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CORRIGE ET BAREME
Octobre 2012 :
L2-S3 MASS - INTRODUCTION A LA MICROECONOMIE - r. foudi
Les préférences d’un consommateur qui combine deux biens X et Y, en quantités q(x) et q(y), sont données
dans le tableau 1 sous la forme de l’utilité totale retirée de la consommation des unités successivement
consommées des biens X et Y :
Question 1 :
11) Définir la notion d’utilité marginale
L’utilité marginale d’un bien (x ou y) est le supplément d’utilité retiré de la consommation
1,5 d’une unité additionnelle de ce bien.
C’est donc la variation de l’utilité totale due à l’adjonction d’une unité supplémentaire du bien
considéré.
12) Compléter le tableau 1, en calculant les utilités marginales respectives de X et de Y. Quel constat
principal s’en dégage.
Question 2 : Les prix des deux biens sont égaux, soit px= py = 4.
21) Quel principe le consommateur doit il respecter pour réaliser le meilleur choix (ou combinaison),
c'est-à-dire un choix optimal ?
A l’optimum, le consommateur doit égaliser les utilités marginales pondérées par les prix, soit
vérifier l’égalité :
23) Si le consommateur dispose d’un revenu R = 48, peut-il réaliser ce choix. Si oui écrire l’équation
de sa dépense.
Oui il peut réaliser ce choix. L’équation de sa dépense totale s’écrit :
R = [q(x).px] + [(q(y).py] = 48, soit R = [6×4] + [6×4] = 24 + 24 = 48 1
31) Quel principe le consommateur doit il respecter pour réaliser le meilleur choix (ou combinaison),
c'est-à-dire un choix optimal ?
Il doit respecter la loi de proportionnalité. Les prix étant cette fois différents, elle s’écrit :
0,5
32) La détermination du choix optimal suppose t’elle ici une hypothèse particulière ?
33) Déterminer ce choix optimal, ainsi que le montant du revenu (R) nécessaire pour le réaliser, et
l’utilité totale alors retirée de la dépense.
(Vous disposez ci-dessous d’un tableau 2, quelconque que vous adaptez à la présentation de votre calcul).
Le montant du revenu nécessaire pour réaliser ce choix est donné par l’équation de la dépense
totale : R = [q(x).px] + [(q(y).py] = 28, soit R = [3×4] + [4×4] = 12 + 16 = 28. 0,5
34) Le consommateur peut il se conformer au principe appliqué (31 ci-dessus), s’il dispose d’un
revenu R = 16.
Votre réponse : Non il ne le peut pas. Sa carte de préférence n’aurait pas été celle du tableau 1.
a) quels sont alors ses choix possibles, et l’utilité totale qu’il en retire ?
Suivant l’hypothèse de la dépense totale du revenu (absence d’épargne), il peut réaliser 2
choix que l’on écrit au moyen de l’équation de la dépense : R = [q(x).px] + [(q(y).py]
Choix 1 : R = (3×4) + (4×1) = 12 + 4 = 16
Choix 2 : R = (0×q(x)) + (4×4) = 16 0,5
b) Face à une diversité de choix, quel principe permet au consommateur d’opter pour l’un
d’entre eux ? Est-ce le cas ici ?
Le consommateur doit alors opter pour le choix qui lui procure la plus grande satisfaction,
soit : Max [U(x) + U(y)].
Le choix 1 est ici préférable : 36 > 35. 1
Question 4 : Les variations du revenu R exercent elles une (des) incidence(s) sur la satisfaction (ou utilité).
Comment qualifier ces incidences si elles existent ?
Les variations du revenu (R) ont évidemment une incidence sur les choix du consommateur, et
modifient son choix optimal. Mais elles peuvent être de deux types, illustrés par les résultats ci-
dessus ( 33) et 34 a) ).
1) la baisse du revenu (R) = 28 à R = 16, se traduit par une diminution de la satisfaction
retirée, à prix constants (36 ou 35 < 57). Cette incidence est appelée effet revenu.
2) la baisse du revenu (R) peut aussi se traduire par une réallocation des quantités
respectivement consommées des deux biens, suivant la variation du prix de chaque bien.
(passage de R= 48 à R = 28).
Cette incidence est aussi vraie à revenu constant : par exemple si R = 48 et passage de px= 4
et py = 4 à px= 3 et py = 4.
Cette incidence est alors appelée effet de substitution.
1
Après une lecture attentive du texte ci-dessous, répondre aux questions posées à la fin du texte.
L’auteur est Alfred Marshall. Son œuvre de 1890 est intitulée : « Principes d’Economie
Politique ». 0,5
2 : Quel est l’objet de cet extrait, et quelle méthode appliquée en cours est ici définie ?
Dans cet extrait Marshall définit la place des Mathématiques en Economie. Il préconise et
définit la méthode du calcul, ou raisonnement à la marge. Il la dénomme pour une fonction
continue méthode de la différentielle limite (increment marginal).
1
3 : L’auteur dit avoir bénéficié de l’influence de quels autres auteurs ?
Elles doivent permettre de poser et limiter les hypothèses d’un raisonnement, par la définition
d’équations et d’inconnues. Les conclusions du raisonnement en dépendent.
Marshall met en garde contre un usage excessif des mathématiques en économie. 1
6: Rappelez ci-dessous, à l’aide d’un graphique le cas échéant, le théorème mathématique de la valeur
approchée, dit théorème de la différentielle.