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Tolérancement 2015

Bernard ANSELMETTI

1 - METHODE DE COTATION FONCTIONNELLE

Cylindre primaire Plan primaire


Poulie (p)

B D
E
Arbre
(a)
A

Avril 2014
1
PREAMBULE

La cotation d'un dessin ne doit pas être compliquée

La méthode de cotation fonctionnelle CLIC (Cotation en


Localisation avec Influence des Contacts) permet aux
concepteurs d'analyser un mécanisme et de déterminer les
spécifications.

Cette approche débouche sur la standardisation des cotations,


des outils de CAO et de métrologie.

Dans chapitre, la cotation est proposée avec de nouvelles


écritures qui seront développées dans les chapitres suivants.

2
PLAN

Dessin de définition

Principe de cotation d'un mécanisme

Modélisation des liaisons

Cotation des jonctions

Lien entre les jonctions

Cotation multi-échelle des surfaces fonctionnelles

3
DESSINS DE DEFINITION ET DE CONTROLE

Un dessin de définition est un contrat passé entre le concepteur et le


fournisseur.
Il doit exprimer clairement tout ce que veut le concepteur et permettre de
refuser une pièce qui aurait un défaut non acceptable.

Le dessin de définition permet au fabricant de choisir un processus de


production capable de réaliser les pièces et de valider chacune des pièces
(au début de la production, par prélèvement ou en cas de litige).

Lorsque la gamme de production est validée, on peut faire un dessin de


contrôle pour suivre un nombre limité de caractéristiques en production,
afin de s'assurer que le processus est bien réglé et donc que les pièces
seront conformes au dessin de définition.

4
EXEMPLE DE COTATION D'UNE PIECE
Les surfaces de mise en position de la pièce sont désignées par le système de
références ABC.
Toutes les dimensions nominales sont définies par le modèle CAO.
Une seule zone de tolérance "générale" positionne toutes les surfaces de la pièce
par rapport aux autres pièces du mécanisme.
Zone de tolérance
1 A B C centrée sur ABC
8,05±0,05
C

E
ø12±0,2
B

Cette cotation est complétée pour certaines surfaces qui imposent une meilleure
précision afin d'assurer les exigences fonctionnelles (montabilité et positions relatives
des jonctions, aspects, performance…). 5
COTATION D'UNE PIECE EN TABLEAU

Les surfaces de mise en


C
position sont désignées

Les spécifications sont


désignées dans un tableau.

B Les dimensions nominales


sont mesurées sur le
modèle CAO.
A

A ø12±0,2 E
La cotation doit être
C 8,05±0,05 simple, avec peu de vues.
1 A B C

6
PLAN

Dessin de définition

Principe de cotation d'un mécanisme

Modélisation des liaisons

Cotation des jonctions

Lien entre les jonctions

Cotation multi-échelle des surfaces fonctionnelles

7
BASE DE LA COTATION FONCTIONNELLE

La cotation doit permettre :


- la fabricabilité, la montabilité des pièces
- le fonctionnement et la maintenance du mécanisme
- le calcul de la résultante de la chaîne de cotes en fonction des tolérances
des pièces.

Principales étapes de cotation


- identification des jonctions
- cotation des jonctions
- cotation des maillons entre les jonctions
- tolérancement général de toutes les autres surfaces
- cotation des surfaces fonctionnelles précises
- cotation complémentaire (congés, chanfreins, taraudages, gorge de
joint…)

La méthode CLIC convient bien aux mécanismes composés de pièces


rigides. La diversité des mécanismes et des comportements des
assemblages est telles qu'il faut souvent aménager cette méthode, mais
les principes fondamentaux restent applicables.
8
ORDRE DES REFERENCES

Dans la gamme de mise en position, la pièce a est posée sur b.

Les surfaces de références sont les surfaces de mise en position de la pièce.

La surface primaire est celle qui supprime le plus de degrés de liberté en rotation.
Exception : une sphère est primaire, si elle bloque les 3 translations.

a
B

D
E A B C est le système de références principal
b
B D E F est un système auxiliaire

9
IDENTIFICATION DES JONCTIONS D'UNE PIECE

Identifier la jonction Jonction avec Pièce b


principale ABC de mise en la pièce b (G H)
position de la pièce étudiée Jonction avec
jeu
sur son environnement et G
D la pièce a (D E F)
H
les surfaces d’appui des Jonction A
pièces voisines (DEF, ..). Principale Pièce a
(A B C)
Définir l’ordre primaire,
secondaire et tertiaire dans
jeu B
chaque jonction (avec des jeu
lettres dans l'ordre E
C
alphabétique) et identifier
F jeu
les liaisons avec jeu.

10
COTATION DES JONCTIONS
Cotation interne de la jonction
avec b. Jeu  M
2x
Cotation interne de la
t D E L FL Øt L D E L F L
jonction avec a
Jeu  M
G H

A
Cotation interne de la
t A B C
jonction principale
D
Jeu  M

B E
Position de la jonction
avec b par rapport à la Øt L A B L C
C
jonction avec a
Jeu  L Øt L A B L C
Position de la jonction
avec a par rapport à la t D E L F L Position de la surface F
jonction principale. fonctionnelle par rapport
Jeu  L à la jonction avec b.
Jeu  L

11
TOLERANCEMENT GENERAL
Toutes les surfaces de la pièces sont définies par le modèle nominal (CAO).
La tolérance générale localise chaque surface par rapport au système de
références principal.

1 A B C

Signifie "toutes les


surfaces de la pièce"

Les surfaces qui nécessitent une précision supérieure sont des


surfaces fonctionnelles qui imposent des localisations plus restrictives.

12
DESIGNATION DES EXIGENCES FONCTIONNELLES
Jeu (dans une liaison avec jeu uniquement)
Distance entre les surfaces d'une liaison lorsqu'elles sont écartées.
=> jeu mini entre les états virtuels au maximum de matière
=> jeu maxi entre les états virtuels au minimum de matière

Gap (dans une liaison avec un contact surfacique)


Distance maxi locale entre 2 surfaces d'une liaison, lorsqu'elles sont en
contact

Débattement en un point d'une liaison avec jeu


Déplacement maximal d'un point d'une pièce permis par les jeux non bloqués

Distance
Distance maxi ou mini entre 2 surfaces appartenant à 2 pièces différentes
- cas 1 : au pire des cas permis par les jeux.
- cas 2 : en situation rapprochée (si les efforts extérieurs ont tendance à
rapprocher les surfaces sous l'effet des jeux).
- cas 3 : en situation écartée (si les efforts extérieurs ont tendance à écarter
les surfaces sous l'effet des jeux).
- cas 4 : en soumettant certaines pièces à un effort dans une direction donnée13
PLAN

Dessin de définition

Principe de cotation d'un mécanisme

Modélisation des liaisons

Cotation des jonctions

Lien entre les jonctions

Cotation multi-échelle des surfaces fonctionnelles

14
COTATION DES JONCTIONS

Liaison surfacique : la référence d'une pièce positionnée se trouve dans


la zone de tolérance de la pièce d'appui.

Liaison avec jeu : la cotation se fait au maximum de matière pour


garantir la montabilité et au minimum de matière pour tous les maillons
entre les jonctions.

Liaison auto-centrante (cas notamment des liaisons avec serrage), la


cotation se fait sans modificateur (l'axe de référence de la pièce
positionnée se trouve dans la zone de tolérance de la pièce d'appui) .

Liaison avec un élément intermédiaire serré (pion ou vis serrés dans


une pièce, la cotation se fait en zone projetée qui représente le
prolongement de la surface qui reçoit le pion ou du taraudage qui reçoit la
vis.

15
HYPOTHESES DE CHAINES DE COTES 3D
Il est possible de définir les références de multiples façons. Cependant, les définitions
doivent permettre le calcul tridimensionnel des chaînes de cotes.

Un système de références est créé sur les surfaces réelles de mise en position de la
pièce, puis le modèle nominal de la pièce est posé sur ce système de références afin de
définir les zones de tolérances dans lesquelles se trouvent les surfaces d'appui des
autres pièces et les surfaces fonctionnelles.

Le cœur du problème est donc le comportement des jonctions dans un assemblage : Il


faut pouvoir définir l'espace de variation possible du système de références d'une pièce
en fonction des tolérances des pièces d'appui.

Dans la suite, les hypothèses seront très simples, mais suffisantes pour établir les chaînes
de cotes au pire des cas, voire en statistique.

Les études plus fines imposent de connaître exactement la géométrie des deux pièces en
contact (avec les écarts en tous les points) , ce qui n'est pas l'esprit de la chaîne de cotes
fonctionnelles, car les pièces sont inconnues et interchangeables.

16
LIAISON SURFACIQUE Référence

Une liaison est surfacique, si les normales à la


surfaces sont quasi parallèles (comprises dans un
cône d'angle maxi 30°)
b

P
a

La référence est une surface identique à la Zone de tolérance


surface nominale tangente extérieur matière
qui minimise la distance maxi.

Dans le modèle de chaîne de cotes, on suppose la référence de la pièce b reste dans la


zone de tolérance de position et éventuellement d'orientation de la pièce d'appui a ,
quels que soient les défauts de forme des pièces en contact.

17
LIAISON SURFACIQUE
Hypothèse : la référence B de la pièce b reste dans la zone de tolérance de la pièce A
Les éventuels dépassements ou interpénétrations sont jugés très peu probables et
sont généralement négligés (pour en tenir compte, il faudrait ajouter un terme égal à la
somme des tolérances de forme des 2 surfaces en contact).
t1b B

t1b/2
droite d'analyse

écart maxi
F
b
b1

t1a/2
H maxi ?
b

b1
B
t1a A surface
nominale
P B
a1
a
a1

a
zone de tolérance de localisation
A

Cette hypothèse permet de trouver la relation classique :


Hmaxi = a1+b1 + (t1a+t1b)/2
LIAISON SURFACIQUE AVEC PORTE-A-FAUX

Influence
Même hypothèse, mais il y a un effet angulaire :
t1b B droite d'analyse

écart maxi
L F
b1

b H maxi ?

t1a/2
b1

L.α
t2a
surface α
B
nominale
t2a A B P

a1
t1a A E
a1

a
α= t2a
E
A
Translation :

H maxi = a1+b1 + (t1a /2 + t2a.L/E) + t1b/2

Effet de la rotation
PRISE EN COMPTE DU PORTE-A-FAUX

Tolérances
Localisation tL Etendue E Distance L M
Orientation to

B
Ecart e
Surface
nominale

tL to Droite
d’analyse

Ecart maxi = 0.5 × tL + to L/E

Lorsqu'il y a un porte-à-faux, sur le pièce d'appui, il faut limiter l'angle en


ajoutant une spécification d'orientation.
LIAISON CYLINDRIQUE
40 40

50

H maxi ?

Hypothèse classique :
Sans jeu : L'axe de référence de l'arbre reste dans la zone de tolérance de l'axe
réel de l'alésage.

Avec jeu : le déplacement est maximum lorsque l'alésage et l'arbre sont dans leur
état virtuel au minimum de matière.
LIAISON SANS JEU
Il n'y a pas de modificateur (les définitions sans modificateur ne s'appliquent qu'aux liaisons
serrées ou auto-centrantes)
cylindre cône rainure

Axe de référence

Zone de tolérance

Dans le modèle de chaîne de cotes, on suppose que l'axe (ou le plan médian) de référence
reste à l'intérieur de la zone de tolérance de l'axe (ou du plan médian) de la surface d'appui.

La liaison est très efficace pour orienter la pièce. Elle est donc généralement primaire. En
secondaire, elle est normalement très courte par rapport à l'étendue de la surface primaire.

Il est difficile d'avoir un modèle de chaîne de cotes plus précis, car les deux pièces se
déforment lors de l'assemblage.
22
MODELISATION DU SERRAGE ENTRE 2 PLANS
Support infiniment rigide Pièce étudiée (compressible)
z
z Mi(xi,yi,zi)
y y Chaque surface élémentaire
Fi en Mi de la pièce subit une
x compression qui génère un
effort Fi dirigé vers l'intérieur
2R

x de la pièce.
Fi

x,y,z représente le repère mesure rouge de la pièce étudiée qui devrait normalement se
confondre avec le repère bleu du support.
Le repère rouge est situé sur le plan médian de la pièce.

z y
z En pratique, sous l'effet des compressions, la pièce va trouver
y son équilibre avec une translation w suivant z et 2 rotations α
x et β autour de x et y.
Dans le repère bleu de la pièce support, on a :
x z'i = zi + w + α.yi – β.xi
EQUILIBRE STATIQUE
Hypothèses : L'effort est nul avant compression (pour z=zi).
Les points du plan médian xy ne sont pas affectés par la déformation (déplacements
supposés nuls)
Aire Si Fi
Mi(xi,yi,zi) Dans le plan supérieur, la compression est z'i - R. L'effort
appliqué est Fi = -k.si.(z'i-R) = k.si.(R-z'i)
Plan médian
non déformé
Fi Dans le plan inférieur, la compression est -z'i - R. L'effort
Aire Si Mi(xi,yi,zi) appliqué est Fi = +k.si.(-z'i-R) = -k.si.(R+z'i)
Exemple : pour R=10, z'i = 10,1, Fi = k.si. (R-z'i) = -k.si. 0,1 (dirigé vers z-)
et pour z'i=-10,1, Fj = -k.si. (R+z'i) = k.sj.0,1 (dirigé vers z+)

Pour les points du plan supérieur, la compression initiale est ξi = zi – R


et Fi = k.si.(R - zi - w - α.yi + β.xi ) = - k.si (ξi + w + α.yi – β.xi ).
Pour les points du plan supérieur, l'expension initiale est ξi = zi + R
et Fi = - k.si.(R+ zi + w + α.yi – β.xi ) = -k.si (ξi + w + α.yi – β.xi)
Selon le principe fondamental de la statique, l'équilibre mécanique est assuré si :
Moment en x =- k.[ Σ si.(ξi .yi) + w. Σ si.yi + α. Σ si.yi² - β. Σ (si.xi.yi)] = 0
Moment en y =- k.[ Σ si.(ξi .xi) + w. Σ si.xi + α. Σ (si.xi.yi) - β. Σ si.xi²] = 0
Résultante en z = - k.[ Σ si.(ξi) + w. Σ si + α. Σ si.yi - β. Σ si.xi] = 0
ANALYSE DE LA SOLUTION
Moment en x =- k.[ Σ si.(ξi .yi) + w. Σ si.yi + α. Σ si.yi² - β. Σ (si.xi.yi)] = 0
Moment en y =- k.[ Σ si.(ξi .xi) + w. Σ si.xi + α. Σ (si.xi.yi) - β. Σ si.xi²] = 0
Résultante en z = - k.[ Σ si.(ξi) + w. Σ si + α. Σ si.yi - β. Σ si.xi] = 0
La solution est indépendante de la raideur k.
Si la densité de points est constante, l'aire de la surface élémentaire si est la même pour
tous les points. Le système d'équation devient :
Σ (ξi .yi) + w. Σ yi + α. Σ yi² - β. Σ (xi.yi)= 0
Σ (ξi .xi) + w. Σ xi + α. Σ (xi.yi) - β. Σ xi²= 0
Σ (ξi) + w. Σ si + α. Σ yi - β. Σ xi = 0
Avec Σ (ξi) = Σ (zi- R) + Σ (zi +R) = Σ zi + (ninf – nsup) R
Sup Inf
Σ (ξi .yi) = Σ (zi) + R (Σ yi − Σ yi )
Inf Sup
Si les palpages sont aux mêmes points sur les 2 plans, la solution est indépendante
de R et correspond exactement à la méthode des moindres carrés (avec cette
définition des εi). On peut donc prendre R = 0 ou R = valeur nominale.

La méthode des moindres carrés est très bien adaptée pour des liaisons
parfaitement symétriques en imposant un palpage selon une grille de chaque côté.
Toute variation par rapport à ces consignes génèrent une incertitude de méthode.
RECHERCHE D'UNE SOLUTION EXACTE
Pour deux plans face à face avec des contours différents et/ou des palpages quelconques,
il faut appliquer les relations complètes :
Σ si.(ξi .yi) + w. Σ si.yi + α. Σ si.yi² - β. Σ (si.xi.yi) = 0
Σ si.(ξi .xi) + w. Σ si.xi + α. Σ (si.xi.yi) - β. Σ si.xi² = 0
Σ si.(ξi) + w. Σ si + α. Σ si.yi - β. Σ si.xi = 0

Il est nécessaire de connaître l'aire si de chaque petit élément


de surface autour de chaque point.
Pour cela, il faut connaître le contour exacte de chaque face (y
compris les contours intérieurs..) et faire une partition de la
face en petites zones élémentaires autour de chaque point.

Il est possible de faire cela, par exemple à l'aide d'un


algorithme de Voronoi (chaque face élémentaire est limitée
par la médiatrices avec les points voisins et avec le contour de
la surface et à pour aire si).
SERRAGE ENTRE 2 PLANS SECONDAIRE
La pièce étudiée est supposée en appui plan au fond de la rainure.

Support rigide Pièce étudiée (compressible)


z
z Mi(xi,yi,zi)
y y Chaque surface élémentaire
Fi en Mi de la pièce subit une
x compression qui génère un
2R

effort Fi dirigé vers l'intérieur


x
Fi de la pièce.

x,y,z représente le repère mesure rouge de la pièce étudiée qui devrait normalement se
confondre avec le repère bleu du support.
z
y
z En pratique, sous l'effet des compressions, la pièce va trouver
y son équilibre avec une translation w suivant z et une rotation
x β autour y.
Dans le repère bleu de la pièce support, on a :
x z'i = zi + w – β.xi
EQUILIBRE STATIQUE L'effort est nul avant compression (pour z=zi).
Aire Si Fi
Dans le plan supérieur, la compression est z'i - R. L'effort
Mi(xi,yi,zi)
appliqué est Fi = -k.si.(z'i-R) = k.si.(R-z'i)

Fi
Aire Si Dans le plan inférieur, la compression est -z'i - R. L'effort
Mi(xi,yi,zi) appliqué est Fi = +k.si.(-z'i-R) = -k.si.(R+z'i)

Exemple : pour R=10, z'i = 10,1, Fi = k.si. (R-z'i) = -k.si. 0,1 (dirigé vers z-)
et pour z'i=-10,1, Fj = -k.si. (R+z'i) = k.sj.0,1 (dirigé vers z+)

Pour les points du plan supérieur, la compression initiale est ξi = zi – R


et Fi = k.si.(R - zi - w + β.xi ) = - k.si (ξi + w – β.xi ).
Pour les points du plan supérieur, l'expension initiale est ξi = zi + R
et Fi = - k.si.(R+ zi + w – β.xi ) = -k.si (ξi + w – β.xi)

Selon le principe fondamental de la statique, l'équilibre mécanique est assuré si :


Moment en y =- k.[ Σ si.(ξi .xi) + w. Σ si.xi - β. Σ si.xi²] = 0
Résultante en z = - k.[ Σ si.(ξi) + w. Σ si - β. Σ si.xi] = 0
ANALYSE DE LA SOLUTION
Moment en y =- k.[ Σ si.(ξi .xi) + w. Σ si.xi - β. Σ si.xi²] = 0
Résultante en z = - k.[ Σ si.(ξi) + w. Σ si - β. Σ si.xi] = 0

La solution est indépendante de la raideur k.


Si la densité de points est constante, l'aire de la surface élémentaire si est la même pour
tous les points. Le système d'équation devient :
Σ (ξi .xi) + w. Σ xi - β. Σ xi²= 0
Σ (ξi) + w. Σ si - β. Σ xi = 0

Le terme Σ (ξi) = Σ (zi- R) + Σ (zi +R) = Σ zi + (ninf – nsup) R


Sup Inf
Si les palpages sont identiques sur les deux faces de la rainure, la solution est
indépendante de R et correspond exactement à la méthode des moindres carrés
(avec cette définition des εi). On peut donc prendre R = 0 ou R = valeur nominale.
SERRAGE DANS UNE LIAISON CYLINDRIQUE
Support rigide Pièce étudiée (compressible)
2R
Chaque surface élémentaire de
z z y la pièce subit une compression
y Fi qui génère un effort dirigé vers
l'intérieur de la pièce.
x
Chaque point est défini par
x
Mi(ρi, θi,zi)

x,y,z représente le repère mesure rouge de la pièce étudiée qui devrait normalement se
confondre avec le repère bleu du support.

z z y
En pratique, sous l'effet des compressions, la pièce va trouver
y son équilibre avec deux translations u et v dans le plan xy et
x 2 rotations α et β autour de x et y.
Dans le repère bleu de la pièce support, on a :
x ρ'i = ρi + (u+βzi).cos θi + (v-α.zi ). sin θi
EQUILIBRE STATIQUE L'effort est nul avant compression (pour z=zi).
La compression en Mi est ei = ρi – R.

La force de compression est Fi =- k.si.ei. ni


Selon le principe fondamental de la statique, l'équilibre mécanique est assuré si la somme
des forces et des moments en projection sur x et y sont nulles :
Σ (ρi – R).si.cos θi + Σ (u+βzi). si.cos² θi + Σ(v-α.zi ). si. sin θi. cos θi = 0
Σ (ρi – R).si.sin θi + Σ (u+βzi). si. sin θi. cos θi + Σ(v-α.zi ). si. sin² θi = 0
Σ (ρi – R).si.sin θi.zi + Σ (u+βzi). si. sin θi. cos θi.zi + Σ(v-α.zi ). si. sin² θi.zi = 0
Σ (ρi – R).si.cos θi.zi + Σ (u+βzi). si.cos² θi.zi + Σ(v-α.zi ). si. sin θi. cos θi.zi = 0
Si la répartition des points est uniforme, si est le même pour tous les points.
La solution dépend a priori du rayon R qui est inconnu, car il dépend de l'autre pièce.

Par contre, en faisant varier le rayon de ∆R, les équations évoluent ∆R .Σsi.cos θi.
Si la répartition des points est uniforme sur toute la surface, si est constant et Σcos θi=0.

En conclusion, si la répartition des points est uniforme, la relation est rigoureusement


équivalente à la méthode des moindres carrés.
SOLUTION PRAGMATIQUE
Cette analyse tend à préconiser la méthode des moindres carrés de base :

En effet, la recherche d'une solution exacte est sans doute inutile pour de multiples raisons :
- la déformation de la pièce dépend des défauts de la pièce complémentaire, ce qui est
impossible à intégrer car la pièce complémentaire n'est pas connue lors de la métrologie.
- la déformation n'est sans doute pas uniforme en raison des épaisseurs variables des pièces.
- Les algorithmes "exactes" imposent de tenir compte des contours complets de chaque
face, ce qui rend impossible une métrologie simple sans connaître le modèle CAO.
- Les algorithmes "exactes" ne sont pas disponibles aujourd'hui sur machines à mesurer et
risques d'être très difficiles à valider

En pratique, les liaisons par serrage sont rares et principalement assurées par des cylindres
pleins ou des liaisons parallélipédiques simples.
L'hypothèse requise de répartition uniforme des points pour assimiler les relations générales
à la méthode des moindres carrés peuvent être requises dans le préconisations de mesure.
LIAISON SANS JEU : LOCALISATION + ORIENTATION
∅ 0,04 A E =40 L =40
∅ 0,2 A
∅…
tL = 0,2
to = 0,04
50

B ∅ 0,2 B

E =40 L =40
La tolérance de parallélisme limite l’angle
0,2
0,04

e α = to/E = 0,04 / 40 = 0,001 rd


B
e = tL/2 + L. α
50

e = 0,1 + 0,001 × 40 = 0,14

A
Ecart maxi = 0.5 × tL + to L/E
LIAISON AVEC JEU
L'alésage et la référence de l'arbre sont au minimum de matière.
Il faut ajouter une orientation car il y a un porte-à-faux et un effet angulaire dans la liaison.

∅20
{0,07} L A
∅19,8
{0,15} L A
50

B ∅ 0,2 B {0,05} L

34
LIAISON AVEC JEU
L'état virtuel au minimum de matière est une surface de même type que la
surface nominale. L'état virtuel doit être dans la matière.

∅ 19,7
∅ 20,3

∅ 0,2 B {0,1} L

Dans le modèle de chaîne de cotes, on suppose que l'état virtuel de la référence reste à
l'intérieur des états virtuels en position et en orientation de la pièce d'appui.

35
LIAISON AVEC JEU : LOCALISATION + ORIENTATION
∅20 ∅19,8
{0,07} L A
{0,15} L A

B ∅ 0,2 B {0,05}
50

Etat virtuel au mini matière :


localisation DVL = 20,3.
A orientation DVo = 20,14.
E =40 L =40 Arbre mini : dm = 19,7
∅20,14
∅20,3

Jeu virtuel en localisation


JVL = DVL – dm = 0,6
Jeu virtuel en orientation
e JVo = DVo – dm = 0,44
α = JVO / E = 0,44 / 40 = 0,011 rd
JVL/2
50

∅19,7 e = JVL /2 + L. α
e = 0,3 + 0,011 × 40 = 0,74
A
Ecart maxi = 0.5 × JVL + JVo L/E
SYNTHESE

Ces modèles très simples permettent de calculer la résultante de la


chaîne de cotes au pire des cas en prenant en compte les effets
angulaires (calcul 3D).

Les défauts de forme des surfaces de liaison sont bien pris en compte
dans ce modèle (non négligés). La surface (avec ses défauts de
forme) doit respecter l'état virtuel au minimum de matière.

Pour maîtriser les effets angulaires, il faut surcontraindre la


position par une orientation. La zone de tolérance d'orientation
doit être parallèle à la zone de tolérance de position.

37
PALIER HYDRODYNAMIQUE
Le comportement de ce type de liaison est mixte :
La montabilité est assurée grâce au jeu entre les état virtuel au maxi matière

L'arbre est quasi-centré sur l'alésage quels que soient les


diamètres de l'arbre et de l'alésage.
En fait, il y a un décentrage qui dépend de la direction
l'effort appliqué. Ce décentrage doit être pris en compte
par un maillon dans la chaîne de cotes.

Le modèle de chaîne de cotes suppose que l'axe de référence de l'arbre reste à


l'intérieur de la zone de tolérance de l'axe de l'alésage d'appui.

38
PLAN

Dessin de définition

Principe de cotation d'un mécanisme

Modélisation des liaisons

Cotation des jonctions

Lien entre les jonctions

Cotation multi-échelle des surfaces fonctionnelles

39
RESUME DE LA METHODE CLIC

Pour chaque liaison primaire, secondaire et tertiaire :

- Identifier le nom de l’entité (plan, plans coplanaires…)


- Recopier la cotation type proposée dans le tableau

Appliquer les règles complémentaires :


- 1 : Restreindre la zone à la partie utile de la surface
- 2 : Choix de la spécification de position ou d’orientation
- 3 : Choix du symbole d’orientation ou de position
- 4 : Affectation du maximum de matière dans les liaisons avec jeu
- 5 : Affectation d’un modificateur de zone projetée pour les éléments
serrés
- 6 : définir le critère d'association des références pour les surfaces
complexes.

Choisir les tolérances

40
TABLEAU DE MISE EN POSITION DU CARTER Carter (c)
Vue suivant V
V
jeu
F C
La mise en position est décrite
Embase (e) D A
sous forme d’un tableau dans le
dossier d’analyse fonctionnelle.

E B

1. Nom de la pièce Pièce ou bloc : Repère : Etat : Auteur :

2. Type d’entité Carter c 1 Martin jeu


de liaison
Plan Cylindre Cylindre

Schéma de la jonction
3. Surface de mise A c B c C c
en position
Serrage Serrage
4. Type d’interface contact Pion 3,99±0,01 Pion 3,99±0,01
5. Type d’entité jeu jeu
de liaison Plan Cylindre 2 plans // sym
6. Surface D e E e F e
d’appui
Pièce d’appui Liaison Liaison Liaison
primaire secondaire tertiaire 41
PRINCIPALES ENTITES DE POSITIONNEMENT

Plan
Surface Cône
discontinue

Plans
coplanaires
Surface
continue

Cylindre Cylindres
parallèles Sphère
Cylindres (θ >180°)
coaxiaux Taraudages
parallèles θ

Plans
Filetage Groupe de Plans
parallèles
symétriques parallèles
Taraudage symétriques

42
COTATION TYPE DES ENTITES
Entité primaire Entité secondaire Entité tertiaire
Plan A t A C t A B
t B
t A (2) t A B (2)

2c 2c
Plans coplanaires 2c
t A t A B
t (2)
t A t A B (2)

A
B C

[∅a] M A [∅a] M A B
M

Cylindre
L

[∅a] M A [∅a] M A B (2)


[∅a1]
(1) [∅a2]

(2)

A B C

Cylindres coaxiaux 2c 2c
2c
{t} M {t} M A {t} M A B
{t} M A {t} M A B
A (2) (2)
B C

(1) Pour une liaison serrée. (2) La position remplace l'orientation si la surface est parallèle à la référence. 43
Entité primaire Entité secondaire Entité tertiaire
Surface discontinue 3c 3c
3c
t t A t A B
(1)
A (1) B C (1)

Surface t A t A B
t
continue
A (1) B (1)
C
(1)

Surface 4c 4c 4c
bilatérale {a} M {a} M A {a} M A B

A (1) B (1) C (1)


[AC] [AC] [AC]

20° {a} 20° {a} M A B


Cône t M A

A B C


20°

44
Entité primaire Entité secondaire Entité tertiaire
Plans parallèles
2c 2c
décalés 2c

15
A

15
t t t A B
15

A B C

Plans [a1] M
[a] [a] M A B
(1) [a2] L
M A
parallèles B C
[a] M A [a] M A B
symétriques A
(2) (2)

Groupe de 4x 4x 4x
Plans [a] M [a] M A [a] M A B
parallèles
symétriques A B C

Sphère [S∅a1] M
[S∅a2] L (1) [S∅a] M A [S∅a] M A B
A
B C

[∅a] M A [∅a] M A B
Locating pas de
[∅a] M A [∅a] M A B
locating en
primaire (2) (2)
B 45
C
Entité primaire Entité secondaire Entité tertiaire
Groupe 2x 2x
2x
Cylindres [∅a] M A [∅a] M A B
[∅a] M

B C
A 50 50
50

Avec pions [S∅a1] M


[S∅a1] M

x
serrés [S∅a1] M

x
2x [S∅a2] L

P
x

2x [S∅a2] L

P
2x [S∅a2] L
P

∅t ∅t P A B
∅t P P A
50 50
50 C
A B

Groupe 2x Md 6H-6H 2x Md 6H-6H 2x Md 6H-6H


Taraudages ∅t ∅t A ∅t A B

A B C
50 50 50

Groupe Taraudages
avec vis
x
x

x
2x Md 6H-6H 2x Md 6H-6H 2x Md 6H-6H
P

P
P

∅t P
∅t P A ∅t P A B
50 50 50
A
B C
46
Entité primaire Entité secondaire Entité tertiaire

Md x p, 6g - 6g
Filetage Md x p, 6g - 6g ∅t A Md x p, 6g - 6g ∅t A B
∅t A ∅t A B
(2) (2)

A B C

Taraudage Md x pas, 6H - 6H
Md x pas, 6H - 6H ∅t A Md x pas, 6H - 6H ∅t A B
∅t A (2) ∅t A B (2)

A B C

Taraudage
Md x pas, 6H - 6H
Md x pas, 6H - 6H ∅t P A Md x pas, 6H - 6H ∅t P A B
avec vis
∅t P A ∅t P A B
(2) (2)
B C
P x P x P x
A

47
EXEMPLE : JONCTION PLAN / PLAN
Cotation des entités primaires

Plan primaire B Plaque (p) Qualité moyenne

E A

D
Embase (e)
A
t

A t

48
EXEMPLE : JONCTION PLAN / PLAN
Cotation des entités secondaire

Plan secondaire B Plaque (p)

E A

D
Embase (e)

B t A
t A
t A

A t

49
EXEMPLE : JONCTION PLAN / PLAN
Cotation des entités primaires

Plan primaire B Plaque (p)

E A

D
Embase (e)
A
t

t A

D t A t

50
EXEMPLE : JONCTION PLAN / PLAN
Cotation des entités secondaire

Plan secondaire B Plaque (p)

E A

D
Embase (e)

B t A
t A
t A

B
E
t D

D t A t

51
REGLE 1 : LIMITATION DES SURFACES

Limiter la spécification à la partie fonctionnelle de la surface

Zone partielle
A1
0,05

trait
mixte
fort
∅30
A1

52
REGLE 2 : ORIENTATION OU POSITION
∅t La spécification de position remplace l'orientation s'il est possible de
A
∅t mettre une cote encadrée entre la surface tolérancée et une référence
A
perpendiculaire parallèle parallèle à B
=> orientation => position
∅t A A t A
t A
? B
?
∅t A A B
A ?

A A A

[∅a1] M A
t A [a2] M A B [Øa1] M
[∅a2] M A B [∅a1] M
B
B C
10
t C

A
B
[∅a1] M A
[∅a2] L
Cote implicite "0"
50
A
53
REGLE 3 : CHOIX DU SYMBOLE
La spécification d’orientation est généralement une perpendicularité.
Pour une autre orientation de la surface, mettre une inclinaison

Orientation :

Pour la surface tertiaire, définir l'orientation par rapport à la secondaire

La spécification de position est généralement une localisation.


Pour les positions particulières des surfaces, mettre une symétrie ou une coaxialité.

Position :

54
REGLE 4 : CHOIX DU MODIFICATEUR
S'il y a du jeu, mettre un modificateur M (la montabilité est critique au maxi matière)
Sol 1 : Pour les cylindres ou les plans face à face, dimension de l'état virtuel au M :

6x

[ø20] M A [ø20] M A B [ø40] M

jeu sur l'entité tolérancée jeu sur l'entité de référence

Ol 2 : Dans toutes les liaisons avec jeu, par définition de l'offset au M :


6x

{0,2} M A {0,2} M A B {0,05} M

S'il y a du serrage ou pour un filetage, le modificateur A indique que l'élément


spécifié est l'axe ou le plan médian.

6x

∅ 0,04 A A ∅ 0,2 A A B 55
REGLE 5 : P PROJECTION SIMULANT UN ELEMENT SERRE
Mettre un modificateur P avec la longueur projetée au dessus-du cadre , sur tous les
éléments recevant un pion serré ou une vis serrée.

jeu
Zone fonctionnelle
pour la montabilité

12
10

Le diamètre porte
sur le trou réel
10

12
D
P

P
[Ø9,95] M [Ø9,99] L
M8x1,25 6H-6H
∅ 0,04 P D ∅ 0,2 P D E P

E 50
E P désigne la référence
La perpendicularité E représente la surface créée sur la zone projetée
porte sur la projection réelle du trou de E
de l'axe
56
REGLE 6 : CRITERE D'ASSOCIATION D'UNE REFERENCE
Critère par défaut
- pour un plan ou une surface "tendue" (si toute les normales sont comprises
dans un cône d'angle 30°) : minimax extérieur matière (Chebychev tangent)
- pour une liaison avec du jeu, il faut mettre un modificateur M .
- pour une liaison avec serrage ou auto-centrante : Moindres carrés

Indications spéciales pour les surfaces pseudo xxx ∅ 0,05 A[PL]* B

A [PL]* surface nominale pseudo-plane


A [SL]* surface nominale pseudo cylindrique
Limitation des degrés de liberté
pour le balançage de la surface
A [PT]* surface nominale pseudo sphérique
et assimilation à une surface
A [RV]* surface nominale pseudo révolution
équivalente pour la construction
A [GL]* surface nominale pseudo
des référence suivantes.
A [CS] surface nominale complexe

57
REGLE 7 : DISTANCE VARIABLE DANS UN SYSTEME DE REFERENCE

Par défaut, les références d'un système de références sont en position relative
parfaite.

Lorsque qu'il y a une mobilité dans le mécanisme complémentaire ou une


déformation qui supprime l'hyperstatisme de position, il faut libérer la contrainte
de position.
∅ 0,05 A B C
C est construit sans contrainte de
distance par rapport à AB.

0,2 A 0,1 A B
Calle B

47
10

R25
L'orientation est
assurée par la vis, 0,05
indépendamment de
la position du plan
A

58
CAS DES PIECES MINCES

Cotation théorique Signification Cotation pratique

A A

t A

e e±t/2

La cotation en localisation est basée sur une pièce indéformable, avec un plan de
contact modélisé par le critère minimax.

En pratique, la rondelle se déforme sous les efforts, il suffit de donner une


épaisseur locale par une simple cote.
59
PLAN

Dessin de définition

Principe de cotation d'un mécanisme

Modélisation des liaisons

Cotation des jonctions

Lien entre les jonctions

Cotation multi-échelle des surfaces fonctionnelles

60
COTATION ENTRE JONCTIONS
Jonction avec Pièce b
la pièce b (G H)
jeu Jonction avec
D la pièce a (D E F)
G H
A
Jonction
Pièce a
Principale
(A B C)

jeu B jeu
E
C
F jeu

Position de la jonction avec b par Position de la surface fonctionnelle par


rapport à la jonction principale. rapport à la jonction avec b.

Pour spécifier une pièce, il faut :


- Déterminer les défaillances pouvant se produite en cas d’écart de position d’une
jonction avec une pièce voisine (ex : influence d'un écart de 0,3mm dans les 4
directions) :
- Localiser les jonctions qui donnent la même défaillance entre-elles.

61
MAILLON ENTRE JONCTIONS AUXILLIAIRES
Si les écarts des 2 jonctions induisent la même défaillance, créer une
localisation entre les 2 jonctions.

(Vérification : on peut « couper » la pièce en ne conservant que les 2


jonctions, sans nuire à l’exigence concernée)

Pièce b
Interférence
Écart engendrant
pignons/roue.
la même collision. Collision

Jonction
Principale
(A B C)
Pièce a

Vérification :
Découpage
=> création d'une
de la pièce
localisation
62
POSITION RELATIVE DES JONCTIONS
Mettre un minimum de matière pour toutes les liaisons avec du jeu.
2x
t D E L FL Øt L D E L F L

G H
A
Position de la jonction t A B C
avec b par rapport à la
jonction avec a D

B E

C Øt L A B L C
6x
Øt L A B L C
Position de la jonction
avec a par rapport à la t D E L F L Position de la surface
F
jonction principale. fonctionnelle par rapport
à la jonction avec b.

63
COTATION DES ASSEMBLAGES VISSES
Ajouter les 2 localisations des trous et des trous taraudés pour toutes les
fixations par vis.
Diamètre maxi vis +
Condition de passage de la vis localisation du taraudage
6x
Dvis [Ø8,2] M A B [Ø40] M

Distance
mini Systèmes de
Centreur
10

références de
plaque avec jeu
la jonction
mini nul
carter (c) 6x M8x1,25
∅ 0,2 P D E [Ø40] M

P 10
Tampon de contrôle
12 mini

ø8

Cotes de chaque trou par rapport au


système de références de la jonction

(p1 – t1p/2 - Dvis – t1c)/2 ≥ distance mini


64
TOLERANCEMENT GENERAL
Toutes les surfaces de la pièces sont définies par le modèle nominal (CAO).
La tolérance générale localise chaque surface par rapport au système de
références principal

1 A B C

Signifie "toutes les


surfaces de la pièce"

65
COTATION COMPLEMENTAIRE

Spécifier si nécessaire les chanfreins et les congés


Ch 2 ± 0,2 à 45°

Spécifier les formes particulières


Exemple : cotation type d'une gorge

B
0,2 A B
0,5±0,15 0,5±0,15

2c
A [∅18] M [∅ 17,9] L
0,05 A
[∅18,1] M A B C
66
PLAN

Dessin de définition

Principe de cotation d'un mécanisme

Modélisation des liaisons

Cotation des jonctions

Lien entre les jonctions

Cotation multi-échelle des surfaces fonctionnelles

67
ECHELLE DES DEFAUTS DE SURFACES

L'ondulation et la rugosité
Rugosité
sont des défauts périodiques
plus fins traités dans les
Ondulation normes ISO 1302 : 2002
Orientation de la surface par rapport à A
0,02/Ø2 A B dans toutes les zones de diamètre 2 mm
0,2 Forme de la surface
0,1 // A Forme de la ligne dans les plans // à A
Ligne 0,4 A
Position par rapport à A
Zone Ø2
mobile

68

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