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Commentaire – Histoire de la musique, TD

Emma Jacob

Sujet 2

"Ce n'est que lorsque Haydn et Mozart, séparément et de concert, eurent crée un style au
sein duquel un effet dramatique peut paraître en même temps surprenant et logiquement
motivé, où l'élégant fait bon ménage avec l'expressif, que le style classique commença."
Charles Rosen

En vous appuyant sur ce jugement de Charles Rosen et à l'aide d'exemples précis non limités
à Haydn et Mozart vous tenterez une synthèse des principales caractéristiques du langage
instrumental et de son évolution de 1750 à 1820. Vous traiterez essentiellement de la
musique instrumentale, sans négliger pour autant l'apport de l'opéra aux style(s) et
langage(s) de cette époque.

L'homme comme un humain libéral. L'homme comme un humain sensible. Non seulement
dans la société mais aussi dans la musique, le mouvement "Sturm und Drang" refusait des
conventions et mettait en avant les sentiments. Le changement dans la musique avait lieu
notamment dans le domaine instrumental. De nouvelles formes se développaient et des
formes connues se perfectionnaient. Ils ont contribué à la diversité dans la musique et
montrent bien le besoin de liberté des compositeurs. Les styles musicaux qui ont contribué à
ce développement sont par exemple la symphonie, le concert, l'opéra et le quatuor.

La musique orchestrale était une innovation du baroque. Son importance grandissait de plus
en plus tout autant que son développement. Un grand nombre des symphonies, concerts et
sonates dans l'ère du classique montrent cette mise au point. Même dans le domaine de
l'opéra l'orchestre gagnait plus d'importance en cassant la suprématie des chanteurs et en
élargissant l'orchestre.

La symphonie

La symphonie était la forme musicale qui a connu le plus grand essor. Elle commençait
comme l'ouverture d'un opéra mais s'établissait comme œuvre autonome. Dans ce
processus certains facteurs, comme le mode, la durée, la forme et la signification
changeaient et la symphonie devenait une œuvre complexe. Non seulement le compositeur
J. C. Wagenseil faisait avancer ce processus, mais encore les compositeurs de la
'Mannheimer Schule'. Avec Haydn, Mozart et plus tard Beethoven la symphonie se
perfectionnait et devenait un symbole de la musique classique de la bourgeoisie.
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Dans la symphonie classique le premier mouvement est souvent une sonate. Le brouillon
consiste à créer un ou plusieurs thèmes qui se contrastent eux-mêmes. En changeant
l'instrumentation, l'harmonisation ou en fragmentant le thème on atteint le développement
du sujet qui est très important pour l'idée d'une sonate. Par comparaison à J. S. Bach, qui a
écrit des mouvements avec une phrase continue, le sujet de la sonate classique est plus
complexe, plus fragmenté mais aussi plus facile à retenir. Après l'exposition du premier
thème il y a souvent une transition pour séparer les deux thèmes. L'introduction pour cette
nouvelle forme était le style galant. Le style galant, représenté par Carl Philippe Bach entre
autres, était caractérisé dans la musique par l’expression des sentiments divers, qui se
succédent très rapide. Le troisième fils de J. S. Bach tournait le dos aux compositions trop
compliquées de son père et créait de la musique plus expressive et plus facile dans la forme.
La musique gagnerait une fonction expressive et libératrice pour les musiciens à côté de la
musique sacrée, qui avait seulement une fonction cérémonieuse.

Haydn était un explorateur en permanence, qui a toujours analysé sa propre musique pour
trouver de nouvelles méthodes. Il était le chef d'orchestre dans la famille d'Esterhàza pour
qui il a beaucoup travaillé sur commande. Haydn a gagné en notoriété grâce aux
compositions et son patron lui a donné les moyens pour réaliser ses expérimentations
musicales. Après le mort du patron Haydn a réussi à s'établir comme un musicien
indépendant et développait permanent sa musique. Des innovations remarquables étaient
par exemple l'entrée de sonate comme premier mouvement pour amplifier l'effet de la
symphonie. Dans quelques œuvres il a rajouté un menuet qu'il a perfectionné. La symphonie
No. 31 Sonnerie de cor de 1765 montre le nouvel usage d'instruments et spécialement des
instruments à vent comme les cors dans l'exemple donné. Dans la symphonie "Farewell" No.
45 de 1772 on remarque l'influence du "Sturm und Drang" (Orage et Passion), un courant
littéraire en Allemagne. La symphonie est écrite en Fa-Dièse-mineur et montre une
expression forte qui est représentée par le ton grave et sombre. La reprise brusque, placée
dans le premier mouvement, est un élément inattendu. Dans l'Adagio final, les musiciens qui
ont conclu avec ses parties partent chacun à leur tour.

Les premières symphonies de Mozart sont aussi composées dans un style galant. Comme
Haydn il a rajouté un mouvement ou un menuet dans quelques œuvres. Dans sa symphonie
nr. 41, dite Jupiter, il a fusionné le style baroque avec le nouveau style du classique. Sur la
base des quatre thèmes réunis dans le quatrième mouvement, il y a une fusion entre la
fugue et la sonate, les éléments du baroque et du classique.

Le concert

Beaucoup de concerts dans l'âge du baroque présentent une majorité des parties jouées
avec tout l'orchestre. Le soliste joue souvent un thème connu mais n'introduit pas une
nouvelle mélodie ou présente un passage remarquable. De plus en plus les compositeurs
essayaient d'accentuer la différence entre les passages solo et tutti. Des différentes formes
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de concert se développaient. Le concerto grosso, qui était utilisé dans la musique du
baroque était évincée par la sinfonia concertante. Dans cette forme de la composition, les
passages solo sont plus nuancés et il y a plus de solistes. Violon et piano étaient les
instruments les plus utilisés dans les concerts classiques. Concernant le plan, il garde la
structure avec trois mouvements, mais le menuet est éliminé, parce qu'il n’y avait pas de
possibilités pour un solo dans le menuet. Dans le premier mouvement, il y a des éléments de
la sonate qui sont repris, ainsi que la présentation des thèmes dans l'exposition par
l'ensemble de l'orchestre. Le soliste joue dans la reprise d'exposition et il joue souvent un
thème inconnu, spécialement dans les concerts de Mozart. Le deuxième mouvement est
écrit sur un tempo lent et dans la forme d'une chanson. Le dernier mouvement est un rondo
et souvent plus rapide que les deux mouvements avant. Pendant le concert, des cadences
peuvent apparaître. Dans ces cadences le soliste montre sa virtuosité. La disposition du
premier et du deuxième mouvement, le concert ressemble à la symphonie contemporaine. Il
y a un équilibre entre le soliste et l'orchestre et même comme dans la symphonie il y a une
introduction des instruments à vent, ce qui manquait dans les œuvres baroques.

Dans l'époque classique le quatuor s'est aussi constitué. C'est une composition en forme de
sonate, qui est écrite pour quatre instruments à cordes, pour deux violons, un alto et un
violoncello. Il manque le basse continu. Le quatuor se fixait en tant que forme autonome et
adapte la structure de la sonate bithématique en quatres mouvements. Haydn a utilisé le
quartuor aussi pour ses plaisanteries. Dans l'opus 33 nr. 2 il a simulé une fin ainsi que dans
l'opus 50 nr. 3.

L'opéra

Le développement de l'opéra dans l'ère classique montre la situation complexe du XVIII.


siècle. Avec le déclin de l'opéra sérieux, l'opéra comique ainsi que des formes de théâtre
gagnait en notoriété. Le "Singspiel" se constituait en Allemagne, consistant en une action
simple ainsi que des ariettes. À la place des récitatifs il y avait des dialogues parlés. Dans
l'espace de l'opéra, C. W. Gluck était un réformateur décisif. Il a critiqué la polarisation sur
les chanteurs, leur virtuosité et l'absence d'action. En 1762 il a crée son premier opéra de
réforme "Orfeo", dans lequel il a réalisé la réduction du décor et dans lequel il a remplacé
beaucoup des secco récitatifs avec l'accompagnati. L'arias n'ont plus la forme du da-capo,
mais suit la dramaturgie d'acte. Sa réforme avait grande influence aux autres compositeurs
de cette époque.

Mozart suivait la réforme de Gluck. Il a réalise la synthèse entre le style seria et buffa, entre
la musique italienne et allemande et il a crée un opéra national allemand. Son œuvre de
jeunesse consiste aux opéras italiens. Ils sont pour la plupart sérieux, par exemple l'opéra
"Lucio Silla" de 1772, mais il y a aussi des opéras comiques, par exemple "La Finta
Giardiniera". Son œuvre "Bastien et Bastienne" de 1768, un Singspiel, se réfère à "Le devin
du Village" de Rousseau. À Paris il a découvert Gluck et appliquait ses idées dans l'opéra. Le
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meilleur exemple le plus connu et le dramma giocoso "Don Giovanni" dans lequel il a fait une
synthèse entre les deux styles d'opéra. Dans l'ouverture décisive on peut déjà remarquer le
ton grave, noyauté avec des parties gaies. L'ouverture donne une idée d'ensemble d'opéra. Il
y a des caractères comiques, comme Leporello ou Masetto, et sérieux, comme Donna Anna.
Ici, une critique sociale est visible. Quelques personnages comme Don Giovanni sont ni
comiques ni sérieux et permettent une interprétation psychologique. Avec le Singspiel
L'enlevement au Serail, Mozart a créé un opéra allemand. De plus, il a rajouté des éléments
étrangers comme la musique turque.

Comme décrit dans la synthèse il y avait des renouvellements dans la musique instrumentale
qui ont contribué à la variété des formes musicales. Haydn ainsi que Mozart ont changé
cette époque de manière décisive.

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