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LES CONSÉQUENCES PHYSIOPATHOLOGIQUES ET

PSYCHOLOGIQUES DES RÉGIMES RESTRICTIFS

PESME Carla
BDNH1

Travail de recherche présenté à


Laetitia HAAS – Professeur de Nutrition et Tendances
Maëlle MELINON – Professeur de Besoins Nutritionnels

EDNH – Aix en Provence


Le 26 avril 2019
Table des matières
INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
I – LES DIFFÉRENTS RÉGIMES RESTRICTIFS .............................................................. 2
A) Similitude du principe du régime hypoénergétique ...................................................... 2
B) Les régimes hypoglucidiques .......................................................................................... 2
C) Les régimes hyperprotéinés ............................................................................................. 3
II- Les différents mécanismes de l’organisme pendant un régime restrictif ............. 4
A) Le processus physiologique ............................................................................................ 4
B) Le processus psychologique ........................................................................................... 5
III- La réaction de l’organisme face à la restriction à long terme......................................... 6
A) La réaction physiopathologique ...................................................................................... 6
B) La réaction psychologique ............................................................................................... 8
CONCLUSION : ................................................................................................................. 10
RÉSUMÉ EN ANGLAIS: ................................................................................................... 11
ANNEXE 1 – Menu d’une journée type de Mme X, phase de consolidation Dukan ... I
ANNEXE 2 – Calcul des ingestas de la journée type de l’annexe I ...................................... II
ANNEXE 3 – Contribution des glucides à l’apport énergétique lors de régimes ..... III
ANNEXE 4 – La consommation de glucose par certains organes ............................. IV
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................... I
INTRODUCTION
Depuis des centaines d’années, un grand nombre de personnes dans le monde entier pratiquent des
régimes divers et variés dans un but esthétique de perte de poids.
Mais aujourd’hui marque la période d’essor des régimes étant donnée l’omniprésence actuelle de l’obésité
alors même que les réseaux sociaux, omniprésents également, transmettent l’image du corps idéal, mince et
musclé (et retouché), inatteignable et complexant.
D’après le Dictionnaire Robert Collège 2012, un régime se caractérise par une « conduite à suivre en matière
d’hygiène, de nourriture » (DICTIONNAIRE, 2012, p.1190) venant du mot latin regere, signifiant digérer.
Plus exactement c’est l’ensemble de prescriptions concernant l’alimentation destinées à maintenir ou rétablir
la santé.
Le terme commun de régime, comme la plupart des gens l’utilisent et le comprennent, devrait toujours être
accompagné de l’adjectif restrictif puisqu’il est vrai que l’ensemble de ces pratiques est construit sur la base
de la restriction afin de perdre du poids.
Le terme restriction, d’après le dictionnaire Robert collège 2012 est « l’action de se restreindre, de faire
devenir moindre » (DICTIONNAIRE, 2012, p.1208).
Donc, un régime restrictif d’après le Centre Hospitalier Universitaire de Nimes est « une méthode qui consiste
à éliminer certains types d’aliments, pendant une période plus ou moins brève, afin de perdre du poids »
(C.L.A.N de Nîmes).
Nous parlerons ici des régimes restrictifs faits sans l’aide directe et individualisée de professionnels de santé
Mais ces régimes sont à l’origine de nombreux débats et questions notamment sur leur efficacité.
En effet, la remise en cause de l’efficacité des régimes se fait à travers l’analyse des conséquences
physiopathologiques, c’est-à-dire que les réactions du corps face à cet état, qu’il comprend comme une
famine donc réagit de manière pathologique mais aussi des réactions psychologiques causées par cette
fatigue, car l’état mental est affecté.
Nous allons essayer de mieux comprendre leur fonctionnement et donc leur efficacité à travers la question
suivante :
« Quelles sont les conséquences des régimes restrictifs ? »
Pour cela, nous allons dans un premier temps étudier les grands principes des régimes restrictifs les plus
connus, puis nous allons chercher les conséquences à court terme des régimes : « le pendant », pour enfin
analyser les conséquences que ces régimes ont sur notre corps et notre mental sur le long terme : le
« après ».

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I – LES DIFFÉRENTS RÉGIMES RESTRICTIFS
A) Similitude du principe du régime hypoénergétique
Le principe commun à tous les régimes restrictifs est qu’il se base sur un apport hypocalorique puisqu’il
l’apport énergétique total quotidien pour tous est (largement) inférieur à 1500 calories par jour, pour tout
individu pratiquant un de tous les régimes évoqués ci - dessous.
Nous pouvons d’emblée remarquer que le nombre de calories défini par régime est une erreur. En effet, on
sait que le nombre de calories ingérées est propre aux besoins de chacun en fonction de son sexe, son âge,
sa taille et son poids et d’autre critères comme son activité physique et son mode de vie.
Prenons pour exemple tout au long de notre recherche Mme X, 45 ans, 1,65m et 70 kg sans activité physique.
Ses besoins seront d’environ 1940 calories. Pour que les chiffres paraissent plus clairs, 1500 kcal équivaut
environ aux besoins d’un enfant de 5 ans.
De plus, dans tous les régimes
amaigrissants et restrictifs qui
existent, tous sont à l’origine d’un
déséquilibre des macronutriments
tels que les glucides et/ou les lipides
et/ ou les protéines puisqu’il y a, à un
moment donné, une éviction partielle
ou totale de certains types
d’aliments.

B) Les régimes hypoglucidiques


C’est la particularité de la plupart des régimes existants depuis très longtemps, comme nous le prouve
l’annexe 3.
C’est d’ailleurs le cas des régimes sans P (sans pates ni pain) et du régime Mayo des années 1980 jusqu’aux
régimes Dukan ou Atkins récemment connus en passant par les régimes des Dr Fricker, Dr Cohen, régime
Miami, Californien : tous diabolisent toutes les formes de sucres.
En effet, les créateurs de ces régimes partent du principe que les sucres sont la principale source de graisse
corporelle créée par l’alimentation, ce qui n’est le cas que lorsque ceux-ci sont consommés en trop grande
quantité.

La réponse à la question suivante est la raison pour laquelle les créateurs des régimes hypoglucidiques ont
décidé de supprimer en grande partie voire totalement l’ensemble des produits sucrés, qui ont un index
glycémique moyen voire élevé.

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Le sucre fait-il grossir ?
Le sucre fait grossir quand, consommé en trop grande quantité, c’est-à-dire à plus de 55% de nos calories
ingérées dans la journée, est stockée sous forme de graisse « à cause » de l’insuline.
L’insuline est une hormone fabriquée par le pancréas, elle régule le taux de sucre dans le sang.
En effet, lorsqu’on mange un produit sucré, notre corps capte son taux de sucre, appelé index glycémique,
qui va aller dans le sang et dans tous les organes ayant besoin de sucre pour fonctionner comme les muscles,
le foie et le cerveau. Plus l’aliment contient une grande quantité de sucre, plus son index glycémique sera
élevé et il y aura un excédent de sucre dans le sang. L’insuline intervient donc au moment post prandiale (ou
après manger) pour diminuer le taux de sucre dans le sang en distribuant ce sucre sanguin aux organes qui
en ont besoin (les organes glucodépendants) tels que les muscles, le foie, le cerveau (cf. annexe 4) mais
aussi le tissu adipeux en transformant l’excédent de sucre qui ne sert pas aux autres organes, en graisses
appelées Triglycérides.

L’organisme de Mme X, quant à lui, aurait besoin quotidiennement d’entre 191 et 263 g de glucides pour
fonctionner normalement.
Cependant, Mme X ignore les besoins de son corps et lit sur des magazines que les régimes hypoglucidiques
sont efficaces et surtout que les glucides et l’insuline font grossir. Alors, Mme X prépare son corps pour l’été
en commençant par suivre la phase de démarrage du régime Atkins ; celle-ci consiste à se limiter à 20g de
glucides (dont plus de la moitié apportés par des fruits et légumes) par jour pendant 2 semaines.

C) Les régimes hyperprotéinés


Cette pratique va ainsi de pair avec les régimes hypoglucidiques et hypolipidiques. En effet, lorsque la
part d’un des 3 macronutriments tend à augmenter, alors la part des 2 autres va diminuer.

Les protéines font-elles maigrir ?

Les protéines amènent indirectement à une perte de graisses, si elles sont consommées à la place des
glucides. Sachant que les glucides et les lipides constituent les deux sources d’énergie de l’organisme, le
corps, qui n’aura plus de source immédiate d’énergie puisera donc dans ses réserves graisseuses, et maigrira
rapidement.
De plus, les protéines contribuent à augmenter la satiété. Selon le dictionnaire Robert Collège 2012, la satiété
est « l’état d’indifférence d’une personne dont un besoin, un désir est amplement satisfait ». Les protéines ont
un rôle énergétique secondaire par rapport aux autres macronutriments, puisque 1 gramme de protéines est
égal à 4 calories (alors qu’un gramme de lipide est égal à 9 calories).

Revenons à Mme X qui suit le régime Atkins hypoglucidique qui est aussi hyperprotéiné car la part des
glucides dans l’organisme est supérieure à 27% des apports.

Cependant cette pratique, ainsi que tout autre pratique d’un régime restrictif non individualisé, n’est pas sans
conséquences au niveau physique, mais surtout au niveau des mécanismes corporels et de l’état
psychologique.

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II- Les différents mécanismes de l’organisme pendant un régime restrictif
A) Le processus physiologique

La plupart des personnes pratiquant des régimes ont pour seul objectif un changement physique plus ou
moins rapide et exigeant sans connaitre le fonctionnement de leur propre corps.
Dès le commencement d’un régime amaigrissant, le corps a quotidiennement moins d’apports que
d’habitude : il est donc en situation de famine. Ce n’est pas grave puisqu’il dispose de ses réserves en
glycogène (réserves glucidiques directement disponibles pour l’organisme lors d’un effort). En temps normal,
c’est-à-dire lorsque les dépenses énergétiques sont équivalentes aux apports énergétiques) ce sont les
seules réserves utilisables par l’organisme quotidiennement. Mais ces réserves sont épuisables de manière
très rapide et le seul moyen de les régénérer est de manger un repas équilibré contenant surtout une source
glucidique.
C’est à ce moment – là, si l’individu ne mange pas, que l’organisme puise dans d’autres réserves qui sont les
cellules graisseuses présentes dans les adipocytes (cellules qui servent à accueillir les graisses) et donc
l’individu va maigrir et perdre du gras ; on parle d’état de cétose car les réserves en glucides sont épuisées
depuis longtemps. Bien que l’individu pense que cette période soit idéale pour perdre du poids, le corps, lui,
est en situation de famine.
Effectivement, il est évident que la nourriture, étant l’énergie des organes, apportée en trop petite quantité
par rapport aux besoins corporels, va donner beaucoup moins de force aux organes pour fonctionner et une
fatigue va se faire ressentir. Mais l’or
Tout ceci forme la première étape des régimes si fluctuante et tant attendue par de nombreuses personnes.

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B) Le processus psychologique

Alors que le corps est en situation de cétose depuis plusieurs jours, les chiffres sur la balance diminuent.
C’est un soulagement mais aussi une source de motivation pour les individus pratiquants ce type de régime,
dont Mme X qui voit qu’elle perd du poids et qu’elle est sur la bonne voie pour atteindre son objectif. L’individu
acquiert un gain de confiance car il réussit à contrôler son image corporelle à travers son alimentation. Il est
important de savoir que le besoin de contrôle chez un individu est très important et légitime car il appartient à
un des 5 besoins essentiels selon Maslow qu’est le besoin de reconnaissance. En effet, bien souvent, cette
perte de poids visible, s’accompagne de remarques externes qui font plaisir à la personne ayant perdu du
poids car elle a un besoin de rentrer dans les normes sociétales qui sont l’image d’une personne mince. Tout
ceci fait augmenter sa motivation intrinsèque à poursuivre son importante restriction alimentaire.

En revanche, il peut arriver que certaines personnes trop impatientes puissent, en voyant des résultats
physiques, davantage se restreindre et ne pas suivre les instructions des régimes ni les étapes. Par exemple,
Mme X peut très bien continuer la phase la plus sévère du régime Atkins pendant plus de deux semaines car
elles trouvent cette phase vraiment efficace, et donc ne jamais vouloir réintroduire plus de 20 grammes de
glucides par jour. Ces situations arrivent souvent lorsque les personnes ont peu de se stabiliser et veulent ne
jamais arrêter de perdre du poids, en espérant que leur stratégie fonctionne, tout en croyant avoir leur contrôle
sur leur régime alimentaire.

Bien que les processus expliqués aient l’air intéressants et efficaces, nous allons voir que cette restriction
n’est pas la méthode idéale pour perdre du poids puisqu’elle entraine de nombreux processus plutôt négatifs
pour le corps et l’esprit

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III- La réaction de l’organisme face à la restriction à long terme

A) La réaction physiopathologique
Après avoir analysé les principaux mécanismes physiologiques lors du début d’un régime restrictif, nous
allons voir le fonctionnement de ces mêmes mécanismes après un certain temps, c’est-à-dire, après avoir
vécu cette période d’amaigrissement, et s’être adapté (ou non) à une telle situation de manque et de famine
à travers un déséquilibre nutritionnel en étudiant plusieurs sujets. Nous utilisons le terme
« physiopathologique » car le corps, étant en situation de famine, se comporte comme un organisme malade,
en mauvais fonctionnement.

D’abord, il est important de remarquer que Toute éviction d’un groupe d’aliments entraine une carence quelle
qu’elle soit et chaque carence a une conséquence que le fonctionnement global ou localisé de l’organisme.

Les fibres :

Par exemple, étant donné que de nombreux régimes hypoglucidiques conseillent de limiter les apports
glucidiques, qui contribuent à l’apport quotidien en fibres puisque les fibres sont des éléments glucidiques qui
ne sont pas digérées par l’organisme mais qui permettent une bonne régulation du transit intestinal. Par
conséquent, une carence en fibre due à un manque de glucides entraine des problèmes digestifs tels que
des constipations par exemple. Cela pourrait être le cas pour Mme X en effectuant le régime Dukan qui serait
en première phase de consolidation. En effet, pour un adulte comme Mme X, les besoins en fibres sont de
30 grammes par jour. Or, ils ne sont pas couverts lors de régimes restrictifs, comme phase de consolidation
du régime Dukan par exemple prouvé dans l’annexe II

Grâce à ce tableau, nous remarquons que l’insuffisance d’apport en glucides est significative mais également
que l’apport en fibre est bien trop faible puisqu’il couvre seulement moins de 30% des besoins habituels.

La santé osseuse :

Une perte de poids ne signifie pas une perte de gras. Il est important de savoir que, lors d’un régime restrictif
avec éviction de certains aliments, une perte de la masse osseuse aura lieu.
Cette perte de masse osseuse, appelée l’ostéoporose lorsque les os deviennent poreux, constitue un danger
pour l’organisme puisque le squelette est plus fragile et le risque de fracture plus important.
Effectivement, l’organisme a également besoin de micronutriments tels que le calcium, les vitamines dont la
vitamine D pour reconstruire continuellement son tissu osseux.

Le problème étant que ces micronutriments sont apportés par des aliments riches tels que les fromages, les
poissons gras comme les sardines, le foie de morue, et certaines céréales. Ces aliments sont principalement
ceux qui sont évités lors de régimes restrictifs car considérés comme à l’origine d’une prise de poids ;

L’apparition de cette ostéoporose peut être aussi due au manque de réserves graisseuse qui favorisent les
échanges hormonaux dans l’organisme favorable à la santé osseuse.

Selon le rapport de l’anses sur les risques liés aux régimes amaigrissants : « une diminution en moyenne d’un
à deux pourcents de la densité minérale osseuse est observée pour une perte de poids de 10 % » (ANSES,

2010, p. 45).

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De plus, les ingestas de Mme X calculés dans l’annexe II nous prouve une carence en calcium lors de cette
phase de consolidation car celui-ci est d’environ 820mg (apporté principalement par le fromage blanc 0%)
alors les besoins en calcium d’un adulte sont de 950mg. Heureusement, cette carence est rectifiable grâce à
une eau calcique telle que l’Hépar. En consommant 250ml d’Hépar quotidiennement, Mme X couvrirait ses
besoins en calcium

Le système hépatique :

Lors d’une rapide et importante perte de poids, le foie dont le rôle est de digérer les graisses apportées par
l’alimentation, n’a pas assez d’apports en graisses pour fonctionner alors il puise dans les graisses stockées
dans l’organisme. Le problème étant que ce déstockage des graisses crée des particules de graisses
décollées. Ces particules vont se coincer dans les vaisseaux sanguins en les « bouchant », ce qu’on appelle
une plaque d’athérome, dangerese pour l’organisme et entrainant des problèmes cardiovasculaires.

Le système cardiovasculaire :

La description du mauvais fonctionnement du système cardio vasculaire lors de régimes importants est
simple. Le corps, privé d’une partie de son énergie primaire qu’est l’alimentation, puise dans ses réserves
pour fonctionner ce qui lui demande un effort considérable.
Le cœur est donc fatigué et ne pompe pas aussi efficacement qu’en temps normal. De plus, nous savons
grâce à l’annexe 4 que le sang a constamment besoin de glucose pour circuler de manière suffisamment
rapide dans le corps (34g de glucose pour 24h de repos).

Or, si un manque de glucose dut à un trop faible apport en glucides par l’alimentation, est présent, alors le
système cardio vasculaire va être défectueux, ce qui peut provoquer de nombreux problèmes tels que des
malaises vagaux.

En règle générale, le système cardio vasculaire est le premier système défectueux puisque l’ensemble des
nutriments absorbés lors de la digestion passe par le sang pour être distribués aux différents organes. Donc
chaque carence provoque une détérioration de ce système.

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B) La réaction psychologique

D’après l’anses, « seules 20% des personnes en surpoids perdent du poids à long terme avec succès »
et « La reprise pondérale s’accentue les années suivantes, et ce qu’elles que soit la vitesse de
l’amaigrissement préalable » (ANSES, 2010, p. 59)

Cette situation s’explique par des phénomènes tant physiologiques comme vu ci-dessus que psychologiques.
En effet, on a tendance à négliger le côté psychologique des régimes restrictifs. La plupart des personnes
souffrent pendant un régime mais ne s’en soucient pas puisqu’elles prefèrent avoir le contrôle total sur leur
organisme en se restreignant.

Cependant, cette situation (prévisible) est impossible à tenir à long terme car, lorsque l’on effectue un régime
et qu’une perte de poids est engagée, un cercle vertueux basé sur la confiance en soi démarre mais la perte
de poids n’est jamais constante.

Alors, les individus, face à la stagnation, décident de se restreindre encore plus en réattaquant la phase la
plus drastique d’un régime et en se restreignant davantage.
Mais cette méthode n’est jamais efficace et l’individu perd toute confiance en soi, en se rabaissant et se
démotivant. L’idée engendrée sur la personne est qu’elle se sent coupable et responsable de ne pas avoir
réussi à atteindre leurs propres objectifs (qui sont souvent irréalistes et beaucoup trop exigeants). C’est
pourquoi le risque de dépression lié aux régimes est très élevés.

Vers les TCA :

Un comportement alimentaire sain repose sur 3 fonctions essentielles que sont :

- La fonction biologique qui permet d’alimenter son corps en énergie, en répondant aux besoins
physiologiques
- La fonction affective, de plaisir de l’alimentation
- La fonction relationnelle, qui fait de l’alimentation la base d’un échange, de rencontres, de traditions
et de cultures.

Or, la Fédération Nationale d’Association liées aux Troubles des Conduites Alimentaires définit un Trouble
du Comportement Alimentaire comme des « conduites alimentaires perturbées » c’est-à-dire lorsque
l’alimentation ne repose pas sur ces trois principes.

Ici, le comportement adopté par Mme X, ou toute personne pratiquant un régime restrictif, est basé sur la
restriction donc la fonction de plaisir n’est pas respectée et parfois même la fonction relationnelle non plus.
Cette conduite relève d’ailleurs de la pathologie.

Lorsqu’une personne commence à adopter un Trouble du Comportement Alimentaire, il est compliqué de s’en
défaire car l’apprentissage d’une conduite alimentaire « anormale » est terminée et l’alimentation devient une
obsession. En effet selon la FNA-TCA, environ « 16% de la population générale en France » (FNA-TCA,
2017) est affectée par des TCA.

Page 8
Les hormones impliquées :

L’alimentation et ses différentes phases sont dictées par les sensations corporelles telles que la faim, la
satiété, elles-mêmes controlées par des hormones

L’appétit, ou le désir de manger, est contrôlé par la ghréline, une hormone sécrétée par l’estomac lorsqu’il est
vide ou lorsque le taux de graisse diminue. Le niveau de ghréline de chaque personne dépend de plusieurs
facteurs tels que son poids, son mode de vie ou bien ses habitudes alimentaires.
Lorsque le taux de ghréline diminue, des signaux sont envoyés au cerveau pour dicter la faim et entamer une
phase ingestive : cela signifie que l’organisme manque de graisse.

C’est donc pour cela, lors d’un régime amaigrissant, après une perte de poids, l’appétit augmente.
Malheureusement, ce taux d’hormone est incapable de diminuer dans l’organisme et donc l’appétit demeurera
tant que l’individu ne mangera pas.

De plus, une autre hormone, ayant une action antagoniste de la ghréline, appelée leptine contrôle notre
alimentation.
Celle-ci est produite par le tissu adipeux pour avertir l’organisme qu’il a assez de réserves et donc que la
phase prandiale doit cesser.
Le problème d’un régime restrictif est que l’individu restreint ne fournit pas assez d’énergie à son organisme
pour que le taux de leptine atteigne le cerveau et nous dicte la faim.

Ces deux hormones sont donc les


responsables de l’homéostasie
énergétique c’est-à-dire la régulation de
la quantité de nourriture ingérée, si l’on
écoute les besoins physiologiques de
notre corps

Page 9
CONCLUSION :

Enfin, nous pouvons donc conclure cette analyse en affirmant que les régimes amaigrissants ne sont
pas si efficaces qu’ils ne le paraissent, et surtout ne sont pas sans conséquences.
Après avoir vu les différents types de régimes et quelques exemples, nous avons étudié le cercle vertueux
que créent ces derniers lors de leur commencement puis le cercle vicieux après un temps plus important.
Ces conséquences néfastes sont les plus importantes de l’analyse car elles sont irréversibles tant au niveau
psychologique que physiologique.
Malheureusement, de nos jours avec l’apogée des réseaux sociaux et de la société de consommation, les
régimes restrictifs forment désormais une mode mais font aussi l’objet de marketing commercial qui permet
aux industries de réaliser un chiffre d’affaire toujours plus important.
Pour s’opposer à tout cela, l’Anses, une structure publique, a réalisé une étude très complète qui évalue
l’ensemble des risques de ce genre de pratiques en détail afin de sensibiliser la population.
Je pense personnellement que la clé d’une perte de poids et d’une santé meilleure se base seulement sur la
notion d’équilibre.
C’est la raison pour laquelle je pense que l’ensemble des personnes souhaitant perdre du poids devraient
trouver leur propre équilibre alimentaire, dirigé par leur propre comportement alimentaire, avec l’aide d’un
professionnel car c’est un travail assez conséquent.
Il existe aujourd’hui de nombreux ouvrages, de Mr Apfeldorfer et de Mr Zermati qui sont « anti régime » et qui
partagent également cette idée.

Page 10
RÉSUMÉ EN ANGLAIS:

My research work is about different consequences of restrictive diet.


I choosed this subject because I wanted to learn more about this process which influence so many
people in the world.
Actually, there are thousands different restrictive diet and they all have the same goal which is fat
loss.
These diets are classified by their characteristics: for example, some diets are called low carb diet,
some are high protein diet, and there also is monodiet.
So, when people begin their diet to get their body goal, it works! So they are happy and feel self-
confident.
Unfortunately, after few days or few weeks, their fat loss slow down or just stop.
And this is the moment when their body become really tired and unhealthy, there are physically and
mentaly sick.
They are tired, unmotivated and desperate and the gain weight begin.
My goal, doing this research, is to show that there is no reason to do follow a restrictive diet.
Everyone have to listen their feelings: eating when they are hungry and stop eating when they are
full.
Also, everyone has to accept their own body and morphology and have to be kind with their mind.
Therefore, I think that restrictive diets are a mistake and are more a time wasting than a fat losing.
ANNEXE 1 – Menu d’une journée type de Mme X, phase de consolidation
Dukan
Petit déjeuner :

- Café ou thé
- 200g de fromage blanc 0%
- 1 galette de son d’avoine (60g fromage blanc, 10g son de blé, 30g son d’avoine, 2 carré frais 0%,
un blanc d’œuf).

Déjeuner :

- 1 tranche de saumon fumé (20g)


- 1 côte de veau dégraissée poêlée (100g)
- 200g de fromage blanc à 0%

Gouter :

- 1 tranche de jambon de dinde (40g)

Diner :

- Foie de volaille sauté (100g)


- Lapin grillé (100g)
- 100g de fromage blanc à 0%

Menu inspirée du site topsanté.com : https://www.topsante.com/minceur/regimes-minceur/dukan/regime-


dukan-la-phase-d-attaque-10801/(page)/4

I
ANNEXE 2 – Calcul des ingestas de la journée type de l’annexe I

Aliment Quantité Protéines Glucides Lipides Calcium Fibres Fer


(g) (mg) (g) (g)
Fromage 500 39 19,5 0 670 0 1
blanc 0%
Sons 40 6 18 2,4 25,9 8,6 2,8
(avoine et
blé)
Carré 50 9 1 0 85 0 0
frais 0%
Blanc œuf 30 3 0 0 1,8 0 0
Saumon 20 4,4 0 2 1,2 0 0
fumé
Veau 100 18 0 5 19 0 0,9
Foie 100 21 1 5 12 0 9
Volaille
Lapin 100 30 0 8 2,4 0 20
Total 130,4 39,5 22,4 817,3 8,6 33,7
Total en 2216,8 671,5 851,2
kJ
Total en 894,6
kcal

Calculs effectués grâce à la table simplifiée de la ration ainsi que de la Table Ciqual.

Selon le témoignage donné, la personne croit être en phase de consolidation mais ne respecte pas
réellement les règles de cette phase, car son régime alimentaire ressemble à celui de la phase d’attaque
(censée durer une semaine). En effet, ici l’apport en protéines est uniquement d’origine végétale.
De plus, seul la phase d’attaque doit être pauvre en fibres et ici, la ration est pauvre en fibres, ce qui n’est
pas normal si Mme X avait respecté les règles du régime.
Elle ne réussit pas à inclure les aliments autorisés et de bonne qualité.

II
ANNEXE 3 – Contribution des glucides à l’apport énergétique lors de
régimes

Ce diagramme provient de l’étude de l’anses de 2010 intitulée « Rapport sur l’évaluation des risques liés aux
pratiques alimentaires d’amaigrissement » (page 22).

La courbe verte, correspondant aux besoins, en % de glucides quotidiens (ils sont aujourd’hui entre 40 et
55% mais la courbe verte correspond aux anciennes recommandations), est la preuve que la plupart des
régimes ne couvrent pas les besoins en glucides de l’organisme.

III
ANNEXE 4 – La consommation de glucose par certains organes

Ce tableau est un extrait de l’anses de 2010 : « Rapport sur l’évaluation des risques liés aux pratiques
alimentaires d’amaigrissement » (page 41).

Celui-ci nous montre l’intérêt d’un apport glucidique quotidien. En effet, la plupart des régimes restrictifs
recommandent une activité physique régulière qui demande un effort corporel et surtout musculaire.
Ici, nous remarquons que pour une heure d’effort intensif, l’organisme a besoin d’environ 300g de glucose,
qui sont insuffisamment apporté par l’organisme lors de régimes amaigrissants, ce qui peut provoquer de
nombreuses complications tels que des malaises vagaux dus à une forte hypoglycémie qui met le corps dans
une réelle incapacité à répondre aux besoins vitaux.

IV
BIBLIOGRAPHIE :

- Dictionnaire « Le Robert Collège », 2012 éditions Robert : définition de régime p. 1190, définition
de restriction p.1208 définition de satiété p.1261 : consulté le 10/03`

- Présentation des différents régimes : cours de Nutrition et tendance, Mme HAAS

- Connaissance sur le régime Dukan : Dukan, Pierre (1975). « Méthode Classique » sur le site
Régime Dukan. Consulté le 10/03. http://www.regimedukan.com/maigrir-avec-la-methode-
dukan/1-methode-2-solutions/La%20Méthode%20Classique

- Connaissance sur le régime Atkins phase 1 : Tremblais, Priscille (2011) « Le nouveau régime
Atkins », sur le site LaNutrition.fr. Consulté le 10/03. https://www.lanutrition.fr/forme/bien-dans-
son-poids/les-regimes-a-la-loupe/le-nouveau-regime-atkins

- Connaissance sur le régime cétogène : Eenfeldt, Andreas et Scher, Bret (2019) « A ketogenic
diet for beginners », sur le site DietDoctor. Com. Consulté le 11/03.
https://www.dietdoctor.com/low-carb/keto

- Connaissance sur l’ensemble des risques des régimes : Anses (2010) « Evaluation des risques
liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement », sur le site officel de l’anses. Consulté à partir
du 10/03. https://www.anses.fr/en/system/files/NUT2009sa0099Ra.pdf

- Connaissances sur la perte de masse osseuse et les aliments associés : « Le rôle de


l’alimentation dans le traitement de l’ostéoporose » sur le site de tout sur l’ostéoporose. Consulté
le 11/03. http://www.tout-sur-osteoporose.fr/patient/l’ostéoporose-au-quotidien/le-rôle-de-
l’alimentation-dans-le-traitement-de-l’ostéoporose#

- Perte de confiance en soi lors de régimes : « Mincir, regrossir et perdre la confiance en soi », sur
le site linecoaching.com. Consulté le 12/03.
https://www.linecoaching.com/maigrir/dossiers/maigrir-en-regulant-les-emotions/mincir-regrossir-
et-perdre-la-confiance-en-soi

- Connaissances sur la ghréline : Mayer, Agathe (2018) « Obésité : la perte de poids augmente la
faim » sur le site topsanté.fr. Consulté le 11/03. https://www.topsante.com/medecine/maladies-
chroniques/obesite-surpoids/obesite-la-perte-de-poids-augmente-la-faim-624489

- Connaissances sur les TCA : site de la FNA-TCA. Consulté 13/03. https://fna-tca.org/a-propos/

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