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le blanchiment :
La Définition du blanchiment esti indiqué à l'article 324-1 du code pénal : Le
blanchiment est le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de
l'origine des biens ou des revenus de l'auteur d'un crime ou d'un délit ayant procuré à
celui-ci un profit direct ou indirect.
Article 324-1-1 Pour l'application de l'article 324-1, les biens ou les revenus sont
présumés être le produit direct ou indirect d'un crime ou d'un délit dès lors que les
conditions matérielles, juridiques ou financières de l'opération de placement, de
dissimulation ou de conversion ne peuvent avoir d'autre justification que de dissimuler
l'origine ou le bénéficiaire effectif de ces biens ou revenus.Article 324-2
Le blanchiment est puni de dix ans d'emprisonnement et de 750 000 euros d'amende :
1° Lorsqu'il est commis de façon habituelle ou en utilisant les facilités que procure
l'exercice d'une activité professionnelle ;
Article 324-3 : Les peines d'amende mentionnées aux articles 324-1 et 324-2 peuvent
être élevées jusqu'à la moitié de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté
les opérations de blanchiment.
Elles sont élevées par 324-2 à 10 ans d’emprisonnement et 750 000€, lorsque :
Les peines du blanchiment sont aggravées aux peines prévues par l’infraction
d’origine, lorsque celles-ci sont plus élevées que celles du blanchiment, et si l’auteur
du blanchiment ait eu connaissance de cette infraction d’origine, ou des circonstances
aggravantes de celle-ci.
Les peines d’amende peuvent être élevées des textes légaux, jusqu’à la moitié de la
valeur des biens blanchis.
Le blanchiment est susceptible d’être qualifié d’infraction de terrorisme dès lors qu’il
intervient dans les conditions du Code Pénal 420-1, dont le critère est le fait qu’un acte
intervienne en relation avec une entreprise individuelle ou collective, ayant pour but
de troubler gravement l’Ordre Public par l’intimidation ou la terreur.
B)- Le régime :
Crim ; 14/01/2004 : admis le cumul possible entre les qualités d’auteur de l’infraction
d’origine et de blanchisseur, 324-1 al2 est applicable à l’auteur du blanchiment du
produit d’une infraction qu’il a lui-même commise.
- limite : la Cour de cassation ne vise que le blanchiment de Code Pénal 324-1 al2,
mais pas exclu les autres formellement, doute.
Motif qui a présidé à cette solution : il faut des actes matériellement distincts, ce qui
montre que le blanchiment a une possibilité de matérialité distincte, qu’il n’y a pas
dans le recel, la détention est une conséquence mécanique de l’infraction principale.
Mais pour autant, rédaction du blanchiment sur le modèle du recel, semblant induire la
différence d’identité de l’auteur de l’infraction d’origine, et du blanchiment.
- « apport d’un concours » : suppose cette différence d’identité, entre l’individu qui
agit et celui qui en bénéficie.
- « l’auteur du blanchiment encourt les peines de l’infraction d’origine s’il en a eu
connaissance » : pas la même personne.
Ex : banquier qui reçoit les fonds provenant d’un vol, en connaissance de cause : il est
receleur, voire détenteur, mais aussi il peut être blanchisseur, parce qu’il apporte son
concours à une opération de blanchiment, voire à une opération de placement et de
conversion.
Pas d’exemple probant en jurisprudence, tendance vers le recel, parce que plus
habitué.
Le blanchiment est une activité qui consiste à masque l’origine illégale de biens.
Ce qui explique que le blanchiment a pour origine dans les textes d’incrimination
français, des textes internationaux. Les États constatant cette utilisation criminelle des
circuits financiers, vont s’entendre pour ensemble organiser leur réaction à ces actes.
-- En droit international :
C’est un organisme initialement créé par les pays membres du G7, dont la mission est
de prendre des recommandations dans la lutte contre le blanchiment, que l’ensemble
des pays membres s’engageaient à appliquer (40 recommandations environ).
Mais aussi de dresser des listes de pays, en fonction de leur participation à la liste
contre le blanchiment.
Et les pays membres s’engagent à ne pas avoir de relations commerciales avec les
pays de la liste noire, et à aménager leurs relations avec ceux de la liste grise.
Ces directives européennes ont instauré toutes les obligations de vigilance dans ce
domaine.
-- En droit français :
Cette infraction a été transposée dans l’article 222-38 Code Pénal en 1988.
Loi du 23/12/1988 a créé un 2e délit de blanchiment, 415 Code des douanes, ce délit
punit le fait de procéder ou de tenter de procéder par exportation, importation, transfert
ou compensation à une opération financière en la France et l’étranger portant sur des
fonds provenant d’un délit du code des douanes ou d’un trafic de stupéfiant.
Sa mission est de recevoir des déclarations de soupçon faites par des établissements
financiers, toute personne astreinte à une obligation de vigilance par leur activité
professionnelle, cette loi a créé les obligations de vigilance dans la lutte contre le
blanchiment, prévues dans le CMF.
Loi du 13/05/1996 a créé un délit dit général de blanchiment prévu à article 324-1 du
Code Pénal.
Ce délit ne s’est pas substitué aux précédents, ses rapports avec le délit de Code Pénal,
article 222-38 et 415 du CD sont des rapports textes spéciaux-général, s’applique si les
textes spéciaux ne peuvent pas l’être.
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