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Techniques des Lignes

Aéro-Souterraines
Tome 1

KOUADIO Emmanuel
Sommaire

1ère Partie : Organisation du RTC………………….…Page : 3


Chapitre 1 : - Introduction
Chapitre 2 : - Réseau local
Chapitre 3 : - Réseau dorsal

2ème Partie : Poste téléphonique……………………….…Page : 8


Chapitre 1 : - Introduction
Chapitre 2 : - Poste à cadran (S63)
Chapitre 3 : - Poste à clavier

3ème Partie : Technique des lignes Souterraines…Page : 12


Chapitre 1 : - Généralités
Chapitre 2 : - Les câbles
Chapitre 3 : - Raccordement des câbles

4ème Partie : Technique des lignes Aériennes ……Page : 22


Chapitre 1 : - Généralités
Chapitre 2 : - Les appuis
Chapitre 3 : - Armement des poteaux
Chapitre 4 : - Les câbles
Chapitre 5 : - Notion de mécanique des lignes aériennes

2
PREMIERE PARTIE

ORGANISATION DU RTC

3
Chapitre 1 : Introduction

Le réseau téléphonique est composé de plusieurs sous ensembles (Réseau Local, Réseau de
Groupement, interurbain).
En plus de ces sous ensembles, il y a des circuits locaux, les centres locaux, un ensemble
d’équipements qui sont destinés à rattacher les abonnés à leur centre local. L’ensemble des
équipements est situé entre le centre de rattachement et l’installation des abonnés : on l’appelle réseau
d’abonné ou réseau d’accès ou système d’abonné.
Le réseau d’accès permet donc de relier un abonné à son centre de rattachement (central
téléphonique).
Le réseau d’accès permet aussi à un abonné d’accéder à un certain nombre de services mis à sa
disposition par l’opérateur des Télécoms.
L’ensemble des postes téléphoniques, circuits (câbles), des équipements d’extrémités qui permettent
aux abonnés de communiquer entre eux est appelé « »réseau téléphonique ».

Chapitre 2 : Réseau local

I. Introduction
Un réseau téléphonique doit être conçu de manière à assurer le service universel,
c’est-à-dire rendre possible et audible une communication téléphonique entre deux (02) abonnés
quelconques du globe terrestre.
Le réseau téléphonique local occupe une part importante, soit 40% du volume global des
investissements pour l’équipement du téléphone public (Commutation : 27%, Transmission : 23% et
Bâtiments : 10%).

II. Quelques définitions


 Centre local (C.L): un centre local est un centre qui ne peut établir que les
communications entre deux abonnés qui lui sont reliés.
 Zone locale (Z.L) : une zone locale est une zone territoriale dans laquelle toutes
les installations téléphoniques d’abonnés sont reliées à un même commutateur
local.
 Centre à Autonomie d’Acheminement (C.A.A) :
On défini par centre à autonomie d’acheminement un commutateur capable
d’analyser les numéros qu’il reçoit et d’opérer un choix entre plusieurs
faisceaux de circuits sortants pour acheminer chaque appel en fonction de sa
destination.
 Zone à Autonomie d’Acheminement (Z.A.A) :
Une Z.A.A est une zone territoriale regroupant l’ensemble des abonnés reliés à
un C.A.A, soit directement soit par l’intermédiaire d’un centre local.

 Hiérarchie des centraux

Abé C.L C.A.A CTR CTN CTI

4
X

III. Structure du réseau des lignes d’abonné


L’on distingue deux (02) structures de réseau des lignes d’abonnés ou zones
d’adduction dans le réseau urbain ou réseau local :
– zone d’adduction directe ou rigide ;
– zone d’adduction souple.

A Zone d’adduction directe ou rigide


Dans une zone d’adduction directe, les câbles partent du répartiteur général et aboutissent aux points
de distribution.
Des points de distribution, les câbles vont au domicile de l’abonné en transitant par l’entrée de poste.
(Voir schéma)

B Zone d’adduction souple


Dans cette zone, les lignes d’abonné qui partent du RG ou RE, transitent par une ou plusieurs sous
répartitions avant d’aboutir aux points de distribution. (Voir schéma)

1. Les postes téléphoniques

a) Généralités
Le poste téléphonique est un appareil simple qui permet à deux (02) abonnés de
communiquer. Un poste téléphonique assure donc un nombre important de fonctions, bien qu’il soit
simple.
Le poste est hors fonction quand le combiné est raccroché. Cependant, la sonnerie est branchée en
permanence.
Le poste transforme le signal acoustique (parole) en signal électrique qui est transmis sur la ligne
téléphonique ou le signal électrique reçu en signal acoustique.

5
Lorsque le combiné est décroché pour répondre à l’appel, la signalisation est coupée et la
communication est établie.
Les premiers postes étaient des U 43 à magnéto, ensuite à cadran (U 43 : poste universel fabriqué en
1943). Les seconds, des S 63 à cadran ou à clavier.

b) Constitution
Le poste téléphonique est constitué de :
 à l’extérieur de l’appareil :
– du boitier
– du combiné
– du clavier ou cadran
– du cordon de ligne
 à l’intérieur de l’appareil :
– la bobine d’induction
– des résistances
– des condensateurs
– des diodes
– du crochet commutateur
– la sonnerie ou ronfleur.

 Les organes de signalisation : la sonnerie ou le ronfleur, le clavier ou le cadran, le crochet


commutateur.
 Les organes de conversation : le microphone et l’écouteur

2. Câbles de branchement
La ligne de branchement est la partie de la ligne comprise entre le domicile de l’abonné et le
point de concentration. C’est un câble à 1 ou 2 paires "méplat" (5/9 ; 5/10), posé en aérien ou un câble
série 092 souterrain.

3. Points de concentration
Les points de concentration constituent l’interface entre la SR et les abonnés. Ce sont des
boites, en matière plastique, équipées de modules MX. Il en existe quatre types :
 le PC sur poteau ou boitier fixé sur poteau
 le PC de façade
 la réglette d’immeuble
 la borne pavillonnaire.

4. Câbles de distribution
Ils rattachent les points de concentration à une sous-répartition de zone ou d’immeuble (SRZ
ou SRI). Câbles de moyenne capacité posés en souterrain en conduite (canalisation) ou en aérien.

5. Sous-répartiteurs
Le sous-répartiteur (SR) a pour rôle de regrouper les câbles de transport sur la tête de
transport et les câbles de distribution sur la tête de distribution afin de permettre une meilleure
répartition des paires vers les abonnés.

6. Câbles de transport
Ils acheminent les communications entre les sous- répartitions et le central (RE). C’est un
câble en général de grande capacité, posé en souterrain.

6
7. Répartiteurs d’entrée
Le répartiteur d’entrée (RE) est le point d’accès des câbles à l’auto- commutateur, situé au
central téléphonique.

Chapitre 3 : Réseau dorsal

I. Commutation
C’est la partie du réseau qui permet l’établissement et l’aiguillage des
communications téléphoniques.
a) Centre d’abonnés
 Centre local (CL) :
 Centre à autonomie d’acheminement (CAA) :

b) Centre de transit

II. Transmission

7
DEUXIEME PARTIE

POSTE TELEPHONIQUE

8
I. Introduction
Le terminal téléphonique est un appareil électronique qui permet la transmission de
l’information à distance entre deux abonnés.
Le terminal téléphonique est le point d’accès au réseau. Il doit être robuste et bon
marché. Les opérateurs de téléphonie fournissent, en général, une gamme de postes standards après
l’abonnement. Il est constitué de trois (03) organes :
– Les organes de conversation : le microphone et l’écouteur.
– Les organes de signalisation : sonnerie ou ronfleur, clavier ou cadran et le crochet
commutateur.
– Les organes complémentaires : diodes, résistances, condensateurs, etc.…
Pour établir une communication, le poste téléphonique doit être connecté au réseau via la prise
téléphonique.

II. La communication téléphonique


La communication dans le réseau téléphonique commuté se fait à travers quatre
phases qui sont : la présélection, la sélection, la commutation et la mise en communication.
II.1 La phase de présélection :
Cette phase se déroule au niveau de l’appelant et comprend trois (03) étapes :
– le décrochage de l’abonné demandeur
– le repérage de la ligne appelante par le central
– l’envoi de la tonalité (signal d’invitation à composer) au demandeur.

II.2 La phase de sélection :


Elle comprend aussi trois (03) étapes qui sont :
– la réception de la numérotation par le commutateur téléphonique
– l’analyse du numéro composé
– la recherche de la ligne demandée.

NB : La phase de présélection et de sélection sont séparées par une étape intermédiaire qui est la
composition du numéro par l’abonné demandeur.

II.3 La phase de commutation :


Cette phase joue le rôle de comparateur. La ligne demandée est testée par le
commutateur :
– si elle est occupée, le commutateur envoi au demandeur une tonalité
d’occupation et il y a rupture de la liaison.
– si elle est libre, le commutateur envoi simultanément un signal de retour d’appel
au demandeur et un signal de sonnerie au demandé et le processus se
poursuit.

II.4 La phase de mise en communication :


C’est la phase la plus longue du processus. Elle se poursuit lorsque la ligne
demandée est libre. Elle comprend quatre (04) étapes qui sont :
– le décrochage du demandé et la mise en communication des deux (02) postes.
– la taxation du demandeur

9
– la supervision de la communication
– le raccrochage, l’arrêt de la taxation et la rupture de la liaison.

III. La structure du numéro téléphonique


Le numéro de téléphone est l’identifiant de l’abonné sur le réseau téléphonique.
En Côte d’Ivoire, il est à huit (08) chiffres. Il est sous la forme IDEZABPQMCDU.
ID = identifiant ou code du pays.
E = entreprise opératrice
Z = zone géographique
ABPQ = numéro du commutateur de rattachement de l’abonné
MCDU = numéro proprement dit de l’abonné. Il identifie la ligne de l’abonné au central téléphonique.

Exemple 1 : (225) 23.45.78.24


225 = code de la Côte d’Ivoire ; 2 = CI-Télécom ; 3 = Yopougon ; 45 = numéro du CAA de
Yopougon ; 7824 = identifiant de la ligne de l’abonné.

Exemple 2 : (33) 04.42.51.53.08


33 = code de la France ; 0 = France-Télécom ; 4 = Paris ; 4251 = numéro du CAA;
5308 = identifiant de la ligne de l’abonné.

IV. La numérotation téléphonique


IV.1 La numérotation décimale
Cette numérotation est utilisée sur les postes téléphoniques à cadran rotatif (S63).
Lorsqu’on compose un numéro, la numérotation est interrompue un nombre de fois correspondant au
chiffre envoyé qui génère des impulsions. Une impulsion pour le chiffre 1, deux impulsions pour le 2 et
ainsi de suite jusqu’à dix impulsions pour le chiffre 0.
Une impulsion dure 100 ms. Pour composer 1, il faut 100 ms. Pour le 2, il faut 200 ms et jusqu’à 1000
ms pour composer le chiffre 0.
NB : Un intervalle de 200 ms doit séparer deux impulsions successives.

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IV.2 La numérotation DTMF
La numérotation DTMF (Double Tonalité Multi- Fréquences) est celle utilisée par
un poste à clavier numérique.
L’enfoncement d’une touche numérotée permet l’émission simultanée de deux courants dont les
fréquences sont situées dans la bande de fréquences vocales (300 à 3400 Hz).
En effet, il y a quatre fréquences dites basses (f1, f2, f3, f4) inférieures à 1 KHz et trois fréquences
hautes (F1, F2, F3) supérieures à 1 KHz.
Sur le clavier du téléphone, en appuyant sur une touche, on émet les deux fréquences, correspondant
à l’intersection de l’axe horizontal et de l’axe vertical.

V. La signalisation
C’est l’ensemble des signaux nécessaires à l’établissement, à la supervision et à
la rupture des communications.

V.1 Le décrochage du combiné


Lorsque le téléphone n’est pas décroché, il est soumis à une tension continue
d’environ 48 V, venant du central téléphonique.
Au repos, dans l’attente d’un appel, le poste téléphonique ne consomme aucun courant (I = 0 mA).
Lorsque l’on décroche le combiné du poste, suite à un appel, le crochet commutateur se ferme, alors le
poste consomme un courant de 40 mA, signalant une prise de ligne.

V.2 La tonalité
Après la fermeture du crochet commutateur du combiné, le central du réseau
public atteste la demande de connexion en superposant à la tension continue (48V), un signal
sinusoïdal de fréquence 440 Hz. C’est le signal d’invitation à numéroter : la tonalité.

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V.3 L’activation de la sonnerie
Après que l’abonné demandeur ait composé le numéro de son correspondant, le
RTC via les commutateurs, va acheminer l’appel, puis actionner la sonnerie de ce dernier, par
l’intermédiaire de son centre local (autocommutateur local).

TROISIEME PARTIE

TECHNIQUE
DES LIGNES SOUTERRAINES

12
Chapitre 1 : Généralités sur le réseau téléphonique

I. Définition
Le Réseau Téléphonique Commuté (RTC), communément appelé Réseau d’Accès
(R.A), est l’ensemble des infrastructures téléphoniques aériennes et souterraines
permettant à l’abonné d’être relié à son centre de rattachement le plus proche. Les
équipements constituants ce réseau sont interconnectés par des supports de
transmission appelés câbles téléphoniques.

II. Structure du réseau téléphonique (RTC)

1) Identification des équipements


La structure du RTC comporte cinq équipements, qui sont :
– le Répartiteur Général (RG) ou Répartiteur d’Entrée (RE) : point d’accès des câbles à
l’auto- commutateur, situé au central téléphonique. Il est constitué d’une réglette
horizontale et d’une réglette verticale ou tête verticale. On observe souvent un rapport
de 2 à 3 entre le nombre de paires de distribution arrivant sur les têtes verticales et le
nombre d’équipements d’abonnés disponibles sur les réglettes horizontales. Le
répartiteur joue trois rôles : rôle de répartition, de protection et de coupure.
– le Sous Répartiteur (SR): a pour rôle de regrouper les câbles de transport sur la tête de
transport et les câbles de distribution sur la tête de distribution afin de permettre une
meilleure répartition des paires vers les abonnés.
– le Point de Concentration (PC) ou Point de Distribution (P de D) : constitue l’interface
entre la SR et les abonnés. Il en existe quatre types :

 le PC sur poteau ou boitier fixé sur poteau


 le PC de façade
 la réglette d’immeuble
 la borne pavillonnaire.
– l’Entrée de Poste (EP): équipement à partir duquel l’on réalise l’installation d’abonné. Il
en existe deux types : le RP1 équipé qui contient des dispositifs de protection d’abonné
(fusibles ou parafoudres) et le RP1 non équipé ou vide.
– le Conjoncteur Femelle (CF) ou prise téléphonique: se trouve chez l’abonné. Il existe le
CF à six plots et le CF à huit plots, tous les deux à vis. Le raccordement de la ligne
d’abonné se fait sur les plots 1 et 3.

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Chapitre 2 : Etude des câbles

I. Identification des câbles


Pour relier les différents points des réseaux d’accès ou de lignes, on utilise des
câbles. Leurs noms diffèrent suivants les points qu’ils rattachent.
– Le câble de transport : achemine les communications entre les sous- répartitions
et le central (RE). C’est un câble en général de grande capacité, posé en
souterrain.
– Le câble de distribution : rattache le point de concentration à une sous-répartition
de zone ou d’immeuble (SRZ ou SRI). Câble de moyenne capacité posé en
souterrain en conduite (canalisation) ou en aérien.
– Le câble de branchement : relie l’abonné au point de concentration. C’est un
câble à 1 ou 2 paires méplat (5/9 ; 5/10), posé en aérien ou un câble série 092
souterrain.
– Le câble d’installation : de couleur grise ou ivoire, relie l’entrée de poste au
conjoncteur femelle de l’abonné à l’intérieur de la maison.
– Le câble de jonction : réunit les centraux (RE) entre eux.
– Le câble de liaison ou rocade : se trouve entre deux sous-répartitions.

II. Contenance des câbles


On appelle contenance ou capacité d’un câble, le nombre nominal de
conducteurs qui entrent dans sa constitution. Cette contenance s’exprime en paires (2fils) ou en
amorces (7 paires). Les contenances usuelles sont : 1 paire, 2 ; 4 ; 8 ; 14 ; 28 ; 56 ; 112 ; 224 ; 448 ;
672 ; 896 ; 1344 ; 1792 paires.
On remarque que les contenances des câbles de plus de 8 paires sont des multiples de 7.

N.B : 1 paire = 2 fils ;


1 quarte = 4 fils ;
1 amorce = 7 paires ;
1 toron ou faisceau de base = 28 paires ;
1 tête = 112 paires =.16 amorces

III. Le calibre des câbles


Les conducteurs qui entrent dans la fabrication de ces câbles sont des fils de
cuivre recuit dont les calibres (diamètres) sont : 0,4 ; 0,5 ; 0,6 ; 0,8 ; 1mm.

IV. Classification des câbles


Les câbles de constitution identique qui ne se différencient que par le calibre des
conducteurs et par leur contenance sont classés par un numéro de référence à 3 chiffres.
– Série 5/9, 5/10 : câble de branchement aérien
– Série 092 : câble de branchement souterrain
– Série 278 ; 298 : câble d’installation intérieure
– Série 088 ; 089 ; 098 ; 099 : sont des câbles multi paires non remplis, posés en aérien
ou en souterrain (conduite).
– Série 074 ; 076 ; 077 ; 078 : sont des câbles multi paires remplis, posés en souterrain
– Série 090 ; 093 : ce sont des câbles MIC ou câbles numérisés, actuellement remplacés
par la fibre optique.

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V. Symboles des câbles

• 7p || 56p 448p
•• 14p x 112p 896p
| 28p xx 224p 1792p

câble souterrain existant (utilisé)


v câble aérien
Câble projeté

VI. Structure des câbles


La structure représente la coupe transversale du câble.

 8 paires ou 7 paires (1 amorce de type A)


 14 paires (2 amorces A1 et A2, du type A)
 28 paires (14 quartes)

77

8 paires 14 paires 28 paires

 56 paires (4 faisceaux (faux torons) de 14 paires)


 112 paires (4 torons de 28 paires)

56 paires 112 paires

15
 224 paires (8 torons de 28 paires) répartis en 2 têtes
 448 paires : 4 têtes (112 paires)

Be

O J

1
V M

R N

224 paires
448 paires

 896 paires (8 têtes de 112 paires)


 1792 paires (4 torons de 448 paires)

896 paires 1792 paires

VII. Repérage des conducteurs d’un câble


Pour repérer les conducteurs, on utilise un code à 11 couleurs réparties en deux séries
distinctes :
– Série principale : Gris (G), Incolore (I), Orange (O), Violet (Vi) ;
– Série secondaire ou d’accompagnement : Blanc (Ba), Bleu (Be), Jaune (J),
Marron (M), Noir (N), Rouge (R), Vert (Ve).

1) Repérage des conducteurs d’un faisceau de base ou toron de 28 paires d’un câble non rempli

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

16
Quartes
Fil
G G G G G G G O O O O O O O
1
Paire 1
Fil
Ba J N Ve Be M R Ba J N Ve Be M R
2
Fil
I I I I I I I Vi Vi Vi Vi Vi Vi Vi
1
Paire 2
Fil
Be M R Ba J N Ve Be M R Ba J N Ve
2
A1 A2 A3 A4

Type A Type B

28 paires = 14 quartes = 4 Amorces (2 Types A :"A1- A2" ; 2 Types B :"A3- A4")

2) Repérage des conducteurs d’un toron de 28 paires d’un câble rempli

Dans le cas d’un câble rempli, l’on remplace dans le type A, l’incolore (I) par le violet (Vi).

Application 1:

Repérer les différentes paires dans les câbles suivants :

a) A5 P5, dans un câble non rempli de 56 paires ;


b) A16 P2, dans un câble rempli de 112 paires ;
c) T001 A15 P7, dans un câble rempli de 224 paires.

Application 2 :

Chapitre 3: Raccordement et Ramification des câbles

A. Raccordement des câbles

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I. Introduction
Les câbles sont livrés par le fournisseur en longueurs de fabrication, généralement
de 300m sur des bobines ou tourets. Ces longueurs sont déroulées et mises en place sur les supports
téléphoniques puis raccordées pour constituer un câble téléphonique. Le raccordement effectué sur
deux sections de câbles est appelé épissure ou joint droit.
II. But du raccordement
Le raccordement doit assurer :
– la continuité électrique des conducteurs
– l’isolement entre les différents conducteurs
– la protection de l’épissure contre l’humidité
– la reconstitution de l’enveloppe du câble.
Pour les câbles de réseau, on a le raccordement par torsade et le raccordement par connecteurs.
III. Raccordement de deux sections de câbles
1. Longueur de recouvrement
C’est la longueur sur laquelle on enlève l’enveloppe du câble afin de réaliser les essais et
l’épissure. La longueur de recouvrement est donnée par la formule :
L=l+2a+2d
L

d a l a d

L = longueur de câble à prévoir pour la confection de l’épissure


l = longueur proprement dite de l’épissure
a = longueur de câble éventuellement nécessaire aux essais de section
d = longueur inutilisable à l’extrémité du câble.

2. Enlèvement de l’enveloppe du câble


L’on dénude le câble par une entaille circulaire à l’aide du couteau d’électricien ou couteau
JOKARI.

3. Essais préalables de section


Ce sont les essais de :
– terre : vérification de l’isolement entre filin de terre et les conducteurs
– continuité : vérification de la continuité effective des conducteurs
– mélange : vérification de l’isolement des conducteurs entre eux.
Ces différents essais sont effectués à l’aide du multimètre.

4. Câblage et raccordement
Le câblage est l’assemblage par torsades des quartes homologues tandis que le raccordement
permet d’assurer la continuité électrique des conducteurs à l’aide de connecteurs UFY.

5. Raccordement par connecteurs


Ce raccordement s’effectue par quarte. Les deux extrémités de la quarte à raccorder sont
tendues et torsadées sur un tour. Les 8 conducteurs à raccorder sont sectionnés à 20mm du nœud de
la quarte, accouplés par couleurs et introduits dans les connecteurs, puis sertis à l’aide de la pince à
sertir E9Y.

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6. Longueur de l’épissure
La longueur de l’épissure est fonction de la capacité du câble et se détermine par la formule :
L = 2 a + b (N – 1) et la capacité est : C = 2 (N * n).

L = longueur de l’épissure en mm
a = distance entre l’enveloppe du câble et le 1er plan vertical (torsade) en mm
b = distance entre deux plans en mm
N = nombre de plans
n = nombre de quartes par plan

7. Les essais après raccordement (voir doc.)


Ces essais permettent de déceler les défauts survenus lors de l’exécution des
raccordements. Ce sont les essais de :
– terre : isolement des conducteurs par rapport à la terre ;
– mélange : isolement des conducteurs entre eux ;
– continuité : continuité électrique des conducteurs.
Après la confection des épissures, on fait un essai définitif entre le répartiteur et le coffret de
distribution.

8. Reconstitution de l’enveloppe du câble


a) Le guipage
Le guipage a pour but de:
– réduire l’encombrement de l’épissure ;
– protéger l’épissure contre l’humidité (avec un ruban de matière plastique
de 4 ou 7cm de largeur);
– protéger l’épissure contre la chaleur (avec un ruban de papier kraft crêpé
de 5cm de largeur).
Ces deux rubans sont enroulés à spires jointives.

b) Les manchons d’épissures


Les manchons d’épissures assurent :
– l’étanchéité de l’enveloppe ;
– la continuité de l’enveloppe ;
– la protection mécanique de l’âme du câble.
Le recouvrement du manchon sur l’enveloppe est fixé à 2,5cm environ. Il existe deux types de
manchons :
– les manchons mécaniques MHS (Manchon à Haute Sécurité) numérotés
par rapport aux capacités des câbles.

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– les manchons thermo rétractables de type PECA (Protection d’Epissures de
Câbles Africains) tous fendus à glissière.
Remarque : En souterrain, le raccordement se réalise dans les chambres téléphoniques, tandis qu’en
aérien, il s’effectue au niveau d’un appui et jamais en pleine portée.

9. Etiquetage
L’étiquetage à pour but de faciliter l’entretien et l’identification des câbles. Pour cela on dispose
des étiquettes sur les manchons et les têtes.
Ce travail est réalisé lors de la confection du raccord et du montage des têtes. Cette étiquette portera
les indications figurant sur les schémas ou diagrammes. Identification de l’origine et contenance
exprimées en amorce.

B. Ramification des câbles


Les gros câbles issus du répartiteur général ou d’un sous-répartiteur important se ramifient au fur et
à mesure que l’on s’éloigne du central. Il est donc nécessaire de pouvoir diviser un en câbles de plus
petite contenance. Cette opération est réalisée par des procédés tels que :
– la division
– la dérivation d’amorce
– le piquage.

I. La division des câbles


Pour un câble principal de grande capacité "n", il est autorisé :
– soit 2 * n/2 câbles secondaires → 2 directions;
– soit 2 * n/4 et n/2 câbles secondaires → 3 directions ;
– soit 4 * n/4 câbles secondaires → 4 directions.
NB : Il n’est autorisé que 4 directions maxi de divisions pour un câble.

448p 896p 28p


896p 1792p 448 112p 28p
28p
448p 448p 28p
1/2 1/3 1/4

II. La dérivation d’amorce


Cette technique consiste à faire une fenêtre sur le câble afin de prélever une amorce (dérivation
simple d’amorce) ou deux amorces (dérivation double d’amorces).

III. Le piquage
Il consiste à prélever une, deux ou trois paires au maximum dans un câble, pour raccorder des
abonnés, sans couper les autres paires.
Le piquage est réalisé sur des câbles de capacité inférieure à 28 paires.

Remarque :
Les normes d’ingénierie n’autorise pas le raccordement de deux méplats (5/9, 5/10) sauf dans le
cas d’une maintenance provisoire. Dans ce cas, on utilise des connecteurs AMP 519 noirs.
Le raccordement d’un méplat et d’un câble d’installation se réalise dans un boitier RP1 vide,
avec des connecteurs AMP 519 verts.

20
Application 3:

IV. Mesure de capacité, de résistance de boucle


La mesure de la continuité consiste à vérifier la non coupure du câble ou la continuité
électrique de celui-ci. La résistance est la propriété qu’a un conducteur de s’opposer au passage du
courant électrique. Elle est fonction de la longueur et de la section du câble.
R en Ω
R=ρ*L/S ρ = résistivité (Ω m)
L = longueur du conducteur (m)
S = section du conducteur (m2)

Les mesures de résistance effectuées sur les lignes téléphoniques concernent la paire de fils ; on
parle alors de résistance de boucle, notée (Rb). Pour une paire de fils homogènes, on aura : R fil1 + R
fil2. Il est à noter que la transmission du signal sur une ligne téléphonique peut subir un affaiblissement
noté "α".
La résistance de boucle max autorisée par les centraux téléphoniques est de 1040 Ω, allant du RE
jusque chez l’abonné. L’affaiblissement autorisé ne doit pas excéder 9,5 dB. Ainsi pour qu’une paire de
fils téléphoniques fonctionne correctement, elle doit respecter la condition suivante :
Rb ≤1040 Ω
α ≤ 9,5 dB

1) Plan de transmission
Pour la mesure de la résistance de boucle et de l’affaiblissement, le plan de transmission se base
sur deux normes. (UIT : norme internationale et CIT qui est la norme nationale)

Rb (Ω / Km) α (dB / Km) Distance max (Km)


Calibre
UIT CIT UIT CIT UIT CIT
4/10 275 293,5 1,61 1,79 3,78 3,54
6/10 122 130,5 1,04 1,19 8,52 7,97
8/10 69 73,4 0,81 0,9 15,07 14,17

NB : Les valeurs de Rb/ Km varient en fonction de la température à cause de la résistivité.


La Rb des méplats 5/ 9 est égale à 42,89 Ω ̸ Km et celle du 5 ̸ 10 est égale à 176 Ω ̸ Km.

Application 4:

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