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Orthorexie et pratique sportive : quand manger sain devient une

obsession

HERIPEL Floriane

Bachelor Diététique et Nutrition Sportive 1ère année

Travail de recherche présenté à :


MELINON Maëlle - ACT
PIANELLI Carine - Psychologie du sportif

EDNH - Aix en Provence

7 janvier 2019
Sommaire

Introduction ………………………………………………………………………………………………….. 1
I) Définition de l’orthorexie et de la pratique sportive …………………………………………………. 2
a) Qu’est ce que l’orthorexie ? ……………………………………………………………………. 2
b) Pratique sportive ………………………………………………………………………………… 2
II) Pratique sportive : facteur essentiel de l’orthorexie …………………………………………….…… 4
a) Motivation intrinsèque de la pratique sportive poussant à l’orthorexie …………………….. 4
b) Motivation extrinséque de la pratique sportive ……………………………………………….. 5
III) Effets de l’orthorexie sur la santé ……………………………………………………………………… 6
a) Conséquences psychologiques impactant la vie quotidienne …………………….………… 6
b) Conséquences physiques ………………………………………………………………………. 6
Conclusion ……………………………………………………………………………………………………. 7
Résumé en anglais ………………………………………………………………………………………….. 8
Annexe ……………………………………………………………………………………………………….. 9
Bibliographie ………………………………………………………………………………………………… 10


Introduction

La pratique sportive est fortement liée à l’adoption d’une alimentation saine. Cependant,
certains athlètes y prêtent attention de manière excessive, entrant dans un « auto diktact » autour de
leur assiette, autrement dit dans un comportement orthorexique.
Tout d’abord, l’orthorexie renvoie immédiatement à l’obsession de manger sain. D’origine grec
« ortho » qui veut dire « correct » et « orexie » qui signifie « appétit », c’est le Docteur Steven
Bratman qui en parlera le premier en 1997. C’est alors l’émergence d’un nouveau trouble du
comportement alimentaire, pourtant encore trop récent pour être reconnu par les autorités de santé.
En effet, l’orthorexie s’apparente davantage à la qualité plutôt qu’à la quantité. Ce phénomène est
d’autant plus présent chez les individus ayant une pratique sportive régulière. Améliorer son
physique, partir à la quête de performances… pour beaucoup d’athlètes l’alimentation devient alors
un casse tête, voir une obsession.
Il serait donc intéressant de se demander ; En quoi la pratique sportive peut-elle amener à
une forme de dépendance telle que l’orthorexie ?
Afin d’y répondre, nous allons diviser notre raisonnement en 3 parties. Etudions dans un
premier temps ce qu’est réellement l’orthorexie ainsi que la pratique sportive, avant de nous
intéresser dans un second temps au lien très fort qui les lie. Enfin, analysons dans un dernier temps
les effets de ce trouble atypique sur la santé.

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I) Définitions de l’orthorexie ainsi que de la pratique sportive

Durant cette première partie, nous aborderons en profondeur le trouble « atypique » qu’est
l’orthorexie, touchant de plus en plus de sportifs aguerris. Manger trop sain serait au final, pas si sain
que ça.

a) Qu’est ce que l’orthorexie

En effet, l’orthorexie se caractérise par le besoin de manger sain. Mais qu’entend t-on
réellement par sain ? Ce n’est plus la quantité qui prime, comme cela peut-être le cas dans un
comportement anorexique ou boulimique, mais la qualité. L’individu va alors adopter une alimentation
sans produits chimiques, sans transformations, et supprimer les modes de cuisson à tendance grasse
tel que le frit. En clair, les produits issus de l’industrie agro alimentaire susceptible de « faire grossir »
sont placés sur une liste noire. A contrario, les denrées d’origine biologique vont alors être
privilégiées. A première vue, ce mode de vie parait bon pour pour la santé, mais il peut rapidement
tourné au cauchemar. En outre, le choix des aliments et menus devient l’unique préoccupation de
l’individu, envahissant petit à petit son quotidien. Planification à l’avance de la composition des repas,
nombre d’heures interminables consacrées à l’achat des denrées, décorticage des étiquettes
alimentaires, c’est un réel casse-tête. Il n’y a plus aucune notion de plaisir, ces personnes ont « un
menu à la place d’une vie ». Le désir de bien manger vire à l’obsession, et devient problématique,
allant jusqu’à la pathologie. On parlera alors d’un potentiel trouble du comportement alimentaire
(TCA).
Rapidement, un TCA est avant tout une attitude, un comportement alimentaire anormal, différent d’un
autre individu dans le même environnement. Celui-ci engendre des répercussions négatives sur la
santé physique et mentale de l’individu, qui sera dans un cas de conduite de dépendance. En règle
générale, les personnes souffrant d’orthorexie sont expertes sur le sujet et il est difficile de modifier
leur orientation alimentaire. Selon une étude de la Nouvelle République, cette pathologie toucherait
entre 2 et 3% de la population.
Le but de cette auto-restriction est d’avoir un corps « pur », sain et en bonne santé. C’est à dire que
le risque de maladies liées à l’alimentation doit être proche de zéro. Eviter les allergies, une crise
cardiaque à la quarantaine… nombreuses sont les formes de motivation, que nous développerons
davantage dans la seconde partie. Un diagnostic concernant l’orthorexie est disponible en annexe 1.
Il permet de rendre compte en petite partie des symptômes que l’on peut avoir, et de visualiser le
comportement d’une personne orthorexique.

Cependant, « L’orthorexia nervosa » (Steven Bratman) touche essentiellement les sportifs


ayant une activité physique régulière.

b) Pratique sportive

Si les sportifs sont davantage touchés par cette restriction alimentaire, nous allons d’abord
éclaircir la notion de pratique sportive. Le sport est par définition une activité institutionnalisée,

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physique et / ou psychique dont la pratique se fait pour le plaisir et / ou la compétition. Il permet
d’améliorer ses performances ainsi que les relations sociales. L’activité physique va donc puiser dans
nos réserves énergétiques, rechargeables majoritairement par l’alimentation. En effet, elle permet de
fournir les apports en nutriments essentiels (protéines, lipides, glucides, vitamines et minéraux),
indispensables pour un sportif. Cependant, certains athlètes ayant un objectif bien établi dans leur
tête se restreignent de quelques uns de ces nutriments pensant bien faire. C’est pour cela que nous
allons tenter de démontrer le lien fort entre sport et orthorexie.

En règle générale, les sportifs exercent un sport en vue d’un objectif bien précis. Qu’il soit
purement personnel ou favorisé par l’environnement extérieur, l’alimentation a tendance à être
modifiée mais de manière inappropriée.

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II) Pratique sportive : Facteur essentiel de l’orthorexie

Dans les esprits de la plupart des personnes, sport rime avec bonne santé. Mais lorsque la
pratique s’intensifie et que les performances voulues commencent à devenir le seul but de l’individu,
des comportements alimentaires compulsifs peuvent alors prendre place.

a) Motivation interne / intrinsèque de la pratique sportive

Tout d’abord, n’importe quel individu pratiquant ou non une activité sportive, cherche à
préserver voir améliorer sa santé. En supprimant l’ensemble des aliments « mauvais » selon eux
tels que les hamburgers ou encore les biscuits du supermarché, ce n’est pas pour perdre du poids
mais bien pour éviter le moindre risque pouvant impacter sa santé. Il peut s’agir d’un cancer,
d’allergies, d’apparition du diabète, ou encore de maladies neuro-dégénératives tel que Parkinson ou
Alzheimer. En clair, l’objectif d’air un corps « pur » est ici uniquement propre à la personne.
Lorsque la pratique sportive s’y ajoute, cette motivation intrinsèque peut être largement
multipliée car les buts finaux sont peut-être plus nombreux et les enjeux plus importants. En effet, un
individu pratiquant du sport régulièrement cherche très souvent à acquérir un corps athlétique, ou
du moins qu’il juge idéal pour lui. Il va donc faire en sorte de se donner les moyens pour y arriver.
L’individu va répéter des mouvements des milliers de fois et adopter des habitudes, tout cela dans un
seul but, personnel et propre à lui, se sentir mieux. C’est ainsi un cercle vertueux (ou vicieux selon
les points de vue) qui va s’installer si l’individu y perçoit une satisfaction et des résultats. Un schéma
explicatif est disponible en annexe 2. Entrainements intensifs sont indispensables, mais cela passe
aussi par l’assiette. Il a par ailleurs été démontré que ces 2 facteurs sont responsables à part égale
(50% chacun) dans notre apparence physique. En outre, le sportif ayant son objectif en tête va
commencer à « faire attention » à ce qu’il mange, et se restreindre de plus en plus. Ses apports vont
donc être inférieurs à ses besoins. Prenons l’exemple concret d’un coureur de demi-fond.
L’athlète va tenter de réduire son IMC (Indice de masse corporelle) afin d’être plus affuté et le plus
léger possible pour effectuer ses courses. Mais il sait aussi qu’il doit avoir suffisamment d’énergie
pour tenir l’intensité de l’activité sportive. La composition de l’assiette va donc y jouer. En plus des
quantités qui vont être vues à la baisse, c’est surtout la qualité qui va être mise à l’épreuve. Prenons
l’exemple des lipides : fini les produits gras jugés inutiles pour le corps dans le cadre de son sport. Au
début, l’athlète va bannir l’ensemble des acides gras trans, c’est à dire issus de l’industrie (biscuits,
plats préparés….). Vient ensuite les acides gras saturés (beurre, fromages, graisses de boeuf,
canard…ou encore huile de palme). Seulement quelques bonnes graisses (insaturées) seront
conservés, dites « essentiels » tels que les oméga 3 et oméga 6 retrouvables dans les poissons gras.
Il en va de même pour les glucides où les sucres cachés vont être éliminés etc…Le sportif, en ayant
toujours son objectif en tête est prêt à éradiquer tout ce qui ne lui convient. Dans ce cas là, c’est donc
la motivation personnelle qui prend le dessus et qui dicte ce que l’individu va manger ou non. Petit à
petit, il va développer une addiction pour son sport et pour sa nourriture saine, l’entrainant dans une
forme de dépendance, l’orthorexie.

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Si l’apparence physique est une motivation clé pour un sportif, la course à la performance
l’est encore plus. En outre, la récompense à aller chercher au bout de cette performance peut
pousser l’individu dans ses retranchements. Ses ambitions et les enjeux sont encore plus importants,
ce qui va l’obliger a faire encore plus attention à la composition de son assiette. Si il effectue un
régime strict et qu’il atteint ses objectifs du point de vue sportif, il va alors être persuadé que c’est la
bonne méthode et va ainsi continuer. Cela renvoie une fois de plus à l’annexe 2. L’athlète, de par sa
persévérance, va être dans une situation d’auto-détermination constante, et aura un fort contrôle de
soi.

Cependant, cette motivation liée à la pratique sportive peut aussi dépendre de facteurs
extérieurs à nous même.

b) Motivation externe / extrinsèque de la pratique sportive

Si le désir d’avoir un corps athlétique ou d’optimiser ses performances est avant tout
personnel, des facteurs extrinsèques peuvent aussi interférer avec notre propre motivation, voir la
dépasser. En effet, un sportif peut avoir envie d’avoir un corps athlétique pour « paraitre » comme les
autres sportifs. C’est à dire qu’au delà de l’aspect personnel, il le fait pour donner une bonne image
de lui. Prenons encore une fois l’exemple du coureur de demi-fond. Si l’individu se trouve en surpoids
(IMC > 25), il n’aura pas un physique adéquat comparé aux autres coureurs, et va subir le regard des
autres. Il va donc tout faire pour leur ressembler, en se dépassant dans les entrainements mais aussi
en se restreignant sur le plan alimentaire. Tout comme expliqué auparavant c’est une spirale qui va
s’installer, mais cette fois l’origine est extérieure. L’image de soi (donnée par les autres) va être le
moteur de cette diet que l’athlète s’impose.
Pour ce qui est de la performance, le sportif en plus de sa propre satisfaction, va chercher le
besoin de reconnaissance. C’est à dire que sa motivation, sa régulation va reposer sur l’égo, et sur ce
qu’il veut montrer aux autres. Seulement, être plus performant que les autres et être reconnu par tout
le monde comme le meilleur, passe aussi par l’alimentation. Ces restrictions alimentaires ne sont
donc plus vraiment issues d’un choix personnel mais d’un souci d’apparence, donc extérieur à nous.
En bref, l’athlète va suivre un schéma très précis : les récompenses externes vont être perçues
comme un feedback positif, ce qui va accroitre le sentiment d’efficacité et donc sa motivation
intrinsèque. C’est ainsi l’estime de soi, la performance et l’effort qui sont améliorés. Si tout cela est
basé sur une alimentation extra saine, il va continuer ainsi en se restreignant encore plus de choses,
et en agrandissant encore plus sa liste d’aliments à bannir.
Enfin, l’athlète peut subir une pression sociale concernant les performances à atteindre par
exemple. Cela peut provenir des entraîneurs, des parents, ou même des adversaires, sans pour
autant être conscient de l’impact alimentaire qu’il y a derrière.

Néanmoins, les quelques athlètes suivant cette théorie de l’alimentation saine poussée à
l’extrême, ignorent qu’elle n’est pas aussi saine que ça, et qu’elle comporte des effets néfastes sur la
santé.

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III) Conséquences de ce trouble « atypique » sur la santé

Si l’orthorexie est « presque » considérée comme un TCA, c’est en toute logique qu’elle est
responsable de nombreux effets néfastes sur la santé du sportif.

a) Conséquences psychologiques impactant le quotidien

Dès lors que les sportifs ont débuté leur régime alimentaire strict, beaucoup d’entre eux ne
s’aperçoivent pas qu’ils ont des comportements alimentaires malsains. La raison ? Pour eux, ce
nouveau mode de vie est tout à fait normalisé car il est axé sur leur sport. Ils vont donc rentrer sans le
savoir dans une spirale, un engrenage qui va les pousser à continuer puisqu’ils n’y verront que des
avantages. Une forme de dépendance va ainsi se developer et une perte de plus en plus importante
de liberté décisionnelle.
De plus, manger avec le reste du monde va s’avérer être difficile car la nourriture de sera pas
adaptée pour lui. Il va donc refuser plusieurs invitations, et ainsi rentrer dans une démarche
d’isolement social. Pour eux, la prise alimentaire devient un acte individuel, sans plaisir, à la limite de
l’égoïsme, où les autres n’ont pas de place. S’ajoute à cela un sentiment de supériorité car ils
pensent que leur mode de vie est parfait, ce qui renforce une fois de plus leur isolement.

b) Conséquences physiques

Il va de soi qu’une alimentation avec beaucoup de restrictions, même si elle est saine, apporte
de nombreux effets néfastes sur la santé. Le principal étant le problème des carences. En effet, en
diminuant toute sorte de graisses, il va également diminuer voir supprimer celles qui sont essentielles
au bon fonctionnement de l’organisme telles que les oméga 3 et 6 présents dans les huiles par
exemple. Celles-ci sont également une source d’énergie majeure, importante pour l’effort que fourni
l’athlète. Mais il va aussi supprimer certaines viandes, poissons, féculents car jugés trop sucrés… En
bref, le sportif va avoir une réduction de l’ensemble des nutriments (protéines lipides, glucides,
vitamines et minéraux), ce qui est totalement contraire à la pratique sportive régulière. Les apports
énergétiques vont donc être inférieurs aux besoins réels de l’individu, causant fatigue et carences.
Mais cette pathologie peut aussi entrainer une perte de poids importante.
De plus, il est souvent recommandé de coupler alimentation saine et pratique sportive.
Cependant, chez les sportifs tant que la santé physique et la performance ne changent pas, il est
difficile voir impossible de diagnostiquer l’orthorexie. Aucun changement n’est alors pris en compte
puisque personne n’intervient, ce qui va renforcer cette spirale dans laquelle est prit le sportif.

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Conclusion

L’orthorexie, considéré comme un trouble atypique car il ne s’apparente ni à la boulimie ni à


l’anorexie, touche essentiellement les sportifs. En effet, la pratique sportive régulière et notamment de
haut niveau fait appel à une grande exigence au niveau de la préparation, et cela passe par
l’alimentation. L’athlète va alors traquer les moindres ingrédients jugés inutiles pour atteindre son
objectif. Fini les matières grasses, les produits manufacturés, et bonjour le biologique à outrance. Si
l’athlète atteint ses objectifs, il va considérer cette théorie alimentaire comme juste et va continuer
ainsi, augmentant de plus en plus sa liste d’ingrédients à bannir. Ce mode de vie alimentaire dépend
certes de la volonté de l’athlète, mais aussi de facteurs extérieurs telles que la pression sociale ou
encore de la course à la performance. Cependant, cette méthode n’est pas sans risques. En outre,
manger sain de manière extrême peut entrainer des effets néfastes sur le plan psychologique telle
qu’une dépendance accrue envers ce mode de vie et ainsi un isolement social. Mais il peut aussi y
avoir des conséquences physiques telles que des carences du fait que l’athlète supprime bon nombre
d’aliments essentiels au bon fonctionnement de son corps en période d’effort.
Si ce phénomène qu’est l’orthorexie devait s’amplifier avec le temps et être enfin reconnu
comme un trouble du comportement alimentaire, deviendrait t-il un problème de santé publique ?

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Résumé en anglais

« Orthorexia nervosa » appeared for the first time in 1997, according to Steven Bratman. This
one corresponds to the obsession of eating healthy. Unlike anorexia and bulimia, it's not the quantity
that's going to be changed, but the quality. It is also not considered as a eating disorder by health
authorities. Indeed, the individual will adopt extreme behavior related to diet. He will remove all
"unsuitable" foods to his health. Finished industrial products, fats, products that are too sweet and
welcome organic products. The individual will also weigh all these foods, stalk the labels, and spend a
lot of time choosing foods. However, athletes tend to be more affected. In fact, they start to conquer
an athletic body, or at the race for performance. In vie of the objectives, sportsmen will automatically
make attention to their diet by restricting many pleasures. And if he achieves his goals, he's going to
think that his theory of healthy eating is correct, finally he will continue. He will thus enter a spiral
infernal, where his sport will dictate his diet. Obviously, this method isn’t without risks. The athlete
finds himself in some form of addiction, dependence, and this can lead to social isolation. On the
physical plane, he will have energy contributions lower than his needs which will reduce its weight.
But he will also have deficiencies and develop intolerances because it removes a lot of food.
So in summary, eat healthy, when it’s pushed to the extreme, ins’t so healthy.


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Annexe

Annexe n°1

Auto test sur l’orthorexie réalisé par Steven Bratman

Si vous répondez « oui » à chacune des affirmations suivantes, vous développez peut-être une
orthorexie.

1) Le choix et la préparation des aliments sains me prennent beaucoup de temps. Les éléments qui
occupent la vie quotidienne tels que l’amitié, l’amour, le travail, la famille et les études ont
tendances à être impactés.

2) Lorsque je mange un aliment considéré « impropre », non sain, j’éprouve un sentiment de


culpabilité, d’anxiété et je me sens impur. Même en étant à proximité, je ne me sens pas bien vis
à vis des personnes qui mangent ces aliments.

3) La qualité et la pureté de ce que je mange détermine si je suis en état de plénitude, de bonheur,


de sécurité et d’estime de soi ou non.

4) Lors d’événements particuliers tels qu’un mariage ou un anniversaire, je veux m’autoriser un écart
et assouplir mes propres règles, mais je n’y arrive pas.

5) Après avoir établi ma propre liste d’aliments à bannir pour améliorer sa santé, je peux ajouter mes
propres croyances à une théorie alimentaire déjà existante.

6) En suivant ma théorie de l’alimentation saine, j’ai perdu plus de poids que prévu, et cela
engendré d’autres signes de malnutrition tels que la perte de cheveux ou encore des problèmes
peau.

Annexe n°2
Processus de dépendance à l’effort

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Bibliographie

https://www.nationaleatingdisorders.org/learn/by-eating-disorder/other/orthorexia

Site anglais sur l’orthorexie en général

Consulté le 03/01/19

https://www.eatingdisorderhope.com/blog/orthorexia-athletes-die-disorder

site anglais sur l’orthorexie et le sport

Consulté le 03/01/19

https://www.nicolas-aubineau.com/trouble-du-comportement-alimentaire-sport/

Diététicien du sport expliquant l’orthorexie et le sport

Consulté le 03/01/19

https://www.lareponsedupsy.info/orthorexie

site d’une psychologue sur l’orthorexie

Consulté le 03/01/19

http://www.orthorexia.com/

site anglais sur l’orthorexie avec auto diagnostic possible

Consulté le 04/01/19

http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Anorexie-Boulimie/Articles-et-Dossiers/Sport-et-
troubles-du-comportement-alimentaire-les-liaisons-dangereuses

site sur l’orthorexie et le sport

Consulté le 04/01/19

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