de sucre aux dépens de l’eau-mère qui s’appauvrit
de plus en plus. la durée du refroidissement dépend des produits traités : 3 à 4
heures en premier jet jusqu’à 15 heures, et au-delà en dernier jet, où les basses
puretés diminuent considérablement la vitesse de cristallisation.

Le complément de rendement en sucre ainsi cristallisé est loin d’être négligeable.

 Turbinage

Pour séparer les cristaux de sucre de l’eau mère visqueuse, on utilise l’action
énergique de la force centrifuge.

Durant l’essorage l’égout est progressivement chassé de la masse-cuite, quand


cette phase est terminée, il reste une fine pellicule d’égout adhérent à la surface
des cristaux. Pour obtenir un sucre parfaitement blanc, en élimine cette pellicule
par un clairçage, à l’aide d’une rampe, on arrose la masse de cristaux avec de
l’eau. Cette eau traverse le sucre contenu dans la centrifugeuse et dissout la
couche d’égout adhérent pour former un égout riche qui est chassé hors de la
masse sucre. On fait suivre le clairçage à l’eau d’un clairçage vapeur, pour
obtenir un sucre moins humide et plus chaud, plus facile à sécher.

Pour être efficace, ce clairçage à l’eau dissout nécessairement une petite couche
de sucre pur des cristaux. L’égout produit a donc une pureté plus élevée que
l’égout extrait pendant la première phase. C’est pour cela qu’on appelle égout
riche par opposition à égout pauvre. Il est donc intéressant de séparer égout
pauvre et égout riche et de les recueillir dans deux bacs distincts.

6- Le séchage, refroidissement et stockage :

Le sucre sortant des centrifuges titre encore 1 à 2% d’humidité. Il est nécessaire


d’abaisser cette humidité aux alentours de 0.02 à 0.03 % afin d’éviter l’altération
du sucre par attaque bactérienne ou par formation de conglomérats.

Pour réduire cette humidité, on fera appel à un tambour sécheur qui grace à un
courant d’air suffisamment chaud transformera le liquide qui entoure le cristal
en vapeur qui sera extraite du sécheur.

C’est l’humidité libre qui disparaîtra au séchage, et l’humidité liée si elle est en
excès diffusera lentement à travers le cristal ce qui peut occasionner lors du
stockage en vrac des sucres blancs des prises en masse ou des formations de
conglomérats qui peuvent compromettre la conservation du sucre.
23 | Rapport de stage 2012/2013

Le principe général du sécheur est de faire circuler de l’air chaud à travers le


sucre qui tombe en pluie, et généralement sucre et air progressent à contre
courant.
Le sucre ensilé ou ensaché trop chaud ne se conservant pas, il est refroidit dans
un refroidisseur à lit fluidisé qui permet d'abaisser la température aux environs
de 35°C.
Une fois séché et refroidi le sucre est tamisé avant d’être stocké dans le but
principal d’éliminer les fractions extrèmes de la dimension voulue, celle-ci étant
en général obtenu lors de la cristallisation.
Le sucre peut être ensuite stocké soit en sacs, soit en vrac dans les silos.

Organigramme de production de sucre


24 | Rapport de stage 2012/2013

CONCLUSION

Je peux qu’affirmer que ce stage était vraiment


instructif et bénéfique pour moi, il était mon premier
contact avec le monde du travail et il m’a permis de former
les idées sur le monde, surtout dans une géante société tel
COSUMAR.
C’est une bonne expérience qui va m’aider sûrement
dans le reste de mon cursus estudiantin.

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