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U.S.T.

L - Faculté de Sciences Economiques et Sociales Année universitaire 2012-2013

I.S.E.M - Institut des Sciences Economiques et du Management-

CORRIGE ET BAREME
Octobre 2012 :
L2-S3 MASS - INTRODUCTION A LA MICROECONOMIE - r. foudi

Durée : 2 heures Documents non autorisés. Calculatrice non programmable autorisée.

IMPORTANT : Il est demandé de traiter dans ce document les 2 parties ci-dessous.


LE DOCUMENT COMPLET ET
NON DESAGRAFE DOIT ETRE INSERE DANS LA COPIE, LAQUELLE DOIT COMPORTER LES INFORMATIONS
HABITUELLES DEMANDEES.

PREMIERE PARTIE Exercice : Préférences et choix du consommateur (15 points)

Les préférences d’un consommateur qui combine deux biens X et Y, en quantités q(x) et q(y), sont données
dans le tableau 1 sous la forme de l’utilité totale retirée de la consommation des unités successivement
consommées des biens X et Y :

Tableau 1 : Préférences du consommateur

Question 1 :
11) Définir la notion d’utilité marginale
L’utilité marginale d’un bien (x ou y) est le supplément d’utilité retiré de la consommation
1,5 d’une unité additionnelle de ce bien.
C’est donc la variation de l’utilité totale due à l’adjonction d’une unité supplémentaire du bien
considéré.

12) Compléter le tableau 1, en calculant les utilités marginales respectives de X et de Y. Quel constat
principal s’en dégage.

Voir tableau 1 : Um(x) et Um(y)

2 Le principal constat est celui de la décroissance de l’utilité marginale à mesure de l’adjonction


d’unités supplémentaire. L’utilité marginale des deux biens s’annule ici pour la 7eme unité.
L’utilité totale de chaque bien atteint alors son maximum (respectivement U(x)=26 et U(y) =
40).
L’utilité totale s’accroît en conséquence mais de façon décroissante jusqu’à son maximum.

Question 2 : Les prix des deux biens sont égaux, soit px= py = 4.
21) Quel principe le consommateur doit il respecter pour réaliser le meilleur choix (ou combinaison),
c'est-à-dire un choix optimal ?

A l’optimum, le consommateur doit égaliser les utilités marginales pondérées par les prix, soit
vérifier l’égalité :

L2S3 – MASS – Microéconomie - Epreuve de DS d’Octobre 2012 – Page 1 sur 5


Ce principe est appelé loi de proportionnalité 2
Si les prix sont égaux, le principe s’écrit :

22) Déterminer ce choix optimal, et donner le niveau de satisfaction alors atteint.


Suivant les préférences du consommateur (tableau 1), le respect de la loi de proportionnalité
conduit au choix optimal : q(x) = q(y) = 6 unités. Le niveau de satisfaction alors atteint s’écrit :
U(x) + U(y) = 26 + 40 = 66 (la conception de l’utilité est ici cardinale. Les utilités sont donc
additives).
1

23) Si le consommateur dispose d’un revenu R = 48, peut-il réaliser ce choix. Si oui écrire l’équation
de sa dépense.
Oui il peut réaliser ce choix. L’équation de sa dépense totale s’écrit :
R = [q(x).px] + [(q(y).py] = 48, soit R = [6×4] + [6×4] = 24 + 24 = 48 1

Question 3 : Les prix des deux biens diffèrent, soit px= 3 et py = 4.

31) Quel principe le consommateur doit il respecter pour réaliser le meilleur choix (ou combinaison),
c'est-à-dire un choix optimal ?

Il doit respecter la loi de proportionnalité. Les prix étant cette fois différents, elle s’écrit :
0,5

32) La détermination du choix optimal suppose t’elle ici une hypothèse particulière ?

L’hypothèse nécessaire est ici celle de la divisibilité des biens. 1

33) Déterminer ce choix optimal, ainsi que le montant du revenu (R) nécessaire pour le réaliser, et
l’utilité totale alors retirée de la dépense.

(Vous disposez ci-dessous d’un tableau 2, quelconque que vous adaptez à la présentation de votre calcul).

L2S3 – MASS – Microéconomie - Epreuve de DS d’Octobre 2012 – Page 2 sur 5


L’optimum du consommateur est atteint au point où est vérifiée la loi de proportionnalité. Ce
qui correspond ici à la consommation de 4 unités de chacun des biens X et Y,
soit : q(x) = q(y) = 4. 2

Le montant du revenu nécessaire pour réaliser ce choix est donné par l’équation de la dépense
totale : R = [q(x).px] + [(q(y).py] = 28, soit R = [3×4] + [4×4] = 12 + 16 = 28. 0,5

L’utilité totale qu’il retire de ce panier de consommation s’écrit : U(x) + U(y) = 22 + 35 = 57


(ce qui se lit dans le tableau 1, pour la quantité q(x) = q(y) = 4) 0,5

34) Le consommateur peut il se conformer au principe appliqué (31 ci-dessus), s’il dispose d’un
revenu R = 16.

Votre réponse : Non il ne le peut pas. Sa carte de préférence n’aurait pas été celle du tableau 1.

a) quels sont alors ses choix possibles, et l’utilité totale qu’il en retire ?
Suivant l’hypothèse de la dépense totale du revenu (absence d’épargne), il peut réaliser 2
choix que l’on écrit au moyen de l’équation de la dépense : R = [q(x).px] + [(q(y).py]
Choix 1 : R = (3×4) + (4×1) = 12 + 4 = 16
Choix 2 : R = (0×q(x)) + (4×4) = 16 0,5

L’utilité totale diffère selon le choix :


Choix 1 : U(x) + U(y) = 22 + 14 = 36 0,5
Choix 2 : U(x) + U(y) = U(y) = 35

b) Face à une diversité de choix, quel principe permet au consommateur d’opter pour l’un
d’entre eux ? Est-ce le cas ici ?

Le consommateur doit alors opter pour le choix qui lui procure la plus grande satisfaction,
soit : Max [U(x) + U(y)].
Le choix 1 est ici préférable : 36 > 35. 1

Question 4 : Les variations du revenu R exercent elles une (des) incidence(s) sur la satisfaction (ou utilité).
Comment qualifier ces incidences si elles existent ?

Les variations du revenu (R) ont évidemment une incidence sur les choix du consommateur, et
modifient son choix optimal. Mais elles peuvent être de deux types, illustrés par les résultats ci-
dessus ( 33) et 34 a) ).
1) la baisse du revenu (R) = 28 à R = 16, se traduit par une diminution de la satisfaction
retirée, à prix constants (36 ou 35 < 57). Cette incidence est appelée effet revenu.
2) la baisse du revenu (R) peut aussi se traduire par une réallocation des quantités
respectivement consommées des deux biens, suivant la variation du prix de chaque bien.
(passage de R= 48 à R = 28).
Cette incidence est aussi vraie à revenu constant : par exemple si R = 48 et passage de px= 4
et py = 4 à px= 3 et py = 4.
Cette incidence est alors appelée effet de substitution.
1

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SECONDE PARTIE ETUDE DE TEXTE (5 points)

Après une lecture attentive du texte ci-dessous, répondre aux questions posées à la fin du texte.

Questions sur le texte :

1 : Qui est l’auteur du texte et de quelle œuvre est extrait le texte ?

L’auteur est Alfred Marshall. Son œuvre de 1890 est intitulée : « Principes d’Economie
Politique ». 0,5

2 : Quel est l’objet de cet extrait, et quelle méthode appliquée en cours est ici définie ?

Dans cet extrait Marshall définit la place des Mathématiques en Economie. Il préconise et
définit la méthode du calcul, ou raisonnement à la marge. Il la dénomme pour une fonction
continue méthode de la différentielle limite (increment marginal).
1
3 : L’auteur dit avoir bénéficié de l’influence de quels autres auteurs ?

Surtout COURNOT, et dans une moindre mesure Von Thünen. 0,5

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4: L’auteur distingue deux types de quantités, quelles sont-elles ? Ont-elles un lien avec la distinction usuelle
en économie entre stock et flux ?

Il distingue deux modes d’observations (donc de mesure) des quantités en économie,


dénommées :
1
Quantités totales, et variations des quantités
Les premières correspondent aux stocks, tandis que les secondes définissent les flux.

5 : Selon lui, quelle est la place des Mathématiques en Economie ?

Elles doivent permettre de poser et limiter les hypothèses d’un raisonnement, par la définition
d’équations et d’inconnues. Les conclusions du raisonnement en dépendent.
Marshall met en garde contre un usage excessif des mathématiques en économie. 1

6: Rappelez ci-dessous, à l’aide d’un graphique le cas échéant, le théorème mathématique de la valeur
approchée, dit théorème de la différentielle.

On rappelle ci-dessous le graphique vu dans l’introduction au cours, soit :


Le graphique de la différentielle:

L’équation de la tangente en (M) ci-dessus, peut s’écrire Y – y = f’x (x+dx) – f’xx.


En notant Y le segment (HQ), et y le segment (HP), on peut écrire :
Y – y = HQ – HP ==> HQ – HP = f’x dx.
Or, HQ – HP = PQ = dy, et donc HQ – HP = f’x dx = PQ = dy, soit : f’x dx = dy

On doit conclure que dy≠ ∆y, puisque ∆y = HN – HP = PN.


Par conséquent, une variation (dx) de x entraîne une variation ∆y qui peut être estimée par dy.
L’erreur commise par l’estimation de ∆y par dy diminue avec dx, donc à mesure que l’on se rapproche de
M, c'est-à-dire si l’on raisonne sur une variation infinitésimale, donc à la marge. Inversement l’erreur
s’accroît, partant de M, avec l’ampleur de la variation ∆y.

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